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Report de Steve*74

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Pendant que certains se prélassent en Italie (n’est-ce pas Ti-Rickou ?!!), moi je visite les stations de ski. Deux jours après RIVAL SONS me voici de retour à Morzine pour TOTO cette fois ci. Oui, j’ai sciemment raté BETH HART. Pour l’avoir vu l’année dernière, j’avoue humblement que c’est une erreur. Mais parfois il faut savoir faire des choix dans la vie… car je n’ai pas encore le don d’ubiquité.

J’arrive vers 16 h et c’est déjà l’enfer pour se garer ! Le manque de places est d’ailleurs le seul point noir de ce festival. Sinon il y a toujours autant de monde dans les rues. Pour une fois, je profite du temps libre pour me balader et découvrir les nombreux stands éparpillés un peu partout. Deux ou trois achats plus tard, je pars à la recherche d’un bar avec de la place. Il faut dire que malgré l’altitude il fait encore une douce chaleur et les terrasses affichent complets.

Le jour de la tête d’affiche, il n’y a qu’un seul artiste de programmé. Donc à l’heure indiquée (la Suisse n’est pas bien loin) et après les éternels remerciements à la municipalité, à Harley France et aux différents sponsors, le concert peut débuter.

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La place devant la scène est noire de monde. En comparaison, il y a nettement plus de spectateurs que pour RIVAL SONS mais il faut dire que la musique proposée ce soir est nettement plus accessible au grand public. Pas besoin de réviser ses Hard-Rock Mag’ car tout le monde connaît au moins une chanson du groupe. C’est bien pour le groupe mais j’ai un mal fou à me rapprocher de la scène pour faire mes photos. Mais comme je suis têtu, après quelques coups de coudes et quelques pieds écrasés me voici enfin prêt et en bonne position !

L’histoire de TOTO n’est pas une mauvaise blague racontée aux gamins mais l’histoire d’un super groupe fondé à Los Angeles par des musiciens de studio en 1978. DAVID PAICH (clavier, chant), STEVE LUKATHER (guitare), BOBBY KIMBALL (chant) et les frères PORCARO (clavier, batterie), las de jouer la musique des autres, décident de s’associer et de monter un groupe. Au début des années 80, ils décrochent le jackpot avec l’album « Toto IV » et ses hits internationaux. Depuis le groupe multiplie les disques et les tournées avec un groupe à géométrie variable autour des membres fondateurs.

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Comme souvent, le dernier album en date est mis en avant dès le début du show. Sur les trois premiers morceaux nous avons la primeur d’avoir deux nouveautés « Running out of time » et « Burn ». Des titres très agréables à écouter avec tout de suite de belles voix, de belles mélodies et un rythme assez rapide pour eux. Le chanteur de ce soir est JOSEPH WILLIAMS. Après avoir enregistré deux albums en 1986 et 1988, il réintègre TOTO après vingt-cinq ans de break pour un live en 2014 et reste présent pour le 14e disque du groupe sorti cette année.

Dans le groupe tout le monde chante à tour de rôle ou presque. « I won’t hold your back » est chanté par STEVE PORCARO et le résultat est à mon avis moyen moyen. Non, il ne chante pas faux mais sa voix est un peu fluette et manque de puissance. STEVE LUKATHER s’en tire légèrement mieux ainsi que DAVID PAICH, même si nous sommes loin du son et des voix léchées des versions originale. Heureusement que derrière nous avons un duo de choristes pour soutenir un peu le bateau avant qu’il ne tangue trop.

Oui, je suis un peu dur mais c’est tellement bon sur disque que j’ai du mal à admettre qu’avec l’âge les voix perdent puissance et justesse, surtout en live. WILLIAMS, lui, relève le défi sans souci. C’est de toute évidence le grand gagnant vocalement parlant.

Ensuite, ils commencent à attaquer les classiques et les tubes s’enchaînent « Hold the line » et « Pamela ». L’enthousiasme monte d’un cran dans le public. Même les néophytes reconnaissent les airs, c’est dire !!

Nous sommes loin du death ou du heavy métal. La musique de TOTO est avant tout du pop-rock lorgnant de temps en temps sur le hard-rock. En un mot comme en cent, c’est du rock FM !

Ce soir le sonorisateur a fait du bon boulot et le son est très bon, ce qui pour ce style de musique est important.

Sur scène, il y aussi la présence de LENNY CASTRO aux percussions, un monstre dans son style. Il a joué avec les plus grands (les RED HOT, SLASH, STEVIE WONDER…). Sa présence rehausse, enrichit et complexifie considérablement la rythmique pour mon plus grand plaisir. Il est agréable de voir et d’entendre de tels musiciens et comme les autres ne sont pas non plus des manchos, le niveau musical est vraiment excellent.

