Tagged: SALLE JEAN BOUHEY

Report et Photos by Ti-Rickou

Cette année, impossible que je loupe le Rising Fest. Déjà en premier lieu parce que j’adore ce fest et qu’en plus cette année la programmation sur les deux jours me fait salement saliver ! Donc c’est mega motivé que je prends la direction de Dijon – oui, je sais que c’est à Longvic mais c’est tout près, na !!!

Et puis là, je vais vraiment sur Dijon car l’hôtel que j’avais réservé à Longvic deux semaines plus tôt a perdu ma réservation. Je me suis donc retrouvé à chercher un nouvel hôtel deux jours avant le fest et bien-sûr le seul que j’ai trouvé est… dans le centre de Dijon ! Nickel…. Déjà que le timing était tendu comme un string. Là, j’ai un sérieux doute sur le fait que j’arrive à l’heure pour le premier groupe. Sortie de bureaux, feux au rouge à tous les coups, ben voyons. Du coup, mon doute s’évapore pour laisser place à une certitude : pour MES c’est mort et pour SATAN’S FALL ça va être très juste. Putain, putain, putain !!!!

Bon, trouvage de salle, facile, garage guidé par gentil bénévole, facile, récupérage de mon pass partout heu… photos, rapide. Pas le temps de dire bonjour, je traverse la salle du bar au pas de course, je rentre dans la salle de concert, je fonce à la barrière, je rentre dans le pit photos et je commence à prendre des photos rapide. Sauf que je n’ai aucune idée de où ils en sont ! Est-ce que le groupe sur scène vient de commencer ou est-ce qu’ils sont en train de finir ? Qui ils ? Mais les finlandais de SATAN’S FALL bien-sûr (bande de bananes !).

Putain, je suis vert. Ca joue grave. En plus scéniquement ça le fait aussi. Bordel, j’ai chié dans la moutarde ! C’est pas juste, pour une fois que j’apprécie un groupe de speed métal, j’en loupe une partie. Bon, il faut dire que c’est speed mais mélodique et qu’en live leurs morceaux remuent grave mère-grand dans le bourguignon. Je prends une grosse baffe le chanteur a la voix parfaite pour ce style et les refrains se reprennent facile. En plus, le groupe est scéniquement très bon. Donc bien évidement quand ils terminent je suis dégoûté grave. Putain, c’était bon !!

Allez là, j’ai le temps de jeter un coup d’œil à la salle moderne, grande avec un bar au fond, un stand de disques à droite et un stand merch’ à gauche, juste avant la zone fumeur (malin !). Bien qu’il est tôt, la salle est déjà assez remplie. Ca c’est bon signe pour le reste de la soirée. J’ai un peu de temps devant moi et je vais donc voir pour caler des interviews. Ce qui est cool, c’est qu’en chemin, je rencontre plein de copains et d’amis Facebook. C’est cool de les voir en vrai !

Calage des interviews fait. Aude, la bénévole chargée de l’accueil groupes, est très efficace et elle me fera même la traduction simultanée. Trop top bon !

VICTORIUS @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)

Je remonte pour ne pas manquer les allemands de VICTORIUS. Je ne veux pas en manquer une miette cette fois car lors du Thunder Metal Jacket à Lyon je n’ai pas pu en profiter. Je me demande pourquoi, lol !

Et c’est parti. Ah oui, tout comme sur SATAN’S FALL précédemment, les lights sont très beaux et le son juste parfait. Eh oui, c’est important. VICTORIUS attaque bille en tête et fait d’entrée de jeu participer le public. Bref, ils se les mettent direct in the pocket car ils maîtrisent grave la scène et qu’ils sont contents de jouer en France devant un public nombreux. La salle d’ailleurs continue à bien se remplir.

Le chanteur nous fait un petit « merci beaucoup » à la fin des morceaux et c’est apprécié. Leurs morceaux sont parfaits pour les festivals et leurs petits derniers sont eux aussi parfaits pour le live.

VICTORIUS, c’est le groupe de heavy metal mélodique allemand qui monte et, encore une fois, on comprend pourquoi. Bon, les copains plus heavy trad’ craque un peu parce que c’est trop mélodique pour eux mais moi, j’apprécie ! Pour l’instant, c’est un sans faute dans la prestation des groupes.

