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THE SWEET NEEDLES, JC JESS et ANIMALIZE au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 02 juillet 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Les Parisiens de SWEET NEEDLES sont actuellement dans la région savoyarde. Ils ont joué vendredi soir au Rock ‘o Marais à quelques minutes de chez moi et évidemment, je suis allé les voir. J’y ai croisé mon copain Steve*74 et nous nous sommes demandés, en sachant qu’ils sont le lendemain au Brin de Zinc, si nous faisions le déplacement.

La nuit portant conseil, c’est le lendemain que je me décide à aller à Barberaz. Et, comme il y a deux groupes de plus qui m’intéressent, je passe chercher Steve et c’est donc à deux que nous prenons la route en direction de Barberaz, tout près de Chambéry.

Arrivés sur place, nous croisons certains membres des SWEET NEEDLES, très contents de voir des têtes connues, et une partie des JC JESS que nous n’avons plus croisés depuis plusieurs années. Ils nous annoncent qu’ils vont jouer en dernier, leur batteur ayant des obligations professionnelles.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Ce sont donc les Lyonnais d’ANIMALIZE qui auront l’honneur de démarrer le concert de ce soir, les SWEET NEEDLES jouant du coup en second, et JC Jess en dernier.

Un premier constat s’impose, il n’y a pas encore beaucoup de monde en ce samedi soir. Avec une affiche comme celle-ci, c’est vraiment dommage. Il faut dire aussi, que la date, hormis sur W.T.R., n’est annoncée quasiment nulle part et qu’il y a aussi le Plane ’R Fest qui se déroule non loin de là. Ceci explique peut-être cela. « Pardonnez-leur mon Père, ils ne savent pas ce qu’ils font », aurait dit un certain personnage biblique, lol. Bah nous, nous allons en profiter à fond !

Ayant découvert le groupe ANIMALIZE après la publication de deux titres de leur nouvel album sur la toile, je suis curieux de voir ce que cela peut donner en concert. Contrairement au rédac chef, je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live.

Les musiciens montent sur scène et tout de suite, une remarque s’impose : un look, une attitude, devenus rares de nos jours. En fait, ANIMALIZE a tout l’attirail du parfait hardos des années 80 (c’est comme ça qu’on s’appelait à l’époque, le terme « metalleux » n’arrivant que bien plus tard).

NIELS, le bassiste chanteur, tel un LIPS d´ANVIL, torse nu, cartouchière en bandoulière, est impressionnant de justesse et de qualités. Son chant ultra-aigu par moments, redevient grave dans la seconde, exactement comme à l’époque bénie du heavy metal traditionnel qu’ils représentent vaillamment. En plus, il ne tient pas en place, prenant la scène à lui tout seul, descendant dans le public, basse en mains pour faire bouger les spectateurs. Un véritable showman.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Chaque chanson me fait penser à un groupe connu des années 80, mais pas moyen de mettre le doigt sur lequel. Tout bonnement incroyable ! Il me semble entendre du DIO, non, du JUDAS PRIEST ! Punaise, du SKID ROW maintenant. Aargghh, je n’en peux plus tellement c’est bon !!!!!

Avec ANIMALIZE, c’est : retour vers le futur. C’est à la fois futuriste et fermement enraciné dans le passé. Ils arrivent à faire fusionner le speed metal avec le power-thrash et le metal traditionnel, dans un mélange hyperbolique et tellement addictif, avec une facilité folle.

Des morceaux chantés en Français, tel que « Samouraï de l’univers », un titre de leur nouvel album, me font penser à un croisement entre ADX et SATAN JOKERS première période. C’est tout bonnement excellent. « Pigs from outer Space » et son refrain entêtant où bien « Eternal Second » sont encore des titres qui vous font penser à un ancien groupe, mais sans arriver à le nommer. C’est tout simplement génial. Les deux guitaristes que sont JESSY et GABRIEL se rendent coup pour coup sous les frappes incessantes de DAMIEN, le batteur.

ANIMALIZE @ le Brin de Zinc

Que ce soient les titres en Anglais ou ceux en Français, tous me font penser à l’âge d’or de ma jeunesse (et l’adolescence de mon copain Steve. Mdr). Un peu comme le rédac’ chef, j’ai une petite préférence pour les titres en Français. « L’Aigle de la route » ou « Sous l’œil du charognard » par exemple sont vraiment excellents.

Superbe mise en bouche avant le plat de résistance, les SWEET NEEDLES.

Petite pause fraîcheur, en sortant du Brin de Zinc où l’on discute âprement de la petite claque que nous venons de prendre.

