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PAGANFEST 2025

Par la barbe de Merlin, voilà un beau festival qu’il fait plaisir de voir revenir !

Le Paganfest, de retour avec une tournée ambulante dans toute l’Europe, est composé de cinq groupes ô combien intéressants. Après un changement, le festival a trouvé pour sa date parisienne une salle digne de ce nom pour accueillir l’événement : le Zénith de la Villette ! Salle incontournable de la capitale, elle est située dans le Parc de la Villette, non loin de la Philharmonie. La réputation de la programmation de cette salle dépasse nos frontières et ce, pour tout style de musique. 

Certes, le festival n’a pas fait salle comble, mais il y avait facile 1500 voire 2000 personnes (et sûrement plus). La fosse dégagée était pleine et il faut rajouter dans le décompte toutes les personnes présentes dans les gradins. Un chiffre respectable tout de même. Nous avions donc cinq groupes pour la soirée : ELVENKING, HEIDEVOLK, TYR, ENSIFERUM et ALESTORM. De beaux sets en perspective que votre dévoué Marquis se fait un plaisir de vous conter.

Bien, que commencent les réjouissances de ce soir ! Arrivé de bonne heure pour ne pas en rater une miette, c’est accompagné d’un ami très cher et d’autres confrères reporters que nous nous préparons au premier concert. Le privilège de l’ouverture a été confié à ELVENKING ! Nous arrivant des terres chaudes de Vénétie, leur Folk Metal mélodique est juste magnifique. J’ai découvert le groupe avec le festival et très franchement très belle découverte.

Fort de leur discographie d’une dizaine d’albums, ils sont bien établis dans la scène européenne. Et le spectacle est au rendez-vous dès l’ouverture avec leur chanteur DAMNAGORAS, coiffé de cornes de cerf. Forcément, ça attire le regard ! Entraînés avec les superbes mélodies de leur violoniste, ils nous embarquent dans une forêt enchantée aussi magnifique que riche d’imaginaire. Un voyage folklorique dans un univers légendaire avec une inspiration elfique. Dans cet univers s’affrontent les forces magiques de la nature contre le mal, qu’il soit humain ou d’autre origine.

C’est ce qui fait la force d’ELVENKING : une musique très visuelle qui plonge immédiatement dans le fantastique. Même le visuel des pochettes fait penser au Seigneur des Anneaux et univers imaginaires similaires. Groupe italien certes, mais je suis sûr qu’ils adorent jouer en France. Pourquoi ? La chanson « Silence de mort » avec ses parties chantées en français, témoignent d’un attachement ou du moins une attirance pour la francophonie.

Bien que leur musique soit plutôt calme vis à vis ce qui arrive après, j’ai beaucoup apprécié ce concert. Les fans présents ont jubilé à coup sûr lorsqu’ils ont joué leur chanson incontournable « Pagan Revolution« . En même temps, comment ne pas être séduit par ces riffs ô combien entraînants et l’esprit de liberté qu’elle dégage.

Nous avons beau nous trouver à Paris dans une salle moderne, l’enthousiasme communiquant donne juste envie de danser dans les bois en costume ! Un ressenti d’escapade et de rêverie qui a aussi très bien marché avec les autres groupes. Personnellement, j’ai eu mon coup de coeur du set sur « The Horned Ghost and the Sorcerer« , une chanson sur un fantôme tourmenté. On croirait vraiment un conte oublié du folklore des temps éloignés, admirablement mis en musique.

En belle surprise pour la fin, nous avons droit à une nouvelle chanson du futur album qui sortira au printemps. Baptisée « Luna« , cette chanson dédiée à l’astre nocturne est une ode de cette lumière blanche qui déchire l’obscurité de la nuit et guide vers l’espoir. Il y a presque une déclaration, un amour sans retour. En clair, une superbe fin pour un premier concert qui a admirablement lancé la soirée, nous rendant encore plus excités de voir et d’entendre la suite !

