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Report et Photos : Steve*74

Alors que normalement par ce dimanche pluvieux j’aurais dû buller tranquillement sur mon canapé, me voici lancé à toute vitesse sur l’autoroute vers le Ninkasi Kao de Lyon. Vous en connaissez déjà la raison si vous suivez le webzine sur les réseaux sociaux. Eric, le créateur du site et rédac chef, n’est pas à un paradoxe près. Celui qui aime tout le monde a des soucis du côté du cœur… Indisponible pour un certain temps, je le remplace au pied levé pour un concert noté sur les tablettes du zine depuis longtemps déjà.

J’arrive, malgré le mauvais temps sur la route, en avance devant la salle mais une queue déjà importante attend devant les portes encore closes du Kao. C’est bon signe, je pense qu’il y aura du monde et c’est toujours réjouissant pour moi de constater que du monde se déplace un dimanche soir alors que demain beaucoup se lèveront tôt pour aller travailler.

Ce soir, ce sont les finlandais de TEMPLE BALLS qui ouvrent le bal des festivités. Je ne les connais pas depuis longtemps mais j’apprécie bien leur dernier disque et j’en attends la confirmation en live. Le passage de la scène étant souvent un vrai révélateur de la valeur des groupes et de leur potentiel.

Ils sont originaires de la ville d’Oulu située vers le nord du pays. Inutile de vous dire que pendant l’hiver, il ne doit pas faire très chaud ni avoir trop d’activités extérieures à part le ski de fond. Du coup, pour se réchauffer, ils pratiquent depuis 2010 un hard-rock teinté de sleaze. Je plaisante bien sûr…

D’entrée ce qui me surprend, c’est leur jeunesse. J’ai du mal à croire qu’ils existent depuis 9 ans Ils ont dû débuter au biberon (lol). Le chanteur ARDE TERONEN a aussi chanté dans SHIRAZ LANE, autre groupe finnois en devenir. De l’expérience, ils en ont avec déjà de nombreux concerts au compteur.

Le quintet attaque bille en tête malgré le peu de place sur scène. La batterie d’ANTTI HISSA est placée devant l’estrade où est installée la batterie de SONATA ARCTICA. Et ses compères n’ont guère plus de place pour se mouvoir. Ce qui est un peu gênant pour des jeunes qui débordent d’énergie !!

Le répertoire pioche allègrement dans les deux disques que le groupe a sortis. La musique à l’air de plaire à un public réceptif et qui ne demande qu’à s’enflammer. Le chant est plutôt rauque et éraillé. Les guitaristes bien en place avec les solos acérés de la part de JIRI PAAVONAHO.

Le son est excellent, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas, et le restera pour les deux autres groupes. En revanche, les lumières tiennent plus de l’ambiance que de la Fête des Lumières qui débute bientôt à Lyon.

Je passe un agréable moment avec un groupe à suivre dans le futur. Le temps d’une première partie étant limité, c’est avec l’envie de les revoir rapidement que je les regarde regagner les coulisses.

Après un changement de matériel assez court (il faut dire que la batterie reste en place), c’est maintenant à EDGE OF PARADISE de jouer. Je dois vous avouer que je ne connaissais absolument pas ce groupe. Découverte totale ce soir pour moi.

Contrairement aux derniers concerts et aux packages nordiques auxquels j’ai assisté ces derniers temps, cette formation n’est pas scandinave malgré les 2 groupes finlandais de la tournée. Non, eux sont américains et viennent de Californie. Los Angeles pour être exact. Mais ils ne pratiquent pas du hair métal ou du hard-rock mélodique comme la région a pu en produire à la chaîne dans les décennies précédentes.

Ils se lancent à la conquête de l’Europe pour la promotion de « Universe », tout juste sorti des chaines du pressage du célèbre label italien Frontiers. Ils naviguent dans des eaux allant du hard-rock traditionnel au heavy en lorgnant vers le symphonique avec la voix de MARGARITA MONET, la chanteuse et fondatrice du groupe avec DAVE BATES, guitariste de son état. De temps à autre, un petit côté industriel pointe le bout de son nez mais de façon minime. Heureusement car c’est un style que je n’affectionne pas vraiment.

Les lumières sont encore plus tamisées… si, si c’est possible… et ils n’ont pas plus de place que nos amis finlandais. Mais c’est moins gênant car ils sont plus statiques. La musique s’écoute différemment car plus structurée et ambitieuse.

