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Live Report de Steve 7*4

Un concert avec deux des meilleures formations helvètes, SIDEBURN à ma gauche et GOTTHARD à ma droite, ça mérite au minimum un déplacement. Ne seront pardonnés que ceux qui fourniront un arrêt maladie, car à part être souffrant, un concert de ce calibre ne se rate sous aucun prétexte !

SIDEBURN N1

SIDEBURN

Pour une fois, je délaisse donc Chambéry et je mets le cap vers Neuchâtel où la Patinoire du Littoral a été pour ce soir, transformée en salle de concert. Je découvre ce lieu pour la première fois et je ne suis pas déçu. Pour cette soirée exceptionnelle, exit la glace. La patinoire a été aménagée pour laisser la place à plus 3000 personnes qui vont venir s’agglutiner devant une grande scène. Chose importante les spectateurs seront tous debout. Les sièges des tribunes situées sur les côtés ne serviront donc ce soir que pour la décoration…

Précision suisse oblige, c’est-à-dire pile à l’heure, les SIDEBURN investissent la scène et ça dépote d’entrée avec leur rock-hard à tendance australienne. Oui, les rythmiques font immédiatement penser à AC/DC  mais ça ne sent pas le plagiat comme pour certains groupes dont je tairais ici les noms !

SIDEBURN N2

SIDEBURN

Originaire d’Yverdon, à trente-huit kilomètres de Neuchâtel, SIDEBURN joue presque à la maison. Sans être péjoratif, ce soir c’est un peu le groupe local. Mais quel groupe local !! Si seulement à tous les concerts auxquels j’assiste les groupes locaux pouvaient avoir cette qualité….

Porté depuis plus de vingt-cinq ans par le chanteur ROLAND PIERREHUMBERT, la formation a vu défiler pas mal de musiciens depuis sa création. Malgré ça, l’esprit du groupe est resté le même. Depuis trois ans, ils ont retrouvé une véritable stabilité et la cohésion des musiciens fait une nouvelle fois sensation en live. Ayant déjà « ouvert » pour des monstres sacrés comme MOTORHEAD, KISS ou MEAT LOAF, ils ont en plus une expérience irremplaçable. Et ça s’entend !

SIDEBURN N3

SIDEBURN

Les morceaux s’enchaînent à un train d’enfer. Pas le temps de respirer ni de reprendre son souffle. Heureusement qu’un petit intermède plus bluesy avec harmonica vient calmer un peu tout le monde ! Et puis ça permet au bassiste NICK THORNTON de nous montrer son talent de chanteur sur un couplet pendant que ses collègues nous balancent un extrait de « Black night » de DEEP PURPLE.

Et c’est reparti de plus belle avec un « Gangster lover » de l’album « Gasoline ». Ils finiront le set comme ils l’ont commencé, pied au plancher.

Cinquante minutes pour une première partie, c’est un temps honorable qui a permis une nouvelle fois à SIDEBURN de démontrer tout son talent… Talent qui, je l’espère, leur permettra un jour de pouvoir vivre de leur musique. Un espoir est permis car un de leur morceau «Six Feet Under» a tout de même servi de bande-son dans le film du dernier X-Men.

GOTTHARD N1

GOTTHARD

Après une pause assez courte, c’est maintenant à GOTTHARD que revient le privilège de fouler la scène avec un hard-rock mélodique de haute volée.

Le matos de SIDEBURN ayant été enlevé, la scène nous dévoile toute son étendue.

Les lumières s’éteignent et sur une musique d’intro, le décor apparaît. Au fond, un grand backdrop à l’effigie du dernier album « Bang ». La batterie, elle, est surélevée et semble posée sur une vieille voiture américaine des années 50. Les phares de la voiture s’allument, des sirènes de police retentissent, des warning de police clignotent sur les amplis.

Les musiciens arrivent sur scène sous les applaudissements de la foule.

GOTTHARD n2

GOTTHARD

GOTTHARD est une véritable institution en Suisse. Depuis des années, ils rencontrent un vif succès dans leur pays et jouent régulièrement un peu partout avec toujours autant de monde. Le fan-club, présent à côté du stand merchandising, n’est probablement pas étranger à cette côte d’amour du public !

