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ELFERYA

Report by SEB 747

Lorsque tu es un groupe et que les dates de tournée sont un peu dures à caler ? C’est la question que ce sont posés les groupes de ce soir. Comme ils avaient déjà joué ensemble il y a un an et demi à l’Undertown de Meyrin, les genevois d’HEADLESS CROWN, les vaudois d’ELFERYA et les argoviens de DEEP SUN ont décidé de s’unir pour écumer la Suisse sous le nom du Swiss Metal Alliance Tour.

Ce soir, je me dirige donc dans la banlieue aisée de Genève, à Versoix, au bord du lac Léman, là où les propriétés n’en finissent plus de s’étendre. La nuit va être agitée pour les habitants car il va y avoir du métal et que ça risque de faire du bruit. Le concert est, comme régulièrement aux Caves de Bon Séjour, entièrement gratuit. C’est cool, et en plus pour une fois, le ciel est clément avec moi. Que demandez de plus? Cela change de mes récents concerts – je m’y serais presque habitué moi, à ces temps apocalyptiques !

Bon trêve de plaisanterie et passons aux choses sérieuses : la musique. Chacun de ces groupes a au moins un album à son actif, est composé de musiciens expérimentés et rompus à l’exercice scénique. Une soirée à ne pas manquer, assurément !

DEEP SUN

Ce soir, c’est ELFERYA qui tient le haut de l’affiche et qui laisse donc le soin aux HEADLESS CROWN et aux DEEP SUN d’ouvrir cette première étape.

Ce sont ces derniers, venant de Soleure en Argovie (province suisse alémanique) qui commence. Le groupe fait dans le métal symphonique à chanteuse. Fans de NIGHTWISH, WITHIN TEMPTATION et compagnie, ce groupe est fait pour vous !
Il est composé de DEBORAH LAVAGNOLO au chant, de TOM HIEBAUM aux claviers, de PASCAL TÖNGI à la guitare et de la session rhytmique avec TOBIAS BRUTSCHI, le batteur, et ANGELO SALERNO, le bassiste.

A vrai dire, je ne suis pas très friand de ce genre de métal car les voix lyriques ne sont pas mon fort, mais là, je suis agréablement surpris par le chant… et le look de DEBORAH qui ne me laisse pas indifférent ! Et je ne suis pas le seul, apparemment. Campée sur des chaussures cloutées aux talons faisant au moins dix centimètres de haut, elle me surprend par les notes qu’elle produit… et notamment lorsqu’elle s’énerve sur certains titres !

Cette soprano est secondée avec talent par PASCAL qui s’occupe des growls. TOM, derrière ses claviers headbangue comme s’il avait un essaim de guêpes dans sa crinière et ANGELO, en retrait, fait ronfler ses lignes de basses. TOBIAS, lui, n’hésite pas non plus à assurer quelques vocaux bien sentis.

Mais c’est bien DEBORAH qui tient le groupe. En plus, elle fait l’effort de parler en français, ce qui est bien sympa.

Tiens, ils ont un invité ce soir. Hey, mais c’est STEPH des HEADLESS CROWN ! Quel titre ! Les deux voix se complètent à merveille, ça déchire.

DEEP SUN + HEADLESS CROWN

Les morceaux s’enchaînent les uns après les autres quand soudain PASCAL doit faire face à un problème : il n’a plus de son sur sa guitare… ni de voix. Il disparaît à l’arrière de la scène et le groupe tente tant bien que mal de palier à l’absence de son guitariste, empêtré dans des problèmes de câbles.

Fin du set ? Non, ils ne pouvaient pas terminer ainsi et ils nous jouent un dernier morceau appelé “Good all Times”. Et quel morceau ! Après un démarrage mélancolique sur fond de claviers très années 80 puis une superbe accélération et un passage en force très speed, le titre achève le show en beauté. Les canailles avaient gardé le meilleur pour la fin ! Ce morceau est sans conteste le point d’orgue de leur set.

Fin de la partie avec les remerciements chaleureux de DEBORAH, qui fait toujours de son mieux pour s’exprimer en français. Chapeau madame !