Et quelle suite que voilà, car le prochain groupe est très attendu : HEIDEVOLK monte maintenant sur scène !! Ah là là, ça fait tellement plaisir de les voir ! Nos chers vikings des Pays-Bas sont bien connus dans l’Europe et au-delà pour leur Folk Metal mythique. Ce sont de véritables conteurs extrêmes des légendes nordiques, qu’elles soient fictives ou réelles. Comment ne pas être emporté dans ce plaisant tourbillon de riffs épiques sublimés par ce double chant de JACCO DE WIJS et DANIEL WANSINK ?

Il faut dire que leur concert commence très fort : des pogos à foison sur toutes les chansons ! Je crois que le premier et le plus notoire a eu lieu sur « Wahalla Wacht » avec un public qui ne se contente pas simplement de pogoter. Tiré de leur dernier album, ils ont joué « Hagalaz » avec son chant faisant penser à une incantation. Eh bien le sortilège a marché, ils ont pris possession de l’assemblée qu’ils ont ainsi déchaînée encore plus. Il faut dire que tout le concert a été une vraie claque de bonheur.

Mais ça ne se termine pas ainsi, oh non ! Il est temps de lever nos verres remplis de bière et de trinquer divinement. Plaisir personnel, ils nous jouent « Drinking with the Gods« . Cette chanson est très réussie et elle donne vraiment l’impression de se trouvé attablé à côté d’Odin. J’ai vu beaucoup de monde se faire une accolade, le verre levé, offrant ainsi une véritable osmose avec le groupe. Magnifique à voir.

Voilà que le tocsin de leur dernière bataille de ce soir arrive, et bien sûr, fidèle à leur réputation voilà « Vulgaris Magistralis » qui est joué pour notre plus grand plaisir. Autant vous dire que la fosse animée s’agite aux rythmes des « Arwoo » ! En même temps, difficile de ne pas être pris dans la chanson qui bien que datant du premier album, reste toujours adorée du public. Je ne me lasse jamais de l’écouter en voiture, ha ha.

Hélas, les bonnes chose ne durent pas. Leur concert était tellement captivant qu’il est passé trop vite…

Pour ceux qui en redemandent ou qui auraient raté leur passage, notez qu’ils reviendront en France pour l’Ar’Vran festival en juillet. A vos agendas donc ! Votre cher Marquis y sera, naturellement.

La soirée bat désormais son plein pour le troisième groupe du festival : TYR. Très franchement, je n’ai pas compris cette polémique avec les dauphins. Un groupe de musique n’est pas forcément lié à ce qu’il se passe dans son pays. Bon, les belliqueux mis de côté, nous assistons donc au lancement de leur concert. Là pour le coup, on peut parler de vrais vikings scandinaves puisqu’ils nous arrivent du Danemark. Aussi anciens que leurs amis italiens d’ELVENKING, ils ont évolué avec une approche musicale différente. Par tradition ou par piété filiale, ils ont choisi la thématique des légendes nordiques teintées de paganisme ambiant mais, musicalement, il y a une forte influence Heavy pour moi.

Leur concert commence avec un grand nuage de fumée sur la scène, belle métaphore de la brume sur les mers glacées, et telle la pointe du drakkar dépassant de la masse, on ne voit que leur logo dépasser du fond de scène. Ce qui m’a beaucoup amusé sur ce concert, c’est le nombre de festivaliers portés par la foule qui, se retrouvant à l’envers avant de disparaître, formaient ainsi un Y avec leurs jambes. Analogie d’une amusante coïncidence avec le Y renversé du logo de TYR. C’est drôle à voir. J’en ai revu plusieurs sur la chanson « Blood of Heroes » au sujet aussi épique que tragique, poursuivie par « Hail to the Hammer« .