Pas beaucoup de différence dans le show avec celui déjà chroniqué le 22 octobre pour le concert de Lyon. Bon, il faut dire que comme c’est la même tournée, ils ne vont pas tout changer en cours de route. Surtout qu’en s’envolant ensuite pour l’Amérique du Sud, ils risquent de manquer de temps pour peaufiner une nouvelle setlist ! En sport, on ne change pas une équipe qui gagne et, à priori, on ne change pas non plus une setlist qui marche en musique !

L’assimilation du nouveau chanteur NIC MAEDER est parfaite. Une complicité règne sur scène entre les musiciens. Cerise sur le gâteau, NIC étant vaudois (de Lausanne), il parle un français parfait entre les morceaux. Neuchâtel étant dans la zone francophone de la Suisse, ça aide quand même vis à vis du public !

GOTTHARD n3

GOTTHARD

Le dernier album est mis en avant avec notamment « Bang » ou « Feel what I feel ». Avec raison, car depuis l’album « Rebirth » et l’arrivée de NIC, le groupe a retrouvé, du moins à mon avis, un dynamisme et une pêche qui avaient progressivement disparu auparavant.

Sur « Starlight », NIC invite quelques personnes du public à monter sur scène pour faire les chœurs. Succès assuré, tout le monde voulant les côtoyer et se faire photographier à côté d’eux.

Ensuite, c’est le passage obligé des slows, partie que moi j’aime nettement moins et qui dure un peu trop longtemps à mon goût. Sur un petit instru à la guitare sèche, LEO LEONI rend hommage à la mémoire de STEVE LEE, l’ancien chanteur dramatiquement décédé il y a quatre ans dans un accident de la route. Frissons garantis.

Puis NIC revient sur scène avec son accordéon pour nous jouer le début de « Smoke on the water ». Succès garanti en Suisse ! Ceci étant dit, ça fait quand même deux fois en quinze jours que je vois un accordéon entre les mains d’un chanteur. Cet instrument étant pour moi réservé jusque là à ANDRE VERCHUREN, AIMABLE ou YVETTE HORNER, il faudra qu’on m’explique cet engouement bizarre !!

GOTTHARD N5

GOTTHARD

Pour clôturer cet épisode accordéon et la fin des slows, le groupe nous interprète un « C’est la vie » entièrement en français. Le public est aux anges et il le sera encore plus avec les derniers morceaux comme « One life, one soul » ou « Hush » qui sont bien-entendu les tubes du groupe.

Pour remercier le public, GOTTHARD interprète le bien-nommé « Thank you » en premier rappel. Un morceau qui commence tranquillement à la guitare et aux claviers. Ah oui, je ne l’avais pas encore mentionné mais il y a un clavier sur scène. A la fin du morceau nous avons droit à un petit sketch entre LEONI et un roadie qui fait semblant de vouloir lui prendre sa guitare pour arrêter le show.

« Anytime anyway » en deuxième rappel, suivi de la reprise de BOB DYLAN « Mighty quinn » met un point final au concert.

Le groupe semble content de l’accueil. Il remercie chaleureusement les spectateurs, ils jettent des médiators… Moi, je n’ai pas vu passer les 2H10 du concert.

GOTTHARD n6

GOTTHARD

Pour terminer, je pose une question : comment avoir une ambiance de feu dans une patinoire car personnellement, j’ai trouvé le public un peu moins en ébullition que ce que à quoi je m’attendais ?!!

Après cette très bonne soirée, une triste réalité s’impose à moi : dommage qu’en France nous n’ayons pas des groupes capables de remplir des salles de cette importance !! Allez tiens, je vais demander ma naturalisation suisse, moi !!

airbourne 1-

Airbourne

Bon, j’avais un choix cornélien : soit rester sur la plage au soleil, soit rentrer pour aller à Guitare en Scène. Heu… d’un autre côté, l’eau est à 20 °, le sable n’est pas terrible, et ça fait 15 jours que je n’ai pas vu de concerts !!!! Donc, le temps d’échanger mes tongs et mon bermuda contre un beau jean et un T-shirt qui le fait bien et je suis déjà devant les portes.

Je suis sûr que vous n’allez pas me croire : le son que j’entends de l’extérieur m’annonce que je suis à la bourre. J’avais oublié qu’on est à 2 minutes de la frontières suisse et qu’ils sont réglés comme des coucous.

