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Les pionniers. Les CDs indispensables sans lesquels la musique que j’aime n’aurait pas été pareille !!! Attention, ce n’est pas du tout classé par ordre alphabétique.

DEEP PURPLE

IN ROCK

« Speed king » et « Child in time » étant vraiment des monstres magiques de morceaux Hard Rock, on ne peut vraiment pas être déçu par ce disque : c’est une bombe atomique !!! GILLIAN est au top, BLACKMORE aussi. Un monument du Rock !

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DEEP PURPLE

MACHINE HEAD

« In rock » est une bombe atomique et… « Machine head » est encore plus monstrueux si c’est possible. « Highway star », « lazy », « Space truckin » et bien sûr l’hymne suprême : « Smoke on the water ». Bref le CD à avoir en Hard Rock et en Rock tout court. A écouter sans modération !

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LED ZEPPELIN

II

Avec le premier album, le groupe avait donné le ton : du Blues durci. Avec cet album-ci, on va loin. La voix de Robert PLANT, la guitare de PAGE, un gros son bien lourd. Un disque à avoir !

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LED ZEPPELIN

III

Putain ! « Immigrant song » d’entrée pour un must du Hard Rock tout simplement !!!

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LED ZEPPELIN

IV

Heu, « Black dog », « Rock and roll », « Starway to Heaven »… Au même titre que le « Machine head » de Purple, un putain de chef d’œuvre Hard Rock ou Rock tout court !! A écouter très fort !

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ALICE COOPER

SCHOOL’S OUT

Un Hard Rock à lui avec un titre qui frappe comme un coup de fouet.

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ALICE COOPER

BILLION DOLLARS

Des titres qui sont devenus des classiques d’ALICE COOPER. Un méga « No more Mr Nice guy ». Un CD délire !!

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BLACK SABBATH

BLACK SABBATH

Du Hard Rock lourd, très lourd. Le premier BLACK SABBATH pose les bases du Doom,  du Metal. Bref un album à posséder obligatoirement et à écouter dans le noir très fort ! La voix d’Ozzy et la guitare de Tommy font froid dans le dos !!!

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BLACK SABBATH

SABBATH BLOODY SABBATH

J’adore cet album et particulièrement « Sabbra cadabra » !!

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BOSTON

BOSTON

Un régal. Du Hard Rock racé qui amènera pour moi le Hard FM, mais qui possède des pépites comme « Smokin », et bien sûr le super « More than a feeling.. un peu de douceur dans ce monde de brutes !

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KISS

ALIVE II

Une bombe !! Les titres de KISS en live, c’est une pure tuerie ! En plus, ce live c’est un best of fabuleux !!!

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BLUE OYSTER CULT

BLUE OYSTER CULT

Un indispensable de Hard Rock à leur sauce. Des morceaux qui restent en tête.
Un disque à part d’un groupe à part. Un must !!

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LUCIFER’S FRIEND

LUCIFER’S FRIEND

Un indispensable de Hard Rock à leur sauce. Des morceaux qui restent en tête.
Un disque à part d’un groupe à part. Un must !!

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CARGO

CARGO

Un album fabuleux de Hard Rock mélodique mais pas mou ! Dur à trouver, mais vraiment très très bon !!

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JERICHO

JERICHO

Vous aimez les morceaux qui changent de rythme, les belles mélodies, les riffs qui vont bien, une voix hargneuse ? Bon, j’arrête. Ce CD est une tuerie à avoir obligatoirement dans sa collec’ !!

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JERICHO JONES

JUNKIES MONKEYS & DONKEYS

Ca commence comme de la Pop et ça part dans du Hard Rock 70. Inspiré, hallucinant. Un must. Que dis-je, un chef d’œuvre !!

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INCREDIBLE HOG

VOLUME 1

Du Hard Rock 70 qui va bien pour fans de LED ZEPPELIN et consorts. Rien que la pochette est délirante !!

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GRANICUS

GRANICUS

Un putain de CD à avoir. Un must de Hard Rock inspiré. Et putain ça joue grave ! Pas de clavier ici !! Voilà. A avoir bien sûr !

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GRANMAX

KISS HEAVEN GOODBYE

Dans la famille « albums méconnus », il se pose là. C’est du Hard Rock inspiré. A découvrir !!

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MOTORHEAD

BOMBER

Dans cette fin 70, MOTORHEAD avec son « Bomber » tape fort et monte en puissance. C’ est fort, c’est MOTORHEAD !! Ils ne se doutaient pas à l’époque, du nombre de groupes qu’ils allaient influencer !!

