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BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

En ce moment, le monde est en ébullition pour la Coupe du Monde de Foot. Et ce soir, eh bien moi je ne veux pas rester devant ma télé à regarder l’Espagne contre le Portugal. Comme ça fait un petit bout de temps que je n’ai pas posé un pied au Brin de Zinc de Barberaz, il est temps je remédie à ça… D’autant plus que ce ne sont que des copains qui jouent ce soir et que j’adore leurs styles. En effet, nos copains de la Yaute, émigrés depuis quelques temps en région parisienne, BLACKRAIN, sont descendus faire la fête à Barberaz. Dans leurs sillons, nous retrouvons leurs potes de BLACKBURST et ceux de SLEEKSTAIN dont on attend avec impatience le nouvel opus.

Comme d’habitude, je passe chercher mon compère Steve*74 pour faire la route avec moi, ce qui me permet de ne pas faire la route de retour seul, et puis il paraît qu’il faut être solidaire avec nos anciens !! Je suis trop gentiiiil moi !

Le voyage se passe comme prévu, vu que le trajet c’est « finger in the nose » pour nous. Le soleil qui se cachait derrière des nuages depuis le matin, a décidé de faire valoir ses droits et éclaire avec beaucoup de volonté notre périple. Arrivés sur place, c’est comme d’habitude : tous les copains dehors en train de siroter leurs bières, histoire de se rafraîchir avant de rentrer dans le vif du sujet, la tempête de décibels dans la torpeur du BdZ.

BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC

Les BLACKBURST ont la dure tâche de commencer ce concert. Et, comme il ne faut pas négliger les traditions, Savoie oblige, le groupe commence avec un quart d’heure de retard (le fameux quart d’heure savoyard), histoire sans doute que les retardataires ne ratent rien de ce concert qui s’avère de bonne augure.

Le temps que PHIL, le chanteur à la voix rocailleuse, appelle les spectateurs restés dehors à boire leurs bière, les premiers riffs de « Hell on Wheels », la cover de FU MANCHU, font résonner le Brin de Zinc. Le groupe se la joue à la « va comme je t’pousse », librement, sans contraintes et en enchaînant les titres qui font mal. Quelques covers sont au rendez-vous ce soir mais aussi, et surtout, des morceaux bien à eux et qui dépotent grave ! « The Chase » ou « Blackburst » pour ne citer qu’eux.

BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC
BLACKBURST @ LE BRIN DE ZINC

Tiens, j’aime bien la nouvelle coupe de CYRIL, le bassiste, qui arbore une jolie crête à l’iroquoise. Cela me rappelle une certaine jeunesse punk. Mais ceci est une autre histoire.

L’ambiance est au beau fixe et le sentiment que nous passons une bonne soirée s’intensifie de minute en minute. Les interactions de PHIL et CYRIL avec le public bien présent ce soir, résument bien ce début de soirée. En ce qui concerne le groupe BLACKBURST, on retrouve un groupe motivé et dont la complicité sur scène se bonifie avec le temps. De quoi faire plaisir !

CYRIL prend la parole pour nous rappeler la récente disparition d’un ami musicien et le show se termine sur un « Dr Rock » de MOTORHEAD qui démonte le short de ta grand-mère. Les murs du BdZ résonnent encore des bonnes vibrations de leur musique.

SLEEKSTAIN @ LE BRIN DE ZINC

Petit tour à l’extérieur, histoire de se rafraîchir les idées, et ce sont les SLEEKSTAIN qui prennent place sur scène.

Ce soir, je reste sur mes gardes. Ayant vu le groupe un nombre incalculable de fois, je sais que le public va se déchaîner et que les amateurs de pogos vont s’en donner à cœur joie. Aussi, je prends mes précautions pour éviter les bousculades.

Telle une puce hyperactive sous caféine, CHARLIE, le chanteur (est-ce besoin de le préciser ?), arpente la scène. Il fait le show comme personne d’autre.

La température commence à monter. Comme on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, le groupe n’hésite pas à enchaîner les titres qui frappent de suite. « My Friend Jack », « Hard Rain », « Dead Til U Live », que des morceaux qui te font déchaîner une foule. Même « Dickhead », seul nouveau morceau joué ce soir, commence à devenir un incontournable.

