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Aujourd’hui, la France vient de battre l’Uruguay et se qualifie pour les demi-finales de la coupe du monde de foot. Alors, quoi de plus simple qu’un concert pour aller fêter ça ? En plus, ce soir, je n’ai pas besoin de partir aux quatre coins de la Suisse pour assister à ce show. Non seulement il est à deux pas de chez moi, mais il est gratuit, et en plus il y a les parisiens de SWEET NEEDLES ! Et moi, j’adore leur musique.

Alors, que je me prépare tranquillement à partir, voilà que la télévision continue de m’accaparer. Il faut dire, que nous assistons au second quart de finale et que nous saurons, à l’issue de ce match, l’adversaire de la France.

Bon, ce n’est pas tout, mais je vais rater mon concert, moi si ça continue ! Remarque, il ne commence qu’à 23h00, j’ai donc le temps de me préparer ! Le match se finit sur l’élimination du Brésil et donc, il est temps pour moi de me mettre en route. Çe serait ballot qu’ils commencent sans moi. Heureusement que mon complice de concert Steve*74 est déjà là-bas, il pourra me réserver une place !

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Arrivé aux alentours de ma destination, je trouve où ranger mon char et me dirige aux lumières et aux bruits vers le site. Nous sommes en pleine nuit noire… et en campagne… l’éclairage n’est pas le même qu’en ville !

Parvenu sur le site, je me rends compte qu’il y a pas mal de monde. Après la fouille habituelle à l’entrée, je me dirige vite vers la scène. Croisant sur ma route les SWEET NEEDLES en pleine forme. C’est cool, ils m’ont attendu. Lol. Il faut dire aussi, que, même s’ils sont de Paris, ce n’est pas la première fois que je les vois. Ils sont déjà venus à plusieurs reprises dans la région.

Ce qu’il y a de bien lorsque c’est un groupe que vous avez déjà vu, c’est que vous savez déjà à quoi vous attendre. Et, pour les SWEET NEEDLES, vous pouvez déjà être sûr que le show sera brûlant !

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Et, l’exception ne fait pas la règle. Pour être chaud, il va l’être. En effet, non seulement c’est la canicule alors que nous sommes en pleine nuit, mais les musiciens sont ultra-bouillants. Il faut dire que ce soir, ils jouent devant un public qui ne les connait pas, même si, quelques afficionados sont venus pour eux. L’affiche de ce festival étant plutôt rock, voire pop, que hard, les SWEET NEEDLES font figure d’Ovnis ce soir, avec IRON TROOPERS le tribute à IRON MAIDEN qui les suivra.

Le groupe monte sur scène sans OSCAR, son chanteur. Il est avec le public, devant la scène. Dès les premiers accords entamés de « Be Bop », un nouveau titre, il enjambe la barrière et grimpe sur les planches devant un public médusé. Et qui, d’ailleurs, continuera de l’être tout le long du show !

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

SIMON DILLINGER et ARTHUR BONNOT enchaînent les riffs lourds et assassins, sous les coups de butoir d’HIPPOLYTE BORDES et les ronflements incessants de la basse d’ARTHUR CALONNE. Ne se contentant pas de jouer derrière, comme le font souvent les bassistes, ce dernier fait le show et va se frotter aux spectateurs ébahis.  

Cependant, il faut le reconnaître, c’est bien OSCAR, le frère jumeau d’ARTHUR, le gratteux, qui tient la vedette. En véritable frontman qui a tout compris, il harangue la foule et n’hésite pas à grimper, à ses risques et périls, sur l’une des colonnes de la scène pour continuer de fustiger le public. Il est fou ! On croirait voir CHARLIE des SLEEKSTAIN ! Il impressionne vraiment les spectateurs au loin qui, du coup, viennent devant les planches pour mieux voir l’étrange phénomène. Le chanteur s’enroule du fil de son micro qui s’emmêle avec le pied, chante en se roulant sur la scène et n’hésite pas à aller devant les crash barrières. Il ne tient absolument pas en place. On dirait qu’il est totalement possédé par sa musique.

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

On en prend plein les mirettes et l’on sent les musiciens super fiers de jouer devant un parterre rempli. Alors qu’ils sont en train d’interpréter un nouveau titre, OSCAR n’hésite pas à rendre hommage aux groupes qui les ont précédés. Pour se rappeler de tous, il les a écrits sur une assiette en carton et demande à la foule de faire une ovation à chaque nom qu’il évoque. C’est cool comme attention.

