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Allez ce soir, c’est direction Lyon… Heu, plus précisément Villeurbanne et l’Hôtel de la Musique. Bon, il faut vraiment que l’affiche m’attire pour que j’y retourne parce que la seule fois où j’y suis allé, je m’étais galéré pour y accéder et pour me garer. En plus, le concert était naze, le pire concert d’ADAM BOMB que j’avais vu de lui jusqu’alors et de tous ceux que j’ai vu ensuite (vu que je l’ai vu en live un certain nombre de fois) !!! Mais une affiche typiquement heavy-metal, avec des jeunes groupes qui montent et TENTATION en tête d’affiche, c’est trop tentant – oui, elle est facile celle-là !

Bon, ouverture des portes à 18h30, il faut assurer sur ce coup. Hé hé, je suis trop fort : arrivé et même garé… en avance ! Et dès que je m’approche, je sais que c’est bien là que ça se passe, les vestes à patch sont là !! Putain, ça me rappelle les 80, back to the past Ti-Rickou ! 

HERZEL

HERZEL

J’ai même le temps de dire bonjour aux copines et copains dont certains sont venus de loin : Chambéry, Dijon, Saint-Etienne, Grenoble, Bourg-en-Bresse… Et même du sud-ouest (le fan club TENTATION !). Bizarrement, il n’y a pas beaucoup de lyonnais. Bon, il faut dire aussi que les orgas n’ont pas fait dans la facilité en ne prenant pas de groupes locaux sur l’affiche.

En parlant de l’affiche, c’est déjà l’heure pour le premier groupe, HERZEL, venu tout droit de Bretagne de nous distiller leur heavy- metal. Je les découvre en direct. Ils oeuvrent dans du heavy-metal aux influences celtiques. Eh oui, c’est possible ! Et c’est cool !

Le chant est en français – heureusement que ce n’est pas en breton parce que… je  ne le parle  pas,  lol  !!

Musicalement, c’est bien. Les morceaux sont sympas et j’adhère facilement à leur musique. Vivement un album car ils n’ont à ce jour produit qu’une cassette deux titres et qu’en plus, elle n’est plus dispo ! Le public déjà chaud bouillant est lui aussi bien client de ce groupe.

Bref, c’est une bonne entrée en matière.

ELECTRICK SHOCK 4

ELECTRIC SHOCK

Allez, une petite pause bien méritée avant d’aller me replacer pour les copains de Grenoble, les bien-nommés ELECTRIC SHOCK. Les bien-nommés car pour ceux qui vont les découvrir, ça va être un choc.

Putain, ça le fait !! Yes, c’est encore mieux que leur prestation d’il y a deux ans au Rising Fest de Dijon ! Non seulement leurs anciens morceaux sont des bombes en live mais leurs nouveaux morceaux sont vraiment puissants.

Le groupe est méga à l’aise sur scène, le chanteur a pris de l’assurance et avec la voix qu’il a, c’est magique !

Dans le public, c’est la folie, voire trop pour certains… Mais bon, ce soir c’est la fête du heavy-metal et quand c’est bon on ne se retient pas. En plus, ELECTRIC SHOCK met le paquet !

Allez, c’est la fin du set. Eh oui, il reste deux groupes à venir. Heu non, je ne suis pas bourré, en arrivant on nous a annoncé un groupe surprise après TENTATION !

Bon, c’est parti pour TENTATION en provenance directe de Perpignan. Alors là, on est dans la droite ligne des BLASPHEME, SORTILEGE, MALEDICTION, et moi je suis happy. D’autant plus que leurs morceaux – que j’ai adorés sur CD – sont magistraux en live. Les musicos sont à fond dans leur musique et avec le public avec lequel ils communiquent.

Et bien sûr, ledit public qui est bien présent ce soir et qui est composé pour l’essentiel de gros fans de heavy-metal, est trop heureux de headbanger en famille. Ah, ces vestes à patchs qui bougent tous en rythme, que c’est beau ! Snirfff !! On se croirait vraiment revenus dans le temps où les jeunes groupes de métal français faisaient leur apparition.

TENTATION 1

TENTATION

En tout cas, TENTATION n’a pas fait le voyage pour rien ! Ils ont trouvé de nouveaux fans et rejoint la famille des groupes français qui chantent en français et dont on se souvient !