DITYSOUND 1

Dirtysound Magnet

Du coup, j’ai bien sûr louper le début de DIRTYSOUND MAGNET, le gagnant du tremplin de l’année dernière. Vous allez vous dire, c’est pas grave puisque tu les as déjà vu l’année dernière… Sauf que l’an dernier, j’avais fait encore plus fort : je les avais carrément loupé !  Au moins là, j’en vois une bonne partie. C’est bien fait. C’est carré. Le groupe maîtrise bien la scène et c’est surtout bien rock. Bref, bonne entrée en matière.

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UDO

J’ai juste le temps de passer sous le chapiteau qui se remplit pour l’arrivée d’UDO. La dernière fois que je l’avais vu sur scène, c’était déjà pendant ce festival… mais bon, depuis y’a un chapiteau qui a poussé !

Donc bien sûr, je vais faire des comparaisons. De suite, la différence est flagrante. Le groupe est beaucoup plus en place et UDO est beaucoup plus en voix et en forme. Du coup, ça le fait bien et ça me permet de découvrir sur scène leurs nouveaux morceaux.

UDO 4

UD

Mais effectivement, comme tout le monde, ce que j’attends vraiment, c’est la fin du concert car UDO qui chante du UDO, c’est bien, mais UDO qui chante du ACCEPT, là, ça déménage !

Le public ne s’y trompe pas. Dès que UDO commence à dire « Métal » en se tapant sur le coeur, le chapiteau entier s’embrasse sur ce putain d’hymne qu’est « Métal heart » ! C’est le seul moment où j’écoute la « Lettre à Elise », moi ! « Balls to the wall » en remet une couche et voilà, c’est fini.

Pas de « Princess of the dawn », pas de « Restless and wild ». Du coup, on reste sur un goût d’inachevé. On aurait voulu un feu d’artifice en rappel… qui ne viendra pas.

udo 1

UDO

Bon je quitte le chapiteau pour aller sur la scène village où doivent se produire mes copains de SIDEBURN. Loupé ! Ils joueront finalement après AIRBOURNE. Donc, temps libre pour découvrir les nouveautés de cette année dont un putain de disquaire qui ferait peur à mon banquier. Vade retro Satanas ! Bien sûr, je rencontre des copains, fidèles comme moi à ce festival… et ils sont nombreux !

Retour sous le chapiteau qui là, du coup est bien blindé. Heureusement qu’il est ouvert sur les côtés, ce qui permet de  se déplacer facilement et de ne pas mourir de chaud, même avec une très forte affluence.

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Airbourne

Allez ! L’intro n’a pas changée. Le TGV AIRBOUNE est annoncé ! Direct in the face !! Nos copains les 12 amplis Marshall, n’en déplaise aux mécréants, envoient la purée.

Joël O’Keefe comme à son habitude fait plus que le show. Il passe du côté droit au côté gauche de la scène tellement vite pour pourrait croire que l’image est en accélérée ! Il a toujours une manière bien à lui d’ouvrir les canettes de bières en se les fracassant sur la tête pour en asperger le public. Bien sûr, il traverse la foule sur les épaules d’un roads pour aller faire un solo perché sur des cubes en face de l’estrade. Et encore ici, il n’a pas eu le droit de faire le ouistiti sur les poteaux ! Ce mec c’est un vrai dingue !

airbourne 4-

Airbourne

 

airbourne 3-

Airbourne

Les autres membres du groupe ne sont pas en reste pour faire le show. Les morceaux du dernier album sont de vrais brûlots en live et se marient parfaitement aux méga bombes du premier album qui font littéralement exploser le public. Les musicos sont couverts de sueur. Ils ont encore une fois tout donné. Et ils ont bien réussi car on a pris encore une fois une énorme baffe.

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Sideburn

Allez, ce n’est pas tout, il faut vite reprendre ses esprits pour gagner la scène du village où les plus australiens des suisses, les SIDEBURN,  vont continuer à nous distiller du boogie hard. Bon je ne suis pas objectif pour ce groupe car avec cette formation je suis un fan absolu. Le public est venu en masse pour les voir et pour découvrir leurs morceaux.

