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Report et Photos by Ti-Rickou

Tiens, ça fait un bon moment que je ne suis pas allé faire un tour au Brin de Zinc, moi. Je commence à être en manque. Et ça tombe bien car ce soir, il y a IRON BASTARDS qui y passe. Heu si chérie, on les a bien vus à Besançon mais il y a longtemps (note de ladite chérie : le 16 mars 2019, c’est sûr, c’est loin ! Pfff…), leur nouvel album n’était même pas sorti ! Ok, je suis un tout petit peu de mauvaise foi !!!

En tout cas, c’est parti direction Chambéry !!! J’arrive bien-sûr en… avance ! J’ai même le temps d’aller manger un bout au K7 juste à côté, trop cool ! Je m’aperçois juste maintenant que je n’ai même pas cité le nom des deux groupes qui doivent passer avant les strasbourgeois. Mea Culpa, pas bien. Donc, il y a MAMA’S GUN que je ne connais absolument pas et PARANOID CATS qui me parle.

Bon, on va bientôt être fixé, le BDZ a ouvert et MAMA’S GUN ouvre les hostilités. Déjà, c’est un trio. Ils sont fortement influencés 70, rock psyché, blues, hard, « HENDRIX est mon tonton et LED ZEPP sont mes parrains ».

C’est bien fait et c’est une bonne découverte, d’autant plus que les musicos assurent en live. Du coup, on ne s’ennuie pas du tout. Même mieux : mes cheveux bougent tous seuls, mes pieds battent la mesure.

Bref, c’est très bien ! Voilà une première partie qu’il ne fallait pas louper.

Allez, il est temps de faire une pause avant PARANOID CATS. Heu, je ne me rappelais pas que c’était juste un groupe composé uniquement par un bassiste et un batteur. C’est le bassiste qui chante. Heu… comment dire, là ?

On est dans du garage, grunge, punk qui envoie le bois. Les deux musiciens sont impressionnants  par leur débauche d’énergie. Le bassiste m’impressionne vraiment.

Après, au bout d’un moment les morceaux tournent malheureusement toujours un peu pareil et, à vrai dire, c’est un peu trop punkisant pour moi. En plus, même si c’est très bien fait, putain la guitare me manque !! Minimaliste d’accord, mais on ne vire pas le guitariste !

Allez, dernière pause et c’est le moment de retrouver les IRON BASTARDS. Le Brin de Zinc est déjà sous influence MOTORHEAD et l’esprit de LEMMY est là pour accueillir comme il se doit les trois fous furieux venus de Strasbourg exprès pour nous.

Et c’est parti à donf’ en mode ta grand-mère en short sur des skis. Allez hyper vitesse Mr Spock, sors le Jack et les amphèt’ ! Amis du fuckin’ rock ‘n’ roll, vous allez être servis. Les cheveux ont déjà décollé ! La cohésion et la puissance du power trio vous coiffe gratos. Ambiance de dingue au BDZ !!! Oui, LEMMY est mort mais grâce à IRON BASTARDS, il avoine encore ! Et les BASTARDS sont vraiment dans ça, pas de la copie mais du spirit.

Et putain, encore une fois ça fonctionne grave ! Les nouveaux morceaux, même s’ils ont des touches de STATUS QUO et consorts sont de purs brûlots de fuckin’ rock ‘n’ roll qui te bastonnent la tête pour te remettre le cerveau à l’endroit !!!

Et cette voix passée au papier de verre et au Jack !!! Allons bon, voilà grand-mère qui veut arrêter ! Vas-y, mamie, le sapin c’est bien ! Les freins c’est pour les lâches… et donc l’arrêt est brutal. Et oui le set est fini, sniff, trop triste !!

Bon allez, on papote un peu,  histoire de redescendre avant de reprendre la route  avec MOTORHEAD et IRON BASTARDS comme compagnons de route. Il faut quand même que je fasse gaffe à ne pas ramener une photo souvenir du voyage, quand même !!!!

Report et Photos by SEB 747

Ce soir, c’est avec Hi’Twist que je me rends au Brin de Zinc. Ca fait quelques temps que je n’ai pas mis les pieds à Barberaz et ce soir, il y a un bon groupe qui y joue. Comme le rédac’ chef a fait une super chronique de leur premier album, je ne pouvais pas ne pas y aller !

Nous partons tranquillement pensant avoir le temps mais celui-ci passe plus vite que prévu et nous arrivons à la bourre. Comme quoi, le syndrome Ti-Rickou 2019 ne dure qu’un temps ! Mdr.

Lorsque nous ouvrons les portes, la première chose qui me frappe c’est que la salle est blindée. Ça ne va pas être simple pour s’approcher du devant de la scène et, en même temps, pour prendre des photos. Cependant, ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire la grimace, et en deux coups de cuillères à pot, me voilà assez proche des planches pour shooter.