SLEEKSTAIN @ LE BRIN DE ZINC

Les covers (encore !) sont bien là. Cependant, en grand fan de leur musique que je suis, j’aurais préféré d’autres inédits (mais on ne peut satisfaire tout le monde). En tout cas, elles font toujours leur effet et force est de constater qu’elles remuent le public comme jamais.

VANS s’est fait pousser des bras depuis la dernière fois où je l’ai vu, sa frappe est hyper rapide et puissante. J’ai le sentiment qu’il frappe plus fort qu’avant. Ou c’est que mon ouïe s’améliore avec le temps, ou c’est que la « vieillerie » me frappe et que je deviens sénile. Lol.

Le groupe est ultra-motivé et ça se ressent. Il a bouffé de la vache enragée. Il démonte tout sur son passage, le public, comme la scène.

CHARLIE, en grand coutumier du fait, n’oublie pas sa réputation de tête brûlée et va faire joyeusement du crowdsurfing sur le public qui ne demandait que ça. Le sourire qui ne quitte pas son visage prouve, s’il en était encore besoin, qu’il prend toujours son pied en concert.

SLEEKSTAIN a joué comme à son habitude, à 200 %. Ils m’ont donné l’impression qu’un cheval fou, venant de se prendre, tout à coup, un violent coup d’éperon avait tout dévasté dans le Brin de Zinc. Certes, la prestation du groupe est souvent rock ‘n’ roll, et beaucoup plus agressive que par le passé, mais je l’avoue, moi, et à priori, une bonne partie du public, avons apprécié cette prestation !

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

Que d’énergie dépensée ce soir ! C’est de bonne augure pour nos copains de BLACKRAIN qui vont finir ce concert. Pause hydratation, discussions entre vieux copains des dernières aventures de tel ou tel groupe et il est déjà temps pour nos amis haut-savoyards de prendre part à la scène. Depuis quelques temps, le groupe fait un retour aux sources et passe régulièrement dans la région.

Comme à leur habitude, c’est sur le chant « La Liberté » ou « Chant des Allobroges », l’hymne savoyard que nous accueille BLACKRAIN, dos au public. Fiers de leurs origines, ils n’hésitent pas à les revendiquer.

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

SWAN arborant un bandana rouge dans les cheveux, a toujours ce charisme envoûtant, et ce ne sont pas les copines réunies devant la scène qui me diront le contraire. Lol.

Avec ses compos solides et addictives, BLACKRAIN fait mouche à chaque fois. Le public connait les morceaux par cœur et chante avec beaucoup de ferveur les refrains.

Le groupe se la joue fine en attaquant d’entrée de concert par les titres les plus populaires de son répertoire. « Back In Town » fait un tabac dans le Brin de Zinc. Le groupe revient sur les terres qui l’ont vu naître et ça fait plaisir. Non seulement au public, nombreux ce soir, mais aussi au groupe qui, pendant plusieurs années, avait été privé de concert chez lui. Le plaisir, non feint, de SWAN, MATT et MAX qui se lit sur leurs visages en est la preuve. Ce n’est pas FRANCK qui me contredira, lui qui se régale de voir ses camarades de jeu prendre autant de plaisir.

La set list est relativement la même que celle que j’avais vu à Cluses la dernière fois, et là aussi, c’est MATT qui chante sur la cover de TWISTED SISTER, « We’re Not Gonna Take It » qui met littéralement le feu au BdZ. Il y a même une reprise des RAMONES, le fameux « Blietzkrieg Bop » et ses « Hey ho, let’s go ! ».

L’ambiance est surchauffée. Tout le monde pogote ou fait du crowdsurfing. Même CHARLIE, le Sleekstainien qui ne rate pas une miette de ce show, se laisse porter par le public.

Le groupe joue sur du velours, enchaînant tous les hits qui l’ont fait connaître et enfonce le clou avec le titre « True Girls are Sixteen » que le public reprend à gorge déployée. Quel hymne instantané qui remet sur pied les culs de jattes ! « True Girls ! True Girls ! True Girls are Sixteen ! » mélodie entêtante qui ne se détache pas de ma boite crânienne. Aaargh, qu’est-ce que je m’éclate !! 

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

Le groupe fait des étincelles. Il met des étoiles dans les yeux des spectateurs. Tout le monde s’éclate et prend son pied. Les mélodies entêtantes de ses hits de tueurs font frémir le BdZ.