…Quand d’un seul coup, le chanteur s’excuse et nous dit qu’ils ont un problème. Et devinez quoi ? Le problème, c’est qu’ils ont un invité surprise ! Notre Joël – oui, oui, le chanteur d’AIRBOURNE – celui qu’on a quitté il n’y a pas longtemps exténué et tout en sueur déboule sur scène sans sa guitare et frais comme un gardon pour participer à la fête pour un « TNT » des familles.

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Sideburn et Joël O’Keefe (Airbourne)

 

sideburn 2

Sideburn

L’effet est terrible, accentué par le fait que la ressemblance de Joël avec BON SCOTT est assez marquante.

Bien sûr du coup, même ceux qui étaient en train de faire la queue pour aller manger se précipitent sur le devant de la scène. Allez, Joël redescend. SIDEBURN peut terminer son concert avec une énorme banane plaquée sur le visage. Je crois qu’ils ne sont pas prêts de redescendre de leur nuage !!!

 

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Steve Vai

Bon, pas le temps de reprendre nos esprits. C’est au tour de STEVE VAI de rentrer sur la grande scène. Je vais dire que ça me fait le même effet qu’à chaque fois que je le vois. Les 3-4 premiers morceaux, je suis sous le charme comme un gamin qui découvre ce qu’on peut faire avec une guitare. Les 2-3 suivants, je me dis qu’il est vraiment bon mais que ça me touche de moins en moins. Et les autres morceaux, je les suis… de l’extérieur !

Ca tombe bien, il fait beau. Le site est comme toujours magnifique. En plus y’a des écrans géants partout.. Et puis çà me permet de me restaurer en musique ! Après deux groupes boogie hard, le choc est rude.

eric sardinas 1

Eric Sardinas

Du coup, j’ai le temps de bien me positionner devant la scène village et d’être au premier rang pour le concert de clôture : ERIC SARDINAS. Et là, plus rien à voir avec la vision de la guitare de STEVE VAI. On est dans du blues-rock qui tâche avec un trio qui nous distille un blues-rock teinté fortement de whisky qui fait taper du pied et bouger les cheveux.

ERIC SARDINAS sur scène, ça déménage.

Le concert parfait pour terminer cette journée. Heu je devrais dire pour commencer cette matinée car il est déjà 2h30 du mat’. A Guitare en Scène, quand on aime, on ne compte pas.

eric sardinas 2

Eric Sardinas

Et voilà, il est temps de rentrer. Même un petit hardos à besoin de sommeil après de telles baffes !

Allez tiens et si je me remettais le premier CD  d’AIRBOURNE à fond dans la caisse ? Runnin’, Running wild ! Runnin’ wild and free !!!!

Rock’n’rooooll !!!

 

BILAN DE LA SOIREE

 

DIRTYSOUND VIGNETTEDIRTYSOUND MAGNET

Groupe sympa à approfondir en écoutant leur CD.

 

 

 

 

udo 3UDO

Content de l’avoir revu dans de telles conditions. Il a toujours sa putain de voix reconnaissable entre toutes. Seul bémol : les morceaux perso qu’il a fait ces dernières années ne sont quand même pas du même calibre que ceux faits sous ACCEPT. Mais moi, rien que le fait de pouvoir beugler « Balls to de Wall », ça me rajeunit de 30 ans… et ça, ça fait du bien !

 

airbourne vignetteAIRBOURNE

Comme à chaque fois que je les ai vus depuis leur tout premier showcase au Virgin Mégastore de Paris, la méga grosse baffe intersidérale. Ce groupe a vraiment le truc en plus. N’en déplaise aux détracteurs qui pensaient qu’ils ne feraient qu’un petit tour et puis s’en vont, AIRBOURNE est en passe de devenir un des groupes majeurs des prochaines décennies. Ce qui m’a fait marré, c’est que la plupart de ceux qui me charriaient il y a quelques années ont fait spécialement le déplacement pour les voir, eux, ce soir. AIRBOURNE est pour moi le meilleur groupe live en activité.

 

 

sideburn vignetteSIDEBURN

Mes petits chouchous ont fait encore une grosse prestation ce soir et ont pu montrer qu’ils faisaient du hard-rock boogie de qualité et avec une grande générosité. En plus, ils ont pu reprendre du AC/DC avec Joël O’Keefe ! Trop bon !