HEADLESS CROWN

Un petit tour dehors histoire de prendre l’air frais car dedans, c’est un peu l’étuve. Je suis en pleine discussion avec des copains, quand soudain, en tendant l’oreille, j’entends du bruit dans la salle… Hors de question que je rate le début d’HEADLESS CROWN ! Ouf, j’arrive juste à temps, ils viennent à peine d’entamer leur set.

Les musiciens sont remontés à bloc. En regardant les titres présents sur la set list, je sais déjà que je vais chanter avec joie les refrains. « The world scream » entamé, on sent STEPH, le chanteur, chaud comme la braise et prêt à en découdre. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que le groupe joue en ces lieux puisqu’ils y avaient fait la première partie de BLAZE BAYLEY il n’y a pas si longtemps. Le son est excellent, ça change du dernier concert où je les avais vus. Ben oui quoi, on avait l’image mais pas le son !

« Lonely Eagle », suivi de « Be seeing You » qui est un hommage à la série des 70’s Le Prisonnier dont STEPH est un grand fan, s’enchaînent sans temps mort. Comme d’habitude, MANU et CED font les pauses de rigueur mais toujours dans une bonne ambiance. Ces gimmicks éculés mais exécutés avec bonheur, font le plaisir des photographes nombreux devant la scène.

Les HEADLESS CROWN s’éclatent comme des dingues et se donnent à fond comme d’habitude. Les classiques de l’album « Time For Revolution » sont joués les uns après les autres. Les twin guitars chères à IRON MAIDEN sont toujours aussi présentes pour un heavy des familles pas piqué des hannetons. Les riffs de CED et de MANU sont mordants, les ronflements de la basse de MACK résonnent et les coups de butoir de CARLOS explosent l’auditoire.

HEADLESS CROWN

Et voilà, pas le temps de se remettre de tous ces brûlots qu’arrive « Wratchild » de MAIDEN. Ce morceau est idéal pour la voix de STEPH et le public bien présent ce soir manifeste son bonheur. A force de les suivre, je me rends compte que leurs morceaux sont bien ancrés dans mon crâne. Dès « Evil Rising », l’ambiance monte d’un cran. Ca commencerait presque à pogoter. J’ai bien dis presque, lol !

Et c’est sur « Reach Out » que le groupe termine son set dans la joie et la bonne humeur. J’aurais bien aimé un petit « Men or Machine », moi, mais bon on ne peut pas tout avoir dans la vie.

Pause boisson, restauration et bla-bla entre copains puis retour dans l’étuve des Caves de Bon-Séjour.

ELFERYA

« Bienvenue dans le monde féérique d’ELFERYA ! », telle pourrait être la devise du groupe tellement sa musique est empruntée de mysticisme. ELFERYA est le plus mélodique des trois groupes. Et perso, je trouve ça très bon.

Mais comment ai-je pu oublier ce groupe qui comporte en son sein une violoniste d’un talent monstre. Oui, oui, vous avez bien lu, une violoniste ! Surprenant, n’est-ce pas ? Le groupe de Lausanne joue du power métal mélodique et symphonique, la voix de soprano en moins. Il y a même un petit côté folk grâce à MATHILDE SONNEY la fameuse violoniste.

« Eden’s Fall », le premier morceau joué ce soir, est le titre éponyme de leur dernier album datant déjà de 2015. D’entrée de jeu, le groupe nous amène dans son monde.

VALERY VEINGS, nous assène de riffs assassins. C’est un géant… Non seulement par sa virtuosité, mais aussi par sa taille. D’ailleurs, MATHILDE a beau être montée sur un retour, il est toujours plus grand qu’elle !

La voix de LAURA LINH semble parfois un peu juste mais elle compense par une forte envie d’être sur scène. Elle a la rage. A noter qu’elle vient à peine d’être recrutée (février dernier) en remplacement de l’ancienne chanteuse partie fonder son propre groupe et qu’en plus, c’est son premier concert avec le groupe. Bref, elle assure !

ELFERYA

Des titres tels que « Elferya », « With all my Love » ou « Cruel Night » sont emplis de mélodies enchanteresses mais bien métal. Quand je vous disais que c’était féérique !!

