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LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au Rock’n’Eat

LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au  Rock'n'Eat
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Il y a à peine un mois, j’ai reçu un message de ma chère et tendre : « Vendredi 14 Juin, nous allons à Lyon. ». « Ah bon ? Pourquoi ? Je voulais aller au Brin de Zinc, moi ! ». « Oui, mais il y a LOOKING FOR MEDUSA qui passe au Rock ‘n’ Eat et ils jouent avec URGENT et ARCHANGE. ». Ah ben dans ce cas-là, je n’ai pas le choix. Comme je me suis très bien entendu avec certains membres de LOOKING FOR MEDUSA que j’ai vus l’an dernier à Largentière et au Brin de Zinc, et qu’à chaque fois j’ai pris une claque, je ne peux que me réjouir de ce concert. En plus, il y a ARCHANGE que j’ai beaucoup apprécié la dernière fois (voir le récent report) et URGENT, un groupe que je connais de réputation mais que je n’ai pas encore eu l’occasion de voir… ou alors, c’était il y a très longtemps. En tout cas, j’ai hâte de les (re)découvrir.

Comme vous vous en doutez, c’est en famille que je me rends dans la capitale des Gônes, mon binôme de concert étant occupé ailleurs. Arrivés relativement tôt, nous trouvons de la place facilement, et nous nous dirigeons tranquillement vers le Rock ‘n’ Eat. Une fois à l’intérieur, je croise OLIVIER, le leader des LOOKING FOR MEDUSA et BASTIEN, le bassiste ainsi que MARKUS FORTUNATO et les guitaristes de son groupe.

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Après une petite demi-heure d’attente durant laquelle nous avons un peu tapé la discute avec OLIVIER (qui nous a expliqué vouloir faire une pause côté concerts afin de se concentrer sur le nouvel album de LOOKING FOR MEDUSA), URGENT fait résonner le Rock ’n’ Eat. Je me déplace donc vers la scène pour assister au concert.

Dès le début, la musique des Grenoblois me séduit. Ce mélange de Heavy Metal à l’ancienne et de Hard-Rock proche de l‘AOR est vraiment sympa. Dès le second titre, ils s’attirent toutes les faveurs du public avec un excellent cover d’ALICE COOPER “House of Fire”.

Celle-ci aurait pu être la conclusion du set, mais ils ont eu la bonne idée, selon moi, de la mettre en second. S’ensuit toute une série de titres plus attirants les uns que les autres. Leurs chansons passent toutes seules sur scène.

YVAN, le chanteur, est plutôt charismatique, DIDIER à la basse est la force tranquille, STEPH et PIERRE qui tiennent les grattes et sont en feu sous les frappes, toutes en nuances d’YVES.

Je suis agréablement surpris par leur musique et me laisse entraîner par les mélodies. Le groupe conclut une dernière fois par un autre cover : le “Fear of the Dark” d’IRON MAIDEN qui fait son effet dans un Rock ’n’Eat qui s’est rempli peu à peu. Une très bonne prestation malgré – comme d’habitude dans cette salle serais-je tenté de dire – le manque de lumière. Le son n’était pas trop mal. J’ai connu pire ici.

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Après la pause habituelle nourriture et hydratation, c’est au tour d’ARCHANGE. Que dire de ce groupe que je n’ai pas déjà dit lors de mon dernier report. Déjà, pas de “Paco à poil !” demandé, Lol. La musique du groupe est toujours aussi bonne, et je l’apprécie toujours autant.

La set list est peu ou prou exactement la même que celle du Brin de Zinc. J’ai bien aimé. Cependant, les samples qui ressortent beaucoup ce soir, me hérisse un peu plus les poils que la dernière fois.

D’autant plus que le son, qui s’est dégradé et laisse à désirer, nous empêche d’entendre correctement la superbe voix du chanteur, les samples, prenant, une fois encore, le dessus. Dommage. Les deux covers ont fait leur surprenant effet et m’ont confirmé l’impression que la version d’ARCHANGE est bien meilleure que les originales. Mais c’est mon côté rocker qui parle. Dans tous les cas, la prestation a été impeccable. Malgré le manque de place sur scène, notamment pour WINCE qui a dû éviter de marcher sur les pieds de ses coéquipiers, le groupe s’en est tiré avec les honneurs.

