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Commentaires fermés sur STONE FIST, Stone Fist
Chronique By TI-RICKOU
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STONE FIST – Stone Fist
Label : Go Down Records
Sortie : 9 mai 2025
Yes, un EP de Stoner ! J’adore ce style et je suis faible donc là, je ne résiste pas longtemps avant d’appuyer sur la touche play.
Et putain, ça déménage ! C’est du stoner énergique, ma brave Marcelle. Il y a aussi un peu d’énergie Punk et du Grunge et ce, même dans la voix. Et d’un coup, on passe au côté Stoner, tout ça dans le même morceau. Si, si !
Le son est bien brut de pomme quand même. « Space Trip » commence tout en douceur presque en arpèges et ça prend en puissance. C’est un morceau qui porte très bien son nom car il va t’emmener dans l’espace pour un trip gratuit.
Perso, j’aime bien cet album STONE FIST avec son Stoner planant. Un défaut, c’est que 6 titres, c’est quand même un peu court. Mention spéciale pour la pochette que je trouve sublime. 3 pics.
Euh non, ma fille, je ne veux pas de tour de magie ! Si, je le connais ton tour : tu vois ce CD ? et oups, tu ne le vois plus !
Il y a parfois, dans la vie de chroniqueur, des albums qui font tilt. C’est le cas de ce « The Flight Of The Shadows » du jeune groupe ParisienPRIME JUNIPER, car ses musiciens vous embarquent céans dans un univers bien à eux. Le group est né en 2019 et leur dernière galette m’a vraiment touché.
Ils sont rangés dans la catégorie stoner mais vont, à mon humble avis, plus loin que cette étiquette. Déjà, leur album est ponctué d’interludes un peu étranges comme par exemple, un instrumental dépouillé et fantomatique (« G.# » ), ou un passage clavier presque moyenâgeux (P.#). Et ce n’est qu’un début. Suivez le guide.
Le chant est féminin ce qui est assez rare dans ce genre de musique. Enora apporte un vrai plus à leur univers. Son chant peut être vraiment expressif, sortant des tripes (« Burning Totem »), donnant une dimension supplémentaire à leur musique. Pour la petite histoire, je trouve que sa texture vocale, peut parfois s’apparenter à celui de Muriel MORENO, qui fit partie du groupe NIAGARA dans les années 80. Ensuite, il y a une vraie communion entre la basse qui groove et ronronne, sans jamais être linéaire et la guitare embuée d’électricité, qui au lieu d’être « grasse » est en fait plutôt légère. Du coup, ce duo de cordes, tricote souvent de concert un riffing qui en devient prenant, voire hypnotique.
Ensuite, il n’est pas rare qu’en milieu de morceau, leur musique devienne plus psychédélique pour soutenir… Une flûte traversière qui donne une certaine clarté à leur stoner rock assez vintage. Sinon, pour compléter le tableau de ce groupe qui casse pas mal de codes, de titre en titre, ils essayent de se diversifier tout en privilégiant souvent de longs passages instrumentaux (« Colour outta Space »).
Une sorte de groove funk porte « Papa Legba », un parfum rock vintage se pose sur « Raise the Black Flag », un effluve légèrement anxiogène s’accroche à « Urban Slave ». Quant à « Empty Bottle », avec son riff répétitif entre doom et blues, c’est une réussite ; le genre de riff comme des groupes tels que TEN YEARS AFTER en pondaient dans les 70’.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai été conquis par cet album inspiré et qui possède une identité qui lui est propre. J’espère qu’ils auront la reconnaissance qu’ils méritent ! En tout cas, perso, je le mets d’ores et déjà dans mon top 10 de l’année !