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Report by Seb 747 – Photos : Steve*74

Les week-ends se suivent et ne se ressemblent pas. Après la Savoie vendredi dernier, c’est chez nos voisins helvètes que je me rends ce soir pour assister à un concert. Et plus précisément à Thônex, la 7e commune la plus peuplée du canton de Genève.

C’est dans une salle où je n’ai pas encore posé mes guêtres que se déroule ce concert : L’Espace Culturel du Bois-Des-Arts. Comme je ne connais pas trop le trajet, je ne tarde pas, d’autant plus que j’ai rendez-vous avec mon copain Steve*74 qui doit faire les photos. En plus, ce soir nous sommes 7 en tout. Ben oui, vous connaissez le proverbe : plus on est de fous…

C’est bien gentil tout ça, mais qu’est-ce que nous allons voir vous demandez-vous ? Eh bien, trois groupes venus de Romandie : LYOSUN, SPIT RECKLESS et SIDEBURN. De quoi passer une excellente soirée !

Le problème quand on est nombreux c’est que, pour partir à l’heure, il faut souvent se lever tôt. Et donc, si vous voyez où je veux en venir, nous partons à la bourre. Comme par hasard, le brouillard s’est invité sur la route et un putain de camion (comme le chantait RENAUD) m’empêche de sortir au bon embranchement, m’obligeant à faire un détour. Mon copain Steve*74 étant dans une autre voiture, il arrive bien avant moi. Ce n’est pas pour rien que je le surnomme de temps en temps, le GPS vivant, lol.

Du coup, j’arrive un peu tard pour assister à la prestation de LYOSUN. Ce que je peux vous dire, c’est que c’est un « one man band ». Seul sur scène, le musicien joue avec une guitare, un clavier et des samples. Étant arrivé sur la fin de sa prestation, je ne peux, malheureusement pas vous en dire beaucoup plus. Je peux quand même vous dire qu’il a une belle voix, qu’il se débrouille plutôt bien à la guitare et que le style se veut blues folk. A revoir une autre fois.

SPIT RECKLESS @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

Il est l’heure pour nos copains genevois de SPIT RECKLESS de prendre la relève. Ah… SPIT RECKLESS et son « Happy rock ». Que dire de plus que ce que je n’ai déjà dit ? Si vous suivez le webzine, ce dont je ne doute pas, et que vous lisez ces lignes, vous savez que je suis fan. Mon pote Steve*74 aime bien mais il est un peu moins enthousiaste que moi. Personnellement, j’adore leur côté rock aux mélodies ultra bien ficelées et entraînantes.

Les lumières se rallument après une petite intro et « Stop Foolin’ Me Around » déboule dans les enceintes de l’Espace Culturel du Bois-Des-Arts. Une chose est sûre, les genevois démontrent qu’ils ne sont pas là pour faire de la figuration. On sent que le groupe est motivé comme jamais.

SPIT RECKLESS @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

CHRIS, notre copain chanteur-guitariste, est monté sur ressorts. La scène étant relativement large, il court et saute de partout. Je suis sûr qu’il a des ancêtres au pays des kangourous. LUIGI, le second guitariste, n’est pas en reste puisque lui-aussi bouge de partout. GREG VG, batteur de son état, et GILBERT à la basse maintiennent la rythmique.

Les titres s’enchaînent sans se ressembler : « Shackles », « Magic Pills » et ses pilules magiques… En bref, que des titres ultra-calibrés pour la scène.

Contrairement à leurs habitudes, nous n’avons pas droit au doublage du titre « Make me Happy », mais ils nous ont réservé une surprise « parce que nous avons été sages », dixit CHRIS WALL. C’est à un inédit auquel nous avons droit : « I still think about you », un titre mid tempo qui vous noue les tripes et qui semble séduire les copines agglutinées devant la scène.

Le temps passe vite en compagnie de nos copains genevois et après « Miles Away », titre bien mieux placé sur la set-list que lors de leur récent concert à Arare, et l’incontournable « Make me Happy » et son refrain inoubliable, il est déjà l’heure de se quitter. Le public ne semblant pas vouloir laisser le groupe s’en aller les SPIT RECKLESS reviennent donc sur scène pour interpréter un cover de NEIL YOUNG, « Keep on rockin’ in a free world », qui finit de mettre le feu à Thônex.

Une fois de plus, nos copains genevois ont délivré un set imparable et tellement entraînant ! Personnellement, je me suis encore régalé.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais il faut aller se réhydrater. Un petit tour au bar nous permet de rencontrer LUIGI et VG que nous remercions chaleureusement.

