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Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, pas de pluie à l’horizon, il fait même presque beau donc direction le pays du fromage à trous pour la nouvelle édition (23ème déjà) du Festiverbant. Je suis super content car l’an dernier je n’y avais pas participé vu que – malheureusement – CHINA avait été annulé. Là, ce soir, pas de problèmes, les groupes que je veux voir seront bien là.

Le truc d’aller souvent à un fest, c’est qu’on sait y aller. C’est peut-être un détail pour certains d’entre vous, mais pour moi c’est vachement important. Il ne faut quand même pas que je me goure et que j’atterrisse à l’Octopode Fest car ce soir, c’est plutôt du métal énervé ! Finger in the noze, j’arrive à mon parking…. Heu, comment, il est déjà blindé !!!? Putain, je suis en avance et il est déjà complet donc soit je suis plus en retard que d’habitude soit c’est juste qu’il y a plus de monde que les autres années. Bon pas grave, les parkings, ils en ont plein les champs mais il va quand même falloir que je fasse cinquante mètres de plus, lol !!!

Pas trop de surprises sur le site, toujours la grande scène au fond, le disquaire est présent sur son stand cette année, bref si on rajoute à ça plein de copains présents, je suis en terrain connu !

SPIT RECKLESS @ Festiverbant 2019

Je ne suis finalement pas si en avance que ça car j’ai juste le temps de récupérer mon accred’ photo que les suisses de SPIT RECKLESS attaquent le premier set. Alors honnêtement, ça m’aurait vraiment fait chier de les louper. En effet, Seb 747, m’avait un report assez dithyrambique sur eux et moi je suis comme Saint-Machin, je veux surtout voir et entendre par moi-même.

Musicalement, on va dire que c’est du rock-hard moderne. C’est bien fait, c’est mélodique et d’entrée de jeu, effectivement, moi aussi, j’accroche. En plus, les musiciens assurent très bien le show ! C’est à la fois bien rôdé et très énergique. Ils sont du côté langue française de la Suisse donc au niveau communication avec le public c’est quand même très pratique.

Evidemment, ils jouent devant une grande partie d’un public déjà acquis à leur cause. On le voit, les gens connaissent les paroles et donc l’ambiance dans le public est méga cool. Et pour un groupe d’ouverture, il y a quand même beaucoup de monde !

Les SPIT RECKLESS donnent au public matière à s’amuser en leur lançant d’énormes ballons noirs ou blancs. (les fans de METALLICA, ça vous rappelle quelques chose) que le public va bien sur s’empresser de ré-expédier. Les gamins quant-à eux deviennent dingues et courent partout pour les choper.

Sinon leur set list est très sympa. J’aime bien leurs morceaux un peu cool. A un moment, le chanteur fait entonner « You make me happy » a capella au public et il y a une vraie ferveur, une vraie émotion qui circule. J’ai un bref moment l’impression de me retrouver avec le GOTTHARD de l’époque ou le CORELEONI de maintenant.

Bref, un bon moment et une bien bonne découverte live pour moi. Je vais essayer de leur faire ma petite interview.

Premier groupe fini. Entracte pour le changement de plateau avec le petit bonhomme en mousse et sa cornemuse. Cette année le Festiverband a fait appel à CELTIC et Rock’n’ROLL pour mettre un peu de musique pendant que les gens se ruent sur le risotto, les hamburgers ou la raclette.

Le temps passe méga vite. les gens sont arrivés bien en nombre et les T-Shirts CRYSTAL BALL sont légion sur le site. Il faut dire que CRYSTAL BALL en Suisse, c’est un groupe qui comme KROKUS, GOTTHARD ou SIDEBURN fait partie du paysage hard-rock et il a donc une fan base très présente. Ca saute aux yeux – et aux oreilles – avec la réaction du public quand ils arrivent sur scène.

Moi je suis méga content de les revoir car sauf erreur la dernière fois ça devait être à Guitare en Scène et ça date de quelques années déjà.

Donc bien-sûr, moi je fais partie de ceux qui rentrent directement dans leur univers. J’adore leurs premiers albums, leur hard-rock méga mélodique (non chérie, ce n’est pas mou c’est mélodique – Putain, j’aurais mieux fait de l’envoyer à l’Octopode avec Hi’Twist !). Bon ma chérie ne va pas me gâcher mon concert, moi j’adore leurs morceaux, j’adore la voix du chanteur, j’adore les chœurs.

