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DIESEL DUST, Just another Day

DIESEL DUST, Just another Day
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : La Cie des Arts / Brennus Music

Sortie : 1er novembre 2024

Salut les gens ! Aujourd’hui penchons-nous sur « Just Another Day », le dernier né des Lyonnais de DIESEL DUST sorti initialement en avril et qui malheureusement n’a pas eu la notoriété à laquelle il aurait eu droit. Peut-être est-ce dû au fait que ce combo n’avait plus rien sorti depuis très longtemps, pas loin d’une décennie après « Second life ». Alors humblement, j’en parle car il vaut son pesant de feeling Southern Rock fortement teinté de Blues… et d’électricité. En fait, je viens, à son écoute de me prendre une grosse claque, vu ce qu’il dégage.

Ça commence avec « Black Hills », tout doucement en mode guitare acoustique et harmonica, instrument qui tout au long de cette galette va s’exprimer en y ajoutant une sacrée couleur Blues, pendant qu’une voix chaude s’exprime (le genre de gosier qui colle comme un gant à ce genre de musique). Là, je me dis que ça va être un album du genre « cool ». Tu parles, Charles ! D’un seul coup, ça monte en intensité via des groupes comme LYNYRD SKYNYRD et ce n’est que du bonheur. Et du début à la fin de ce « « Just Another Day », on tombe en arrêt via de petites pépites du genre. Il y a des titres comme « Dixie Highway », très typés BLACKFOOT au riffing qui vous enveloppe, portant un parfum de nostalgie teinté d’un peu de mélancolie. Même chose pour « Women », aux plans de guitare bien électriques, nanti d’une voix de femme qui appuie les mots du chant principal.

Au détour de « N.I.C.O. (Now I Carry On) », on pense à MOLLY HATCHET, car c’est un bon vieux Hard Blues/Rock ‘n’ roll au refrain qui vous envole. Quand arrive « Between Love And Hate », on se retrouve face à un Rock bien burné toujours dans la veine d’un MOLLY. Et puis, tradition oblige, une composition comme « Just Another Day » – qui dure pas loin de 10 minutes – est nantie, dans sa deuxième partie, d’envolées de solos de guitare en cascade, comme pour un bon vieux LYNYRD SKYNYRD. Les ballades ne sont pas en reste (“My Father’s Gone”) et quand leur musique devient lente et groovy tel ce « Violence », on adopte de suite. En fait, cet album est un hommage au Southern Rock des origines. Tout y est bien en place, que ce soit les chœurs, les arrangements, les guitares, la voix et cet harmonica qui s’exprime avec ses tripes. C’est du « very old school » remanié au goût du jour, qui en plus, se paye le luxe d’être inspiré.

Ces types seraient nés en Amérique, ils rempliraient des salles entières, alors pourquoi ne sont-ils pas plus connus, je ne sais pas. Cet album me rappelle, dans un autre genre, l’excellente galette de LITTLE BOB STORY « Living In The Fast Lane » qui était passée sous les radars dans les années 70, alors que ce fut un must de pur Rock ‘n’ Roll.

En tout cas, comme dit précédemment, que du bonheur à l’écoute de cet album. Une bonne surprise. Si vous êtes fan de ce genre de musique, foncez !

DIESEL DUST à Charols

DIESEL DUST à Charols
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DIESEL DUST à Charols

Lorsque tu débarques du bateau, que tu mets le double temps pour rentrer chez toi, tu sais que les vacances sont finies. Là, tu as le choix : t’enfermer dans une pièce climatisée et pleurer, genre la Corse me manque, les copains me manquent, la charcut’ et le fromage me manquent… Heu non, pour ces derniers, j’en ai ramené, pas folle la guêpe !… Ou te rappeler que ce soir, à 20 minutes de chez toi, il y a les copains de DIESEL DUST qui passent en concert. C’est dans le cadre du Festival Off du Montélimar Agglo Festival qui fait passer des groupes dans les villages autour de Montélimar. Et le programmateur a bon goût ! Tous les ans, des groupes que j’aime sont programmés. On croirait qu’il pique dans mes amis Facebook, lol ! On a ainsi eu WILL BARBER, SAM WILLCOX, NATCHEZ, etc.

DIESEL DUST à Charols
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DIESEL DUST à Charols

Bon, j’ai choisi mon camp. Donc sieste, douche et comme même pas faim, retour in my car et go to Charols. Pour une fois, je me gare facilement, cool. La place du village est déjà bien pleine et les sièges sont presque tous pris. Si, si, c’est assis !

