SILVER DUST
The Age of Décadence
Label : Fastball Music/Escudero Records
Sortie : 15 juin 2017
Chro de Steve*74
Session de rattrapage avec la réédition du deuxième album de cette formation suisse. Cerise sur le gâteau, il est maintenant distribué dans le monde entier, vous pourrez donc vous le procurer facilement auprès de votre disquaire favori.
Vous aimez l’originalité, une musique qui sort des sentiers battus mais qui garde de la qualité, alors écoutez cet album ! Après quelques secondes d’intro, une voix growl retentit, suivie juste après d’un chant limite opéra. Bienvenue dans l’univers sombre de Silver Dust. Le premier titre « Welcome » est chanté dans la langue de Molière ainsi que deux autres titres. Les 7 autres morceaux sont, eux, chantés en anglais. Malgré tout l’ensemble conserve une unité surprenante qui vous tient en haleine du début à la fin du disque. Le chant de Kiki Crétin (alias Lord Campbell) est performant et impressionnant.
Musicalement, nous naviguons sur du heavy mâtiné dark avec des touches mélodiques et électroniques. L’ensemble est sombre pour ne pas dire noir à l’image du look des musiciens. Les thèmes abordés ne sont pas gais, proches du film d’horreur pour l’ambiance ou du monde cher à Tim Burton. Il y a même des sonorités orientales sur « The judgement day ».
Un Ovni musical à écouter plusieurs fois pour apprécier toutes les nuances et le travail fourni par des artistes au top.
.
OIL CARTER
Quiet strenght
Label : Trendkill Recordings
Sortie : Juin 2014
♥ Coup de coeur Ti-Rickou
Bon, c’est une chronique très tardive mais je viens juste de récupérer le CD de ce groupe !! J’ai même été obligé d’aller les voir en concert. Un Oil Carter, ça se mérite !
Rien que pour la pochette avec Bud Spencer, c’est un CD à avoir. En plus, quand on soulève le CD, on trouve son compère Terence Hill. Nostalgie quand tu nous tiens !
Vous vous dites peut être « quel rapport avec la musique ? ». Eh bien, dès que vous appuyez sur play, vous comprenez. Eux aussi ils balancent des grosse baffes dans la tronche ! Du hard heavy puissant aux influences variées – Metallica, Motorhead. Les Oil Carter ont même fait un morceau en hommage à Lemmy Killmister qui ne figure pas sur cet album car Lemmy est mort bien plus tard mais que vous pouvez écouter sur leur site. On retrouve aussi l’influence de Pantera mise bien-sûr à la sauce de Toulon et de Oil Carter.
Les morceaux bastonnent grave mais restent mélodiques. La voix est puissante mais audible, leurs putains de riffs te niquent la nuque, les refrains sont entêtants.
Les Oil carter ne sont pas des petits nouveaux qui débutent, ils jouent depuis 10 ans. En bref, ils vivent leur passion à fond et ils arrivent avec cet album de 9 titres à nous la communiquer. Moi, je n’ai qu’une envie, les ré-écouter et de monter le volume de l’ampli jusqu’au bon niveau… C’est-à-dire quand les voisins tapent sut les murs ! Mais, comme disait Ted Nugent : « Si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux » !!!
Album coup de coeur bien sûr ! Vivement le prochain du coup !!