Sur la set list, ben effectivement je préfère surtout les premiers albums mais les morceaux du petit dernier passent quand même très bien en live. Le groupe essaie de communiquer avec le public…. bon en Allemand, donc…..

Le son comme sur SPIT RECKLESS est excellent. Les lights sont très beaux. Il y a juste la température qui commence réellement à se rafraîchir, c’est bêta. Sinon, c’est vraiment un concert sans fausse note, même quand le chanteur se prend pour AXL ROSE avec changements de costumes et bandeau. Perso, j’aime bien parce qu’il se passe toujours quelque chose visuellement.

Les autres zicos ne sont pas en reste sur le côté scénique. On voit qu’on a affaire à des vieux briscards. Je suis aux anges et je ne regrette absolument pas d’avoir fait le déplacement. Bon bien sûr, comme toujours dans ces cas là, le seul problème c’est que c’est trop court. Sauf pour ma chérie qui commençait à reposer ses yeux discrètement. Heu… je ne lui ai pas encore dit que le groupe d’après c’est du blues, c’est là qu’on va rigoler !!!

Allez, petit papotage avec Seb 747, plein de copains suisses ou français qui ont fait le déplacement et qui comme moi adorent ce fest.

On attend tous le début du dernier groupe en patientant avec la cornemuse… ou pas, parce que moi perso, je vais me réfugier chez la masseuse qui assure pour le fest des massages plantaires. Et c’est complètement gratuit ! J’hallucine !

Et bon Dieu, qu’est-ce que ça fait du bien. Ti-Rickou tout zen après. Je n’ai pas l’habitude de faire de la pub mais là je poste sa carte de visite et sa photo parce qu’en plus elle est adorable et qu’elle vous explique plein de choses.

Bon, zen zen zen, il faut maintenant que je rejoigne le pit photos à toute vitesse car JESSIE LEE AND THE ALCHEMISTS commence à jouer. Oh, je sens que ma chérie va apprécier car en plus il y a un clavier, mdr ! Donc c’est du blues saoul ; sauf erreur, ma chérie devrait déjà chercher l’autoroute la plus proche.

Et là, JESSIE LEE commence à chanter. Et putain, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a une voix terrible ! Je jette un oeil derrière moi et je me rend compte que ma femme est littéralement hypnotisée par les charmes vocaux de cette sirène ! Alors là, je n’en reviens pas. Elle est complètement envoûtée.

JESSIE LEE assure à tous niveaux. Si on rajoute à ça que son guitariste solo est vraiment excellent, que les autres musicos jouent grave, que leurs compos tiennent plus que la route, que les covers effectués le sont magnifiquement, c’est un moment assez magique. La preuve, malgré l’heure tardive et le froid qui commence vraiment à se faire sentir, les gens sont encore très très nombreux sur le site.

JESSIE LEE AND THE ALCHEMISTS @ Festiverbant 2019

Moi, je suis un peu dégoûté car non seulement il est très tard et qu’on a vraiment froid mais en plus je me trouve face à un dilemme : je sais qu’à la fin du set, il va y avoir une surprise et que la surprise n’est autre que le pensionnaire de tous les fest d’un côté ou de l’autre de la frontière, j’ai nommé JOHNNY GALLAGHER. J’avais d’ailleurs été méga étonné de ne pas le voir traîner à Guitare en Scène cet été.

Mais bon, j’ai vraiment trop froid et après une heure de show, c’est la mort dans l’âme que je quitte le site. Sniff.

Bon, encore une fois le Festiverbant s’est avéré un incontournable des fest de fin d’été, autant dans son organisation que dans sa qualité de programmation. Malheureusement, je sais qu’il me sera impossible d’être présent les deux derniers jours et donc je leur dis « See U next year my friends » !!!

PS : Message subliminal pour Michel….. CORELEONI !!!!!!!!!