 

 

 

steve vai vignetteSTEVE VAI

Alors d’accord, c’est un des meilleurs guitaristes de la planète, mais s’il pouvait faire un album avec un peu plus de mélodie et de feeling, ça m’arrangerait. Car contrairement à JOE SATRIANI avec son « Surfin with the alien », les albums de STEVE VAI sont plus difficiles d’approche quand on n’est pas guitariste. Je le préfère effectivement avec le G3 ou alors quand il représente le diable dans CROSSROADS ! Bon d’accord… je sors !!!

 

 

eric sardinas vignetteERIC SARDINAS

On a trouvé la relève de STEVIE RAY VAUGHAN. Il est dans la même optique : du blues texan qui envoie le bois. Il ne faudrait juste pas lui censuré le mot whisky dans ses chansons parce que sans ça, il n’y aurait plus beaucoup de textes ! Lol ! En tout cas, je l’ai trouvé plus à l’aise sur cette scène qu’il y a deux ans dans la MAGIC MIRROR. Bref, le musicien à suivre.

 

 

Encore une fois GUITARE EN SCENE, est le fest où il faut être en été, tant pour son infrastructure, sa taille humaine, ses toilettes nickel, sa nourriture un peu chère mais bonne que sa programmation et son esprit. Il n’y a qu’à GUITARE EN SCENE qu’on peut voir des boeufs spontanés comme on en voit. De toute façon, il y a des signes qui ne trompent pas. Il y a des musiciens qui, à l’instar de JOHNNY GALLAGHER, même lorsqu’ils ne sont pas sur l’affiche y viennent quand même car ils y sont comme à la maison. En plus, cerise sur le gâteau, ils ont une équipe de bénévoles adorables et méga efficaces.

Bref, c’est je ne dirai jamais assez à quel point c’est un vrai plaisir d’aller dans ce festival !

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QUIREBOYS 0000

The Quireboys

Les jours se suivent, les concerts aussi. Les jours ne se ressemblent pas, les concerts non plus. Pour terminer cette série infernale, direction Dijon et une affiche orientée hard-rock ‘n’ roll. Yeah !!!

Il était hors de question que je loupe un groupe de cette affiche, donc je suis parti de bonne heure. Enfin il faut quand même dire que Dijon, c’est beaucoup plus cool que Grenoble pour rouler. Enfin bref, j’arrive tellement tôt que la porte n’est même pas ouverte ! Heu, j’espère que je ne vais quand même pas attendre trop qu’ils ouvrent car il pleut un petit peu…

Les portes s’ouvrent. Et du coup, j’ai pour une fois le temps de dire bonjour aux copains.. avant le concert ! Il faut dire que dans ce genre de concerts, les copains c’est grosso modo la majorité du public. Malgré cette affiche de dingue, ce n’est pas avec les entrées que les organisateurs vont pouvoir se payer une semaine aux Bahamas !

SUPERCOPTERS 1

The Supercopters

Je m’égare. Les dijonnais de SUPERCOPTERS atterrissent sur scène.

Je suis content de pouvoir les revoir dans de bonnes conditions et pas sous des trombes d’eau comme la dernière fois à Mâcon – où je m’attendais presque à voir débarquer un mec qui aurait construit un bateau et qui s’appellerait Noë ! Là, je suis tranquille au premier rang et je peux sortir mon appareil photo sans problème.

SUPERCOPTERS 2

The Supercopters

SUPERCOPTERS 3

The Supercopters

Musicalement, on est toujours dans la famille les HELLACOPTERS sont mes copains. C’est bien fait et c’est énergique. En plus, les SUPERCOPTERS sont méga contents de s’éclater avec les potes. Leurs morceaux dépotent bien et donnent la pêche. Le groupe parfait pour une première partie.

***

La température a monté dans la salle qui s’est d’ailleurs remplie – euh pas trop quand même, il ne faut pas déconner, il faut qu’on ait de la place ! – pour accueillir nos copains suisses de SIDEBURN.

SIDEBURN 1

Sideburn

Le groupe déboule littéralement sur scène, et SIDEBURN sur scène, ça dépote grave !!! Leur hard boogie à la « je ne suis pas né chez les kangourous, mais ils m’ont quand même adopté » en live, c’est franchement de la bombe atomique.

En plus, ces mecs ont le rock’ n’ roll australien à fleur de peau. Je ne dis pas ça au second degré : le chanteur a le Rose Tattoo « Rock ‘n’ roll outlaw »  tatoué sur le bras ! Et je vous garantis que ce n’est pas un tatouage de Malabar ! 

