Tagged: THE MERCURY RIOTS

LES TOPS DE L’ANNEE 2024

2024 tire sa révérence et il est l’heure de passer au bilan de cette année, riche en émotions musicales. WTR a vu son équipe se renforcer autour des 3 pivots que sont TI-RICKOU, STEVE*74 et SEB 747. C’est ainsi que nous avons accueilli CEDRIC LeMAGIC et NATH ainsi que très récemment BERENICE FLECHARD. Nous avons aussi eu la joie de voir revenir l’ALIEN et notre HI’ TWIST national. Quelques copains nous ont également fait des reports de-ci de-là. Merci à eux !

En 2024, WTR a produit 63 live reports, 140 chroniques d’albums et 6 interviews. Nous avons atteint en cette fin d’année la barre des 1000 articles répartis sur 11 ans d’existence ! Quand on regarde en arrière, c’est un travail énorme qui a été accompli et nous en sommes fiers. Surtout lorsqu’on sait que chacun de nous est bénévole ! D’ailleurs, si vous souhaitez nous rejoindre, nous sommes toujours à la recherche de rédacteurs-photographes pour Lyon, Clermont-Ferrand, Perpignan et Toulouse (+ l’Espagne), Nice et Fréjus (+ l’Italie) et la Suisse allemande.

Cette année est une année charnière car nous sommes en train d’effectuer un rapprochement avec un grand webzine mais nous vous en dirons plus bientôt.

En attendant, nous avons demandé aux membres de l’équipe de se positionner sur quelques items et de vous dire ce qui les a marqué de cette année 2024.



La sélection de TI RICKOU


La sélection de SEB*747


La sélection de HI’ TWIST


La sélection de CED LeMAGIC

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Le choix de TI RICKOU

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TI RICKOU


SEB 747


STEVE*74


HI’ TWIST


NATH


CED LeMAGIC

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

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SEB 747 :

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HI’ TWIST :

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NATH :

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CED LeMAGIC :

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TI RICKOU :

à Torreilles (66)

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STEVE*74 :

à Sion (Suisse)

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SEB 747 :

à Manigod (74)

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HI’ TWIST :

à Saint Brieuc (22)

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CED LeMAGIC :

à Raismes (59)


Sans eux, W.T.R. ne pourrait pas exister :

Remerciements spéciaux à (dans le désordre) : SOUNDS LIKE HELL, OLIVIER GARNIER, DROUOT, THOMAS du BRIN DE ZINC, METALLIAN PRODUCTIONS, CHRISTIAN du CHERRYDON, GUILLAUME de l’OLIVER PUB, LIVE NATION, MEDIATONE, LAURENT du PWOA, ELDORADO, SYLVAIN de L’OVER EIGHTEEN MOTORS, VALENTIN LABANI, LAURENT de 106 DB, NATH du RISING FEST, MANON du SECRET PLACE, ALEXANDRA des DOCKS de LAUSANNE….

Et remerciements à tout ceux qui nous ont accordé des accréditations, aux labels (et à leurs promoteurs) qui nous ont envoyé les liens des albums à venir et les groupes qui nous envoyé leurs albums et leurs dates de concerts.

Merci surtout à tous nos fidèles lecteurs

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Rencontre avec : THE MERCURY RIOTS

Je voulais revoir les MERCURY RIOTS, je les ai revus. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai repris un sacré claque !

Je ne pouvais pas les laisser partir sans leur faire une petite papote nocturne pour vous permettre de mieux faire connaissance avec les Anges de Los Angeles.

Merci Felipe RODRIGO pour ce moment !

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Merci à Mathilde pour l’appui traduction !

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HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre

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HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre

Quand j’ai découvert les Californiens de THE MERCURY RIOTS l’an dernier au Cherrydon, j’ai pris une putain de baffe. J’ai carrément craqué pour leur musique et sur leur prestation. Bref, ma baffe live de 2023. Alors quand j’ai vu qu’ils allaient refaire des dates en France avec HEADCHARGER, j’étais comme un dingue ! Pour la date au Brin de Zinc à côté de Chambéry, pas de problème, j’ai l’équipe de choc Seb 747 et Steve*74 qui peuvent me faire un report mais je suis carrément dégoûté car pour moi c’est mort. Quand soudain ma chérie me dit : « Tu as vu, les MERCURY RIOTS passent à Viviers, à quelques kilomètres de Montélimar avec HEADCHARGER et CAME, un groupe local ? ».

