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VOODOO HEALERS

La ville de destination ce soir, c’est facile, c’est Saint-Etienne. Pour le lieu, c’est plus compliqué car ce soir il  y a deux groupes que je voudrais voir et bien-sûr à deux lieux différents : GIUDA, groupe de glam italien (si, c’est possible !) à la Tanière et VOODOO HEALERS, groupe de punk-rock grec (si, il y en a !!) au Thunder. Choix cornélien !!

Heu, et pourquoi ne pas faire les deux ? Bon d’accord, la dernière fois que j ai tenté ce truc, ça a lamentablement foiré… Mais c’était dans deux villes différentes. Là, c’est non seulement dans la même ville mais à moins de dix minutes de voiture l’un de l’autre. En gros, à la Tanière ça commence à 20h30 et au Thunderbird Lounge, 22h. Je peux le faire !

20h15, je suis garé devant la Tanière. Tiens, c’est bizarre, il y a pas mal de crânes rasés et de punks, iroquois compris, devant le bar. Je ne me suis pas gouré, moi ?? Ah non, il y a bien deux ou trois hardos. Mais que viennent faire des crânes rasés à un concert de GIUDA ? Mes copains me donnent l’explication : ils aiment le glam comme avant les WHO. Bon, ça commence bien ! En plus, il y a un groupe de punk local avant… Super… I’m happy…

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VOODOO HEALERS

21h30 et des brouettes, je suis toujours devant et ça n’a toujours pas débuté.

Changement de plan, je saute dans la voiture et direction le Thunder ! Je vais faire le contraire, allez voir les grecs en premier et revenir ensuite pour voir les italiens.

Quand j’arrive au Thunder, ça va commencé. Yes, pour l’instant je suis trop bon ! Le temps de descendre dans la salle et c’est parti. Non stress. Ca doit être dû au vaudou ou alors tout simplement au punk-rock mélodique des VOODOO HEALERS. Les grecs font dans le style de punk que j’aime, rock mélodique et bien joué.

En plus, même si ce n’est pas la foule des grands soirs, ils s’en tamponnent le coquillard, ils sont là pour jouer et ils le fond à fond !!

Ils piochent dans leurs différents albums pour nous donner une setlist bien efficace. Putain, ça joue grave ! Vive l’Union européenne du punk-rock ! Les VOODOO HEALERS nous prouvent que la Grèce y a toute sa place.

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VOODOO HEALERS

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VOODOO HEALERS

Bon, ils nous annoncent le dernier morceau. C’est bêta, il y a des retardataires qui arrivent juste. Même pas grave. Du coup, on va avoir trois autres morceaux bonus.

Allez, là c’est fini.

On papote un peu et là je me souviens que j’ai un autre concert ! Je regarde l’heure et il est déjà plus de minuit.. Heu, c’est pas encore ce soir que je vais réussir le doublé gagnant ! Mais bon, pas de regrets, j’ai vu un putain de concert dans un lieu que j’adore et où je me sens bien car l’esprit du rock y est bien présent.

Allez, mon périple au pays des Verts touche à sa fin. Maintenant il faut se rentrer et pour m’accompagner j’écouterai du GIUDA. Voilà, pas de jaloux !!

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VOODOO HEALERS

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SPEEDTRAP

Vous devez vous doutez que si je vais à Saint-Etienne le soir, ce n’est pas pour visiter la Manufacture et encore moins le stade de Geoffroy Guichard, mais bien sûr pour me rendre au Thunderbird Lounge ! Thunderbird qui, ce soir, est placé sous le signe de la new NWOBHM.

D’entrée de jeu, je sais qu’il va y avoir un peu de monde car les vestes à patchs sont bien présentes devant l’entrée. Yes ! Ca fait plaisir de voir que les gens se déplacent même un mardi ! Bon, il faut dire aussi que l’affiche est bien alléchante !

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AMULET

J’ai à peine le temps de dire bonjour à James et à Elise qu’il me faut descendre pour le début du concert.