Allez, malheureusement c’est déjà fini… Ou pas car voilà TENTASHOCK !!! Alors, vous trouvez ? Bingo ! C’est un mélange des membres de TENTATION et des membres d’ELECTRIC SHOCK ! Sans oublier le guitariste de HERZEL !!! Et qu’est-ce qu’ils vont nous faire ? Du hard français 80, of course !! Je vous ai déjà dit qu’ANTOINE, le chanteur d’ELECTRIC SHOCK a une putain de voix, mais là sur « Les fils du métal » de SATAN JOKERS (Renaud, si tu nous lis..), c’est énorme ! Comme leur version sur-boostée du morceau d’ailleurs !

Voilà tout ce que j’aime, du fun, du métal, de l’envie de jouer avec les potes ! Bref, le bonheur. Alors maintenant fermez les yeux et imaginez-vous dans le public à vivre ça !! Ca y est ? Alors, vous avez une petite idée de l’ambiance de dingue qu’il y a ce soir ! Bon maintenant, vous pouvez sérieusement vous demander pourquoi vous n’y êtes pas !!!

Voilà, c’est fini pour de bon. Le temps de dire au revoir aux copains qui tous sont unanimes, il faut que ça recommence bientôt – en tout cas moi, au Pyrenean Warriors Open Air, c’est sûr !!! – de prendre congés des orgas et de les féliciter pour cette méga date qui m’a fait ressortir mon vieux T-Shirt SORTILEGE… carrément dans le thème de la soirée, quoi ! Et ce n’est pas le guitariste de TENTATION qui dira le contraire, quand il est monté sur scène j’ai cru un court instant qu’il m’avait dépouillé mon T-Shirt sans que je m’en rende compte !

D’un seul coup, je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de chanter : « Magie noire, elle est dans le placa-ard, Magie noire elle ne rentrera pas ce soiiiir  » !

PS : Amis métalleux, répandez la bonne nouvelle, la scène heavy métal française n’est pas morte et au contraire elle se porte très très bien !!!

Re-PS : spéciale dédicace du report à BLASPHEME, H-BOMB, SATAN JOKERS, SORTILEGE, VULCAIN qui ont ouvert la voie.

ELECTRIC SHOCK 1

ELECTRIC SHOCK

« Un monde sans héros est un monde sans joie, un monde de numéros n’est pas un monde pour moi » (SATAN JOKERS)

SYMPHONY X 1

SYMPHONY X

Live Report by Seb 747

Choix cornélien ce soir, entre le M. FEST à Marnaz, et SYMPHONY X à Lyon. D’autant plus que pour ces derniers, c’est complet !

Mais SYMPHONY X, ça fait au moins quinze ans que je ne les ai pas vu et en plus, un bon pote a réussi à nous dégoter deux places ! Donc, direction Lyon, et plus précisément Villeurbanne au Centre Culturel Œcuménique (CCO pour faire simple). Ca tombe bien, la dernière fois où j’y avais mis les pieds remonte à pas mal de temps.

Avec trois groupes à l’affiche, je pars assez tôt puisqu’il faut qu’on y soit à l’ouverture. Mais, comme par hasard, le syndrome Ti-Rickou me rattrape : pluie d’enfer, bouchons partout, problème pour trouver la salle (je vous l’ai dit, ça fait longtemps que j’y ai pas mis les pieds !), problème pour se garer…

MYRATH 1-

MYRATH

Bon, je rate en beauté MELTED SPACE – « Ti-Tickou ! Sors de ce corps ! » – mais j’arrive pile-poil à temps pour MYRATH, ouf !
Premier constat, même si le CCO a été récemment rénové, c’est toujours aussi petit, on se croirait à La Tannerie (et revoilà encore Ti-Tickou !). Mais l’adage est bien connu : « c’est dans les petits pots qu’on trouve les meilleurs onguents » ou en terme métal : « c’est dans les petites salles qu’on trouve le gros son » !

La scène est plus large que profonde, idéale pour installer le matériel de SYMPHONY X, mais à contrario laisse peu de places pour MYRATH et de surcroît MELTED SPACE.

La batterie rangée sur le côté droit de la scène, le bassiste devant, essayant de se faire une place, le clavier en plein centre, le guitariste à gauche, il reste peu de place au chanteur ZAHER ZORGATTI pour évoluer. Peu importe, les Tunisiens n’en ont cure, ils assurent ! On est pris d’entrée de jeu dans leur prog’ métal mélodique à tendance orientale.