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TED NUGENT

TED NUGENT

Premier album du guitariste fou des AMBOY DUKES, et whaou ! ça décoiffe !! Une vraie pépite cet album !

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TED NUGENT

CAT SCRATCH FEVER

La fièvre de la chatte qui gratte.. Tout un programme pour ce fou furieux de guitariste. Un putain d’album de Hard Rock qui décoiffe.

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RAINBOW

RISING

Après avoir créé des chefs d’œuvre avec DEEP PURPLE, BLACKMORE continue avec RAINBOW. Cet album est magnifique. La voix de DIO, la guitare de BLACKMORE, les montées d’orgue… Un de mes disques préférés, tout simplement !!!!

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RAINBOW

LONG LIVE ROCK ‘N’ ROLL

Dans la catégorie petit bijou, il a sa place. Même si je préfère « Rising », c’est quand même une bombe cet album !!

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WHITESNAKE

TROUBLE

La voix de COVERDALE, toujours aussi blues avec des morceau très inspirés et la guitare de Bernie MARSDEN et de Nicky MOODY ! Avec en plus John LORD au clavier, c’est mortel !!!!!!

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WHITESNAKE

LOVE HUNTER

Encore un album de toute beauté. Hard Blues. Un méga disque à avoir dans sa collection.

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VAN HALEN

VAN HALEN

Eh oui, fin 70 arrive un putain d’O.V.N.I. avec un guitariste prodige, un chanteur fou. Attention : chef d’œuvre.

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JUDAS PRIEST

UNLEASHED IN THE EAST

Fin 70, un live qui va propulser JUDAS PRIEST sur le devant de la scène Heavy Metal qui arrive. Ce live est monstrueux. Les morceaux fracassent tout sur leur passage, la voix de Rob HALFORD est hallucinante. Bref, un de mes CD favoris. A écouter très fort !!!

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UFO

LIVE 71

Du Blues Rock passé à la moulinette Hard. J’adore ce disque, période avant SCHENKER !

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UFO

NO HEAVY PETTING

« Natural thing » est un hit. La guitare de Michael SCHENKER explose littéralement. Un CD à avoir.

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URIAH HEEP

DEMONS AND WIZZARDS

Du Hard 70 avec de l’orgue et de grandes envolées lyriques. Avec « Easy livin » que j’adore vraiment.

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SCORPIONS

IN TRANCE

Un Hard Rock tendance « Hendrix est mon copain », avec un putain de chanteur à la voix magique, des riffs qui tuent sur place. Un méga album des Allemands de SCORPIONS.

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SCORPIONS

LOVEDRIVE

Les 70 se terminent et ce « Lovedrive » lorgne vers les 80 et un Hard plus musclé. N’oublions pas non plus les ballades sublimes à l’image de « Always somewhere ». Tout simplement magnifique.

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ORANG-UTAN

ORANG UTAN

Du Hard avec de grosse basses, de grosses rythmiques, des guitares magnifiques, une voix à la PLANT.. bref, un must. Obligatoire !

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DUST

DUST

Un méga CD de Hard Rock 70 pas Prog’, bien Hard- Rock !! Et tout ça début 70 ! Bien sûr à avoir.

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DUST

HARD ATTACK

Tout comme le premier, du Hard Rock. Gros son, belles guitares, belle voix. Et non, vous ne rêvez pas, on est en 72 !

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FUZZY DUCK

FUZZY DUCK

Eh oui, malgré le canard rigolo c’est du Hard Rock et putain c’est dans un style Hard subtile et original. C’est vraiment très bien fait.

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THIN LIZZY

FIGHTING

Le Hard Rock made in Irlande avec la voix chaude de Phil LYNOTT, de belles mélodies, des riffs présents comme sur « Suicide ». Trop bon !!!!

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THIN LIZZY

BAD REPUTATION

Encore un mélange de belles ballades et de morceaux plus Hard avec toujours de très belles mélodies et des guitares magnifiques. Bien sûr, un must !!!

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THIN LIZZY

BLACK ROSE

Comme les copains, ce « Black rose » sent la fin d’une époque. Les 70 se terminent,  le son se durcit encore plus, même si bien sûr les ballades sont encore là. Ce CD est un peu plus Hard et toujours très très bon !!!

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CORPUS

CREATION A CHILD

Du putain de Hard Rock 70 qui fait du bien. Des changements de rythmes, des morceaux fabuleux, du Hard mélodique qui swingue !