Alors là, c’est carrément jouable ! Je suis fou de joie, non seulement je vais revoir les MERCURY RIOTS mais, en plus, je vais pouvoir récupérer leur album vu qu’ils ne l’avaient pas encore au Cherrydon !

Sauf que la veille du concert, le jeudi matin, la région Rhône-Alpes se trouve en alerte générale ! En plus, c’est une alerte rouge pluie et inondation dans la Loire, le Rhône et… l’Ardèche. Et cette journée va se révéler terrible. Les routes et les voies de chemins de fer sont coupées, des centres-commerciaux et des villes sont inondés. Comme un avant-goût d’apocalypse… Chez moi, ça va, ça ne bouge pas trop mais je me dis quand même que pour le concert du lendemain, c’est mort. Bon, ce soir HEADCHARGER et les MERCURY RIOTS doivent passer au BDZ vers Chambéry. Bonne nouvelle, ils y sont et sauf retournement de situation, les HEADCHARGER disent à Seb (sans Steve pour cette fois mais il va le regretter grave en lisant les reports !!) que c’est bon pour demain, que Viviers n’a pas été touché par les inondations et qu’ils vont pouvoir y assurer la date. Allez, j’y crois !

Le vendredi, je surveille les Facebook des orga et des groupes au cas où mais ouf, c’est bon, les feux sont au vert. Alors on the road pour Viviers ! Ce soir, j’imite mon ami Seb*747 et je pars en famille, lol ! Je pars quand même en avance car je ne connais pas le lieu, si on peut se garer facilement, si la route n’a pas été inondée sur une partie vu que la ville se trouve en bord de Rhône, etc. Je trouve le théâtre fastoche, je me gare finger in the noze et en descendant de la voiture, devinez sur qui je tombe ? Les MERCURY RIOTS ! Yes ! Ils me reconnaissent direct et ils sont contents de me revoir. On papote un peu et je rentre dans le théâtre.

HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre
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CAME au Théâtre de Viviers

C’est une belle salle avec une belle scène. Il n’y a pas de crash barrière mais un balcon réservé pour les photographes. Ca commence super bien !

Ce soir, il y a trois groupes car en plus de l’affiche, il y a le groupe local qui co-organise la soirée. Le groupe s’appelle CAME et, à première vue, ils font bien bouger les choses. En plus de la musique, ils font dans le caritatif et bien plus qu’un groupe, c’est une famille. Je ne les connais pas. Ils sont annoncés comme groupe de Stoner Hip-Hop. Si, si, c’est marqué sur l’affiche ! J’ai comme l’impression que ça va m’entrainer bien au-delà de ma zone de confort, moi ! Oups, sur la droite de la scène, il y a une platine… Content Ti-Rickou ! Bon, on va être fixés bientôt…. ou pas car il y a pas mal de retard sur l’horaire.

Allez, ça y est, c’est parti ! Euh, pourquoi est-ce qu’il y a un monsieur qui scratche des disques et pourquoi le chanteur chante en rap ? Non, je ne fais pas une drôle de tête ! Je vais être très clair : les morceaux avec scratchs et voix rapée, je n’adhère pas. Quand il chante, j’aime bien. Quand il prend une grosse voix, je n’aime pas. Quand il y a un solo de batterie, j’aime bien. Quand c’est un épisode scratch, je n’aime pas. En clair, j’aime leur côté Stoner mais pas leur côté Hip Hop. Etonnant quand on me connaît, non ? En revanche, ma fille et ma femme aiment bien.