Toute bonne chose ayant une fin, c’est sur le « It’s a long way to the top » de qui vous savez que se finit ce show. Seulement, voilà, on en veut encore. « Vous en voulez encore ? » demande SWAN. « Mais nous, on a fini ! ». « D’accord, mais c’est toi qui chante alors ! ». Et c’est CEDRIC, un spectateur trop content qui monte sur scène reprendre le TWISTED SISTER sous les éclats de rire des BLACKRAIN et du public. Il est vite rejoint par CHARLIE qui vient l’épauler pour reprendre les couplets.

Quelle soirée nous avons passé. Un concert d’excellente facture avec trois groupes au top !!

BLACKRAIN @ LE BRIN DE ZINC

OPIUM DU PEUPLE

Normalement, les gens qui vont à la montagne regardent s’il y a de la neige pour savoir s’ils vont pouvoir s’éclater, faire du ski et tout et tout. Moi non. Je regarde s’il y a de la neige pour savoir si j’y vais ou pas. Mais bien-sûr, c’est s’il y a de la neige que je n’y vais pas ! Là, c’est nickel, il n’y en a pas et ils n’en annoncent pas ! Les Dieux du Metal sont avec moi !

Euh, ils m’ont quand même mis une pluie diluvienne, des chassés-croisés de vacanciers, des camions qui décident d’aller visiter le paysage en passant par les rambardes, mais bon, je suis dans mon timing. Et, même si je n’ai jamais mis les pieds à l’Agora, je me gare illico. Je monte les escaliers quatre à quatre et je tombe sur CHARLIE de SLEEKSTAIN à l’entrée qui m’annonce que j’ai largement le temps car EXXCITE ne commence que dans… deux minutes !

Allez, première impression, la salle est très grande. Il y a un peu de monde pour le début mais je n’ai pas le temps de me poser de questions, ABEL CABRITA, CYZO SKYZ et leurs copains arrivent sur scène. ABEL a une guitare donc c’est bien de EXXCITE dont il s’agit, lol !

Personnellement, moi j’aime bien ce groupe. En plus, là, ils sont comme des poissons dans l’eau, normal ils jouent quasiment à domicile ! Donc bien sûr, ils sont aux taquets.

Leur prestation est de plus en plus carrée et efficace. On voit qu’ils ont fait de la scène ces derniers temps.

En plus, c’est normal il fallait du temps pour que CATHY BLAMPEY, la claviériste soit intégrée. Là c’est fait. Elle apporte un côté plus hard-rock et cette orientation est parfaite pour moi. CYZO est comme un jack in the box, ABEL l’est cette fois-ci légèrement moins. Il faut dire que les retours ne fonctionnent pas forcément comme il faut et que ça les désempare un peu. ABEL est toutefois toujours méga heureux de se voir avec une guitare entre les mains. Deux cordes en plus, ça vous change une vie !

Les morceaux donnent la pêche. En plus ce soir, on aura droit à trois nouveaux morceaux, on est gâtés.  Ca y est, je suis déjà rentré dans l’ambiance de ce fest ! Le set de EXCCITE, vu le nombre de groupes qui doivent jouer ce soir, va malheureusement être un peu court. Vivement qu’on les retrouve avec un nouvel album !

Petite pause. Cette fois-ci, j’ai le temps de dire bonjour aux copains que je n’avais pas vus.

Le changement de plateau est rapide et je retourne en terrain connu car c’est CHARLIE et SLEEKSTAIN qui montent sur scène. Bon là, encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car SLEEKSTAIN et leur sleaze bien à eux, moi je suis fan. Leur line up actuel fonctionne très bien. La salle commence à se remplir. Du coup, je trouve que le son est meilleur que pour EXXCITE.

CHARLIE est comme d’habitude un maître de cérémonie parfait. Il a fait comme ses copains en gardant la barbe sur scène. Si un jour ils veulent changer de nom, c’est tout trouver, ils pourront s’appeler ZZ TOP 2 (non, pas la tête !). Mais bon, leur look ce n’est pas le plus important.

Leurs morceaux sont vraiment des putains de tueries de sleaze hard. En live, SLEEKSTAIN ça dépote sa mère-grand en surf des neiges, ils ont une prestance et une efficacité qui sonne vraie et qui devrait être enseignée à tous les jeunes groupes. En clair, SLEEKSTAIN vit vraiment sa musique ne se concentrant pas seulement sur leurs instruments. Et ce n’est pas les dizaines de copines campées devant la scène qui diront le contraire… surtout quand CHARLIE laissera tomber le haut ! J’ai les noms de ceux qui ont crié « A poil » !