Yes, en plus de DIESEL DUST, il y a des copines et on est tous heureux de se revoir. Il faut dire que les DIESEL DUST, RAPH, NICO et moi, c’est une très longue histoire. Je les ai vus en live un paquet de fois, dans des petites salles comme dans des grosses. Avec une constante : le turn over des musiciens autour deux. Je les avais d’ailleurs comparés à une bande d’Outlaws qui changerait de membres avant chaque attaque de banque ou de diligence, lol. Et bien là, c’est encore le cas. Je vais découvrir le nouveau line up – qui tourne dans cette version depuis deux ans quand même et qui a un album à son actif.

DIESEL DUST à Charols
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DIESEL DUST à Charols

La première partie commence. Pendant que les deux filles viennent chanter et jouer la chansonnette sur des covers, on papote, on rigole… surtout en pensant à la tête des gens quand DIESEL DUST va commencer car la clientèle de ce soir est, comme chaque année, âgée et majoritairement pas rock. Je rassure les copains en leur disant qu’il y a deux ans WILL BARBER avait joué sur cette scène et qu’il  en était sorti vivant !!!

Allez, la future hypothétique candidate à la Star Machin et sa copine ont fini, sous les applaudissements de leurs familles, de leurs amis mais aussi du public.

Les gars font les derniers réglages, et c’est parti pour DIESEL DUST ! Visuellement, ça le fait. J’aime bien le guitariste en kilt noir et haut de forme, le chanteur a de la présence, le batteur est bien dans l’esprit du style. Le bassiste quant à lui est un peu moins looké, mais ce n’est pas gênant. Musicalement, j’aime la voix du chanteur. Elle colle bien aux anciens morceaux, et les nouveaux morceaux sont top. La partie rythmique basse-batterie est mega efficace et solide et, comme d’hab’, RAPH à la guitare et NICO à l’harmonica sont impériaux.

L’intro a donné le ton : du rock sudiste, de beaux morceaux avec des duels de guitares. RAPH est toujours souverain sur scène et le nouveau guitariste, se révèle une très fine gâchette de la six cordes. Quant aux solos d’harmonica, c’est un pur bonheur. NICO est, pour ma part, un des tout meilleurs harmonicistes Français, avec JEAN-JACQUES MILTEAU. DIESEL DUST nous octroie de très belles ballades et des morceaux bien burnés, mélodiques et puissants. Waouh, ça joue ! Le son est bon, les lumières aussi, et moi je suis heureux de les ré-entendre. J’adore les morceaux du dernier album (heu chérie, je ne l’ai pas le dernier, lol !!).

DIESEL DUST à Charols
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DIESEL DUST à Charols

Côté ambiance, c’est bien-sûr mega bizarre. Il y a plein de gens – à vue de nez, il y a plus de 500 personnes réunies ce soir sur la place – mais personne ou presque n’est debout devant la scène. Les premier sièges sont à six voire sept mètres et ça fait tout vide devant la scène. En revanche, les gens restent. Et non seulement ils restent mais en plus ils apprécient et applaudissent copieusement  entre les morceaux ! Et pourtant, le groupe n’a pas choisi de faire dans la facilité : pas de covers (même pas une petite reprise de ZZ TOP), rien que des titres de compos. Chapeau bas Messieurs ! Et vous avez bien eu raison car comme le dit l’adage, « A vaincre sans péril, il n’y a aucune gloire ».

Les DIESEL DUST nous prouvent ce soir qu’un groupe de compos de qualité n’a pas besoin de faire de la reprise. Ceci est of course un message non subliminal aux organisateurs locaux, très frileux à l’idée de faire passer un groupe qui ne soit pas un tribute band ou qui ne fasse pas que des covers.

Bon, fini de digresser, je reprends le fil de mon report. Le groupe déroule sa setlist sous les regards d’un public attentif. La nuit est chaude et, malgré les attaques des indiens… heu, des moustiques, les DIESEL DUST nous livre une grosse prestation.

DIESEL DUST à Charols
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Allez, c’est fini. Vous en revoulez ? Comme c’est oui, on a droit à un rappel qui voit monter sur scène en renfort une choriste de choix. Ce n’est autre que LOETITIA, bien connue des Bressans car elle est la patronne avec RAPH des célèbres Arts Dans l’Air, un café-théâtre où ils font aussi passer des groupes. LOETITIA a fait les chœurs sur l’album, mais ne s’attendait pas à monter sur scène, là maintenant.

Allez, une photo du groupe et c’est fini. Waouh, c’est trop bon ! DIESEL DUST est bien de nouveau en activité et RAPH et NICO peuvent être contents car ils ont réuni une très bonne formation.

Une fois le concert fini, le groupe se rend à son stand merch’ où le public se rend en masse pour acheter un CD, un vinyle ou une fiole d’élixir DIESEL DUST. Eh oui, le public de Charols est connaisseur. J’espère que  l’année prochaine il y aura toujours un Festival Off dans les villages et j’espère que le public pourra encore découvrir des groupes qui le font sortir de sa zone de confort.  Vive le Montélimar Agglo Festival et vive la programmation très pointue du Festival Off !!!!

