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THE DEAD DAISIES @ le CCO – Villeurbanne (69)

Report et Photos by Ti-Rickou

Je viens de m’apercevoir que ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas été voir un concert au CCO. C’est facile, la dernière fois c’était le 21 avril pour le fabuleux Metal Thunder Jackets avec TIGERS OF PAN TANG. J’adore cette salle, tous les concerts que j’y ai vus restent d’excellents souvenirs. Le son y est très bon. C’est une salle où on se sent bien. Seul bémol et de taille, pour se garer dire que c’est la croix et la bannière, c’est un euphémisme !… Ce qui ne m’arrange pas car la première partie ce soir n’est autre que mes copains de BACK ROADS. Et bien sûr je ne veux pas les louper. Donc il va falloir vraiment jouer avec un timing serré.

Heu… là ça vient de se corser sévère. J’ai appris que ces fous furieux de DEAD DAISIES feraient un show acoustique avant BACK ROADS pour les 50 premiers arrivés devant la porte. Là, la pression est très très forte. Hors de question que je loupe ça… Quitte à arriver extrêmement en avance et d’attendre sous la flotte. Même pas grave. Si chérie, même pas grave !

Donc je prévois très large mais, même en prévoyant plus que nécessaire et de loin, j’arrive devant les portes quand les organisateurs sont en train de remettre le précieux sésame (un beau bracelet orange fluo au nom des DEAD DAISIES) au bras des heureux élus. Yes, j’en suis !!!! Même pas le temps de regarder si mes acolytes du webzine sont dans les 50 ou si j’ai d’autres potes, on nous fait déjà entrer dans la salle. Trop top !!

THE DEAD DAISIES @ le CCO – Villeurbanne (69)

Et là au sol, au pied de la scène, il y a une batterie, des guitares et la basse qui sont déjà préparées comme si elles n’attendaient que nous. DEAD DAISIES arrive et au lieu d’aller vers leurs instruments, ils viennent nous voir, nous disent bonjour, serrent des mains, font des bises. Ils sont contents qu’on soient là et prennent du temps avec nous avant de s’installer sur leurs tabourets.

Allez, moment irréel. C’est un putain de concert acoustique privé qu’ils nous font ! Des titres à eux plus des covers. L’ambiance est presque surnaturelle tellement la situation est irréelle. Il y a une ambiance fabuleuse aussi bien parmi les musiciens qui s’éclatent comme des gamins qui font une bonne blague que dans le public présent qui profite à mort du privilège qui lui est accordé. Ayant déjà eu la chance de voir JOHN CORABI dans cet exercice deux fois, je prends encore plus de plaisir à le revoir avec ses copains DOUG ALDRICH, MARCO MENDOZA, DAVID LOWY et DEEN CASTRONOVO.

La demi-heure de concert passe à la vitesse de ma mère grand sur une quenelle dans les traboules. La surprise n’est pas finie car ils nous annoncent que aussitôt après ce show acoustique, ils vont faire des photos avec nous, signer des autographes et tout et tout. En plus quand on se dirige vers les personnes qui ont apporté des affiches et des autocollants, ils nous annoncent que c’est gratuit ! Là j’hallucine totalement. Les mecs nous font un concert en plus, nous donnent des goodies, font des photos avec nous et en plus, ils ne veulent pas de thunes !!! Quand tu penses que des groupes avec un CV du quart de ces mecs prennent de 500 à 800 euros pour faire un meet and greet qu’ils viennent faire au forceps, ça me laisse forcément admiratif de ce que sont en train de nous faire les DEAD DAISIES ! Je savais que ces mecs avaient un coeur énorme et une envie de jouer égale, mais là ils continuent à m’épater. C’est ce qui fait, en plus de leurs qualités musicales, la force de ce groupe.

Donc le concert officiel n’a pas encore commencé que je suis déjà monté très haut !