Les discussions sont animées et le temps passe très vite. Du bruit sort du BDZ, mais ce ne sont que les balances. Retour donc dehors pour reprendre là où nous en étions restés.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

C’est OSCAR, le chanteur, qui vient sonner le tocsin, quelques minutes plus tard, en ameutant tout le monde à l’intérieur. Dès le premier titre, pas de répits. Tel un volcan en éruption SWEET NEEDLES laisse jaillir toute sa maîtrise et sa puissance musicale. Les cinq gaillards ne font pas dans la dentelle, ça se saurait. Personnellement c’est la cinquième fois que je les vois et j’adore toujours autant leurs hymnes fédérateurs toujours aussi explosifs en live.

Cerise sur le gâteau, ils ont sorti un album en fin d’année dernière et nous allons avoir droit à plusieurs titres ce soir.

THE SWEET NEEDLES @ le Brin de Zinc

Comme à son habitude, le frontman se cache dans le public pour les accords du premier titre pour remonter, tel un taureau furieux, sur scène pour chanter. Évidemment, si vous connaissez le personnage, vous n’êtes pas vraiment surpris, en revanche, si c’est la première, c’est d’enfer !

Plusieurs titres de leur premier et nouvel album sont joués ce soir, tels que « Headache », ou bien  « Better late than never », ou bien encore le morceau que j’adore, le puissant « Not The Only One ».

SWEET NEEDLES tabasse à la puissance XXL ce soir. OSCAR, à peine fatigué de la veille, fait une fois de plus le show, descendant à plusieurs reprises de la scène pour entraîner les spectateurs dans son trip.

Mais, et les musiciens dans ce cas-là, ils font quoi ? Eh bien, ils assurent. C’est une véritable secousse sismique, qui engrange les morceaux sur les chapeaux de roue. HIPPOLYTE est aux taquets derrière sa batterie accompagné par la basse d’ARTHUR, qui headbangue comme un damné. L’autre ARTHUR, guitariste de son état et frère d’OSCAR sorts des riffs d’on ne sait où, avec son comparse Simon qui donne tout ce qu’il a pour séduire le public.

Durant « Rock‘n’roll Queen » la seule cover de ce soir, une chanson popularisée par THE SUBWAYS, qui fait un malheur parmi les spectateurs, OSCAR s’en va compter fleurette à la barmaid qui joue bien le jeu.

La place laissée devant la scène permet au chanteur de s’exprimer comme il l’entend, c’est-à-dire à fond ! Il est intenable, allant réveiller les spectateurs trop attentifs et lancant les pogos.

SWEET NEEDLES, c’est une intense chevauchée sans demi-mesure dans le hard-rock et le metal old school mais en version moderne. Un chant rageur, une section rythmique détonante et des guitares frénétiques aux solos intenses qui prennent un malin plaisir à brouiller les cartes à la moindre occasion. Sur scène, les cinq musiciens savent faire bouger le public au rythme de leurs chansons où puissance, lourdeur et mélodies se croisent dans une homogénéité maîtrisée.

En bref, nous avons encore pris une bonne petite claque, même si, personnellement j’ai préféré le show de la veille. Cependant, les copains parisiens ont su donner tout ce qu’ils ont pu au public chambérien qui a, une fois de plus, été séduit par leur prestation.

En attendant que le dernier groupe s’installe, nous discutons avec les SWEET NEEDLES de leurs différentes prestations entre celle de la veille, et celle de ce soir. Effectivement, je leur signale que j’ai préféré celle de la veille, mais qu’il y a très peu de différences entre les deux, si ce n’est le nombre de spectateurs.

JC JESS @ le Brin de Zinc

JC JESS, le dernier groupe de ce soir, s’installe sur scène. C’est bizarre, ce n’est pas la première fois que je les vois en concert, mais c’est là première fois que je fais un report sur leur passage. Le rédac’ chef en a fait une ou deux, et mon copain Steve aussi. Mais moi, jamais. Je ne vous explique pas la pression ! D’autant que j’ai eu le malheur de leur dire que c’était moi le scribe. Lol.

JEAN-CHRSITOPHE, le guitariste-chanteur, fondateur du groupe, producteur à ses heures (ça en fait des étiquettes) accompagné par son fidèle serviteur, depuis ses tout débuts, DICK à la seconde guitare, et l’excellent batteur SEB (avec un prénom comme ça, il ne peut qu’être excellent. Comment ça je ne suis pas partial ? Mdr) ne sont pas venus à Chambéry pour enfiler des perles.

Dès le début du show, le groupe tape dur. JC penché sur son micro enchaîne les morceaux sous le regard fasciné des spectateurs restants. Leur bassiste ERWIN étant appelé à d’autres activités, c’est avec Cédric le bassiste de ETERNAL FLIGHT (entre autres) que le groupe joue ce soir.

Malgré l’heure bien avancée de la soirée, l’ambiance est toujours à la fête dans la chaleur étouffante du BDZ. Tous les membres des deux groupes précédents sont venus assister au show de nos copains haut-savoyards. C’est vous dire s’il semble attendu !