A mon humble avis, je trouve l’écoute de leur album un peu trop calme, mais le rendu en live est bien meilleur. Excellent exemple démontré avec la chanson suivante « Northen Gate » qui a déclenché les passions, et qui a déclenché également un énorme wall of death orchestré par HERI JOENSEN.

Comme si ce WOD n’était pas assez marquant sur la chanson, nous avons assisté au vol dans la salle, non pas d’un oiseau… mais d’une chaussure ! Au grand désarroi de son malheureux propriétaire, elle a vécue un voyage bien malmené. J’en ai vu des choses en concert depuis que je suis reporter, mais là je n’avais pas encore eu le loisir de voir ceci – bien que j’imagine que la chose soit sûrement bien plus fréquente qu’on ne le croit.

Concentré dans le concert, nous arrivons trop vite à la fin du set, mais TYR a prévu un final en beauté avec « Hold the Heathen Hammer High« , une chanson dont le nom s’articule aussi bien bourré que sobre. Mais son côté pêchu nous entraîne dans cette bataille plaisante. Et sur cette note joyeuse s’achève leur concert.

Attention, votre dévoué Marquis a radicalement changé d’attitude avec le groupe qui suit, et la raison n’en est pas des moindres puisqu’il s’agit d’un de mes trois groupes préférés : ENSIFERUM monte désormais sur scène !!! Aaaahhhh, j’adore, j’adore, j’adore !!! C’est un plaisir d’autant plus apprécié que le célèbre groupe finlandais ne fait que de rares apparitions en France. Batailles ô combien épiques, légendes nordiques, le tout sur une extraordinaire musique, c’est ça ENSIFERUM ! Démonstration de leur riffs délectablement entraînants, cette tournée est le moyen pour eux de mettre en avant leur dernier album « Winter Storm » sorti trois mois plus tôt (n°2 de mon top 10 albums de 2024).

La tempête de l’hiver s’est abattue sur la Capitale mais qu’importe ! Ils démontrent d’un enthousiasme survolté pour leur arrivée sur scène et ça n’a pu que plaire. ENSIFERUM fait une entrée en scène triomphante sur l’intro « Aurora » qu’ils enchaînent avec « Fatherland« , une superbe chanson évoquant la piété filiale et l’attachement à la terre. Sur le break musical à la fin du morceau, j’ai vu des gens bras en l’air, et nous n’en sommes qu’à la première chanson !

Mais bien sûr, nous avons droit à la chanson éponyme de l’album : « Winter Storm Vigilantes« . Et il faut le dire, elle est impressionnante en live ! Cependant, il y a eu plus marquant : le retour de la chaussure volante, ha ha ! Cela semble contagieux car j’en ai vu une deuxième différente voler (non, je n’avais pas la berlue). Vous vouliez plus prenant ? La suite en réjouit plus d’un, lorsqu’ils jouent « Lai lai hei« . Comment ne pas succomber à cette irrésistible envie de chanter avec eux ? J’ai craqué bien sûr, j’aime trop cette chanson. Et, alors que je disais à un confrère « j’espère qu’ils vont jouer une chanson tirée de « Victory Songs », c’est mon album préféré », je vous le donne en quatre, je vous le donne en cent : ils ont joué LA chanson « Victory Song » justement !

Dommage que je n’ai pas eu le temps de prendre la scène suivante en photo car la moitié de la fosse, à l’entente des premières notes de cette chanson, s’est mise assise et tout ce petit monde, dans une synchronisation surprenante, s’est mis à ramer. C’était beau à voir. Comme si ce concert n’était pas déjà ô combien épique, la suite l’a été encore plus ! Ils nous jouent « Two of Spades« , admirable par sa rapidité, rendant ainsi les pogos encore plus bourrins. Le rythme s’empare de nous avec cette chanson grâce à son côté volontairement disco.