C’est AMULET qui s’y colle. Eh oui, messieurs les anglais jouent les premiers ! Et allez, flash back dans le début des 80 ! On s’y croirait ! Leur musique et leur attitude nous ramène à cette époque glorieuse et même s’ils n’étaient pas nés à cette période-là, ils en ont sans aucun doute capté l’essence.

Leurs morceaux sonnent aussi bien en live qu’en CD et ils sont méga contents d’être là ! Nous aussi !! Le public réagit bien à la fougue des english. Pour les jeunes, ça leur permet de découvrir le style, pour les anciens, ça ravive des souvenirs.

Ca bouge dans la salle surtout quand un bourreau armé d’une chaîne fait son apparition. Bon il n’a pas de chance, il y a des comiques qui vont lui piquer sa chaîne !

Le set passe méga vite. On a à peine le temps de comprendre que c’est déjà fini. Très bonne entame de soirée.

Maintenant on remonte au bar pour aller papoter avec les potes. Certains d’ailleurs me donnent l’impression de me suivre dans mes périples ! C’est dingue comme les gens ont bon goût !

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SPEEDTRAP

Allez, il faut maintenant redescendre. En provenance directe de Finlande, les SPEEDTRAP !

Ils ont un point commun avec AMULET, ils sont très jeunes. Ils ont bien évidemment été bercés par la NWOBHM mais eux, ils en ont pris le côté thrash speed et l’ont mélangé. Du coup, ça donne un heavy speed thrash hyper intéressant et qui fait remuer les cheveux direct !

En plus, nos copains finlandais sont communicatifs. Le public bien sûr n’en demande pas plus et du coup, ça chauffe vraiment !

..D’autant plus que leurs morceaux sont assez variés pour qu’il n’y ait pas de lassitude. Ils puisent allègrement dans leurs deux albums ce qui donne une variété importante.

Whaouw ! Après RAVEN, ça fait du bien de constater que l’esprit des 80 est encore vivant parmi la nouvelle génération. Encore une fois, le set nous parait bien court. On prend tous une méga tarte par ces fous furieux !

Quand la lumière se rallume, on est encore sous le charme de nos nouveaux copains.

Le temps de passer jeter un oeil à leur stand – où bien sûr on retrouve les mecs d’AMULET – et de papoter un tout petit peu et il est déjà temps de nous séparer.

Je prends quand même le temps de dire au revoir à James. Je le remercie une fois de plus de faire passer ces groupes découvertes car sinon c’est seulement dans quelques années, en première partie de groupes méga connus qu’on les aurait découverts !

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SPEEDTRAP

Comme à chaque fois, j’ai du mal à partir mais je sais que je reviendrait car il y a toujours une programmation d’enfer et éclectique au Thunderbird. Ce que je trouve bizarre et que je ne comprends pas, c’est juste pourquoi il n’y a pas marqué plus souvent « complet » sur la porte.

Allez see U soon my friend and long live rock’n’roll !

 

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Bon ça y est, les vacances sont définitivement finies. Tout le monde rentre et même mon copain James du Thunderbird a fini ses courtes vacances.

Et comme il n’est plus en vacances, qu’est-ce qu’il fait ? Un concert bien sûr ! Oui James, ça a l’air super bien BERTIE PAGE CLINIC  mais le Thunder, c’est loin ! Tiens, c’est quoi ce mail ? « Je suis la chanteuse du groupe australien BERTIE PAGE CLINIC et je serais très heureuse que vous veniez nous voir en concert » ?!… Heu, ça c’est très gentil !

Ben voilà, je ne suis déjà plus là, moi ! « Allo ? Dis-moi chéri, elle est comment la chanteuse ? »… « Allo, Allo ?? Je ne suis plus là, je passe sous un tunnel !!! ».

C’est dingue comme on peut arriver très vite à Saint-Etienne !

Pour se garer en revanche, ça va être une autre histoire car les stéphanois sont eux-aussi rentrés de vacances et ils ont décidé de profiter du super beau temps pour sortir. Mais bon, rien n’arrêtera Ti-Rickou pour arriver au but !