En parlant du « Rock ‘n’ roll outlaw », on aura bien sûr le droit au cover de ce morceau.

SIDEBURN 3

Sideburn

Ils nous préviennent que nous sommes dans les premiers à entendre les morceaux de leur album (qui vient à peine de sortir) en live.

Nous, on est bien contents car ces morceaux sont d’enfer… et en live, je ne vous raconte pas l’effet que ça fait !!! Ils enchaînent avec des morceaux un peu plus blues et le chanteur sort l’harmonica qu’il planque toujours dans sa poche.

Le blues-rock à la mode SIDEBURN continue à faire monter la température dans la salle qui commence à vraiment être très chaude. Mais nos copains de SIDEBURN s’hydratent bien. Comme une grande partie de la salle… avec du houblon !

SIDEBURN 2

Sideburn

Malheureusement, comme il y a trois groupes ce soir, les SIDEBURN doivent un petit peu écourter leur set list. Vraiment dommage car une prestation comme ça, on n’a forcément pas envie qu’elle s’arrête.

***

Et c’est devant une grosse centaine de personnes que les QUIREBOYS font leur entrée sur scène. Je dois vous avouer que je me suis un petit peu préparé à être déçu. Pourquoi ? Parce que je ne les ai encore jamais vus sur scène et que je pensais que vu le temps passé, je serai forcement déçu…

QUIREBOYS 1

The Quireboys

Mais Oh putain ! Non ! D’entrée de jeu, ça part à fond les ballons. Le son est énorme et putain ça dépote grave de chez grave ! Ils ne sont pas là juste pour récupérer le cachet, mais pour nous faire un putain de show !!!

Les musiciens ont des looks pas croyables. Le bassiste a un look limite Rabbi Jacob, le guitariste a des faux airs de JOHN SYKES. Et SPIKE, le chanteur des QUIREBOYS ?… Eh ben, SPIKE, c’est SPIKE !!

Sur scène, il bouge encore plus que STEVEN TYLER, et c’est pas peu dire. Bon d’accord, lui il ne met pas le foulard sur le micro, il le met sur sa tête ! Il est toujours en mouvement avec une énergie dingue.

Il a toujours cette putain de voix éraillée qui en plus ressort d’enfer en live.

QUIREBOYS 4

The Quireboys

Ils enchaînent bien sûr les nouveaux morceaux et les anciens avec entre autres, leur méga hit « Hey you » devant un public composé de connaisseurs venus là pour eux.

SPIKE va même être obligé de calmer un petit peu l’enthousiasme d’un fan qui s’est un peu trop… hydraté ! Gentil le SPIKE, mais il ne faut pas essayer de lui pourrir son concert !

Non, je déconne. L’ambiance est franchement bon enfant et le public est en communion avec eux.

QUIREBOYS 5

The Quireboys

Bon, le temps a passé, il se fait très tard. Le concert touche à sa fin. Trop triste.

Ou pas ! Car SPIKE et les SIDEBURN viennent dans la salle pour signer et faire les dédicaces… Et bien sûr se faire prendre en photo avec leurs fans qui sont au paradis. Moi y compris.

C’est un pur bonheur que de voir quelqu’un comme SPIKE prendre du temps pour venir papoter après un concert, sans se prendre la tête. Une image que je vais emporter avec moi on the road !

BILAN DE LA SOIREE

SUPERCOPTERS VIGNETTESUPERCOPTERS : Dans le style high rock ‘n’ roll, c’est du costaud. Ils sont bien rodés. Une excellente idée de les avoir pris pour cette affiche et je les reverrais avec plaisir pour leur prochain album.

 

 

 

 

SIDEBURN VIGNETTESIDEBURN : Wouahhhh ! Déjà avant, SIDEBURN sur scène, ça le faisait grave, mais là avec leur nouvel album, c’est vraiment grand. Cette formation-là, c’est vraiment du sérieux. En plus, la cohésion du groupe fait vraiment plaisir à voir… et à entendre ! Donc les mecs, vous l’aurez compris, revenez quand vous voulez !