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

Malheureusement, nous n’avons pas le temps de voir les autres membres du groupe car, dans la salle, une intro retentit. Les lumières sont éteintes et une autre intro retentit. Euh… Rassurez-moi, ils vont quand même jouer nos copains de SIDEBURN ? Oui, bien sûr ! Ce soir, le concert est filmé en vue d’un futur DVD, de quoi sur-motiver les vaudois. En jetant un coup d’œil sur la set-list qui trône sur les planches, je me rends compte qu’ils vont jouer 22 titres. Incroyable !

Allez, c’est parti ! Le groupe ouvre son show avec « Knocking At The Wrong Door », un morceau de leur tout premier album sorti il y a plus de vingt ans et qui a servi de bande annonce au film ”Hit & Run” (avec Bradley Cooper). Sacrée surprise !

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

Entouré de son compère de toujours, LIONEL BLANC – le batteur qui semble posséder plus de bras que nécessaire – des guitaristes MIKE RIFFART et LAWRENCE LINA et de l’imposant bassiste NICK THORNTON, ROLAND PIERREHUMBERT, le chanteur, est toujours aussi en forme, ses vocalises groovy et bluesy font mouche à chaque fois et n’ont pas l’air d’avoir changé avec le temps.

C’est l’éclate totale ! Tous les morceaux que j’adore des SIDEBURN sont joués ce soir : « Gangster Lover », « Six Feet Under », « Get That Way »… Aucun album ne semble avoir été écarté. Il est vrai qu’avec 22 titres, il y a de quoi faire !

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

ROLAND rameute le public un peu timide en leur répétant que le concert est filmé en vue d’un futur DVD. D’ailleurs, deux cameramen suivent le groupe sur scène et dans le public, ce qui pousse les musiciens à se montrer sous leur meilleur jour. Après un « Crocodile » qui sent bon le bayou malgré ses 19 ans au compteur, c’est encore un titre que j’adore avec son refrain entêtant, « Never Kill The Chicken », tiré de l’album « Gasoline » – qui ne date pas d’hier. Quel pied !

Mais ce soir, SIDEBURN ne joue pas que du SIDEBURN. Ils font aussi une partie du show en tribute à AC/DC. J’en vois déjà certains monter sur leurs grands chevaux. Rassurez-vous, sur les 22 morceaux joués ce soir par le groupe, ce sont seulement 7 titres des frères Young auxquels nous aurons droit. A peine 30% du show, comme c’était d’ailleurs annoncé sur l’affiche. Pas de quoi s’inquiéter donc.

Les hits de l’époque BON SCOTT rappellent de bons vieux souvenirs au public. Du AC/DC en version SIDEBURN, c’est vraiment trop bon ! Intelligemment, ROLAND laisse le soin à NICK d’interpréter le seul titre de la période BRIAN JOHNSON avec « Thunderstruck ». Ce titre est bien plus dans la tessiture du bassiste ! Et c’est « If You Want Blood » qui clôt cet interlude australien.

« Drivin’ On The Mainline » se charge de ramener le groupe dans le giron de son hard-rock bluesy helvétique suivi par un « Frontline » du feu de Dieu. Qu’est-ce que c’est bon ! En me retournant, je m’aperçois avec tristesse qu’une partie du public a déserté. Bah, c’est dommage pour le groupe, mais c’est tant mieux pour nous, on en profitera plus. D’autant plus que SIDEBURN n’en a pas fini avec nous. « Gimme The Way » et « Lazy Daisy » se chargent de finir en beauté le show.

A peine le temps de se remettre de nos émotions, que nos copains vaudois reviennent sur scène pour nous jouer les deux derniers morceaux de leur set-list. ROLAND fait de nouveau intervenir le public sur « Live To Rock », le titre censé terminer le set.

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

Pourquoi censé vous demandez-vous ? Eh bien, comme le public restant en redemande, SIDEBURN revient une nouvelle fois pour notre plus grand plaisir. Nous ne sommes plus qu’une poignée de « Die hard » et le chanteur nous remercie chaleureusement d’être restés faire la fête avec eux. Il est vrai qu’il est bientôt « l’heure du crime » et qu’il y a peut-être des problèmes de transport. Dans tous les cas, nous, nous sommes encore là pour assister au final de nos hard-rockers helvétiques préférés.

C’est une nouvelle fois « Devil may care » qui fait surchauffer L’Espace Culturel du Bois-Des-Arts. Nous en prenons pour notre grade. Une impression d’être des vrais privilégiés ce soir, se fait ressentir.

ROLAND nous demande ce que nous voulons pour la suite. Plusieurs voix réclament un titre pendant que d’autres en réclament un autre. « Décidément, ils ne savent pas choisir à Thonex ! Ce n’est pas un bon public », rigole le chanteur. Alors SIDEBURN décide de nous achever avec « Dany and the Devil », un titre issu de leur second album sorti il y a quelques années déjà.