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Bon, assez de lamentations, il est temps de faire parler la foudre. Les Clermontois de LOOKING FOR MEDUSA sont attendus ce soir. Je constate que le public du Rock’ n’ Eat n’est plus dans la salle annexe et s’est installé devant la scène en attendant les vedettes de ce soir. Tout le groupe est au charbon ce soir pour installer correctement leur matériel sur scène. Les balances se font devant un public nombreux venu parfois de loin pour assister au concert. Nous sommes aux premières loges et attendons avec impatience le début.

Je constate que MANU, le guitariste que j’avais vu en Ardèche et qui était absent au Brin de Zinc est de retour et qu’AUREL, le premier guitariste absent en Ardèche et présent au BDZ est toujours là. C’est qu’il y a du mouvement chez les LOOKING, Mdr !

Trêve de galéjades, le groupe va commencer.

“Est-ce que vous êtes chaud patate ?”,  demande OLIVIER. “Ok, c’est parti pour le voyage !”. Et une intro démarre avant que le groupe attaque avec “Colisee”. Il n’y a pas à dire, ils sont motivés comme jamais !

Comme lors des précédents concerts que j’ai fait, OLIVIER est toujours aussi chaud et descend dans la fosse puis fait le tour du quartier. Il est temps de faire venir la Comtesse de sang, j’ai nommé “Erzebeth Bathory”. Ce superbe titre voit arriver sur scène la Duchesse en chair et en os. Elle ensorcelle le public, et les musiciens, faisant même monter ma fille sur scène (qui n’en revient pas), puis redescend dans le public pour trouver de la chair fraîche. Heureusement, le titre se finit et la Comtesse disparaît. Ouf, sauvés ! Mdr.

OLIVIER qui met, comme toujours, ses tripes et son âme dans son interprétation, est toujours à fond. Il lâche les cheveux et aussi les chevaux avec “Contact”. S’ensuit un triptyque de morceaux encore inédits avec “Hades”, le fameux titre que j’adore et qui me reste toujours en tête, “Odyssée”, un morceau totalement inédit pour moi, sur lequel les membres de FORTUNATO sont invités à reprendre les chœurs. Nous avons même droit à quelques growls à la fin (décidément, OLIVIER a un registre vocal impressionnant) et “Strangers”.

BASTIEN, qui annonce avoir des problèmes pour accorder sa basse, en cordes de nylon, à cause de la chaleur qui règne sur scène, fait marrer ces coéquipiers. “C’était le dernier concert de notre bassiste”, plaisante OLIVIER.

Les morceaux qui déchaînent les passions des spectateurs, “Alcatrazz” et “Looking for Medusa”, font mouche à chaque fois. Les guitaristes s’éclatent comme des fous pendant que BASTIEN galère toujours planqué à côté d’UGO, même s’il s’en amuse et vient devant les planches.

Scéniquement parlant, le groupe est toujours aussi bon et tous les musiciens se donnent à 200%. L’ambiance sur scène et dans le public est vraiment au top. Il faut dire qu’à cause de la chaleur qui règne dans le Rock ‘n’ Eat, les bières, alimentées par les membres de FORTUNATO, sont rapidement sifflées.

LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au  Rock'n'Eat
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Alors que “Land of my father” conclut le set, le public du Rock ’n’ Eat se met à faire comme au BRIN DE ZINC et en réclame encore. C’est donc au tour de “Hells Parade” d’être joué. Et là, ça devient de la folie complète ! Les LOOKING FOR MEDUSA font monter le public sur scène et tout part en vrille. Les membres de FORTUNATO chauds comme la braise montent sur les planches pour chanter avec les LOOKING. Du coup, AUREL et MANU descendent de scène, suivis par BASTIEN qui veut jouer avec ses copains, et OLIVIER qui va chanter au milieu du public. Je me demande si UGO derrière ses fûts n’est pas un peu jaloux de ses potes vu qu’il ne peut pas sortir de sa batterie, mdr ! Pendant que les musiciens jouent dans un public médusé et conquis, ce sont les membres de FORTUNATO qui sont restés sur scène et font les chœurs.

Et c’est la fin. Dommage que certains titres que j’adore n’aient pas été interprétés par manque de temps. Cependant, le concert étant absolument génial, je ne suis pas mécontent quand même.