Personnellement, je suis agréablement surpris par leur prestation. Le mélange power metal, speed et thrash devenu plus mélodique qu’à leur début n’est pas pour me déplaire. Les solos de JC sont toujours efficaces et intéressants techniquement. Il prend le reste du public dans ses mains pour ne plus le lâcher. C’est fou ce qu’il arrive à tirer comme sons de son instrument ! J’avais beaucoup d’appréhension avant leur prestation mais elles se sont vite envolées au fur et à mesure de leur show.

Les spectateurs restants sont à fond derrière le groupe, headbanguant régulièrement sous les impulsions de JC. Un petit peu de thrash, un peu de metal traditionnel (la fameuse NWOTHM), les titres du groupe cartonnent. Et toujours les membres des groupes précédents sont régulièrement là. NIELS d’ANIMALIZE, est à fond et n’en perd pas une miette, ses autres comparses sont aussi présents, tout comme certains membres des SWEET NEEDLES, qui s’éclatent comme des bêtes.

JC JESS @ le Brin de Zinc

C’est vraiment cool de voir une ambiance comme celle-là. Franchement, nous passons un excellent moment et comme dit le proverbe, les absents ont toujours tort.

Quoi ? C’est déjà fini ? Je n’ai pas vu le temps passé, moi ! J’en reprendrai bien un peu ! D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné qu’une fois n’est pas coutume, le public du Brin de Zinc, même s’il n’est plus très nombreux en réclame encore.

JC prend la parole : « Je sais pas là. Il est tard. Que dit la patronne ? On peut continuer ? On veut pas se faire engueuler non plus. D’accord. On va vous en jouer une autre ». « Breaking The Law » de JUDAS PRIEST et un cover de METALLICA plus tard, JC JESS met les spectateurs du BDZ sur les genoux.

JC JESS @ le Brin de Zinc

Ayant suivi le groupe en live depuis plusieurs années, je me rends compte qu’il s’est bonifié avec le temps. JC à l’air d’avoir trouvé la combinaison parfaite entre son côté thrash, limite death, qui le caractérisait à ses débuts, et le côté heavy power metal qu’il semble privilégier aujourd’hui.

Excellent concert ce soir, avec trois très bons groupes en devenir, même si l’on peut penser que JC JESS est déjà bien installé, mais ceci est un autre débat. Un grand merci au Brin de Zinc pour avoir organisé cette soirée !

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WILDSTREET et URGENT au Rock’n’Eat

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Report : STEVE*74

Petit à petit, l’agenda des concerts reprend vie avec une programmation de plus en plus nombreuse. Et cerise sur le gâteau, comme le dirait le rédacteur en chef du webzine, des groupes américains retrouvent le chemin de l’Europe !! Ce soir, ce sont les newyorkais de WILDSTREET qui viennent fouler le plancher du Rock ‘n’ Eat Live de Lyon. Alors pas d’hésitation, cap à l’est vers la cité des Gaules !

Pendant que les kilomètres défilent, je calcule que cela fait 20 mois que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle…  Inutile je pense de vous en préciser la raison !!

URGENT @ Rock’n’Eat Lyon

Avec un léger retard (c’est un euphémisme) sur l’horaire annoncé, les hostilités débutent enfin avec les grenoblois d’URGENT. Soirée spéciale pour le groupe qui vient ici fêter la naissance d’un nouveau CD intitulé « Point of no Return » et qui doit paraître officiellement le 12 novembre. C’est vraiment un événement à noter car depuis 10 ans, le groupe n’avait rien enregistré de nouveau. URGENT ne travaille pas dans l’urgence !! Donc les amis, le public et moi sommes impatients d’entendre les nouveaux titres.

Comme souvent lors de la sortie d’un nouvel opus, le premier morceau « Moon is rising » est issu du nouvel album, « Silence », qui lui aussi est une nouveauté, s’enchaine sans temps mort. Ces 2 titres sont de qualité et de bons ambassadeurs pour écouter la galette au complet.

Les musiciens sont manifestement contents d’être là. Le son est bon, les lights sont eux un peu faiblards mais ne gênent en rien la prestation du groupe et je peux apprécier en live les nouveaux titres. Surfant sur un hard-rock mélodique qui se veut parfois un peu plus heavy les morceaux défilent.

YANN, le chanteur, dont j’aime bien le look fait le boulot avec un chant mélodique tandis que STEFF et PIERRE se partagent les solis avec, pour ma part, une préférence pour STEFF et un son plus chaud que celui de son comparse. Question de goût, je pense. Mais PIERRE est de loin le moins statique. Il est celui qui insuffle de la vie sur scène !! La rythmique, YVES et DIDIER, qui officient ensemble depuis déjà de nombreuses années, tourne comme un avion de ligne sur un vol transatlantique, c’est propre et en place. Cela rajoute une petite touche pas désagréable de groove. Le chant est épaulé par de très nombreux chœurs.