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

ROLAND s’assied sur le bord de la scène et rameute le public « Voilà, comme ça ! On est bien, non ? » interroge-t’il. Et le chanteur se met à chanter au plus près de son public qui n’en demandait pas mieux. C’est vraiment une fois encore trop bon. Et du coup, ce n’est pas à un titre supplémentaire auquel nous avons droit mais à deux ! Et cette fois-ci, c’est bel et bien fini.

ROLAND qui, je vous le rappelle, vient de jouer 24 titres en deux heures de show, nous attend au stand merch’ pour discuter musique et signer les set-lists. Il est rejoint rapidement par LIONEL qui, lui-aussi, se prête gentiment aux autographes et aux photos. Les autres membres viendront plus tard dans la soirée pour discuter à bâtons rompus avec leurs fans.

SIDEBURN @ Espace Culturel du Bois des Arts – Thônex (Suisse)

Bon, c’est bien beau de discuter pendant des heures, mais il nous faut penser à rentrer, surtout que le brouillard qui s’était invité tout à l’heure n’a pas encore décidé d’aller se coucher. Bah, avec le dernier album de SIDEBURN dans la voiture, on ne craint rien !

Report et Photos : Hi’Twist

Petite présentation de Hi’Twist : Pour ceux qui me connaissent, je suis un homme au programme chargé avec tous mes mouvements à 1000 kms à la ronde autour de ma cité haut-savoyarde et son beau lac. Et cela dure depuis un bon moment ! Mon premier concert : les WHO en mai 79 aux Arènes de Fréjus puis AC/DC en décembre 79 à Nice, quelques mois avant la mort tragique de BON SCOTT.

Et de là, une véritable passion pour le hard-rock, le rock avec d’inoubliables concerts : OCEAN, SILVERTRAIN, DEF LEPPARD/SCORPIONS (Animal Magnetism Tour) à Montpellier, TRUST (Répression Tour) à Toulon, KAROLINE-AC/DC à Strasbourg et Grenoble, TELEPHONE (Au coeur de la nuit Tour) à Nantes, ULI JON ROTH ELECTRIC SUN à Mulhouse, OTH/SAXON à Montpellier, GIRLSCHOOL/MOTORHEAD (Ace of Spades Tour) à Nice, MORE/OCEAN/IRON MAIDEN (Killers Tour) à Toulon et Douvaine, STATUS QUO à Marseille, TED NUGENT à Nice…

En 87, me rendant à Metz pour le concert de NIGHT RANGER et FOREIGNER : une belle rencontre avec Jee qui aboutira à une collaboration pendant plusieurs années dans le magazine Rock Time (spécialisé en AOR, Hard FM, westcoast-calif, new country…).

A l’occasion d’une interview à Paris avec le groupe irlandais MAMA’S BOYS, je demandais à PAT, le guitariste, une petite dédicace. Il m’interpella sur mon prénom. Je lui dit : « Olivier ». Prénom bizarre pour un irlandais. Je lui précisais : « Olivier like Oliver ». Et de là il me répondit : « Oliver Twist ! », avec un grand éclat de rire. Et depuis ce jour, chaque fois que j’ai revu PAT Mc MANUS, je suis désormais : « Hi’Twist ». Voilà pour l’anecdote de mon pseudo !

Et c’est parti pour le report !

Genève n’est pas si loin de ma tanière mais sortir de la ville et rejoindre la frontière, ça devient de plus en plus laborieux ! Quant aux travaux permanents dans la cité genevoise, ça devient épique ! Aussi j’essaie de rester zen, malgré l’heure qui avance. J’espère arriver à temps pour voir le premier groupe APACHE MELTDOWN dont je connais la chanteuse CAMILLE. J’arrive enfin dans la salle et c’est GERARD FOIS, le chanteur d’ETERNAL FLIGHT qui m’annonce que le premier groupe vient juste de terminer son set. Zut alors ! Moi qui souhaitait voir APACHE MELTDOWN, groupe de Lausanne. Que CAMILLE ne m’en veuille pas, j’aurai bien l’occasion de revoir son groupe quelque part en Helvétie et d’en parler.

NOVEMBER-7, groupe indus mélodique, originaire de Neuchâtel, arpente la scène. Au fur et à mesure de leur concert, je suis impressionné par la chanteuse qui occupe tellement la scène ! Elle est vraiment dans son univers musical et quelle voix ! Belle complicité avec le guitariste, bonnes compos et les musiciens ont plaisir à jouer sur scène. 