La pause avant le début de BACK ROADS va me permettre (peut être) de redescendre un petit peu. Bon, pas assez pour cacher mon énorme “wouah” aux copains qui débarquent enfin pour le concert et qui me demandent comment c’était. Désolé les gars, là je comprends qu’il y a de quoi se la prendre et se la mordre ! J’ai encore plus la sensation d’avoir été vraiment privilégié.

Allez, la salle s’est bien bien remplie, BACK ROADS arrive sur scène. Ils attaquent d’entrée de jeu fort. SYLVAINE  DESCHAMPS-GARCIA au chant, FABRICE DUTOUR et CHRISTOPHE OLIVERES à la guitare, FRANCK MORTREUX à la basse et BILAL HARDY à la batterie prennent leurs repères sur la scène qui, bien qu’elle soit très grande, a été partagée en deux car derrière eux il y a la batterie surélevée des DEAD DAISIES.

Ca ne va pas les perturber trop longtemps car ils ont bien décidé de faire parler la poudre ! Leur hard-rock boogy est un projectile très efficace. Je trouve que BILAL, leur nouveau batteur s’est très vite adapté et s’est vite intégré au groupe.

A la fin du premier morceau une partie de la salle entonne un “joyeux anniversaire” en l’honneur de FABRICE DUTOUR qui fête aujourd’hui ses 18 ans (?!!!!). L’ambiance dans le public est très bonne. Une bonne partie de la salle connait bien sûr les morceaux de BACK ROADS et les apprécie. La salle ne se vide pas pour remplir la zone fumeur et ça, c’est un très bon signe.

Scéniquement BACK ROADS a trouver son point d’équilibre. SYLVAINE fait encore plus le show et l’entente entre les musiciens est palpable. Le son est excellent, les lights sont très belles et moi je suis mega content de les voir en première partie des DEAD DAISIES car ils le méritent vraiment.

Bon, encore une fois, je trouve le temps court mais je suis quand même bien content d’aller prendre l’air car dans la salle blindée à bloc, il fait vraiment très très chaud !

THE DEAD DAISIES @ le CCO – Villeurbanne (69)

Allez, à peine le temps de se rafraîchir que c’est reparti. La musique est de plus en plus forte, ça veut dire que ça va commencer. C’est ROSE TATTOO qui annonce l’arrivée tonitruante des DEAD DAISIES avec “Midnight Moses”. Alors là ça commence très fort ! Le public est aux taquets, ça chante, il y a une ambiance de dingue. C’est hallucinant !!

Hallucinant aussi les DEAD DAISIES qui jouent comme s’ils faisaient un boeuf dans un bar ou chez l’un d’entre eux en s’éclatant un max, en prenant un pied pas possible sans rien calculer que distiller leur musique. Et effectivement, c’est ça qui fonctionne.

Bon scéniquement, ça donne une pure tuerie. JOHN CORABI ne tient pas en place. Un moment je le cherche, il est avec le batteur derrière la batterie a taper sur les fûts aussi, le moment d’après il joue avec une sorte de maracas, il court à droite, il court à gauche. Bon pas pratique pour les photos mais pour le show, c’est terrible !

DOUG ALDRICH, comme à son habitude, ressent tellement ses rythmiques et ses solos qu’il offre toujours des attitudes hallucinantes. Sa dextérité fait passer toutes les difficultés de l’interprétation pour chose facile. MARCO MENDOZA, lui aussi fidèle à son habitude, s’éclate comme un petit fou. Lui aussi prend des poses, fait des postures mais n’oublie jamais de jeter ses médiators au public, de faire des signes qu’il est raccord avec vous. Un pur bonheur. DAVID LOWY, même s’il est un peu moins démonstratif que ses potes, tient très bien la scène. Lui aussi, son niveau de jeu est tout simplement impressionnant. J’allais oublier DEEN CASTRONOVO que le fait d’être bloqué derrière sa batterie n’handicape nullement. Il fait lui aussi le show et ne loupe pas une occasion de se lever et de participer à la grande fête que les DEAD DAISIES nous donnent.