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En mars 2015, MIKE PORCARO nous quittait définitivement et allait retrouver son frère JEFF au paradis des musiciens. LUKATHER prend la parole pour un vibrant hommage aux deux frères disparus et leur dédicace la chanson « The road goes on ». L’ambiance intimiste de ce morceau et son caractère émotionnel chavire le public. Des téléphones portables allumés ou des briquets s’agitent aux bras des spectateurs créant une ambiance magique.

Le premier single extrait du dernier album « Orphan » est placé en fin de liste. Il passe vraiment bien en version live et mérite sa place dans la set list. Avec un riff tranchant et des chœurs qui rehaussent la mélodie le morceau passe comme une lettre à la poste. Du bon rock FM.

Chaque groupe connu a dans son répertoire des chansons incontournables que tout le monde attend et espère avec impatience. TOTO ne déroge pas à la règle. Comment ne pas interpréter « Rosanna » et « Africa » en rappel ?? Des titres plusieurs fois disques d’or à travers le monde et joués des milliers de fois à la radio.
Les versions de ce soir de ces morceaux mythiques sont revues et corrigées, leur apportant un grand coup de lifting. Elles sont rallongées… pour notre plus grand plaisir ! Un adage populaire affirme que plus c’est long plus c’est bon, eh bien ce soir cette expression reflète la vérité.

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En conclusion, un concert sans faute de la part de musiciens chevronnés. Peut-être a t-il manqué un peu de dynamisme à certains titres, mais je chipote. Autour de moi les gens sont heureux et ont passé un agréable moment. Que demander de plus ??

Eh bien, un feu d’artifice ! Les dernières notes ont à peine fini de retentir que déjà les premières fusées illuminent le ciel. Tirées depuis une montagne avoisinante, cette soirée se finit dans une apothéose de lumières et de fête. La nuit s’annonce longue….

Je ne peux finir ce report sans adresser moi aussi des remerciements aux organisateurs et à la ville pour ces trois jours de ouf. Continuez comme cela les gars et si possible, gardez-le gratuit ce fest !!

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TRAVELLIN MEN

Allez, pendant que les petits copains font la fermeture du parc d’attraction des petits et des grands metalleux ou que d’autres arpentent les devants de bars à la recherche du groupe ultime, moi je prends la direction d’un nouveau café-théâtre musical qui profite de la Fête de la Musique pour inaugurer ses soirées musicales.

Aux Arts dans l’R, on a un méga cadre, une ambiance feutrée… et en plus la salle est climatisée !!! Trop dure la vie d’un petit hardos !

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TRAVELLIN MEN

C’est TRAVELLIN MEN qui ouvre les hostilités. TRAVELLIN MEN, c’est trois ex-DIESEL DUST et une chanteuse-choriste branchée cover band…  Heu non, je ne suis pas parti ! Vous remarquerez que je ne suis même pas arrivé après la prestation, comme c’est généralement le cas lorsqu’un groupe de reprises ouvre une soirée. Il faut dire aussi que si je fais souvent ça, c’est pour éviter de me faire prendre la tête inutilement !

Mais là, on n’est pas du tout dans le même esprit. On est dans le cadre de quatre potes qui tapent le boeuf  (pas la peine d’appeler la SPA !!), pile dans l’esprit de ce que j’aime, juste pour le fun. Pile dans le thème du 21 juin, quoi !

En plus, c’est fait par des putains de musicos qui sans avoir eu le temps de répéter nous jouent des « Train Train » de BLACKFOOT et autres brûlots du sud. Ce sont des morceaux qu’ils jouaient en live avec DIESEL DUST pour la plupart.

C’est pour moi une putain de joie de ré-écouter Nico à l’harmonica et de revoir Raph avec une guitare, même classique, en main. Trop cool !

En plus, le son est excellent et ça aussi, c’est trop cool. Je n’ai même pas le temps de voir passer le temps que c’est déjà fini.

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ARCH.I.TEKT

Allez, le temps de commander un rafraîchissement et le spectacle reprend.

C’est aux anciennement FIRE WIZZARD qui évoluent désormais sous le nom de ARCH.I.TEKT de prendre le relais. Et là, à part Raph qui est toujours présent sur scène mais qui, cette fois-ci tient la basse, on change de complètement de registre. On est maintenant dans du metal qui remue tendance prog’.

Et là aussi le son est très bon et ça le fait grave !! J’ai les poils  qui se dressent tout seuls. La dernière fois que j’avais vu le groupe – en septembre 2014 lors du Rising Fest – c’était pour la présentation de leur nouveau CD et de leur changement de nom.

Et ils ont encore progressé ! C’est bien en place et les morceaux percutent encore plus. Je passe un très, très bon moment !

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LES IGUANES

A peine le temps d’un « S’il vous plaît, un Perrier citron Mademoiselle » que LES IGUANES montent sur scène pour clôturer la soirée.

Je suis à vrai dire assez curieux de voir ce que ça va donner en live car j’ai récupéré leur CD il y a un bail – carrément par hasard – et que depuis je le ré-écoute régulièrement.

