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IRON BASTARDS 1

IRON BASTARDS

Report by Seb 747

Cette fois-ci, afin de ne pas faire comme l’an passé et rater complètement le festival, j’ai bien coché la date sur mon agenda. Sur la programmation affichée, il n’y a que quatre groupes sur neuf qui m’intéressent réellement. Les autres, même si je ne les connais pas,  ne devraient pas trop me tenter d’après les explications données sur le site. Mais qu’à cela ne tienne, et même si comme dit mon ami Steve*74, trois des quatre groupes « on les a déjà vus », j’ai le sentiment que ça vaut le détour.

La veille, le temps était à l’orage, et le matin même nous avons droit à de grosses averses. Que faire ? D’autant plus que c’est en plein air ! Bah, même pas peur ! C’e n’est pas la météo orageuse qui va m’empêcher d’aller au festival. Non mais ! Et pour une fois je suis super en avance et le beau temps est revenu. Trop cool !

Première constatation, il n’y a pas foule qui attend devant l’entrée. Est-ce la perspective d’attentats ou le mauvais temps annoncé qui refroidit les métalleux ? Que nenni, c’est que tout simplement nous ne sommes qu’en début d’après-midi et que les métalleux ne sont guère habitués à arriver si tôt !

Après, la scène. Certes, elle est beaucoup moins bien que celle du Roche‘n’Roll Fest, mais elle tout de même bien conséquente. Et le son ! Que de belles résonnances avec les montagnes toutes proches ! En plus, le paysage est très beau.

SLEEKSTAIN 1

SLEEKSTAIN

Mais revenons à la musique. C’est SLEEKSTAIN qui a l’honneur d’ouvrir les hostilités. Malheureusement pour eux, le vent a décidé d’être de la partie et il emmène le son avec lui. Résultat, c’est un peu une bouillie sonore auquel nous avons droit.

Mais de cela, les spectateurs s’en tamponnent le coquillard. Ils sont là pour faire la fête et la font bien… même s’il est un peu tôt ! D’ailleurs, une masse de gens imposante s’est arrêtée devant la scène et les hard-rockeurs présents s’éclatent comme des bêtes. C’est ça aussi SLEEKSTAIN, une énergie communicative qui emmène tout le monde. Evidemment, RAFF qui en fait des tonnes (comme à son habitude) est impressionné par ce monde. Il remercie chaleureusement le public venu si nombreux en ce début d’après-midi. Il ne s’y attendait pas.

Et c’est reparti « comme en 40 », comme dirait ma grand-mère.
Le show remue dans tous les sens les métalleux qui commencent à pogoter comme des fous. Forcément devant la ferveur des SLEEKSTAIN qui se donnent à fond (mis à part le nouveau guitariste plus en retrait), on ne peut pas rester indifférent.

Durant ce show, nous avons droit à deux inédits et à une fin dantesque sur « Call me God ».

Pause musicale et début de la pluie. Durant DREAD UNION BLOOD, le premier groupe local, le vent a redoublé d’efforts et amené les grosses averses avec lui. C’est sur une scène détrempée que le groupe entame son show. Mais ça tombe bien parce que vu ce qu’ils jouent, je préfère m’éloigner de la scène. Beaucoup trop bourrin pour moi.

HAPPENING

HAPPENING

S’ensuit le groupe HAPPENING. Dans un registre metalcore légèrement mélodique (oui, j’ai bien dit légèrement), leur musique est un peu redondante. C’est bien exécuté, les spectateurs sont conquis mais pour moi, c’est trop linéaire. Donc je regarde de loin, car même si la pluie a décidé d’être moins forte, elle mouille quand même ! Lol !

En plus, ça me donne l’occasion de taper la discut’ avec les copains présents à cette journée, même si on ne s’entend pas trop à cause de la musique. « Peuvent pas faire un peu moins de bruit ?! Y’a des gens qui essaient de discuter, ici ! ». Qu’est-ce que c’est bruyant, on ne s’entend pas beaucoup. Lol !

TRY AGAIN

TRY AGAIN

Mais voilà que le second groupe qui m’intéresse s’installe sur scène. Ce sont les TRY AGAIN, le second groupe local – ils sont de Rumilly, à quelques km de Saint-Félix. C’est leur denier show sous cette forme. Renseignements pris auprès de RICO, le chanteur, ce sont les éloignements des différents membres qui expliquent ça et non les sempiternelles divergences musicales. Cependant le groupe continuera avec une toute nouvelle formation.