C’est sur le titre « Jasmin » qu’ils nous mettent directement dans le sujet, puis après l’enchaînement de « Storm of lies », ZAHER ZORGATTI nous interpelle… Et en Français, s’il vous plait !  Il nous parle de sa fierté d’ouvrir pour SYMPHONY X et remercie MELTED SPACE (oui, le groupe que j’ai raté !) d’avoir ouvert le show.

MYRATH 2

MYRATH

Puis après un « Freedom back » et un « Believer » de toute beauté, où l’on découvre l’étendue mélodique du coffre de ZAHER, c’est « Wide Shut » et « Nobody’s Lie » (dédicacé à un ami mourant) qui s’enchaînent pour terminer sur un « Merciless Time ». Quel set mes aïeux ! Ils se sont donnés à fond et quelle joie pour moi de les revoir ! Belle entrée en matière.

Le temps de se rapprocher un petit peu, de jouer des coudes pour se faire une place devant, malgré deux géants mastodontes qui culminent à pas moins de deux mètres, et le backdrop de SYMPHONY X se déroule. Tiens, ils sont en train d’installer deux masques sur la batterie, bizarre… C’est vrai que la pochette de « Nevermore », leur dernier album, représente deux masques en quinconce, alors pourquoi pas ?

SYMPHONY X 6

SYMPHONY X

Pas le temps de souffler que déjà l’intro « Overture » démarre. Et contrairement à ce que je pensais, ça ne bourre pas, mais faut pas rêver, ça ne va pas tarder. JASON RULLO fait résonner sa batterie et les trois MIKE débarquent les uns après les autres. C’est sur un « Nevermore » de folie que déboule, tel un sanglier furieux, un RUSSEL ALLEN, lunettes noires vissée sur le crâne, cheveux tirés en arrière, attachés en queue de cheval.

L’ouverture du bal commence. « Underworld » enchaîne sans temps mort. On sent qu’on a affaire à des musiciens qui ont de la bouteille. Normal, ça fait un peu plus de quinze ans qu’ils jouent tous ensemble, ces ricains !

SYMPHONY X 7

SYMPHONY X

Le son et les lights sont monstrueux.

Bon début de soirée en perspective. Et on continue par « Kiss of Fire » où la voix brute et forte de RUSSEL nous impressionne mais c’est sur la ballade « Without You » qu’il nous touche le plus par sa voix claire.

« C’est la première fois nous jouons autant de concerts sold out sur une tournée» nous dit RUSSEL. On veut bien le croire vu le nombre de personnes qui ont répondu présent à l’appel ce soir !

SYMPHONY X 5

SYMPHONY X

S’ensuit « Charon » un autre titre du dernier album. Puis sur « To Hell And Back », RUSSEL se tourne vers la batterie et se grime avec un des masques installés plus tôt. Masque noir et blanc sur le visage, il envoie du bois, comme on dit chez nous. Mélodique, mais toute en puissance maîtrisée, sa voix nous transporte.

Tiens mais que ce passe-t-il ? On nous a changé notre RUSSEL ? Non, il a juste lâché ses cheveux et mis le second masque. Rouge et noir celui-là. On passe du côté sombre de la force. Sa voix se fait plus ténébreuse. Génial ! RUSSEL est un vrai showman !

SYMPHONY X 4-

SYMPHONY X

Et encore un autre titre « d’Underworld » avec « In My Darkest Hour ». Ils ont décidé de nous faire tout le dernier ?

MICHAEL LEPOND, le bassiste depuis seize ans maintenant et MICHAEL PINELLA, le clavier des débuts, nous montrent qu’ils sont aussi en voix, avec des cœurs sublimes. JASON RULLO rend coup sur coup avec ses frappes de mule. Et MICHAEL ROMEO tout sourire, hyper content d’être là, nous prouve qu’il est un excellent guitariste, jouant souvent les yeux fermés, notamment sur un « Run with the Devil ».

Petit speech de RUSSEL juste avant « Swan Song », encore un titre du dernier album. On a même droit à un petit instrumental et à un petit clin d’œil à Star Wars.

SYMPHONY X 8

SYMPHONY X

Pour ce qui est des vieux titres, voilà que démarre « Death of Balance / Lacrymosa », titre de « V : the New Mythology » datant de 2000. Et là on, enchaîne avec deux titres que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre : « Out of the Ashes » et « Sea Of Lies », titres datant de 1996 issus de « The Divine Wings of Tragedy ». Trop fort les mecs ! Allez puiser aussi loin, je suis aux anges !!!