La voix de MARGARITA MONET est puissante mais douce. Sous son séduisant aspect, on apprécie de belles capacités vocales. C’est sans conteste elle le fer de lance de la formation. Les groupes à chanteuses ayant une fâcheuse tendance à se ressembler, ici l’univers musical est différent, plus varié. La palette des sons est variée et les morceaux bien en place.

Le concept aussi se veut différent et interrogatif sur notre monde. Avec « Universe », ils ont décidé de créer quelque chose qui vous transporterait dans un autre monde, une musique qui transcende le temps et l’espace et vous emmène dans une aventure épique à travers notre univers ! Les chansons parlent de briser les peurs, de tester nos limites et poursuivre nos passions à la vitesse de la lumière, nous accrocher à notre humanité et nous soutenir les uns les autres alors que nous entrons ensemble dans notre futur numérique fou. Voici le discours revendiqué par les musiciens. Intéressant mais pas si facile d’accès que ça !!

Personnellement, j’ai du mal à rentrer dans leur univers. Ce n’est pas ma tasse de thé musicalement même si c’est hyper bien fait. Le groupe navigue sur une palette sonore intéressante mélangeant des riffs de guitare bien sentis avec souvent une section rythmique plus groovy. A réécouter pour savoir si je change d’avis ou pas.

Malgré tout, aux USA, ils ont le vent en poupe et ont intégré le top 100 du classement Billboard et atteint le sommet du classement rock d’Amazon. Le public du soir a l’air d’aimer la prestation et c’est ce qui compte le plus finalement.

En attendant que SONATA ARCTICA arrive sur scène, je me retourne pour constater que le Kao s’est bien rempli et que même quelques afficionados ont investi le balcon. Toujours cool de voir du monde dans les concerts métal !!

Après un changement de matériel et de scène relativement court les lumières s’éteignent pour notre plus grand plaisir. Ils sont en tournée européenne pour la promotion de leur dernier rejeton intitulé « Talviyö » (qui signifie Nuit d’hiver en français) sorti en septembre 2019. Tout un programme !! Un album qui ne suscite pas un enthousiasme à toute épreuve chez les fans, surtout ceux de la première heure.

En effet, depuis la sortie de « Eclipsa », leur premier disque il y a tout juste 20 ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de nos amis scandinaves. Les vikings du début qui pratiquaient un heavy power métal ont progressivement laissé la place à une musique nettement plus assagie. Fini le temps des cavalcades du début et des riffs rentre-dedans acérés. Une grande partie des fans s’en sont allés vers d’autres cieux après ces changements, mais le groupe à l’air de s’en ficher comme de sa première chemise. Je sais qu’il faut vivre avec son temps et ne pas toujours être nostalgique, mais ce n’est pas toujours facile.

Aussi, avant de venir assister à un concert de SONATA ARCTICA en 2019, il faut faire abstraction du passé et se dire qu’on va écouter et voir un nouveau groupe. Ainsi vous rentrerez plus facilement dans leur nouvel univers musical.

Tout ceci étant dit, après une courte intro, les cinq lascars déboulent sur scène pour entamer la setlist du soir avec « A little less understanding », extrait comme souvent du dernier opus. Le ton musical est donné et c’est conforme à mes attentes, un morceau bien ficelé en mid-tempo. Le suivant « Closer to an animal » suit le même chemin avec des parties de clavier intéressantes. Les compositions sont bien construites, riches en arrangements, TONY a le chic pour nous concocter des jolies mélodies.

Du groupe original, seuls TONY KAKKO au chant et TOMMY PORTIMO à la batterie répondent présent. Au fil du temps, ils se sont entourés de nouveaux musiciens et c’est un groupe soudé que nous voyons évoluer ce soir.

Le chant est toujours aussi fluide et les mélodies chant sont toujours de qualité. Avec une guitare globalement moins en avant qu’auparavant ELIAS VILJANEN, même s’il est plutôt statique, s’en tire avec les honneurs. HENRIK KLINGENBERG, le clavier, est le grand gagnant de la bataille. Dans les nouvelles compositions son rôle a pris de l’importance, il est musicalement plus présent, plus en avant. Niché sur son estrade derrière PASI KAUPPINENE, le bassiste, il doit trouver le temps long aussi. Il vient de temps à autre s’éclater sur le devant de la scène avec ses copains avec un synthé en bandoulière.

Malgré le changement d’orientation musicale, j’ai apprécié ce concert et le professionnalisme de leur prestation. C’est très agréable à l’écoute et les musiciens et les gens autour de moi ont l’air heureux. Alors que demander de plus ? Encore une bonne soirée pour moi et cerise sur le gâteau, j’ai découvert un groupe de petits jeunes aux dents longues.