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YESTERDAY’S CHILDREN

YESTERDAY’S CHILDREN

Un album de Hard Rock hallucinant. Pour fans de LED ZEPPELIN et consorts. Attention, ce CD est magique.

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WARHORSE

WARHORSE

Dans un style proche de DEEP PURPLE. Du Hard Rock avec orgue. Une véritable perle du Hard Rock. Indispensable dans le genre

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WARHORSE

RED SEA

Ce 2e album est un peu plus Hard, mais il va bien sûr dans la même direction que le premier ; c’est-à-dire que c’est encore une tuerie ! A posséder aussi évidemment !!

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LEAF HOUND

GROWER OF MUSHROOM

Bon, ne pas se fier à la pochette très hippy. La musique c’est du Hard Rock avec de belles mélodies et de belles guitares. Une voix qui va bien aussi. Bref, un CD rare à avoir.

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BODKIN

BODKIN

Une pochette avec une tête de bouc en flamme, une pochette qui se déplie pour formée une croix… Le ton est donné : du Hard-Rock avec orgue et des changements de rythme. 5 morceaux de tueur. Un putain de disque injustement méconnu. Une bombe atomique.

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BIRTH CONTROL

HOODOO MAN

Pochette de très mauvais goût pour un putain de CD d’enfer. Du Hard 70 avec clavier et changement de rythmes. Une belle pièce pour une collection Hard 70.

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QUATERMASS

QUATERMASS

Un album fabuleux de Hard 70 avec clavier ! Chef d’œuvre ! J’adore.

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QUEEN

LIVE KILLERS

Encore une fois un disque de la fin 70 et quel disque ! QUEEN en live c’était vraiment magique. Ce live, de part les morceaux joués et de part la manière dont ils sont joués est vraiment un indispensable.

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ARMAGEDDON

ARMAGEDDON

Un des must du genre. Un album méconnu – je ne comprends toujours pas pourquoi, moi ! – des morceaux magnifiques, une pochette sobre mais efficace. Une perle.

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NAZARETH

PLAY ‘N’ THE GAME

Pas le plus connu mais perso je l’aime beaucoup. Un vrai disque de Hard Rock original.

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CHEAP TRICK

LIVE AT BUDOKAN

Un Hard Rock de fou, joué par des fous. Un disque à avoir pour savourer tout le talent et la folie du groupe. En plus, il y a le fabuleux « I want you to want me » !!!

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ATOMIC ROOSTER

IN HEARING OF

Du Hard Rock 70 avec claviers. Des morceaux qui restent en tête, des riffs puissants, une voix chaude et puissante. Des morceaux magnifiques. Un petit bijou. En plus sur ma version, il y a « Devil’s answer » en bonus !!

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AEROSMITH

MAKE IT

Du Hard Blues fabuleux avec des ballades qui tuent.. « Dream on ». Des morceaux qui frittent.. « Mama kin ». Bon, j’arrête, c’est un putain de chef d’œuvre !!!

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AEROSMITH

ROCKS

Avec un début apocalyptique signé « Back in the saddle ». Le reste de l’album est terrible avec un « Rats in the cellar » qui passe le mur du son. Bon, je ne vais pas faire les titres un par un, c’est de la bombe ce CD !!

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MONTROSE

MONTROSE

Un putain d’album produit par Ted TEMPLEMAN avec Sammy HAGGAR au chant et bien sur Ronnie MONTROSE à la guitare. Un des tous meilleurs albums du Hard Rock ’70. Une véritable perle !!

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ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon

ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon - 25 SEPTEMBRE 2024
ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon

Mais c’est quoi cette date qui tombe à peine deux semaines avant le jour du concert ?!!! Putain, c’est le guitariste Hollandais ADRIAN VANDENBERG ! Beaucoup l’ont découvert comme guitariste de WHITESNAKE mais moi je l’adorais déjà avec VANDENBERG et j’ai toujours suivi sa carrière. Malheureusement, je n’ai jamais pu le voir en live… Vous comprenez aisément que je suis comme un dingue ! CHRIS voulait faire passer ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon et il n’a pas hésité à prendre le risque de sauter sur une date vide, même aussi proche, dans la tournée espagnole du guitariste pour le booker. Et bingo, il a remporté la seule date en France !