Le répertoire du soir revisite les titres des 3 albums mais avec une nette préférence pour les deux derniers. Arrive le long morceau « Rise up », un nouveau lui aussi, qui permet aux duettistes de la guitare de briller séparément puis ensemble. Un moment fort du concert !

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec « Now or never » suivi du tube (dixit YANN) « Into the fire », extrait de l’album « Asylum » que nos amis finissent un show puissant, mélodique et efficace.

Soutenez la scène française en allant écouter ou mieux acheter le nouveau bébé d’URGENT à sa sortie. Merci pour eux.

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Après un entracte court et une mini balance, voici venue la tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé les américains de WILDSTREET. Première surprise la formation de ce soir n’a que 4 membres. Exit le deuxième guitariste. Seconde surprise, le batteur n’est à priori plus le même non plus. Mais qu’importe le flacon du moment pourvu que nous ayons l’ivresse !.

WILDSTREET est quasi inconnu dans nos contrées même si le groupe a été fondé en 2006 et vient de sortir son troisième album. A priori, grâce aux réseaux sociaux et à quelques concerts en première partie d’artistes connus, ils ont réussi à crever le plafond de verre et à émerger un peu de la nasse des nombreux groupes underground. C’est peut-être l’occasion ou jamais de vérifier de visu le potentiel de nos nouveaux amis.

Cela démarre bille en tête ! Ils sont tous au maximum dès le début. JIMMIE MARLOWE, le guitariste rescapé, s’agite dans tous les sens mais sans quitter sa zone car la scène du Rock ‘n’ Eat, faut-il le rappeler, n’est pas très grande. Sur la fin du set, il sera un peu plus calme… ce qui me rassure vu l’énergie dépensée par le bonhomme !! ERIC JAYK, le chanteur, est plus calme. Son look avec des cheveux en bataille savamment laqués lui donne un look glam punk tirant sur le côté horrifique, ce qui colle assez bien au style dégagé ce soir.

On navigue entre du hard-rock et du glam/sleaze, pour le plus grand plaisir des fans de ce style. On ressent vite l’envie de bouger avec les rythmes endiablés dispensés ce soir par des musiciens qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. La disparition d’une guitare ne se fait pas trop sentir, JIMMIE assurant très bien et brillamment sa tâche tout seul.

Ce soir, c’est seulement le second concert des WILDSTREET en France alors on lâche les freins et on fonce !! Forcément si l’on veut conquérir un nouveau public, il ne faut pas lésiner sur la marchandise. Pas de répit, tant pis pour ceux qui voudraient reposer un peu leurs tympans avec des morceaux plus cools…

Certains pensent, à cause du chant, à une filiation avec JOE ELLIOT de DEF LEPPARD, personnellement je ne trouve pas. Le chant d’ERIC a peut-être des intonations proches de JOE mais il manque, à mon avis, de puissance. C’est dommage car c’est le petit moins d’une formation en plein essor.

Musicalement, c’est très bien fait et comme assez souvent pas hyper original mais les musiciens arrivent à se démarquer de la concurrence avec ce côté un peu punkisant du chanteur qui donne un léger vent de fraîcheur sur un style vu et revu. Quand ERIC empoigne une guitare pour un instrumental, c’est le seul titre qui se démarque du répertoire et apporte un esprit différent par son approche à la soirée.

Les titres défilent vite et je ne vois pas le temps passer. Sur un dernier accord, ils quittent la scène. Il faut dire pour être honnête qu’ils n’ont pas joué très longtemps. A vue de nez, moins d’une heure… ce qui finalement est même très court ! Est-ce le temps normal du show ? Ou est-ce dû au changement de musiciens ?? Je ne sais pas.

Assez rapidement, ils viendront au stand merchandising signer les jaquettes et poser pour de nombreux selfies. Un groupe à suivre s’ils continuent sur cette voie.

Au final, j’ai passé un agréable moment. Quelques CD d’URGENT vendus en avant-première par le groupe ont fait le bonheur de quelques fans. Pour moi, il n’y a plus que la route à faire, ce qui va me laisser assez de temps pour repenser au concert !!

KISSIN’ DYNAMITE @ CCO – Villeurbanne (69)

Report + photos by Ti-Rickou

Putain, ça y est, c’est le jour que j’attends depuis des mois, c’est ce soir le concert de KISSIN’DYNAMITE avec les copains de BLACKRAIN en première partie !!!! Je suis excité comme une puce sur le dos d’un chien. Je pars en avance, pas de prise de risque aujourd’hui, impossible que j’arrive à la bourre. En plus, le concert prévu initialement au Hard-Rock Café a été déplacé au CCO de Villeurbanne car il y a eu une demande supérieure à la capacité d’accueil du lieu initial. Comme quoi le glam sleaze, ça plaît !

C’est cool pour eux mais pour se garer c’est carrément coton. Bon, en partant bien en avance, je suis moins stressé et même un immeuble qui menace de s’effondrer et qui provoque la fermeture de la rue ne m’empêche pas d’être à l’heure, voire même en avance puisque les portes sont encore closes.