Les derniers titres reprennent des couleurs et de la vitalité avec notamment « Fullmoon », extrait du premier album. Je dois vous dire que je préfère nettement cette période à l’actuelle. C’est ensuite l’heure des rappels pour deux nouveaux titres. Distribution de médiators et jet de baguettes et c’est terminé.

Au stand merchandising, je retrouve EDGE OF PARADISE au complet et 2 musiciens de TEMPLE BALLS sont là pour le service après-vente. Le temps de faire connaissance avec les fans et de poser pour tous les photographes amateur.

Cool, la pluie s’est arrêtée pendant le concert donc le moment est propice pour quitter Lyon et regagner mes pénates.

Ce report est dédié à « Highlander » Eric en lui souhaitant un bon rétablissement et qu’il vous permettre de revivre de nombreux concerts à travers ses reports !! Long live…

Lorsque notre Ti-Rickou national m’explique qu’il ne peut pas faire deux festivals en même temps le même soir, je me dévoue pour l’aider à y parvenir. Pendant qu’il est à Bardonnex pour faire un report sur le Festiverbant moi, je me dirige non loin de là en direction de l’aéroport de Genève. Non pas que je doive prendre l’avion (ce qui pourrait expliquer l’impossibilité du rédac’ chef de faire deux concerts le même soir) mais le site est tout proche. D’ailleurs en y repensant, je me demande comment il ne peut pas faire les deux…

C’est en plein air, mais sous chapiteau – on ne sait jamais avec la météo capricieuse – que se déroule le festival. Bon, comme les groupes de départ ne sont pas ma cup of tea, je préfère me déplacer pour voir l’un des derniers groupes de ce soir, j’ai nommé SONATA ARCTICA. En plus, comme le festival est entièrement gratuit, je prends mon temps. Et comme l’hiver pourrait bien revenir plus vite que prévu, j’en profite pour faire une petite cure de soleil, moi !

TAGADA JONES 1

C’est donc avec deux potes que je fais ce court trajet vers notre pays voisin : la Suisse.  Après avoir tourné autour du site pendant une petite demi-heure (syndrome Ti-Rickou quand tu nous tiens) nous arrivons pile poil à la fin du set de TAGADA JONES. Trop fort les mecs !

Pour résumer un peu la musique que font les TAGADA, voici une petite recette toute simple. Prenez un peu de punk du BERURIER NOIR, la partie métal de LOFOFORA, mélangez avec du NO ONE IS INNOCENT, sans oublier une pincée de MASS HYSTERIA et vous obtiendrez un résultat très TAGADA JONES. En bref, bourrin punk rentre-dedans sans concession. Et en français, s’il vous plait ! 

C’est dans une ambiance de feu que j’assiste à cette fin de concert. Les pogos sont de partout dans la foule immense (normal, c’est gratuit). Les slam et les stage-diving sont de mises et le public en redemande. La sécurité est légèrement débordée, mais tout se fait dans une ambiance bon enfant.

Moi, j’ai apprécié le côté rentre-dedans, mais pas trop le côté « bourrin, je râle tout le temps et j’emm.. la société » ! En revanche, les stage-diving dans une foule nombreuse et confinée, c’est vraiment impressionnant. Les photographes s’en donnent à cœur joie… Tout comme les pratiquants partant du fond de la scène pour se jeter en courant dans le public. Seul petit souci : les spectateurs qui n’avaient pas prévu de les réceptionner ont peut-être un peu moins aimé, lol !!

HATEFUL MONDAY 2

Fin de ce set intense, et direction la scène Neptune pour aller voir les HATEFUL MONDAY. Ce groupe genevois fait dans le punk-rock mélodique à la BLINK 182, GREEN DAY, SUM 41, etc. Le début du set se fait devant une foule clairsemée. REVEREND SEB, le bassiste chanteur, le fait remarquer et demande au public de se rapprocher. CHARLY COUGAR, qui assure la guitare et les chœurs, est déjà à fond, le chapeau vissé sur la tête pendant que son compère arbore une jolie tête verte.

Le style pratiqué est sympathique et IGOR GONZOLA – je pourrais dire que ça ne s’invente pas mais si, justement ! – le batteur fait mouche à chaque coup de cymbales et de caisse claire.

Ils ont beaucoup d’énergie à revendre, et un humour pince sans rire : « Venez nous voir, on fait du LED ZEPPELIN » dira REVEREND SEB en voyant un spectateur portant un T-shirt du groupe.