Comment ça, il va jouer du WHITESNAKE ? C’est un tribute au Serpent Blanc ? Non, car il a prévu de jouer du WHITESNAKE, ce qui est un peu normal, mais il va aussi interpréter du VANDENBERG.. Je ne t’écoute plus, je ne suis plus là ! Je suis déjà en route pour Marseille. Le Monsieur peut jouer ce qu’il veut, que ce soit les « Quatre saisons » de VIVALDI (ah non, ça c’est ULI JON ROTH qui l’a fait !) ou n’importe quoi d’autre, ce ne sera que du bonheur.

ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon - 25 SEPTEMBRE 2024
ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon

Les Dieux du Hard-Rock sont avec moi ! Il fait beau, il ne flotte pas. Je me retrouve quand même bloqué à 4 kms de la sortie d’autoroute mais ça va, j’ai prévu de la marge. Et effectivement, j’ai vraiment prévu large : je me retrouve devant la salle 1h30 avant le concert, ce qui me laisse le temps de papoter avec CHRIS du CHERRYDON. Il est un peu anxieux et espère que les gens vont venir car, malgré une grosse promo, les préventes sont faibles.

Je vois que sur la partie merch’, il n’y a pas de CDs en vente mais j’y trouve des T-Shirts de VANDENBERG avec la date de ce soir dans le dos, des casquettes et des affiches du concert de ? Ce soir ! Je récupère mes achats faits à BAD REPUTATION directement auprès d’ERIC COUBARD qui n’aurait loupé ce concert pour rien au monde. En plus, il vient de ré-éditer TEASER, le premier groupe d’ADRIAN VANDENBERG, un groupe de Hard Rock à la BAD COMPANY.

ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon - 25 SEPTEMBRE 2024
ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon

Le temps passe mais dire que la salle est clairsemée est un euphémisme. Il est encore tôt et j’espère que ça va changer car cette soirée mérite beaucoup mieux. Allez, c’est l’heure de me restaurer donc pizza, réhydratation et papotage évidemment !

Petit à petit, les gens arrivent. Les T-Shirts WHITESNAKE aussi. On s’approche de l’heure du début et là, ça devient pas mal plus compliqué d’aller sur le devant la scène car par un prompt renfort, il y a maintenant plus de 150 personnes collées dessus et le chiffre va continuer à monter au cours de la soirée. Derrière la batterie, il y a un énorme logo VANDENBERG lumineux.

Le groupe débarque sur scène. C’est une formation basse, batterie, guitare et chant. L’ambiance dans la salle est bien chaude et les gens sont aux taquets. Comme d’habitude dans cette salle, le son est bon et les lights sont superbes (sauf le blanc clignotant qui est galère pour les photos). Avec les glaces au plafond, l’effet est top.

ADRIAN VANDENBERG - LE CHERRYDON - 25 SEPTEMBRE 2024

ADRIAN VANDENBERG ne s’est pas contenté de prendre un tribute pour l’accompagner. Ses musicos, il les a choisis et très bien choisis ! La partie rythmique est très solide, efficace et le chant de MATS LEVEN est parfait. Sa voix est très proche de celle de COVERDALE… enfin celle qu’il avait à l’époque car malheureusement en vieillissant, il n’arrive plus à chanter comme ça (ce qui est tout à fait normal).

Et ça matche grave ! Aussi bien sur les morceaux de WHITESNAKE que ceux de VANDENBERG. Oui, vous avez bien lu : du VANDENBERG !

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ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon - 25 SEPTEMBRE 2024

J’en aurais personnellement aimé plus car c’est plus rare à entendre en live que les morceaux de WHITESNAKE joués par tous les anciens guitaristes du groupe. Mais c’est clair qu’en voyant la réaction du public sur les covers de WHITESNAKE, on comprend pourquoi. Comment pourrait-il en être autrement ? Ces morceaux sont des petits bijoux, des bombes atomiques que les gens connaissent par cœur et qu’ils chantent avec le groupe.

« Here I go again », « Still of the night », « Fool for loving », etc, tous ces titres touchent plus les gens qu’un « Your love is in vain », pourtant sublime, de VANDENBERG.

Moi, je prends les morceaux de VANDENBERG avec bonheur. C’est du bonus car je suis venu pour ADRIAN et je ne suis pas déçu. Quel guitariste ! En plus, tout comme ses musiciens, il est heureux d’être là. Il le dit et ça se voit.

Gros, gros set. Voire énorme. Et d’un seul coup, c’est fini. Je n’ai pas vu le temps passé. Quelle baffe !!

