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ROCK MY FERME 2024

ROCK MY FERME 2024
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Aujourd’hui, changement complet de lieu pour un petit festival, le ROCK MY FERME 2024, pas trop éloigné de mon lieu de villégiature, puisque nous allons voir, une fois de plus, nos copains helvétiques de SPIT RECKLESS. Comme j’ai deux fans absolus du groupe à la maison, je ne peux pas me désister. Bon, moi aussi je suis fan, donc je ne me fais pas trop prier non plus. Mon copain de concert Steve*74 nous accompagne et nous partons à Andilly, une petite commune haut-savoyarde, et plus précisément au ROCK MY FERME dans le quartier de Charly.

C’est un festival “vach’ment Rock”, dans un endroit hyper sympa et original, situé en pleine campagne dans une grange à l’air libre et en plein courant d’air. Cela pourrait être très agréable, surtout lorsqu’il fait chaud, seulement, aujourd’hui, un vent relativement fort a fait son apparition et s’engouffre bien comme il faut dans la grange. Nous sommes à 750 mètres d’altitude tout de même et il fait froid. On se les gèle ! Vivement que ça commence. La scène est aussi unique, puisqu’elle se tient sur des bottes de paille. Il ne faudrait pas qu’un troupeau de vaches décide de s’incruster, ou il n’y aurait plus rien. Lol.

Bref, c’est le moment pour le premier groupe, THE RESYLIENTS, d’entamer leur set. C’est un sextet, originaire de Genève, composé d’un guitariste, d’un bassiste, d’un batteur, d’un chanteur – normal quoi – et de deux choristes, ce qui n’est pas si fréquent que ça. Le premier titre joué et les suivants sont bien faits, mais un peu trop progressif et trop soft pour moi. Je passe mon tour. Le public, familial, a très bien répondu aux sollicitations des musiciens qui a bien (ré)chauffé l’ambiance.

Une heure plus tard, le vent ne s’est toujours pas calmé, et il a même ramené des nuages noirs, histoire que l’on se caille un peu plus, avant que le second groupe WHITE BLANK, attaque son set. Ce n’est plus un sextet, mais un quatuor venu d’Annecy, qui fait dans l’Indie Rock. A peine un morceau de jouer, j’ai l’impression que c’est toujours aussi lent et je passe encore mon tour. Cependant, en tendant l’oreille, j’avoue que ce n’est pas si mal. Je n’accroche pas du tout au chant mais la musique n’est pas si mauvaise et c’est sympa.

En attendant SPIT RECKLESS, j’en profite pour me balader le long des stands en écoutant la musique. Je découvre des affiches sur les murs où de belles vaches sont en photo. Ce qu’il y a de plus, c’est que les noms de ces vaches sont les noms de groupes ou de stars connus. Vous avez droit à un certain « Justin brie beurre », mais surtout en ce qui nous concerne, un « Van Lalaine », un petit « Meuh torhead », un « Lait Zeppelin » voire même un « Black Sabots » qui lorsqu’on a la référence fait un effet bœuf. Forcément c’est vachement bien ! Mdr

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Le public commence à devenir de plus en plus nombreux devant les bottes de foin et heureusement, à part sur les affiches, toujours pas de vaches. Lol. Les lumières s’éteignent et se rallument sur un présentateur qui nous annonce que le groupe tant attendu, SPIT RECKLESS, va enfin commencer. Sauf que celui-ci n’est pas encore prêt et du coup ça fait un plouf.

Deux minutes plus tard, on recommence, et cette fois-ci, tout fonctionne. CHRIS, le chanteur de nos copains Suisses commence par remercier les groupes précédents avant d’entamer « Still think about you » en fanfare, enchainé sans temps mort avec « Bad ». CHRIS  remercie chaleureusement le public. Le groupe est en feu après ce deuxième titre. GREG et GILBERT à la rythmique, KEVIN et ses claviers, ainsi que LUIGI derrière sa six cordes sont en super forme. Le gratteux n’hésite pas à prendre les devants de la scène dès les premiers morceaux.

CHRIS commence déjà à solliciter le public d’entrée de set. “On compte sur vous pour le prochain morceau “, scande t-il. “Mesdames et messieurs, le prochain morceau s’appelle : « How many times”. Sur ce titre, le groupe déchaîné fait participer le public qui n’en demande pas plus. SPIT RECKLESS continue son travail de sape avec “Shackles”.