C’est l’heure de la pause sandwich ! Il y a foule devant le bar, du coup je décide d’aller faire une interview à SATAN’S FALL. Je mangerai plus tard. Interview faite, toujours du monde au bar… Il faut dire que c’est bon le jambon persillé à la confiote d’oignons.

Les DOG’N’STYLE commencent leur set avec un timing parfait car au Rising Fest, ils essaient de respecter le running order !! Je remets donc mon projet de miam-miam à plus tard. Heu, c’est quoi ça ?!! Les DOG’N’STYLE se sont soit fait voler leurs fringues et ils ont pris des fringues à des voyageurs arrivant de Hawaï, soit ils arrivent de Hawaï, soit ils jouent la dérision car ils sont vêtus de shorts et de chemises à fleurs. La tête du public majoritairement vestes à patches ! Le nombre de patches ACID, ANVIL, TENTATION, MAIDEN – méga cool – place le fest dans les trois premiers fest à patches de France !

Bon, ils ne se sont pas mis à jouer du youkoulélé, ça va. On est bien dans du hard-rock qui avoine son grand-père dans le Nuits-Saint-Georges !!

J’adore leurs morceaux ! C’est tout ce que j’aime, du hard des familles qui me met les cheveux en mode headbanguing automatique, hyper-vitesse Mr Spok !! Heu comment chérie ? Pour les photos, il vaudrait mieux que je m’abstienne ? Oups ! Les DOG’N’STYLE bougent sur scène et entraînent le public avec eux. Les nouveaux morceaux sont top pour le live et le groupe se donne à fond. On voit qu’ils sont heureux de jouer ces morceaux, ici devant un public qui apprécie.

Je décide que je vais finir le set du stand miam-miam. Non, c’est pas vrai, c’est une blague ! Une bénévole met un scotch noir sur le dernier sandwich encore dispo devant moi !!! Plus de sandwiches, ils ont été dévalisés ! Je suis content pour les organisateurs mais moi, je suis deg’ grave. D’abord parce que j’ai faim et ensuite parce que ça fait un bail que je fantasme sur un jambon persillé confiture d’oignons trop bon ! Bon, faute de grives, on mange… des frites. Et tiens, il y a des crêpes… C’est bon les crêpes. En plus, c’est pour une bonne œuvre, donc deux s’il vous plait !!

Je crêpes frites donc devant la fin du set des natifs d’Epinal qui terminent en beauté leur prestation. Le sans faute continue.

Allez, je sors respirer l’air de Longvic avec les copains que je vois, et là, ça parle du Pyrenean Fest, des concerts à venir, des prochaines sorties… Bref, du vital pour nous !!!

On abrège car c’est au tour des anglais d’ABSOLVA (le Rising est vraiment un fest international) de monter sur scène. Je suis impatient de revoir le groupe des frères APPELTON – anciennement FURY UK. Et bien-sûr, au premier rang contre la barrière, il y a Jocelyne, la fan number 1 du groupe qui fait ce soir son troisième concert d’affilée d’ABSOLVA. Même moi, elle m’épate !

La salle s’est encore remplie. Putain, il y a vraiment du monde ! Je dirais à vue d’œil entre 300 et 400 personnes, mais c’est cool et on est encore à l’aise. L’ambiance est excellente et tout le monde accueille CHRIS et les siens comme il se doit. Les anglais ont toutes les armes pour vaincre les récalcitrants du heavy métal à l’anglaise avec des putains de zicos et des putains de morceaux qui, eux-aussi, vont nous niquer la nuque à grand coup de headbanguing !

Les mecs d’ABSOLVA sont de vrais showmen, ils savent faire le spectacle et même les kangourous (chérie, tu donnes des cours de sauts de kangourou en cachette ?). Ils communiquent avec leur public et gagnent assurément des fans avec leur prestation. J’ai toujours du mal à comprendre comment ce groupe n’a pas plus de succès parce que je vous le dis, c’est purement énorme ! Pas un moins bon que ses copains, et tous des tueurs ! Joss, tu n’est pas toute seule à craquer pour ABSOLVA !! En plus là, ils ont tout pour se faire plaisir : une grande scène, des lights top et un putain de public qui met une ambiance de dingue ! Longvic, ça bouge grave en mode fest… Rising Fest, of course !!!!