Hé hé, je vais même arrivé en avance, voire même très en avance car ce soir il n’y a pas de première partie. Du coup, le concert est programmé pour 22 h 30. Même pas grave, on va pouvoir papoter !

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Bon ça y est, on peut enfin descendre au sous-sol où nos australiens nous attendent dans de belles tenues proches de l’uniforme. Ils commencent à jouer et la chanteuse arrive. Et putain, quelle arrivée !! Porte-jarretelles et guépière sans oublier des ailes noires dans le dos !! Alors, déjà qu’il fait chaud dans la salle mais là, la température vient de monter de 50% ! Je suis bien content sur ce coup-là que ce ne soit pas full !

Et on rentre direct dans leur univers bien particulier que ce soit sur le plan visuel ou sur le plan musical !

Musicalement, on est dans un mélange de classic rock et de glam passés à la moulinette australienne. Suivant les morceaux, la chanteuse laisse sa place au guitariste – je ne sais pas pourquoi, mais ça le fait moins visuellement, lol ! Leurs morceaux sont donc très variés tout en gardant un univers spécifique.

Bien sûr, plus le concert avance plus la chanteuse perd ses vêtements… Tiens, il n’y a plus de guépière ! Tiens, y’a plus de sous- tiff ! Ah, c’était pour nous montrer ses belles paillettes, j’ai compris ! Elle nous délivre un show terrible : c’est sexy mais pas vulgaire. J’aime !

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En plus la bougresse parle très bien français. En tout cas largement assez pour nous raconter l’histoire des chansons et elle le fait avec un putain d’humour décapant.

Bref, le concert passe très vite mais on ne va pas les laisser s’arrêter là ! On veut qu’ils continuent nous, on ne veut pas que ça s’arrête !

Enfin ça c’est mon avis perso. J’en connaîs un qui n’a pas trouvé ça assez hard à son goût…. Je parle musique bien sûr !

Moi, leur univers, je suis rentré dedans et je n’ai pas forcément envie d’en sortir car les morceaux sont vraiment sympas. En plus, le groupe est méga heureux de jouer.

Mais bon, encore une fois tout a une fin. Je ne me suis même pas aperçu que c’était tellement l’étuve que je suis en eau. Pas grave, je prolonge le plaisir en prenant quelques photos et en faisant une interview… Que vous aurez si vous êtes sages ! C’est vrai ça, je n’allais pas les laisser partir comme ça !

Les BERTIE PAGE CLINIC sont de vraies crèmes et la chanteuse est vraiment trop adorable ! En plus elle est vraiment allumée et à fond dans son truc. Et ça, j’apprécie énormément.

Mais comme je l’ai déjà dit, le Thunder c’est bien mais c’est loin. Je sais qu’à minuit tous les chats sont gris alors ce n’est pas que je m’ennuie mais je m’accorde juste le temps de dire au revoir à Elise et James et de dire à bientôt à mes nouveaux copains australiens -qui m’ont gentiment offert un souvenir sonore pour que la rupture ne soit pas trop brutale !

Whaou, quel moment étrange mais putain, qu’est-ce que ça fait du bien !!!

Long live rock ‘n’ roll !!!

Made in le pays des kangourous, of course !!!!

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NERVOSA

Allez ! Les vacances c’est cool, mais les concerts en dehors des fest se font très rares. La plupart des gérants de cafés-concerts sont eux-aussi partis au soleil, et ceux qui restent trouvent que ce n’est pas le bon moment. Et bien mon copain James du Thunderbird en a décidé autrement ! Il a même trouvé le moyen de nous pondre une affiche thrash-métal alléchante. Tellement alléchante que je suis déjà parti pour Saint-Etienne, moi !!

Heu oui, j’ai bien dit que j’allais faire des bornes pour du thrash- métal ! Non, non, vous n’avez pas mal lu ! Lol!

J’arrive en avance au Thunder – eh oui, ça m’arrive aussi – car je ne voulais pas louper l’un des groupes. Et déjà bon signe, il y a du monde qui est déjà là et leurs vestes à patchs prouvent qu’ils ne sont pas devant le bar par hasard. J’ai d’ailleurs la confirmation que ce soir, l’entrée du bar est réservé à ceux qui viennent voir le concert. Cool pour James et pour les groupes ! Mais du coup, ça risque d’être très serré !