Bon musicalement, c’est plus ou moins toujours la même chose, avec leurs morceaux keupons rentre-dedans mais pour une fois, avec un son de qualité. Et en plus, la pluie s’arrête, que demander de plus ?

Eh bien, ils font monter sur scène GABIN, un de leur copains afin d’assurer quelques chœurs et de chanter avec eux. Les morceaux prennent alors une autre dimension. Moins mélodiques, ils sont surpuissants. « Ça dépote grave ! », comme dirait un spectateur à côté de moi. Et puis, comment ne pas se marrer en écoutant les paroles des titres tel que « Bébé Congèle », « Guerrier de l’Espace » ou bien encore « Top Budget » !

Bon set et surtout beaucoup de délires avec une fin toute en émotion. Bonne surprise à la fin de leur passage, je m’aperçois que sur leur stand merch’, leur CD est en vente au prix qu’on veut. Jamais vu ça, moi !

IRON BASTARDS 2

IRON BASTARDS

Pendant que beaucoup de spectateurs partent se restaurer et s’hydrater, les strasbourgeois de IRON BASTARDS s’installent sur scène. Malin comme le renard (que je croiserai plus tard sur la route), je m’installe devant la scène.

Lorsqu’ils démarrent leur set, pas grand monde ne bouge. Mais dès les premières notes de « Jungle Speed », leur premier morceau, la foule se masse en abondance. Et là, comment dire… Le ciel a décidé d’être clément avec nous et nous laisse apprécier le spectacle. Car avec un son pareil, c’est un sacré spectacle !

Comme d’habitude, on est dans une grosse influence MOTORHEAD, mais qu’est-ce que ça pulse avec ce son ! Le public qui découvre le groupe n’en revient pas. Ils sont impressionnés par la technique de ces trois strasbourgeois… et surtout par la prestation du batteur ANTHONY qui frappe ses fûts comme s’il était possédé. « Philty ! Arrêtes de posséder ce corps, ça commence à se voir !! ».

Le bassiste DAVID courre dans tous les sens, monte sur la batterie pour sauter en l’air dès qu’il en a l’occasion. Les IRON BASTARDS ont lâché les freins pour ne plus s’arrêter et les pogos reprennent de plus belle. La foule est en délire. A côté de moi, ça headbangue de tous les côtés. Les métalleux s’accrochent même à la barrière pour secouer leur têtes. C’est totalement démentiel cette ambiance !

Et c’est sur « Pancho Villa » que se clôt ce set intense, non sans que le groupe ait rendu un petit hommage à LEMMY KILLMISTER avec « Iron Fist ».

VINTAGE CARAVAN 2

VINTAGE CARAVAN

Atteint par le syndrome Ti-Rickou qui consiste à se désaltérer pendant qu’un groupe s’installe sur scène, je m’éloigne de la scène, persuadé que c’est au tour d’ALEA JACTA EST de jouer. Mais en regardant mieux la scène, je m’aperçois qu’un backdrop de toute beauté est installé derrière la scène. Et que ce n’est pas du tout ressemblant au groupe prévu à sur le running order de ce soir ! En fait, ils ont échangé leur place avec les islandais de VINTAGE CARAVAN !

En voilà une bonne nouvelle, le bourrin c’est pour plus tard ! Ce qui pour moi, étant donné les groupes restants, me parait logique.

Le groupe, qui en cette fin d’après-midi fait sa deuxième et dernière date estivale en France nous fait son show. Nos trois péninsulaires d’Álftanes sont de vrais fanfarons. Ils s’éclatent sur scène. ÓSKAR LOGI le guitariste chanteur, ALEXANDER ÖRN le bassiste fou qui assure les backing vocals et STEFAN ARI le métronome batteur, nous touchent avec leur bon vieux rock’n’roll des familles.

Ce sont vraiment des islandais ? Ils sont roux comme des irlandais, mdr ! En tout cas, ils jouent super bien. Les métalleux présents en prennent plein les mirettes ! Il faut dire qu’ALEXANDER est vraiment celui qui tient le public en haleine. Il ne tient pas en place, virevoltant de partout, nous assénant des coups de basse dans tous les sens ! Et les pogos reprennent de plus en plus vite, de plus en plus forts. On a même droit à un slammeur, mais toujours dans une bonne ambiance.