L’heure tournant beaucoup plus vite que prévu, et ayant encore de la route à faire, nous prenons congé des Clermontois en souhaitant les revoir bientôt. Vivement le prochain album qui devrait sortir bientôt, ou en 2035, comme l’a annoncé en rigolant OLIVIER pendant le show. Enfin, on n’espère pas, lol !

Pour tirer un petit bilan de la soirée : URGENT, excellente prestation. J’irais les revoir avec des meilleures lights. ARCHANGE,  super set, mais peut-être envisager de limiter les samples, et LOOKING FOR MEDUSA encore meilleur. Un groupe qui semble se bonifier au fil du temps.

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

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WILDSTREET et URGENT au Rock’n’Eat

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Report : STEVE*74

Petit à petit, l’agenda des concerts reprend vie avec une programmation de plus en plus nombreuse. Et cerise sur le gâteau, comme le dirait le rédacteur en chef du webzine, des groupes américains retrouvent le chemin de l’Europe !! Ce soir, ce sont les newyorkais de WILDSTREET qui viennent fouler le plancher du Rock ‘n’ Eat Live de Lyon. Alors pas d’hésitation, cap à l’est vers la cité des Gaules !

Pendant que les kilomètres défilent, je calcule que cela fait 20 mois que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle…  Inutile je pense de vous en préciser la raison !!

URGENT @ Rock’n’Eat Lyon

Avec un léger retard (c’est un euphémisme) sur l’horaire annoncé, les hostilités débutent enfin avec les grenoblois d’URGENT. Soirée spéciale pour le groupe qui vient ici fêter la naissance d’un nouveau CD intitulé « Point of no Return » et qui doit paraître officiellement le 12 novembre. C’est vraiment un événement à noter car depuis 10 ans, le groupe n’avait rien enregistré de nouveau. URGENT ne travaille pas dans l’urgence !! Donc les amis, le public et moi sommes impatients d’entendre les nouveaux titres.

Comme souvent lors de la sortie d’un nouvel opus, le premier morceau « Moon is rising » est issu du nouvel album, « Silence », qui lui aussi est une nouveauté, s’enchaine sans temps mort. Ces 2 titres sont de qualité et de bons ambassadeurs pour écouter la galette au complet.

Les musiciens sont manifestement contents d’être là. Le son est bon, les lights sont eux un peu faiblards mais ne gênent en rien la prestation du groupe et je peux apprécier en live les nouveaux titres. Surfant sur un hard-rock mélodique qui se veut parfois un peu plus heavy les morceaux défilent.

YANN, le chanteur, dont j’aime bien le look fait le boulot avec un chant mélodique tandis que STEFF et PIERRE se partagent les solis avec, pour ma part, une préférence pour STEFF et un son plus chaud que celui de son comparse. Question de goût, je pense. Mais PIERRE est de loin le moins statique. Il est celui qui insuffle de la vie sur scène !! La rythmique, YVES et DIDIER, qui officient ensemble depuis déjà de nombreuses années, tourne comme un avion de ligne sur un vol transatlantique, c’est propre et en place. Cela rajoute une petite touche pas désagréable de groove. Le chant est épaulé par de très nombreux chœurs.

Le répertoire du soir revisite les titres des 3 albums mais avec une nette préférence pour les deux derniers. Arrive le long morceau « Rise up », un nouveau lui aussi, qui permet aux duettistes de la guitare de briller séparément puis ensemble. Un moment fort du concert !

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec « Now or never » suivi du tube (dixit YANN) « Into the fire », extrait de l’album « Asylum » que nos amis finissent un show puissant, mélodique et efficace.

Soutenez la scène française en allant écouter ou mieux acheter le nouveau bébé d’URGENT à sa sortie. Merci pour eux.

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Après un entracte court et une mini balance, voici venue la tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé les américains de WILDSTREET. Première surprise la formation de ce soir n’a que 4 membres. Exit le deuxième guitariste. Seconde surprise, le batteur n’est à priori plus le même non plus. Mais qu’importe le flacon du moment pourvu que nous ayons l’ivresse !.

