Question du jour : que fait Rogga JOHANSSON lorsqu’il n’enregistre pas un album de Death Metal avec l’un de ses innombrables groupes ? Facile : il enregistre un album de Heavy Metal ! Et tant qu’à faire, autant y aller avec quelques musiciens qui ont également des CV exponentiellement grands. Voyez plutôt(pour faciliter la chose, on ne mentionnera que les groupes dans lesquels ils sont encore actifs) : le chanteur Teddy MOLLER(ONE HOUR HELL, THE HIDDEN, WUTHERING HEIGHTS), le bassiste Peter SVENSSON (ASSASSIN’S BLADE, BATTLE AXIS, HEIR CORPSE ONE, VOID MOON, WAR MAGIC, etc), le guitariste Kjetil LYNGHAUG (PAGANIZER, HEIR CORPSE ONE, JOHANSSON & SPECKMANN, etc) et le batteur Marcus ROSENKVIST (ASSASSIN’S BLADE, ANCHORITE, BATTLE AXIS, VOID MOON, etc). Autant dire que ces cinq gaillards se connaissent bien pour jouer dans quelques formations [Ndlr du publieur : QUELQUES ???] communes et nous délivrent ici ce deuxième album de GAUNTLET RULE, deux ans après “The plague court”, et le moins qu’on puisse dire, c’est que toute cette somme de talents se met au service d’un Heavy, Power Metal classieux et intemporel.
Ici, du Death Metal des principaux protagonistes, il n’y a rien : on nage entre les Allemands de GRAVE DIGGER et les Américains d’OMEN ou de MANILLA ROAD, et parfois du côté des Danois de MERCYFUL FATE. Ici, le Heavy Metal de GUANTLET RULE n’a pas de frontières, pas d’âge. Le dénominateur commun de chacun des titres est la puissance : que ce soit dans le chant, les riffs ou la section rythmique, on se retrouve comme transportés du début à la fin. Le chant puissant (on y revient) de Teddy MOLLER, se veut à la croisée de ceux d’Hansi KURSCH et de Chris BOLTENDAHL et se veut souvent poignant, “Drumhead Trial” en tête.
Mieux que ça, on se retrouve régulièrement en présence de couplets et de refrains imparables suffisamment mémorisables pour être repris en chœur. Le quintet nous alterne des titres bien énervés comme “Exception to the rule”, “Bite the hand that feels”, “The zero crag”, “After the kill”, “The scythe”, parfois à la limite du Speed Metal comme dans “Usurper”, The night wind”, l“Aeronauts” (bonus CD), avec des mid tempos ravageurs sur “Drumhead Trial”, “Vengeance”, “Empire maker”. Le tout est agrémenté de très bons passages instrumentaux sur lesquels les guitaristes nous étalent tout leur talent sans en rajouter. On notera le dernier titre, plus épique, qui s’étire sur plus de huit minutes avec des passages instrumentaux de pure folie, duels de guitares à la clé, et qui démontre à lui tout seul tout le talent de composition du groupe.
Au passage, GAUNTLET RULE s’offre deux guests de choix avec Jacques BELANGER (ASSASSIN’S BLADE, ex-EXCITER) qui pousse la vocalise sur “Bite the Hand That Feels” et la toujours divine Federica DE BONI (WHITE SKULL) sur “After the Kill”.
Bref, un Heavy Metal de grande classe pendant 52 minutes qui ravira les adorateurs du genre.
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Commentaires fermés sur SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
Samedi 26 octobre 2024 à St Symphorien d’Ozon
Report et Photos by TI RICKOU et l’ALIEN
Je crois que je n’ai que très rarement vu un mois d’octobre aussi chargé en concerts ! En plus, la météo vient y mettre son grain de sel avec des tempêtes, des épisodes cévenols, des inondations et des vents violents à décorner Satan himself. Donc, quand j’ai vu que les SLEAZYZ avaient une date à côté de Lyon, j’ai eu les boules parce que non seulement dans la semaine, il y a FM à Marseille et GYASI à Nîmes mais en plus, la semaine prochaine, il y a KISSIN’ DYNAMITE à Villeurbanne et DREAMCATCHER du côté d’Avignon. Choix cornélien !