Et c’est déjà l’heure du rappel. « Symphonyx ! Symphonyx ! Symphonyx ! » chante le public. Putain, c’est que j’ai pas vu le temps passer moi !

Et boom, débarque « Set The World On Fire (The Lie Of Lies) », excellent titre de 2007 avec plus de cinq minutes au compteur, pour finir sur « Legend » un dernier morceau de leur album éponyme datant de l’année dernière.

SYMPHONY X 2

SYMPHONY X

Sniff, c’est déjà fini. Bon en sortant de la salle, on aperçoit les gars de MYRATH qui signent autographes sur autographes. C’est bien beau tout ça mais va falloir rentrer ; d’autant que la neige est annoncée… Bah, il suffit de mettre le « Nervermore » à fond, et on ne verra pas le temps passer !

Un grand merci à Sounds Like Hell Productions qui nous a permis d’assister à ce concert, malgré le fait que ce soit complet.

Alors que tout le monde se prépare à partir faire une cure de bains de boue à Clisson, moi je continue à sauter sur tous les concerts qui passent dans mon périmètre… heu les audibles, bien sûr !!!

THE SOCKS 1

Bon, dégoûté,  j’ai loupé le début de THE SOCKS. Un groupe de Lyon qui fait du… stoner ? Bien vu !! Toujours pareil dès que c’est un groupe sympa qui fait la première partie, je vais me le louper, moi ! Par contre, quand c’est Gillou et son petit orchestre, bingo, j’arrive à l’heure !!! J’ai du faire un truc de mal dans une autre vie !!

THE SOCKS 2

Et effectivement, là je vais regretter de ne pas avoir vu le début car c’est putain de bien fait. Les morceaux tapent bien, les musicos sont à donf.

Le TransClub (petite salle du Transbordeur) est bien plein. Heureusement que le bar est en extérieur pendant les concerts !!

Les SOCKS ont visiblement l’habitude de la scène. C’est vrai qu’ils ont déjà assuré pas mal de premières parties. Et ce soir encore, on a la preuve que ça fonctionne très bien. En plus, ils ont des copains dans la salle et du coup, l’ambiance de la salle est bien chaude (comme si il fallait déjà en rajouter avec le petit 34° du soir !).

Bon ben voilà. Fini. Trop court !! Je sais, si j’étais arrivé à l’heure j’en aurais eu plus… Grrrr !

Pause pour respirer et se rafraîchir. A l’extérieur.

Bon, ça repart. Il faut re-rentrer.

CLUTCH 1

Et c’est parti pour CLUTCH et leur stoner bien à eux. Putain, ça envoie la purée de poix !!! Le chanteur est un véritable fou furieux. Sur scène, il est comme possédé. J’ai un peu de mal à décrire son jeu de scène. En gros, sa gestuelle m’a fait penser à un JOE COCKER sur-vitaminé.

CLUTCH 3

Les CLUTCH n’ont pas besoin d’artifice. C’est vrai qu’avec leur look, limite tu les croises dans la rue, tu leur donnes un euro, dès qu’ils sont sur scène, ils se transforment en vrais diables ! Comme quoi l’habit ne fait pas le moine, mais le petit stoner, oui !!!

Leurs morceaux nous rentrent dedans direct « in the face », les riffs plombés nous martèlent la tête. Les premiers rangs bougent bien et l’atmosphère est brûlante.  Le public – en grande majorité composé de stoners (tattoos et barbes hirsutes) – est comme à la messe.. Heu… en communion avec le groupe. Les morceaux de CLUTCH sont cohérénts les uns par rapport aux autres sans qu’on s’en lasse.

Le show se termine. Je ne veux pas que ça finisse, moi ! Mais bon, ils ne peuvent quand même pas jouer toute la nuit non plus !!! lol !!

 

Bilan de ma soirée

THE SOCKS : la découverte de la soirée. J’ai vraiment apprécié. A revoir.. sans louper le début !!!

CLUTCH : ma première fois en live. Et pas déçu du tout ! En live ça dépote grave.  Leurs morceaux ressortent parfaitement. Le son était puissant (qui a dit trop fort ?!!). Bref, je les revois quand ils veulent !

CLUTCH 2

Un méga merci à Eldorado et Nous Productions pour la programmation  courageuse de cette soirée avec un groupe pas forcément bankable mais qui le fait grave sur scène. Le public bien présent, surtout pour un mardi, a vraiment apprécié et a su les en remercier.

Bon voilà, je suis dehors et je n’ai qu’une envie : mettre leur CD  très fort pour rentrer !