Oui mais voilà. Les titres s’enchaînent et malheureusement… se ressemblent ! On a du mal à entendre un morceau qui se détache du lot. Donc du coup, je m’éloigne de la scène et je prend du recul. Mais même de loin, je n’arrive toujours pas à accrocher. Dommage, l’énergie et la volonté du groupe mériteraient d’être mieux exploitées même si la voix du chanteur laisse parfois à désirer.

Mais bon, le public s’en fout. Les gens sont assurément là pour s’amuser et je remarque bien que le petit chapiteau s’est rempli. Et puis je chipote un peu, c’est quand même du punk auquel nous avons droit ! 

L’ambiance est toujours bon enfant, mais je préfère me diriger vers la grande scène, histoire de me placer correctement pour les photos. Je constate que la foule est déjà relativement imposante et que les premiers rangs sont envahis. Pourtant le set des HATEFUL MONDAY n’est pas encore fini !? Il va y avoir foule pour celui de nos amis venus du froid ! 

SONATA ARCTICA 3

Les lumières s’éteignent alors que la nuit se fait de plus en plus noire et la foule se masse de plus en plus nombreuse.

Après l’arrivée de TOMMY PORTIMMO derrière sa batterie, d’HENRIK KLINGENBERG et ses claviers, ce sont PASI KAUPPINEN, le bassiste, et ELIAS VILJANEN, le guitariste, qui montent sur scène. Les premières notes de « The Wolves die Young » retentissent et TONY KAKKO, le chanteur barbu, apparaît en sweat-shirt blanc. Surprenant sous cette chaleur écrasante. Aurait-il un peu froid ? Venant d’un lapon, c’est bizarre ! 

Enfin bref, revenons à la musique. De power-métal mélodique à leur début, ils sont devenus de plus en plus progressif au fil du temps. Et pour moi, c’est là où le bât blesse : je ne suis absolument pas fan de rock progressif. Cependant, je me décide à rester attentif tant bien que mal à leur musique. D’autant plus qu’à côté de moi, un fan absolu, torse nu (hurluberlu ?), hurle comme un putois sur tous les couplets avec une voix de castra. Et ce, à chaque morceau ! Je rigole sous cape, pendant qu’un copine supporte comme elle le peut la gentille odeur qui se dégage de sous ses bras. Epique !

Passé cet inconvénient, je me concentre sur la musique mais décidément non, elle ne m’attire pas. Non pas que ce soit véritablement mauvais, c’est même plutôt le contraire. PASI fait des grimaces et harangue la foule, ELIAS nous sort des solos impressionnants, TOMMY frappe ses fûts comme si sa vie en dépendait, HENRIK nous noie sous des nappes de claviers et TONY fait nous montre toute l’étendue de ses timbres vocaux. C’est qu’il a un sacré gosier le bonhomme !

Le problème, c’est que c’est mou du genou. On a l’impression que tout est organisé autour du chant et du coup, les instruments ne sont que peu mis en avant. En plus, comme ils ont décidés de nous jouer tous les titres les plus mélodiques de leur carrière, la mayonnaise ne prend pas. D’autant que même s’il est en voix, TONY n’a pas l’air très motivé et donne parfois l’impression d’être ailleurs.

« Replica » arrive, repris en chœur par la foule en pleine euphorie. C’est impressionnant. Tellement même que ça oblige TONY à s’asseoir sur la scène pour écouter. Bon, en même temps, c’est peut-être parce qu’il est fatigué, lol !

Oui mais voilà, on n’arrive pas à prendre l’avion malgré l’aéroport tout proche. Les titres qui s’ensuivent n’arrivent pas à me faire prendre au jeu, contrairement au public qui lui est à fond. Je me laisse envelopper dans une douce litanie et j’ai l’impression que Morphée va venir me chercher. C’est donc au bout du 9e morceau « Kingdom for a Heart » que je décide de partir, SONATA m’ayant achevé avec sa trop paisible sonate arctique. Dommage, vraiment dommage. Bah, la prochaine fois, j’enverrai Ti-Rickou à ma place et je lui piquerai la sienne, non mais !

Pour finir, je pense que si la programmation avait été mieux ciblée, j’aurais peut-être accroché. Ou alors, c’est les TAGADA JONES qui m’ont tellement impressionné que je n’ai pas pu apprécier SONATA ARCTICA à sa juste valeur.

Petit conseil pour les programmateurs de l’an prochain : essayez de viser des groupes ayant sensiblement le même style. Pas forcément exactement le même, mais passer de TAGADA JONES à SONATA ARCTICA n’est pas forcément une sinécure. Ce n’est évidemment que mon avis mais le contraste de ce soir était vraiment trop important pour moi.