La grand scène permet une vraie liberté pour CHRIS qui l’arpente de long en large. Il ne tient déjà plus en place. “Ok, on y est”, dit-il avant de solliciter le public. ”Est-ce que vous êtes là ce soir ? C’est le moment pour vous de chanter !! “. Et les “Ohohoh” de rigueur sont repris par une foule en délire. Le festival étant entièrement gratuit, le public s’est déplacé en masse. Beaucoup de fans de SPIT RECKLESS sont là, ainsi que les spectateurs lambdas qui n’en reviennent pas.

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“Bloodstain” voit SERGIO prendre les devants de la scène pour son solo. Il en profite pour descendre de scène et se promener dans la foule avant que CHRIS n’entame le fédérateur “You make me happy” et son refrain entêtant. “Est-ce que vous êtes chaud ?”, demande le chanteur toujours aussi motivé. Évidemment qu’on est chaud ! Vous avez même réchauffé l’ambiance. “Stop foolin’ me around” met le feu, pas au sens propre évidemment, dans la grange et déclenche le premier saut du leader.

“Et on continue avec « Growing up »”, nous explique CHRIS qui n’oublie pas de remercier le public entre chaque morceau. Sur ce titre, il fait, une fois de plus, chanter le public et le fait aussi taper dans les mains. Il est temps de calmer le jeu avec “Miles away”, leur superbe ballade. CHRIS qui n’arrête pas de motiver le public, demande pour ce titre, d’allumer les téléphones portables. Je me retourne et je vois une nuée de lumières. Ca donne un super effet dans la pénombre d’Andilly.

Après les petites pilules magiques (Magic Pills), c’est au super morceau “Easy come easy go” avec en plein milieu de la chanson son petit « Thunderstruck » de qui vous savez d’être interprété. Il fait un sacré effet au fond de la grange et le public ne s’en remet pas. Il est temps d’en finir, avec un petit  “Rock n’ Roll coaster” qui déchire tout.

CHRIS refait une dernière fois chanter le public, puis il présente SERGIO, qui fait un petit solo accompagné de GREG et GILBERT. “Faites du bruit pour GILBERT !”, relance le chanteur. Et le bassiste nous démontre tout son talent, suivi par KEVIN qui a droit, lui aussi, à son solo. CHRIS, toujours aussi enthousiaste, demande au public de faire du bruit pour VG RICHARDSON qui frappe ses fûts tout en finesse.

“Moi, c’est CHRIS, pour vous servir. On espère vous revoir très bientôt ! ”. Et c’est sur ces belles paroles que se termine le set de nos copains Helvétiques. Mais quelle claque ! Personnellement, j’ai le sentiment – et je n’ai pas l’impression d’être le seul – que c’est l’un de leurs meilleurs concerts. Ils ont carrément tout déchiré ! Il est vrai que le public, qui a répondu présent aux sollicitations de CHRIS, y a beaucoup contribué.

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Le matériel remballé, il est temps pour le dernier groupe de prendre place. Ce dernier est HIGH VOLTAGE, un tribute à AC/DC connu dans la région. Vous connaissez la politique du Webzine et donc nous n’en dirons pas plus, même s’il compte en ses rangs, le chanteur FRANCOIS ROTA de VOODOO SKIN et PATRICE GUERS, le bassiste de LUCA TURILLI RHAPSODY.

Pour nous, après avoir pris une bonne dose de rock à la ferme, nous retournons à la maison tout en réécoutant, une fois de plus, le dernier album de SPIT RECKLESS.

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

SCOTT STAPP, Higher Power

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Label : Napalm Records

Sortie : 15 mars 2024

SCOTT STAPP ? Ca ne me parle pas mais c’est sur Napalm Records quand même, donc je suis curieux. En plus, il a une bonne tête. Pas la tête du mec qui vomit dans son micro. Donc même pas peur.

Et j’ai bien eu bien raison ! On est dans du Rock Metal, mega bien fait, plaisant, inspiré. C’est très agréable, frais, moderne, avec une superbe voix et de belles ballades en prime. On ne s’en lasse pas.

Et on peut dire que ça joue grave en plus ! Pour écouter en voiture, c’est parfait. Allez, mon côté midinette me fait lui mettre 3 pics. Fans de Rock Metal mélodique, laissez-vous séduire par ce « Higher Power » !