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DESOLATOR

21 h 30 et ce sont messieurs les anglais de DESOLATOR qui tirent.. heu… jouent les premiers. Là, même sans être un grand spécialiste du genre, on est dans de la caricature du style : double-caisse à fond et on envoie ! Et bien franchement, c’est pas bon mais alors pas bon du tout ! En plus, bingo ! Je n’ai personnellement jamais vu la salle du bas avec autant de monde ! C’est une fournaise. Sans compter qu’il y en a toujours quatre ou cinq qui oublient où ils sont et que le lieu ne se prête carrément pas au slam ! Le son n’est vraiment pas bon et surtout méga trop fort ! J’ai une oreille qui vrille !

Allez, c’est bon, j’arrête les frais et je remonte au bar, nettement plus respirable. Et là, je suis assez fier de moi car je me rends compte qu’il y en a pleins qui ont tenu moins longtemps que moi. Si en plus les fans du style sont raccord avec moi, c’est pas bon !! Il ne me reste plus qu’à boire un coup en attendant que DESOLATION, heu DESOLATOR termine. D’accord, je me suis trompé de nom mais moi je dis qu’il leur aurait parfaitement convenu !

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CRISIX

Bon, changement de décor et place aux espagnols de CRISIX. Et là, ça le fait d’entrée de jeu ! Le groupe est à fond, les morceaux sont travaillés, la voix n’est pas monocorde. Les compos sont originales et donnent envie de s’éclater avec eux. Les musicos ont une pêche communicative et sont vraiment aux taquets.

Voilà ce que j’aime ! C’est rapide mais pas bourrin, ça ne tourne pas à la démonstration de vitesse. Putain, c’est vraiment bon ! Le son est toujours fort mais audible maintenant. Le seul bémol, c’est que la salle est une véritable fournaise… Et que les quatre, cinq gugusses qui prennent une salle de concert pour une salle de récréation n’ont toujours pas compris. Heureusement que j’ai deux gardes du corps efficaces !!!

Bon allez, pause bien méritée avant de repartir en voyage pour, cette fois-ci, le Brésil avec NERVOSA !

A la levée de la cordelette d’accès, tout le monde se précipite en bas. Le bar se vide. Bizarre !! 

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NERVOSA

Ou pas, car en provenance du brasilllllll les trois filles de NERVOSA débarquent sur scène. Déjà que dans le hard-rock, un groupe de filles ça ne se rencontre pas souvent, mais en plus des filles qui jouent du thrash, là c’est encore plus rare ! Il faut quand même bien dire qu’on a plus l’habitude de voir des chevelus avec cartouchière et bracelets à clous !

En tout cas, dès le début des hostilités, elles vont nous faire comprendre qu’elles ne sont pas là pour nous apprendre la samba, mais bien pour détruire ce qu’il nous reste de tympans ! Elles y vont à donf, version « les freins, c’est pour les lâches ». Peut-être trop à fond car en live du coup, leurs morceaux passent moins bien que sur leur CD. C’est peut-être du aux conditions, mais là j’ai vraiment du mal à rentrer dans leur univers.

Il fait méga chaud et il est très tard, donc même si c’est méga bien fait et qu’elles sont super sympas à voir jouer (non, je n’ai pas dis qu’elles étaient bonnes !), je remonte rejoindre ceux qui ont craqué avant moi, ou ceux qui on décidé de ne pas descendre du tout !!!

Bon, papotage avec les potes. Avis globalement partagés. Les grands vainqueurs de la soirée sont CRISIX et leur thrash généreux.

Il est maintenant temps de prendre congé de James qui ferme quand même son bar pour des vacances bien méritées et pour se préparer pour une nouvelle saison très rock ‘n’ roll !!

Bon c’est pas tout, il faut rentrer. Allez, et si je me mettais un petit truc calme pour la route, un petit MOTORHEAD, par exemple ?!!