Et là, surprise ! C’est loin du punk, c’est plus rock et c’est tout simplement trop bon. Les textes sont très forts et c’est méga bien fait. Les musicos sont rodés niveau scénique et ils ont en plus une méga présence.

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LES IGUANES

J’adore la voix du chanteur ! Je découvre les morceaux de leur deuxième album ce soir en live et ils sont vraiment excellents.

Cerise sur le gâteau, le son est toujours au top. Le public est bien présent et les gens connaissent visiblement par coeur les paroles de leurs chansons ! Bref, du bonheur en barre… et pas qu’au bar !! Ils finissent leur set sur des morceaux plus punk et c’est toujours très bien.

Allez, il est un peu plus de 22 h 30 et voilà, c’est fini…. Un peu plus d’une heure trente de concert et une grosse baffe pour moi. C’est encore mieux que ce que à quoi je m’attendais.

J’ai le temps de papoter un peu avec eux après le concert. Ils m’apprennent qu’ils ont vingt ans d’existence et seulement deux CD au compteur. Le truc qu’on peut dire, c’est qu’ils prennent leur temps ! Mais bon, vu le résultat, on aimerait plus de sorties ! Pour finir, on prévoit de se revoir pour une petite interview.

Allez, une bise aux patrons en espérant qu’ils renouvelleront l’expérience car un concert dans ce lieu, c’est vraiment trop top. Mais bon, mon petit doigt me dit que oui, alors restez connectés, on vous tiendra informés en rubrique concert !

Putain que cette Fête de la Musique était bien ! Et voilà, je ressors des Arts dans l’R et je recommence à dire des gros mots. Pas bien Ti-Rickou !!

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Pour que je me dirige sur Lyon à 17 h, en plein bordel, il me faut une grosse, très grosse motivation. Et une prestation live, même courte, de STEVE ESTATOF, ça en est une suffisante !

Donc direction Gorge de Loup et plus particulièrement le Campus René Cassin car STEVE doit s’y produire en faveur d’une association caritative « Le Blé de l’Espérance » qui oeuvre au profit des enfants hospitalisés.

ESTATOF le rockeur au grand cœur, n’a pas pu résister à venir chanter quelques morceaux, tout seul avec sa guitare. Le plus important, c’est de jouer. Il a prévu de nous interpréter d’anciens morceaux, des covers mais aussi quelques nouveaux morceaux qui apparaîtront sur son prochain album. Cet album tant attendu doit d’ailleurs sortir bientôt et vue la qualité des deux morceaux que j’ai écoutés, je suis assez pressé d’entendre le reste.

Quel plaisir de revoir STEVE, même tout seul sans ses frères… et même si je suis assis bien confortablement dans un fauteuil d’amphi.

Je ne m’attendais en fait pas du tout à ça. Je pensais que ce serait un gros truc en extérieur avec une prestation acoustique. Là, on est plutôt en prestation chanteur avec une bande son. Mais bon STEVE a déjà donné dans ce genre d’exercice… Sauf que cette fois-ci, ce n’est pas pour la télé ! En tout cas, il en faudrait plus pour le déstabiliser. Encore une fois, il est méga à l’aise. Peu importe les conditions, il se donne à fond.

Heu, comment on fait une pause ?!! Ah ! Une petite pause buffet avec petits fours en open bar ?!!! Trop dur la vie de rocker ! Vive les concerts de charité !

Mais bon. On repart pour un STEVE survolté avec ou sans guitare pour trois morceaux. Putain, ça fait du bien de le revoir comme ça, heureux de faire du rock !

Et moi, j’hallucine : je vois STEVE sauter de la scène, courir à travers l’amphi, tout en jouant sa reprise en français du « Lithium » de NIRVANA ! Trop fort !!! Pas sûr que tous les gens présents s’attendaient à ça !

Allez, c’est fini. Ou pas. La chanteuse qui doit clôturer la soirée lui a proposé de faire un duo et bien sûr pas sur une reprise de SONY AND CHER mais sur le « Knocking on the Heaven Door », version GUNS AND ROSES, of course !! En voilà une riche idée pour finir en beauté.

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Allez, un petit tour au bar avant la vente aux enchères – eh oui, c’est un concert de charité !

Et c’est votre serviteur qui remporte un joli T-Shirt dessiné et signé par STEVE ESTATOF himself. Quoi ? Non chérie, on s’est mal compris, ce n’était pas pour toi. Ce n’est pas parce que je l’ai acheté pour aider une bonne cause que je dois me le faire piquer mon T-shirt, non mais !! (Cf : Ti-Rickou en mode midinette) 

Et là, c’est vraiment fini.

Même si les conditions étaient très spéciales, ça m’a permis de voir ce que STEVE nous prépare pour son nouvel album et que les morceaux sont top. Au risque de me répéter, j’ai hâte d’entendre les autres ! L’autre méga bonne nouvelle, c’est que STEVE ESTATOF is back. Préparez-vous à la tornade du punk-rockeur au grand cœur !

