Interview du 04 octobre 2019 – By Ti-Rickou – Traduction simultanée : Aude
J’avais eu l’occasion de rencontrer les gars de VICTORIUS lors d’un fest lyonnais l’an dernier mais je n’avais ce jour-là pas eu le temps de leur faire une interview. C’est donc avec beaucoup de plaisir que je suis allé papoter un peu avec eux !
Interview réalisée lors du Rising Fest 2019 – Longvic (21)
04 octobre 2019 à la Salle Jean Bouhey de Longvic (21)
Report et Photos by Ti-Rickou
Cette année, impossible que je loupe le Rising Fest. Déjà en premier lieu parce que j’adore ce fest et qu’en plus cette année la programmation sur les deux jours me fait salement saliver ! Donc c’est mega motivé que je prends la direction de Dijon – oui, je sais que c’est à Longvic mais c’est tout près, na !!!
Et puis là, je vais vraiment sur Dijon car l’hôtel que j’avais réservé à Longvic deux semaines plus tôt a perdu ma réservation. Je me suis donc retrouvé à chercher un nouvel hôtel deux jours avant le fest et bien-sûr le seul que j’ai trouvé est… dans le centre de Dijon ! Nickel…. Déjà que le timing était tendu comme un string. Là, j’ai un sérieux doute sur le fait que j’arrive à l’heure pour le premier groupe. Sortie de bureaux, feux au rouge à tous les coups, ben voyons. Du coup, mon doute s’évapore pour laisser place à une certitude : pour MES c’est mort et pour SATAN’S FALL ça va être très juste. Putain, putain, putain !!!!
Bon, trouvage de salle, facile, garage guidé par gentil bénévole, facile, récupérage de mon pass partout heu… photos, rapide. Pas le temps de dire bonjour, je traverse la salle du bar au pas de course, je rentre dans la salle de concert, je fonce à la barrière, je rentre dans le pit photos et je commence à prendre des photos rapide. Sauf que je n’ai aucune idée de où ils en sont ! Est-ce que le groupe sur scène vient de commencer ou est-ce qu’ils sont en train de finir ? Qui ils ? Mais les finlandais de SATAN’S FALL bien-sûr (bande de bananes !).
Putain, je suis vert. Ca joue grave. En plus scéniquement ça le fait aussi. Bordel, j’ai chié dans la moutarde ! C’est pas juste, pour une fois que j’apprécie un groupe de speed métal, j’en loupe une partie. Bon, il faut dire que c’est speed mais mélodique et qu’en live leurs morceaux remuent grave mère-grand dans le bourguignon. Je prends une grosse baffe le chanteur a la voix parfaite pour ce style et les refrains se reprennent facile. En plus, le groupe est scéniquement très bon. Donc bien évidement quand ils terminent je suis dégoûté grave. Putain, c’était bon !!
Allez là, j’ai le temps de jeter un coup d’œil à la salle moderne, grande avec un bar au fond, un stand de disques à droite et un stand merch’ à gauche, juste avant la zone fumeur (malin !). Bien qu’il est tôt, la salle est déjà assez remplie. Ca c’est bon signe pour le reste de la soirée. J’ai un peu de temps devant moi et je vais donc voir pour caler des interviews. Ce qui est cool, c’est qu’en chemin, je rencontre plein de copains et d’amis Facebook. C’est cool de les voir en vrai !
Calage des interviews fait. Aude, la bénévole chargée de l’accueil groupes, est très efficace et elle me fera même la traduction simultanée. Trop top bon !
VICTORIUS @ Rising Fest 2019 – Longvic (21)
Je remonte pour ne pas manquer les allemands de VICTORIUS. Je ne veux pas en manquer une miette cette fois car lors du Thunder Metal Jacket à Lyon je n’ai pas pu en profiter. Je me demande pourquoi, lol !
Et c’est parti. Ah oui, tout comme sur SATAN’S FALL précédemment, les lights sont très beaux et le son juste parfait. Eh oui, c’est important. VICTORIUS attaque bille en tête et fait d’entrée de jeu participer le public. Bref, ils se les mettent direct in the pocket car ils maîtrisent grave la scène et qu’ils sont contents de jouer en France devant un public nombreux. La salle d’ailleurs continue à bien se remplir.