WILDSTREET est quasi inconnu dans nos contrées même si le groupe a été fondé en 2006 et vient de sortir son troisième album. A priori, grâce aux réseaux sociaux et à quelques concerts en première partie d’artistes connus, ils ont réussi à crever le plafond de verre et à émerger un peu de la nasse des nombreux groupes underground. C’est peut-être l’occasion ou jamais de vérifier de visu le potentiel de nos nouveaux amis.

Cela démarre bille en tête ! Ils sont tous au maximum dès le début. JIMMIE MARLOWE, le guitariste rescapé, s’agite dans tous les sens mais sans quitter sa zone car la scène du Rock ‘n’ Eat, faut-il le rappeler, n’est pas très grande. Sur la fin du set, il sera un peu plus calme… ce qui me rassure vu l’énergie dépensée par le bonhomme !! ERIC JAYK, le chanteur, est plus calme. Son look avec des cheveux en bataille savamment laqués lui donne un look glam punk tirant sur le côté horrifique, ce qui colle assez bien au style dégagé ce soir.

On navigue entre du hard-rock et du glam/sleaze, pour le plus grand plaisir des fans de ce style. On ressent vite l’envie de bouger avec les rythmes endiablés dispensés ce soir par des musiciens qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. La disparition d’une guitare ne se fait pas trop sentir, JIMMIE assurant très bien et brillamment sa tâche tout seul.

Ce soir, c’est seulement le second concert des WILDSTREET en France alors on lâche les freins et on fonce !! Forcément si l’on veut conquérir un nouveau public, il ne faut pas lésiner sur la marchandise. Pas de répit, tant pis pour ceux qui voudraient reposer un peu leurs tympans avec des morceaux plus cools…

Certains pensent, à cause du chant, à une filiation avec JOE ELLIOT de DEF LEPPARD, personnellement je ne trouve pas. Le chant d’ERIC a peut-être des intonations proches de JOE mais il manque, à mon avis, de puissance. C’est dommage car c’est le petit moins d’une formation en plein essor.

Musicalement, c’est très bien fait et comme assez souvent pas hyper original mais les musiciens arrivent à se démarquer de la concurrence avec ce côté un peu punkisant du chanteur qui donne un léger vent de fraîcheur sur un style vu et revu. Quand ERIC empoigne une guitare pour un instrumental, c’est le seul titre qui se démarque du répertoire et apporte un esprit différent par son approche à la soirée.

Les titres défilent vite et je ne vois pas le temps passer. Sur un dernier accord, ils quittent la scène. Il faut dire pour être honnête qu’ils n’ont pas joué très longtemps. A vue de nez, moins d’une heure… ce qui finalement est même très court ! Est-ce le temps normal du show ? Ou est-ce dû au changement de musiciens ?? Je ne sais pas.

Assez rapidement, ils viendront au stand merchandising signer les jaquettes et poser pour de nombreux selfies. Un groupe à suivre s’ils continuent sur cette voie.

Au final, j’ai passé un agréable moment. Quelques CD d’URGENT vendus en avant-première par le groupe ont fait le bonheur de quelques fans. Pour moi, il n’y a plus que la route à faire, ce qui va me laisser assez de temps pour repenser au concert !!

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FURY AGE

Bon, comme depuis quelques années maintenant, le premier samedi de septembre c’est destination Leyment pour son désormais incontournable Leym’Fest. Et cette année, se sera sous le soleil et la chaleur, ce qui est de bonne augure !

L’avantage d’y aller chaque année, c’est déjà que je ne me perds pas !! Et heureusement car lorsque j’arrive à l’entrée du fest, j’entends une voix qui m’est familière annoncer le début de leur concert. J’arrive pile poil. Trop fort !

Je ne prends même pas le temps de récupérer mon pass et je fonce direct vers la scène où FURY AGE vient de commencer.

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FURY AGE

FURY AGE, c’est le groupe de MARKUS FORTUNATO (bassiste de MZ, OBLIVION, FORTUNATO). voilà pourquoi la voix m’était familière ! Lol !

Je suis vraiment content d’être arrivé à temps car j’avoue que j’adore MARKUS et son style de basse si particulier… sans parler de sa présence scénique ! J’avais vu FURY AGE en avril 2015 lors de leurs tout premiers débuts et je les avais mis dans les groupes à suivre. Là, ils jouent sur une belle scène (les orga me diront d’ailleurs que c’est la scène qui a servi au Sylak Open Air le vendredi). Le son est bon et même à 18 h, il y a pas mal de monde.