Si je reste un peu sceptique sur leur tenue de scène, une chemise rayée noir et blanc (ça m’a fait penser à une équipe de bowling), j’aime l’esprit du groupe, leur énergie, le fait qu’ils jouent leurs compos – car comme vous le savez, je préfère voir un groupe de compos hors de ma zone de confort plutôt qu’un tribute dans mon style – et le fait qu’ils investissent pleinement la scène. En plus, c’est la première fois que CAME fait un set composé uniquement de compos donc j’apprécie !

Le son est bon, les lumières aussi. La salle est bien garnie – à vue d’œil, 150 personnes – et le public qui est là en grande partie pour CAME, est aux taquets. Voilà, c’est fini. Ce n’est décidément pas ma tasse de houblon mais ils ont leur style à eux.

Bon, il fait chaud. Pause hydratation à l’extérieur où la température est encore très agréable bien qu’on soit mi-octobre.

HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre
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THE MERCURY RIOTS au Théâtre de Viviers

A mon retour, la salle s’est un peu vidée. J’en profite pour aller me placer devant la scène pour le set des Californiens, ceux pour qui je suis venu ce soir, les MERCURY RIOTS.

Et d’entrée de jeu, je me rappelle pourquoi je les adore : leurs morceaux sont terribles ! On est dans un pur Classic Rock avec un son moderne. Les MERCURY RIOTS ont une putain de présence scénique. Le chanteur, Justin WALKER, bouge un peu à la manière d’un Steven TYLER, il prend des poses, joue avec son chapeau, son pied de micro et fait le show. En plus, il a une mega voix qui matche à merveille avec les morceaux.

Le guitariste Felipe RODRIGO fait lui-aussi le spectacle et, ce qui ne gâche rien, c’est un très bon guitariste. En plus, c’est un petit malin car au ¾ du set, il fait un saut dans le public pour un petit solo qui l’amène jusqu’au bar, où il profite de son passage  pour prendre une bière avant de remonter sur scène. Trop fort !

Jonny UDELL, le batteur, et le nouveau bassiste dont je n’ai pas trouvé le nom assurent une partie rythmique très solide et bien efficace. Le public qui ne les connaissait pas prend une grosse tarte. Les gens sont heureux, ils communiquent avec le groupe. Les MERCURY RIOTS sont soudés, imaginatifs et ils ont, j’en suis certain, toutes les aptitudes pour aller loin.

Les morceaux sont en majorité issus de leur album « Insolstice ». Ils sont énormes en live. Ca pète sa mère-grand dans l’épisode Cévenol ! Mention spéciale pour le titre « Sweet Melody » qui est juste sublime et qui entre déjà dans mes morceaux favoris. J’en connais deux qui ne regrettent pas d’être venues avec moi !

Sniff, c’est déjà fini. J’en aurais bien repris encore moi un peu du c’est bon pour mes oreilles. Visiblement, les gens ont apprécié. La preuve est que leur stand merch’ est pris d’assaut. Moi, je suis dégoûté parce que je voulais le T-Shirt avec la pochette de leur album mais ils ne l’avaient plus dans ma taille. Pas grave, je me rattrape avec l’album.

HEADCHARGER, THE MERCURY RIOTS, CAME au Théâtre
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HEADCHARGER au Théâtre de Viviers

Allez, retour à l’extérieur pour se rafraîchir avant le dernier groupe, les Lorrains de HEADCHARGER. Pour tout vous dire, j’ai un album ou deux du groupe mais ça fait longtemps que je ne les ai pas écoutés. Perso, je trouve que c’est un peu brutal pour moi mais à priori, les albums que j’ai sont les plus violents.

Bon allez, même pas peur, je vais me positionner devant la scène. HEADCHARGER, c’est une formation classique, guitares (David VALLEE et David ROCHA), basse (Romain NEVEU), batterie (Antoine CADOT) et chanteur (Sébastien PIERRE). Le backdrop marque le ton : ils viennent défendre leur nouvel album « Sway« , sorti en septembre.

D’entrée de jeu, je me rends compte que c’est moins violent que dans mon souvenir, plus Stoner moderne. Ils ont l’habitude de la scène – ils ont fait pas mal de dates avec NASHVILLE PUSSY, le HELLFEST 2022, etc – et ça se voit. En plus, c’est mega bien joué. A la demande du chanteur, le public encore nombreux va entamer un circle pit. Moi, je me réfugie au balcon et je suis content de voir ça du haut !