Les morceaux s’enchaînent et je constate que le groupe à de nombreux fans dans la salle. Les photographes semblent avoir beaucoup moins de place car ladite salle est encore plus blindée que tout à l’heure. C’est étonnant cette fan base, je ne m’y attendais pas.

C’est vrai que le tout est exécuté de main de maître par les frappes de SAMUEL PYTHON, le batteur, de THIBAULT JEHANNO le bassiste qui, dès qu’il en a la possibilité, va au-devant de la scène et de LOIC DURUZ le second guitariste, qui n’est pas en reste non plus. VAL lui, bouge dans tout les sens et harangue le public.

Cependant, pour moi, l’utilisation trop régulière de bandes nuit un peu à la musique. Mais ce n’est absolument pas l’avis du public qui donne de la voix sur tous les morceaux. LOIC a remplacé récemment lui-aussi le clavier que j’avais vu à l’Undertown… ce qui explique sûrement l’utilisation de ces samplers.

Mais dès l’instrumental « Mystic Land » qui démarre au violon et qui à de faux airs de folk métal, je repars dans leur univers. C’est un titre excellent qui m’a vraiment marqué par sa ritournelle. Les titres sont déployés avec précision comme une horloge… suisse, évidement !

Après « Toys of a Modern Man » et ses litanies, le groupe monte encore en puissance. Le public est en osmose. Ces gars-là sont d’ailleurs et ils réussissent à nous y emmener.

ELFERYA

« The Dreamcatcher » est l’avant-dernier morceau. Ah, voilà pourquoi, depuis le début du concert, je voyais un attrape-rêve sur la batterie ! J’ai compris, hourrah !

Je suis fasciné par le jeu de MATHILDE. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un violon dans un groupe de métal. Et quelle énergie ! Ca me ferait presque aimer le violon !

« The Silent of the Night » arrive et le show se termine. Le temps est passé vite, et il est temps de plier bagages pour le groupe, non sans avoir salué la foule qui l’a soutenu tout le long du concert.

Ce soir, c’est à une prestation sans faille – à part les petits problèmes de DEEP SUN – auquel nous avons eu droit. Les trois groupes ont des compos solides et addictives. Ils nous ont fait passer un bon moment. Malgré l’heure tardive, le public reste présent. Il faut dire aussi que les trois groupes sont dans la salle pour prendre des photos avec les fans, signer des autographes, etc. Pas de meet and greet, des musiciens cool comme on commence à en prendre l’habitude en Suisse. Moi je dis que le reste de la tournée promet !

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BLAZE BAYLEY 3

BLAZE BAYLEY

Report de SEB 747

Ce soir, c’est dans la direction de Genève que je me rends. Plus précisément à Versoix. Pour vous situer un peu, vous continuez après Genève sur les bords du lac, et vous vous arrêtez là où les propriétés font des kilomètres carrés, et les hôtels 5 étoiles pullulent.
Ce qu’il y a de bien avec les Suisses, c’est qu’ils sont capables de vous faire une salle de concert dans des endroits totalement improbables. En route, donc, pour les sous-sols de « la Ferme », dans les Caves, ou se produit, BLAZE BAYLEY.

Ce concert est entièrement gratuit. Oui, vous avez bien lu : GRATUIT !!! Le jour où on verra, en France, une star internationale de notre musique préférée en concert gratuit… Qui a dit « quand les poules auront des dents » ?

Précision Suisse oblige, on commence à l’heure, il n’est donc pas question d’être en retard.

D’entrée de jeu, je remarque que nous sommes bien dans une cave (manquait plus que les bouteilles. Je subodore, d’ailleurs, qu’elles ont été bues avant que je n’arrive). Il n’y a pas beaucoup de lumières et elles sont essentiellement blanches, ce qui n’est pas l’idéal pour les photos.

HEADLESS CROWN 3

HEADLESS CROWN

Pour la première partie, nous avons droit à HEADLESS CROWN. Nouveau venu sur la scène métal – le groupe existe depuis 2011, mais n’a commencé les concerts que l’an passé – ces Genevois entamaient leur 1er concert de l’année. Mais, que demander de plus ? Premier concert de l’année, et première partie de BLAZE BAYLEY. Je pense que ça en ferait rêver plus d’un.