Vers la fin du morceau, il pose son micro et va se jeter dans la foule pour pogoter avec les spectateurs pendant que ses camarades continuent de jouer. C’est dingue l’ambiance qui règne à Poisy ce soir. Perso, j’adore leur musique, ce mélange de stoner, hard-rock et métal. Quelle énergie se dégage de ce groupe ! C’est génial ! Et quel frontman !

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Avec les SWEET NEEDLES, il n’y a aucun temps mort. Ça dépote la côte de maille de ton arrière-grand-père ! OSCAR demande au public s’il veut des CDs. Et, dos à la scène, fermant les yeux, il jette ses maxi CDs dans une foule qui n’hésite pas une seule seconde à se jeter dessus. S’il continue comme ça, c’est sûr, il va y avoir des morts ! Mais j’y pense ? Ne viendrait t’il pas de lancer une nouvelle mode qui va devenir virale ? Il faudrait que cela devienne une discipline olympique !! Va falloir en parler au C.I.O. Si on leur dit que c’est pour le bien du rock‘n’roll, je suis certain qu’ils acquiesceront. Mdr.

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Les titres s’enchaînent les uns après les autres et je me rends compte que de plus en plus de spectateurs se sont rapprochés de la scène. C’est fou le public qu’ils sont en train de conquérir ! Je ne doute pas une seconde que ces musiciens soient appelés à devenir importants pour la scène heavy rock française.

Le show se termine sur « Thirteen », le titre qui rend hommage aux victimes du Bataclan avec un OSCAR qui se déchaîne. Roulant par terre, hurlant dans son micro couché à même le sol, pendant que ses compères font frémir la foule.  Il finit à genoux et complètement éreinté.

SWEET NEEDLES @ Rock’ O Marais 2018

Reprenant la parole, il invite le public à venir le retrouver, lui et ses potes, au merchandising pour boire des coups et prendre des photos.

Quelle prestation ! Quel frontman ! Quels musiciens ! Vivement un autre concert !

Bon, il est temps pour moi de regagner mon logis, non sans recroiser les SWEET NEEDLES qui se rendent au stand de merch. Superbe soirée.

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LAURA COX

Allez, années après années , assister au M Fest est devenu un rituel. Même si c’est loin de ma base, que l’an dernier j’aurais presque eu besoin de chiens de traîneau pour rentrer sous une tempête de neige, ils sont trop forts. Encore une fois leur affiche m’attire comme le miel attire l’ours. Donc direction la Haute-Savoie et Marnaz, son église, son parking et surtout sa salle paroissiale qui se transforme le temps d’un week-end en temple du rock métal.

Heu, là je pense que vous n’allez pas me croire. J’arrive juste à temps… pour la fin du premier groupe de la soirée STIFF NECK. Et quand je dis que j’arrive à la fin c’est vraiment à la fin, quand ils disent au revoir ! Même, pas pu me faire une idée sur leur musique.

Bon du coup, j’ai le temps de dire bonjour aux copains, de manger un très bon chili (à 3 euros, il ne faut pas s’en priver de leur « c’est bon » !) et j’ai même le temps de le finir avant l’arrivée de mes copains stéphanois d’EVE’S BITE sur scène.

EVE’S BITE

Et comme d’habitude avec EVE’S BITE, ça part sur les chapeaux de roues. Ils attaquent toujours par un morceau qui te met directement dans l’ambiance et tes cheveux se mettent à bouger tout seuls. C’est ça le premier effet du hard sleaze de ce groupe.

La salle bien remplie part dans leur monde instantanément, les copines se font bien sûr remarquer. Bref, tout ce que j’aime. En plus, le son est très bon même si il manque un peu de watts. Mais en tout cas, il est très clair et avec leur musique, ça donne bien.

OLIVIER et ses copains ont acquis une vraie aisance sur scène. C’est flagrant quand on les connait bien. En plus, il y a une vraie cohésion scénique du groupe. On va avoir droit ce soir à une set list composée de leur premier EP et bien sûr des morceaux de leur second qui doit sortir incessamment sous peu… Et qui, entre nous soit dit, s’annonce très prometteur (chronique dès qu’on le reçoit – message non subliminal bien sûr !). Plus quelques petits covers.

Bref, on n’a pas forcément envie que ça s’arrête mais il reste encore trois groupes à venir donc c’est déjà la fin.