SPIT RECKLESS à l’Undertown

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Après samedi dernier, me voilà de retour en Suisse. Ce soir, c’est à l’Undertown de Meyrin, juste à côté de l’aéroport de Genève, qu’il me faut être. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien, pour assister à un nouveau spectacle de SPIT RECKLESS. Chez W.T.R., vous le savez si vous suivez le webzine – ce dont je ne doute pas évidemment – on aime beaucoup ce groupe. Mais est-ce une raison d’être aussi dithyrambique ? Eh bien oui, effectivement, parce que, non seulement ils sont très bons en concert et qu’ils ne nous ont jamais déçus, mais ce soir, ils enregistrent leur tout premier live. Alors, évidemment, je ne dois pas rater ça ! C’est avec mon copain Steve*74 que je me rends à Meyrin accompagné de ma femme et de ma fille, deux fans absolues du groupe.

Le temps de récupérer les accréditations et nous descendons dans l’antre de l’Undertown. C’est une totale découverte pour mes moitiés, mais pas pour nous, évidemment. En tous cas, elles sont enchantées par le lieu qui, il est vrai, permet de bien voir la scène quel que soit l’endroit où on se trouve.

Ce soir, avant que les planches de nos copains de SPIT RECKLESS soient accostées, nous avons droit à un autre groupe IDPOP.

C’est un quatuor aux influences Pop-Rock, tourmenté par l’Électro, avec une clarinette basse, un instrument que nous n’avons pas vraiment l’habitude de voir. Surprise, l’un des membres de IDPOP n’est autre que SERGIO BARBIERI, le guitariste de SPIT RECKLESS. C’est très sympathique, mais ce n’est pas vraiment hard en tant que tel. Donc pas vraiment notre came. Mais cela s’écoute bien et leur musique n’est pas mauvaise avec un chant en Français les trois quart du temps. Une bonne entame de concert avant le plat de résistance qui va venir.

IDPOP @ l’Undertown

Une petite surprise quand même pour Steve et moi, nous ne connaissons personne à part  les musiciens de SPIT RECKLESS et un autre copain qu’on voit de temps en temps. Ce n’est pas souvent le cas, il faut bien l’avouer.

Alors que justement, les musiciens et les roadies installent le matériel, dans la pénombre, je remarque CHRIS, le leader du groupe, qui ne tient pas en place. J’ai vraiment l’impression qu’il a hâte de commencer le set, il bouillonne d’impatience.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

22h34, petite intro et le groupe démarre sur les chapeaux de roues avec un “I still think about you” qui met tout de suite l’ambiance. CHRIS est en forme et que ce soit SERGIO, qui entame son second set, GIBBS le bassiste, GREG V.G. RICHARDSON derrière ses fûts ou KEVIN, le petit nouveau sous ses claviers juste à côté du batteur, ils soutiennent avec rigueur leur leader qui est en feu. S’en suis un “Bad” tout en douceur.

Tiens, mais où sont passés GREG et KEVIN ?  La Machine à Fog est à fond et les a carrément fait disparaître ! Heureusement que les guitaristes sont sur le devant de la scène, sinon on ne les verrait même plus. Lol.

“Merci pour l’accueil”, nous dit CHRIS. “On s’appelle SPIT RECKLESS ! ”. Et c’est avec “How many times” que se prolonge ce set, avec cette mélodie entêtante qui s’incruste durablement dans le cerveau à tel point qu’elle est très difficile à oublier.

Le leader naturel des Genevois en fait, comme souvent, des tonnes. Il est complètement survolté. C’est sûrement l’effet du Live que le quintet enregistre ce soir, puisqu’en plus, ils sont filmés.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

“L’Undertown, est-ce que vous allez bien ce soir ?”, demande le chanteur au public avant d’attaquer “Shackles”. Il fait, pour la première fois, participer le public sur son refrain. Et tout de suite, l’ambiance monte d’un cran. Tout le monde est à fond avec le groupe et une osmose certaine s’installe. Il faut dire que le son est du tonnerre sur scène et que les lights, même si elles ne sont pas au top à cause d’une fumée digne du brouillard de Londres, restent sobres mais efficaces.