VINTAGE CARAVAN 3

VINTAGE CARAVAN

Les trois compères, qui ne nous en veulent pas trop de les avoir battus au foot, comme nous le rappellera ÓSKAR un peu plus tard, sont en osmose totale avec le public. Celui-ci le lui rend bien en reprenant les chansons en chœur lorsque le guitariste chanteur leur fait reprendre les « ohohoho » habituels. Il n’hésite pas, quand il lâche son pied de micro à aller au-devant des spectateurs en se hissant sur les enceintes. Tout comme son compère ALEXANDER qui headbangue comme s’il était hanté par un obscure Dieu Nordique ! STEFAN le batteur n’en rate pas une miette, se mettant régulièrement debout derrière ses fûts pour haranguer la foule.

Ça y est, leur set prend fin et les VINTAGE CARAVAN nous invitent à les rejoindre tous au stand de merchandising pour signer des autographes et boire une bière ensemble. Heuh… Tout le monde ? Euh… ça va pas faire un peu de monde au stand ? En tout cas, vive l’Islande ! Un sacré groupe à voir absolument sur scène au moins une fois dans sa vie. Quelle claque ils nous ont mis !

S’ensuit le groupe qui était censé jouer à leur place, les toulousains d’ALEA JACTA EST. Comme c’est tout de même loin d’être ma tasse de thé, je préfère divaguer le long des stands. Non sans bien sûr aller serrer la main des trois hommes venus du froid et de leur faire signer leur set list !

Ayant eu ma dose de bourrin pour cette journée, je décide de partir durant le set des marseillais de DAGOBA, d’autant plus qu’ils ont pris leur temps pour s’installer. Du coup, je n’assiste pas non plus au set des thrasheurs espagnols d’ANGELUS APATRIDA. Tout comme dirait le proverbe « Trop de bourrin tue le bourrin. Hi Han ! » et puis no entiendo español !

VINTAGE CARAVAN 1

VINTAGE CARAVAN

BILAN DE LA SOIREE

Une ambiance bon enfant, des bénévoles très sympathiques, un système de jetons pour les boissons et la bouffe (pas si bête que ça puisqu’on peut les garder pour l’année suivante) et un site super-chouette (juste le terrain un peu cabossé, mais c’est juste pour chipoter). Une chose est sûre : j’ai bien fait de venir moi !

 

 

 

SIDMANDRA 1

SIDMANDRA

Report by Seb 747

Quand j’ai écrit récemment que j’irai revoir les TRY AGAIN avec plaisir, je ne m’attendais pas à ce que cela soit aussi tôt. En plus ce soir, non seulement ils jouent à côté de chez moi, mais en plus, c’est gratuit ! Dans leurs valises, ils ont emmené avec eux les suisses de SIDMANTRA et les rumilliens, comme eux d’ailleurs, de ICEROAD.

BRASSERIE PIRATEComme c’est à côté de chez moi, je prends le temps pour descendre à ce concert et comme par hasard, le syndrome Ti-Rickou me rattrape ! Du coup, j’arrive à la bourre pour voir les ICEROAD.

Bon, je ne prends pas le temps de papoter avec les copains et je rentre directement dans la brasserie. Un premier constat s’impose, il n’y a pas foule. Je dirais même qu’il n’y a quasiment personne, si ce n’est les membres de TRY AGAIN, qui, même s’ils ne pratiquent pas la même musique, sont venu écouter leurs amis.

Qu’à cela ne tienne, les ICEROAD jouent en mode répète et se font plaisir. Le public à l’extérieur devrait s’en mordre les doigts parce-que c’est u groupe intéressant. Nous sommes dans un mélange de stoner et de heavy-metal que les musicos pratiquent avec beaucoup de conviction. Le chanteur chante dans un micro très vintage et il a une sacrée voix. Par moment, j’entends ROB HALFORD dans son timbre. Dommage que le son ne soit pas au rendez-vous. Il faut dire que jouer à même le sol, quand bien même c’est rock‘n’roll, ce n’est pas génial pour la musique. A revoir sous de meilleures conditions.