Le chanteur nous fait un petit « merci beaucoup » à la fin des morceaux et c’est apprécié. Leurs morceaux sont parfaits pour les festivals et leurs petits derniers sont eux aussi parfaits pour le live.
VICTORIUS, c’est le groupe de heavy metal mélodique allemand qui monte et, encore une fois, on comprend pourquoi. Bon, les copains plus heavy trad’ craque un peu parce que c’est trop mélodique pour eux mais moi, j’apprécie ! Pour l’instant, c’est un sans faute dans la prestation des groupes.
C’est l’heure de la pause sandwich ! Il y a foule devant le bar, du coup je décide d’aller faire une interview à SATAN’S FALL. Je mangerai plus tard. Interview faite, toujours du monde au bar… Il faut dire que c’est bon le jambon persillé à la confiote d’oignons.
Les DOG’N’STYLE commencent leur set avec un timing parfait car au Rising Fest, ils essaient de respecter le running order !! Je remets donc mon projet de miam-miam à plus tard. Heu, c’est quoi ça ?!! Les DOG’N’STYLE se sont soit fait voler leurs fringues et ils ont pris des fringues à des voyageurs arrivant de Hawaï, soit ils arrivent de Hawaï, soit ils jouent la dérision car ils sont vêtus de shorts et de chemises à fleurs. La tête du public majoritairement vestes à patches ! Le nombre de patches ACID, ANVIL, TENTATION, MAIDEN – méga cool – place le fest dans les trois premiers fest à patches de France !
Bon, ils ne se sont pas mis à jouer du youkoulélé, ça va. On est bien dans du hard-rock qui avoine son grand-père dans le Nuits-Saint-Georges !!
J’adore leurs morceaux ! C’est tout ce que j’aime, du hard des familles qui me met les cheveux en mode headbanguing automatique, hyper-vitesse Mr Spok !! Heu comment chérie ? Pour les photos, il vaudrait mieux que je m’abstienne ? Oups ! Les DOG’N’STYLE bougent sur scène et entraînent le public avec eux. Les nouveaux morceaux sont top pour le live et le groupe se donne à fond. On voit qu’ils sont heureux de jouer ces morceaux, ici devant un public qui apprécie.
Je décide que je vais finir le set du stand miam-miam. Non, c’est pas vrai, c’est une blague ! Une bénévole met un scotch noir sur le dernier sandwich encore dispo devant moi !!! Plus de sandwiches, ils ont été dévalisés ! Je suis content pour les organisateurs mais moi, je suis deg’ grave. D’abord parce que j’ai faim et ensuite parce que ça fait un bail que je fantasme sur un jambon persillé confiture d’oignons trop bon ! Bon, faute de grives, on mange… des frites. Et tiens, il y a des crêpes… C’est bon les crêpes. En plus, c’est pour une bonne œuvre, donc deux s’il vous plait !!
Je crêpes frites donc devant la fin du set des natifs d’Epinal qui terminent en beauté leur prestation. Le sans faute continue.
Allez, je sors respirer l’air de Longvic avec les copains que je vois, et là, ça parle du Pyrenean Fest, des concerts à venir, des prochaines sorties… Bref, du vital pour nous !!!
On abrège car c’est au tour des anglais d’ABSOLVA (le Rising est vraiment un fest international) de monter sur scène. Je suis impatient de revoir le groupe des frères APPELTON – anciennement FURY UK. Et bien-sûr, au premier rang contre la barrière, il y a Jocelyne, la fan number 1 du groupe qui fait ce soir son troisième concert d’affilée d’ABSOLVA. Même moi, elle m’épate !
La salle s’est encore remplie. Putain, il y a vraiment du monde ! Je dirais à vue d’œil entre 300 et 400 personnes, mais c’est cool et on est encore à l’aise. L’ambiance est excellente et tout le monde accueille CHRIS et les siens comme il se doit. Les anglais ont toutes les armes pour vaincre les récalcitrants du heavy métal à l’anglaise avec des putains de zicos et des putains de morceaux qui, eux-aussi, vont nous niquer la nuque à grand coup de headbanguing !