Il y a des groupes ou artistes que tu découvres et quand tu as un coup de coeur, tu as parfois envie de le leur signifier. Je retrouve la chanteuse à la fin de leur concert et la félicite. Je lui dis qu’elle me faisait penser sur scène à une chanteuse canadienne : LISA DALBELLO, chanteuse un peu barrée qui connut du succès à l’époque où QUEENSRYCHE reprenait la chanson « Gonna close to you ».

Après un petit entracte, GALDERIA déboule sur scène. Les marseillais ont déjà une belle expérience depuis 2006, la naissance du groupe. Dans un registre puissant et mélodique, ils joueront beaucoup de titres de leur dernier album « Return of the cosmic men » (2017). Comme cette belle pièce musicale : « Celestial harmony » qui résume bien le groupe ! Peut-on parler de heavy metal cosmique sans renier les influences certaines d’un HELLOWEEN ou d’un GAMMA RAY ? Il n’y a qu’à écouter SEB au chant, ses lignes de guitare et cette rythmique enjouée !

En tout cas, une belle surprise que ce cru 2018 ! L’Eternal Metal Fest m’a d’ores et déjà surpris de par la qualité de l’affiche, la diversité des styles et la bonne ambiance qui régne dans la salle.

Place désormais au maître de cérémonie : ETERNAL FLIGHT ! Voilà déjà pile un an que leur dernier album « Retrofuture » (leur quatrième opus), est sorti dans les bacs. Cette soirée est donc sous le signe de « Retrofuture » puisque pas moins de neuf morceaux de cet opus y seront joués ! 

L’intro un peu sabbathienne d’ »Ante-dote » annonce « Poison », morceau pêchu où se mêle la puissance dans la voix du chanteur GERARD FOIS (impressionnants passages en voix de tête) et la dextérité du guitariste soliste JEROME FISCHER. Mais un des moments phares de ce concert mais aussi de leur dernier album reste : « The Journey ». Chant magistral sur l’intro où il tient la note pendant plus de dix secondes. Belle pièce musicale où s’enchaîne refrain accrocheur, voix grave comme aiguë, rythmique d’enfer puis un solo enjoué du guitariste.

La machine est bien rodée et déjà le classique « All we are », tiré du premier album « Positive rage », prend place avec un refrain repris en coeur par le public. « Routine of darkness » pose sa mélodie où une voix grave annonce un superbe passage de guitare.

Après ce petit intermède, le ton est donné avec « Retrofuture », « Danger calling » à la rythmique d’enfer. Puis le chanteur annonce CAMILLE du groupe APACHE MELTDOWN qui rejoint la scène pour chanter en duo le titre « Succubus ». Envolée lyrique de CAMILLE laissant place à de grosses guitares. GERARD pousse sa voix de tête avec en fond musical cette voix féminine.

Retour dans le passé avec « Friends » et « Next ones on the list », tirés de leur deuxième album. Le groupe nous dévoile maintenant la saga commencée sur le troisième opus « D.R.E.A.M. » et qui se termine sur « Retrofuture » avec « Nightmare king 2 ». Belle fresque musicale qui nous dévoile toutes les palettes musicales et créatives de l’univers du « Morphoenix ».

GERARD FOIS nous annonce maintenant un invité spécial qui a participé au dernier album : le batteur JOHN MACALUSO (ex-ARK, MALMSTEEN…). Il rejoint les fûts pour l’un des trois titres qu’il a joué sur « Retrofuture » : « Angels of violence ». On est tout de suite dans le bain avec son rythme soutenu. Une belle surprise de la soirée ! JOHN salue déjà le public et ETERNAL FLIGHT reprend avec « Beyond the golden gates », désormais un classique du groupe, qui va clore le show sous les applaudissements d’un public conquis.

On peut dire que cette deuxième édition de l’Eternal Metal Fest a été un très bon cru de par le choix des groupes ! En espérant l’annonce d’une future troisième…

ETERNAL FLIGHT

Ce soir, pas de fête, d’armistice, pas de deuil à honorer. Bah, ce n’est pas pour cette raison que je ne vais pas me faire un concert ! Manquerait plus que ça ! Alors, me voilà reparti en direction de la Suisse pour aller voir la première version de l’Eternal Metal Festival. Ce festival devait à l’origine accueillir entre autres SIDEBURN, ETERNAL FLIGHT et RISING STEEL. Malheureusement, suite à des problèmes professionnels, SIDEBURN a du déclarer forfait et c’est donc un autre groupe suisse qui a la lourde tâche de les remplacer : REBEL DUCK. C’est un peu dommage, j’aurais bien aimé revoir SIDEBURN en live moi !