SIDMANDRA 2

SIDMANDRA

Après être allé faire un petit tour à l’extérieur, avoir salué les copains, je retrouve SIDMANTRA qui a déjà commencé à jouer ses premières notes. Et là, comment dire, quelle baffe !!!! J’entends du grand stoner, le niveau musical est élevé. Et ça s’entend puisque quelques minutes plus tard, les retardataires arrivent, et visiblement ils commencent à regretter d’avoir trainé.

Au fur et à mesure que les moreaux se suivent, la foule commence à se faire compacte et il fait de plus en plus chaud. Venus de Genève, les suisses pratiquent une musique de haute-volée. KEVIN TINLAND le guitariste chanteur, casquette à l’envers vissée sur le crane, hurle son désespoir comme un damné. A ses côtés DAVY « McFly » AUBONNEY nous dépose des riffs distordus de haute-volée. ROB (N’Roll) CARSON à la basse est celui qui tiendra le public en haleine tout le long du concert laissant ses camarades se concentrer sur leurs partitions. ALEX BRUN à la batterie est un métronome. Capable de partir dans tous les sens en gardant une maîtrise parfaite, il se fait discret et sa frappe fait frémir la salle. Implacable.

Le public est à bloc et les premiers pogos font leur apparition. Et comme le lieu n’est pas très espacé, on se fait vite bousculé. Pas bien grave, je me faufile dans un trou et comme ça je n’ai plus aucun problème… Si ce n’est un squelette pirate qui boit une bière et me regarde d’un drôle d’œil juste à côté de la batterie !

Un problème de son, qui va devenir récurant tout le long du concert oblige les musiciens à faire une pause. Ca y est, les retours sont en place et c’est reparti. Qu’est-ce que c’est bon ! Le stoner joué par les helvètes me fait penser parfois à du MONSTER MAGNET en plus rock‘n’roll. Par moments on a droit à des hurlements mais ils restent toujours mélodiques.

Ils sont à fond dedans mais savent prendre du bon temps et s’amuser. Ils récupèrent l’énergie de la foule et la restituent dans les enceintes. C’est trop bon et malgré le peu de place et les soucis de son, ils nous ont démontré que la lenteur suisse n’est qu’une légende. Quelle puissance et quelle lourdeur dans le style… Encore une découverte, vivement la sortie de leur premier EP !

TRY AGAIN 5

TRY AGAIN

Re-petit tour à l’extérieur, histoire de se rafraîchir les idées et de reprendre ses esprits, et voilà que les TRY AGAIN commencent. Donc, retour dans la moiteur de la brasserie, ou le houblon coule à flots. Comme par magie, la salle commence à surchauffer.

Damned ! Les pogos ont recommencé. La salle est en ébullition. Bon, comme à mon habitude, j’évite avec justesse la bousculade et me re-faufile dans mon trou de tout à l’heure. Le squelette pirate et moi, on est devenus copains ! 

Les TRY AGAIN jouent leur avant-dernier concert sous leur forme actuelle ce soir et c’est dans une ambiance de forte camaraderie que commence le concert. Malheureusement les problèmes survenus le temps de SIDMANTRA reviennent et le son est coupé en façade. Boom, et de trois morceaux foirés ! Dommage, car même si le son est relativement fort, il y a un bon rendu.

TRY AGAIN 6

TRY AGAIN

Croyez-vous que les TRY AGAIN abandonnent ? Non, ils essaient encore. Et voilà qu’un morceau vieux de douze ans d’âge – comme le houblon – débarque ! C’est « L’esprit du Keupon ». RICO se promène dans le public avec son micro en remuant dans les rangs serrés des auditeurs.

Il faut bien dire que même si ils n’en ont que très peu l’apparence physique, leur musique elle, n’est ni plus ni moins que du punk. Et qui dit punk, dit pogos, dit bousculade, dit tout à fond, dit houblon (euh, faut que je me calme là, les effluves troublent mon esprit, je vois le pirate bouger tout seul !! Non, je suis pas bourré !!).

La foule est en délire. TRY GAIN ré-attaque avec « Facteur Poisse ». Est-ce dû à la chanson ou jouent-ils réellement de malchance mais les problèmes de son deviennent récurents. D’autant plus qu’à la fin du morceau, le bassiste se prend le micro dans la tête ! On est morts de rire, mais lui aussi ! Rock ‘n’ Roll !!!