P.S. : trop bien de revoir les copains et les copines ! A très vite. Long Live Rock ‘n’ Roll les amis !

DIESEL DUST à Charols
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BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

STONE SENATE au Brin de Zinc

Nous sommes à la mi-décembre et Noël approche à grands pas. Alors quoi de mieux qu’un nouveau concert au Brin de Zinc ? Ce soir, je vais voir un groupe de Southern Rock appelé STONE SENATE. C’est mon covoitureur de concert et photographe habituel Steve*74 qui m’a conseillé d’aller voir ce groupe et de l’emmener en même temps. Personnellement, je ne connais absolument pas alors, histoire de ne pas rester ignare, je jette une oreille et découvre quelque chose qui titille mes feuilles de choux. Effectivement, ça a l’air fort sympathique et je me laisse tenter. Et, comme plus on est de fous plus il y a de riz, j’emmène ma femme et ma fille avec moi. Elles aiment bien le lieu et l’ambiance ainsi que le rock sudiste, ça tombe bien, puisque c’est le style pratiqué par le groupe.

STONE SENATE, c’est donc un groupe rock sudiste venu de Nashville, Tennessee, qui fait sa toute première tournée européenne intitulée « Between The Dark and The Light European Tour 2023 » depuis la mi-novembre. Lorsque l’on connaît les difficultés que rencontrent régulièrement les Américains pour venir tourner sur l’Ancien Continent, nous ne pouvons que nous réjouir de leur venue. Après avoir écumé les salles de toute la Germanie, en passant par la Hollande, la Belgique et l’Autriche, puis enchanté l’Espagne, ils s’arrêtent en France, pour deux dates, dont la première au Brin de Zinc. Vraiment trop bien !

“How you doin’ tonight ?”, demande d’entrée de set le géant guitariste chanteur CLINT WOOLSEY. “Thanks you for coming”, redit t’il en attaquant “Cemetary”. Et nous voilà plongés dans un mix de styles détonants : du rock avec des nuances country et de la soul sur des guitares Hard-Rock du 21ème siècle et un fond blues sudiste gorgé de soleil venu du fin fond du pays de l’Oncle Sam. Un mélange étonnant de LYNYRD SKYNYRD et des ALLMAN BROTHERS.

A chaque présentation de morceaux, CLINT, tout sourire, présente ses morceaux sans trop raconter d’histoires, même s’il nous dit à chaque fois “qu’il sonne comme ça (it sound like this)” avant d’entamer un gros riff de sa Gibson Bleue ornée du logo MOTORHEAD. C’est une tuerie à tous les coups. JAMES BEAU EDWARDS et BROTHER TED HENNINGTON  enflamment la scène avec leurs guitares. Ils ne restent pas statiques à gauche ou à droite des planches et viennent régulièrement au milieu. De plus, ils accompagnent au chant la voix brûlante et pleine d’âme de CLINT.

KIERAN CRONLEY, le bassiste, est lui en revanche, à l’opposé de ses camarades. Il est d’un calme et d’une sérénité incroyable. Quant à DAVID “DZ” ZETTLER, il est en feu et lui-aussi accompagne CLINT au chant. Ils viennent à peine de commencer et je me rends compte, après avoir jeté un petit coup d’œil sur la setlist, qu’il y a 23 titres ! Ça va être chaud !

Le groupe enchaîne brûlot sur brûlot. Après un “Right Side Up” remuant au possible, un “Dead and the Dying” qui commence country à la slide pour finir sur un blues des familles, nous en prenons plein les yeux et les oreilles. “Thanks you sooooo much ! ”, nous dit le géant guitariste en tirant la langue. Il fait de plus en plus chaud dans le BDZ et ça se remarque sur Clint qui sue énormément.

Les titres se font plus calmes par la suite, mais avec toujours cette impressionnante musicalité.

Puis CLINT nous présente DZ et lui demande s’il veut se charger de “Don’t Keep Me Wondering”. “What do you think, Dave ?”, lui demande le colossal guitariste chanteur. Le batteur se retrouve seul au chant pendant que les autres musiciens l’accompagnent. Le titre est vraiment génial et l’interprétation des musiciens est absolument sans faille. Une fois terminé, c’est une énorme ovation du public que le batteur reçoit. Il a une super voix, ce qui s’entendait déjà lorsqu’il chantait avec CLINT, et se confirme sur ce titre.

“Lady”, la ballade soul country voit les trois guitaristes se faire face lors des solos. C’est un sacré mélange que ces musiciens avec KIERAN le placide, JAMES et TED qui démontent la scène, l’indéniable présence monumentale de CLINT sans parler de “DZ” qui tient le rythme sans broncher. Quel kiff ! Et voilà que d’un seul coup, mes pensées m’emmènent sur la route 66 avec pour musique de fond STONE SENATE.