Les mecs d’ABSOLVA sont de vrais showmen, ils savent faire le spectacle et même les kangourous (chérie, tu donnes des cours de sauts de kangourou en cachette ?). Ils communiquent avec leur public et gagnent assurément des fans avec leur prestation. J’ai toujours du mal à comprendre comment ce groupe n’a pas plus de succès parce que je vous le dis, c’est purement énorme ! Pas un moins bon que ses copains, et tous des tueurs ! Joss, tu n’est pas toute seule à craquer pour ABSOLVA !! En plus là, ils ont tout pour se faire plaisir : une grande scène, des lights top et un putain de public qui met une ambiance de dingue ! Longvic, ça bouge grave en mode fest… Rising Fest, of course !!!!
Heu sniff, c’est fini. Méga prestation du groupe ce soir !
Allez, moi je fonce faire une interview de DOG ‘N’ STYLE avant le dernier groupe de la soirée, la tête d’affiche qui n’est autre que BLAZE BAYLEY.
Ouf, je suis dans les temps. Retour devant la scène où je retrouve Jocelyne collée à la barrière et toujours aux taquets pour retrouver ses copains d’ABSOLVA. Non, je ne suis pas bourré du tout ! Je sais que c’est BLAZE BAYLEY qui joue maintenant, mais je sais aussi que c’est ABSOLVA, le groupe en arrière qui joue avec lui. Les mecs, ils attaquent leur deuxième set d’affilée ! Je suis crevé pour eux, moi ! Et c’est parti pour fêter le 25e anniversaire de la carrière de BLAZE BAYLEY en tant que chanteur de MAIDEN.
D’entrée de jeu, on voit qu’il est aux taquets et qu’il est lui-aussi content de jouer dans ces conditions top.
Et il le montre ! Il va au contact, serre les mains du public, prend leur énergie pour mieux leur la rendre. Le public est lui-aussi aux taquets, les patches, T-shirts, dossards de la Vierge de Fer sont bien présents pour montrer qu’il est en terrain connu devant un public acquis à sa cause. L’alchimie fonctionne, tout le monde reprend les paroles avec lui et chante les refrains à tue-tête. C’est magique. Une ambiance exceptionnelle.
Il faut dire que CHRIS APPELTON et ses copains font plus que le job. Non seulement ça joue grave mais en plus ils font le show et CHRIS, lui, n’envoie pas, comme d’autres (sic) sa guitare dans le public. Il maîtrise. Bon bien-sûr, c’est un special year of Maiden (set list plus bas) donc pas de morceaux de BLAZE. Je suis forcément un peu triste car BLAZE, ce n’est pas que son passage dans MAIDEN, il a eu une vie avant et il a une vie musicale après. J’aime vraiment ce qu’il fait, surtout depuis qu’il a la chance d’avoir les musiciens d’ABSOLVA sur ses tournées.
On va avoir droit à une surprise en clôture, un morceau qui n’est pas de MAIDEN mais de UFO. Et c’est le « Doctor, doctor » qui résonne comme si la salle n’était pas assez chaude ! Des centaines de personnes qui reprennent en choeur « Doctor, doctor », c’est trop top.
Un méga concert. Rien à redire. Une grosse prestation de BLAZE BAYLEY et de son groupe. C’est même assurément la meilleure prestation que j’ai vu d’eux, et pourtant j’ai moi-même du mal à dire combien de fois je l’ai vu.
Ce premier jour du Rising Fest se termine en apothéose !
Comme promis, la set list de BLAZE BAYLEY :
Lord of the Flies (IRON MAIDEN) – Sign of the Cross (IRON MAIDEN) – Judgement of heaven (IRON MAIDEN) – Fortunes of War (IRON MAIDEN) – Virus (IRON MAIDEN) – When two Worlds collide (IRON MAIDEN) – The Clansman (IRON MAIDEN) – The Angel and the Gambler (IRON MAIDEN) – Man on the Edge (IRON MAIDEN) – Futureal (IRON MAIDEN)
Rappel : Como estais amigo (IRON MAIDEN) – Doctor Doctor (UFO)
Hey attendez, c’est pas fini ! BLAZE vient signer des autographes, faire des photos, papoter avec tout ceux qui se presse autour de lui, tout ça avec le sourire et toujours des mots gentils. Voilà pourquoi je l’aime.