Musicalement, je ne vais pas vous donner la set list du concert mais on va bien sûr avoir droit à des morceaux de leurs différents albums et à des délires musicaux qui consistent à reprendre des débuts de morceaux très connus et d’attaquer tout de suite sur un autre morceau très connu. Là où les DEAD DAISIES sont encore plus forts, c’est qu’ils arrivent à me faire apprécier des morceaux que je n’aime pas forcément faits par leurs auteurs en me les rendant agréables.

THE DEAD DAISIES @ le CCO – Villeurbanne (69)

Après, quand ils attaquent “School’s out”, c’est sûr que c’est de la folie furieuse. Leur version est méga percutante. la foule reprend évidemment le refrain en choeur. Plus tard dans la soirée, le “Helter skelter” est bien sûr refait à la sauce MOTLEY CRUE (on se demande pourquoi). Cette reprise aussi fracasse tout et emmène tout le monde très loin d’ici.

Bon allez, là ça fait 2h de show, c’est fini. Wouah, putain c’était bon !

Euh… c’est pas fini !!!! Les fous furieux, ils font un rappel ! Après un show acoustique d’une demi-heure, un show de 2h ces mecs nous font un rappel ?!!! Quand je vous dis qu’ils sont barges et qu’ils ont un coeur énorme !

Bon, ceux qui avaient déjà loupé le show acoustique et qui sont partis avant le rappel vont avoir encore plus les boules mais bon, il y a des jours comme ça ! Moi je suis très heureux de me reprendre une louche de DEAD DAISIES, je les écouterais bien jusqu’au bout de la nuit.

Là, c’est fini. Leur stand merch’ est pris d’assaut. Malheureusement, je ne peux pas rester pour re-papoter avec eux. Je me console un petit peu en me disant que je revois JOHN CORABI en acoustique au début de l’année au Rock’n’Eat Live.

La vraie famille du hard-rock rhônalpin était présente ce soir. J’ai revu des potes que je n’avais pas vu depuis mega longtemps. En plus, les gens sont venus de méga loin (d’Alsace, de Paris, du sud, de la Suisse) et tous sont sortis de la salle mega contents !

Quel putain de soirée ! Je peux le dire tranquillement, je pense que c’est mon concert de l’année !! Une putain d’ambiance. Vraiment DEAD DAISIES est le groupe à ne manquer sous aucun prétexte en live ! Mention spéciale à JOHN CORABI qui nous a interprété un morceau où il se souvenait que les gens le croyaient au fond du trou après son départ des MÖTLEY et qu’il était à nouveau vraiment présent. Les mecs si vous n’étiez pas là, j’espère que ce que vous faisiez valait vraiment le coup car ce genre de concert se compte sur le bout des doigts, même au bout de 35 ans de concerts.

Long live rock ‘n’ roll my friends ! Et un big up à Médiatone pour nous avoir permis ce moment.

PS : dans la salle il y avait aussi deux personnes que j’apprécie qui fêtaient leur anniversaire : un happy birthay à MARY REYNAUD et à TERRY.

THE DEAD DAISIES @ le CCO – Villeurbanne (69)

JOHNNY GALLAGHER

Allez, la reprise des concerts comme chaque année se passe en Suisse, juste à côté de la frontière et pas loin de Genève.

Le vendredi, il y a le choix : l’Octopode Festival et sa soirée metal ou le Festiverbant. J’ai tellement hésité, moi, que j’ai réussi l’exploit de n’aller ni à l’un ni à l’autre ! Mais là, ce samedi, c’est sans hésitation que je prends la direction du Festiverbant !!

SONIC CRASH

Comme je sais y aller et où me garer, c’est simple d’arriver à l’heure, lol ! Bon, je suis en avance. Et devinez sur qui je tombe ? JOHNNY GALLAGHER qui vient faire son tour hors des backstages ! Petit papotage et premières photos du fest. Je le laisse quand même aller se préparer. Je continue ma balade et je constate que contrairement à l’an dernier, le disquaire est ouvert. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’a pas pris de CD. Que des rondelles qui grattent ! C’est ma carte bleue qui est contente !!