Finalement, le sort en décide pour moi et il m’est impossible d’aller voir FM, quand à GYASI, Nîmes est frappé par un épisode cévenol donc on oublie. Du coup, je recommence à lorgner sérieusement sur la date de SLEAZYZ. Inconvénients : la météo annonce un nouvel épisode catastrophique et le groupe de première partie est un tribute band (sic).
Le jour J, le temps est plus calme que prévu et j’apprends que le tribute passe en dernier, ce qui signifie que je ne rentrerais pas tard et que je vais revoir les copains de SLEAZYZ !
Yes !!!! Le côté cool de l’OVER EIGHTEEN MOTORS, c’est que je sais y aller, que je n’ai pas à rentrer dans Lyon et qu’on peut se garer. Euh, c’est quoi ça ? Je vois des monstres, des vampires et tout un tas d’autres créatures étranges… Ah, c’est une soirée déguisée parce que c’est bientôt Halloween ? Bah, j’avais juste zappé l’info. Mais si, je suis déguisé ! Je suis déguisé en TI RICKOU. M’enfin !
Bon, avec les déguisements, ça donne des situations bizarres : pas évident de reconnaître qui est qui. Je croise SYLVAIN, le boss de l’OVER EIGHTEEN, avant sa transformation. C’est plus simple pour le reconnaitre. Pour FRED DEE CEASED, le bassiste-chanteur et PANDEMONIUM RODRIGUEZ, la guitariste de SLEAZYZ, pas de problèmes non plus parce que eux, je les ai connus à l’occasion d’un concert Halloween avec leur maquillage de scène. On est tous contents de se retrouver et on papote un peu autour d’un hamburger maison, géant et mega bon. Message non subliminal pour un petit chambreur de ma connaissance : oui, Monsieur, je fais tourner les salles où je me rends et en plus c’est bon les hamburgers à l’OVER EIGHTEEN MOTORS !
Il est temps d’aller dans la salle. Une intro annonce l’arrivée des Troyens de SLEAZYZ sur scène. Et c’est parti pour du pur Horror Sleaze Metal ! C’est la première fois que je vois le groupe avec ce line-up avec RAPHA EL RAPHALE, le nouveau batteur et THOMAS HEALSTONE,le nouveau guitariste. Et d’entrée de jeu, je sais qu’ils n’ont pas été pris par hasard. En plus, le guitariste n’est pas un inconnu pour moi car c’est le chanteur du groupe marseillais THE WARM LAIR (que je vous conseille d’aller écouter). Le duo matche très bien avec PANDEMONIUM et FRED.
Le set démarre à donf’ en mode « les zombies attaquent, tu vas prendre des baffes et tu vas aimer ça » ! Le son est excellent, les lumières sont là et au-dessus de la batterie, un écran va diffuser tout le long du set des images de films d’horreur ou de science-fiction, ce qui apporte un plus au set.
SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
C’est finalement une bonne idée de faire jouer le groupe de compos avant le tribute, comme ça les familles et les amis sont déjà présents sur site – ce qui n’aurait pas forcément été le cas dans l’ordre inverse – et le public est assez fourni ce soir. Et il se prend la baffe in the face !! Les SLEAZYZ ne sont pas venus pour manger des quenelles de Lyon, leurs morceaux du premier et du deuxième album sont des brûlots en live. Le groupe fait participer le public, leur fait chanter les refrains. On est vraiment dans un Halloween en avance avec leurs titres : « Satan’s School », « Halloween in Hollywood », « Monster gogo »… etc. L’ambiance est sympa et le groupe est à donf’.
Putain quelle baffe ils nous mettent encore ! Ils terminent sur « Life will never be the Same » de leur dernier album « Glitter Ghoulz from Hell« . Ouah !! Mais non, je ne veux pas que ça finisse, moi ! C’est trop, trop court (normal quand c’est aussi bon). Je suis content de les voir car SLEAZYZ est un des rares groupes Français dans ce style. Petit tour au merch’. Comment ça, j’ai déjà les albums ? Ah oui !!! Pas grave, ils ont des beaux T-Shirts avec leur logo en fluo.
SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
Un petit moment plus tard, je les attrape pour leur faire une interview. Je jette un léger coup d’œil sur le tribute qui a commencé à jouer mais je ne ferai pas de commentaires vu qu’on ne chronique que les groupes de compos, et je dis au revoir aux copains et au taulier.
Et c’est reparti, on the road again mais pour une fois, il est encore tôt. Un grand merci à l’OVER EIGHTEEN MOTORS pour avoir fait passer ces fous furieux de SLEAZYZ et en plus dans d’excellentes conditions.
SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
P.S. pour me faire de nouveaux copains : c’est quand même navrant qu’un groupe qui a deux albums de qualité au compteur doivent ouvrir pour un tribute band amateur pour avoir un peu de monde dans la salle, d’autant plus que la grande majorité s’en bat les roubignolles du groupe qui joue avant leur neveu, leur cousin ou leurs potes. Alors soyez un peu curieux parce que les petits groupes qui passent aujourd’hui dans des petites salles seront peut-être dans quelques années un de ces groupes copié par les tribute.
Encore une fois, dommage pour les absents, vous avez vraiment manqué quelque chose.
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Commentaires fermés sur GIRISH AND THE CHRONICLES : date unique en France !
Date du concert : Mardi 26 novembre à 21:00
Ca vient de tomber à l’instant : GIRISH AND THE CHRONICLES fera un passage dans l’hexagone en novembre avec une DATE UNIQUE EN FRANCE !
Si vous ne les connaissez pas, GIRISH AND THE CHRONICLES est un groupe de Metal Indien (de Bangalore) formé en 2009 par le vocaliste Girish PRADHAN. Ils ont, à ce jour 3 albums à leur actif et ont fait la première partie de groupes tels que AIRBOURNE, GUNS AND ROSES, SKID ROW, ALTER BRIDGE, BULLET FOR MY VALENTINE, NAZARETH, BONFIRE, etc….
Bref, c’est une date à ne pas louper !
Pour les petits veinards qui sont sur le secteur ou pour ceux qui vont faire la route, ça se passe à :
L’O’LIVER PUB
(ne vous méprenez pas, c’est grand en plus d’être un chouette endroit !)
909 avenue des Platanes – 34970 Lattes
Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est en périphérie directe avec Montpellier avec accès tram et pour les autres, il y a un grand parking devant.
Et, cerise sur le cake, c’est ENTREE LIBRE !
Ci-joint leur dernière vidéo officielle « Kaal » qui est sortie le 04 novembre.
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Commentaires fermés sur KAMELOT à La Rayonne
Vendredi 25 octobre 2024 à Villeurbanne (69)
KAMELOT à La Rayonne
Report et Photos by SEB 747
Ce soir, direction Lyon et plus précisément Villeurbanne, à la La Rayonne. C’est une première pour moi. En plus, il y a quatre groupes à voir. Petit hic, même si c’est en fin de semaine, je suis obligé de partir un peu tard car contrairement à certains de mes confrères (suivez mon regard), je bosse moi ! Du coup, j’ai un peu peur d’arriver à la bourre. Retour du syndrome Ti-Rickou ? Mais si, souvenez-vous : comment arriver presque systématiquement à un concert alors qu’il a déjà commencé depuis un bon moment… Ca vous rappelle des trucs, hein ? Je vous vois venir (en parlant de moi) : “C’est normal, il est Savoyard et son quart d’heure est largement connu”. Oui, ben ça va, hein ! On fait ce qu’on peut… C’est donc en couple que je pars, à la bourre, vers Villeurbanne.
Arrivés sur place, nous cherchons de partout où nous garer et, heureusement pour nous, nous trouvons un bel endroit juste à côté d’un chantier. Le temps de faire la queue pour entrer et récupérer le pass, je me rends compte qu’il y a beaucoup de monde. Pour faire les photos, ça va être costaud. D’autant plus que le premier groupe vient de commencer.
FROZEN CROWN à La Rayonne
FROZEN CROWN, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fait dans le Power Metal et nous vient de Milan. Un joli backdrop avec le logo du groupe trône derrière le groupe. FROZEN CROWN est composé de Federico MONDELLI à la guitare et aux claviers, Giada ETRO au chant, Francesco ZOF à la basse, Niso TOMASINI à la batterie, Fabiola « Sheena » BELLOMO à la guitare lead et Alessia LANZONE à la guitare rythmique. Trois filles pour trois garçons, la parité est respectée. Les six musiciens ont des looks d’enfer et les lights sont au top ainsi que le son.