La question est maintenant de savoir si ADRIAN va venir dédicacer. Le bassiste est le premier à venir dans la salle mais la plupart des gens attend ADRIAN les bras chargés de vinyles, de CDs ou de photos. Je ne résiste pas à aller faire ma groupie. Bon, je ne pourrais pas faire de photos avec lui car il y a trop de monde derrière moi mais j’ai quand même droit aux signatures sur 3 de mes CDs et sur une mini-guitare. Après les setlists, les peaux de batterie, je viens de me trouver une nouvelle collection : les mini-guitares  signées, lol !

Je fais quand même un selfie avec le bassiste. Je vais remercier CHRIS pour cette soirée, un CHRIS qui a réalisé un de ces rêves : faire jouer ADRIAN VANDENBERG au CHERRYDON. Et en plus, il y a eu du monde ! Bien joué, mon ami ! Pour ma part, j’ai passé une superbe soirée dans cette salle que j’adore et rien que d’y penser à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai encore des étoiles dans les yeux. A la prochaine, le CHERRYDON, the place to be ! Bien-sûr, les absents ont eu plus que tort mais j’en connais qui pleurent encore de n’avoir pu se dégager à temps pour venir.

Un grand merci à CHRISTIAN IMPERATO pour l’accred’, la photo de la setlist et le partage de sa passion !

ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon - 25 SEPTEMBRE 2024
ADRIAN VANDENBERG au Cherrydon

P.S. : une dédicace spéciale à JEAN RIBOUD, rédacteur chez Pavillon 666 – sous le pseudo DER LEHRER – pendant des années et fan inconditionnel de notre musique. Outre que tu étais une personne adorable, la scène underground te doit beaucoup. Adieu Jean, repose en paix !  

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU

WHITESNAKE 10

WHITESNAKE

Report de STEVE*74

Après les concerts de juillet et avant de partir en vacances loin de l’agitation et du bruit des concerts, quoi de mieux pour terminer la saison qu’un WHITESNAKE à Pratteln ? Je vous le demande. Oui, c’est loin et il faut partir longtemps à l’avance pour éviter les péripéties de la route.

Un bouchon de plus d’une heure entre Genève et Lausanne me fait apprécier ma décision de partir tôt.

Quand j’arrive enfin devant la salle celle-ci n’est pas encore ouverte, mais déjà pas mal de monde attend sagement et sans resquiller dans la file (nous sommes en Suisse, il ne faut pas l’oublier). C’est plus qu’agréable.

THE ANSWER 5

THE ANSWER

Pour débuter la soirée, WHITESNAKE a emmené dans ses valises les anglos-irlandais de THE ANSWER. Ce n’est pas une nouveauté, lors de la tournée Purple Tour nous avions déjà eu la même affiche. Il faut dire que le rock-hard bluesy de THE ANSWER se marie bien avec WHITESNAKE.

Déjà 10 ans que le premier album « Rise » est sorti. Depuis le groupe a monté progressivement mais surement les marches du succès. Contrairement à plein d’autres formations, ils n’hésitent pas à sortir des galettes très régulièrement. S’appuyant déjà sur 6 disques studio, les musiciens ont matière à enchanter les auditeurs.

Ce soir nous n’aurons malheureusement qu’un petit aperçu de leur musique faute de temps. CORMAC NEESON, le chanteur nous dira à la fin du concert qu’ils reviendront dans cette salle en tête d’affiche cette fois ci en novembre. Alors si vous aimez ces gars là, surveillez les dates de leur prochaine tournée.

CORMAC arrive avec un beau chapeau sur scène tandis que ses comparses ont un look assez sobre. D’entrée l’on comprend que CORMAC possède une belle voix. Son timbre rappelle les plus grands chanteurs du genre comme ROBERT PLANT ou PAUL RODGERS par exemple. Elle est puissante, haute et éraillée à souhait. PAUL MAHON à la guitare passe sans souci d’un riff heavy et lourd à des sonorités blues. La rythmique assure une base sans failles.

La musique est ancrée dans les seventies. Leurs parents ont du les bercer au son des groupes de l’époque. L’influence de LED ZEPPELIN ou AEROSMITH sur certains titres planent au dessus d’eux, mais ils ont su adapter le style avec un son plus actuel pour notre plus grand plaisir.

C’est avec « Solas » tiré du dernier album éponyme que se termine leur prestation. Nous avons assisté à un bon show mais il souffrait à mon humble avis d’un petit manque de niaque. Un peu plus de mordant aurait été le bienvenu, mais je chipote, car quand on aime on désire toujours le meilleur.

