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Bon ce soir c’est une destination inédite pour les concerts. C’est à Givors, entre Lyon et Saint-Etienne, et au Moulin de Madiba que se dérouleront les festivités. Même pas galère pour trouver la salle… ni même pour me garer ! En plus, comme je suis à l’heure, j’ai le temps de dire bonjour aux nombreux copains qui on fait le déplacement. 

Voilà une soirée qui commence sous de bons hospices !

D-CAD

D-CAD

Et c’est déjà l’heure pour le premier groupe de monter sur scène. D-CAD est un groupe qui m’est carrément inconnu.

Au tout premier abord, je me demande pourquoi ils sont sur l’affiche ce soirPas que ce soit mauvais, mais je ne m’attendais pas à ça. Le trio officie dans du rock français et du coup, j’avoue que je sors vite pour aller au bar. Peut-être trop vite même car plusieurs personnes viennent me dire que c’est vraiment bien et qu’elles aiment ! Que ce n’est effectivement pas du hard-rock mais que c’est vachement bien.

Du coup, je rejoue. J’y retourne. Et là, je me focalise sur les paroles et la musique.

Et qu’est ce que j’ai bien fait de revenir ! C’est vraiment bien fait et en plus les paroles sont carrément bien ! Dans le style rock français, ça le fait et ça joue vraiment. Les D-CAD ont une présence en live qui fait que ça fonctionne et le public ne s’y trompe pas. Bref, un bon moment inattendu mais que je ne regrette pas.

ALIEN ENCOUNTERS 1

ALIEN ENCOUNTERS

Bon, une petite pause avant qu’ALIEN ENCOUNTERS ne monte sur scène. Vu que je ne les ai encore jamais vus et que du coup ils sont une des raisons pour lesquelles je suis là ce soir, je me mets devant la scène.  

Et je vais avoir bien raison car ALIEN ENCOUNTERS joue carrément un de mes style de prédilection, du hard-rock mélodique influencé RAINBOW, DEEP PURPLE.

Et non seulement c’est bien fait, mais la voix est belle, les morceaux sont vraiment bons et les musicos ont une bonne prestance scénique.

Bref, c’est réussi ! Depuis le temps que je voulais les voir en live, je ne suis vraiment pas déçu !  Tout ce qu’il faut pour passez un bon moment.

Allez, un petit cover de DEEP PUPLE et puis voilà, c’est fini. Sniff !!

Heu bon c’est malin mais maintenant il faut que je retrouve ma femme car je ne sais pas pourquoi, mais comme par magie, dès le début, Oups, disparition !! Mais moi, je connais le secret du tour de ré-apparition : direction le bar !!

BACKROADS 2

BACKROADS

Allez, on finit la soirée avec les copains de BACKROADS. Les mêmes BACKROADS que je n’ai pas pu voir hier lors de leur concert avec MESSALINE aux Arts dans l’R à cause du concert de NASHVILLE PUSSY qui passait à Mâcon… Et puis surtout à cause du fait que je n’ai pas encore acquis le pouvoir de me dédoubler, lol !!

Bon enfin je suis là et je suis prêt à prendre ma dose de hard-blues.

Et je vais être gâté car bien qu’ils n’aient pas beaucoup dormi, ils nous offrent un set fidèle à leur habitude en nous donnant tout. Bien sûr, la setlist est comme d’hab’ constituée de morceaux de leur album et de quelques covers… Mais des covers à la sauce BACKROADS, of course !!!  Une fois de plus, j’adore leur version de « Rock’n’roll » de LED ZEP. 

Bref, BACKROADS, ce n’est que du bonheur !

BACKROADS 4

BACKROADS

Mais il se fait tard et comme la fatigue me rattrape et que j’ai un peu de route, je ne prends même pas le temps de papoter encore avec les copains. Donc « On the road again » !!!

Un grand merci aux orga pour cette soirée et pour la découverte de cette salle qui, je l’espère continuera à nous servir de terrain de jeux !