 

 

 

 

 

 

 

QUIREBOYS VIGNETTETHE QUIREBOYS : Il y a des groupes qu’on veut voir pendant des années et quand on les voit on se dit qu’on les a vu trop tard. Et bien, avec les QUIREBOYS, ce n’est pas le cas ! Car même maintenant, c’est vraiment fabuleux ! Une présence, un charisme, une putain de voix !!! Et en plus, même le dernier album tient la route !

 

En conclusion, je dirais qu’il y a des concerts qui sont des concerts qu’on va oublier dans quelques temps – même si c’était bien – et qu’il y a des concerts, beaucoup plus rares, dont on sait, bien avant la fin, qu’on s’en rappellera encore dans trente ans.

Ce soir, le moment était exceptionnel. Tout a été fait pour : les trois groupes, la qualité des prestations. Un moment où les absents ont, bien sûr, bien fait de rester chez eux. Grâce à eux, on a eu droit à un concert semi-privé.

Et ce moment de bonheur, n’a pas de prix… même si j’ai encore deux heures de route à faire pour rentrer (j’ai intérêt à me dépêcher, j’ai dis à ma femme que j’allais chercher de la moutarde ! A Dijon, quoi de plus normal, Loool !).

QUIREBOYS 3

The Quireboys

Un énorme merci à la RISING PHOENIX ASSO pour cette affiche extraordinaire et pour la prise de risque que cela implique. Dommage que les gens n’aient pas eux, pris le risque d’être un peu fatigués le lendemain au boulot ou de faire la route pour aller voir les QUIREBOYS sur scène.

 

 

Du rock, du blues, de la distorsion passés à la moulinette du bush australien, ça  donne des classiques.. du groupe et du hard-rock en général. De « It’s a long Way to the Top » à « Live Wire », de « T.N.T. » à « High-voltage », cet album est vraiment un must à posséder !!

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Le  rock boogie se durcit en hard boogie et cela donne un chef d’œuvre. De « Highway to hell » à « Walk all over you », de « Touch too much » à « Shot dowm in flames », la guitare d’Angus et la voix de Bon Scott font merveille. Hélas, pour la dernière fois. Un vrai testament de Bon Scott et un vrai laisser-passer pour le succès pour AC/DC  avec cet album. Une pure tuerie !!

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Bon, eux aussi ils passent leur rock blues à la sauce bush australien avec un chanteur à la voie râpeuse à souhait. Ca donne des morceaux boogie teigneux.
De « Rock ‘n’ roll outlaw » à « The butcher » and « Fast Eddy », un vrai putain d’album  à écouter très fort !!

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On est toujours dans le style du premier album : de la musique qui nique la nuque. Même si, à la première écoute, il n’y a pas de bombe comme dans Rock ‘n’ roll  outlaw, les morceaux sont efficaces et donnent un album qui passe sans problème les barrières du temps. « Assaut battery » et « Suicide city » sont des tueries !!

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Allez ! une trentaine d’années après, les TATTOO reviennent avec un album qui fait du bien..partout sauf à la nuque !! Content de vous retrouver, messieurs ! avec votre boogie des kangourous. Une bien bonne surprise ce Blood brothers.

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Le CD démarre et la tuerie commence. Du hard boogie en provenance direct du pays des kangourous, du rock nerveux et teigneux, des titres qui sont déjà des classiques  : « Runnin wild », « Too much, too young, too fast », « Let’s ride ». Bref, un album qui s’est positionné en peu de temps comme un classique du hard boogie et du rock tout court.

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C’est parti pour un hard boogie des familles. Des morceaux de tueur. « Rockin’ is my business », « Can’t stop rockin’ », sont des brûlots incandescents. Un album à écouter et à ré-écouter sans modération  !!

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Du hard boogie vitaminé qui sent la sueur et la bière. « Drank too much » donne vraiment soif ! Des musicos qui ne se prennent pas la tête.. de toute façon, elle bouge trop !

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2 garçons, 2 filles carrément partis dans un hard boogie avec une voix à la Lemmy de Motorhead. Ca dépote grave. Les morceaux font mouche, »High as hell », « Go to hell », « Let’s ride », « Piece of ass » plus un cover des TATTOO (Rock’n’roll outlaw). Bref, un album sex, drugs and rock ‘n’ roll qui fait taper du pied et bouger les cheveux !!

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Du pur boogie rock avec des monstres de morceaux : « Mean girl », « Gerdundula », « Railroad ». Du boogie  à l’ancienne mais ça marche aussi très bien avec les cheveux !!