“Whisky Help”, une chanson à boire fait danser le public. “Against the lights”, la balade qui n’en est pas une, a un super refrain. “Always Never Fade”, est une ballade remplie de spleen… C’est complètement dingue mais, régulièrement, j’ai l’impression d’avoir déjà entendu ces morceaux quelque part, ce qui n’est absolument pas le cas, et ça me rend dingue ! CLINT, très expressif sur scène avec sa voix éclatante et émouvante à la fois, fait pleurer sa Blue Gibson. Au propre comme au figuré, puisque des perles de sueur coulent sur l’instrument. Lol.

A peine le temps de se remettre de cette ballade que l’on redémarre sur un brûlot blues bien rock avec “Over you”. “It’s our first european tour tonight”, nous dit CLINT à la fin du morceau. “Thank you for coming, we appreciate”. Il nous présente leur nouveau single,  “Ghost”, une chanson qui enchante les spectateurs avec ses riffs de guitare mélodique, et crée une ambiance apaisante.

Je regarde la setlist et, d’un coup, on passe de la 17 à la 21 avec “Broken Pieces”. Euh, c’est moi où ils ont sauté des titres ? Remarque, cela fait déjà plus d’une heure et demie que le groupe nous réjouit de sa musique, il est peut-être l’heure d’accélérer les choses, parce que sinon, dans deux heures, nous y sommes encore ! Non pas que cela soit dérangeant, on est bien au chaud. Ah ben voilà, il suffit que je parle de chaleur pour que le groupe me prenne au mot avec “Hard to stay warm”, une nouvelle superbe ballade. C’est toujours aussi bon.

Stone Senate continue de nous honorer d’un rock bien sudiste avec “Down”, le dernier titre de la soirée qui clôt le set. Le groupe remercie le public en saluant. Et, comme par hasard, comme très souvent au Brin de Zinc, le public ne veut pas les laisser partir. Le don de soi des musiciens est indéniable, puisqu’ils reviennent avec bonheur sur scène pour nous jouer “Beer Drinkers” une autre chanson à boire.

Cette fois-ci, c’est bel et bien la fin. Après près de deux heures de show, les musiciens d’une grande noblesse scénique et au talent certain, ont ravi le public présent. Une chose est sûre, c’est au BDZ qu’il fallait être ce soir. Les musiciens, après avoir fait leurs adieux au public, se rendent directement au stand de merch’ pour discuter avec les fans, puis déambulent dans le Brin de Zinc, allant à la rencontre des spectateurs qui n’ont pas osé venir les voir. Quand vous avez un géant de plus de deux mètres (2,02 m pour être précis) qui vient vous rendre visite, cela peut impressionner. Cependant, CLINT est d’une gentillesse incroyable, et n’hésite pas à nous remercier chaleureusement d’être venu le voir.

Pour nous, il est temps de rentrer dans notre contrée, l’heure devenant de plus en plus tardive. Nous partons donc, non sans avoir remercié les musiciens pour leur incroyable prestation. Sur la route du chemin du retour, je ne peux m’empêcher d’espérer que ce ne sera pas la dernière fois que je vois le groupe.

Un grand merci à Thomas, l’incroyable patron du BDZ pour, une nouvelle fois, nous avoir fait découvrir un nouveau groupe. Et pas des moindres !

NATCHEZ @ Concentration Bress’Poulos (Louhans – 71)

Report et Photos by Ti-Rickou

On arrive dans une période où, en plus des dates dans les salles de concerts, les bars, bref les lieux habituels pour les concerts de rock et de hard, il faut surveiller la prog’ des concentrations de motos. Et ça c’est coton car nos amis bikers programment très souvent des groupes de qualité mais ne communiquent pas dessus. Donc, même quand tu as trouvé le lieu, trouver le jour et l’heure devient très vite un vrai casse-tête !

Heu là, j’ai eu une inspi subite, du genre « Tiens, c’est l’époque de la concentr’ des Bress’Poulos, et si je jetais un coup œil… ». Putain, c’est dans trois jours ! Et il y a encore une fois un groupe que j’adore à l’affiche : NATCHEZ !! Sur les éditions passées, j’ai eu la chance de voir HEAVEN’S COLT, 58 SHOTS, DEBORAH BONHAM, etc. Il ne me reste donc plus qu’à trouver l’horaire. 17h30… Oups, c’est tôt ! En plus, les groupes d’après ne sont soit pas mon style, soit c’est un tribute band.

Du coup, pas le choix, il faut que je sois à l’heure. Challenge. Allez, c’est presque bon. Je suis garé, je suis dans la concentr’, je vais y arriver. Yes, ils ont du retard ! Cool, je peux souffler dix minutes, dire bonjour au copines présentes. J’ai une grosse pensée pour Huguette qui nous a malheureusement quittés récemment et qui était une fan absolue de NATCHEZ.