Je suis méga content de les revoir en live et je prends toujours la même baffe. Eux aussi, vivement le nouvel album !

Bon, nouvelle pause. Papotage. Tartiflette. Rickou prêt pour – encore une fois – un groupe que j’aime bien : Y. BLUES ! Allez, changement d’ambiance, là on est dans du blues metal allumé avec un bassiste, un batteur et YALBA à la guitare sèche et à la voix rauque.

Et comme d’hab’, ça déménage. On a les cheveux qui bougent sans faire bouger les orteils. J’ai toujours du mal à décrire ce qui se passe sur scène et dans nos oreilles avec Y. BLUES.

C’est roots, allumé, carré, barré et bien-sûr magique.

Que ce soit dans leurs compos ou dans leurs covers. Le fait d’être repassé en trio leur apporte à nouveau une cohésion et une efficacité digne d’une balle doom doom entre les deux yeux. C’est clair, ça leur apporte une nouvelle assise. En plus, ça fonctionne méga bien visuellement.

Mention spéciale à leur cover sauce Y.BLUES de MOTORHEAD. Ca peut servir aux nombreux groupes qui veulent rendre hommage à LEMMY car ils ne se contentent pas de faire du note à note et une pale imitation mais ils reprennent le titre à leur sauce en en gardant l’esprit. Et ça, ça n’a pas de prix pour moi.

Bon allez, re-petite pause. Pas craquer again sur la tartiflette ! La bière au Génépi a l’air très bonne mais je la laisse à ma femme.

NEVERCOLD

Il est déjà temps de repartir dans la salle pour le groupe suivant, NEVERCOLD. Ca y est, je sors de mes repères ! Là, je rentre en terrain inconnu. J’étais un peu sur mes gardes car j’avais cru comprendre qu’on allait être dans du brutal. Des copains m’ont dit en début de soirée que c’était festif… mais on va voir.

Musicalement j’aime bien. C’est puissant mais bien fait, ça joue bien, ça me plait bien. Bon, je crois que vous voyez où ça va se corser. C’est quand le chanteur va chanter. CQFD. Bon; il y en a qui appelle ça du growl, moi j’appelle ça une grosse voix des cavernes. Et là c’est instantané, vous savez le sentiment que la terre bouge sous vos pieds, que la sueur coule sur votre front, que les poils se hérissent jusque dans le cou, le sentiment d’étouffer ? Il vous faut de l’air ! J’ai une envie subite d’aller regarder s’il y a de la neige qui tombe, moi. Je précise bien que c’est mon ressenti à moi.

Une partie de la salle s’éclate comme des petits fous et trouvent que c’est le meilleur groupe de la soirée. Pour ma part, je suis en train d’essayer de m’en remettre. En plus eux, ils vont avoir droit à un temps de jeu supérieur aux autres groupes… Je suis super content…

REVES D’IVRESSE

Bon, ils terminent. D’un seul coup, j’entends de la musique qui monte du sous-sol ! Les organisateurs de ce fest ont pensé à tout :  vu que le changement de plateau pour la tête d’affiche va être un peu plus long,, il y a un showcase dans la salle du bas ; salle du bas où se tient également une expo artistique dont une série de photos de mon copain DENIS CHARMOT. C’est bon ça !

Allez, je vais aller jeter une oreille sur le groupe REVES D’IVRESSE. Après NEVERCOLD, c’est cool. Chant en français, bien fait, bonne surprise, je ne m’y attendais pas et surtout bizarrement ça me détend. C’est dommage que je n’en ai pas vu et surtout écouté plus. A revoir en live dans d’autres conditions. Mais en tout cas ça m’a donné l’envie de les les découvrir en électrique.

Allez, le changement de plateau est terminé. Là encore, j’ai méga bossé mon dossier. Je sais que OPIUM DU PEUPLE fait dans du punk rock festif mais à part ça, ça va être une découverte.

Ouah, ben alors là, ça démarre à donf’ de à donf’ ! Ils commencent par allumer du JOHNNY version punk mais carrément délire. Sur scène, ce n’est pas un concert, c’est un véritable spectacle. C’est clair qu’ils sont carrément barrés, allumés et on ne peut s’empêcher de guetter ce qui va se passer.