TRICK OR TREAT 1

TRICK OR TREAT

Le temps de mettre mon casque, mon bouclier et ma lance dans le coffre de la voiture, et c’est parti direction Lyon et le Transbordeur. Et là, surprise (non ! je n’ai pas loupé le groupe de première partie !). La surprise, c’est que le concert n’aura pas lieu comme prévu dans la partie TransClub mais dans la grande salle du Transbo. En plus, ils vont jouer sur la grande scène, ce qui est quand même beaucoup plus cool. Ca veut dire qu’on est au moins 700 dans la salle. Cool que les gens aient décidé de se bouger les fesses pour venir combattre les loups dans la neige ! 

TRICK OR TREAT  3

TRICK OR TREAT

La première partie commence. Les italiens de TRICK OR TREAT, un groupe dont je suis déjà bien fan, entrent sur scène. Avec leur power métal mélodique, ils se collent d’entrée tout le monde dans la poche et nous emmènent dans leur univers. Il faut dire que leurs morceaux sont à la fois rapides, mélodiques et entraînants, que le chanteur a une voix magnifique, que les musiciens s’éclatent vraiment sur scène et qu’ils sont heureux d’être là et de jouer.

Le chanteur arrive à délirer avec la salle et le public est très réceptif. Le métal de TRICK OR TREAT se prête vraiment à ce genre de soirée car leurs morceaux sont taillés pour le live. Il est clair que ce groupe apporte un peu de fraîcheur au style.

Ils sont un peu dégoûtés de ne pas jouer plus longtemps et la plupart du public aussi. Une excellente entrée de soirée. Bien content de ne pas les avoir loupé, moi ! 

TRICK OR TREAT  2

TRICK OR TREAT

Mais il est déjà temps de faire la pause. Ca me permet de papoter un peu avec Dominique Leurquin, le guitariste de LUCA TURILLI’S RHAPSODY OF FIRE. Cool d’apprendre que sa main se rétablit et qu’on aura bientôt la chance de le revoir sur scène. Ca, c’est une bonne nouvelle !

Et c’est reparti ! Sur fond de bannière de leur dernier album, SONATA ARCTICA arrive sur scène. L’introduction du groupe par une voix enregistrée de présentation à l’américaine va donner le ton au concert, c’est-à-dire bien fait, très pro. Les lights sont bien sûr très beaux, le son très bon, les morceaux très bien joués, les musiciens techniquement très en place et  le chanteur très en voix. Le show est très rodé, très propre.

SONATA ARCTICA 1

SONATA ARCTICA

Et voilà, c’est peut-être là le problème : c’est un peu trop propre, un peu trop réglé. Ca manque un peu de folie. Comme à chaque fois, il y a un petit peu trop de speech entre les morceaux, mais bref, je vais dire : « comme d’habitude » ! Pas de surprise, quoi. Comment ça je suis dur, me dirait ma voisine de concert qui pense que SONATA ARCTICA c’est tellement bon qu’il n’y a rien à redire ?

C’est peut-être aussi ça le bémol sur ce genre de concert ; c’est qu’à part la fin de concert dont ils profitent pour faire faire la hola au public ou lorsque le chanteur mime le berçage d’un bébé avec les bras pendant les applaudissements du public, il n’y a pas de surprise…. Mais ce ne sont pas forcément les surprises que les fans de SONATA ARCTICA sont venus chercher et, pour la majorité, ils ont trouvé ce qu’ils étaient venus chercher. Pour ma part, je dois les avoir trop vus car du coup, j’en demande un peu plus…

SONATA ARCTICA 2

SONATA ARCTICA

Mais bon, il faut tenir compte du fait que leur show arrive après une belle série de groupes du même style puisqu’on a enchaîné RHAPSODY OF FIRE, GAMMAY RAY et FREEDOM CALL en peu de temps et que les SONATA ARCTICA sont eux nettement moins dans le festif.

Trop de power métal tuerait-il le power métal ?

Allez, 1H30 de concert et le job a été fait. J’ai passé un bon moment même si je ne suis pas sûr de me souvenir de ce concert dans deux mois… Mais bon, content pour eux qu’il y ait eu du monde qui se soit déplacé et que ceux qui se sont déplacés soient repartis heureux d’être venus.

Quant à moi, je m’en vais reposer mon casque et mon bouclier puisque cette belle série de concerts power métal est terminée !

En tout cas, un grand merci aux Derniers Couchés pour cette soirée !

 

SONATA ARCTICA 3

SONATA ARCTICA