WHITESNAKE 4

WHITESNAKE

Après un entracte court c’est maintenant à la bande de COVERDALE d’investir la scène. En me retournant je m’aperçois que la salle est archi-pleine. Elle déborde même, les portes de la salle étant restées ouvertes, des spectateurs sont dehors. Je n’ai jamais vu autant de monde ici. Par contre j’aurais eu les boules si j’avais dû rester dehors pour le concert après avoir fait tant de kilomètres….

WHITESNAKE, tout le monde connait mais tout le monde sait aussi que DAVID COVERDALE à des problèmes de voix depuis quelques années déjà. Il suffit d’écouter « The Purple Album » pour s’en convaincre. La voix est on ne plus trafiquée et pour être franc, je n’ai guère apprécié ce disque à cause justement du chant. Alors maintenant aller à un concert du groupe, cela relève un peu d’un jeu de roulette. Un peu à la manière d’un OZZY OSBOURNE, il faut croiser les doigts et espérer tomber sur un bon jour.

Mais notre homme a de la bouteille et il sait parfaitement gérer et ménager son chant. Après l’intro de « My Generation » des WHO, le groupe attaque le concert avec des mid-tempos sur « Bad Boys » suivi de « Slide it in ». Pendant que DAVID chauffe sa voix, ses musiciens excellent déjà. Ca swingue et le son est parfait.

WHITESNAKE 2

WHITESNAKE

DAVID COVERDALE à l’air dans un bon soir. Sa voix est fatiguée, il a perdu de la puissance et ne monte plus comme avant sur certains morceaux. En bon professionnel, il délègue à ses acolytes les chœurs et même certaines parties lead à MICHAEL DEVIN, le bassiste. Mais dans l’ensemble DAVID va donner un concert correct.

S’il y a bien un sujet où tout le monde est d’accord, c’est sur le choix des musiciens qui l’entourent. COVERDALE a toujours su dès le début de sa carrière s’entourer de grands musiciens. Pour cette tournée, le groupe est au top de sa forme. REB BEACH est présent depuis 14 ans déjà et TOMMY ALDRIDGE, après une pause, depuis plus longtemps encore. Cela donne une cohérence et une assise au groupe incomparable et cela se ressent.

De plus, ils sont contents d’être là et de jouer devant une salle pleine à craquer.

La tournée a pour nom « The Greatest Hits Tour 2016 », alors forcément toute la salle connait les titres que le groupe joue comme « Fool for your loving » par exemple.

A la fin de « Judgement day », REB entame un solo de guitare virtuose, suivi ensuite par celui de son alter-ego JOEL HOEKSTRA (ex-NIGHT RANGER), l’autre guitariste engagé en 2014. Pour ne pas faire de jaloux après « Slow an’ easy », c’est maintenant au tour de MICHAEL pour un solo de basse.

Le show continue avec « Crying in the rain » avec au milieu un solo de batterie du revenant TOMMY. Son jeu n’est pas forcément subtil mais il est puissant et sa frappe est métronomique. Il termine son solo avec une touche chère à JOHN BONHAM, c’est à dire sans baguettes, juste avec les mains.WHITESNAKE 13

Tout cela, je l’admets volontiers, fait beaucoup de solos !!! Trop même et pas toujours d’un intérêt primordial pour le public. Alors d’accord les musiciens y prennent du plaisir mais cela permet aussi à DAVID de se ménager des plages de repos. Il profite aussi de ces répits pour changer de chemises. Elles sont d’ailleurs très classes ses chemises avec le nom et le logo du groupe écrit dessus.

Sur scène il y a aussi un clavier, mais il est juste là pour diffuser des ambiances, il n’a pas un rôle essentiel ce soir. Il restera d’ailleurs en retrait pendant tout le concert.

Les morceaux défilent à la vitesse d’un TGV lancé à pleine vitesse. Tellement vite que je n’ai pas vu le temps passer et que nous approchons déjà de la fin. Et c’est avec « Here I go again » que se termine un show qui ne m’a pas déçu.

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WHITESNAKE

Bien entendu c’est une fausse fin, puisqu’ils reviennent pour un « Still of the night » dantesque en rappel. DAVID a compris que le public conquis est en fusion et qu’il ne demande qu’à participer à la fête. Au lieu de faire les montées sur le refrain, il fait chanter la foule. Tout le monde participe à cette demande et le set se termine dans la liesse.

Comme vous l’avez compris, j’étais un peu septique en arrivant, mais le doute s’est rapidement envolé grâce notamment au talent des musiciens qui accompagnent COVERDALE. J’ai assisté à un excellent concert qui m’a replongé avec certains titres à plus de 30 ans en arrière. Maintenant j’attends avec impatience un nouvel album pour confirmer cet avis.