Pas le temps de pleurer sur ma malchance que le premier groupe attaque. Ce sont les genevois de SONIC CRASH qui s’y collent. C’est un trio musicalement dur à définir : un morceau bien pop pour commencer, un morceau bien blues après, d’autres rock – voire lorgnant sur le hard-rock…

C’est bien fait mais ça sent la recherche de leur identité musicale propre. Hey, j’ai une idée ! Ils peuvent chercher dans le dos du chanteur, il y a un beau patch CINDERELLA !!

Comme d’hab’, le son est bon et la scène est grande. Les gens arrivent petit à petit. Il fait très chaud et il faut s’hydrater. Comme d’hab’ aussi, l’attente entre les groupes est réglée comme un coucou (suisse of course !) à trente minutes. Et trente minutes après, c’est au tour de nos copains et copine de BACK ROADS de monter sur scène.

BACK ROADS

Je suis impatient de les revoir. En effet, je ne les ai pas vus en live depuis la sortie de leur nouvel album et j’ai hâte de les entendre jouer leurs nouveaux titres…

Je vous le dis d’entrée, je ne vais pas être déçu ! Ils attaquent par deux nouveaux titres et, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en live, ça dépote sévère ! En plus, le son est très bon. Le public qui commence à être présent en nombre apprécie et rentre directement dans le set.

Le set continue par le titre éponyme du groupe : “Back Roads”. Ouah, quelle entame ! Les BACK ROADS sont déchaînés, ça joue et ça bouge. SYLVAINE DESCHAMPS-GARCIA, la chanteuse, se lâche complètement, elle est dans les morceaux vocalement et physiquement. Elle ressent vraiment les morceaux ! FABRICE DUTOUR et l’ensemble des musiciens (FRANCK MORTREUX à la basse, CHRISTOPHE OLIVERES en seconde guitare et NICOLAS AMMOLLO à la batterie) ne sont pas en reste.

Il y a une vraie communion entre eux qui se propage dans le public. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça fonctionne !  

Le reste de la setlist est, bien-sûr, un mélange entre les titres des deux albums. Ils finissent sur un cover du ALLMAN BROTHERS BAND.

Re-ouah, quel putain de concert ils nous ont fait là ! Sur cette superbe scène, BACK ROADS a été vraiment grand ! Ils ont pris une nouvelle dimension et avec le nouvel album, ils se sont vraiment trouvés !! A voir et à revoir sans modération !! SYLVAINE a une vraie putain de voix et elle a trouvé son équilibre, c’est carrément trop bon !

Allez hop, hydratation car il fait mega chaud. Papotage avec les copains, copines. Seb 747 qui a débarqué au début du show partage mon engouement pour BACK ROADS. Et non, je ne l’ai pas menacé !!

JOHNNY GALLAGHER

Bon, une demi-heure, ça passe vite quand on s’amuse donc c’est l’heure… pour ma femme d’aller faire un tour, lol et pour JOHNNY GALLAGHER de monter sur scène. Et tout de suite, c’est la fête !! Voir JOHNNY sur scène, ce n’est que du bonheur et de la joie de vivre en barre. Ce colosse, béret sur la tête a une conception du blues bien à lui, son blues est… festif (si, si !!). C’est tantôt blues-rock, tantôt teinté de reggae, tantôt empreint de ballades irlandaises.

JOHNNY fait comme toujours participer le public – très nombreux maintenant. Il le fait chanter et danser. Bref, un concert de JOHNNY, c’est dur à raconter parce qu’en fait, ça se vit ! Et ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les différents fests de la région le mettent à l’affiche. Bon, c’est vrai, même lorsqu’il n’est pas sur l’affiche, il est aussi souvent là et se retrouve régulièrement à faire le beuf !!