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Bon, il y a des pays où il fait tellement froid qu’il faut bouger tout le temps pour ne pas geler.. Et bien cet album est là pour ça. Du boogie hard qui décoiffe : « Fat girls », »Homebound train », « Red cadillac ».

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Des parisiens qui font du boogie rock, des morceaux qui balancent à l’australienne, un CD bien sympa, sans prise de tête.

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Cette petite bombe de boogie hard a toute sa place ici. Les morceaux « This is rock ‘n’ roll », « Rock « n » roll nation », « Night rocker » sont des petites pépites. Ce CD est un vrai O.V.N.I. dans le paysage musical 2012 !!

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C’est Peter Wells, guitariste des ROSE TATTOO qui est au chant et à la slide. On est dans un boogie teinté de bush australien et c’est très bien fait. Ca fonctionne assez bien, j’ai les cheveux qui bougent tout seuls ! Les morceaux sont très efficaces. Un CD à avoir dans ce style.

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On est dans du boogie hard à la AC/DC. Un peu compréhensible car Dave Evans a été chanteur d’AC/DC avant leur premier 33t et l’arrivée de Bon Scott. Un album sympa dans le style hard boogie qui envoie le plomb !!

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Allez ! du hard rock boogie made in Suisse ! Et ça marche direct. La voix va bien, les refrains aussi, les morceaux frappent entre les deux yeux. « Rock ‘n’ roll queen » a une rythmique d’enfer et « Hurricane race » est un vrai bijou. Un achat que vous ne regretterez pas !

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On est en plein boogie hard à la sauce AC/DC, revu par nos amis suisses. Et ça le fait dès le premier morceau ; on se retrouve en train de taper du pied ! Préférence pour « Heatstrokes » et « No Way ».

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Bon, pas facile car tous les morceaux ne sont pas boogie. ANGEL CITY, c’est plus complexe mais rien que pour « Can’t shake it » et « Take a long line », ils ont leur place ici. D’ailleurs, les chef-d’œuvre ont leur place partout !!

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Une reprise des TATTOO pour commencer et donner le ton. Du hard boogie des familles. Les compos sont dans le même esprit. Tu tapes du pied et tu bouges la tête ; un vrai bonheur cet album. Heu, je ne vous ai pas dit que c’est le groupe avant SIDEBURN ? et ben voilà, c’est fait ! Maintenant bon courage pour le trouver car cette petite perle est rare !!

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Des australiens et un français pour un hard boogie baigné du son des kangourous. Bon mes cheveux ont bougé, c’est toujours bon signe. Gros son,  belle voix.

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Du hard boogie comme on l’aime, bien graisseux et puissant avec des refrains qui tapent et restent en tête !

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Heu, sur la pochette il y a un chien avec une tronçonneuse, dans le CD  aussi. Heu.. pas le chien, la tronçonneuse car ils font des solos avec. De vrais dingues qui font du hard boogie avec une tronçonneuse !! Et des morceaux de folie comme « Stond alone », « Dowm on me », « Redneck punk ». J’arrête ! Allez l’acheter c’est un must dans le style !!

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Et c’est parti pour du bon rock-hard boogie des familles qui fait bouger les cheveux ! Les rythmiques sont puissantes, les solos précis et il y a même une putain de ballade à faire pleurer dans les chaumières (« Devil Man »).

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Putain de morceau d’ouverture ! Ca tape fort d’entrée. Des riffs de tueur et une voix qui complète l’œuvre ! Les huit autres morceaux sont dans le style pas de quartier. Du hard boogie comme on l’aime. Un grand album à avoir dans sa collection !

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Des classic du blues et du rock  passés à la sauce ROSE TATTOO. Trop, trop bon !! Un album à écouter très fort ! Ho yeahhhhh !!

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Ils sont tatoués. Ils font le hard boogie à la mode chez les kangourous.. Et ils le font très bien ! Ca déménage grave ! Allez ! Mad Max va arriver !!

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On ne change pas une recette qui marche : du hard boogie sauce australienne,  une voix passée aux whiskies, des refrains qui tapent !

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Encore un groupe Suisse qui fait du Hard Rock à faire headbanguer les kangourous ! Un CD à avoir impérativement dans sa collection.

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