Hélas, quand on s’amuse le temps passe trop vite, et voilà qu’il est déjà l’heure de leur dire au revoir. Une petite dernière pour la fin tout de même. Et comme de bien entendu avec eux, elle fût parfaitement choisie : « Iron« . Il n’y a plus rien à dire, la conquête du public est totale. Une véritable grosse poutrerie musicale comme on les aime. Vous vous en doutez, ça a été mon concert favori de la soirée, un souvenir que je n’oublierai pas.

C’est la fin, mes canards. Et ce, sans mauvais jeux de mots, puisque nous voyons apparaître sur scène pour le dernier groupe des canards gonflables géants, annonçant de manière sans équivoque qui arrive : ALESTORM, bien entendu ! Les célèbres pirates anglais connus mondialement dans le Metal ont toujours su passer dans les festivals avec fracas et humour hilare, laissant autant de pagaille que de bonheur. Vous l’aurez compris, ils sont prêts à nous faire embarquer dans leur bateau pirate ! Groupe attendu ? Bien sûr que oui !

Et pour s’en assurer, il suffit de voir le nombre de gens déguisés en pirates ce soir. A L’AVENTURE, MOUSSAILLON ! Le concert s’ouvre sur « Keelhauled« , choix explicite pour bien dire que rien n’est pris au sérieux dans ce groupe. Ils enchaînent avec « Shipwrecked » qui met en avant le travail musical de PATTY GURDY. Elle ne se contente pas de jouer, elle chante aussi puisque nous la retrouvons sur le refrain de « Voyage of the Dead Marauder » tiré de leur dernier EP. Il faut dire que la tournée du Paganfest leur permet de bien le promouvoir ! Ils ont aussi joué « Uzbekistan« . Cette chanson est déjà prenante en album, mais en vrai c’est encore plus entraînant. Impossible de passer outre : Il y a bien-sûr eu l’incontournable reprise de TAIO CRUZ « Hangover » qui rappelle les côtés amusants d’une bonne cuite.

Mais ça donne chaud de boire sur scène, il semblerait ! Au début de la chanson, voilà le claviériste ELLIOT VERNON qui se met torse nu sous les sifflement bien admiratifs. Dommage qu’il se soit arrêté là, ça manquait de fesses à l’air vue l’ambiance ! Et pirate oblige, pour le break de la chanson, un deuxième chanteur arrive, enfin plus précisément, un requin arrive !! Il prend son rôle absurde très à cœur car il se met à courser les musiciens pour les croquer.

Pour rester sur l’ambiance pirate, c’est la chanson « Nancy the Tavern Wrench » qui déclenche le retour des rameurs dans le public. Sur ce coup-là, il y avait deux fois plus de monde, transformant le public de la fosse en véritables galériens. Et bien en rythme avec la musique, magnifique !

Vous croyez que les gens vont commencer à fatiguer ? Grave erreur vu ce qui arrive. Prétendant que c’est la fin du concert, c’est « P.A.R.T.Y. » qui est joué ! Les mots me manquent pour décrire le boxon fulgurant qui émerge. Impossible de rester stoïque devant une telle chanson, ça pogote, ça danse à foison dans tous les sens, le tout sur une lumière de scène multicolore digne des plus grandes fêtes psychédéliques. On ne se sait plus où donner de la tête dans cette joyeuse cohue.

ET NON, en fait ce n’était pas la fin ! Ils nous jouent non pas un, mais deux rappels gardant bien-sûr le meilleur pour la fin. Le vrai final c’est sur « Fucked with an Anchor » et son langage fleuri qui a été très apprécié. Et c’est seulement maintenant que j’ai compris que les grandes bâches vertes qui étaient devant la scène n’étaient pas là pour rien : il s’agit d’autres bouées qui se sont gonflées tout au long de la chanson et qui ont formé les lettres « Fuck you » ! C’est à la fois déplacé et admirablement marquant en même temps pour la fin du concert. Le genre de « détail » qu’on n’oublie pas.