Et c’est à l’heure du tea time que le groupe commence, Stetson sur la tête pour deux des musiciens et plume d’aigle sur la basse pour l’autre. La couleur est annoncée direct : du pur sudiste fait dans la tradition, des guitares qui mènent la danse, une voie râpeuse. NATCHEZ est l’un de nos meilleurs représentants dans ce style.

Leurs morceaux perso sont des purs brûlots et leurs covers de LYNYRD SKYNYRD, ZZ TOP, sont parfaites pour accompagner les bikers dans leur apéro. La scène est juste devant le bar, ça tombe bien !

NATCHEZ @ Concentration Bress’Poulos (Louhans – 71)

Ca me fait bizarre de faire un concert à cette heure-ci, mais pour les photos la lumière du jour c’est méga agréable… même s’il y a un peu trop de soleil. Bon OK, je ne suis jamais content !!!

Je me re-concentre sur la prestation de NATCHEZ. Ils jouent des morceaux de leur dernier album. Je n’avais pas eu l’occasion de les entendre en live et je ne suis clairement pas déçu du tout. Les NATCHEZ sont en plus visiblement très heureux d’être là et de jouer, même à cette heure matinale, lol !!

Outre le fait que ce soient des super musicos, NATCHEZ c’est aussi des mecs qui n’ont pas la grosse tête et qui prennent un méga plaisir à jouer en live.

Yes, on a droit à un titre en plus ! Heu, c’est un cover qui termine le set. J’aurais préféré, comme les copines autour, une compo mais bon, je ne boude pas mon plaisir et les bikers vont pouvoir reprendre le refrain en chœur !!!

Le concert se termine, le ciel devient de plus en plus noir, il est temps de dire au revoir et de tailler la route au son de « Free Bird » !! En tout cas, c’était encore une fois un bien bon concert de NATCHEZ. Ca valait vraiment le déplacement. Comme d’habitude !!!

NATCHEZ @ Concentration Bress’Poulos (Louhans – 71)

EXXCITE

L’avantage quand on dort sur place, c’est qu’on a peu de chance d’être à la bourre. J’ai dit peu de chance… Heu, ne rigolez pas, non seulement je n’étais pas à la bourre mais j’ai même fait le soundcheck… Bon d’accord, des bancs de la piscine distante de quelques centaines de mètres du festival. La pause était nécessaire vu que non seulement la température n’a pas baissé mais qu’en plus elle a encore augmenté ! Et pourtant, on est quand même en pleine montagne !

J’arrive donc juste pour l’ouverture des portes et je suis même en avance par rapport à mon ami Steve*74. Premier réflexe : dire bonjour aux copains et copines que je n’ai pas vu depuis… quelques heures.

Je n’ai même pas le temps de faire le tour des stands merch’ que sur la scène de droite, le premier groupe ouvre cette deuxième journée du Roche ‘n’ Roll Fest. Et cette deuxième journée est, merci mon Dieu, sous le signe du rock-hard ! Pas la peine de vous dire que sur la globalité de l’affiche, je suis plus enthousiaste qu’hier !

BLACK LEMONS

Allez c’est parti ! Ce sont les suisses de BLACK LEMONS qui lancent les hostilités. Bon, j’avais lu – et on m’avait dit – que c’était du punk mais là on est plus dans du punk à roulettes. Le punk à roulettes pour ceux qui ne le savent pas, c’est le style OFFSPRING. Ils sont mega contents d’être là. Ils demandent aux gens de s’approcher de la scène car effectivement en ce début de fest et par cette canicule, non seulement le public n est pas forcément arrivé mais ceux qui sont là sont plutôt vautrés dans l’herbe ou près du bar… eh oui, à la télé et à la radio, on nous dit qu’il faut nous hydrater. Donc, on obéit !

Personnellement, j’aime bien le style des BLACK LEMONS. C’est frais, ça bouge et en plus, c’est bien fait. Totalement le genre de groupe parfait pour ouvrir un fest.

Première pause de cette deuxième journée. Pause qui, comme lors de la première soirée, ne va vraiment pas durer longtemps… L’avantage d’avoir deux scènes et des techniciens hyper-efficaces, c’est que les groupes s’enchaînent très, très vite.

EXXCITE

Même pas le temps de finir ma bouteille d’eau que c’est déjà le tour de EXXCITE de monter sur scène. Première acclamation du public due à la monter sur scène d’ABEL CABRITA, le guitariste. C’est la vraie star du festival. Pour ceux qui n’auraient pas suivi le report d’hier, ABEL est aussi le bassiste de NOW OR NEVER.