BLACKRAIN @ CCO – Villeurbanne (69)

Vue la longueur de la file d’attente, je me dis que les organisatrices du concert ont bien vu le coup en changeant de lieu. La soirée s’annonce mega bien !!! Je commence par papoter avec plein de copains, copines (eh oui, dans les concerts glam il y a plein de copines, les gars !!).

Je récupère tranquille mon pass photo, je suis cool quand tout à coup… hey, c’est quoi cette musique qui vient de la salle ?!! C’est « Le Chant des Allobroges », l’hymne haut-savoyard et surtout l’intro de BLACKRAIN ! Là, plus cool du tout le Ti-Rickou !!

Je fonce dans la salle, je me fraye un chemin ver la barrière et c’est parti pour un petit « Back in Town »! Les copains sont accueillis par un public en très large partie venu pour eux. Ils connaissent les paroles et le refrain est repris en chœur par la foule. Une putain d’ambiance dès le début du set, ça va être énorme je vous dis !

Les BLACKRAIN sont en grande forme, déchaînés de jouer à Lyon. « Dying Breed » fait encore mouche avec son refrain facile à entonner, « Innocent Rosie » et « Blast me Up » enfoncent le clou.

Le groupe remercie les copains de toujours, ceux qui étaient là à leurs débuts. BLACKRAIN, c’est aussi ça, un groupe qui sait d’où il vient et qui ne l’oublie pas.

Et ce BLACKRAIN là, celui que j’ai sous les yeux ce soir, mérite d’aller très haut ! Putain, ils ont encore gagné en présence. Ils ont un réel sens de la scène et la communion avec le public est juste énorme. Putain de show !

Le cover de « We’re not gonna Take it » de TWISTED vient terminer la fête. Ouah, c’était mega trop bon ! OK, je suis fan depuis le début, des petits bars, du Thunderbird Lounge, des premières parties de HARDCORE SUPERSTAR et donc j’ai eu la chance de les voir grandir. Et donc, si je dis que c’était une tuerie ce concert, c’est que c’était une tuerie !

Bon, pas le temps de trop papoter car KISSIN’ DYNAMITE va commencer et vu comme la salle est remplie, il faut que j’ai le temps de la retraverser !

Le concert démarre à donf’ en mode « les préliminaires, je ne connais pas » avec « I’ve got the Fire » d’entrée, histoire de mettre tout le monde d’accord et que le public redémarre au quart de tour. Ca fonctionne grave, c’est du délire dans la salle !

Il faut dire que l’affiche de ce soir est homogène, que c’est donc le même public pour les deux groupes et que KISSIN’ DYNAMITE – tout comme BLACKRAIN – n’a pas gagné son public en payant des pubs sur Facebook mais en faisant des putains de prestations live, comme celle en première partie de POWERWOLF il y a quelques mois. Les nouveaux fans qu’ils avaient engrangés ce soir-là sont en grande majorité venus ce soir.

Et ils ne vont pas être déçus car HANNES, le chanteur en plus d’avoir une putain de voix est un putain de frontman. Il a un charisme dingue ! Les autres musiciens ne sont pas là non plus pour faire de la figuration, ça joue, ça pose, ça interagit avec le public.

Leurs morceaux sont de pures tueries qui font sauter, bouger les cheveux et pousser une banane sur le visage ! « DNA » en est le parfait exemple.

Il se passe toujours un truc sur scène. Là, c’est WI ANNA BRUNNER qui les rejoint pour plusieurs morceaux dont « Ecstasy » qui souffle encore un vent de folie pour attiser – si besoin en était – le public ! Putain, c’est trop, trop bon !! Putain de set !

Hey, c’est quoi cette intro ? Mais bien-sûr, c’est « I will be king » !! Alors là, c’est la cerise sur le cake, le morceau ultime où je deviens dingue. Et il n’y a pas que moi, le public est aux anges, épuisé mais heureux. Ouah !!!

Allez, malheureusement c’est déjà fini. Putain de groupe ! Quelle prestation ce soir encore ! Les lumières se rallument et je suis encore sonné, comme un boxeur qui a fait douze rounds. Quelle affiche ce soir avec deux groupes qui montent lentement mais sûrement. Ca fait du bien de voir que la relève est prête à prendre le relais de nos idoles vieillissantes. Ne vous y trompez pas, le futur de notre musique, c’est eux !!!

Je ne peux pas partir sans avoir papoté un peu avec SWAN, MATT, MAX 2 et FRANCK de BLACKRAIN et leur avoir dit à quel point ça a été du bonheur de les revoir en live. Une pensée pour ceux qui n’ont pas pu être là avec nous et un énorme merci aux filles de Sounds Like Hell pour cette mega tuerie de soirée !

Allez, « I will be King » à donf’ dans la voiture et on the road again ! Rock ‘n’ roooooooollll !!!