Bref, toutes les conditions pour faire un bon show ! Et FURY AGE ne va pas se priver ! Pas la peine de dire que MARKUS sur scène se donne à 200 %. Il vit ce moment comme si c’était le dernier. Toujours fun et technique à la fois. Les autres musiciens ne sont pas en reste, ce qui donne un show très visuel trop souvent négligé par les groupes. Un live, ce n’est pas seulement du son mais c’est aussi du spectacle et chez FURY AGE, ils l’ont bien intégré !

En plus, leurs morceaux hard-rock mélodique font mouche. Ils réussissent à faire du mélodique pas chiant.

Chez FURY AGE, chose assez rare pour être signalée, c’est une fille qui tient la batterie et en plus de taper sur ses fûts, elle chante même sur un morceau (très bon par ailleurs), ce qui permet à MARKUS de laisser reposer ses cordes vocales quelques minutes ! Ah oui, je ne vous l’avais pas dit mais MARKUS FORTUNATO en plus de tenir la basse assure aussi le lead vocal !

Le groupe met tout le monde dans le ton au diapason de la soirée. Une soirée qui sera hard and fun et… méga chaude ! Très bonne prestation de ce groupe qui fait plus que confirmer le bien que j’en avais penser la première fois.

Bon c’est fini. J’ai le temps de récupérer mon all access et de dire bonjour aux nombreux potes présents ce soir. Eh oui, le Leym’Fest c’est ça, un fest fait pour l’amour du style ! Du coup, on s’y sent comme en famille, une famille réunie par AMM, de grands passionnés devant l’éternel qui nous font partager leur passion. Et ça, pour moi, c’est coup de cœur !

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URGENT

Et pour cette édition, ils ont mis les petits plats dans les grands : plein de stands, merch’ des groupes of course, stand de bières artisanales ou métal (dont les toutes dernières bières MAIDEN !!), stand de bijoux, stand des festivals amis (Serpaize en Rock, Le Péage du Rock, etc), stand ravitaillement bon et pas ruineux. Bref, tout pour ne pas voir le temps passer… surtout qu’on est toujours dans une ancienne caserne et que c’est un site superbe. Cette année, ils ont en plus investi dans une scène plus grande qui rend très bien dans ce lieu.

Bon, c’est pas tout mais c’est maintenant l’heure pour les grenoblois de URGENT de monter sur scène. Ca me fait plaisir de les revoir en live ! Et là en plus c’est dans de très bonnes conditions !

D’entrée de jeu, je sais que ça va le faire, les musicos sont dans une grande forme et la setlist qu’ils nous proposent ce soir est composée à 97 % de morceaux issus de leurs deux albums. On aura droit à une nouveauté aussi ! Hé oui, ce soir c’est jour de fête au Leym’Fest ! Perso, j’aime leurs compos hard mélodique.

Y’a pas à dire, leur musique ressort vraiment en live, surtout que chez URGENT non seulement ça joue mais qu’eux non plus n’ont pas oublié le côté scénique ! Le public de plus en plus nombreux apprécie en connaisseur.

Cerise sur le cake, ils nous offrent un moment fun sur une cover de la Vierge de Fer. Ils font venir CHRISTOPHE GINET, l’un des organisateurs de la soirée pour chanter avec eux ! Si ça c’est pas le signe d’une soirée hard-rock pour faire la fête ! Allez, un petit dernier et c’est plié.

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ARCHANGE

Je n’ai pas le temps de redescendre. Je profite de la pause pour aller interviewer les jumeaux de CHEMICAL WEDDING (vous aurez bientôt l’interview… si je suis gentil !) avant le début d’ARCHANGE, ma découverte scénique de la soirée.

Je n’ai encore jamais eu la possibilité de les voir en concert et je suis donc au premier rang pour le début de leur set. Vu le pedigree des musiciens (ex-REST IN PEACE, ex-PRESENCE, ex-NIGHTMARE), je n’ai aucun doute sur leurs capacités scéniques mais il me reste toutefois à découvrir de visu ce que ça donne en concert.

