Tagged: SEPTEMBRE 2024

STRYPER, When We Were Kings

STRYPER, When We Were Kings
https://lewebzinedeti-rickou.com/

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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 septembre 2024

Yes, les guêpes pourfendeuses de Satan sont de retour et la pochette donne le ton : « Jésus revient, et pour parler il a pris la voix du Hard Rock. » ! Il y a deux catégories de gens, ceux qui détestent et ceux qui adorent. Moi, c’est clair j’adore. Je suis fan de Stryper, de leur musique – du Hard Rock classieux – et leurs albums tournent toujours régulièrement chez moi. Après, qu’ils soient étiquetés Metal crétin, ça ne me dérange pas plus qu’un groupe qui a Satan pour copains. Et puis, des paroles positives dans cette époque troublée ne peuvent pas faire de mal.

Et ce « When we were Kings » est parfaitement dans cette ligne ! Les morceaux sont superbes, l’atmosphère est apaisante, plus on l’écoute et plus on se sent bien. Putain, ça fait du bien !

Qu’on se le dise, Stryper est de retour ! Sortez les crucifix et les bibles, le Black Metal n’a qu’à bien se tenir, lol ! 4 pics, obligatoire quand tu as été touché par la bonne parole !!!

FIND ME, Nightbound

FIND ME, Nightbound
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Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 septembre 2024

Alors, les amoureux de gros riffs qui tâchent, de voix saturées, etc, courez vite fait vers l’autoroute la plus proche car, ainsi que la magnifique  pochette le, laisse présager, le contenu  de ce « Nightbound » des FIND ME sera du AOR, Hard FM.

Du AOR oui, mais du AOR classieux (c’est leur marque de fabrique) et ce « Nigthbound » ne fait pas exception à la règle, les morceaux sont mega beaux, la voix est superbe, c’est mega bien produit mais avec un gros son.

Cet album n’est même pas encore sorti qu’il s’annonce tout simplement comme un incontournable du AOR. Grâce à FIND ME, septembre va être tout doux. Les 11 morceaux de l’album sont 11 morceaux de bonheur.

Moi, je fonds et je ré-appuie sur la touche play pour me le remettre quand soudain j’entends une petite voix au loin : « Bah bien-sûr, comme si tu étais tout seul !! ».« Ok chérie, j’ai compris, je baisse le son.. ». « Je ne veux pas que tu baisses, je veux que tu arrêtes ! Les trucs sucrés-guimauve, ça rend diabétique ! ». Oups, elle a l’air en colère, elle n’a pas dû trouver l’autoroute ! Pour ma part, c’est 3 pics.

THE NAIL, The Nail

THE NAIL, The Nail
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Mediator de notation 3 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Frontiers Music

Sortie : 13 septembre 2024

J’adore Girish & The Chronicles ! Je trouve que leur chanteur, Girish Pradhan, a une superbe voix et, pour moi, il fait partie de la nouvelle génération de chanteur, avec Ronnie Romero. Si vous vous demandez pourquoi je vous raconte ça dans une chro sur le groupe Nail et bien c’est juste parce ce que Girish est le chanteur de The Nail, bananes !

Alors forcément, cette chronique d’album commence dans la plus parfaite impartialité !!

Allez, je me reprends. On est dans du Hard Rock classique, parfois mélodique, parfois pêchu. C’est bien fait, bien joué, les morceaux sont bons mais je ne sais pas, il me manque un petit truc pour adorer cet album. Ce n’est pas que je ne l’apprécie pas, bien au contraire car cet album a toute sa place dans la collection d’un petit hardos même si quelque part, je reste sur ma faim. Je leur mets quand même 3 pics et, bien-sûr, je les suivrai.

SATAN, Songs in Crimson

SATAN, Songs in Crimson
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Metal Blade records

Sortie : 13 septembre 2024

Décidément, depuis la reformation de Satan en 2011, on a droit à une nouvelle sortie tous les deux-trois ans en moyenne. Et surtout conserve sa capacité à nous produire d’excellents albums à chaque fois. Ok, je n’avais pas été tendre avec “Atom by atom” (2015) ni avec “Cruel magic” (2018), deux sorties qui ne m’avaient pas convaincu – et qui ne me satisfont toujours pas, autant être honnête jusqu’au bout – mais qui, en les réécoutant, se fondent très bien dans la discographie du quintet anglais.

Je me dois de faire un aveu : quelque part, j’espérais intérieurement que ces deux albums me fassent retrouver, ce que “Life sentence” (2013) et plus tard “Earth infernal” (2022) ont réussi à faire, les sensations ressenties lors de mon adolescence à la découverte de l’indétrônable “Court in the act” (1983). Et il faut bien l’admettre, si les musiciens de Satan continuent de faire ce qu’ils font de mieux, à savoir du Satan, il ne feront (plus) jamais un “Court in the act” numéro 2. C’est comme ça, je l’ai admis !

Là, on revient aux mêmes constats que lors de “Earth infernal” : façon de composer, production très crue et old school, une urgence de tous les instants, le timbre caractéristique de Brian Ross, un artwork signé une nouvelle fois par l’excellent Eliran Kantor avec comme personnage central ce juge démoniaque…
Tout y est ! Une chose est sure, le fan sait d’avance à quoi il doit s’attendre avant même d’entendre la première note de ce “Songs in Crimson”, Satan est immédiatement identifiable.

Et on ne met pas longtemps avant de s’en rendre compte, Satan entre de suite dans le vif du sujet avec un “Frantic zero” qui déboule sans crier gare. Un brûlot bien speed dont le groupe a le secret depuis ses débuts.

Les fans vont être rassurés dès les premières secondes : le quintet de Newcastle ne va surement pas se renier, pas maintenant, pas après tout ce qu’ils ont fait. Et même constat que sur le “Blitzkrieg” éponyme sorti à peine une semaine avant ce “Songs in Crimson”, Brian Ross, du haut de ses 70 balais (le mois prochain), affiche une forme impeccable et nous livre, avec son timbre si caractéristique, une prestation de haute volée de la première à la dernière des 44 minutes de cet album.

Les titres de ce nouvel album s’égrènent sans temps mort : ça passe du pur speed metal (“Frantic zero”, “Martyrdom”, “Turn the tide”, “Deadly crimson”) au heavy metal bien énergique (“Era (the day will come)”, “Sacramental rites”, “Curse in disguise”, “Truth bullet”) non sans y mettre tout ce qu’il faut de mélodies (“Whore of Babylon”) en mettant un soin tout particulier à rester, tant dans le son, la production et l’attitude, ancré dans les mid eighties, refusant catégoriquement et systématiquement toute sonorité moderne.

Bref, Satan continue son petit bonhomme de chemin, avec toujours le même line up depuis tant d’années, en perpétuant cette NWOBHM qui reste et restera définitivement leur marque de fabrique.
Satan est un des rares groupes à être identifiable dès le premier riff : combien peuvent se vanter de la même chose ? Un must !