Sinon, quand je vois la programmation du Z7, je me demande : « Pourquoi cette salle est-elle aussi loin ?!! ». J’envie les mulhousiens ou les bâlois d’habiter à côté. J’en ferais bien ma deuxième maison si j’habitais dans le coin. Dans un rêve, j’aimerais bien en avoir une vers chez moi en France… Mais c’est une utopie, malheureusement.

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WHITESNAKE

STEAMROLLER 11

Allez, les concerts ont bien repris et ce soir c’est destination Genève ! Pas pour l’Usine comme d’hab’ mais pour un nouveau lieu pour moi : le Zoe Live Bar.

Bon, ouverture des portes à 21h. On va y arriver. Si, si !! Pas de risque de louper la première partie, de toute façon y’en a pas. Et bien sûr, comme ce n’est pas important que j’arrive bien à l’heure, je suis en avance. Trop fort !

En plus, contrairement à d’autres salles qu’on galère à trouver, là il faudrait être aveugle. Non seulement, il y a du monde sur le trottoir mais en plus un affichage géant du concert de ce soir est placé derrière une des vitrines. Et en plus, il est lumineux ! Classe !

Je vais mettre un peu plus de temps pour trouver une place pour me garer, mais me voilà finalement dans la file d’attente.

Dès l’entrée dans le bar, je me rends compte que ça va être différent des concerts habituels car le Zoe Live Bar est le bar hype de Genève. Un endroit très classe avec deux bars et, ce qui nous intéresse au premier chef, une belle scène en contrebas. Et, très bonne surprise, Le Zoe Bar se révèle un endroit très chaleureux.

STEAMROLLER 13

Et heureusement ! Parce que moi qui pensais que ça n’allait pas s’éterniser – vu qu’on est en semaine et qu’on est en Suisse où toute chose commence et finit à l’heure – j’ai commis une petite erreur. Eh oui, il me manquait des éléments : on est bien en semaine mais pour les genevois, demain c’est férié ! Donc le concert initialement prévu entre 21h30 et 22h ne va pas commencer avant 23h et des brouettes.

Avant de venir, j’avais un peu peur qu’il n’y ait pas grand monde ce soir ; encore une erreur ! Le bar se remplit petit à petit. Mélange hétéroclite entre le public qui est venu uniquement pour le concert et le cercle d’habitués des lieux qui vient boire des cocktails ou des bouteilles d’alcool haut de gamme. Le cohabitation se passe très bien entre les habitués qui posent des questions sur le groupe qui va se produire et les métalleux qui respectent les tables VIP.

Bref, tout est prévu pour qu’on soit bien. En plus, même pas la peine d’aller se geler sur le trottoir, il y a un fumoir.

STEAMROLLER  1

Bon, c’est peut-être le moment que je vous dise quel groupe je suis venu voir ?

C’est STEAMROLLER qui m’a attiré ici. Bon, ça ne vous en dit pas plus… 

STEAMROLLER, c’est MICHAEL DEVIN au chant et à la basse, BRIAN TICHY à la batterie et… DOUG ALDRICH à la guitare !!!!

Pour les non-initiés, on a là le haut du panier des musiciens de hard-rock. Et s’ils ont formé un groupe ensemble, c’est qu’ils jouaient dans le dernier line-up de WHITESNAKE… Sans compter que DOUG ALDRICH a été entre autres lead guitar de DIO, de LION et bien sûr de WHITESNAKE pendant des années et qu’il est incontestablement l’un des guitaristes les plus doués de sa génération.

Bon, l’attente se termine et le groupe entre sur scène.

STEAMROLLER 6

Et c’est parti ! On va avoir droit à des morceaux de WHITESNAKE, de JIMMY HENDRIX, de BLACK SABBATH, de DIO, de DEEP PURPLE mais aussi de POLICE et d’ERIC CLAPTON…

Heu comment ça chérie, je suis allée voir un groupe de cover ? Pas du tout. Quand c’est fait par des musiciens de ce calibre ça s’appelle une jam !

Et rien que pour la version du « Space Truckin » de DEEP PURPLE ça aurait valu le déplacement car ça fait bien longtemps que GILLAN et les siens ne sont plus, à mon sens,  à la hauteur de ce morceau. Quand j’entends DOUG ALDRICH jouer sur des morceaux de DEEP PURPLE, je suis convaincu qu’il aurait été le guitariste parfait pour eux. Son style hard blues aurait été mieux adapté au groupe que celui d’un STEVE MORSE branché jazz.