Long live rock’n’roll, les copains !

BACKROADS 1

BACKROADS

JC JESS 2

JC JESS

Bon, ce soir j’ai le choix entre aller sur Lyon voir SYMPHONY X ou aller à la montagne pour un fest sympa avec des groupes que je n’ai encore jamais vu. A priori, la neige n’est pas annoncée et la circulation devrait être glop dans mon sens, donc direction Marnaz.

Heu oui, pas de neige mais une putain de pluie ! M’en fous, ce n’est pas ça qui va m’empêcher d’être à l’heure ! Eh eh, et j’ai même pas mal de temps pour papoter avec les potes avant que le premier groupe n’entre en scène !

alpin

ALP’IN

Allez, les hostilités démarrent. Ce sont les locaux de ALP’IN qui s’y collent avec leur rock français influencé NOIR DESIR, RADIOHEAD et NIRVANA. Pour vous situer. Bref, que des joyeux lurons.

C’est plutôt bien fait, la voix est très bien pour le style mais bon perso c’est trop festif pour moi !

J’en profite pour aller, non pas me restaurer mais papoter avec le gratteux de NOW OR NEVER – oui, l’ex-PRETTY MAIDS !- de leur dernier album sorti il y a quelques jours.

EXXCITE 1

EXXCITE

Du coup, le temps passe vite et c’est au tour d’EXXCITE, groupe de La Roche-sur-Foron (en Haute-Savoie pour les parisiens, là où habite la dame du même nom !). C’est un groupe que je suis impatient de voir live.

Et je ne vais pas le regretter. Leur hard heavy sleaze est méga efficace en live.

J’adore la voix du chanteur et leurs compos. Ils nous délivrent un très bon set, d’autant plus que le second guitariste, OLIVIER, n’a jamais jouer avec eux et que c’était une première ce soir. Le public qui commence à être bien présent ne s’en est même pas rendu compte.

Bref, un seul défaut à cette prestation, c’est qu’elle m’a semblé trop courte !

BACKROADS 1

BACKROADS

Mais bon, il reste trois groupes à passer et le prochain ne m’est pas inconnu : ce sont mes copains de BACKROADS !! Pour ceux qui nous suivent, vous savez tout le bien que je pense d’eux, de leur boogie-rock… et de leur chanteuse à la voix magique (ça aurait pu être JANIS JOPLIN sa marraine).

Et bien ça va être encore une fois confirmé en live ! En plus le son est excellent, la scène est grande et le public participe.

Bref, toutes les conditions pour un set réussi avec une setlist basée sur leur excellent album appuyée par quelques reprises passée à la sauce BACKROADS. J’aime vraiment leur version de « Rock’n’roll » du dirigeable de plomb ! Je trouve que la voix de SYLVAINE lui apporte une putain de pêche et de rage et une originalité qui en fait une reprise loin d’être scolaire.

Bon, sniff, c’est fini. Vivement le second album !

Allez, le temps de jeter un œil au ciel pour voir si la météo ne s’est pas plantée. Cool, pas de neige à l’horizon.

IRON BASTARDS 2

IRON BASTARDS

Je retourne dans la salle pour l’entrée sur scène de IRON BASTARDS, un groupe qui nous vient de Strasbourg (pour les parisiens, c’est en Alsace !).

Ils évoluent en trio basse, guitare, batterie et font dans le fukin’ rock’n’roll ou, plus parlant pour tout le monde, du « MOTORHEAD est mon papa » ! Et là, c’est facile de remonter la filiation. Et franchement en ces temps d’hommage à LEMMY, il y a plein de reprises de MOTORHEAD faites par des groupes qui sonnent moins MOTORHEAD que les compos d’IRON BASTARDS !

Et même scéniquement, ça le fait : le bassiste chanteur, le batteur, le guitariste – heu, pour le guitariste, ça serait plutôt la période BRIAN ROBERTSON, sans les sur-chaussettes roses, of course mais avec le même côté propret et gentil garçon en décalage avec les autres membres du groupe et le son joué. Je parlais du visuel bien sûr.