Musicalement, nous sommes dans le heavy metal teinté de speed des 80’s, bref tout ce que j’aime.

Dès le début les membres d’HEDLESS CROWN sont à fond dedans. On sent qu’ils ont plaisir à jouer sur scène, trop contents de faire la première partie d’une aussi importante tête d’affiche.

STEFF PERRONNE le chanteur, nous le précise aussitôt. Il faut dire aussi que l’an passé, ils ont fait un concert en première partie d’ABSOLAV, et que les musiciens qui accompagnent BLAZE, sont issus de ce groupe. Ceci expliquant peut-être cela.  En tous les cas, les gars sont heureux et ça se voit.

STEFF est à fond dedans, headbanguant à se tordre le cou même lorsqu’il ne chante pas. MANU FROELICHER à la guitare rythmique, toujours à faire des grimaces, s’amuse avec ses compères tout en plaquant des accords de feu. CED LEGGER, en lead guitare nous assène des riffs assassins soutenu par les métronomes MACK MACHET à la basse et CARLOS BENSABAT à la batterie.

Les titres s’enchaînent les uns derrières les autres et sont beaucoup plus pêchus que sur l’album. En plus, on entend bien la basse de MACK et les coups de marteaux de CARLOS. La rythmique est bien en place. Pour la 3ème fois que je les vois, que de chemin parcouru ! Vivement un nouvel album parce que des titres tel que « Edge of Sanity », ou « Men Or Machine » vous rentrent dans le crâne pour ne plus en sortir et vous vous surprenez à les fredonner encore une fois que le show est terminé (voire même des jours plus tard !).

BLAZE BAYLEY 2

BLAZE BAYLEY

Malheureusement, régularité suisse oblige, ils ne peuvent finir leur set, coupant à deux morceaux de la fin. Moi, j’aurais bien aimé qu’ils finissent mais le timing doit être respecté. Frustration légère des musiciens, mais ils le prennent bien. Ils auront la possibilité de se rattraper le lendemain au Manoir Pub de St Maurice puisqu’ils continuent de suivre BLAZE durant sa tournée helvétique.

Changement de cymbales sur la batterie, petit soundcheck, les membres d’ABSOLVA se préparent. Les lumières se font porter pâle, et on attaque.

Pour moi, ayant déjà vu BLAZE l’an passé, je ne suis pas surpris par le backing band, même si, je l’avoue volontiers, j’ai eu un peu de mal à les reconnaître. Pour ma défense, ils ont bien changé en un an, les barbes ont poussé en longueur. Quoi qu’il en soit, les musiciens sont contents d’être présents, et ça se voit. D’autant plus qu’une grande complicité s’est instaurée avec BLAZE sur la tournée de l’an passé. A tel point que c’est avec eux que BLAZE à fait son nouvel album. Nous voilà dans l’ambiance.

BLAZE BAYLEY 4

BLAZE BAYLEY

C’est sur « Infinite Entanglement », titre tiré de son dernier album, que le set démarre sur les chapeaux de roue. Les musiciens sont aux taquets. CHRIS APPLETON le guitariste, nous démontre tout son talent n’hésitant pas à s’avancer devant la scène pour nous montrer toute sa technique.

Le géant bassiste KARL SCHRAMM et le massif batteur MARTIN McNEE en imposent par leur présence. BLAZE peut être fier d’eux, ce sont d’excellents musiciens et il a enfin trouvé ceux qu’il lui fallait, c’est flagrant.

« A thousand years » suit avant d’arriver sur un titre de la Vierge de Fer « Futureal ». BLAZE est en pleine forme. Il chante en donnant tout ce qu’il a, posant sa main sur la tête des spectateurs. Mais, contrairement à ce que j’ai vu l’an passé, il ne leur chante pas dans l’oreille. Sûrement pour ne pas les rendre encore plus sourds !

Le son est massif et à une bonne résonance, ce qui est plutôt surprenant dans ce genre de salle.