Heu… comment ? Je dois faire l’interview de VICTORIUS. Outch, je ne suis pas parti, moi. Heureusement que je ne dors pas loin ce soir !!!
Le temps de la faire cette interview, de dire au revoir et à tout à l’heure aux copains et aux gentils bénévoles, il est bientôt l’heure du petit-déjeuner là !! Je vais être beau moi, demain !!!
Report by STEVE*74 et SEB 747 – Photos : MELANY WILD
Ça y est, le grand jour est arrivé ! Et quel jour vous demanderiez-vous ? Qu’est-ce qui peut être aussi important que les autres jours ? Eh bien, le jour du festival METAL THUNDER JACKETS, premier du nom. Et quelle journée en perspective ! Six groupes sont à l’affiche en ce bel après-midi d’avril au Centre Culturel Œcuménique (CCO) de Villeurbanne. Depuis le temps que notre Ti-Rickou régional se bat pour organiser ce concert avec force et persévérance, emportant pas mal de quidams dans son entourage, nous ne pouvions que nous rendre à ce type d’événement. D’autant plus, que les groupes qui jouent aujourd’hui sont de qualité et, « Cherry on the cake », pour les nostalgiques des années 80 que nous sommes, il y a les TYGERS OF PAN TANG !
Mais ne brûlons pas les étapes, et commençons par le commencement. C’est par un après-midi très ensoleillé que je pars récupérer mon compère de toujours, l’ami STEVE*74. Le soleil éclaire notre route qui se passe sans trop de bouchons. Arrivés sur place, nous retrouvons nos copains de HEADLESS CROWN et faisons la connaissance des autres groupes, ainsi que de Philippe du webzine KAOSGUARDS, co-organisateur avec W.T.R. de ce festival prometteur.
OVERDRIVERS @ METAL THUNDER JACKETS 2018
Le début des hostilités commencent avec un groupe Français originaire de Béthune et répondant au nom de OVERDRIVERS. Dans la famille acédécienne, je demande les petits-fils. Fortement influencé par les australiens, OVERDRIVERS joue un Rock’n’Roll authentique, pur et dur, sans effets ni fioritures.
Une intro démarre mais ce n’est pas la bonne, c’est celle d’HEADLESS CROWN ! Après cette erreur d’aiguillage le concert peut débuter avec la bonne intro. Dès leur entrée de scène, nous découvrons un groupe de jeunes qui montent et qui veut en découdre. Ils jouent vitesse grand V des titres de leur premier album « Rockin Hell ». ADRIEN DESQUIREZ, le chanteur d’OVERDRIVERS, a une voix terrible matinée de Jack… Bref la voix qui va bien avec ce style de Hard Boogy ! ANTHONY CLAY, le lead guitariste, n’hésite pas à descendre de scène pour aller jouer dans le public. Il le fera même une seconde fois en montant au balcon regarder ses copains jouer sur scène.
METAL THUNDER JACKETS 2018
Les musiciens sont montés sur ressorts et me rappellent furieusement nos kangourous de l’hémisphère sud. On peut penser sans trop se tromper qu’AIRBOURNE est une de leur influence ! Comme eux, ils font headbanguer les kangourous. En tout cas, le CCO c’est clair est tout acquis à la musique du bush !C’est très bon. Le parterre n’est pas encore rempli, mais qu’à cela ne tienne, les spectateurs en prennent pour leurs yeux et leurs oreilles !
Le METAL THUNDER JACKETS commence très fort avec les OVERDRIVERS qui ont idéalement chauffer la salle pour les groupes suivants.
HEADLESS CROWN @ METAL THUNDER JACKETS 2018
A peine le temps de se rafraîchir que l’intro de HEADLESS CROWN retentit dans la sono. Ils viennent nous présenter « Century of Decay », leur dernier album tout juste sorti dans les bonnes épiceries.
