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THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc

THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc
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THE SCREAMING WHEELS au Brin de Zinc

Me voilà de retour dans mon antre préféré, le Brin de Zinc de Barberaz, pour découvrir une fois de plus, un vrai coup de cœur de Thomas, son grand chef. Nous partons à trois, comme souvent en ce moment, avec mon acolyte Steve*74.

Venus de Croatie, THE SCREAMING WHEELS sont en Savoie pour faire vibrer les spectateurs avec leur blues alternatif. Formés en septembre 2018, le duo Denis MAKIN, guitare et chant, et Leo ANDJELCOVIC, chant lead et guitare, s’est entouré de Erie DJURDJEVIC aux fûts (non pas de bière, bande de pochtrons !) et de la Slovène Slavica TUCACOV à la basse. Le groupe fait sa toute première date dans notre pays, et au Brin de Zinc, s’il vous plaît ! Cela force d’entrée le respect.

Dans l’antre de la bête, nous retrouvons les copains et papotons un peu en attendant le début du set qui ne saurait tarder. Un peu moins d’une centaine de personnes se sont déplacées ce soir, ce qui n’est pas si mal pour un groupe encore peu connu en France.

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Une petite demi-heure plus tard, un type en fauteuil roulant arrive devant les planches. C’est Denis, le guitariste de THE SCREAMING WHEELS qui arrive. Et à cet instant, la question qui me taraude depuis tout à l’heure, prend tout son sens, Comment va-t-il faire pour monter sur la scène qui est tout de même assez haute. Eh bien, tout simplement. Il se place de dos, Slavica se positionne devant lui et Erie qui est monté derrière prend les poignées du siège et fait glisser les roues le long des planches. Pas de quoi se prendre la tête, tranquille quoi !

LEO est déjà sur la droite de la scène, Denis s’installe en son milieu, Slavica sur sa gauche et Erie derrière lui, prêt à en découdre. C’est Leo qui prend le chant en premier, jouant sur une guitare sèche électrifiée. Personnellement, c’est la première fois que je vois un tel instrument. Cheveux attachés, il entame le premier titre “Space Shuffle” et d’entrée de jeu, je suis conquis par le blues alternatif des Croates. Et j’ai bien l’impression de ne pas être le seul !

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Denis et Leo, qui sont amis depuis l’enfance et qui ont collaboré sur de nombreux groupes et projets musicaux, s’entendent comme larrons en foire. Ils aiment tous les deux le blues, et cela se ressent dans leur jeu respectif. « Merci ! nous dit Leo après ce premier titre, nous sommes THE SCREAMING WHEELS et nous allons vous jouer quelques morceaux de rock ‘n’roll !”.

Et c’est reparti. Pas le temps de digérer la première baffe qu’ils enchaînent titres sur titres. Leurs morceaux sont intenses et prenants. Il faut dire que les Croates et la Slovène sont hyper souriants et ne lâchent pas les spectateurs des yeux.

Après quelques covers de Blues Rock et d’anciens morceaux du duo, THE SCREAMING WHEELS tape dans le dur avec un morceau de leur seul et unique album pour l’instant : « Poor are Pure ». C’est le moment pour Leo de lâcher ses cheveux et les chevaux aussi, bien accompagné par Denis qui fait vibrer sa guitare pendant que les frappes incessantes tout en groove de Erie tiennent le rythme sous les infrabasses de Slavica qui ne tient pas en place. Elle secoue la tête de droite à gauche et headbangue même par moments. Elle prend appui d’un pied sur les roues de Denis et arbore un sourire tout au long du set.

La machine est lancée pour ne pas s’arrêter. L’univers Blues Rock Alternatif des SCREAMING WHEELS est puissant et corsé. C’est absolument génial ! Je prends mon pied comme jamais. Leo est celui qui parle le plus et qui présente les morceaux. « C’est notre première date en France et vous êtes une super audience, merci ! », nous dit il. Évidemment, il rallie l’approbation de tout le Brin de Zinc.

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DENIS, de sa voix grave et soul, prend aussi le chant et fait régulièrement les chœurs. La complicité entre les deux guitaristes est palpable. D’ailleurs, Leo n’hésite pas à se mettre à la hauteur de son copain, de même que Slavica qui ne tient toujours pas en place. Même Erie quitte ses fûts à un moment donné. Bon d’accord, c’est pour boire une gorgée de bière dans le verre de Denis, mais quand même, lol !