TRY AGAIN 1

Hilarité est bien le mot-clé ce soir, car même si les ennuis s’accumulent, les TRY AGAIN ne font pas de chichis et jouent de plus belle devant les rebelles présents ce soir pour partager un bon moment avec eux. RICO BRUTASSE repart de plus belle et court dans le public faire chanter « Bébé Congèle ». Il laisse même le micro à des fans pour chanter à sa place… Pendant que lui pogotte avec ceux qui ne chantent pas.

Dernier morceau ? Que nenni, ils ne veulent pas quitter la scène. « On est trop bien ici ! », dit le bassiste soutenu par ses camarades et le public qui n’en demande pas tant.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et c’est sur « Zytsef » que le groupe termine le show. Cette dernière chanson parlant du dessous de la ceinture fait beugler tous les mecs de la salle… et certaines filles aussi !

TRY AGAIN 3

TRY AGAIN

Bilan de la soirée 

ICEROAD est une grosse surprise pour moi, car même si je n’ai pas vu grand-chose, c’était très intéressant. A revoir sous de meilleurs auspices.

SIDMANTRA : grosse claque. Un excellent groupe de stoner qui va faire mal, je vous le dis.

TRY AGAIN : j’aimerai bien les voir sur une scène digne de ce nom et sans tous leurs copains pour voir si les gens pensent autant de bien de ce groupe que moi.

 

iron bastards 3

IRON BASTARDS

Report by Seb 747

Ce soir, un choix difficile s’impose à moi : soit je reste chez moi pour regarder la finale de The Voice, ou celle de l’Eurovision (je suis calé en télé !) ou je me rends à Hauteville-sur-Fier voir les IRON BASTARDS et TRY AGAIN en concert. Bon, vous l’aurez vite compris, le choix est vite fait ! Je préfère aller écouter du bon rock ‘n’ roll, plutôt que d’essayer de comprendre comment les votes pour élire le gagnant ou la gagnante de ces différents concours fonctionnent.

En plus, pour moi, ça sera une triple première, vu que je n’ai jamais eu l’occasion de voir ces groupes en concert, ni de mettre les pieds dans ce bar.

Ce coup-ci, j’arrive bien en avance et trouve facilement le lieu. Pas de problème pour se garer, les gens vous souhaitent une bonne journée… Malheureusement pour les organisateurs, il n’y a pas foule ce soir, et c’est bien dommage parce que l’affiche est très intéressante. Bah, c’est pas plus mal, comme ça je n’aurais pas de problèmes pour prendre des photos !

Try again 1

TRY AGAIN

Petit bonjour aux copains qui ont décidé de faire ce concert, et je constate que nous sommes encore à la maternelle, les musiciens de TRY AGAIN chahutant bruyamment avant le début de leur set. Décidément, pas moyen d’être sérieux ici ! lol !

Comme nous sommes dans un bar, il n’y a malheureusement pas de scène, les musiciens jouant à même le sol sur un carrelage blanc.

Ca y est, les hostilités démarrent avec TRY AGAIN. Avec eux, comme je m’en étais douté un petit peu juste avant en les voyant faire les cons, nous sommes dans du punk festif avec une petit pointe de hardcore et de métal. Les chansons sont en français et ce n’est que de la déconnade.  Il y a du SUM 41 dans l’attitude, du SICK OF IT ALL dans le revendicatif, et du GREEN DAY dans le chant. Le tout mixé avec tous les groupes de grind que vous pouvez imaginez. Qu’est-ce que ça déménage !!

Tiens devant le bassiste et le guitariste se trouve des boîtes de Chocapic ! Etrange… En fait non, c’est que durant le titre « Yes I Like Tose », le refrain parle de ces fameuses céréales. Le morceau commence et dès le début du refrain qui fait « J’ai plus de lait pour mettre sur mes Chocapic !!! » les deux hurluberlus à cordes jettent le contenu des boîtes. Résultat, il y en a partout, on glisse sur le carrelage, c’est vraiment fun. Pas de prise de tête, tout à donf.

Un petit garçon de cinq-six qui s’éclate depuis le début du concert, vient faire du hair guitar avec les musiciens. Vraiment cool cette soirée, la relève est bien présente !

try again 2

TRY AGAIN

Les titres s’enchaînent les uns derrières les autres. De « Guerrier de l’espace » en passant par « Bébé congèle » ou « J’suis un connard », on ne fait que se fendre la gueule. Le chanteur RICO BRUTASSE (oui, ça ne s’invente pas… ou plutôt si !!!) s’agite dans tous les sens, hurle dans son micro à s’en péter les cordes vocales tout en restant mélodique et revendicatif… Même si par moments des growls se font entendre ! Heureusement, ils sont sporadiques.