Tout est aux petits oignons, sauf un vigile de deux mètres de haut et trois de large qui nous gâche un peu la vue. Il va falloir faire avec parce que la foule est bien compacte et se déplacer ut se révéler très difficile.
FROZEN CROWN à La Rayonne
Les musiciens sont à fond et font le show sur scène. Tout est chorégraphié à souhait et l’atmosphère commence déjà à chauffer. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le public reste sage. Il manifeste sa joie et répond aux sollicitations de la chanteuse et des musiciens visiblement contents d’être sur scène. Les morceaux tels que « Kings », ou bien « Call of the north » ou même « Far Beyond » dépotent grave et l’attitude des guitaristes qui headbanguent en chœur, pendant que Giada se frotte au public, est géniale. J’aime beaucoup.
Etant relativement réfractaire au Power Metal, bizarrement, le style des Milanais ne m’effraie pas et la passion des musiciens à jouer fait plaisir à voir. Une demi-heure plus tard, le groupe remercie le public et après la traditionnelle photo de famille, il laisse la place au second groupe de la soirée : AD INFINITUM.
Dès le début du set, c’est la chanteuse qui prend les commandes. L’avantage d’être Vaudoise, c’est que Mélissa parle français, ce qui, vous l’aurez compris, dans un public à majorité française, lui permet de se faire comprendre et de le cueillir dans le creux de sa main. En bref, de le brosser dans le sens du poil. Le charme métissé et la voix mielleuse et douce de Mélissa sont aussi des critères de qualité qui fonctionnent bien. Mais c’est surtout lorsqu’elle s’emploie dans sa voix growlée que le charme opère. Elle est impressionnante de justesse et de persévérance.
AD INFINITUM à La Rayonne
Le temps de jeu alloué au groupe est plus long que celui des FROZEN CROWN, ce qui ne m’étonne pas étant donné la qualité de jeu des musiciens de AD INFINITUM. Plus le set avance et plus je me pose la question sur la ressemblance de Melissa avec une chanteuse bien connue… Rihanna ! Physiquement surtout et lors des voix claires, la concordance est sensible mais en version un peu plus rentre-dedans et lorsque les growls font leur apparition, tout s’efface, évidemment. Rien qu’à l’idée de voir Rihanna faire des growls, je suis mort de rire.
Les titres défilent sur un groupe aux taquets qui ne se ménage pas. Plus le set se déroule et plus j’ai le sentiment que la chanteuse éclipse totalement ses musiciens tant elle est captivante. Elle fait l’hélicoptère en se positionnant devant la scène. Lorsqu’elle ne chante pas, elle monte sur les strapontins afin de mieux se faire voir par ceux qui sont au fond.
AD INFINITUM à La Rayonne
Les cordistes font de leur mieux pour soutenir la frontwoman. Adrian qui joue avec une guitare sans tête et au moins dix cordes, court dans tous les sens en même temps que Niklas qui bouge tout le temps avec sa basse verte. Pas simple pour les photos. Heureusement, les lumières sont au top et le son aussi.
Alors que l’avant-dernier morceau « My Halo » tiré de leur nouveau LP sorti récemment, vient tout juste de se terminer, Melissa remercie le public avant d’entamer « Unstoppable » le morceau final.
AD INFINITUM à La Rayonne
Une fois ce dernier exécuté, elle interpelle le public : « Avant de vous quitter, j’ai trois questions pour vous : La première : avez-vous passez un bon moment avec FROZEN CROWN ? ». Le public répond par la positive. « Est-ce que vous êtes prêts pour BLACKBRIAR ? ». De nouveau, le public hurle son bonheur. « Est-ce que vous êtes vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? ». La réponse est évidemment oui. Cependant Niklas chuchote à l’oreille de la chanteuse. « Hum,,. je crois qu’ils ne sont pas prêts. Etes-vous vraiment, vraiment, vraiment prêts pour KAMELOT ? », re-demande Melissa. Cette fois-ci, l’ovation du public impressionne les musiciens.