Re-PS : l’interview des SPIT RECKLESS se fera mais lors de la release party d’EXXCITE le 21 septembre…

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

C’est le deuxième jour du Radar Fest et, après une super soirée la veille, je ne sais toujours pas si je me décide à bouger ou pas. Le matin même, ma femme me demande de faire une journée shopping. Je lui suggère : « Pourquoi pas à Genève ? Nous pourrions finir la soirée à la Villa Tachinni, pour voir le deuxième jour du festival ? » Et du coup, me voilà parti pour assister au deuxième jour du Radar. J’ai une femme au top !

Comment ça, c’est de la manipulation ? Même pas vrai ! Bon d’accord, un petit peu. Mais que ne ferais-je pas pour assister à un concert. Et puis, non seulement c’est gratuit, mais il y a aussi des groupes de qualité. Le problème, quand je suis en famille, c’est que souvent, j’arrive à la bourre.

VITAL BREATH @ Radar festival 2018

Du coup, le syndrome Ti-Rickou me rattrape, et je suis en retard pour assister au show complet de VITAL BREATH. Le temps qu’une place se libère à quasiment cent mètres de la Villa et qu’on nous mette un joli bracelet jaune fluo pour rentrer, les lyonnais en sont déjà à la fin de leur set ! Enfin pas totalement puisqu’il leur reste trois à quatre morceaux à jouer.

En tout cas, sur ce que j’entends, ils me font forte impression. Leur rock metal alternatif est séduisant. Beaucoup plus que ce que je n’avais vu au Metal Grésifest en 2016. Il faudra que je les revoie un jour, pour me faire une meilleure idée.

RASH @ Radar festival 2018

Le G.O. du Radar, prend la parole pour nous annoncer le prochain groupe.
« C’est un nouveau groupe » nous dit-il. « C’est des p’tits jeunes qui font des reprises de RASH PANZER »… Ah merde ! Un tribute band ! Je ne vais pas pouvoir chroniquer, moi !
Meuh non, c’était une blague ! En fait c’est le groupe mais ils ont raccourci le nom. Du coup, ils ne s’appellent plus RASH PANZER mais RASH. Ouf, j’ai eu peur !

Dans la bio du Radar, il était dit : « Nul besoin de les présenter, qui ne connaît pas le power rock band légendaire du bout du lac… »… Euh… ben moi, je connaissais, mais juste de nom. J’en avais entendu parler depuis pas mal d’années mais je n’avais jamais eu l’occasion d’écouter ce qu’ils faisaient. Pourtant, depuis 1979, date de leur création, dans un train de banlieue, j’aurais dû les voir en live ! 

Alors, pour moi, c’est une découverte. Et quelle découverte ! Je n’en crois pas mes oreilles. Moi qui, d’après le nom, m’attendais à un truc bourrin au possible (je vous rappelle que je n’avais jamais vu ni entendu le groupe – mauvaises langues !), j’en tombe des nues. C’est super bon, mélodique à souhaits, entraînant. Ma tête fait des mouvements de bas en haut, mes pieds tapent le sol sans que je puisse les contrôler, c’est totalement dément !!

Les morceaux parfois politiques « Uncle Sam Is Gone », ou simplement parlant rien qu’au titre « Naughty Woman », contribuent à faire remuer un Radar en pleine forme. Le son est aux petits oignons et cela rend bien dans le pit. Le public est tout acquis à la cause du parolier JAY GUERTCHAKOFF. Il faut expliquer que, même s’il est moins démonstratif que certains frontmen, il n’en est pas moins un excellent chanteur. J’adore le groove qui sort de sa voix rocailleuse.

RASH @ Radar festival 2018

Les riffs de JEROME PANIGONI et PASCAL TOSO à la guitare, sont hyper cools. La rythmique tenue par STEPHANE GAILLARD à la batterie et FRED GERNONIMO à la basse porte l’ensemble des autres musiciens. En bref, j’aime bien ce qu’ils font.

Tous les titres font mouche. « No Pain No Game », un nouveau titre, je crois, « Heavy Leaders » et son refrain qui te trotte dans la tête une fois qu’il est terminé, ou « The Last Ride » et son énorme solo de guitare. J’en aurais bien repris un peu mais ils doivent laisser la place aux autres groupes de ce soir. Ils finissent donc par « Dance to Death », un excellent morceau de leur dernier album en date.