Allez, il est maintenant 21 h, les lyonnais sont pour la plupart rentrés chez eux même si un certain nombre glande encore en terrasse, vue la chaleur. C’est beau une ville quand il n’y a pas d’autos !!!

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Et en cadeau, la set list !

– GARDE MOI
– I WANT TO GET US
– TAKE ME FOREVER
– TES ETATS D’AME
– LITHIUM
– APHONEM
– KNOCKIN’ ON THE HEAVEN DOOR (en duo avec Muriel Leone)

 

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Et c’est parti ! Ce soir, changement de décor car c’est direction la ville des Verts – Saint-Etienne pour ceux qui vivent sur une autre planète – et plus précisément la Mecque des punk-rockers, hard-rockers de tous pays : le Thunderbird Lounge de mon copain James.

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VIETCONG PORNSURFERS

Ca faisait un bout de temps que mon planning des concerts ne m’y avait pas emmené et ça commençait à me manquer. J’adore cet endroit. Ca transpire le rock par tous les pores. Mais ici, c’est le rock sale, le rock obscur… Bref, pas le rock d’RTL2 !

En plus j’adore le timing des groupes au Thunder. Le premier groupe à plus de 22h. Là, même moi, pour louper le premier groupe il faut vraiment le vouloir.

Donc, comme je ne le veux absolument pas, je suis bien sûr présent pour les suédois de VIETCONG PORNSURFERS. En plus, je n’ai pas pu venir la première fois qu’ils sont passés ici et ça m’avait bien foutu les boules. J’ai personnellement adoré leur album – que j’ai bien sûr chroniqué l’an dernier –  et je voulais vraiment voir ce que ça donnait en live.

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VIETCONG PORNSURFERS

Heu, c’est marrant, c’est comme quand tu lis un livre et que tu en vois l’adaptation ciné. Tu t’es imaginé des choses. Dans le cas présent, je voyais plutôt arriver des musiciens en tenue glam sleaze. Et ben non ! Pas d’artifice, juste des purs rockers.

Après pour le reste, pas de surprise. Leurs morceaux en live, surtout dans la salle voûtée du Thunder, ça le fait vraiment. Malgré l’étroitesse de la scène, les musicos s’éclatent et leur rock à tendance sleaze est vraiment percutant. Résultat : un set énergique qui ne va pas nous laisser sur notre faim. Même la serveuse lâche le bar à un moment pour descendre dans la salle de concert et ne pas rater son morceau favori, c’est pour vous dire !

Ce concert me confirme que VIETCONG PORNSURFERS est vraiment un groupe à suivre.

Bon, j’ai le temps de remonter au bar pour papoter avec les copains. Hé toi avec le chapeau, je te connais ! Tu ne jouerait pas dans HOLY CROSS, par hasard ?!! C’est ça aussi le côté cool du Thunder : il y a toujours des copains au bar ! Il faut dire qu’on est entouré d’affiches de petits groupes cool comme MC5, NASHVILLE PUSSY ou encore MOTORHEAD. Bref, un endroit où on se sent bien.

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BUBBLEGUM SCREW

Mais bon, il est temps de redescendre dans la cave. On continue notre tour du monde des groupes avec les anglais de BUBBLEGUM SCREW. Et là, on est parti pour un voyage temporel made in 70.

On est dans du pur glam punk-rock. Et putain, ça le fait grave ! Comment vous décrire leur musique ? A l’image de leur chanteur, on est entre les NEW YORK DOLLS et IGGY POP. Bref, dans la famille « disjonctés », je voudrais les fils !

Même quand il est à la guitare, le chanteur a vraiment du mal à tenir en place. Alors quand il ne l’a pas, je ne vous explique même pas ! C’est marrant, je lui trouve des mimiques communes avec les deux chanteurs des groupes cités plus haut avec une touche de MICK JAEGER.

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BUBBLEGUM SCREW

Musicalement, leurs morceaux ça ne peut pas laisser de bois. Perso, j’adore leur morceaux titre de l’album « Lolita » avec le chanteur qui prend une putain de voix suave…

Mais bon, les moments émotion sont assez courts et le set est plutôt remuant ! A un moment le chanteur nous explique que le morceau qu’il va nous interpréter parle de fellation. Nous, choqués ? Que neni ! On lui répond qu’on dit plutôt une pipe ici, mais bon ! Bref, un concert pour les amis de la poésie, lol !

En tout cas les BUBBBLEGUM SCREW nous délivrent un vrai concert de glam fait par des allumés grave. Le genre de chose irréelle mais qui me donne quand même une putain d’envie de les voir sur une grande scène.

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BUBBLEGUM SCREW

Allez, vu que le truc cool au Thunder, c’est que ça commence tard, le truc moins cool c’est que ça finit très tard. Il est 2h du mat’, et là il est vraiment très tard ou très tôt, ça dépend de quel coté on se place. Il est temps de dire au revoir  à tout le monde..