Non chérie, ce n’est pas parce que les deux chanteuses sont légèrement vêtues. Elles le sont mais ce n’est jamais gratuit, il y a toujours une mise en scène. Le chanteur est lui aussi carrément barré.

Leurs covers sont hilarants et bien pensés. On va voyager de « Fais-moi mal, Johnny »  avec un chanteur attaché les mains dans le dos et une cagoule sur la tête tenu par des filles armées de fouets à « L’Internationale ». Grand écart mais bien pensé et bien amené.

Bon après ça, le chant est vraiment… on va dire punk. On passe un bon moment festif. La salle qui là est vraiment bien remplie s’éclate à fond. Une belle fin de soirée. Bien sûr, même si j’ai passé un bon moment, je ne vais pas forcement acheter un de leurs CD mais là, en fest, ça le fait et je comprend pourquoi ils fonctionnent autant.

Mais bon, ce n’est pas tout. Je dis au revoir aux copains et à l’orga et, avant que les Dieux du Metal fassent un pied de nez à Monsieur Météo, je reprends la voiture pour retrouver mon home sweet home. Encore un excellent moment passé au Winterock Fest. Une petite suggestion de ma part : « On ne pourrait pas faire ça aux beaux jours ? » Lol !!!

Allez, à l’année prochaine le Winterock Fest et long live rock ‘n’ roll !

OPIUM DU PEUPLE @ Winterock Fest 2018 – Agora de Bonneville

SLEEKSTAIN

Ce soir à la Microbrasserie d’Amancy, il y a SLEEKSTAIN qui passe avec STIFF NECK ! Alors je fais le plein mon char et je prends la direction la vallée de l’Arve, en écoutant du AC/DC à fond les manettes. Comme je connais bien la salle pour y avoir mis les pieds plusieurs fois, je connais le chemin et en plus, il y a un grand parking pour se garer. C’est trop bien !

Heu, c’est bizarre, il y a plein de places. Ben ça alors ! Je rentre dans la salle et il n’y a pratiquement personne. Je suis super en avance, les musiciens n’ont pas encore fini de manger. Après DUEL, lundi dernier, ça devient une habitude maintenant. Lol. Du coup, je m’installe tranquillement sur l’un des nombreux canapés pour boire un coup. Au fur et à mesure, je me rassure en voyant la micro brasserie se remplir petit à petit.

STIFF NECK

Il ne faudrait pas que je commence à m’endormir parce-que le premier groupe est annoncé pour 20h. Sauf qu’il est déjà 21h30 quand STIFF NECK s’installe sur scène. C’est pire que le quart d’heure savoyard ça ! Mdr. Bon, en tant que savoyard, je suis habitué et puis ça permet de prendre du temps pour discuter avec les copains et les copines.

Enfin, STIFF NECK attaque. STIFF NECK, c‘est un groupe de party punk rock haut-savoyard de La Roche sur Foron. Les premières notes sont sympas, mais malheureusement, je me rends vite compte que ce n’est pas ma came. Leurs influences se retrouvent chez GREEN DAY, BLINK 182 et consorts. Leurs compos sont cool et les reprises aussi, mais je ne suis pas fan de leur style de musique. Je dois bien être le seul, vu le nombre de spectateurs qui se pressent devant la scène !

Au bout d’une bonne heure et demie et une dernière reprise de « Pipi vs caca » d’ULTRA VOMIT, le groupe quitte la scène. 

SLEEKSTAIN

C’est maintenant au tour des SLEEKSTAIN d’investir la scène. Je me rue sur le devant afin de ne rien rater, comme d’habitude. Je les avais quittés en février dernier au même endroit où leur prestation m’avait, comme d’habitude aussi, laissé sur le cul.

Comme par hasard, voilà que le front est envahi par les copines. Est-ce dû au charme des musiciens ou à leur musique ? Tel Sherlock Holmes, il va falloir que j’éclaircisse ce mystère. Lol. En tout cas, se faire une place devant le groupe devient de plus en plus compliqué au fur et à mesure des années. Leur popularité, n’ayant pas fini de grandir à mon humble avis.

SLEEKSTAIN

Les premières notes de « My Friend Jack » démarrent sur un CHARLY survolté. Il n’en faut pas plus pour que la microfabrique s’enflamme. Le public est survolté. Les pogos sont de sorties et donc il vaut mieux se déplacer sur le côté afin de ne pas se faire embarquer sur un truc qu’on ne maîtrise plus. On n’a pas tous les jours vingt ans comme le dit si bien la chanson.