« Ok, cette fois ci, ils sont vraiment prêts », reprend la chanteuse avec un grand sourire, visiblement heureuse de la réponse. Après avoir joué 40 minutes pile poil et fait une nouvelle photo de famille, c’est la fin.
Zora arrive voilée, seule sur scène. A peine commencé le titre « Mortal Remains », je sens de suite que ce n’est pas pour moi, sa voix trop aiguë a tendance à m’irriter un le poil. D’autant plus que le groupe est avare de lumières, je dirais plutôt qu’il les a oubliées, ne serait-ce que par rapport au groupe précédent. Personnellement, j’aurais préféré qu’ils jouent en premier, mais bon, ça n’a pas l’air d’être l’avis d’une grande partie du public qui est à fond derrière le groupe. Les titres défilent… Je remarque un joli pied de micro composé de racines et de roses. Sympathique.
Alors, je ne peux pas reprocher à Zora la chanteuse de ne pas avoir une belle voix mais ce n’est vraiment pas mon truc. BLACKBRIAR finit son set au bout de 40 minutes après un petit solo de piano. On a eu des headbanguing en chœur, une voix haute perchée, des musiciens à fond et, même si je trouve ça un peu redondant et mignon tout plein, le groupe a tenu le rang et c’est tout ce que la Rayonne voulait avoir.
Place maintenant à la vedette de ce soir : KAMELOT ! Une fois le matériel de BLACKBRIAR débarrassé, les bâches qui cachaient des éléments du décor en fond de scène sont enlevées pour faire place au décorum du groupe Américain. Enfin plutôt international, étant donné que Alex LANDENBURG, le batteur, et Oliver PALOTAI, le claviériste, sont Allemands, tandis que Tommy KAREVIK, le chanteur est, lui, Suédois. Du coup, vous l’aurez deviné, seuls Sean TIBBETTS, le bassiste, et Thomas YOUNGBLOOD, le guitariste – seul membre originel et créateur du groupe – sont Américains. Ils sont d’ailleurs plus précisément originaires de Fort Lauderdale et de Tampa en Floride.
Le backdrop basé sur le dernier LP du groupe sorti l’an passé « The Awakening » est superbe et le décor est vraiment magnifique en version futuriste. La batterie, étonnamment, est du côté droit, et le clavier côté gauche.
Les lumières se sont éteintes et une intro retentit, puis on entend au loin un cri « Liiiiiiiiooooooonnnnnn !!!! » pendant qu’Alex monte en premier sur les planches, suivi d’Olivier et Sean accompagnés par Thomas qui entame « Veil of Elysium ». Débarque ensuite, tambour battant, Tommy remonté comme un coucou, et pourtant on est loin de la Suisse.
KAMELOT à La Rayonne
A grands renforts de fumigènes et de fontaines de feu, le groupe fait son show en enchaînant les hits. « When the lights are down », « Karma », « New Babylon », que des pépites ! Trois titres de « Haven », deux de « Ghost Opéra », deux de « Black Halo » et de « Karma » pour un titre de « Silverthorn » et un de « Shadow Theory », toute la discographie du groupe, ou presque, y passe même s’il manque des titres des quatre premiers albums. L’accent est quand même vraiment mis sur le petit dernier « The Awakening » avec six morceaux.
L’ambiance entre le groupe et le public est au beau fixe et KAMELOT tient bien ses nombreux fans. Pour les voix féminines et les grosses voix, une seule personne s’en charge et c’est Mélissa BONNY, la chanteuse d’AD INFINITUM.
KAMELOT à La Rayonne
Alors que le son était top jusqu’à présent, d’un coup il est beaucoup moins bon. La voix de Tony est beaucoup trop en retrait à mon goût et le son est beaucoup trop fort, mais ce n’est pas ce qui dérange le public à fond derrière le groupe. C’est vrai que KAMELOT enchaîne des morceaux aussi bons les uns que les autres et hyper entrainants.
Personnellement, ce que j’apprécie le plus, c’est lorsque Melissa vient sur scène donner la réplique à Tony. Bizarrement le son est bien meilleur lorsqu’elle chante. D’ailleurs je préfère sa façon de chanter avec KAMELOT plutôt que lorsqu’elle chantait avec son groupe tout à l’heure. Elle devait sûrement s’économiser en sachant qu’elle avait un second set. Enfin bref, à part ça, comme je te disais plus haut, les hits s’enchaînent et font trembler la Rayonne.