Cette fois, ils ont vraiment tiré leur révérence, mais non sans un dernier trait d’humour puisqu’ils quittent la scène sur l’emblématique générique du dessin animé « Wallace & Gromit ». C’est bien anglais, ça ! En toute franchise, un concert mémorable.

Il me reste cependant une dernière anecdote pour la soirée : alors que je me dirigeais vers la sortie, j’ai aperçu sur le bord d’un gradin une semelle de chaussure décollée, je reste persuadé qu’il s’agit du cadavre de la chaussure volante que nous avons vu lors des concerts !

Eh bien, on a passé une bien belle soirée qui nous laisse avec un enthousiasme palpable et revigorant ! Je remercie très chaleureusement Garmonbozia pour l’accréditation. Je salue mes collègues / confrères présents et bien-sûr, je vous donne rendez-vous sur un prochain concert !

Bon, ça commençait à faire un petit moment que je n’avais pas été prendre l’air au Transbordeur (bon d’accord, pas si longtemps que ça, mais on s’habitue !).

TYR 8

 

Euh, je ne vais pas dire que je suis en retard : c’est TYR qui a commencé tôt ! Non, je ne suis pas de mauvaise foi !!! Et puis, je ne suis pas si en retard que ça, ils viennent de commencer !

Et heureusement que je n’en ai pas loupé beaucoup car j’aurais vraiment eu les boules. Ce soir, putain, ça le fait !!!

Déjà, le Transbo grande salle est presque full, l’ambiance est bonne, le son est très bon et TYR y va à donf ! Je ne suis pas un fan extrême de leur musique sur CD mais là, vraiment ça tape !

Le petit côté dansant de leurs morceaux agit à merveille sur le public, le choix de la set list est parfait. Le folk métal tendance happy en provenance des Iles Féroces… euh non Feroë – c’est pas parce qu’ils se font des tartares de Flipper qu’il faut les traiter de barbares, lol ! – est bigrement efficace et leur est bien propre.

Waouh ! c’est déjà fini ! C’est vraiment passé vite !

KORPIKLAANI 5

 

Le temps d’aller faire le tour des copains présents dans la salle, de dire bonjour au bar et je n’ai même pas le temps de me ré-hydrater  : KORPIKLAANI arrive déjà sur scène. Méga rapide le changement de plateau !

Bon ben alors là, je ne sais même plus quoi dire d’autre que on est à donf dans du folk métal joyeux et entraînant. D’ailleurs la salle ayant déjà été bien chauffée commence à bouger vraiment, y’en a qui commence à nager sur la foule ! Si, si, je n’ai pas abusé du houblon !

KORPIKLAANI 1

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KORPIKLAANI 3

 

Nos copains finlandais sont comme à chaque fois que je les ai vus terriblement efficaces. Ils sautillent de partout, que ce soit le violoniste ou le chanteur ou encore le guitariste.

Même si une partie de la scène est partiellement occupée par le matos bâché de SABATON, ça remue vraiment sur scène. Et du coup ça remue de plus en plus dans la salle où étrangement pour ce genre de concert il y a énormément de filles !

En tout cas, le concert file à la vitesse de ma grand-mère sur un skate à moteur. Vraiment, vraiment trop vite ! On n’aura pas mon morceau préféré : « Beer, beer, beer » ni même « Tequila » ! Du coup, je suis un peu frustré, moi. Mais bon, comme dirait une copine, c’était court mais c’était bon !

Allez, là on va pouvoir aller se ré-hydrater car dans le Transbordeur, c’est vraiment l’été indien ! L’intermède va être un petit peu plus long car il faut enlever l’énorme bâche sur l’arrière de la scène.

SABATON 5

 

Bon, c’est marrant car au moment où beaucoup de gens au bar parlaient de la prochaine tournée de SCORPIONS avec EUROPE en première partie fin 2015, « Final countdown » est diffusé à fond les ballons et la lumière se met à bouger. Tiens, ils se sont gourés ? Ils ont remplacé SABATON par Europe ?