Il est temps pour moi de passer au stand rafraîchissements… Ou pas, vu que je découvre que deux de mes copains de HEADLESS CROWN (Steph et Manu) sont là. Ils sont venus voir le groupe vedette de ce soir parce qu’il comporte en son sein le frère de leur nouveau batteur. Et nous voilà en pleine discussion sur leur prestation de la veille et sur leur future tournée dans les pays de l’Est. Mais ceci est une autre histoire.

RANDOM.PLAY @ Radar festival 2018

C’est au tour de RANDOM PLAY de monter sur les planches. L’an passé, je m’étais promis d’aller les revoir, étant donné que ce que j’en avais aperçu m’avait séduit. Je me place donc idéalement devant la scène, pour ne pas en rater une minute. Tiens, c’est bizarre, je ne reconnais pas la chanteuse. ISA est partie dans d’autres contrées et c’est JESS qui reprend le flambeau ? D’accord, je comprends mieux. Lol.

La première chose qui frappe par rapport à l’an passé, c’est le changement de look. JESS, la nouvelle frontwoman à un look dantesque, avec un petit côté gothique qui sert parfaitement la musique de RANDOM PLAY. Ce n’est pas Mr BONES, la mascotte du groupe, qui trône en laisse devant la batterie, qui dira le contraire ! Vous me direz aussi qu’il est compliqué pour un chien, d’autant plus squelettique, de parler.

L’attitude scénique de JESS est séductrice et sa bonne humeur fait plaisir à voir. C’est une sacrée chanteuse qui a une belle voix chaude et harmonieuse, ne partant pas dans le lyrique. Et c’est tant mieux pour moi, étant donné que je ne suis guère friand de ce genre de timbre haut perché.

Musicalement, RANDOM PLAY distille un rock puissant, original et mélodique. La section rythmique étonnante est toujours composée de DENIS, le frappeur déjanté, à la batterie et de BLAISE, aussi massif que le son qu’il tire de son instrument, à la basse. Les riffs c’est JEAN-LOUIS qui continue à s’en charger. En bref, rien de nouveau sous le soleil…  sauf la nouvelle chanteuse, évidemment.

RANDOM.PLAY @ Radar festival 2018

J’aime bien leurs compositions assez originales et sympathiques et leur univers intéressant. Le pied de micro de JESS (une épée avec un crâne à sa base) est super cool et donne un petit côté sombre au groupe. En plus, Mr BONES à un copain maintenant (même si ce n’est qu’une tête). Lol.

Le charisme de JESS remue encore une fois le Radar festival. Les spectateurs sont tout ouïes devant sa prestation. Les morceaux sont super bien faits et coulent de source. Le titre « Beer and Tears » fait plaisir aux leveurs de coudes et, pendant « Gone Wild », STEPHANE sort un os de mammouth et frappe ses fûts comme un damné, avant d’être rejoint par JESS qui s’y met aussi. C’est étonnant et marrant à la fois. Nous passons un super moment, avec un son toujours aux petits oignons. Les titres passent à une vitesse folle et le show s’achève sur le titre « One way to Hell ».

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Bon, c’est bien beau tout ça, mais il faut faire place au groupe vedette de la soirée : SPIT RECKLESS. Comme je ne connais le groupe ni d’Eve, ni d’Adam, je me renseigne auprès de mes copains. Ils me disent que c’est un groupe de rock tout récent formé à Genève en 2015. Il paraîtrait que c’est l’un des nouveaux groupes suisses à suivre.

Tiens ? C’est bizarre. Le devant de la scène s’est rempli de copines, qui jusqu’à présent, étaient plutôt en retrait. Dès l’arrivée des musiciens, je comprends mieux. Ils sont jeunes (à part peut-être le bassiste) et beaux gosses !

Les premiers accords de « Easy come easy go » joués, je me rends compte que ce n’est pas ma came. Mais alors pas du tout. C’est tout ce que je n’aime pas dans le rock moderne… Et en même temps, en voyant le nombre de musiciens des groupes précédents devant les planches, je me dis que cela doit être pas mal.