Et on continue en enchaînant perles sur perles. Les morceaux sont parfois lents, parfois lourds, parfois rapides mais toujours envoûtants. THE SCREAMING WHEELS enchante les oreilles et le cœur du public du Brin de Zinc. Et toujours et encore ce sourire qui ne quitte pas le visage des musiciens qui se font plaisir sur scène. Denis joue avec ses pédales à portée de mains et fait frémir les riffs de sa guitare en faisant traîner régulièrement le son qu’elle produit. Personnellement, je trouve ça absolument génial et j’adore cette façon de jouer. Certes, il ne peut pas marcher, mais ça ne l’empêche pas de jouer comme un Dieu.

« Nous allons vous jouer encore quelques titres et après nous reprendrons une vie normale. », nous dit Leo avant d’entamer le superbe “Before the Sun” et son intro western. C’est un must absolu qui rend encore mieux en live, notamment lorsque Denis accompagne Leo au chant et continue de faire vibrer les cordes de sa guitare jusqu’à plus soif. On s’approche même du Stoner parfois, c’est incroyable !  

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Les titres qui s’enchaînent les uns après les autres passent comme une lettre à la Poste et certains spectateurs sont envoûtés par la musique de ces gars (et de cette nana, évidemment), venus des rives de l’Adriatique. Certains spectateurs ne se retiennent pas de danser et par moments, c’est un peu limite. Mais bon, comment résister à ce Blues qui frôle le Stoner, si profond qu’il rentre dans votre crâne pour ne plus en sortir. Et puis avec ce sourire ravageur des musiciens qui ne lâchent pas du regard les nouveaux fans, comment voulez-vous rester de marbre ? 

« On va vous jouer notre premier single. Vous pouvez le trouver sur YouTube mais c’est avant qu’elle ne soit là », dit le leader en regardant Slavica (qui se marre) et en lançant un clin d’œil complice à son pote de toujours. Et c’est l’excellent « Willy The Wimp » qui sort des enceintes du Brin de Zinc. Ce morceau annonce la fin du set et les remerciement des musiciens. « Vous en voulez une autre ? », demande Leo. « Comment dites-vous en France ? ». « Une autre ! », hurle le public. « Ok, we’re back ! », continue Denis avant d’entamer « Chicken catcher », un morceau hyper fun qui tranche un peu avec le reste du set.

Et c’est la fin. Leo, Denis, Slavica, suivis de Erie, saluent le public avant de commencer à sortir de scène. Le petit souci, c’est que régulièrement au BDZ, on ne veut pas laisser tomber une musique aussi belle. Du coup, ce sont Denis et Leo qui restent seuls sur les planches pour nous interpréter une superbe version du « Only human » de RAG’N’BONE MAN. Quelle belle reprise tout en passion, en interprétation et en énergie brute de Rock ! Slavica et Erie remontent sur scène parce que, une fois de plus, le Brin de Zinc en veut encore une. « One more ? Ok, one more ! », annonce Leo. Et le groupe en entier nous joue un tout dernier titre qui achève le public.

Et voilà, cette fois-ci, c’est bel et bien fini. La musique de nos copains Croates est Blues, certes, mais ils ont leur propre expression du blues qui ne ressemble pas aux standards et c’est complètement hallucinant. Et en live, cela se ressent encore plus. C’est un véritable feu d’artifice de Rock et de Blues en version moderne et puissante. Si je n’avais qu’un conseil à vous donner, ce serait qu’il vous faut absolument faire l’expérience de THE SCREAMING WHEELS en live. N’hésitez pas s’ils passent près de chez vous, vous m’en direz des nouvelles.

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Passée cette petite claque, nous retrouvons les musiciens en pleine discussion dehors. Ils signent leurs CDs, prennent des photos et serrent les pognes de leurs nouveaux fans, tout en profitant du bon air savoyard. Ils sont une fois de plus souriants au possible.

L’heure passant, il est temps de prendre congé de nos nouveaux copains et de retourner dans ma Yaute natale. Une chose est sûre, il faut faire confiance aux coups de cœur du Brin de Zinc !

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THE DEVILS au Brin de Zinc

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THE DEVILS au Brin de Zinc

A peine ai-je eu le temps de me remettre de mes émotions de la veille que me voilà de retour au Brin de Zinc. Cette fois-ci, mon binôme de concert n’est pas de la partie, alors j’emmène ma moitié avec moi. Que voulez-vous, depuis qu’elle a su que je faisais la route les yeux fermés, elle ne me fait plus confiance pour m’y rendre en solo, mdr ! Et puis l’avantage indéniable, c’est qu’elle prend aussi des photos et me donne un coup de main pour le report.