“Bloodstain”, un titre du tout premier album “Heat Maker” démarre doucement avant d’exploser complètement sur son refrain absolument dément, comme toujours. CHRIS continue de virevolter de partout, GIBBS est aussi à fond, faisant vrombir sa basse, pendant que SERGIO, qui joue depuis plus d’une heure, je vous le rappelle, est carrément en ébullition sous les nappes de claviers de KEVIN et les frappes tout en nuances de GREG.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Le groupe parvient sans peine à rassembler l’audience autour de refrains accrocheurs et d’une énergie communicative. Après un  “You make me happy” fédérateur et plein de bonheur, le quintet persévère avec “Stop Fooling Me Around”. Les deux brûlots continuent leur travail de sape sur le public qui ne se retient plus d’accompagner le chanteur. “Vous en voulez encore ? On en a un qui s’appelle Growing up !”.

Et on poursuit avec un autre titre ultra mélodique avec ces mélodies entêtantes qui voit CHRIS faire un petit solo d’harmonica, et enchaîner avec la fameuse ballade “Miles away”. Elle a le don de faire monter encore un peu plus l’ambiance et de faire fondre le public. Tout le monde semble passer un bon moment avec le groupe, et l’alchimie qui s’est créée tout le long du set, semble monter en puissance.

Alors que “Magic Pills”, un morceau que le groupe traîne depuis 13 ans maintenant, dixit CHRIS, déchire tout sur son passage, voilà qu’un autre brûlot vient enchaîner avec “Easy Come Easy Go” et son petit extrait du “Thunderstruck”, de qui vous savez, en plein milieu.

CHRIS en fait toujours autant, voire un peu plus que d’habitude, mais c’est plus ou moins ce qu’on attend d’un frontman, du moins, c’est ce que moi j’en attends, Lol.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Il achève l’Undertown avec “Rock n Roll Coaster”, le dernier titre de la soirée. Ce dernier morceau permet au chanteur de présenter les musiciens et à chacun de faire un petit solo. Pas loin de dix minutes plus tard, CHRIS monte sur le strapontin où se trouve la batterie pour sauter, une fois de plus en l’air. “Je suis CHRIS pour vous servir, et nous sommes SPIT RECKLESS !”, dit-il en reprenant le micro. Et c’est la fin du set, malgré les manifestations des spectateurs.

Les musiciens ont à peine fini qu’ils sont déjà en train de vagabonder dans la salle pour répondre aux questions des fans et, évidemment, vendre leur merchandising. Des musiciens super sympas, qui discutent toujours humblement avec leurs fans.

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

Ce soir, ce n’était pas notre première avec le groupe, loin de là, mais c’était une prestation haute en couleur, comme toujours. Le temps passe très vite et pour nous, la route du retour se précise. Nous quittons l’Undertown en saluant les musiciens qui nous remercient d’être venus les soutenir. Je ne le répéterai jamais assez, si vous aimez le rock énervé rempli de mélodies entêtantes, n’hésitez pas à aller les voir sur scène, vous ne serez pas déçus.

Un grand merci à SPIT RECKLESS pour notre invitation, et on se retrouve bientôt, évidemment !!

SPIT RECKLESS @ l’Undertown

TAKIDA, The Agony Flame

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Mediator de notation 2 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Napalm Records

Sortie : 09 février 2024

Allez un petit tour en Suède pour le petit dernier de TAKIDA, « The Agony Flame ». Bon je préviens de suite, là pas de gros riffs, pas de grosses voix. On est dans du Rock classieux. Et ça fonctionne car ils sont en tête des hits de leur pays depuis des années.

Et ce nouvel album est dans la même lignée. C’est mega bien fait, bien produit, leur mélange Rock moderne, popisant, limite AOR est efficace, tout comme leurs refrains. C’est un album qui s’écoute tout seul, mais même pour moi, il reste qu’il est un peu trop beau, un peu trop pop, et pas mal trop mielleux. Pendant l’écoute, il y a même des abeilles qui sont venues à la fenêtre, c’est pour dire !!

ERIC JAYK et STEVE ESTATOF à l’Espace Jean Monnet

ERIC JAYK

Il y a des groupes que je vois plein de fois en live, d’autres rarement et d’autres que je n’ai tout simplement jamais vus. Si, ma fille, il y a encore des groupes que je n’ai pas vus en live ! Et WILDSTREET en est le parfait exemple, même si mes compères de W.T.R. ont eu, eux, la chance de faire un report dessus.  

Je n’ai jamais vu non plus ERIC JAYK, le leader de WILDSTREET, en solo non plus d’ailleurs. C’est pourquoi je suis aux taquets sur toutes ses dates qui sont jouables pour moi. Et là ça tombe : un dimanche après-midi, à une quinzaine de bornes au sud de Lyon et avec mon pote STEVE ESTATOF ! C’est une concentr’ motos et voitures américaines. Bref, inloupable !