Bon, comme je n’ai pas encore pu voir les REBEL DUCK et que mon ami Steve*74 ne m’en a dit que du bien, je suis content quand même. En plus, ça me fait un autre groupe suisse à découvrir ! Et comme je n’ai pas encore eu l‘occasion de voir ETERNAL FLIGHT et qu’ils se disent franco-suisse, ça me fait en fait qu’un demi-groupe de plus. Mdr !

C’est sous une pluie battante que je me rends à Thônex. Arrivé à l’heure, ce que je pressentais s’avère exact : à savoir peu de monde malheureusement. Qu’à cela ne tienne, les groupes présents sont là pour nous faire headbanguer et nous allons le découvrir tout le long de la soirée.

REBEL DUCK

Le temps de dire bonjour aux copains et à l’organisateur de ce festival et déjà, REBEL DUCK monte sur scène. Venus de Neuchâtel, les Canards Rebelles attaquent pieds au plancher. Musicalement, nous sommes dans une veine très « acédécienne » avec une voix qui a des airs de FIREBALL MINISTRY.

Le groupe suisse, bien décidé à nous faire oublier la déconvenue de SIDEBURN, fait preuve d’une volonté farouche. Agé d’une vingtaine d’années, le DUCK n’est pas pour autant un novice. Agissant dans le milieu depuis 2014, ils ont de nombreux concerts à leur actif et notamment un concert au Radar Festival l’an passé.

FLORIAN BERNHARD, le vocaliste guitariste rythmique, a une voix rocailleuse à souhait. J’aime beaucoup son timbre. De voix, pas postal ! Banane ! ALIX LEUBA à la lead, RAPHAEL DI GERLANDO à la basse et NICOLAS BAUME à la batterie sont les compagnons de jeu de FLORIAN.

Pour « Hard Rock City », celui-ci pose sa guitare et prend seul le micro. Les compos sont solides et le son est au top. Ce qui, regrettablement, ne sera plus le cas ensuite. Pour les lumières, en revanche, ce n’est pas vraiment ça. D’ailleurs, un des photographes présents m’enviera d’avoir un appareil avec un flash ! 

Les neuchâtelois sont en pleine forme et font le va et vient sur la scène. Le hard-rock teinté 80’s joué par nos copains est vraiment subtil. Il vous accroche par sa mélodie et ne vous lâche plus.
« Si tu ne nous connais pas, ce soir tu vas sur Youtube et tu regardes le clip de « Bad Girl »» ! C’est sur cet ordre que FLORIAN lance le morceau suivant.

Les titres sont très accrocheurs : « Deal With The Devil » au refrain fatal, « Born in Nowhere » avec son petit air de METALLICA en version moins speed. Il n’y a rien à jeter. Tous les morceaux sont étudiés pour vous faire rocker. Ils nous feront même deux reprises : « Born To Be Wild » et « Johnny B Good ». Une bonne entame de festival, la soirée commence super bien. Vivement la suite !

RISING STEEL

Vingt petites minutes plus tard, c’est à RISING STEEL de se frotter au public suisse. Les grenoblois, que j’avais vu dans leur fief en première partie de NIGHTMARE, sont venus faire bouger la Barakson.

« Breaking » démarre sous les coups de butoir de STEEL ZARD, le batteur. FABRICE, alias EMMANUELSON le chanteur est particulièrement en voix ce soir. Cette attitude toujours rentre-dedans en mode « les freins, c’est pour les lâches » surprend le public. Moi, je suis un peu habitué.

Les morceaux vous agressent, c’est sûr, mais dans le bon sens. Les mélodies sont un peu cachées sous les guitares Dime, chères à l’ancien guitariste de PANTERA, de TONY et MIGHTY V et les bourdonnements de la basse de FLO, mais la puissance jouée par le combo décoiffe.

RISING STEEL

Et on enchaîne sans compromis avec « Rising Steel » suivi de « The Watcher ». EMMANUELSON est à fond. Il headbangue avec ses potes musiciens et harangue les spectateurs. Il est habité par ses chansons et j’adore son  jeu de scène. « Réveillez-vous la Barakason ! » hurle t’il. « Le titre suivant s’appelle « Pussy ». Non, je ne ferais pas la traduction ! C’est un morceau plus rock’n’roll mais on a voulu le faire ! ». Oui, ce titre est plus rock‘n’roll, mais lorsque FABRICE prend le chant, le côté métal reprend vite le dessus.

« Ne renoncez jamais » nous lance t’il. « Never Give Up » frappe les esprits. Pas de répit pour nous. Le son n’est malheureusement plus au rendez-vous et les lumières ne se sont toujours pas éclaircies, mais ce n’est pas ça qui va empêcher le groupe de continuer à faire le show.