Ce soir, c’est un duo Italien, THE DEVILS, composé de GIANNI “BLACULA” VESSELLA (voix, guitare) et d’ERIKA “SWITCHBLADE” TOLADO (voix, batterie) qui nous vient de Naples et fait dans le Garage Rock.

Le Brin de Zinc est assez clairsemé mais ce soir, ce ne sont que des fans qui, un dimanche soir, se sont déplacés pour venir voir le duo Napolitain. 45 personnes, ce n’est peut-être pas énorme, mais c’est une bonne moyenne tout de même pour un dimanche soir. Il y en a qui bossent le lendemain, contrairement à d’autres (suivez mon regard, mdr). Je rencontre quelques copains que j’ai vu la veille, et quelques autres qui n’y étaient pas.

La batterie comprend un tom basse, une caisse claire, une seule et unique cymbale, et une grosse caisse avec un superbe dessin sur sa peau, il n’en faut pas beaucoup plus pour faire du bruit.

Il est 20h quand je remarque que deux personnes en perf’ noir et lunettes de soleil sur les yeux sont sur la scène. Un petit quart d’heure après les voilà qui démarrent leur set. Euh… excusez-moi de vous demander pardon, mais il n’y aurait pas quelqu’un qui aurait oublié d’allumer la scène par hasard ? Vous ne savez qu’il n’y a pas que le rouge et noir comme couleurs ? Ce n’est pas JEANNE MAS, celle qui chantait « En rouge et noir », qui joue ce soir ! Bon d’accord, quand on s’appelle « Les diables », le rouge et le noir sont les couleurs principales de l’enfer. Cependant, il y a le jaune aussi, voire même le bleu et parfois le vert ! Mais à priori ce soir, ces couleurs ne sont pas de sortie. Je pense sincèrement que c’est une décision du duo mais je n’aime pas demander. Pour les photos, ça va être compliqué.

Deux, trois coups de baguettes et c’est parti pour la première explosion sonore qu’est “Divine is the Illusion”. THE DEVILS, c’est l’incarnation du chaos, l’incarnation de plusieurs péchés capitaux. Ben oui quoi, ils sont sortis de l’enfer depuis neuf ans maintenant ! La preuve, les lumières sont toujours sur fond rouge comme si elles venaient du plus profond de la terre. Et cette déflagration sonore qui ne s’arrête pas. Après un “Killer’s Kiss” second titre de la soirée tiré, lui aussi, de leur récent nouvel album sorti en février dernier, c’est le premier ‘Roar” qui est suivi par le diabolique “I Appeared To The Madonna”.

Le duo dépouille son rock de toutes ses fioritures et le vit à fond. A tel point que, chacun son tour, le duo dépose le cuir, mais pas les lunettes noires, que GIANNI gardera tout le long du set. C’est vrai qu’il commence à faire chaud. Nous ne sommes peut-être pas nombreux, mais on s’éclate avec cette musique venue tout droit des rives du Styx.

L’ambiance sur la scène est sulfureuse. ERIKA, qui tient ses baguettes à l’envers pour faire encore plus de bruit, est complètement déchaînée. Tel POISON IVY, elle chante comme une damnée et frappe ses fûts comme si sa survie en dépendait. Et c’est sans compter sur GIANNI, le LUX INTERIOR de la guitare, et ses riffs méphistophéliques qui déchirent les murs. Les titres sont hyper rapides et diaboliques de mélodies et de sons furieux. Vous êtes sûr que l’enfer et ses démons ne sont pas venus envahir le Brin de Zinc ? C’est moi où je sens comme une odeur de soufre ?

L’ambiance, très intime, est peu orthodoxe, et présente un caractère d’hérésie. Elle paraît diabolique, douteuse, risquée, tendue, et elle pourrait bien prendre une mauvaise tournure… Maman, j’ai peur ! Ah ben non, c’est juste une illusion. Il faut dire que “Life Is A Bitch“ et “Time Is Gonna Kill Me” sont des titres puissants tirés de “Beast Must Regret Nothing”, le précédent album. Les deux musiciens se répondent à grands coups de riffs sales, de frappes démentielles et de voix sensuelles.

GIANNI passe derrière ERIKA, va se mettre à côté d’elle pendant qu’elle continue de taper sur sa batterie comme si elle était possédée. Il se met à genoux pour décocher ses riffs en les faisant traîner sur les amplis. C’est absolument démentiel, bruyant et sexy à la fois. Ils enchaînent les titres comme on enfile des perles, sans bla bla inutiles. Et vas-y que j’enchaîne les brûlots avec “Til Life Do Us Part” suivi par “Roar II”.