DOUG ALDRICH n’en fait jamais de trop. A chaque fois que le vois, je suis émerveillé par sa technique toute en feeling, son jeu de guitare très soft, si naturel pour lui, son toucher de cordes… Il ne change pas vingt fois de guitare, il n’est pas dans l’esbrouffe à deux balles.

Et même s’il est l’un des tout meilleurs guitar-hero du genre, quand il est sur scène, c’est juste un musicien et sa Gibson.

Steamroller (45)

© Photo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch

Sur « War Pigs » de BLACK SABBATH, c’est terrible aussi ! Et que ce soit sur « I Shot the Sheriff » ou « Stairway to Heaven », DOUG ALDRICH fait des merveilles.

Les musiciens sont comme des gamins qui prennent plaisir à s’amuser. Ils jouent des morceaux qu’ils aiment. Il faut quand même dire qu’il y a des morceaux qu’ils ont interprétés pendant des années avec le groupe original.

Ils s’amusent aussi bien entre eux qu’avec le public. DOUG ALDRICH profitant de l’arrivée d’un seau à champagne avec des mini-feux d’artifice fait même semblant de mettre le feu à sa guitare !

Je suis scotché par le chanteur qui, non seulement d’être très efficace à la basse, a en plus une putain de voix capable de s’adapter à tout le répertoire ! Et il faut bien dire que malgré son double job, il fait le show sur scène.

Le batteur n’est pas en reste et va nous exécuter un méga solo de batterie. En plus, pas chiant du tout !

Steamroller (148)

© Photo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch

Le concert gagne en intensité jusqu’à l’arrivée de brûlots comme « Smoke on the Water », « Still of the night ». Là, le public n’y tient plus et tout le monde descend entre la scène et les premières tables !

Des versions allumées et magiques de « RoadHouse Blues » et « War Pigs » mettent littéralement le feu à la salle ! Et, bien sûr, sur du WHITESNAKE ça frôle l’hystérie. En bref, il ne manque que COVERDALE !

On a droit à un moment d’émotion spécial sur un « Holy Diver » dédicacé à RONNIE JAMES DIO, et sur le « Eyes of the Tiger » de SURVIVOR où tout le monde va avoir une pensée pour JIMI JAMISON.

Super bonus pour nous, à chaque fois que le groupe annonce que c’est fini, Hedi la personne intelligente qui a booké les STEAMROLLER (!!!!) intervient et nous demande si on en veut encore….

Et c’est reparti !!! …. Et là on sait qu’on ne va pas être couché ! 

Mais on s’en fout, on est méga bien. Et putain, le son est méga bon.

Encore une fois, il y en a qui vont regretter de ne pas s’être déplacé car peu importe le morceau que ces trois énergumènes jouent, c’est toujours grand !

Ca y est, là il est vraiment très tard et c’est vraiment fini. Un moment rare donc exceptionnel vient de se terminer. Il faut vraiment que je parte mais perso, j’ai vraiment du mal car ce n’est malheureusement pas souvent que je vis ce genre de moment. J’ai vécu un moment unique avec des musiciens exceptionnels qui jouaient à un mètre de moi ! Pendant un moment, le temps s’est arrêté, plus rien n’avait d’importance. J’étais avec la musique. Dans la musique.

STEAMROLLER 2

Bon avant de partir, je vais quand même essayer de faire une interview. Désolé de vous faire une fausse joie, mais vu l’heure – il est près de 2h30 – ça n’a pas été jouable. Bon, je vais me consoler en faisant signer quelques petits CDs à DOUG et en faisant une ou eux petites photos avec lui. Na !!

Allez, cette fois-ci c’est bon. Je dis au revoir au staff du Zoe Live Bar qui, en plus de faire passer régulièrement des groupes de qualité, a été adorable avec nous toute la soirée. Bref, c’est un endroit où j’espère vraiment revenir car des concerts comme celui que je viens de vivre dans des conditions pareilles, c’est vraiment du pur bonheur.

Un grand merci aux STEAMROLLER pour leur prestation et leur gentillesse et bien sûr au Zoe Live Bar pour cette soirée.

Long Live Rock’n’roll !

STEAMROLLER 10

 

Et pour finir, une petite vidéo !

Un grand merci à l’ami Stéphane Harnisch, photographe de nous autoriser à publier sa vidéo !!!

 

© vidéo by Stéphane Harnisch – www.concerts-live.ch