Le groupe franco-suisse, AFTER DARK la première partie de la soirée est déjà bien en place. Musicalement, nous avons affaire à des musiciens bien rodés. Et vocalement ? Eh bien vocalement, c’est une lionne à la voix chaude, une voix de velours. Moi, je suis immédiatement sous le charme.

Groovy, bluesy et rock ‘n’ roll avant tout le groupe me séduit. La chanteuse n’est pas une lyrique et cela me convient parfaitement. Sa voix chaloupée m’embarque facilement et les musiciens sont au top. C’est très bien fait et très agréable à écouter. Malheureusement, à mon grand désarroi, c’est déjà fini. En tous cas, les titres que j’ai entendus ne m’ont donné qu’une envie : les revoir au plus vite et plus longtemps !

Petit à petit, l’oiseau faisant son nid, je réussis à me retrouver sur le devant de la scène. Je remercie d’ailleurs Alex, le photographe du groupe, de m’avoir laissé sa place. C’est cool, je vais pouvoir être au plus près pour apprécier le set de VOODOO SKIN.

FRANCOIS ROTA, le chanteur avec sa voix rocailleuse, GUILLAUME GIAZZY, le bassiste qui assure un deuxième concert d’affilée puisqu’il jouait déjà avec AFTER DARK, PHILIPPE ARBANTI et JEAN-CHRISTOPHE LAFARGE, les guitaristes, qui s’éclatent sur les planches à faire pleurer leurs guitares, LIONEL BOYRON, le batteur qui semble posséder plus de bras que nécessaire, sont une bande de potes qui se sont réunis pour jouer du rock des 70’s. Il faut dire qu’ils se connaissent bien, puisqu’ils font partie d’un tribute band bien connu dans la région. C’est cool qu’ils se soient décidés à composer après tout ce temps passé à faire des reprises ! C’est Ti-Rickou qui doit être content vu qu’il ne peut s’empêcher d’enjoindre ces groupes à faire leur propre musique !

Ce soir, c’est le premier concert de VOODOO SKIN et la salle est blindée. Comme quoi, la réputation des musiciens n’est plus à faire. Que ce soit de simples curieux ou des afficionados, voire des groupies comme le dira si bien FRANCOIS tout le long du concert, ils sont nombreux à être venus ce soir.

Les musiciens s’installent sur la scène et préparent leurs instruments. Ça y est, une intro démarre, les lumières s’assombrissent et le groupe nous tournent le dos. N’ayant pas encore eu l’occasion d’écouter leur premier LP, je ne sais pas trop à quoi m’attendre… même si je ne suis pas trop inquiet !

Dès “Better man”, le premier titre de la soirée, le Brin de Zinc s’enflamme. Même si on sent un léger stress, les musiciens assurent le show.

FRANCOIS ROTA, en véritable Monsieur Loyal, fait son numéro. Sa façon de bouger sur scène, son timbre de voix et, il faut le dire, son charisme, font que ça le fait grave. En vrai frontman, il sait charmer son public. Cinq musiciens sur une scène de cette taille, la place est mince ; mais ça ne les empêche pas de prendre entièrement tout ce qui leur est disponible.

La musique de VOODOO SKIN est inspirée des plus grands du classic rock et elle fait mouche sur tous les titres interprétés. Que ce soit sur “Hey you”, ou “Bitch”, un morceau bien rentre-dedans, j’adhère immédiatement. Musicalement, c’est très bon. Leur bagout musical étant ce qu’il est, ce n’est d’ailleurs pas très étonnant. Moi, je prends mon pied !

LIONEL reprend les chœurs, ce qui n’est pas si courant de nos jours. JEAN-CHRISTOPHE, sur le côté droit de la scène et PHILIPPE sur l’autre côté, se renvoient la balle des riffs cinglants. GUILLAUME, lui est plus discret, mais cela ne l’empêche pas de faire ronfler sa basse à faire vibrer les murs du BDZ.

Après un “Addicted to pain” fort bien interprété, c’est l’heure de la reprise. FRANCOIS fait lambiner le public en fredonnant des morceaux d’AC/DC ou de DEEP PURPLE, mais ce n’est pas dans ce registre que cette cover s’inscrit. Même si une fan vend la mèche, la surprise est totale car c’est le titre “Calling you” de la B.O. du film Bagdad Café que les VOODOO SKIN nous jouent. Et autre bonne surprise, ça ne ressemble en rien au morceau d’origine. Personnellement, j’ai bien apprécié la version côté rock ‘n’ roll de ce titre que j’ai trouvé originale.

Les morceaux s’enchaînent rapidement et le public réagit à fond à chaque fois. Mais, comme le disent si bien les Danois : “Toute bonne chose a une fin, sauf le saucisson qui en a deux”, le groupe doit quitter la scène. Cependant, FRANCOIS ROTA prend la parole et nous dit : “ Si vous êtes sages, nous restons sur scène pour vous faire un dernier petit morceau.” Forcément, le public est ultra-content et se déclare sage comme une image. C’est donc sur « New Spirit » que le concert prend fin.