KAMELOT à La Rayonne
Après « Sacrimony » et « Willow », Tony prend la parole « Oh my God ! You’re incredible, Merci (en Français dans le texte) ». Pour la superbe ballade « Human Stain », Tony et Oliver sont seuls sur scène pour commencer le morceau, puis c’est au tour de Thomas et de Sean de revenir sur scène pour continuer le morceau. Le chanteur demande au public d’allumer les lumières de leurs téléphones, ce qui fait un superbe effet dans la salle. Et le groupe reprend de plus belle avec encore plus d’énergie qu’auparavant.
Puis vient le fameux solo de batterie. Alors que souvent celui-ci est plus ou moins digeste et sert surtout à faire une pause dans le set, KAMELOT a l’intelligence de rajouter des samples, ce qui permet d’apprécier à sa juste valeur le talent du batteur.
KAMELOT à La Rayonne
22h19, l’heure du superbe « March of Mephisto » avec une Melissa qui impressionne en reprenant les growls de « Shagrath » de DIMMU BORGIR qui les avait interprétés sur le « Black Halo ». Puis, après Alex qui nous avait montré ses talents, c’est au tour d’Oliver de nous démontrer les siens avec un petit solo. Revient alors, capuche sur la tête, Tony qui attaque « Forever » extrait de « Karma » avant que les autres membres ne le rejoignent.
Ça y est, c’est fini. Le chanteur nous dit au revoir après avoir présenté chacun des musiciens, en n’oubliant pas de mentionner la “special guest on this tour” Mélissa. Cinq minutes plus tard, après avoir quitté la scène, le chanteur revient, une fois de plus seul, mais cette fois-ci, il est à la place d’Oliver et commence « One More Flag in the Ground ». Le morceau fédère le public qui répond aux sollicitations du chanteur. Tommy portant un drapeau noir avec le logo de KAMELOT dans les mains, flag les fans du premier rang.
KAMELOT à La Rayonne
« We have one more for you, « Liar Liar (Wasteland Monarchy) ». Sur ce morceau, Thomas récupère un drapeau du fan club Français du groupe, le montrant fièrement au public avec l’aide de Tommy.
Le groupe remercie le public et fait une photo de famille. En sortant de scène, tous les membres serrent les mains des spectateurs tout en lançant généreusement baguettes et pics, dans le public. Et c’est fini.
Quel spectacle incroyable nous ont-ils fait découvrir ! Ayant de la route à faire, et étant éreintés d’avoir dû rester debout sans presque pouvoir bouger pendant six heures (c’est un poil trop long), nous partons tranquillement, les yeux plein de rêves et le dos plein de courbatures. Un grand merci à Sounds Like Hell Productions pour ce concert !
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Commentaires fermés sur 1000MODS, Cheat Death
Chronique By TI RICKOU
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1000MODS – Cheat Death
Label : Ouga Booga and the Mighty Oug Recordings
Sortie : 08 novembre 2024
Alors là, la pochette est bizarre et bien délire, le nom du groupe, 1000MODS, est étrange et le nom de l’album « Cheat Death » est plutôt sympa. Sans parler du nom du label mega fun ! Sauf que sur ce coup-là, je n’ai aucune idée de ce à quoi m’attendre en termes de style musical. Trop fun pour être du Metal Extrême… Peut-être du Stoner ou alors du Fuckin’ Rock ‘n’ Roll Energy ?
Plus qu’une solution pour le savoir : j’appuie sur play et c’est parti. Allez, c’est gagné ! Et c’est putain de bon. Rien qu’avec le premier morceau, j’ai les cheveux qui bougent tout seul. Les Grecs mélangent les riffs Metal et l’énergie Punk et ça fonctionne mega bien. Ce 5e album vous attrape direct pour vous mettre de grosses baffes et ne vous lâche pas.
Si vous ne connaissez pas ce groupe et que vous êtes curieux musicalement, allez l’acheter, vous ne serez pas déçus. Surtout si vous n’êtes pas allergique au Punk car ce côté de la force est bien présent mais pas dominant. Du coup, 3 pics.