RISING STEEL

Les titres joués les uns après les autres anéantissent la Barakason. « Warlord » est entamé sur une puissance qui impressionne. Le power metal de RISING STEEL ne fait pas dans la dentelle. On en prend plein les oreilles. Musicalement et vocalement, tout est ahurissant. La puissance du combo est toujours phénoménale. Perso, j’aime beaucoup et pour une fois, je ne suis pas le seul vu le nombre de personnes qui headbanguent.

« Merci à mon pote de 30 ans pour nous avoir invités ce soir et merci à vous de vous être déplacés ici ce soir !». « Hell ‘s Control », suivi de « Devil’s Woman » vont clore ce set plein d’énergie, digne de réveiller une Barakson un peu endormie.

ETERNAL FLIGHT

Il est l’heure pour ETERNAL FLIGHT de prendre possession de la scène. Organisateurs du festival, ils sont venus faire le vernissage de leur quatrième album « Retrofuture ».

En combinaisons noires, tels des aviateurs – de l’éternel évidement – le groupe s’encourage avant de monter sur scène. L’intro de « Ante-dote », premier titre de leur tout récent LP démarre. Le public à l’air plus nombreux que tout à l’heure. Les spectateurs qui s’étaient installés en fond de salle sont revenus devant la scène, c’est cool.

Sous un backdrop reprenant la pochette de « Retrofuture » et qui s’étend sur tout l’arrière de la scène, les gratteux JEROME FISCHER et THIBAUD DUCROT font leur entrée. Ils sont suivis de près par CEDRIC NGUYEN, le nouveau bassiste qui vient d’arriver début mai et THIBAUT PONTET le batteur (dans le groupe depuis l’an passé). GERARD FOIS, le chanteur, ex-DREAM CHILD, groupe qui a eu en son sein un certain DOMINIQUE LEURQUIN, entame « Angels of Violence », dernier titre de leur dernier album et comme on dit chez nous : « ça envoie du bois ! ».

ETERNAL FLIGHT

Dans une version plus mélodique que nos copains grenoblois, ETERNAL FLIGHT démarre son show en terrain conquis. Dès le deuxième morceau, « The Tower » titre datant de 2011, le groupe montre qu’il n’est pas là pour plaisanter. La cohésion du groupe est visible et la bonne ambiance qui règne sur scène est flagrante.

GERARD est en voix. Ses aiguës atteignent des sommets. C’est un grand fan de GEOFF TATE et ça s’entend. Perso, je ne suis pas friand de ses notes très hautes mais il a la bonne idée de ne pas trop en user, ce qui fait que je peux apprécier les morceaux moins poussés, plus mainstream quoi ! Lol. Et comme sur son dernier LP c’est un peu le cas, je préfère amplement ceux-ci.

THIBAUT PONTET, casque vissé sur la tête, frappe fort, ce qui a pour conséquence de faire caisse de résonance avec le fond de la salle. Le son est fort sur scène mais dans la salle il se perd de temps en temps. Pas vraiment idéal pour le métal pratiqué par le groupe. Qu’à cela ne tienne celui-ci joue son va-tout, comme si c’était leur ultime représentation.

ETERNAL FLIGHT

« The Journey » est interprété avec force et envie. C’est un morceau que j’aime bien. Notamment le refrain qui est assez sympa. JEROME fait du tapping. Il fait preuve d’une grande virtuosité et  joue avec ses doigts sur le manche de guitare avec une vitesse impressionnante. C’est un véritable shreddeur ! Il en impose avec son style et permet à GERARD de ne pas prendre toute la lumière. Il est vraiment impressionnant dans son habileté à jouer avec les notes ! 

THIBAUD DUCROT le guitariste rythmique porteur d’une superbe Dime, guitare que DIMMEBAG DARREL adorait et la même que ses copains de RISING STEEL, est plus discret que JEROME. Il est dans une pénombre constante mais n’hésite pas à prendre les chœurs en soutient de son chanteur. CEDRIC est un bassiste discret mais d’une efficacité redoutable. La façon qu’il a de jouer avec ses doigts pour faire vibrer les sons de sa basse est vraiment cool. La colle prend bien avec THIBAUT.

ETERNAL FLIGHT

La fondation rythmique tient bien les morceaux. Elle est bien en place et cela se remarque. Cette harmonie tient l’ensemble de la formation. Les titres se suivent sans réellement se ressembler. De « Poison », deuxième titre de leur récent album, à « All We Are » datant de 13 ans et au terrible refrain, en passant par « Retrofuture », joué dans une version plus métal et rapide que sur l’album, on sent une certaine maturité dans l’interprétation. Le groupe a su prendre place rapidement sur scène.