Report by Seb 747 – Photos : Steve*74 et Ti-Rickou

« Je me moque de savoir beaucoup de choses : je veux savoir des choses que j’aime », disait Jules Renard. Alors forcément, aller à des concerts pour voir des groupes que j’aime, ça coule de source. Ce soir, direction Lyon et plus précisément le Rock’n’Eat pour aller voir un groupe que j’apprécie particulièrement : les RAKEL TRAXX. En plus de ça, il y a deux autres groupes qui se sont greffés à l’affiche : les parisiens de HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS et les hauts-savoyards de DOUBLE UP SHOT.

Je récupère sur la route mon ami Steve*74 et en voiture Simone ! Le temps pluvieux qui dure depuis plusieurs jours nous oblige à partir relativement tôt… Ce qui n’est pas plus mal, lorsque l’on considère les kilomètres à parcourir. Ce serait tout de même un peu bêta (pour être poli) d’arriver en retard étant donné l’affiche.

Heureusement pour nous, les sempiternels bouchons lyonnais ne nous empêchent pas d’arriver à l’heure devant la salle. C’est cool ! Le temps de saluer les copains venus comme nous s’éclater sur de la bonne musique et nous apprenons que ce sont les RAKEL TRAXX qui vont jouer les premiers. En effet, LESTE, le batteur fou, a eu un accident de voiture le matin même et il va devoir jouer avec une main en moins. Cela ne l’empêchera pas de martyriser ses fûts, malgré une difficulté qu’on imagine facilement.

RAKEL TRAXX @ le Rock’n’Eat Live (69)

Il est 20h30 et c’est parti pour le show ! A peine le temps de dire ouf que les RAKEL sont d’ores et déjà pieds au plancher. Rien ne semble pouvoir les arrêter. Les classiques que sont devenus “Can’t you see” qui entame ce set ou encore “Hey !!! Hey !!!” n’ont de cesse de conquérir le public.

Malheureusement, comme l’on disait dans les années 40, il y a des jours avec et des jours sans. Ce soir, j’ai l’impression que c’est plutôt un jour sans pour le groupe. Non seulement LESTE s’est blessé à la main, mais le son du Rock ‘n’ Eat ne met pas en valeur la musique des marseillais. Ca n’empêche de toute façon pas les RAKEL TRAXX de jouer à fond. Les copines agglutinées devant les planches sont, elles-aussi, aux taquets ! Nous avons même avoir droit à un inédit qui s’appelle “ Wild Dream”. Tout un symbole.

SHANNON DOLLZ, le chanteur, est, comme souvent, plein d’énergie. Campé sur son pied de micro, il chante comme si sa vie en dépendait. C’est trop bien ! SWYLDE à la basse, semble avoir stoppé la malédiction des bassistes au sein des RAKEL TRAXX car ça fait maintenant un moment qu’il joue avec eux. En plus, il reprend régulièrement les chœurs et fait le show avec SHANON, bien évidemment. SQUALL, planqué, comme d’habitude, sous sa casquette et ZANTOLO sous son épaisse tignasse font toujours autant de malheur avec leurs grattes.

Ce qui est fort appréciable et qui, pour moi, est essentiel, c’est que même s’ils n’ont que très peu de place pour se mouvoir sur scène, ils la prennent d’assaut, comme si elle faisait deux fois sa taille ! Sur les planches ça le fait grave et je passe, comme toujours d’ailleurs, un bon moment en compagnie de nos amis marseillais.

RAKEL TRAXX @ le Rock’n’Eat Live (69)

Après un petit medley, c’est la reprise du “Come On Feel The Noize” de qui vous savez (SLADE pour les plus anciens ou QUIET RIOT pour les plus jeunes), qui annonce la fin du show. Nos copains de la Canebière quittent la scène, contents d’avoir joué, même si toutes les conditions requises n’étaient pas franchement réunies ce soir. Et puis, comme dirait MICK JAGGER des ROLLING STONES : “It’s only rock’n’roll, and I like it” ! Saluons LESTE qui se souviendra longtemps de cette soirée… sa main aussi (lol). A revoir au plus vite et dans de meilleures circonstances !!

Allez, il est temps pour moi de faire ripaille, pendant que d’autres vont jouer au baby-foot. C’est qu’assister à une telle prestation, ça creuse !

C’est donc complètement rassasié que je vais à la découverte du second groupe : les parisiens de HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS – ou HSMF en plus court. STUFFY, le guitariste et lead vocal, CARVIN à la lead guitar, FUZZY à la basse et PAMY, le batteur, constituent l’ossature du groupe.

Musicalement, le groupe joue sur la facette punk dans un mélange personnel de hard, de glam et de punk. Pas trop étonnant lorsqu’on sait qu’ils ont débuté en tant que tribute aux RAMONES. C’est efficace, énergique et bon esprit. L’accent est mis sur le fun et la bonne ambiance. Le Rock‘n’Eat s’est d’un coup bien rempli et les HSMF ont décidé de casser la baraque !