Que neni ! Ca annonce juste l’arrivée sur scène de SABATON ! Et putain la bâche a été enlevée et on voit maintenant un énorme tank avec des mitrailleuses lampes monstrueuses qui servent de support à la batterie en lieu et place de la tourelle ! De chaque côté, il y a des caisses de munitions.

Là, je commence à avoir un petit peu peur. Il faut dire que j’étais surtout venu pour KORPIKLAANI et que ça faisait un moment que je n’avais pas écouter SABATON. Mais non, d’entrée je suis rassuré, on n’est pas dans du death métal, ils n’ont pas viré leur cutie. Ouf !

SABATON 9

 

Et putain là, je prends d’entrée une énorme tarte ! Comparé à la dernière fois où je les ai vus, ils se sont métamorphosés ! Aidés en cela par un son très bon et une putain de présence scénique.

Le chanteur est un putain de frontman, relayé par tous les autres qui n’arrêtent pas de bouger, de prendre des poses, de communiquer avec nous. Ce qui ne va pas servir à tempérer l’ambiance de la salle ! C’est carrément la baignade en drapeau vert !

La sécu assure grave, se contentant d’évacuer les nageurs de foule gentiment par les crash barrières, ce qui donne une putain d’ambiance ! J’hallucine ! Je suis bien à Lyon ? J’ai rarement vu une ambiance pareille au Transbo !!

SABATON 17

 

Le chanteur va même s’amuser avec une sorte de couverture – certainement fait main – à l’effigie de SABATON lancée par une fan !

Au niveau musique, on a droit à une virée musicale dans leurs différents albums. Je ne sais pas si c’est l’ambiance où si c’est vraiment un changement du au groupe ou au choix des morceaux, mais c’est vraiment un grand show qui nous est délivré ce soir. SABATON va avoir plus de temps sur scène – bien sûr, c’est la tête d’affiche ! – mais ils nous la jouent vraiment « les freins, c’est pour les lâches ».

Je ne sais pas dans quel état ils vont finir mais ils y vont à fond dans le scénique ! Même quand ils récupèrent entre les morceaux, c’est toujours dans la bonne humeur et on n’a pas le temps de voir passer le temps.

Bon, quitte à me répéter, là c’est vraiment une grosse claque, surtout que je ne m’y attendais pas. Bande de traîtres ! Une méga bonne surprise pour moi ! Comme quoi, ça vaut toujours le coup de se déplacer.

Allez, c’est pas qu’on s’ennuie, mais là, va falloir se rentrer. Euh… bon d’accord, on va prendre le temps de faire des petites photos avec nos copains de KORPIKLAANI qui, comme à leur habitude, ont pris le temps de venir papoter avec leurs fans. Trop top ces finlandais !

Je pense que c’est mon dernier concert à Lyon pour cette année. En espérant que l’année 2015 commencera aussi bien qu’a fini 2014 !! Un dernier mot à dire : « Beer, beer, beer » !!!!!

SABATON 2

 

Bon, ça faisait un bail que je n’étais pas venu à Lyon pour un concert et ce soir, c’est soirée vikings. Donc, vu que je n’ai pas de casque à cornes ni bouclier à prendre, je rentre rapidement.

SKALMOD 3

Je ne vais pas attendre trop longtemps car SKALMOD attaque avec trente minutes d’avance. Et c’est parti pour aller combattre les monstres et les dragons devant une salle qui est en train de se remplir. Les musiciens sont bien à l’aise sur scène et pratique un métal folk viking bien sympa… même si la voix et un peu gutturale pour moi de temps en temps. Mais bon, je rentre quand même dans leur univers très festif. Une bien bonne entrée en matière pour cette soirée.

TYR 1

La salle s’ est bien remplie pour l’arrivée de TYR, accueilli par une grosse fan base. Et là, ça bouge !! Ca ne va pas me faciliter la tâche pour les photos. Les musiciens emmène tout le monde avec eux dans leur univers métal folk mélodique, et moi comme les autres.