Bon allez l’intro se termine. Nouvelle ovation pour ABEL dans un premier temps et pour tout le groupe ensuite ! C’est marrant, j’ai personnellement vu pas mal de fois EXXCITE en live et le webzine a fait pas mal de reports sur eux mais à chaque fois il y a du mouvement dans les musiciens. Cette fois-ci, c’est un nouveau musicien qui apparaît ou plutôt une musicienne car maintenant EXXCITE a une claviériste… Ou pas car, pour le début du concert, il y a bien le clavier mais il n’y a personne derrière !

Ca démarre très, très fort ! ABEL et les siens sont à minima aux taquets et se démènent comme des diables. Ils sont littéralement déchaînés.

CYZO, le chanteur bouge autant – voire plus – qu’ABEL, ce qui est un exploit. Il investit complètement la scène. C’est dingue, il a non seulement pris sa place dans le groupe mais en plus il est devenu un mega frontman.

EXXCITE
EXXCITE

Le public qui arrive sur le site se joint à la fête. Il faut dire que les morceaux d’EXXCITE – surtout les titres glam – mettent le thermomètre à dure épreuve, comme si il y en avait besoin ! Il y a même un boys band improvisé avec entre autres RICKY MARX (NO OR NEVER et ex-PRETTY MAIDS) et JEEP MONCOVER, le tour manager bien connu qui font les midinettes en mimant un refrain qui fait « No, no, no ».  ! Trop drôle ! Les musiciens sont hilares sur scène et le public se régale.

La claviériste fait son apparition sur un morceau que je connais bien. Et ça le fait. Non seulement ce n’est pas choquant mais ça apporte un plus aux morceaux.

Nos copains sont de plus en plus déchaînés. Je pense qu’on va avoir du mal à les arrêter. La scène, pourtant grande, n’est pas assez grande pour eux, il faut qu’ils descendent dans le public pour nous faire un cover d’EUROPE bien apprécié par la gente féminine. Ils enchaînent avec un BON JOVI pendant lequel le chanteur décide de faire un wall of death… avec lui au milieu !! Alors, un wall of death sur le « Living on a prayer » de BON JOVI,  je doute que qui que ce soit l’ait déjà fait mais en plus que les deux murs s’écrasent sur le chanteur, là c’est du jamais vu !

Allez c’est déjà fini, sniff !! EXXCITE, moi j’aime vraiment et là c’était un grand concert.

Bon, je ne vais même pas avoir le temps de me réhydrater car ABEL CABRITA veut que je leur refasse une interview, chose que je vais faire (enfin essayer de faire) avec grand plaisir. Sauf que, même si le son est moins fort qu’hier, dans la zone VIP ça ne va pas être jouable ! On va la faire à l’extérieur, sur le parking.  Mais c’était sans compter sur le fan club de NOW OR NEVER et le boys band de tout à l’heure qui nous ont suivis ! En clair, ça a été l’interview la plus bordélique ou rock’n’roll, comme vous préférez, que j’ai faite. Pourquoi je vous en parle ? C’est que comme je n’ai pas eu le temps de la visionner cette interview, je ne suis pas sûr qu’elle soit publiable !

NADEDJA

Bon, même pas le temps de passer par la case bar et de prendre une bouteille d’eau que je retourne vers la première scène où les lyonnais de NADEDJA ont déjà commencé à jouer. Euh là, il y un saxo sur scène. Si, si !

Musicalement, ils me mettent un peu dans la merde. On va dire qu’ils font du rock metal blues punk. De la musique à leur sauce, quoi ! C’est surprenant au début. On n’a pas forcément l’occasion d’entendre du sax dans notre style musical (on n’est pas au Mexique !), mais c’est bien fait. Leurs morceaux sont agréables, les paroles sont en français et c’est mega travaillé.

En plus, les musiciens ont une très bonne présence scénique. Le guitariste chanteur a des faux airs à DANKO JONES… en plus beau gosse ! Ils mettent bien en valeur leur différence, ce qui ne les empêche pas de faire bouger le public qui se révèle très ouvert et réceptif à leur musique. Pas surprenant que leur nom soit régulièrement présent sur les affiches dans la région ! Un des groupes découverte de ce fest pour moi.

Bon là, à cette nouvelle pause, il faut que je boive ! Note pour l’année prochaine : s’il fait le même temps, prévoir un jacuzzi ou une douche dans l’espace VIP, les copains ! Bien qu’en parlant de douche, le ciel se fait de plus en plus menaçant. Je suis un peu comme Astérix et Obélix, j’ai peur – bien qu’on m’ait dit que les orages ne devraient pas tomber avant deux heures du mat’ et qu’à priori, à cette heure, je ne serai plus là – que le ciel ne nous tombe sur la tête !

Bon, pas le temps de souffler, j’y retourne ! C’est au tour des DOG’N’ STYLE en provenance d’Epinal (mais ils ne sont pas sages comme des images) d’investir la scène. DOG’N’STYLE, c’est un des groupes que je veux absolument voir en live et ce, depuis un bon moment. Je les ai malheureusement loupés lors de leur récent passage au défunt BARACAT (Rémi, si tu me lis..) et là, je suis forcément aux taquets.