Les musiciens de son groupe sont parfaits pour lui et lui permettent de s’exprimer au chant… mais bien sûr aussi avec sa guitare car JOHNNY GALLAGHER est un putain de gratteux, tout en feeling. Et ce soir, que ce soit sur ses propres morceaux ou sur des covers, il le prouve une nouvelle fois, et de quelle manière ! La preuve en est que même ma femme s’est rapprochée et a apprécié ! C’est vous dire s’il est fort !!!

Bon, même si le public en redemande, “House of the Rising Sun” sera le dernier morceau. Pas de rappel. Heu en même temps c’est normal vu qu’il remonte sur scène dans une demi-heure pour une jam en hommage à CHUCK BERRY ! Eh oui, il va enchaîner deux concerts !!

Mais pensez-vous que c’est pour ça qu’il va aller se reposer en loges ? Que nenni, on le retrouve quelques minutes après sur son stand merchandising en train de signer des disques et de faire des photos avec le sourire, sans oublier le petit mot gentil…

C’est la sécu qui vient le chercher pour remonter sur scène avec son groupe et des invités !! Et c’est reparti pour un tour. Frais comme un gardon, bien hydraté, JOHNNY nous revient avec un “Spirit of Chuck Berry”. Et, même s’il est très tard, le public est aux anges.

Bon, moi aussi, mais là il est vraiment très tard et donc je ne vais pas rester pour voir la jam avec FABRICE et SYLVAINE des BACK ROADS, sniff !!! Le son m’accompagne quand même jusqu’à la voiture et j’avoue que j’ai du mal à monter dedans. En tout cas, quel Monsieur ce JOHNNY !!!!

Quel fest ! Encore une fois, une superbe ambiance, une superbe programmation. Vive le Festiverbant et à l’année prochaine… avec le même temps !

Long live Festiverbant !!

JOHNNY GALLAGHER

 

FURY AGE 5

FURY AGE – Markus Fortunato

Quoi de mieux qu’un petit concert sympa avec les potes pour se remettre des vacances ? Donc, direction Poncin dans l’Ain pour un concert donné dans le cadre des Rencontres de la guitare. Très bonne idée !

J’arrive juste pour la fin de deux guitariste qui font dans le cover à la seiche. Trop triste d’avoir loupé ça ! Oups !

Le truc cool, c’est que je suis là pour le début de FURY AGE. Ca ne vous parle pas ? Et si je vous dis qu’à la basse et au chant il y a MARKUS FORTUNATO ? Là, vous comprenez mieux ? Je voulais vraiment voir – et entendre surtout – le nouveau projet de MARKUS. Et je ne vais pas être déçu ! On est dans du hard-rock classique avec des influences RAINBOW, MALMSTEEN, mais ça reste une légère influence et encore pas sur tous les morceaux.

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Sinon, pour un groupe qui a six mois d’existence, c’est bien fait. Les musicos assurent ! Ah, je ne vous ai pas tout dit, à la batterie il y a une fille. Et elle chante même sur un morceau : la ballade du groupe.

Bref, un concert sympa avec un MARKUS FORTUNATO en forme et qui, même avec de petits problèmes techniques, nous prouve une fois de plus que la scène c’est vraiment son élément. FURY AGE, un projet solide à suivre.

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BACK ROADS – Sylvaine Deschamps-Garcia et Fabrice Dutour

Bon, c’est au tour de BACK ROADS de monter sur scène. Je sais, oui, ça faisait longtemps, lol  ! Mais quand on aime, on ne compte pas et moi BACK ROADS, j’aime. Et donc une louche de leur hard-boogy des familles en plus, c’est avec plaisir.

En plus, à chaque sortie du groupe, je trouve que c’est encore mieux. Si, si !

Et SYLVAINE la chanteuse est vraiment déchaînée. Elle est très à l’aise et putain c’est trop bon ! La version de “Rock’n’Roll” de LED ZEPPELIN défonce vraiment. J’adore ce morceau de hard culte remis à la sauce BACK ROADS.