VANS à toujours cette frappe si particulière et DEG fait vrombir sa basse sous les riffs que BENJI décoche. Tout est excellent. On s’éclate sur les morceaux devenus classiques. « Dead Til U Live », « Call me God » ou bien évidemment « Hard Rain ».

Le groupe se donne à fond et nous sort des inédits. C’est le morceau « Dickhead » qui résonne dans la microbrasserie. Ce titre risque fort, lui aussi, de devenir un incontournable en concert. La guitare se fait cinglante et les riffs de plus en plus mordants. BENJI a pris sa place et cela se remarque. Il se frotte au public, prend le devant de la scène sans compter. CHARLY se donne toujours entièrement et va pogoter, comme souvent, avec ses fans.

SLEEKSTAIN

Les divers covers, au nombre de trois ou quatre ce soir, sont joués à la sauce SLEEKSTAIN, bien sûr. Perso, j’aurais préféré qu’ils nous fassent plus de morceaux de leur répertoire, mais on ne peut pas tout avoir. Le groupe joue en harmonie et cela s’entend. Il fait même preuve d’une mélodie que je pensais perdue à jamais.

Ah, voilà que CHARLY se fait enlever par des fans pour aller faire du crowdsurfing. Il est mort de rire. Mais cela ne l’empêche pas de chanter comme un damné dans son micro. Il n’a rien perdu de son charisme.

Impressionnant de voir à quel point les musicos ont grandi ! Jusqu’à devenir aujourd’hui une véritable machine de guerre scénique. CHARLY jouant avec son pied de micro, parcoure la scène de long en large tandis que DEG fait les chœurs et a un jeu de basse toujours impressionnant. VANS m’impressionne par ses frappes rapides et intenses. BENJI lui, c’est avec ses solos qui font mal.

Nous passons d’agréables moments. Les refrains sont repris en chœurs par les spectateurs qui ne se tiennent plus. Filles comme garçons se lancent dans des pogos qui font s’écarter les derniers die hard de devant de la scène.

Comme on ne rassasie pas un chameau en le nourrissant à la petite cuillère, SLEEKSTAIN finit son show en rendant hommage au regretté guitariste en interprétant un « Whole Lotta Rosie » du feu de Dieu. CHARLY en profite encore pour aller surfer sur le public qui le promène de long en large de la salle. Tout simplement excellent. « Nous sommes SLEEKSTAIN, et nous faisons du ROCK ‘N’ ROLL ! du ROCK ‘N’ ROLL ! Merci, bonsoir ! ».

Une bien belle soirée que ce concert où SLEEKSTAIN a encore mis le feu !

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IRON BASTARDS

Bon Amancy, c’est loin et en plus sur la route de la montagne et du ski mais je n’ai pas le choix, ABEL, le guitariste d’EXXCITE m’a menacé (si, si, du genre « si tu ne viens pas à notre release party, on ne joue pas !!!) !

Donc, vu que je ne veux pas gâcher la soirée, qu’en plus il y a mes copains de SLEEKSTAIN et les strasbourgeois d’IRON BASTARDS sur l’affiche et que je suis faible, on the road again !!

Pas de galères pour arriver à bon port, un peu plus pour trouver comment on accède à la Fabrique mais le lieu à l’air cool et au regard du nombre de voitures sur le parking, il y a déjà foule.

NOISE GATES

Je ne me presse pas trop car le premier groupe, NOISE GATES, est à ce que l’on m’a dit un groupe de reprises… Sauf que lorsque je dis ça à l’entrée, on m’explique que ce n’est pas le même groupe et que celui qui joue ce soir est un jeune groupe de hard-rock, qu’ils jouent leurs propres compos et que c’est plutôt bien ! Ce qui est confirmé par ce que j’entends de loin ! Du coup, je me magne pour rentrer.

Eh oui, c’est bien du hard-rock, plutôt sudiste, et c’est effectivement vraiment bien. La voix est top, les compos sont sympas et pour une de leurs premières apparitions live, ça le fait. Evidemment, je me fais chambrer par mes acolytes qui, eux, n’ont pas loupé le début et qui sont de mon avis. Un bon groupe pour ouvrir la soirée, un groupe à suivre.

SLEEKSTAIN

Allez, petite pause. La brasserie est assez grande et vraiment sympa. Et surtout, il y a du monde ! Tellement que je dois patienter pas mal pour avoir mon Coca Zéro (si, si ! Dans une brasserie, faut oser !!).