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Alors, je tends une oreille, puis l’autre. Et dès le troisième titre « Say », je ne peux plus me décrocher du devant de la scène ! Non pas que je ne puisse pas me retirer, mais il m’est impossible de résister à ces hits. Tous ces morceaux sont des tubes en puissance ! « Miracle » et son côté bluesy, les balades « Bloodstain » et « Cryin For The First Time » qui te prennent aux tripes, « You make me happy » l’incontournable hit qui ce soir va retourner la Villa, tous sont aussi excellents les uns que les autres !!

Du coup, je deviens complètement accro et, apparemment, je ne suis pas le seul ! Le nombre de spectateurs devant la scène a considérablement augmenté. Les fans sont aux taquets ! Ils reprennent en cœur tous les morceaux.

RUFIN, le second guitariste, est un riffeur de première et arpente la scène de long en large. La section rythmique n’est pas en reste, GIBS à la basse, et VG, le batteur, sont super carrés. Cela renforce la dynamique du groupe.

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

SPIT RECKLESS vient de sortir leur premier album “Heat Maker” cette année et ils n’en ont quasiment plus à vendre. C’est dire l’engouement de la Suisse envers ce jeune groupe ! La bonne humeur de WALL, le guitariste chanteur à la voix sensible et écorchée et celle de ses musiciens est telle qu’on ne peut qu’accrocher. Leur plaisir de parcourir la scène, de remuer le public totalement acquis à sa cause, voilà ce qui fait qu’un groupe, au-delà de sa musique, fédère un public.

WALL n’est pas seulement guitariste, il est aussi harmoniciste. Et lorsqu’il pose sa guitare, pour prendre le micro et se diriger vers le public. Les copines sont aux anges.

La musique de SPIT RECKLESS se définit par des chansons hyper efficaces aux refrains mémorables dès la première écoute. Ces mélodies ne vous quittent plus. Ces hits rentrent dans votre crâne et poussent vers la sortie tous ceux que vous connaissiez pour prendre leur place, c’est phénoménal ! Ce groupe casse tout simplement la baraque.
Le combo délivre des précieuses pépites et n’offre aucun répit à un public conquis.

Moi qui n’aimais pas trop le style au début, j’avoue m’être fait entraîné sans pouvoir m’en sortir. J’ai adoré ! C’est tellement bien fait que tous leurs morceaux feraient un carton sur les radios. Bon, évidemment, il ne faut pas rêver, c’est beaucoup trop hard pour lesdites radios !! Et un peut-être un peu trop pop pour les métalleux aussi, il faut bien l‘avouer. En bref, ils sont entre deux eaux puisque leur univers est orné de blues, de hard, de pop et de punk. Mais cette formation a un potentiel énorme et des atouts puissants.

Nous avons même droit à un inédit du nom de « Growin Up ». Ce titre, est un nouveau tube en puissance. Le son en jette toujours autant et les morceaux sont frappants de mélodie pour s’incruster au plus profond de notre cortex cérébral. « Rock’n’roller coster » et « Last Action Hero »,  sonnent le glas des spectateurs qui en veulent encore. Du coup, le groupe, histoire d’achever son public, reprend son hymne « You Make Me Happy ». La foule n’est plus en délire, elle est incontrôlable ! Les copines, et les copains, deviennent fous, voire hystériques ! On se croirait à un concert de K POP ! C’est de la folie !

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018

Cette fois-ci, il est l’heure pour SPIT RECKLESS de rendre les armes. Mais pas sans un dernier morceau. Et c’est sur une cover de NEIL YOUNG, « Cryin in a free world », qui verra des membres de RANDOM PLAY investir la scène pour chanter le refrain en cœurs, que se termine ce set.

Lorsque le groupe termine son show, je regarde autour de moi et je contemple les bouches bées de mon entourage et du public. Tout le monde a l’air d’avoir été conquis par cet excellent groupe qui possède un sens de la mélodie impressionnant. Les musiciens ce soir, ont gagné leurs lettres de noblesse. Il est certain que nous en entendrons parler à l’avenir. Du coup, je n’ai qu’une hâte, retourner les voir en concert.

C’est donc sur ce super groupe qui a atomisé la Villa Tachinni, que se termine ce deuxième jour de festival. Vivement l’an prochain avec d’autres protagonistes !

SPIT RECKLESS @ Radar festival 2018