Mais on s’en fout, on sait qu’on va bientôt se retrouver !

Et mon petit doigt me dit que ce sera pour les canadiens de DANCE LAURY DANCE, le 14 novembre.

C’est au cours d’une ballade au coeur de Lyon, entre deux prises pour son troisième album, que STEEVE ESTATOF nous a accordé une interview sans prise de tête.

STEEVE ESTATOF
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Ti-Rickou
Pour beaucoup de gens, tu es le candidat fou furieux qui a gagné la deuxième saison de la Nouvelle Star. J’aimerais faire un peu plus connaissance avec toi. Est-ce que tu te souviens du premier album de Rock ou de Punk Rock que tu as écouté ?

Steeve Estatof
Le premier album que j’ai eu dans les mains et que j’ai écouté, c’était l’album de QUEEN, où la pochette c’était un gros robot en pierre qui détruisait tout le monde et qui avait les QUEEN dans la main. Mais avant ça, quand j’étais en voiture avec mes parents, j’écoutais à la radio des groupes comme les BEACH BOYS, les BEATLES, les ROLLING STONES, BLACK SABBATH, tous ces gens-là. Il y avait aussi KISS avec GENE SIMMONS qui me faisait carrément flipper. Je me rappelle, je devais avoir quatre ans et je me cachais derrière les fauteuils, mais j’adorais ça, j’adorais flipper avec ce bassiste de fou !

STEEVE ESTATOF
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Ti-Rickou
Quels sont les groupes qui t’ont influencé ?

Steeve Estatof
QUEEN, les SEX PISTOLS, GUNS ’N’ ROSES, NIRVANA et ALICE IN CHAINS pour ne citer qu’eux… Parce qu’ensuite, j’ai une liste d’enfer ! Ils m’ont tous plus ou moins influencé mais ces groupes-là m’ont non seulement influencé mais ils m’ont même carrément appris à jouer !

 

Ti-Rickou
Tu es un passionné de Glam Sleaze et de GUNS ’N’ ROSES en particulier, quelle période préfères-tu ?

Steeve Estatof
Même si je suis un gros fan de Rock’n’Roll parce que pour moi le Rock’n’Roll c’est une religion et que je suis fan de quasiment tous les styles tant qu’ils sont magiques dans le Rock, la période que je préfère dans le Sleaze et le Hard Rock, c’est la période entre 1987 et 1991. C’est là que j’ai vraiment pris un pied total avec quelque chose de roots, de magique. Dans ce style précis, c’est là là où j’ai vraiment vécu les plus grands trucs.

STEEVE ESTATOF
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Ti-Rickou
Avant de participer à l’émission, tu as joué dans plusieurs groupes, c’était quel style musical ?

Steeve Estatof
Des groupes, j’en ai eu des tonnes. J’ai été tour à tour batteur, guitariste, bassiste.. Mais on va dire que réellement, ceux qui  comptent pour moi, ceux avec qui j’ai fait mon apprentissage musical, avec qui j’ai fait mes premières scènes, mes premiers enregistrements, il y a quatre groupes. Le premier groupe, c’est les PACEMAKER avec qui j’ai fait les « 24h du Rock » à Grenoble. C’était un festival. C’était aussi une première télé. C’était un groupe plutôt de Punk Rock, Rock Alternatif dans l’esprit (à l’époque déjà en avance) un peu des GREEN DAY. En même temps, j’avais aussi un groupe qui s’appelait les FLESH TO FLESH qui était plutôt un groupe de Hard Rock Sleaze… et Heavy Metal aussi ! C’était ça le style et d’ailleurs sur le « Poison Idéal », j’ai repris un titre qu’on faisait à l’époque qui s’appelle « l’Ange Noir » et qui est dans un esprit Hard Rock et Glam aussi. Ensuite, j’ai monté un groupe avec mes petits frères qui à l’époque devaient avoir quatre et sept ans, un truc comme ça. Je joue toujours avec mes frères, mais là c’est quand ils ont débuté. D‘ailleurs à l’époque, mes frères étaient inversés : CLIFF était à la batterie et MIKE à la basse. Et là, on faisait plutôt du Punk Rock Grunge… Hard Rock. Et ensuite, j’ai monté un nouveau groupe qui s’appelait FRENEGONDE. Là, je faisais le même style que ce que je fais maintenant, plutôt axé Punk Rock.

STEEVE ESTATOF
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Ti-Rickou
Dans quelle optique t’es-tu rendu à l’audition de la Nouvelle Star ?