Sinon musicalement, ça déménage grave ! Les fans de MOTORHEAD sont aux anges. Moi, j’adore leur morceau en espagnol, il a une putain de patate !!Je regrette qu’il n’y en est pas plus… Mais mon petit doigt me dit qu’ils devaient recommencer l’expérience sur leur prochain album…

Allez, les allergiques à LEMMY et sa bande vont pouvoir rentrer. Moi, je profite de la dernière pause pour aller faire une petite interview à EXXCITE.

JC JESS 1

JC JESS

Et c’est l’heure du dernier groupe de la soirée : JC JESS. Là, je prends la machine à remonter dans le temps et je retourne en 2009, époque où tous mes copains me parlaient de lui parce que c’était LE groupe à voir. A l’époque, alors que j’étais au festival « Guitare en Scène », j’avais du coup tanné tout le monde pour rester même s’il était très tard, et ça rien que pour le voir. Et là, comment dire ? Le chapiteau s’était vidé et le son était pourri de chez pourri. A tel point que je m’étais demandé si c’était bien le même groupe dont on m’avait tant parlé. C’était violent et presque inaudible. Bref, j’avais tenu deux ou trois morceaux avant de fuir !

Mais retour dans le présent. Depuis quelques temps, on me redit que JC JESS c’est très bien, que je devrais les voir en live, que ça a changé. A vrai dire, depuis l’épisode de « Guitare en scène », je n’ai plus écouté ce qu’il a fait. Mais bon, j’ai croisé JC JESS qui m’a raconté les conditions du set de l’époque, qu’il avait changé musicalement et que, bien sûr, c’était beaucoup mieux maintenant !

Donc je me vide la tête et je suis prêt pour le début du concert.

Heu… une chose est sûre, ce n’est pas la même chose, rien à voir ! Là, c’est vraiment bon, les morceaux sont efficaces, la voix est belle et en plus il y a un méga son. On est à l’opposé du set de « Guitare en Scène ».

En plus, ça joue grave ! Les musicos s’éclatent et le public aussi. Les filles sont presque hystériques ! C’est clair que là, on n’a pas envie de se casser ! C’est vraiment bon. Même si si je suis moins fan des morceaux plus brutaux, ça le fait.

En plus, le bassiste fait son deuxième concert de la soirée car il est aussi guitariste dans EXXCITE. Et à le voir bouger sur scène, on ne l’aurait pas cru.

Je suis même triste quand les JC JESS annoncent que c’est fini et bien sûr content quand ils reviennent pour un rappel. Rappel avec bien sûr un… allez, c’est facile… Eh oui, c’est un militaire qui gagne une tringle à rideaux ! MOTORHEAD. Le chanteur d’IRON BASTARDS est convié à la fête pour un cover très LEMMY. Allez, après un petit JUDAS PRIEST, c’est fini.

Maintenant, taïaut ! La course contre la neige a déjà commencé. Et pour l’instant, je perds !!

JC JESS FIN

JC JESS

Un grand merci à l’orga pour ce fest. Bien sûr, le fest continue le lendemain mais avec du métal plutôt extrême, donc à l’année prochaine pour la soirée rock-hard !

PS : une pensée pour tous les copains du public ou des groupes qui, comme moi, ont dû se galérer avec la pluie et la neige pour rentrer. Même sur l’autoroute, c’était chaud ! Mais bon, on est tous rentrés à bon port. Moi, c’était en écoutant BACKROADS car je ne sais pas pourquoi mais moi la neige, ça me fait chanter le blues !!

Un spécial PS : JC JESS, tu avais raison, ça a bien changé et putain, c’est vraiment bon ! L’interview, on se la fait la prochaine fois !