Le bassiste, jouant sur une basse à cinq cordes, est à fond dedans finissant le concert torse nu. Le gratteux lui, reste très discret. Il faut dire que c’est un peu son anniversaire et je pense qu’il se méfie des blagues de ses petits camarades. Quant au batteur, gérant la setlist sur son portable (génération 2.0 oblige) il attaque sans pitié ses fûts comme un vrai punk, vite et sans finesse. Normal quoi !

C’est déjà la fin et malgré le peu de personnes présentes ce soir, ils se sont donnés à fond. Je retournerai les voir, c’est sûr.

iron bastards 4

IRON BASTARDS

Après avoir nettoyé le sol, les TRY AGAIN font la place à IRON BASTARDS. Les strasbourgeois venant faire quelques concerts dans la région, je me réjouis d’avance de les voir étant donné toutes les bonnes critiques que j’ai entendu à leur sujet.

Et là, je ne suis pas déçu. Petits fils de MOTORHEAD, c’est dans un autre registre qu’ils évoluent. « Ca déchire ! » comme diraient certains. Rickenbaker en mains, le bassiste chanteur DAVID BOUR démontre avec puissance ses talents. LEMMY est ressuscité !!! Alléluia !!!

L’esprit de PHILTY « Animal » TAYLOR s’est emparé du batteur ANTHONY MEYER. Il cogne fort sur ses peaux et sue comme un bœuf. Le guitariste DAVID SEMLER à des faux airs de BRIAN ROBERTSON, il est aussi discret qu’efficace. : il enchaîne les riffs. J’ai comme l’impression que les musiciens sont hantés par les fantômes de MOTORHEAD. Bref que du bon, surtout si vous aimez ces derniers, ce qui est mon cas.

IRON BASTARDS

Seul petit bémol, mais juste histoire de critiquer, l’influence du groupe est un peu trop présente et cela pourrait leur nuire à force. Mais de ça, les spectateurs assidus n’en ont cure ! Ils sont pour et notamment le petit bonhomme de tout à l’heure qui saute et court de partout. Il fait le show à lui tout seul, volant un peu la vedette aux musiciens. Mais ce n’est pas grave, eux jouent et s’en tamponnent le coquillard. Ils sont venus pour faire du rock et c’est ce qu’ils font.

Première interlude dans le set et nous avons droit à une cover. Mais pas de qui vous pensez… pas tout de suite. Mais une des STRAY CATS, version IRON BASTARDS bien-sûr. Qu’est-ce que ça joue bien ! Ca rock !

IRON BASTARDS continue sur sa lancée et le train est en marche. Le public en prend plein les oreilles. Normal car avec des titres tel que « Boogie Woogie Violence », « Jungle Speed » ou encore « Dr Reason », il y a de quoi déboucher nos cages à miel !

iron bastards 5

IRON BASTARDS

Quelques morceaux plus tard, un problème de basse survient. Solidarité des musiciens oblige, le bassiste des TRY AGAIN prête volontiers la sienne. Petites discussions entre bassistes pendant le changement de basse et on repart de plus belle. Malgré la difficulté de jouer sur une cinq cordes pour DAVID.

Nous voilà déjà au dernier morceau et c’est un inédit auquel nous avons droit à la fin, juste avant un morceau honneur au bandit mexicain PANCHO VILLA.

Concert fini ? Non, bien sûr, pas sans la cover de MOTORHEAD ! C’est donc sur un « Ace of Spades » de folie que se termine cette soirée.

iron bastards 6

IRON BASTARDS

Bilan de la soirée

TRY AGAIN : un excellent groupe de punk festif. Si vous avez l’occasion de les voir et que les growls de temps en temps ne vous font pas peur, n’hésitez pas une seconde.

IRON BASTARDS = MOTORHEAD = IRON BASTARDS = MOTORHEAD = IRON BASTARDS = MOTORHEAD. Là aussi, croyez-moi sur parole, si vous aimez MOTORHEAD, ne les ratez sous aucun prétexte, vous ne serez pas déçu. Moi, je retournerai les voir, c’est sûr !

Re-bilan : J’ai enfin compris pourquoi les Chocapic, c’est dangereux, Lol !