ERIKA qui est la principale chanteuse parle peu et GIANNI, qui chante aussi parfois, non plus d’ailleurs. J’ai l’impression qu’ils laissent la musique parler pour eux.

“Satan Balls” et “The Last Rebel”, un véritable mur de distorsion, une lente mouture de Garage Rock, continuent de fracasser le BDZ. Ces fameuses couleurs rouge et noir toujours aussi intenses, renforce le côté sulfureux du concert et nous emmerde toujours autant pour les photos, lol. Après “Teddy Girl Boogie” (une reprise adaptée de Teddy Boy Boogie par CRAZY CAVAN N’ THE RYTHM ROCKERS) très accrocheur et complètement dément avec son air inquiétant de malveillance, c’est “Guts is Enough”.

A peine une heure plus tard et c’est déjà le dernier morceau. Incroyable, je n’en reviens toujours pas ! “Vous en voulez encore ?”, demande ERIKA tout sourire. Et c’est carrément tout à fond que le groupe joue “Coitus Interruptus (From a Priest)” suivi sans interruption par “The Devil’s Trick Is Not A Treat”, le tout dernier titre de la soirée.

Et c’est fini. Mais quelle déflagration sonore venons-nous de prendre en pleine face ! On est complètement lessivés. Certes ce fut court, mais qu’est-ce que ce fut bon ! On en aurait bien repris un peu… mais, malheureusement pour nous, le duo en a décidé autrement. Eux aussi ont l’air HS. Le groupe plie bagages et se rend au stand de merch’ pour parler un peu avec ses fans, même si j’ai le sentiment qu’ils sont plutôt discrets.

Une fois la set list signée, je regarde l’heure et je me rends compte que, pour une fois, nous allons rentrer de bonne heure dans notre doux foyer, histoire de récupérer de cette incroyable, dans tous les sens du terme, soirée. Chouette, demain je ne serais pas crevé pour aller au boulot ! Lorsque j’arrive chez moi, je prends conscience, que c’est la première fois, que j’ai passé plus d’heures sur la route que dans un concert. Complètement dingue ! Lol.

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MARTY FRIEDMAN, Drama

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Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mai 2024

Est-ce que je dois encore présenter MARTY FRIEDMAN, le guitariste de CACOPHONY, MEGADETH et d’un paquet de disques solo ? C’est une énorme star au Pays du Soleil Levant. Il nous revient avec « Drama ».

Alors, je vais être très clair : oui, c’est très bien fait, c’est mega beau, mega technique, instrumental (avec plein d’instruments et d’harmoniques) et tout et tout, mais bon je me crois dans un ascenseur, moi. C’est mou de chez mou ! C’est trop sucré, trop mielleux pour moi. Oui chérie, c’est ça, il pleure avec sa guitare !!

Ok, il a gagné ! Il est très fort mais je conseille ce disque à mes amis guitaristes. D’ailleurs pour la qualité du jeu de guitare seule, j’aurais bien mis 4 pics mais pour l’ensemble, 2 pics c’est largement suffisant !! Je vais vite prendre ma mémoire poisson rouge et très vite oublier cet album. Bref, un album à offrir à un copain ou à une copine brutos qui aurait été méchant !!!

DEMON, Invincible

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Label : Frontiers Music

Sortie : 17 mai 2024

Alors là, le nom du groupe va parler aux plus de 50 ans, fans de Hard Rock classieux. Eh oui, les vétérans Anglais de DEMON sont de retour. Petit rappel de leurs albums : 1981 « Night of the Demon, 1982 « The Unexpected Guest ? 1983, « The Plague », 1985 « British Standard Approved ». Que d’albums qui ont marqué une génération de petits hardos au Camping des Flots Bleus avec Gros Rougeot. Alors yes, les années ont passé, comme l’eau sous les ponts de la Tamise donc à quoi s’attendre avec cet album ?

Premier bon point, la pochette est superbe. C’est un très bon début. Et le son ? Ben c’est du Hard Rock classieux comme je l’adore et comme ils le font si bien. C’est vrai que je suis mega fan et donc mega content car j’avais un peu la trouille. Pour rien, du coup car cet album est très recommandable. C’est beau, puissant, inspiré. Bref, c’est le DEMON que j’aime !

I’m very happy, cet été je retourne au Camping des Flots Bleus avec Tonton Zézé !! Allez, soyons fous : 4 pics !!!! DEMON forever !!!!!!