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Leurs propres compos passent vraiment bien auprès du public, et même s’il n’y a pas 500 personnes,  l’ambiance est bonne enfant et rock’n’roll à souhait. FABRICE DUTOUR et les siens nous emmènent encore aux fins fonds des USA et ça fait du bien.

Mais bon, il est déjà très tard et c’est fini : retour dans l’Ain.

Le temps de papoter concerts à venir avec les potes, du nouveau CD à venir avec MARKUS mais là sous le nom de FORTUNATO 5on en reparle plus tard !), et voilà. Il ne me reste plus qu’à affronter les éléments avec BACK ROADS à fond la caisse, of course !!

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MESSALINE 1

MESSALINE

Allez c’est reparti ! Direction Lyon et cette fois-ci, c’est le Jack Jack à Bron. Ouverture des portes à 18h30. Heu non, pas la peine de rigoler bande de mauvaises langues, je suis à l’heure !

Bon, il faut préciser que si ça commence aussi tôt, c’est que les bressans de MESSALINE ont été rajoutés à l’affiche suite à l’annulation de dernière minute du BEAST IN BRESSE la semaine dernière.

Et comme pour MESSALINE, c’est le concert de présentation de leur nouvel album, c’est juste inloupable.

MESSALINE 11

MESSALINE

Après une présentation rapide de la soirée par le maître des lieux – Fabrice, le guitariste de BACK ROADS – les hostilités peuvent commencer.

MESSALINE a hâte de jouer et de conjurer le sort. Et d’entrée, ça se voit !

ERIC, le chanteur, est très rentre-dedans et y va à fond suivis de ses acolytes JAIME, JOHN et MICKAEL qui ne sont pas là pour faire tapisserie. Ca envoie grave la purée.. bressane of course !

On va bien sûr avoir droit à des morceaux du petit nouveau… Bon en même temps faire la présentation d’un nouvel album sans en jouer des morceaux, ça aurait fait bizarre !

Et en plus, le petit nouveau passe très bien l’épreuve du live. Même la ballade où le public arrivé pour les soutenir reprend déjà en choeur le refrain.

Le set passe à la vitesse d’un poulet qui aurait manger des champignons qui font rire. Un petit “Souffler dans le cul de Lucifer” pour le clôturer et c’est fini.

Pas de rappel malgré la demande du public car malheureusement, ils n’en ont pas le temps : il reste encore trois groupes qui doivent monter sur scène.

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, c’est déjà plus que cool de leur avoir permis de faire ce concert de sortie d’album ce soir. Et c’était très bien : court mais intense et bien exécuté par des musicos hyper motivés.

muffin tops 3

THE MUFFIN’ TOPS

Bon, un court entracte et c’est au tour des lyonnais de MUFFIN TOPS d’entrer sur scène.

Heu, on ne peut pas dire que j’étais au taquets sur ce coup-là. Premièrement, groupe inconnu au bataillon des groupes que je peux aimer et deuxièmement on me les a vendus pour être un groupe de pop-rock. Si on rajoute à ça le look assez passe-partout des musiciens et une robe noire classe avec des chaussures rouges pour la chanteuse, on peut trouver mon état d’esprit d’avant set : un morceau et vamos to the bar !

Heu, grossière erreur ! On est dans du rock metal très bien fait avec une chanteuse qui envoie bien et qui a une vraie voix, les morceaux sont vraiment sympas et les musicos sont bien en place scéniquement.

Là, je craque pour la chanteuse… Aïe, pas la tête ! Sur sa voix, sa présence et le contraste qu’elle offre entre son look très jeune fille de bonne famille et la panthère rock metal déchaînée ! Trop bien !

Très bonne surprise que ce MUFFIN TOPS ! Ca donne envie de se pencher sur leur EP.