Comme d’habitude, nos amis Suisses font le show. STEFF PERRONE est particulièrement en voix aujourd’hui. Les nouveaux morceaux, tels que « Century of Decay » ou encore le superbe « Manipulators of Dreams » passent bien sur scène. Servis par un bon son et une belle scène, les musiciens se font plaisir. et Le CCO continue de monter en température.
Malgré une musique et des thèmes sombres, on sent toujours cette osmose qui ne les quittent pas. Ayant eu la chance de les avoir vus plusieurs fois, je suis toujours aussi fan et, perso, j’apprécie beaucoup l’évolution de ce groupe.
METAL THUNDER JACKETS 2018
Le sujet du dernier opus est inspiré par les nouvelles de l’auteur de science-fiction GEORGES ORWELL et évolue dans un univers dystopique où l’espoir n’est pas permis.
Avec HEADLESS CROWN il se passe toujours quelque chose sur scène. STEFF arrive avec une veste noire et des liserés blanc en référence à la série « Le Prisonnier » sur « Be seeing You ». Il va même jusqu’à arborer un badge portant le n° 6 comme PATRICK MC GOOHAN, l’acteur de la série. Sur « Listen », un nouveau titre, STEFF sort de derrière la scène vêtu d’une longue veste et affublé d’un masque qu’il ne quittera qu’à la fin du titre.
EXISTANCE @ METAL THUNDER JACKETS 2018
Leur show se termine et il est temps de laisser la place à leurs copains d’EXISTANCE. Que peut-on encore dire sur ce groupe qui n’a pas déjà été dit ? EXISTANCE est une valeur montante du Heavy Metal et ce n’est pas pour rien ! La claque est assurée à chaque concert ! En tant que, là aussi, fan, je vais avoir du mal à rester complètement objectif..
Ces jeunes ont de l’énergie et de la fougue à revendre et sur scène ça fait la différence. D’entrée de jeu, le public est captivé et aux taquets. JULIAN IZZARD fait toujours le show. Ce soir, c’est lui qui remue le CCO.
Le restant du groupe ne te laisse pas de répit non plus. Il y a une vraie cohésion, c’est ultra pro et fun en même temps. C’est tout bonnement excellent et ça confirme l’impression que j’avais eu au Brin de Zinc de Barberaz, l’été dernier.
EXISTANCE @ METAL THUNDER JACKETS 2018METAL THUNDER JACKETS 2018
Le groupe joue sur du velours, enchaînant tous les hits qui l’ont fait connaître. Énorme, tout simplement !Ils font participer le CCO à leur Heavy Metal dynamique. Moi, je m’éclate comme un fou et je constate avec plaisir que je ne suis pas le seul. La salle est comme aspirée vers ce qui se passe sur scène. Leurs morceaux liés à une prestation scénique top niveau par des musiciens qui donnent tout ce qu’ils ont, font que évidement, le public ne peut qu’adhérer et adorer ce groupe.
Toute bonne chose ayant une fin, EXISTANCE finit son show sur les chapeaux de roues, complètement éreintés. On comprend mieux pourquoi ils ont été choisis pour ouvrir sur la tournée européenne prévue cet automne en première partie de PRIMAL FEAR et RIOT V. La date de Grenoble est d’ores et déjà cochée sur mon agenda !
Les lumières s’éteignent et dehors, le soleil cogne toujours autant. Ruée vers le bar, histoire de se désaltérer et la salle se vide.
VICTORIUS @ METAL THUNDER JACKETS 2018
Il est temps d’installer la scène pour VICTORIUS, groupe de Power Metal venu de Leipzig. Ils sont venus présenter leur dernier EP en date : « Dinosaur Warfare Legend of the Power Saurus ». Avec un titre à rallonge comme ça, on se dit que c’est une histoire de dinosaures qui précède l’âge de pierre. Mais non, pas du tout. En fait, ils sont comme tout le monde, sauf qu’ils portent des instruments. Ce qui, vous l’avouerez, est plutôt utile quand on donne des concerts !!