Bon, c’est maintenant à Charlie et ses potes de SLEEKSTAIN de jouer. C’est vrai que je les ai beaucoup vus en live mais je ne m’en lasse pas. Ils donnent toujours tout. Et encore une fois, c’est bigrement bien fait et fun. Même si le son n’est pas à la hauteur (et c’est un euphémisme !) le public est à bloc et s’éclate et le groupe aussi. C’est bouillant comme ambiance !  Ouah, trop court !

Heu, je viens d’apprendre qu’EXXCITE passe juste après et que c’est IRON BASTARDS qui clôture, donc il est largement temps pour moi d’aller faire une interview aux IRON BASTARDS, interview que vous aurez bientôt si vous êtes gentils.

EXXCITE

Lorsque je reviens, j’ai juste manqué le début du premier morceau d’EXXCITE. Je suis trop bon ! Ouah, le nouveau chanteur le fait en live ! J’adorais la voix de l’ancien mais celui-là aussi a une vraie voix, même si c’est dans un autre registre. En plus, il est très à l’aise sur scène et il est très bien intégré au groupe.

Le résultat est vraiment bon sur les nouveaux morceaux comme sur les anciens. Les musicos sont heureux et à donf, le public est venu en nombre pour eux et ça donne une putain d’ambiance. Trop bon, je ne regrette absolument pas d’être de la fête… Mis à part encore le son – trop de fenêtres, ça réverbère grave !!

Heu tiens, ABEL a un problème de son : il n’en a plus. Le chanteur ne se laisse pas démonter et il assure grave – tout comme d’ailleurs le batteur et le bassiste. Il fait monter le public sur scène, il descend dans la fosse et fait chanter les gens. C’est méga fun. Tout le monde est heureux… Sauf ABEL… Enfin jusqu’à ce que ça remarche pour lui !

Allez, ils peuvent finir le set. Ouah, ils ont assuré ! Le petit nouveau m’a épaté par son sens de l’impro et par sa présence. Ca c’est de la release !!

Bon petite pause. J’en profite pour faire une petite pause toilette et… « Pourquoi je vous en parle » ? Parce que ça vaut le déplacement des toilettes comme ça ! J’adore le mur délire plein d’affiches de concerts. Je délire aussi sur les dizaines de gens assis dans des fauteuils côte à côte et qui restent collés à pianoter sur leurs smartphones, en parfait décalage avec la soirée.

IRON BASTARDS

Retour vers la scène où IRON BASTARDS attaque sa prestation. Toujours dans le style « les freins, c’est pour les lâches » et « LEMMY est notre papa », of course ! Même si certains des nouveaux morceaux sont un peu plus doom et « BLACK SABBATH est mon beau-père », on est dans une prestation de fukin’ rock’n’roll burné avec une voix passée à la râpe du Jack et du houblon.

Ca dépote grave, l’ambiance dans le public est super bonne. Les IRON BASTARDS maîtrisent la scène. Ils sont très pros mais restent fun en même temps. Quel final !

Bon, c’est fini… ou pas car les musiciens des différents groupes qui ont joué ce soir entament des jams sur des classiques d’AC/DC et de BLACK SABBATH. Ils ne veulent pas que ça se termine. Moi non plus mais il est plus d’une heure du mat’ et j’ai de la route à faire ! Ils veulent en refaire un petit dernier ? Et en plus, c’est un petit MOTORHEAD ! Alors évidemment, le chanteur d’IRON BASTARDS fonce sur scène pour rejoindre les autres musiciens pour une nouvelle putain de tuerie, un MOTORHEAD aux petits oignons !

Le top de cette jam qui clôture cette superbe soirée où, à part le son, il n’y avait rien à jeter !!!

Allez, c’est pas tout, le temps de prendre congé de tous les copains et copines et de se donner RDV la semaine prochaine au Marnaz Metal Fest et il me faut partir si je veux arriver pour le petit-déjeuner. Mais rien de tel qu’un petit IRON BASTARDS pour garder les yeux ouverts sur la route… surtout à donf !!!

Un méga remerciement à HS Crossroad of Rock pour cette soirée et pour leur gentillesse et bien-sûr, on se retrouve pour votre Roche N’Roll Fest en juillet !!

Long live rock’n’roll… en live of course !!!