Les titres s’enchaînent avec plaisir et les musiciens sont ultra-motivés. STUFFY sous sa casquette de camionneur, hurle à tout va. Avec sa voix rocailleuse travaillée au houblon et accompagné de sa superbe Gretsch Broadcaster rouge, il fait se secouer le public. CARVIN est le plus dynamique ce soir, se déplaçant de long en large sur la scène, explosant la salle de riffs meurtriers. FUZZY lui, est plus posé. Mais ce n’est pas pour autant qu’il laisse ses comparses s’occuper des chœurs. Les RAKEL, qui sont restés dans le public, n’en perdent pas une miette, de même que RYFF RAFF le chanteur du groupe suivant.

Même si les HSMF n’ont pas inventé la poudre, ils connaissent bien la formule afin d’arriver à l’explosion sonore. Avec eux, ce n’est pas “Marche ou Crève” mais plutôt “Rock or Die” ! Ça bourre, ça va tout droit, ça dégaine des solos pas dégueu et ça hurle la sueur du rock. C’est fou ça, ils ont le chic pour te faire bouger ton popotin et ta tignasse en cadence.

HIGH-SCHOOL MOTHERFUCHERS @ le Rock’n’Eat Live (69)

Certains titres, tels que « Motherfucker go » ou bien « Celebrity » passent bien le chemin de la scène et se retiennent facilement. De même que « Ride into the blue » et son côté punk avec des riffs. Oui, oui, vous m’avez bien lu, du punk avec des riffs !! On croit rêver. Mais c’est ça l’effet HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS : les mélodies sont simples et efficaces et ça ne se prend pas la tête. Perso, j’apprécie le moment présent et je m’éclate, de même qu’une bonne partie du public.

« Like a Ramones », un morceau très prenant, annonce la fin du set qui se termine sur « RAMONES » un cover des… RAMONES évidemment !

Il est l’heure de faire une pause en jetant un œil sur les parties de baby-foot qui vont bon train.

Ca y est, des riffs aigus retentissent dans le Rock‘n’Eat ! C’est le moment pour les hauts-savoyards de DOUBLE UP SHOT d’arpenter la scène. Deux, trois tours de balances afin de tester le son et c’est parti avec « Enemy ».

RYFF RAFF, le chanteur, ancien SLEEKSTAIN, fait, comme à son habitude, le show. Même si avec l’âge il semble s’être un petit peu assagi, il tient le public sous sa coupe. Musicalement, MIKE, batteur à la frappe lourde qui joue torse nu, et VAL sous son épaisse crinière qui joue derrière la basse, assurent une bonne rythmique sous les riffs de tueurs joués par MARTIN, le guitariste.

DOUBLE UP SHOT @ le Rock’n’Eat Live (69)

Le groupe joue un glam à tendances punk. C’est frais, musical et comme on dit en savoyard : « Dre dans le pentu ». C’est-à-dire, sans concessions, rock’n’roll à fond les ballons ! Les titres des DOUBLE UP SHOT sont virulents, tout en ayant un attrait mélodique. « Marry me fuckin’ bitch » en est d’ailleurs le parfait exemple.

VAL et MARTIN font l’essentiel du boulot, à savoir jouer dos à dos, tête contre tête, allant se frotter au public sous les hurlements de RYFF et les accélérations de MIKE. Décidément, la soirée n’en finit pas d’être aussi bonne !

Les titres défilent à une vitesse folle : « Millions miles away » qui nous fait partir sur la route, « Kill me » et son refrain assassin… Et toujours avec notre ami RYFF qui harangue les spectateurs avec fougue. On s’éclate comme des fous !

Le groupe n’ayant, pour le moment, qu’un seul petit album dans leur besace, nous avons droit à un premier cover. C’est le « We will rock you » de QUEEN. Sauce DOUBLE UP SHOT évidemment ! Et, comme par hasard, voilà que RYFF, qui ne peut pas s’en empêcher, va pogoter avec le public ; public trop content de participer à la fête avec le chanteur.

En ces temps où MÖTLEY CRÜE a le vent en poupe avec la sortie du film « The Dirt », c’est l’heure pour DOUBLE UP SHOT – après avoir joué « Downtown Money » – de nous faire son deuxième cover de la soirée. Celles des Saints de L.A., à savoir “Kick Start My Heart”.

Et voilà que les RAKEL TRAXX et les HSMF montent sur scène pour chanter tous ensembles et reprendre à cœur joie les refrains ! SHANNON et SWYLDE des RAKEL s’emparent de micros et chantent à l’unisson le classique du groupe culte avec RYFF RAFF. Les HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS se contentent des refrains mais rigolent bien. Quelle jam ! C’est excellent ! Et tout ça dans un esprit de grande camaraderie. On se rend bien compte à ce moment-là, que le rock‘n’roll est une grande famille.