Steeve Estatof
Je m’y suis rendu avec plusieurs idées en tête. La première, c’était déjà d’essayer de me faire connaitre du grand public et de montrer qu’il y avait autre chose que de ne chanter qu’un style. A l’époque, je galérais vraiment, j’avais quitté tous mes groupes et je me retrouvais solo. Je me suis dis : « Je vais tenter ma chance et essayer de me faire remarquer par une maison de disques, un producteur, voire les deux ! ». Et aussi, voir si j’étais capable de  chanter  en  prime-time  dans une  émission  énorme   devant des millions de télé spectateurs… Je ne savais pas si j’étais capable de faire ça. Je me disais : « Je vais peut-être m’évanouir… Il va peut-être se passer un truc.. ». Et puis finalement, j’ai eu tout ça !!! J’ai pu chanter devant les gens et j’ai pu avoir une maison de disques, des producteurs et faire des tournées.

Ti-Rickou
Est-ce que ça n’a pas été compliqué de faire du Hard Rock en prime-time ?

Steeve Estatof
C’est toujours compliqué de toute façon en France de faire de la musique Rock ’n’ Roll quoiqu’il arrive… Rock ou Hard Rock ! Donc oui, c’était super compliqué parce qu’il fallait en gros que je négocie. Si j’essayais d’imposer un titre comme AC/DC, NIRVANA, GUNS ’N’ ROSES ou SEX PISTOLS, en échange il fallait que je chante un truc de variété. C’était ça le deal… Bien que là je simplifie parce que c’était beaucoup plus compliqué que ça. Plusieurs fois, j’ai failli me faire virer de l’émission ou bien moi-même partir parce qu’on ne s’entendait pas du tout là-dessus. J’ai donc été obligé de trouver des trucs, des excuses du genre : « Oui, mais c’est les dix ans de l’anniversaire de la mort de KURT COBAIN… Ah oui, mais les SEX PISTOLS, c’était super in… ou… AC/DC, c’est fédérateur »! Il fallait que je parlemente pendant des semaines en général pour vraiment arriver à placer un titre comme ça. Et en échange j’étais obligé de chanter des titres qui ne me plaisaient pas du tout et qui étaient assez atroces !

STEEVE ESTATOFF 
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Ti-Rickou
Le fait de gagner l’émission t’as ouvert des portes, mais du coup pour le premier album, tu as pu faire ce que tu voulais ?

Steeve Estatof
Ben, c’est exactement pareil. Oui, ça m’a ouvert des portes, ça m’a fait connaitre du grand public et ça m’a permis de signer avec une maison de disques. Mais là aussi, il a fallu négocier parce qu’en général, quand tu sors de ce genre d’émission, on t’impose ce que tu dois faire. Point barre. Sauf que moi, j’étais le premier à vouloir à tout prix imposer mes titres. Enfin c’est pareil, c’est un compromis. Si j’avais cinq titres qu’on m’imposait à peu près (même si j’ai pu choisir les gens que je préférais dans le milieu), j’ai dû imposer la moitié de l’album de trucs à moi. C’était une contrepartie comme pendant l’émission.

Ti-Rickou
Et tu es content du résultat musical ?

Steeve Estatof
Je m’en suis bien sorti. Et oui, je suis très content de mon premier album dans le sens où c’était mon premier vrai album professionnel distribué dans toute la France, voire en Europe. J’étais content parce que cet album montrait ce que j’étais capable de faire dans tout le panel de la musique Rock.

STEEVE ESTATOF 
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Ti-Rickou
Tu as remis le couvert avec un deuxième CD, « Poison Idéal », plus Glam Rock. C’était pour tirer un trait sur ton image de télé-réalité ou vraiment un besoin de faire ce que tu voulais ?

Steeve Estatof
Je n’ai jamais voulu tirer un trait sur mon image parce que j’assume ce que je fais. Je le fais et puis c’est tout. Je pense surtout à la musique avant tout… Et en plus, ce n’était pas une télé réalité mais un télé-crochet. C’était plus sympa on va dire. La télé réalité, je ne l’aurais pas fait, c’est pas trop mon truc, même si je n’ai rien contre. Non, mon deuxième album, c’était vraiment un retour aux sources. Je voulais montrer au public qui aimait ma musique ce que moi j’aimais et qui m’avait construit en fait.

Mon rêve était de faire un super album complètement Hard Rock Sleaze à Los Angeles pour aller au bout du rêve de l’adolescent que j’étais. Adolescent, j’avais une chambre remplie de posters de tous ces groupes, de GUNS ’N’ ROSES et de tout ça. J’avais 14/15 ans, et dans ma tête je rêvais. Je faisais des rêves comme ça, magnifiques. Je disais à tous mes potes : « Un jour, j’irai enregistrer à Los Angeles dans le studio des GUNS ’N’ ROSES ! ». Et ils mes répondaient : « C’est ça, oui… ». Alors quand j’en ai eu l’opportunité, je n’ai pas hésité. Pour moi, la boucle était bouclée et je pouvais enfin être libre. J‘ai enregistré avec le mec qui a enregistré les GUNS, AC/DC, POISON ! Je me suis retrouvé avec MICK FRASER !!! En plus, je rencontrais des mecs comme BRIAN ADAMS… J’ai même joué sur un piano qui avait servi à enregistrer « November Rain » des GUNS ’N’ ROSES !!! Je me suis éclaté et j’ai été au bout de mon rêve ! Quand j’avais 14 ans et que j’étais dans la région de Grenoble, ça paraissait impossible. Donc c’était vraiment fou. Après, je me suis dis : « C’est fait, maintenant je peux passer à autre chose. ». C’est quelque chose dont je suis super content. J’ai assouvi mes rêves d’ado, je suis allé au bout de mon trip. Voilà.