DAVID le vocaliste, qui chauffe sa voix sur le côté de la scène, a de chaque côté du visage, des traces de griffures. Bien évidemment, ce ne sont pas des vraies mais un maquillage qui fait son effet sur les planches.
METAL THUNDER JACKETS 2018
Les décors élaborés sur le côté de la scène et le backdrop qui reprend l’image de leur dernier EP font leur effet.Dès les premières notes de « Dinosaure Warfare », nous voyons un groupe ultra-motivé. Les musiciens sont comme des poissons dans l’eau, à leur aise et semblent prendre leur pied. Ils sont visiblement heureux de jouer pour la première fois à Lyon (et même en France me semble t’il) et ça se voit d’entrée. Alors évidement on est dans la grande tradition du Power Metal Allemand. Ca fleure bon le HELLOWEEN et consorts et le chanteur a la voix qui va bien.
VICTORIUS @ METAL THUNDER JACKETS 2018
Les morceaux de leur dernier album en date – quatre joués sur les six que comporte cet EP – passent bien la scène et sont même taillés pour le live. Les autres titres, Heavy et rapides, semblables à du DRAGON FORCE comportent des textes parlant de Fantasy, dans une version plus futuriste. D’ailleurs, chaque musicien est placé devant un dessin de dinosaure représentant une partie de la pochette. L’idée est géniale, faut-t-il encore qu’ils aient de la place sur scène, ce qui est le cas ce soir.
Les VICTORIUS ont un vrai charisme et une vraie envie de communiquer avec le public. Les amateurs du style sont bien-sûr heureux et se massent avec avidité devant la scène.
Comme d’habitude quand on aime, le temps nous paraît trop court, mais bon il reste encore deux groupes à passer.
KILLER @ METAL THUNDER JACKETS 2018METAL THUNDER JACKETS 2018
C’est le moment choisi par un des Gentils Organisateurs pour nous annoncer qu’un break de 45 minutes est accordé aux spectateurs. Cela nous permet de faire un break salutaire et de reposer un peu nos oreilles avant l’arrivée de KILLER.Les trois musiciens foulent les planches de la scène et entament leur soundcheck. Durant cet exercice, ils se prennent au jeu en chantant « This is the Soundcheck », « We made the Soundcheck ». Ils se marrent bien en Belgique !!!
KILLER ? Qu’est-ce que c’est que ce groupe ? Eh bien, jeune Padawan, KILLER est un groupe de Heavy Belge, fondé en 1980 par PAUL « SHORTY » VAN CAMP. Figure de proue du célèbre label Belge Mausoleum, ils ont sorti trois albums dans les 80’s avant de déposer les armes. A ne surtout pas confondre avec son homonyme, le KILLER Suisse qui a évolué dans la même période et sur le même registre. Depuis, reformés autour du charismatique guitariste, le groupe a repris la route des studios et des salles de concert.
METAL THUNDER JACKETS 2018
C’est une des surprises de cette soirée, un groupe que je ne pensais jamais voir ! Je ne tiens plus en place, impatient de les découvrir en live ! Il faut dire qu’ils ont une sacré expérience pour avoir tourné aux côtés de DIO et MOTORHEAD, pour ne citer qu’eux ! A noter aussi, quelques festivals comme le GRASPOP en 2003.
Entourés de ses nouveaux camarades de jeu, VANNE OPDEBEECK à la batterie et KEN « JAKKE » VAN STEENBERGEN à la basse, SHORTY nous délivre un show imparable et plein d’expérience. Les souvenirs de ma jeunesse reviennent au galop, avec peut-être une petite pointe de nostalgie.
Ce soir, c’est plutôt retour vers le passé que vers le futur. Le trio nous délivre une musique très typée années 80. En quelque sorte de la New Wave Of Belgium Heavy Metal. Lol !
KILLER @ METAL THUNDER JACKETS 2018
SHORTY, en plus de la guitare, tient aussi le micro et communique avec son public en anglais. Ils viennent d’Anvers (et contre tous), partie de la Belgique où l’on parle le Flamand. Son compère JAKKE fait les chœurs et harangue le CCO. Les KILLER ne font pas dans la dentelle. On est plutôt dans l’esprit MOTORHEAD « les freins c’est pour les lâches ». Leurs morceaux tapent comme des pains entre les deux yeux et n’ont rien perdu de leur force. C’est très efficace !