Tout le monde descend de la scène et c’est le moment pour les DOUBLE UP SHOT de terminer leur show. « Binge of clowns », un morceau rentre-dedans au possible clôt ce set. Moi, connaissant bien les habitudes du chanteur, j’attends le moment où il va faire un crowdsurfing et je m’éloigne tranquillement du devant de la scène. Malheureusement pour lui, le public s’étant un peu clairsemé, il n’a pas pu aller bien loin. Qu’à cela ne tienne, le chanteur remonte comme un fou furieux sur scène pour conclure ce show absolument génial !

Encore une fois, nous avons passé une excellente soirée avec ces trois groupes qui ont littéralement enflammé le Rock’n’Eat !

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Bonne nouvelle ! Les MERCY KILLS débarquent d’Australie pour jouer chez nous. Oups, c’est à Saint-Etienne que ça se passe, chez mon copain James au Thunderbird. Ce n’est pas que je n’aime pas y aller mais en ce moment les conditions atmosphériques ne sont pas favorables… surtout par là-bas ! Mais bon, pas de neige à l’horizon, en plus ils passent tard (pas avant 22h). On est rock’n’roll ou pas ? On the road again, direction l’antre des Verts !!!

Cool, j’arrive un peu en avance et j’ai même le temps de manger une putain de galette de tueur à l’annexe en face. Et ? Eh ben, j’ai en fait loupé un groupe et la moitié d’un autre. Sérieux, je croyais qu’il n’y avait pas de première partie ! Mais vraiment, hein…

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Heu bon, je descends… et je remonte très vite. On va dire que j’ai loupé les deux groupes… J’en profite pour papoter avec les MERCY KILLS de l’Australie, des groupes australiens. Je suis content, ils sont étonnés que je connaisse les DEADTHINGS ! On va pouvoir papoter un long moment car du coup, pour les voir live, je suis très en avance. Finalement, quand on descend dans la salle pour le début du concert, il est déjà l’heure des sorcières !

En tout cas, je m’en fous, je suis aux taquets. Je suis content car il y a pas mal de monde et ça c’est une méga bonne nouvelle !

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Les MERCY KILLS vont tout de suite nous réveiller car ils ne sont pas venus d’Australie pour enfiler des perles. Et si j’avais pu à un moment donné regretter d’avoir fait le déplacement, ça va s’envoler dès les premiers accords ! Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ce groupe, ils ont la parité totale : un garçon (JOSH BLACK) à la batterie et un garçon (MARK E.) à la guitare et au chant plus une fille (NATHALIE GELLE) à la guitare et une fille (JEN X.) à la basse.

Et les copines ne sont pas là pour faire tapisserie ni pour jouer les faire valoir. Elles sont là, comme leurs copains, pour faire du rock !

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne

Les MERCY KILLS bien qu’ils viennent du pays des kangourous ne donnent pas dans le hard boogy. Leur musique est un résultat des diverses influences des membres du groupe. Selon les morceaux c’est plus new wave, plus sleaze, plus metal ou plus rock. En tout cas, leurs morceaux donnent envie d’imiter les kangourous et de sauter partout ! Et ce n’est pas une corde cassée qui va les perturber. Pendant que le guitariste la change, le groupe nous fait une anim’. Tout ça dans une bonne humeur qui ne fait pas retomber l’ambiance, bien au contraire !

Scéniquement, ça le fait. Malgré la taille de la scène, eh ben ils bougent ! MARK E. en profite pour aller au milieu du public prendre son bain de foule et ledit public est emporté dans leur univers où l’on ne s’ennuie jamais. Les morceaux sont dans le pur esprit punk rock : courts. Les filles chantent aussi sur certains morceaux. Ca se marie admirablement avec la voix du chanteur.

NATHALIE GELLE tente plusieurs fois de nous parler en français et ça le public français l’apprécie.

Les titres défilent à la vitesse de ma grand-mère en surf sur la barrière de corail. Moi je me prends une méga tarte ! J’adore les nouveaux morceaux qu’ils nous font. Un album doit sortir bientôt et d’après ce qu’on a entendu il devrait être très bon !

Leur set malheureusement va être très intense mais court car il est très tard et le Thunder doit arrêter de diffuser de la musique. Bon du coup, je suis encore plus dégoûté que le groupe précédent ai fait durer son set si longtemps. Enfin bref. Je vais quand même prendre le temps de faire des photos,. Je repapote avec eux car ils sont tous les quatre vraiment adorables. J’ai du mal à redescendre du concert et encore plus de mal à partir !…

Encore une fois, my friend James a eu le nez fin en faisant jouer les MERCY KILLS car malheureusement il y a peu d’endroits en France pour ce genre de groupes ou de musique. Et vue, encore une fois, la prestation du groupe, on se demande vraiment pourquoi.

THE MERCY KILLS @ Thunderbird Lounge de Saint-Etienne