Ti-Rickou
Comment ta maison de disques a pris ce choix musical ?

Steeve Estatof
C’était pareil. C’est très difficile de faire accepter ça parce qu’en France tout simplement c’est très difficile. Après ça dépendait des personnes. Il a fallu que je me batte pendant quatre à cinq ans pour aller au bout de mon truc. Il a fallu que je sorte des arguments pas possible. Ensuite ce qui a vraiment emporté la décision, c’est quand ils ont vu que c’était sérieux, que j’enregistrais avec MIKE FRASER. Ca a tenu à une ou deux personnes qui m’ont vraiment suivi. Le reste, c’était : « Non ! Tu ne vas quand même pas mettre des collants ! » ou ce genre de clichés que les gens font. Je me suis battu. Les gens ne le savent pas parce qu’ils pensent que c’était plutôt facile, alors que pas du tout. C’est pour ça que je suis fier de ça, parce que j’ai réussi à aller au bout de mon trip, parce que ce n’était franchement pas gagné. J’ai failli même ne jamais sortir cet album pour dire la vérité parce qu’on m’a mis beaucoup de bâtons dans les roues. C’est grâce à une ou deux personnes qui étaient à fond avec moi et qui avaient compris mes arguments qu’on a pu aller jusqu’au bout.

STEEVE ESTATOF 
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Ti-Rickou
Tu es en train d’enregistrer un troisième album, est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?

Steeve Estatof
Le troisième album pour moi, c’est un petit peu comme le véritable premier album quelque part, dans le sens où c’est beaucoup plus Rock ’n’ Roll, dans le sens roots enregistré en trio avec l’essentiel. J’ai vraiment hâte de le sortir. J’ai enregistré depuis quelques années une trentaine de titres. Il va falloir les trier pour faire un premier album. Mais bon, ça va être super cool. Je suis content car ce sont des morceaux qui me tiennent à cœur. On l’enregistre avec mes frères MIKE et CLIFF. On va vraiment pouvoir être nous-mêmes. Basse, batterie, guitare. Voilà. C’est roots, sans tricherie. C’est quelque part ce que j’ai toujours fait mais cette fois-ci je peux aller jusqu’au bout du truc. C’est mon petit frère qui réalise l’album et il joue aussi dessus !

Ti-Rickou
Tu fais cet album avec tes deux frères, l’un à la basse, l’autre à la batterie (tu as de la chance, ils auraient pu être banquier ou poissonnier !). C’est important pour toi de le faire en famille ?

STEEVE ESTATOF 
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Steeve Estatof
Je ne me suis jamais posé la question parce qu’on est trois frères et qu’on a exactement les même goûts musicaux. Mes frères, ils avaient encore le biberon dans la bouche qu’ils jouaient  déjà  de  la batterie sur « Paradise City » des GUNS ’N’ ROSES ou « Anarchy » des SEX PISTOLS !! Mes frères sont des artistes à part entière. Ils ont des groupes aussi de Metal chacun. Et donc, on ne s’est pas posé la question parce qu’on s’entend, tout simplement. On n’a pas besoin de se parler, quand on joue, c’est inné. D’ailleurs, je ne cherche pas à avoir d’autres groupes parce que je me suis aperçu avec le temps que finalement on n’a qu’à faire « One, two, three, four ! » et ça part ! En général, il suffit d’un regard pour savoir où on veut aller. Et quand mes frères enregistrent leurs parties basse et batterie, c’est exactement ce qu’on aime. Donc, ça c’est fait sans réflexion, naturellement.

Ti-Rickou
Quel est ton regard sur la scène Rock Metal française ?

Steeve Estatof
Mon regard ? Cà dépend parce que j’ai décroché. Pour moi, les seuls groupes que j’ai vraiment adoré en France, c’était genre TRUST. En général, j’ai un regard plutôt bienveillant. Je trouve ça cool et j’espère que ça ira de mieux en mieux. Je pense qu’il y a un défaut en France, c’est qu’on n’est pas assez solidaires. Ca serait mieux pour que le Rock en France puisse avancer. Parce qu’il avance dans tous les autres pays sauf dans le notre. Et pourquoi ? Je vais donner un exemple tout bête : quand je voyais avant les GUNS à la télé, eh ben SLASH il n’hésitait pas à porter les T-Shirts des copains, comme le T-Shirt des METALLICA par exemple et vice-versa. Pareil quand NIRVANA portait le T-Shirt des SOUNDGARDEN. Du coup, ça devenait une grande famille… qu’ils s’apprécient bien ou pas. Mais finalement, ça servait le milieu Rock, Punk Rock, Metal et tout ce qu’on veut. Il y avait une meilleure ambiance et c’est pour ça qu’ils ont pu être forts, parce qu’ils étaient ensemble contre le monde ! J’espère vraiment qu’en France on devienne plus solidaires. Faut pas faire de concours à celui qui pisse le plus loin, ça sert à rien.