D’entrée de jeu, je suis frappé par la ressemblance avec SCORPIONS, surtout au niveau du chant. Je pense aussi à un autre groupe allemand des 80, TRANCE. On est dans cette famille que j’aime du hard-rock 80, bien fait, mélodique et puissant.

Bien sûr, ça passe très bien en live et le public est heureux ! L’énergie est là et bien là et les musiciens sont visiblement très heureux d’être sur scène pour nous distiller leur musique.

Bref, ARCHANGE c’est encore un groupe qui confirme qu’à Grenoble il y a une putain de scène hard and heavy de qualité. J’ai passé un très bon moment avec ce groupe très carré et très pro. Une bien bonne découverte et un groupe que je suivrai avec la sortie prochaine de leur LP !

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CHEMICAL WEDDING

J’ai à peine le temps de papoter avec les copains et les copines (dont certains sont venus de loin pour ce fest – un salut spécial à Jocelyne qui a fait la route depuis Besançon pour venir !) et c’est le tour des grenoblois (eh oui, qu’est-ce que je viens de vous dire : un putain de vivier, cette ville !) de CHEMICAL WEDDING de monter sur scène.

Eux aussi sont très contents d’être là et de jouer dans cette ambiance. Les CHEMICAL WEDDING au niveau de la scène  – et du CV (voir la très bonne interview à venir) – ça le fait. Ils nous balancent leur heavy rock bien senti et nous emmènent avec des riffs comme on les aime.

Au risque de me répéter, j’adore la voix du chanteur, l’énergie et la mélodie des morceaux. Ce sont des putains de zicos – encore 5 euros dans la tirelire ! – mais ça ne les empêchent pas d’être méga fun et de s’éclater sur scène.

Bien sûr, la setlist fait la part belle aux deux CD du groupe. Le public ce soir à vraiment de la chance d’avoir des groupes de compos de cette qualité qui sont là pour lui donner un max de plaisir !

Wah !! C’est vraiment une très grosse prestation que nous ont offert les CHEMICAL WEDDING ce soir !

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HEAVYLUTION

Le temps de m’hydrater un peu et il est déjà l’heure pour le dernier groupe de la soirée, les grenobl… non, non ! les stéphanois de HEAVYLUTION de prendre la scène d’assaut avec leur heavy metal à la JUDAS et consorts.

Et les fans du style ne vont pas être déçus d’être restés car d’entrée de jeu, les stéphanois vont y aller en mode « les freins, c’est pour les lâches » ! Vous vouliez du heavy qui nique le cou et dégage les esgourdes, vous allez être servis !

Leurs morceaux sont de purs brûlots forgés aux forges des 80. La voix est dans la pure tradition du style (et quelle voix !), les guitares et la basse aussi sans oublier le batteur très solide à son poste. La dernière fois que je les avais vus, j’avais dit qu’ils avaient élevé le niveau, je le re-confirme ! Ils sont vraiment passés à l’étape supérieure !

Bouh, c’est déjà bientôt la fin ! Et ils nous la font avec un morceau en forme d’hymne métal. Ce qui est super sympa, c’est qu’ils appellent eux-aussi CHRISTOPHE GINET pour le faire avec eux.

On termine le fest sur la même note qu’au début : des copains qui se retrouvent pour faire de la musique et nous faire écouter la musique qu’ils aiment. C’est encore plus vrai quand CHRISTOPHE appelle tous les musicos de la soirée (enfin ceux qui restent !) à venir sur scène pour le salut final. Trop bon !

christophe

Christophe d’AMM

Il est plus d’une heure du mat’, il fait encore très, très chaud (rappelez-vous pour ceux qui étaient là, l’an dernier on avait les dents qui claquaient même avec deux polaires !), on est bien, on ne veut pas partir.

Un chose est sûre, on sera là l’année prochaine pour un nouveau Leym’Fest ! Et que comme ce fest grandit d’années en années, il y a de très grandes chances pour qu’il devienne incontournable .

PS : un grand merci à AMM pour sa prog’ et sa passion débridée pour notre musique. Un special thank à CHRISTOPHE GINET pour la gentillesse avec laquelle il nous reçoit.

Long live rock’n’roll ! Long live Leym’Fest !