En revanche, ça joue tôt, très tôt. A partir de midi. Non, non, je ne déconne pas !  Alors go to Sérézin du Rhône pour une messe dominicale acoustique. Heu… une messe avec des Harleys et des bikers et en parlant de messe, il y a même un stand de bikers chrétiens ! Si, si.

Lorsque j’arrive, il y a déjà une chanteuse sur scène. Bon que des covers, donc je fais le tour des stands. Quoi ? Pas un disquaire !! Il y a des stands de bijoux, de fringues, d’objets design, un stand Easy Rider, une buvette mais pas de skuds, sniff !

Allez, un chien chaud pour me consoler avant qu’ERIC JAYK monte sur scène, avec sa guitare et son tabouret. Heu comment chérie ? Pourquoi est-ce que je n’ai pas envoyé Steve*74 parce que c’est lui le spécialiste des shows acoustiques pour le webzine ? Pas faux…

Et c’est parti ! Alors, bien-sûr, ce n’est pas évident comme exercice. Il joue seul sur scène dans une grande salle et la majorité des gens présents s’en désintéresse, continue à boire au bar, dos à la scène, ou à être sur les stands. Au final, ERIC joue devant une poignée de personnes mais venues, tout comme moi,  pour le voir.

Malgré la difficulté de l’exercice, il s’en sort plutôt bien. N’oublions pas que sa spécialité à lui est de chanter du sleaze avec son groupe. En tous cas, moi je suis content de le voir en live et en plus, l’acoustique ça passe bien à midi, lol ! 20 minutes après, c’est fini.

STEVE ESTATOF

Un câble à rebrancher et mon pote STEVE ESTATOF monte sur scène. Lui aussi est seul avec sa guitare et assis sur un tabouret. STEVE ESTATOF, celui qui court et saute partout ?!! Ca fait bizarre. Mais je m’en fous car je suis trop content de le revoir. On a droit à des compos et à des covers. Et, même s’il y a un peu plus de monde devant la scène, le même sort qu’ERIC lui est réservé : les bikers, ils écoutent (ou pas) mais de loin.

Ca donne une ambiance bizarre mais finalement c’est cool un concert en début d’aprèm. Là, il est moins de 14 heures et je vais pouvoir aller faire une petite sieste dominicale. Ou pas car bien que les musiciens – que ce soit ERIC ou STEVE – aient rangé leurs guitares, on vient me dire qu’ils vont rejouer. Loupée  ma sieste !

Bon, un tour au bar et à l’extérieur pour voir les Harleys et les vieilles Américaines, pendant que CECILIA PASCAL, la chanteuse du début, repart pour un petit tour de covers. Elle a une belle voix, c’est toujours bien fait mais ce n’est résolument pas ma came. Son set ne dure pas longtemps mais ça me laisse quand même le temps de papoter avec des copains et des copines qui habitent ici ou dans les environs, et notamment, Sylvain, le patron de l’OVER EIGHTEEN MOTORS.

ERIC JAYK remonte sur scène. Il semble plus détendu. Bizarrement, je préfère ce deuxième passage. Peut-être le choix des morceaux, peut-être que je suis plus réveillé aussi !!

Cerise sur le cake, STEVE ESTATOF le rejoint pour faire un morceau – morceau qui sortira en vidéo et qui sera sur le prochain album de  WILDSTREET. Putain, il est mega bon ce morceau ! Vivement la version électrique.

ERIC sort de scène et c’est parti pour le deuxième set de STEVE, lui aussi sans tabouret. Avec STEVE, je suis difficilement impartial, je l’avoue, car il est toujours vrai et intense quand il est sur scène. Il ne joue pas à être quelqu’un. Il est lui et se donne sans retenue, que ce soit sur un show télé, devant plusieurs milliers de personnes ou une petite cinquantaine.

Bien-sûr, perso, je préfère quand il joue ses morceaux à lui mais ses set lists sont toujours équilibrées.

Allez là, c’est fini. Le temps de taper la bise aux potes, de dire à très bientôt à STEVE et à ERIC avec son groupe pour un concert sleaze électrique et on the road again. On ne va pas se coucher trop tard sur ce coup-là, lol !!! En tous cas, c’est vraiment mieux que de regarder Jacques Martin à la télé. Comment ça, il est mort ? On ne me dit jamais rien, à moi !!!!