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Ti-Rickou
T’as raison ! En plus c’est toujours moi qui gagne !

Steeve Estatof
C’est toujours toi qui gagne ? Ah ah !.. Du coup, j’ai arrêté. J’ai envie de m’éclater juste dans une bonne ambiance et qu’on soient de plus en plus fort parce que le boss aura toujours raison tant qu’on n’est pas tous ensemble. Il faut arriver à faire entendre notre musique qui est plus qu’une musique ; c’est un monument ! C’est le Rock ! C’est quelque chose qui ne vieillira jamais, qui sera toujours rebelle. Ca sera toujours là, avec du plaisir. Ca ira toujours à fond. Faut pas se tirer dans les pattes ; tirer dans les pattes des ennemis, oui, mais pas entre nous !

Ti-Rickou
Bon, tu vas probablement faire une tournée après la sortie de l’album, est-ce qu’il y aurait un groupe que tu aimerais avoir en première partie ?

STEEVE ESTATOF 
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Steeve Estatof
En général, c’est toujours délicat d’avoir des groupes de première partie, mais si je devais en avoir… Ben… y’a pleins de gens que j’aimerais bien… Même si je ne considère pas que c’est une première partie mais plutôt quelque chose où on jouent tous ensemble dans un live… Tu vois, j’aimerais bien des groupes de Rock ‘n’ Roll complètement féminins. Ce qui me ferait vraiment triper, ça serait d’avoir BECKY LEE et MOLLY GENE. J’adorerais ça ! J’aimerais une soirée un peu éclectique avec des one-women bands qui jouent du White Trash Blues. Je trouve ça super. Oui, j’adorerais  faire  une  soirée  avec ces  deux artistes-là en particulier.  Ce  sont de  super  musiciennes, de vraies instrumentistes. Elles font une super musique avec une super voix et une énergie de ouf ! C’est quelque chose de roots sans fioritures et j’aime vraiment ça… Surtout dans une époque où on vit dans le surfait, le bien entendu.

Ti-Rickou
Tu as fait un duo pendant l’émission avec STING, avec quel groupe tu rêverais de jouer, voire de faire la première partie ?

Steeve Estatof
Avec des tonnes de groupes ! J’ai des rêves absolus.. Déjà, j’aurais aimé jouer avec tous les groupes que j’ai déjà cité… GUNS ’N’ ROSES, SEX PISTOLS, ALICE IN CHAINS, PRESIDENTS OF THE USA… Y’a aussi MOLLY GENE ou BECKY LEE. Evidemment QUEEN… C’est plus possible mais j’aurais rêvé de ça ! …FASTER PUSSYCAT… Tous ces groupes, ou tous les groupes qui sont dérivés de ces groupes-là, quoi ! Les STEVEN ADLER COMPANY, les FOO FIGHTERS… Y’a des tonnes de groupes… TRUST pour les groupes français…

Ti-Rickou
Tu pourrais postuler avec NONO pour remplacer BERNIE !

Steeve Estatof
Ce serait génial !! Pour moi, c’est comme des grands frères. Je les adore tellement que je me dis pourquoi pas ?!! Pour moi, ce serait carrément magique !!

STEEVE ESTATOF
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Ti-Rickou
Bon, la question con du webzine : est-ce que faire du Rock et passer à la télé ça aide avec les gonzesses ?

Steeve Estatof
Pour savoir ça, ce qu’il faut faire, c’est que tu ailles toi-même à la télé et ensuite tu verras bien !

Ti-Rickou
Ca aide au début et c’est la galère ensuite ?

Steeve Estatof
Ca dépend. Mais en général, les gens ne viennent jamais gratuitement vers toi. Ils ont toujours un truc derrière la tête.. Evidemment, ça aide pour la sympathie. Les gens ont l’impression de te connaître alors c’est plus simple. C’est toujours plus sympa mais c’est aussi plus délicat… Mais je te laisse te faire ta propre opinion !!!

Ti-Rickou
Merci Steeve de m’avoir accordé un peu de ton temps. A très bientôt pour ton nouvel album et sûrement pour un concert !

Steeve Estatof
Merci à toi aussi et à bientôt !

* Merci aux lieux qui nous ont accueillis à l’improviste, notamment le Rock ‘n’ Eat et Dangerhouse.

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