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JO AMORE

Bon allez, quand on aime on ne compte pas, surtout les kilomètres ! Donc direction Grenoble et plus précisément l’Ampérage. Content que les parisiens aient fini de foutre Beyrouth sur les routes de la région car c’est clair que j’aurais réfléchi un peu plus avant de me foutre dans le bordel ! Bien que…

Moins d’embrouilles pour arriver que pour trouver à se garer. Comme d’hab’ quoi !

En plus, je n’ai pas trop l’habitude des concerts qui commencent aussi tôt, moi. Comment, vous pensez que je vous prépare pour un « j’ai loupé la première partie » ? Ben, euh… Mea culpa, surtout pour GERARD FOIS qui a ouvert la soirée et que bien sûr je n’ai pas vu !

yvan

Mais bon, je suis là pour l’arrivée sur scène d’URGENT avec son chanteur guest qui n’est autre que JO AMORE, le chanteur de NIGHTMARE. Je vous vois venir bande de petites fripouilles : URGENT il les a déjà vu il n’y a pas longtemps et cette fois-ci ça va être plutôt en version cover. Euh, oui… mais non ! Déjà, on est en version acoustique et en plus ils vont faire des morceaux à eux qu’ils n’ont jamais joués. Et dans ses conditions là, ça s’appelle une jam, bande de bananes !

Et putain, ça le fait grave ! J’adore ce côté « on fait de la musique entre potes juste pour le fun ». En plus l’association URGENT / JO AMORE fonctionne méga bien. Les morceaux choisis de DIO ou de BLACK SABBATH revus à la sauce acoustique, j’ai mes petits poils qui se hérissent tout seuls.

De plus, ils vont faire venir un de leur copain à la guitare, donc on a toujours des surprises. On va avoir droit à une version d’un morceau du dernier album d’URGENT où JO AMORE est en guest sur le disque. C’est la première fois qu’ils la jouent live, on n’est pas gâtés, nous ?!!

Ils nous font aussi un ancien morceau que NIGHTMARE ne joue plus sur scène depuis mathusalem et, mousse sur la cervoise, un petit « Love is all » version acoustique grenobloise qui va clôturer le set de façon magistrale.

Enfin bref, ceux qui ne sont pas venus parce qu’ils avaient peur de se faire chier en acoustique devraient déjà le regretter car en plus l’ambiance ce soir est vraiment au top. Beaucoup de musiciens, des gens encore une fois venus de très loin pour passer une soirée hors norme car c’est bien de ça qu’il s’agit ce soir : d’un style de soirée qui ne se produit que très très rarement, tel le passage d’une comète. Et même si la salle n’est pas totally full, le public est quand même bien présent.

Je profite de la pause pour papoter avec les copains des prochaines soirées métal à Grenoble comme CRUCIFIED BARBARA ou TESTAMENT et EXODUS, genre de soirées qui devrait pousser les petits hardos à faire du tourisme à Grenoble. Car, même si Grenoble ça fait un peu loin de Lyon, c’est quand même plus jouable que le Hellfest !

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Bon ça y est, JORGE SALAN monte sur scène. Il nous annonce qu’il va jouer avec JEFF SCOTT SOTO et TERRY ILOUS et commence à jouer seul sur sa chaise. Là, il va me surprendre grave. J’avoue que ce n’est pas forcément un guitariste que je connais énormément mais là je pense que je vais me pencher plus sur son cas. Pas de doute, le monsieur sait tenir un manche et en plus il n’est carrément pas chiant !

Après deux morceaux, il va être rejoint par TERRY ILOUS et JEFF SCOTT SOTO. Et là effectivement on va avoir droit à des morceaux joués avec en alternance TERRY ILOUS en maître de cérémonie avec du GREAT WHITE et du XYZ et de l’autre côté JEFF SCOTT SOTO avec du TALISMAN, du JOURNEY et du… SOTO ! On va avoir droit aussi à du BLACK SABBATH.

Mais bon, comme précédemment, on est vraiment dans de la jam pure avec des musiciens qui s’amusent.