Petite pause papotage avec les copains, et ils sont nombreux ce soir ! Et comme souvent ce sont des musiciens, ça permet de glaner quelques petites infos.

SWEET NEEDLES

Et déjà il est temps de regagner la salle pour l’arrivée tambour battant des parisiens de SWEET NEEDLES. Bon, eux aussi, ça ne fait pas trop longtemps que je les ai vus en live, mais là on n’est pas dans les mêmes conditions. Vue la taille de la scène, ça leur permet de bouger pleinement comme ils le souhaitent. Visuellement, c’est encore plus sympa.

Bizarrement, malgré le fait que ce soir le son soit excellent, le manque de puissance et le fait que ça donne un son plus propre change un peu leurs morceaux.

Mais bon, en tout cas, je suis toujours fan de leur sleaze métal et apparemment vu la réaction du public, il n’y a pas que moi. Leur musique plait et leur présence sur scène fait que ceux qui les découvrent en prennent plein les mirettes et les esgourdes. Pour le plus grand plaisir des copines qui sont, on va dire, aux anges ! En tout cas une méga ambiance dans la salle, c’est chaud mais c’est bon !

Un petit cover pour terminer mais les parisiens ont gagné encore une fois la partie et des fans par la même occasion.

LAURA COX BAND

Moi, j’en profite pour aller faire un tour en loges grâce aux organisateurs pour faire ma traditionnelle petite interview au M Fest avec LAURA COX cette fois-ci (je ne peux pas m’en empêcher, je suis obligé d’aller faire un tour dans les loges du Marnaz Fest, ça aussi ça devient une habitude). Ca va être rapide car je ne veux pas la déconcentrer avant qu’elle monte sur scène et puis entre nous, j’ai vraiment envie de la découvrir en live.

Bon allez, c’est parti ! Je suis venu en grande partie pour ça. Le LAURA COX BAND monte sur scène. C’est le moment pour les copines glameuses de s’éloigner, aussitôt remplacées par les fans de blues-rock et de hard-rock car dès les premiers accords, le ton est donné : on est dans du blues qui déboîte sa mère, bref du boogy blues à forts accents sudistes. Le blues comme je l’aime.

Et d’entrée de jeu, tout le bien que j’ai entendu sur LAURA COX m’est confirmé. Non seulement elle a une méga voix mais en plus, putain, elle sait tenir un manche (de guitare of course !). Ouah, ça joue vraiment ! En plus, les morceaux sont très bons (quand on aime le style bien sûr ! Heu… quelqu’un aurait vu ma femme ?).

LAURA COX BAND

Les acolytes nous balancent des morceaux bien boogy hard et balancent même un cover de ZZ TOP qui bien-sûr fait mouche entre les deux yeux dans la salle.

Les morceaux de leur futur album sont effectivement excellents et je prends vraiment une bonne baffe, un peu comme celle que j’avais pris lors de mes tout premiers concerts d’ANA POPOVIC ou de BETH HART. J’espère juste que LAURA ne rencontrera pas JOE BONAMASSA car là c’est un diamant brut et ce serait vraiment dommage de le tailler. Enfin, pour mon goût personnel !

Le concert passe à vitesse grand V. Un cover de PAT BENATAR « Heartbreaker » vient nous confirmer tout le talent de LAURA COX car elle a, je le répète, une putain de voix.

Bon ça y est, c’est fini… ou pas car le groupe revient. On a cru un premier temps que c’était pour récupérer du matos, mais non ils vont nous refaire un titre ! Trop content Ti-Rickou ! Heu chérie, reviens !!!

Bon allez, dernière petite pause. Il commence à se faire méga tard. Je vérifie quand même la météo pour être sûr qu’il ne va pas m’arriver la même mésaventure que l’année dernière (OLIVIER des EVE’S BYTE et les BACKROADS s’en rappellent encore avec des frissons d’horreur !). A priori, c’est bon. Donc je reste !

HEADLESS CROWN

Allez, re-changement de style total. Dans la famille « le heavy metal traditionnel est mon copain » je voudrais les amis suisses de HEADLESS CROWN ! Ouah, là ça réveille !! Ils arrivent eux aussi en frappant fort (autant que les watts toujours trop faibles le leur permettent).

Le batteur a changé de coupe de cheveux et j’avoue que j’ai eu du mal à le reconnaître ! 