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BACK ROADS

Allez encore une courte pause pour faire un tour au stand merchandising des groupes avant l’arrivée des organisateurs de la soirée, j’ai nommé BACK ROADS !

Là bien sûr, on est dans la famille rock sudiste, hard blues qui fait bouger les pieds et nique la nuque. Et nos copains et copine le pratiquent de bien belle façon, alternant covers savamment choisis (dont un putain de rock ‘n’ roll de LED ZEP de derrière les fagots) à la sauce BACK ROADS avec leurs compos personnelles qui frappent juste.

Les musiciens prennent du plaisir et putain ça se ressent grave ! En plus, ils ont vraiment bien pris leurs marques depuis la première fois où je les avais vus.

A l’image en fait de leur chanteuse qui est vraiment impressionnante – même sur des morceaux méga compliqués à interpréter – avec une énergie à la JANIS JOPLIN et un putain de charisme qui fait mouche sur le public bien présent ce soir (200 personnes et des brouettes à vue de nez).

Bref, tout le monde est chaud bouillant ! En plus, le son est très bon. Le set tire à sa fin mais personne n’a vraiment envie que ça s’arrête. Mais bon il y a encore un groupe qui n’a pas jouer…

Donc revoilà le moment de la pause réhydratation. Comment ça, c’est de la musique qui donne envie de boire du houblon ? Je ne sais pas, moi ! Je retourne faire un tour au stand merch où ça signe et ça photographie à tour de bras car BACK ROADS est déjà là pour se prêter au jeu. Et ils le font avec leur gentillesse légendaire.

J’en profite pour présenter mes excuses à Fabrice le guitariste, que j’avais un peu engueulé il y a plusieurs mois pour avoir programmé cette date à quelques jours du  BEAST IN BRESSE. Mais là, je dois reconnaître que s’il ne l’avait pas fait, MESSALINE n’aurait pas pu présenter son nouveau CD. Donc voilà. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Son idée s’est avérée bien inspirée et en plus il a eu la générosité de rajouter les potes de MESSALINE à la fête et ça, c’est vraiment une très bonne chose !

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NATCHEZ

Bon ça c’est fait, et avant d’être obligé de me flageller, je rejoins les NATCHEZ, nos rock sudistes du Nord. Si, si, c’est possible !.. Ainsi que vont nous le prouver les deux guitaristes, stetsons collés sur la tête à la cowboy et le bassiste qui ressemble à un indien !

Et c’est parti pour un tour dans leur longue discographie, basée sur le mode “le rock sudiste est mon copain”. Et putain, ça fait du bien !

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NATCHEZ

Bien sûr, avec leurs années d’existence et leurs nombreux concerts, NATCHEZ sait tenir la scène et mettre de l’ambiance en live. Sans artifices, juste avec les tripes et leur cœur.

L’ombre de BLACKFOOT, MOLLY HATCHET, 38 SPECIAL et bien sûr LYNYRD SKYNYRD plane ici. LYNYRD qu’on va d’ailleurs retrouver avec une putain de version de “Free bird” pour clotûrer le set…

Heu, finalement pas ! Car chez les sudistes, quand on fait la fête, on y va à donf ! Les BACK ROADS les rejoignent sur scène pour deux morceaux et les deux autre groupes montent sur scène pour le salut final ! Oh Yeah ! Là ça peut être fini !

Bon, tout ce beau monde se retrouve pour les séances de photos et d’autographes.  Of course, on n’est pas des sauvages, ma brave dame, chez nous, le public est respecté !

Pour ma part, je prends difficilement congé des copains. C’est dur de sortir de la salle et de se rendre contre qu’on n’est pas au Texas mais à Bron. L’avantage, c’est que je ne suis pas obligé de rentrer à cheval !!! Hi yaaaa !!!

Un grand merci à BACK ROADS pour cette soirée et pour leur énorme gentillesse et un spécial merci à Sylvaine pour son putain de chili !! Allez les amis, I hope to see you on the road again !!

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NATCHEZ