TERRY ILOUS nous précise qu’il est de Lyon et que ça fait plus de vingt-cinq ans qu’il n’a pas jouer dans sa région. Il profite de la situation pour s’exprimer en français et visiblement ça le rend très heureux. Et nous aussi, putain !

terry ilous 2

 

Comment, c’est un peu mou ? Non, non, non, non, c’est de l’acoustique ! Ce n’est pas mou ! Hey, tu vois que ça bouge ! Mais pourquoi est-ce que le public est en train de chanter « Tata Yoyo » en choeur ? Tu n’avais qu’à pas sortir ! Tu aurais su que TERRY ILOUS a demander au public de chanter quelque chose pour l’anniversaire de Yolande, sa maman !

JEFF SCOTT SOTO n’est pas la pour la déco même si du coup il lui est un tout petit peu plus difficile de communiquer avec le public. C’est d’ailleurs à lui que va revenir la séance émotion quand il nous interprète un morceau dédié à sa soeur.

JEFF nous confirme en unplugged qu’il est une des plus belles voix actuelles de notre musique. Et comme dirait les copines : « Miam miam  ! Qu’est ce qu’il est beau gosse » ! Mais, vous devez vous en douter, moi je ne vois pas ce genre de trucs.

Sur scène, il se passe toujours quelque chose. Pendant un moment, on se serait même cru dans une master class quand TERRY ILOUS nous demande si on a des questions à leur poser. Heu, moi mes questions, je me les garde pour une interview après le concert ! Pas fou ! Il y a une personne qui demande s’ils connaissent des groupes français.

TERRY en est resté aux groupes tel que TRUST et WARNING qui faisaient parler d’eux lors de son départ pour les Etats-Unis.

JEFF lui dit qu’il connait un groupe français qui s’appelle HIGHWAY. On entend alors des hurlements sauvages dans la salle car quelques membres du groupe ont fait le déplacement depuis Sète pour le concert !! Et y’a pas à dire, SOTO est super content de les voir dans la salle !… Et moi aussi, parce que HIGHWAY, je les avais vraiment aimé lors du RISING FEST de Dijon !… Et en plus, ils sont supers !

Bref, un concert très intéractif. Et re-putain again, que ce soit la voix de TERRY ILOUS ou celle de JEFF SCOTT SOTO, on est vraiment devant des putains de chanteurs ! En plus leur association est vraiment efficace et on est emmenés dans leur univers sans problème.

Et dans cet univers, JORGE SALAN tient son rôle à la perfection. Il est vraiment évident qu’il n’est pas là par hasard.

Le voyage musical va s’achever par une version de « Purple Rain » repris en force par le public.

On n’aurait pas voulu que ça s’arrête là. On était bien nous, en famille ! Mais bon, deux heures de show, on n’a pas été volés.

D’autant plus que tout ce beau monde va se rendre au stand merchandising, rejoint par URGENT et GERARD FOIS, pour une séance de dédicace. C’est hallucinant de voir la diversité des groupes avec lesquels SOTO a collaboré. Il y en a qui amènent des disques à faire dédicacer dur lesquels je ne savais même pas qu’il jouait ! Mais bon, il signe tout avec une grande gentillesse, sans aucun problème. Pareil pour TERRY ILOUS qui explique à JORGE que tel disque ou tel disque vaut 100 ou 150 dollars sur un site marchand et qu’en plus, lui il le signe ! C’est clair que ça vaut encore plus maintenant !

A la grande joie de la sécu qui aimerait partir, ils vont sortir de derrière le comptoir de l’espace merchandising et revenir dans la salle pour faire une séance marathon de photos, mené de main de maître par un TERRY ILOUS champion incontesté du « next » ! Ils ne peuvent pas vraiment faire autrement car on leur a accordé à peine dix minutes avant l’évacuation. Et il y a une sacrée foule de gens qui veulent faire des photos avec eux !

terry jorge et jeff

Ca y est, l’évacuation est déclarée sauf votre serviteur qui a le droit de rester quelques petites minutes pour faire une petite interview vidéo de TERRY ILOUS, grâce à la gentillesse de TERRY et de la Rock Brigade, bien sûr !!

Une fois de plus, je remercie la Rock Brigade Asso pour l’investissement de ses membres pour notre musique ; investissement qui malheureusement ce soir ne va pas leur permettre d’équilibrer la soirée.. Et c’est vraiment malheureux car ils nous ont donné un moment rare. Et ça pour moi, ça n’a pas de prix !