Encore une fois, je ne suis pas forcément objectif car HEADLESS CROWN, moi j’adore. En plus, pour les photos c’est trop top, ils n’arrêtent pas de bouger, de poser, ils exploitent tous les centimètres de la scène. Les morceaux de leur album sont vraiment des tueries en live. La voix du chanteur est, ce soir, bien mise en évidence (contrairement au son des autres musiciens et surtout de la guitare rythmique) et bien sûr je suis toujours fan. Ils nous font un cover de « Wratchild » de IRON MAIDEN. Il n’y a pas de temps mort.

La fin du set arrive trop vite et les HEADLESS CROWN nous font des rappels… sans avoir quitté la scène ! Mais vue l’heure extrêmement tardive, on les comprend !

HEADLESS CROWN

Bon allez, il est temps de rentrer car je ne dors pas ici. Je dis au revoir à tous les copains et je dis à l’année prochaine aux organisateurs car je ne serai pas là pour la deuxième soirée du fest demain. Déjà d’une parce que ce n’est pas à côté et de deux parce que demain, à part ELTHARIA, c’est plus orienté brutal.

En tout cas, encore une superbe soirée pour un fest bien sympathique et avec, cerise sur le gâteau, une programmation qui tient la route !

Allez un petit PS : si vous aimez le blues-rock, jetez-vous sur l’album à venir du LAURA COX BAND !!!

SLEEKSTAIN

Bon allez, la destination du jour est Chambéry. Ca faisait vraiment longtemps, lol ! En revanche, le BDZ à Barberaz, là c’est vrai que ça fait un bout de temps que je n’y suis pas allé. Je prends juste le temps de consulter internet pour être sûr que je ne dois pas prendre mon traîneau et mes huskies et pour vérifier qu’il n’y a pas une restriction de circulation suite à une alerte à la pollution – truc super marrant car si tu tombes un soir en plaques impairs, tu ne peux pas aller au concert alors que si tu as une plaque paire, tu peux… mais que si le concert finit après minuit, tu ne peux pas prendre ta caisse pour revenir… – et je prends la route. Ce n’est pas simple à l’heure actuelle d’aller faire des concerts loin de sa base. Comme quoi, l’histoire de mon traîneau  avec des huskies, ce n’est pas si con… 

Mais bon, le BDZ, je connais bien, je sais où c’est et donc, devinez quoi… Non, bandes de médisants, je ne suis pas en retard, je suis même très en avance ! Il y a les potes de SLEKKSTAIN qui sont devant avec les SWEET NEEDLES, ce qui me permet de faire la connaissance avec ces derniers et de leur caler une interview pour plus tard.

CHERRYCANE

Pourquoi il y en a un qui me demande si je veux bien faire une interview de CHERRYCANE ? Je ne les connais pas, moi ! Ah… tu joues aussi ! Bon et ben l’affiche vient de s’étoffer, c’est à trois groupes qu’on aura affaire ce soir ! Youpi !! Surtout que vu le look des mecs, je suis presque sûr qu’ils n’oeuvrent pas dans du death brutal mélodique.

Allez, je retrouve les copains à l’intérieur. La grande famille du sleaze est au rendez-vous. Tiens, il y a même Steve*74 et Seb 747 ! Yes, W.T.R. est en force ! Si je foire des trucs, au moins j’ai des filets de sécurité. Mais comme je suis gentil, je vais les laisser profiter de leur concert et c’est moi qui vais bosser.

Bon, les parisiens de CHERRYCANE – eh oui, je sais qu »ils sont de Paris, j’ai mes sources, lol ! – montent sur scène et c’est parti pour la séance découverte. J’avais vu juste, leur musique colle à leur look, on est dans du glam sleaze plutôt à la HANOI ROCKS et bien sûr, moi je suis aux anges vu que c’est un style que j’affectionne particulièrement.

J’aime bien leurs morceaux, ils ont une bonne présence scénique et j’adore particulièrement le look du batteur. Leur musique est fun et festive. On a droit à une reprise sur-vitaminée de « Liquid Jesus » de CRASHDIET et ça aussi, j’aime !

Bon pour certains, ce n’est pas assez métal mais pour moi, c’est parfait. En tout cas bonne pioche dans la famille découverte. Leurs morceaux sont très bons. Ils ont vraiment un gros potentiel. Un groupe à suivre de très près car ils sont jeunes, ils ont un style, un look à eux et qu’en plus, ils ont vraiment envie de réussir. Du coup, je vais avoir du boulot en plus car effectivement, leur interview, je vais la faire !