Heu sniff, c’est fini. Méga prestation du groupe ce soir !

Allez, moi je fonce faire une interview de DOG ‘N’ STYLE avant le dernier groupe de la soirée, la tête d’affiche qui n’est autre que BLAZE BAYLEY.

Ouf, je suis dans les temps. Retour devant la scène où je retrouve Jocelyne collée à la barrière et toujours aux taquets pour retrouver ses copains d’ABSOLVA. Non, je ne suis pas bourré du tout ! Je sais que c’est BLAZE BAYLEY qui joue maintenant, mais je sais aussi que c’est ABSOLVA, le groupe en arrière qui joue avec lui. Les mecs, ils attaquent leur deuxième set d’affilée ! Je suis crevé pour eux, moi ! Et c’est parti pour fêter le 25e anniversaire de la carrière de BLAZE BAYLEY en tant que chanteur de MAIDEN.

D’entrée de jeu, on voit qu’il est aux taquets et qu’il est lui-aussi content de jouer dans ces conditions top.

Et il le montre ! Il va au contact, serre les mains du public, prend leur énergie pour mieux leur la rendre. Le public est lui-aussi aux taquets, les patches, T-shirts, dossards de la Vierge de Fer sont bien présents pour montrer qu’il est en terrain connu devant un public acquis à sa cause. L’alchimie fonctionne, tout le monde reprend les paroles avec lui et chante les refrains à tue-tête. C’est magique. Une ambiance exceptionnelle.

Il faut dire que CHRIS APPELTON et ses copains font plus que le job. Non seulement ça joue grave mais en plus ils font le show et CHRIS, lui, n’envoie pas, comme d’autres (sic) sa guitare dans le public. Il maîtrise. Bon bien-sûr, c’est un special year of Maiden (set list plus bas) donc pas de morceaux de BLAZE. Je suis forcément un peu triste car BLAZE, ce n’est pas que son passage dans MAIDEN, il a eu une vie avant et il a une vie musicale après. J’aime vraiment ce qu’il fait, surtout depuis qu’il a la chance d’avoir les musiciens d’ABSOLVA sur ses tournées.

On va avoir droit à une surprise en clôture, un morceau qui n’est pas de MAIDEN mais de UFO. Et c’est le « Doctor, doctor » qui résonne comme si la salle n’était pas assez chaude ! Des centaines de personnes qui reprennent en choeur « Doctor, doctor », c’est trop top.

Un méga concert. Rien à redire. Une grosse prestation de BLAZE BAYLEY et de son groupe. C’est même assurément la meilleure prestation que j’ai vu d’eux, et pourtant j’ai moi-même du mal à dire combien de fois je l’ai vu.

Ce premier jour du Rising Fest se termine en apothéose !

Comme promis, la set list de BLAZE BAYLEY :

Lord of the Flies (IRON MAIDEN) – Sign of the Cross (IRON MAIDEN) – Judgement of heaven (IRON MAIDEN) – Fortunes of War (IRON MAIDEN) – Virus (IRON MAIDEN) – When two Worlds collide (IRON MAIDEN) – The Clansman (IRON MAIDEN) – The Angel and the Gambler (IRON MAIDEN) – Man on the Edge (IRON MAIDEN) – Futureal (IRON MAIDEN)

Rappel : Como estais amigo (IRON MAIDEN) – Doctor Doctor (UFO)

Hey attendez, c’est pas fini ! BLAZE vient signer des autographes, faire des photos, papoter avec tout ceux qui se presse autour de lui, tout ça avec le sourire et toujours des mots gentils. Voilà pourquoi je l’aime.

Heu… comment ? Je dois faire l’interview de VICTORIUS. Outch, je ne suis pas parti, moi. Heureusement que je ne dors pas loin ce soir !!!

Le temps de la faire cette interview, de dire au revoir et à tout à l’heure aux copains et aux gentils bénévoles, il est bientôt l’heure du petit-déjeuner là !! Je vais être beau moi, demain !!!