La prestation scénique que nous fait ETERNAL FLIGHT permet d’oublier un peu les récurrents problèmes de son et de lumières qu’on ressent dans la salle. « Danger Calling » est quasiment le seul titre joué ce soir avec lequel j’ai eu un peu plus de mal. Même si le refrain est très entraînant et que GERARD en a profité pour nous le faire reprendre en chœurs.

Après un « Succubus » totalement délirant, GERARD nous interpelle : « Merci de vous être déplacés. Je remercie EMMANUELSON d’être venu faire la fête avec nous. C’est un copain de 30 ans. D’ailleurs, je vois plein de copains qui sont présents ce soir. Toi, je te connais, toi aussi ! Alors, pour vous, voici un morceau qui parle d’amis : « Friends ! »». Ce morceau date de 2007 et vient de l’album « Under the Sign of Will ». Les spectateurs de fond de salle headbanguent en cadence et se manifestent en levant le poing.

Après un « Next Ones » et un « Nightmare Kind 2 » au petit côté horrifique, il est temps de conclure de show. C’est donc avec un titre datant de 2004, tiré du premier album, « Beyond The Golden Gates » que ce set un peu déstabilisant se termine. Il est vrai que le groupe était un peu en rodage mais il a assuré l’essentiel et le public le remerciera chaleureusement après le show. Pour moi, à par le son qui se faisait la malle, la prestation d’ETERNAL FLIGHT m’a impressionné par son efficacité.

ETERNAL FLIGHT

Bilan de la soirée 

REBEL DUCK, est une bonne surprise. Je le reverrai bien volontiers en concert.

RISING STEEL, fidèle à lui-même, avec un FAB en plein forme.

ETERNAL FLIGHT, une belle découverte, dommage que le son ait été aussi désolant. A revoir avec un meilleur son et un peu plus de monde, ils le méritent.

Un énorme merci à GERARD FOIS pour ce festival et cette généreuse invitation. A quand le second Eternal Metal Festival ?!!!

ETERNAL FLIGHT

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HEADLESS CROWN

Lorsque j’ai vu cette affiche, j’ai été un peu dégoûté car le même jour il y avait MIDNIGHT PRIEST au Brin de Zinc de Chambéry. Et ce groupe-là, comme j’avais encore des regrets de les avoir loupés à Saint-Etienne, je ne pouvais carrément pas rater leur deuxième passage dans la région ! Sauf que… tadam ! les MIDNIGHT PRIEST ont du se désister de l’affiche et que mes deux acolytes STEVE*74 et SEB 747 m’on proposé de m’emmener à la Metal Invasion Night. Du coup, plus d’hésitation possible… d’autant plus que je reverrai bientôt WHISKY OF BLOOD et ELECTRIC SHOCK qui partageaient l’affiche au BDZ. Donc direction again Genève mais cette fois-ci de l’autre côté, à Thônex.

Bon, pour aller jusqu’à Thônex, pas de problèmes. Mais pour trouver la Barakason, là c’est plus compliqué. Tiens, il y a une salle, des voitures, yes ! On se gare et on arrive tout droit au beau milieu… de la fête de la bière et de la choucroute !! Ce n’est pas qu’on aime pas mais pour le coup, on n’est pas venus en Suisse pour manger une choucroute ! Retour à la voiture est là, ça commence à être chaud point de vue horaire. Si on ne trouve pas rapidement la salle, on va louper le premier groupe et le premier groupe sur l’affiche, c’est CHAINER. Pour ceux qui ont suivi les précédents reports, STEVE*74 a dû partir au tout début de leur set lors de leur dernier show et à promis qu’on ferait un report ce soir.

Tiens, une salle, des voitures ! Alors, à moins que ce soit la fête de la paëlla, ça devrait être là. Et oui, c’est gagné ! Il y a des chevelus devant, ce qui est toujours une bonne indication lorsqu’on cherche un concert metal. En plus, ce sont les HEADLESS CROWN qui sont devant la porte. D’entrée, ils nous rassurent : ce n’est pas encore commencé.

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CHAINER

Yes, on va pouvoir tenir parole et je vais enfin pouvoir voir CHAINER en live, moi ! Comme c’est la première fois que je peux les voir, je suis impatient.

Je ne vais pas attendre longtemps car Suisse oblige, ça commence pile poil à l’heure. Pieds de micro en chaîne, guitariste et bassiste derrière, batteur prêt à marteler ses fûts, CHAINER attaque.

Et dès les premières notes, je sais que je ne vais pas être déçu. C’est du pur hard-heavy 80 qu’ils nous envoient dans les cages à miel ! Et putain, la voix !! Je pense instantanément à W.A.S.P. Putain, c’est trop bon ! Leurs morceaux donnent envie de headbanguer comme des dingues, mes pieds bougent tout seuls. Mais pourquoi je n’ai pas leur album, moi ?!!