C’est bizarre, je suis musicalement dans ma zone de confort et pourtant je n’accroche pas. Je n’arrive pas à rentrer dans leur univers, surtout quand le chanteur pousse sa voix. C’est peut-être dû à l’heure tardive mais je pense que la baffe que j’ai reçue avec les MERCURY RIOTS y est pour beaucoup. Encore une fois, c’est une question de goût. Je sais que Seb*747 qui les a vus hier au Brin de Zinc a adoré et j’ai cru comprendre qu’il avait encore du mal à redescendre.

J’avais programmé une interview avec les MERCURY RIOTS et c’est Felipe RODRIGO, le guitariste (il faut suivre un peu quand même !) qui me donne un peu de son temps avant que je retourne à ma base.

Bilan de la soirée : découverte d’une superbe salle et d’un groupe dynamique qui sait organiser des concerts donc merci à CAME et ZIK ROCK ARDECHE pour cette soirée. J’ai découvert avec CAME un groupe qui a son style bien à lui. HEADCHARGER m’a donné envie de fouiller un peu dans leur discographie et d’écouter leur dernier CD car le souvenir que j’avais d’eux n’était pas forcément juste. Et que dire de THE MERCURY RIOTS ? C’est mon coup de cœur de ces dix dernières années. Un album (je vous ai dit que c’est Mike FRASER qui l’a produit ?) à découvrir d’urgence et un groupe avec un énorme potentiel.

P.S. : Spéciale dédicace à Chris du Cherrydon qui m’a permis de les découvrir !

Re-P.S. : ils t’embrassent !

Allez, Long live Rock’n’Roll les amis et que la route du Rock vous emmène tout droit vers vos rêves.

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HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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Me voici de retour au Brin de Zinc peu de temps après la baffe que m’ont mise les RAKEL TRAXX. Ce soir, mon copain de concert n’est pas de la partie, il fait l’impasse. Du coup, c’est en couple que je descends dans mon antre préféré. Arrivés sur place, je constate que le parking est presque plein. Cela annonce t’il un concert bien rempli ? Lorsque je rentre dans le BDZ, je me rends compte que, pour le moment, il n’y a pas grand monde. Le parking a dû être pris d’assaut pour un autre événement. Les gens ne savent pas ce qu’ils perdent, pardonnons-leur. Il est vrai qu’il est un peu tôt et que nous sommes jeudi. Cependant, au fur et à mesure, le Brin de Zinc se remplit, ce qui est une bonne nouvelle.

Comment, je n’ai pas encore parlé des groupes de ce soir ? Oui, ben… vous ne savez pas lire ? C’est écrit dans le titre ! Décidément, il faut tout vous dire ! C’est dingue ! Ce soir, deux groupes sont au programme : THE MERCURY RIOTS venus de la capitale des Anges, Los Angeles, et les HEADCHARGER venus de la région de Caen, chef-lieu de la Normandie. C’est un surprenant packaging, les groupes évoluant dans des styles assez différents.

En attendant que le concert ne commence, je croise du beau monde. L’ancien bassiste des HEADLESS CROWN, le nouveau chanteur de SOHO… Et pendant ce temps-là, du FREAK KITCHEN est diffusé dans le Brin de Zinc. J’adore.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

A 20h55, alors que la musique d’attente se tait, retentit un petit « Thunderstruck ». Là-aussi, il faut que je vous dise de qui il s’agit ? Le moment de la Révolte de Mercure va débuter. Jonny UDELL s’installe derrière la batterie, accompagné du bassiste de ce soir dont je n’ai pas trouvé le nom, et qui n’est pas Fede DELFINO – si j’en crois les photos – qui a participé à l’album…

Deux trois coups de baguette, et les deux musiciens entament le premier morceau au son flamenco de la guitare de Felipe RODRIGO qui traverse carrément le Brin de Zinc. Justin WALKER, le chanteur, veste rouge sur le dos, chapeau vissé sur la tête, monte sur le côté gauche et apparaît dos au public. D’un coup, il se retourne et hurle dans son micro : “Bonsoir ! We are MERCURY RIOTS from Los Angeles, and we’re gonna play rock and roll music. OK ?”.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