CHRISTIAN DECAMPS

CHRISTIAN DECAMPS ET FILS

Heu non, je n’ai pas perdu un pari, on ne m’a pas menacé ni même menti du style « ils se sont reconvertis dans le hard FM » ! Je suis bien là de ma propre volonté. Premièrement, parce que j’apprécie vraiment CHRISTIAN, deuxièmement parce qu’un peu de douceur en ce moment, c’est pas mal et troisièmement parce que tout simplement j’adore cette salle Les Arts dans l’R. Voilà donc pourquoi je me retrouve à Péronnas.

Bon, pas possible de louper la première partie, il n’y en a pas !!

Donc on commence directement avec CHRISTIAN DECAMPS ET FILS. Et d’entrée, je suis un peu surpris, je m’attendais à un concert des deux compères mais c’est en fait un par un que ça va se passer… Au moins au début ! En gros, pendant que le premier chante, l’autre attend sur une table à côté. Avec pour compagnie une bouteille de vin et une bougie. Classe !

Et de suite, je prends une claque ! Quelle dextérité a CHRISTIAN DECAMPS avec les mots ! Quel sens du verbe ! Je suis captif.

TRISTAN DECAMPS 2

CHRISTIAN DECAMPS ET FILS

Et quand son fils TRISTAN prend le relais, re-claque ! Quelle voix ! En plus, il a une présence incroyable. Bref, il n’est pas là pour faire de la figuration.

Le public, lui, participe et apprécie à sa juste valeur ce moment.

Au fil du temps, au cours de la soirée, les deux compères se rapprochent, l’un accompagnant l’autre et vis versa.

Bien sûr, on va avoir droit à des compos perso et à des covers. Je ne citerais que « Le Bal des Laze » pour le fils et « Ces gens-là »pour le père.

CHRISTIAN DECAMPS prend visiblement un grand plaisir avec les libertés que lui offre l’exercice acoustique et nous, on est sous le charme.

Mais bon, il faut bien que ça se finisse. Ou pas car bien sûr il va venir saluer les gens, leur signer des autographes… histoire de prolonger un peu le moment peut-être.

Mega fin pour un moment d’exception où tout est parfait, le son, les artistes le public… Encore un grand moment passé aux Arts dans l’R avec Raphaël et Laetitia…

Mais comment pourrait-il en être autrement quand on passe une soirée avec deux Anges ?!!

CHRSTIAN DECAMPS 2

CHRISTIAN DECAMPS ET FILS

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STEVE ESTATOF P10

Il y a des soirs de concert que j’apprécie plus que d’autres. Et ce soir, c’est le cas déjà parce que STEVE ESTATOF va se produire sur scène pour la première fois après la sortie de son nouvel album et parce que je n’ai pas deux plombes de voiture à faire pour accéder au concert ! Et ça, vu la route que j’ai fait ces derniers temps, c’est particulièrement appréciable !

Donc ce soir, c’est direction Péronnas, juste à côté de Bourg-en- Bresse pour ceux qui ne connaissent pas, et plus précisément aux Arts dans l’R.

Pour moi, pas de pression, même pas peur de louper la première partie, il n’y en a pas ! En plus, aux Arts dans l’R, le concert se déroule confortablement assis et j’ai même le temps de commander une boisson gazeuse avant que STEVE et ses frères ne commencent. Trop dur les conditions de rockeur ! Ah oui, c’est bêta mais je ne vous ai pas parlé des conditions du concert : ce soir STEVE se livrera à l’exercice périlleux de l’acoustique.

Je suis assez impatient que ça commence car il y a un petit bout de temps que STEVE ESTATOF n’a pas joué en live avec son groupe. L’ambiance dans la salle est particulièrement effervescente, ce qui est normal vu qu’il y a là de vrais fans – dont certains sont venus de très loin pour ne pas louper l’événement. Chacun est donc sur les chardons ardents en attendant qu’il arrive.

Allez ça y est, STEVE et ses frères MIKE et CLIFF montent sur scène, batterie et guitares itou. Ils nous ont préparé une set list pour l’occasion qui débute par un nouveau morceau. Et, tout de suite, je sens qu’on va avoir droit à une prestation qui va sortir des chemins battus.