Le public adhère comme un seul homme à leur univers et super heureux d’être là. Le son comme sur tous les groupes du fest est vraiment superbe, ce qui en fait un set vraiment parfait !
Un peu moins d’une heure de show et le groupe quitte la scène en ayant conquis le public.
TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS 2018
Place maintenant à la tête d’affiche de la soirée : les TYGERS OF PAN TANG ! Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir écouter et voir un groupe mythique que peu de gens dans l’assistance ont eu l’occasion de voir en live. C’est un cadeau que nous font l’association KAOSGUARDS et le WEBZINE DE TI-RICKOU ! Je pense que mon copain Steve* 74 et Ti-Rickou doivent être parmi les rares veinards dans la salle a les avoir vus en 1982 car peu d’entre nous ont eu ce privilège !
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le groupe a splitté avant de renaître (tel un phénix) autour de ROBB WEIR. Grand espoir, au même titre que SAXON, IRON MAIDEN, ou DEF LEPPARD, de la scène N.W.O.B.H.M. au début des années 80 en Angleterre, les TYGERS ont malheureusement pour eux, laissé filer le train du succès. Après des débuts plus que prometteurs, des désaccords avec MCA, leur maison de disque de l’époque, ont scellé le destin du groupe. Les trop fameuses mésententes musicales – comprenez « commerciales » – en étant la cause.
Reformés au début du vingt et unième siècle autour de ROBB, un des deux guitaristes d’origine, la formation poursuit son petit bonhomme de chemin en sortant des albums de qualité.Dès le début du concert, entamé par « Only the Brave », extrait du dernier album en date, le ton est donné. Nous sommes dans un pur Heavy Metal actuel, ayant des réminiscence 80’s.
METAL THUNDER JACKETS 2018
Articulés autour du chanteur transalpin JACOPO MEILLE, la formation connait une seconde jeunesse.Les deux « petits jeunes » MICKY CRYSTAL et GAY GRAY respectivement guitariste et bassiste donnent du peps à la formation. CRAIG ELLIS, le batteur présent depuis la reformation du groupe, n’est pas en reste. Tout le monde a le sourire, spectateurs compris. Une douce euphorie règne sur la salle.
Bien entendu, les standards ne sont pas oubliés. Et très rapidement, nous replongeons dans les souvenirs avec un « Gangland » de derrière les fagots. La set list fait la part belle à l’album « Spellbound », un des must des TYGERS.
Je suis aux anges, des airs oubliés me reviennent en mémoire et je vous le dis les amis : ça fait plaisir ! Je ne suis pas le seul à le penser, car j’aperçois sur le bord de la scène, notre ami JAKKE, le bassiste de KILLER, regarder un de ses groupes favoris.
C’est déjà la fin ! Ce concert est passé comme une tornade balayant tout sur son passage. Fini ? Non, pas tout à fait, car heureusement, il reste les rappels et l’imparable hymne qu’est « Hellbound » que le public reprend en chœur avec bonheur. Ce concert se termine en apothéose !
TYGERS OF PAN TANG nous a proposé ce soir une set list de rêve, la fève dans la galette pour ce fest !
TYGERS OF PAN TANG @ METAL THUNDER JACKETS 2018
Les musiciens, pro jusqu’au bout des ongles, viendront dédicacer CD et photos, sans même se changer. Ca c’est vraiment cool, ça prouve que les musiciens respectent leur public et veulent être proches d’eux. En plus, c’est loin d’être con car les T-Shirts et les CDs partent comme des petits pains tout chauds ! Voilà qui clôt en beauté une superbe journée.
Il est temps de regagner nos pénates, avec plein de souvenirs dans la tête. Vivement la prochaine édition du METAL THUNDER JACKETS puisque celui-ci était le volume 1… En espérant que le manque de fréquentation – incompréhensible pour une affiche telle que celle-ci – ne nuise pas à une prochaine édition.
Un grand merci aux organisateurs qui nous ont permis de vivre ça !