Et je ne vais pas être déçu ! On augmente le son, on monte les potards, leur hard-rock’n’roll va remonter la pression en décibels ! Au premier coup d’oeil, on voit que ce sont des vrais de vrais, des hardos comme on aime et qu’ils sont là pour faire parler la poudre, faire de la musique, boire des bières, bref faire la fête ! 

Leurs morceaux sont des petites bombes atomiques de hard-rock comme j’aime et te font bouger les cheveux et vibrer les orteils ! Le public qui continue à arriver se masse devant la scène. C’est peut-être pour les copines sexy qui occupent la scène… Heu, elles ne bougent pas, normal ce sont des poupées gonflables ! Au moins, on est tranquilles, elles ne vont pas faire les chœurs !

DOG’N’STYLE

Scéniquement, les DOG’N’STYLE, ça le fait grave. En plus, ils ont les mots pour faire réagir le public, toujours prêt à s’enflammer. Moi je suis aux anges. Je découvre les morceaux que je ne connaissais pas encore vu que je n’ai pas leur album et c’est clair que c’est encore un truc qui va me coûter du pognon. Nouvelle tarte de ce festival.

Moi, je suis triste bien sûr quand ça se termine mais comme je ne l’ai pas dit depuis longtemps : « Tout a une fin, sauf la banane qui en a deux ! ». Excusez-moi, c’est la soif !

Yes, pause hydratation… ou pas car OIL CARTER vient d’arriver et donc, direction le parking pour la deuxième interview de la soirée. Je vérifie d’abord que le fan club de NOW OR NEVER ne soit plus là et j’embauche Steve*74 pour filmer car j’ai niqué toute ma batterie avec EXXCITE. Mais bon, je ne pouvais pas laisser passer ce moment, on est rock’n’roll ou pas.

BUKOWSKI

Et évidemment, je n’ai même pas le temps de passer au ravitaillement ! Je me dirige vers la scène où BUKOWSKI vient de faire son apparition. Et BUKOWSKI, c’est clair, je ne vais pas en louper une miette. Ca fait longtemps que je ne les ai pas vus en live et la dernière fois, j’avais pris une bonne claque.

Bon ça doit faire vraiment longtemps que je ne les ai pas vus car je ne reconnais pas le guitariste. Normal, ce n’est pas le même ! Je ne l’aurai pas forcément oublié vu que le nouveau porte des dreads. En tout cas, il a très vite pris sa place dans le groupe et il faut bien dire que scéniquement, il est très impressionnant. Je suis mort de rire parce qu’en plus il n’arrête pas de me tirer la langue ! Ca me fait penser à un bassiste lyonnais aux cheveux blonds frisés et dont les initiales sont MF (non, je ne balance pas, MARKUS !).

BUKOWSKI

Pour ceux qui ne connaissent pas BUKOWSKI, scéniquement c’est terrible. Les musicos ont une présence et un charisme incroyable. Musicalement, on est plutôt dans du hard moderne qui, moi, me transporte grave. Et il n’y a pas que moi, vue la réaction du public très nombreux maintenant qui se masse devant la scène et s’éclate sur les titres qui défilent à la vitesse de ma grand-mère en ski (on est à la montagne, je vous le rappelle !).

Le chanteur fait des explications de texte, il dédicace un morceau en hommage à leur manager décédé il y a six mois et va même jusqu’à faire asseoir les gens en hommage aux victimes des attentats. L’horreur du Bataclan l’a visiblement profondément marqué. C’est un vrai moment d’émotion.

BUKOWSKI

C’est clair que BUKOWSKI, c’est vraiment un groupe à voir en live et ce soir ils sont mega en forme.

Bon allez, ça sent la fin, ils nous disent qu’il y a encore deux groupes à venir dont OIL CARTER avec qui ils ont déjà joué et nous annoncent qu’on va prendre une grosse claque. Moi c’est clair, la dernière fois que j’avais vu BUKOWSKI – en première partie de D.A.D. à Lyon – j’avais pris une bonne claque mais là, c’est carrément un gros pin dans la tronche qu’ils m ont mis !

Là, je vais quand même essayer de boire un peu ! Moi, malheureusement, je n’ai pas le droit de goûter au breuvage houblonné vert qui coule à flots et que les copains ont l’air d’apprécier comme il se doit ! Normal de faire la fête aux produits régionaux et ici, c’est la bière verte au Génépi !

Bon allez, c’est reparti ! Vu que je leur ai fait une interview, vous aurez compris que je suis aux taquets pour OIL CARTER. Depuis le temps que je voulais les voir ! Ca va être une découverte scénique de plus pour moi ce soir.