SWEET NEEDLES

Après une courte pause hydratation, et un petit coup d’oeil sur le ciel pour savoir si Météo France ne s’est pas gouré et retour dans la salle pour  le prochain groupe, les parisiens (again) de SWEET NEEDLES.

Là aussi, c’est une découverte scénique pour moi mais pas musicale vu que si vous nous suivez un petit peu, vous avez déjà lu la chronique leurs EP, dont le dernier est sorti récemment. Et donc si vous avez bien suivi, vous savez que j’ai vraiment bien aimé. Je suis donc là ce soir pour voir ce que ça donne en live.

D’entrée de jeu, je ne suis pas déçu. Ca joue grave, c’est en place mais fun. Leurs morceaux tapent vraiment en live. C’est un petit peu plus métal en live que sur CD d’ailleurs. Les nouveaux morceaux sont un peu plus sombres. Rassurez-vous, on n’en est pas encore au niveau de SISTER mais on lorgne quand même bien dans cette direction.

Le Brin de Zinc bien rempli les adoptent de suite. Il y a une vraie bonne ambiance, ce qui bien-sûr pousse les musiciens à se dépasser sur scène.

Le chanteur semble trouver le tapis sur scène très confortable vu le nombre de fois où il se roule dessus. Bref, un super frontman qui nous fait un son numéro. Il se met même à genou devant la scène alors qu’il vient de faire monter le public sur scène. En fin de compte, il nous la joue « on est tout petits, on mérite pas » à l’envers (pour ceux qui ne captent pas, regardez WAYNE’S WORLD 1 et WAYNE’S WORLD 2) !

SLEEKSTAIN

Bon, c’est pas tout mais le temps file et il y a encore SLEEKSTAIN à venir. Donc pendant qu’ils se préparent pour monter sur scène, je file faire l’interview des CHERRYCANE. J’en profite pour embrayer sur celle des SWEET NEEDLES. Après, il me reste à redescendre dare sdare pour le début des hauts-savoyards. Tiens Steve et Seb me demandent où j’étais passé et se plaignent qu’on n’ai pas pu papoter.. Non, c’est pas grave, je faisais un tennis.

Bon allez, c’est parti et comme d’hab’, grosse tarte in the face direct. Pas de préliminaires, les SLEEKSTAIN, ça sleaze mais ça bastonne sévère. Alors qu’est-ce que je peux dire que je n’ai pas encore dit sur ce groupe ? C’est de plus en plus en place, le nouveau est désormais totalement intégré, la setlist est en béton armé, les covers sont made in SLEEKSTAIN et RIFF RAFF, le chanteur, est toujours RIFF RAFF.

La scène est vraiment son élément. C’est comme un poisson rouge qui retrouve son bocal. Il est bien, il est chez lui au BDZ et ça se voit. C’est vrai que c’est un putain de frontman qui ne calcule pas tout et qui va à l’envie du moment.  

SLEEKSTAIN

SLEEKSTAIN

Bien sûr le BDZ, c’est leur maison et leur maison les aime. La forte présence féminine se montre et surtout se fait entendre. Eh oui, les copains, c’est comme ça dans un soirée sleaze, il y a beaucoup de copines ! Comme toujours, c’est une ambiance fun sleaze et bon enfant. Comme quoi on peut s’éclater, s’amuser sans pogoter et sauter sur la tronche des autres… à part une ou deux exceptions qui se sont un peu trompés d’endroit. Mais à part ces deux ou trois excités, c’est une ambiance des grands soirs qui salue la performance encore une fois monstrueuse de SLEEKSTAIN.

A force que je dise qu’ils franchissent des paliers, ils vont traverser le plafond, mais bon, ça résume assez bien tout le bien que je pense de cette formation. Non, je n’ai pas de pourcentage sur leurs ventes !… Malheureusement… RIF RAFF, faut qu’on discute !

Allez, le temps de dire au revoir à tout le monde – et ça prend du temps – et je trace direct avant l’arrivée de la neige. Ca tombe bien, j’ai de la musique à écouter pour rentrer, merci les copains !

Encore une soirée fucking rock’n’roll comme je les aime au BDZ, un de ces endroits rares où on se sent chez nous.

Long live le BDZ et à l’année prochaine !!!

SLEEKSTAIN