Les bases sont posées dès le premier titre “Make It”. Un bon Classic Rock qui bouge, qui swingue et qui groove. Absolument génial. L’ambiance dans le Brin de Zinc est de plus en plus chaude, et fait tomber la veste de Justin au bout du troisième titre, mais pas son chapeau avec lequel il ne cesse de s’amuser. Les riffs fulgurants de Felipe n’arrêtent pas de groover pendant que Justin s’éclate comme un fou avec son pied de micro. C’est un chanteur dans la grande tradition, doté d’une voix d’or, d’une portée, d’une profondeur et d’un timbre incroyable qui délivre des sons percutants et des parties plus nuancées et délicates avec la même facilité. Au fur et à mesure que le set se déroule, il tient le public en haleine à chaque note, chaque geste, chaque attitude.

Et c’est sans compter sur Felipe qui menace même la foule avec sa guitare sur “Light it Up”. Jonny, qui depuis le début du set est sous les lights pendant que ses camarades sont dans l’ombre, à une frappe de sourd. On entend quasiment que lui. Le bassiste sans nom, avec sa veste canadienne d’un vert absolu, est tout à fond, il fait corps avec le batteur.

Sweet Melody” calme le jeu puis rentre dans le lard juste après. C’est complètement fou et de plus en plus brûlant dans le BDZ. Justin passe son temps à jouer avec son chapeau tout en nous influent son rock ‘n’ roll dans ses chansons. “Good Time Overload” déchire tout en groove et en soul à tel point que le chanteur en pose son couvre-chef qu’il ne quittait pas depuis le début du set. “Santé”, nous dit-il en Français dans le texte, en levant son verre à la fin du titre.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

Fender blanche usée jusqu’à la corde, Felipe nous sort des riffs de folie et continue de faire le show avec Justin. Ils nous font même un petit pas de danse durant ”Take Me When You Go” avant que le guitariste nous colle un solo absolument fantastique collé au bord de la scène. Il y a une certaine arrogance, une certaine facilité dans ce groupe américain ; que ce soit l’accent, le style.. Bon sang ! Peut-être que c’est le climat californien, ou peut-être que c’est simplement notre fascination sans fin pour les États-Unis. Quelle que soit cette chose indéfinissable, THE MERCURY RIOTS l’a à la pelle.

Alors que le set touche à sa fin, sur “Save Me a Drink” et que le BDZ bouge et danse sauvagement, Felipe descend de scène pour jouer dans le public puis s’arrête au bar pour commander une bière avant de remonter sur scène pour finir le titre. Complètement fou ! Un set court, mais efficace qui après 45 minutes a mis le feu et a carrément cramé l’énergie du public.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Alors que le stand de merch’ des Californiens se fait dévaliser, les HEADCHARGER s’installent. Les deux guitaristes David ROCHA et David VALLEE, suivi de Romain NEVEU le bassiste et d’Antoine CADOT le batteur s’installent sur scène pour régler leurs positions respectives pendant que Sébastien PIERRE, le chanteur, saute sur place avant de monter sur les planches.

Il est 22h10 et une intro démarre, HEADCHARGER commence… Puis s’arrête d’un coup. L’intro a planté. Deux minutes plus tard et c’est reparti. “Insane” et “Up to You” prennent de cours un public pas encore bien remis de la prestation de THE MERCURY RIOTS.

SEBASTIEN ne tient pas en place et court de partout de long en large de la scène et dès les deux premiers titres, il se frotte au public. “Salut le Brin de Zinc ! Comment ça va ce soir ? Ça s’appelle « Coming back to life ».”.  Après le chaos qui secoue, un peu de mélodie fait du bien. “Salut ! On s’appelle HEADCHARGER et on est content d’être là ce soir. Pour nous, c’est une évidence de faire une date ici à Barberaz durant la tournée”, nous dit le chanteur à la fin du morceau.