Et ça part sur les chapeaux de roues ! Les toulonnais n’ont pas fait le déplacement pour admirer les montagnes et, eux-aussi, ont décidé de nous démonter la tête à grands coups de décibels. Ils officient dans un style, on va dire classique, mélange de MOTORHEAD, PANTERA, METALLICA et consorts mis dans un shaker. On secoue bien, on rajoute la touche OIL CARTER, et voilà !

Ils ont une présence sur scène qui met tout le monde d’accord. On voit qu’ils ont l’habitude de jouer live et surtout qu’ils aiment ça. Si j’ai pu avoir, à un moment donné, un doute sur le fait qu’ils arrivent d’entrée à emmener la foule en passant juste derrière BUKOWSKI, eh bien ces doutes viennent de s’envoler en fumée ! Rien à redire, ça joue, ça tient la scène.

Visuellement, c’est top et musicalement, dans la famille hard heavy musclé, c’est hyper bon ! Leurs morceaux sont hyper-efficaces. Eux- aussi font le bonheur des ostéopathes car leur musique te nique les cervicales bien comme il faut mais en tout cas, ça fait du bien à l’esprit.

OIL CARTER

Ils vont nous faire un petit cover de METALLICA méga bien fait que je préfère même à la façon dont METALLICA le joue maintenant (non, pas la tête !).

Je découvre leur répertoire vu qu’ils vont nous faire des morceaux de leur premier album et de leur dernier. Mention spéciale pour le morceau en hommage à LEMMY. Je ne regrette vraiment pas d’être là ce soir pour les voir. Et je ne suis pas le seul, le public très présent malgré l’heure tardive est de mon avis et s’éclate dans un bon esprit. Pas de débordements intempestifs ni de gros lourdingues qui se mettent à slammer entre potes. Bref, le paradis ! 

Bon, il se fait vraiment tard et il reste encore un groupe. Donc malheureusement, ça va me paraître un peu court. Mais encore une très bonne découverte live ce soir et une grosse baffe !

Allez – ça commence à être l’arlésienne ce truc-là mais bon, vue la chaleur toujours présente (il est plus de minuit et on flirte encore avec les 28 degrés) – je vais me re-hydrater. Comme d’habitude, la pause va être courte car les changements de plateaux sont vraiment très efficaces. Mon Dieu, que c’est bien cette double scène !

SIDILARSEN

Allez c’est parti pour le dernier groupe de la soirée et le dernier groupe de cette magnifique édition du Roche’n’Roll Fest. Les toulousains de SIDILARSEN montent sur scène. Là encore, c’est une découverte pour moi. Je n’ai jamais eu l’occasion de les voir en live et je ne connais pas forcément très bien leur musique. Ce que j’avais entendu des balances a été un bon teaser.

Bon allez, c’est parti ! Grosse artillerie, écran à droite et à gauche de la scène sur lesquels sont projetées des vidéos, gros lights, gros son, musiciens qui assurent et qui ont l’habitude de faire de grosses prestations live, deux chanteurs (un lead avec la guitare plus un deuxième chanteur).

Alors visuellement bien-sûr, c’est top, ça le fait. Musicalement, heu comment va-t’on dire… ils se définissent eux-mêmes comme un groupe de dancefloor metal. Et c’est peut-être justement ça mon problème. Ce n’est pas le côté dansant qui me dérange mais ce n’est pas une musique qui m’accroche… en tout cas, pas longtemps. Même si, effectivement, ils ont des morceaux dont j’apprécie surtout les textes. C’est vraiment trop décalé par rapport à ce que j’aime. En plus, j’ai vraiment une préférence quand c’est le chanteur guitariste qui officie.

Soyons clair, c’est loin d’être désagréable et de me donner l’envie de fuir. En plus, la plupart du public s’éclate comme un fou. Ca chante, ça danse. C’est nickel comme image de fin de fest !

SIDILARSEN

… Sauf que là, il est plus d’une heure du matin et que le ciel commence à se zébrer dangereusement.  Je pense que je vais avoir de la lumière et de la flotte sur le long chemin de retour. Je vais donc dire au revoir aux copains et copines, aux organisateurs (tiens c’est bizarre, je n’arrive pas à retrouver ABEL et pourtant j’ai bien crié « Apéro ») !

Je ne peux terminer ce report sans adresser un énorme remerciement aux organisateurs pour l’organisation sans faille de ce festival, une programmation top, un lieu magnifique et des bénévoles vraiment adorables. Un mega festival fait par des gens qui ont envie de faire partager leurs coups de foudre sur des groupes et les rendent accessibles à tout le monde. Pour rappel, le fest est non seulement gratuit mais les boissons et la nourriture sont réellement à des prix plus qu’abordables.

Je le dis haut et fort, le Roche ‘n’ Roll Fest est pour moi le festival à ne pas louper l’année prochaine ! Allez see you next time my friends, à l’année prochaine.