Le son est comme d’habitude dans cette salle magnifique. Le fait que STEVE joue avec ses deux frères – qui eux aussi sont indéniablement de vrais rockeurs – lui apporte un équilibre et une facilité à s’exprimer musicalement. Les trois frères enchaînent les morceaux, piochant dans le répertoire des deux premiers CD et bien sûr du petit dernier « Baby Bust ».

STEVE ESTATOF P20

STEVE ESTATOF P24Au fil du concert, STEVE et ses frères se détendent, ça déconne de plus en plus, on est dans une ambiance très « live en famille ». C’est tellement fluide qu’on a l’impression d’arriver très vite, trop vite, à la fin du concert.

Mais bien sûr, nous on ne veut pas les laisser partir ! Ils nous font donc un rappel. Et alors là, à partir du rappel, les frangins se mettent à naviguer à vue. Les morceaux sont choisis à l’instinct. C’est trop bon !

Et là c’est fini… ou pas car bien sûr ils vont revenir. Et là, c’est encore plus jouissif ! Ils nous demandent même s’il y a des morceaux qu’on à envie d’entendre. On va à nouveau avoir droit à un morceau très poétique qu’ils avaient déjà joué, « Petite salope » pour la plus grande joie de tout le monde ! La salle s’éclate, ça chante, ça danse, STEVE est heureux et putain, nous aussi !

On voit que STEVE a du mal à se contenir de rester assis et de ne pas aller courir dans la salle en sautant de partout. Ca doit être une grande première pour lui ! Mais du coup, l’énergie contenue va transparaître malgré son immobilité apparente. Bon, il  va quand même finir par se mettre debout sur son tabouret pour nous interpréter un titre, lol !

STEVE ESTATOF P14

Un peu plus tard, on va avoir droit à un grand moment d’émotion, STEVE est seul avec sa guitare sur scène et va réussir le tour de force de nous hypnotiser complètement. Sa voix est magique et son interprétation atteint son apogée.

Bon, après 2 h 30 de show, c’est vraiment fini. Les lumières se rallument.

Le temps que STEVE nous rejoigne pour se prêter au sympathique jeu des photos et des dédicaces, on fait tous la même constatation : on a du mal à se remettre car on vient de vivre là un moment exceptionnel. Ce qui est bien dans ce genre de cas, c’est que tout le monde se met à papoter comme si on se connaissait depuis Mathusalem. Une manière probablement d’essayer de faire prolonger ce moment… Moi en tout cas, ce soir je suis heureux, j’ai retrouvé STEVE ESTATOF ! Et de le retrouver en plus lors d’un moment qui risque de ne pas se reproduire d’ici demain car il est clair que c’était juste là une étape avant de se ré-envoler en live électrique.

Mais moi, je vous le dis clairement, le STEVE qu’on a vu ce soir est vraiment fidèle au STEVE qu’on a tous gardé dans notre esprit, un rockeur au grand coeur qui donne tout, qui est vrai et ça par les temps qui courent, c’est vraiment une denrée rare.

Un message personnel à ceux qui ont déjà enterré STEVE ESTATOF, et bien moi je vous le confirme, il est vivant et bien vivant et vous l’avez enterré vraiment trop vite car un musicien de cette trempe avec un coeur comme il a, il va vous en mettre encore plein la vue… et bien sûr plein les oreilles !

Eh les mecs, STEVE is back !

Voila, je tiens à remercier STEVE ESTATOF, MIKE et CLIFF pour nous avoir délivrer ce show exceptionnel, LAETITIA et RAPH les deux patrons de la salle pour nous avoir permis de vivre ce moment ainsi que pour leur gentillesse et leur accueil.

Là c’est fini, on va pouvoir enfin se mettre au lit. Hmm, là j’ai un problème, pas sûr de pouvoir m’endormir avec « Petite salope » dans la tête !

STEVE ESTATOF P15