Au fur à mesure de leur setlist (composée de morceaux de leur CD), je craque littéralement. Et je ne suis pas le seul ! Mon compère STEVE est aussi acquis à leur cause. Il vient même me dire que tel morceau est très JUDAS PRIEST dans la forme. Je lui fais remarquer qu’avec la voix, ça donne un ensemble très CHAINER.

Tiens, vous avez remarqué ? On peut se parler pendant le concert.. C’est un peu le problème car le son est bon mais pas assez fort, ce qui est dommage car les morceaux de CHAINER méritent des gros watts. Et comme le disait TED NUGENT : « Si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux ! ». Mais bon, même comme ça c’est bon ! La formule trio est méchamment efficace, puissante et carrée.

Allez bon, c’est déjà fini ! A première vue, on a eu droit à un nouveau morceau et putain, il déménageait grave ! En tout cas, très bonne prestation des CHAINER et très bonne découverte pour moi.

Du coup, je vais les retrouver pour leur faire une petite interview, moi, car je ne peux pas les laisser filer comme ça sans faire plus ample connaissance.

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SACRED SEAL

Pas le temps de m’arrêter au bar au retour car c’est au tour des grenoblois de SACRED SEAL de monter sur scène. Je suis content de les revoir puisque ça fait un petit bout de temps que je ne les ai pas revus en live.

Tiens, le guitariste a vachement changé.. Normal, ce n’est plus le même mais le petit nouveau n’est pas un inconnu car c’est ABEL, le bassiste de JC JESS et le guitariste d’EXXCITE.

Sinon pas de changement. SACRED SEAL emmène tout le monde directement dans leur univers sombre. Je suis toujours sous le charme de NICKY DAYMOND qui a une superbe voix et une vraie présence sur scène. LAURENT le batteur est toujours solide et martèle ses fûts.

Je trouve que c’est de plus en plus en place. Leurs morceaux sonnent vraiment bien en live et en plus ce soir, il y a un bon son. ABEL s’est bien intégré au groupe et renforce leur côté scénique.

Après leur show, je vais retrouver mes deux copains pour la pause.

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HEADLESS CROWN

Et c’est l’heure pour le dernier groupe, les suisses de HEADLESS CROWN de nous monter leur savoir-faire. Encore une première en live pour moi. STEVE et SEB m’ont dit tellement de bien de ce groupe que je veux vérifier par moi-même.

Et d’entrée de jeu, ça le fait. HEADLESS CROWN, le live, ils maîtrisent ! Ca bouge tout le temps, les guitaristes, le bassiste, le chanteur et même le batteur font le spectacle. C’est cool pour les photos, ça !! Il faut dire que ce sont tous des musiciens chevronnés qui ont l’habitude de la scène. Et ça se voit ! Tout comme d’ailleurs le fait qu’ils aiment ça ! Du coup, leur show est très communicatif.

Tiens au fait, le chanteur ne m’est pas inconnu… Ah mais oui, c’est l’ancien chanteur d’un autre groupe suisse que j’adorais : SILVERDIRT ! Bon, ils faisaient un autre style, moins heavy et plus glam. C’est d’ailleurs surprenant de l’entendre dans ce registre. Mais pas de problème, le gaillard assure et sa voix se marie très bien aux morceaux.

Les titres d’HEADLESS CROWN ressortent vraiment très bien en live. Dommage encore une fois – comme pour CHAINER – que le son ne soit pas un peu plus fort… Mais bon, il parait que c’est pour protéger mes petites oreilles. Putain, j’écoute du metal ! Si j’étais sensible, j’écouterais du classique, bordel !… Ou je prendrais des bouchons d’oreilles.

Je m’égare. Revenons à nos moutons, heu à nos petits suisses. La setlist, composée de leurs propres morceaux est efficace. Tiens, un petit cover de la VIERGE DE FER…

Non !!! C’est déjà fini ! SEB et STEVE avaient donc raison, c’est vraiment très bon. STEVE me dit qu’en plus ce soir, ça a été encore meilleur que d’habitude. Une bonne baffe pour finir la soirée.

BILAN DE LA SOIREE

Très bon fest avec pour moi deux découvertes live, CHAINER et HEADLESS CROWN et une confirmation avec les SACRED SEAL.
Et j’ai découvert aussi une nouvelle salle très sympa avec une bonne acoustique.

Bon, c’est pas tout mais il faut que je rentre. Heureusement, j’ai les CD de CHAINER et de HEADLESS CROWN pour m’accompagner sur la route. Et non, je ne les ai pas perdus… Pas à chaque fois quand même !!

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HEADLESS CROWN