BLAZE BAYLEY 12

BLAZE BAYLEY

Durant « Human » BLAZE nous rappelle comment il s’appelle (ce qu’il fera souvent pendant le set) et remercie le public d’être venu le voir. « Kill and Destroy » montre qu’il tient la foule dans sa main. Voilà BLAZE qui nous montre son visage tourmenté ; il chante en se tapant le front avec son poing. C’est un homme habité par ses chansons que nous découvrons ce soir. « Identity », un autre titre du sieur BAYLEY, puis « Stars are Burning » se suivent. Pendant « Ten Seconds », c’est le public qui se déchire.

Tout le monde est aux anges… et BLAZE est en nage. Une accalmie arrive avec « Calling you Home » et BLAZE se fait plus tendre. Souriant au public qui n’en demande pas tant, tellement c’est bon.

BLAZE reprend son visage torturé sur « Stare at the Sun » puis plus profond sur « Virus ». Encore un titre de la Vierge de Fer. Le public est en délire et bouge bien. On sent que les musiciens prennent autant de plaisir que nous. Ce qui ne m’étonne guère, vu les nombreux tatouages de MAIDEN, dont un superbe de The trooper que porte le bassiste. Il a même un autographe de STEVE HARRIS et de BLAZE sur son bras. On peut aussi lire « I’ve got BLAZE BAYLEY on my arms » au-dessus de la signature. Impressionnant. Je vous laisse imaginer à quel point il est fan !

L’ambiance s’apaise pendant que BLAZE nous raconte ses anciens déboires avec le label SPV : « Chaque soir, quand je joue, je vends du merchandising et les fans achètent mes CD et mes t-shirts pour me soutenir, il n’y a personne derrière moi, tout revient à BLAZE BAYLEY. C’est comme ça que je peux continuer à tourner et payer mes musiciens, même si ce soir ils ne seront pas payés ». Fou rire dans la salle et sur scène.

Passé ce petit laïus, il nous rappelle qu’on ne doit pas se laisser marcher sur les pieds et que nous ne devons pas être le « Ghost in the machine ». Et la foule entre encore plus en délire. C’est presque démentiel cette ambiance. S’ensuit « Silicone Messiah » qui fait bien vibrer la salle.

BLAZE nous annonce que nous sommes un public sexy mais qu’il est le plus sexy de tous et « Man Hunt » titre de Wolfsbane, son ancien groupe, démarre. C’est la bagarre sur scène. Dans une ambiance très bon enfant, CHRIS et KARL volent la vedette à BLAZE, ne le laissant plus prendre le devant de la scène, l’obligeant à se retirer au fond. Mort de rire, on se croirait retourné en maternelle !

BLAZE BAYLEY 9

BLAZE BAYLEY

Pendant qu’ils font leurs solos, CHRIS jouant sur la basse de KARL et vice-versa, BLAZE essaie de revenir et, toujours mort de rire, ces derniers l’empêchant de chanter. Cela fait bien rire le public qui se prend au jeu des musiciens. Qu’est-ce qu’on se marre ! Ça fait plaisir de voir qu’on peut encore s’amuser dans ce monde de brutes.

Après cette petite récréation, on repart avec le côté maidenien et c’est sur « Fear of the Dark » qu’ils enchaînent. Tiens, un titre que BLAZE BAYLEY n’a pas écrit durant son séjour chez MAIDEN. S’ensuit un petit « Man on the Edge » de derrière les fagots et c’est déjà l’heure du rappel.

C’est qu’avec tout ça, je n’ai pas vu le temps passé, moi. Excellent set.

Le public réclame son idole, et c’est en tendant l’oreille que BLAZE revient pour attaquer avec un titre de MAIDEN « Como Estais Amigos ». Il finit sur « Dark Energy 256 » un titre de son dernier album, dont il n’oublie pas de faire la promotion, nous expliquant qu’il va faire partie d’une future trilogie et qu’il travaille même sur un jeu vidéo qui va être basé sur l’histoire. Un grand travailleur ce BLAZE !

BLAZE BAYLEY 10

BLAZE BAYLEY

Salutations du public qu’il remercie chaleureusement d’être venu nombreux le voir.

Comme à chaque fois, à peine le set fini, BLAZE BAYLEY nous attend pour signer des autographes, prendre des photos, taper la discute. Un personnage qui a le cœur sur la main et cela se voit. Trop cool !