TYR 3Leurs compos sont des tueries et les musiciens se donnent à fond. Et voilà ! On est dans une forêt magique à combattre les trolls avec nos copains elfes ! La voix puissante mais claire est parfaitement mise en valeur. Bref, du pur bonheur !

Bon, ils nous disent « au revoir ». Retour brutal de la zone intemporelle. Et là, surprise, le Kao est blindé, balcon ouvert.

 

20h50 et il ne reste que FINNTROLL à passer. Juste le temps d’aller papoter un peu avec les potes et il me faut me frayer un passage pour accéder juste devant la scène.Heu, c’est là que j’aurais voulu un bouclier et une épée ! Non, je plaisante ! : les elfes et les fées m’accompagnent pour que je ne fasse que de bonnes rencontres et que j’arrive sans encombre dans les premier rangs.

FINNTROLL 2

Ouf, prêt pour l’arrivée de FINNTROLL, qui à 21h30 débarque sur scène avec leurs oreilles de trolls. Et là, si je pensais qu’avec TYR ça remuait, là c’est de la folie ! Je suis porté, projeté même par les mouvements de la foule compacte et mouvante qui s’est mise en mouvement et déchaînée dès les premières notes !

Est-ce que c’est la peine de préciser que j’ai méchamment galéré pour prendre quelques photos ?  Non, hein ?!!! Mais bon, passons sur les détails techniques et revenons à nos elfes et nos trolls. Avec FINNTROLL, on est vraiment dans le côté obscur de la force du métal folk à la sauce black métal. Pas festif. Plutôt « je vais te pèter la tête et t’arracher les yeux » avec en tête la voix death. Bref, ils jouent bien, leur look sur scène correspond à fond à leur monde, mais c’est un peu trop violent pour moi. En plus, la chaleur est intenable dans le Kao blindé. Je décide de battre en retraite… Heu, même ça c’est pas simple. Retour à ma base.. Non, pas le bar ! (trop inaccessible !), la porte d’entrée !

FINNTROLL 5
Et là, oh rage ! O désespoir ! Je m’aperçois que mes photos prises au cœur de la bête sont heu… comment dire : nulles de chez nulles. Je repart donc vers l’avant de la scène sous les sarcasmes d’une guerrière de l’orga. Mais, toujours protégé par mes bonnes fées et mes elfes – et surtout aidé par la fatigue qui gagne le public – je peux reprendre quelques clichés et repartir à l’abri avant le déchaînement final sur les derniers morceaux.
Voilà. C’est fini. Dehors, il n y a pas de dragon ni de troll, ni de neige non plus d’ailleurs ! Le voyage en terre métal folk est terminé.

 

BILAN DE LA SOIREE

SKALMOD VIGNETTESKALMOD : Agréable découverte. Même si le chant est parfois trop hurlé pour moi. A revoir quand même.

 

 

 

 

 

TYR 2TYR : c’est pour eux que je suis venu ce soir et je n’ai pas été déçu. Leur folk métal épique est magique sur scène. Les musicos sont impériaux. Grosse baffe pour ma part et, vu le nombre de T-shirt TYR vendus, je ne suis pas le seul !! A revoir… en tête d’affiche !!

 

FINNTROLL 3

 

 

FINNTROLL : Bien fait, bien joué. Une putain de présence sur scène mais vraiment trop violent (vocalement)pour moi. Dommage que leur look à la troll sur scène ne se traduise pas en fun dans leur musique et qu’ils aient choisi le côté black métal,  surtout pour le chant.

Un grand merci à Médiatone pour cette soirée. Je suis méga content que le public ait répondu présent et se soit révélé aussi participatif… et que personne n’ai pris la scène pour un plongeoir  !!!!
Un méga merci aux personnes du public qui m’ont facilité la vie, lol !