Le calme est de courte durée, et on reprend les hostilités avec “Magical Ride”. HEADCHARGER mélange du Stoner teinté de Sludge avec des relents à la PANTERA mais tout en sachant rester mélodique lorsque les morceaux le demandent. Les voix arrachées de Sébastien, casquette sur la tête, se fondent avec ses voix claires et font mouche dans le public. Il est bourré d’énergie et, malgré l’étroitesse de la scène, il l’arpente de long en large lâchant son pied de micro pour aller hurler au visage des fans en montant sur les retours. Ses capacités vocales m’impressionnent. Il passe d’une voix claire à une voix hurlée en une fraction de seconde pour revenir en voix claire qui vous prend aux tripes (avant de vous les faire vomir juste après).

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Et encore, si ce n’était que le chanteur qui prenait la scène mais en plus, les deux tauliers que sont David ROCHA et Romain NEVEU nous en mettent plein la vue. Les deux petits nouveaux – depuis 2020 quand même – ne sont pas en reste même s’ils sont plus discrets. Le show continue à envoyer du lourd, voire du très lourd. Ce n’est pas une déflagration sonore auquel nous avons droit, mais bien une explosion auditive. Le public bien présent est à fond derrière les Normands, tout en restant relativement sage malgré les incessants encouragements du chanteur.

N’étant pas friand des pogos et autres crowd-surfings, je ne suis pas mécontent que tout le monde soit sage. HEADCHARGER termine son concert avec un ancien titre intitulé « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band », tiré de l’album « Watch The Sun ». C’est incroyablement efficace et terriblement accrocheur avec ses voix claires sur le refrain.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Une heure et vingt minutes plus tard, c’est la fin sur un dernier mot de Sébastien, enfin, un mot… je dirais plutôt un hurlement qu’il pousse en montant sur les retours : “Nous sommes HEADCHARGER ! Bonne soirée !”.

Bilan de la soirée : malgré le packaging assez hétéroclite de ce soir, les deux groupes ont mis le feu. J’ai apprécié le set de HEADCHARGER, et adoré celui de THE MERCURY RIOTS. Deux groupes que j’irais revoir volontiers. Un grand merci, une nouvelle fois, à Thomas le GO du BDZ pour cette superbe soirée !

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THE MERCURY RIOTS, Insolstice

THE MERCURY RIOTS, Insolstice
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Label : Foxtrot Records

Sortie : 21 juin 2024   

Voilà un album que j’attendais avec impatience. J’ai découvert THE MERCURY RIOTS, un groupe de Los Angeles, en live. A l’époque, leur disque n’était pas encore sorti mais ils en avaient joué des morceaux et j’avais pris une énorme baffe. La question du jour est : est-ce que je vais être déçu ou cet album va-t-il tenir toutes ses promesses ?

Pour commencer, j’adore la pochette. Le motif est beau, simple mais fun, avec des couleurs flashy. Je découvre que cet « Insolstice » a en plus été produit par le célèbre Mike Fraser, celui-là même qui a collaboré avec AC/DC, AEROSMITH, METALLICA, etc. Il est maintenant l’heure de passer à l’écoute. Let’s go to play !

Ouah, d’entrée de jeu « Make it » me fait rentrer dans leur monde. Putain, c’est trop bon ! Les morceaux sont tout ce que j’adore, du Classic Hard Rock avec un son moderne, une mega prod’, des morceaux qui suintent le AEROSMITH à la sauce MERCURY RIOTS.

10 morceaux de folie. Le seul problème que je vois sur cet album, c’est qu’il est trop court ! Remarquez, ce n’est pas grave, il me suffit de réenclencher la touche play.

Cerise sur le cake, j’ai trouvé sur « Insolstice » un morceau qui rentre directement dans mes 20 morceaux préférés tous styles confondus. Incroyable !  « Sweet Melody » est une pure merveille.

Donc si vous aimez le Hard Rock Américain de qualité, un conseil : foncez sur cet album. Pour ma part, il a une bonne chance d’être élu « album de l’année ». Ah oui, forcément 5 pics !