Les musiciens descendent immédiatement de la scène pour discuter avec les fans (et les groupies aussi. lol), signer des autographes sur leur album.

Bilan de la soirée : AFTER DARK, est un groupe que je m’empresserais d’aller voir lorsqu’il passera pas très loin. VOODOO SKIN a assuré pour un premier concert sous cette forme. Ca m’a vraiment plu. Je retournerais volontiers les écouter eux-aussi, notamment sur leur future tournée (qui arrive bientôt).

Report : Ti-Rickou – Photos : Ti-Rickou et Steve*74

Yes, mega cool, SHAKIN’ STREET (le groupe de FABIENNE SHINE !!) fait une tournée en France !! Et devinez quoi, il y a deux dates en Rhône-Alpes et en plus, cette fois-ci, il y a ROSS THE BOSS avec elle !!! Je suis aux taquets, je veux faire les deux dates !!! Ah mince, pas jouable… Bon du coup, c’est au Brin de Zinc que je vais !

Le concert va être full donc je décide d’arriver en avance (si, c’est possible !). En plus, il y a ARCHANGE en première partie… Si je les loupe, MARKUS FORTUNATO va me tuer !! Bon, objectif atteint. Je suis même bien en avance. J’ai le temps de manger un bout à ma cantine attitrée, le K7, et de me positionner dans les premiers pour entrer. Heu… sauf qu’il faut que j’attende Steve*74 et que pas de Steve*74 à l’horizon ! Je laisse passer du monde et encore du monde… la salle se remplit mais toujours pas de Steve… Du coup, je décide de rentrer et là, l’ami arrive comme Zorro au moment où ARCHANGE monte sur scène ! Petit problème, les entrées sont filtrées et on nous ferme la porte juste devant nous ! Non, je n’y crois pas, je loupe le début d’un set alors que je suis là depuis 1h30 !

Je tends l’oreille… Tiens, ce n’est pas la voix de Mister PALLAS… J’entre enfin dans la salle et là tout devient clair, ce n’est effectivement pas lui au chant. Passées les premières minutes où ça me fait franchement bizarre, je rentre bien dans le concert.

MARKUS FORTUNATO, PACO FRANSCISCO PEIRO, LAURENT RABATEL et DAVID AMORE sont déchaînés. Le look du groupe aussi a un peu changé. MARKUS a sorti le cuir clouté. Le nouveau chanteur s’en sort bien (surtout avec deux répètes !!). Scéniquement, ça le fait. En plus, il est très présent, communique avec le public, s’éclate avec ses copains. Et les copains en question sont survoltés ! Whaou, quel changement.

Le changement de chanteur enlève totalement le côté SCORPIONS qui était généralement attribué au groupe. Je m’aperçois du coup que c’était juste la voix de DAN PALLAS qui lui donnait cette teinte. C’est intéressant de redécouvrir les morceaux avec un autre timbre de voix.

Le BDZ est bien bien rempli. Il fait chaud mais je résiste : je veux voir la fin. Quel plaisir de voir ARCHANGE comme ça ! De vrais gosses qui s’amusent. Un pur bonheur que de voir leur joie !

Bon là, c’est la pause. Je craque, j’ai trop chaud. Ouf dehors ! Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Au secours, il fait mega froid et en plus il pleut !! Pas glop ! Comment ça, je ne suis jamais content ?

Bon, je re-rentre. Et là… c’est blindé de chez blindé ! Je me fraye un passage pour faire les photos (j’ai moins la pression car Steve*74 a aussi son appareil donc à deux, on devrait y arriver).

Allez, c’est parti. SHAKIN’ STREEEEEET !!! Et direct, deux bombes pour commencer : « Solid as a rock » et « No compromise ». Et ça continue avec « No time to lose » ! La partie rythmique des DICTATORS est méchamment efficace, ROSS est impérial et Fabienne et bien, elle est mega en forme ! Sa voix n’a pas changé. Elle bouge, fait le show, terrible !!! En plus, le groupe et elle sont en osmose. Putain, je regrette vraiment de ne pas avoir été aussi sur la date de Lyon, moi !

Le son est mega bon, les ligths aussi et la set list est une putain de tuerie : « Susie Wong », « Vampire rock », etc. Le public, heureux d’être là en redemande encore. Quelle joie de retrouver ROSS THE BOSS ! J’adore ce guitariste. En plus, ce répertoire plus rock hard, il aime et il est vraiment au top.

Bien-sûr on a un rappel et c’est sur un cover de « I wanna be your dog » des STOOGE. Perso, j’aurais préféré un morceau clin d’oeil aux DICTATORS mais bon, never satisfied …

Allez, c’est fini. Tout le monde se rue sur le bar ou sur le stand merch’ où FABIENNE SHINE et ROSS THE BOSS viennent faire des photos et signer des disques ou papoter tout simplement avec les fans. Encore une fois, ça fait partie d’un bon concert, le contact. En plus là, on voit que c’est sincère !

En tous cas, mega concert. Meilleur que celui que j’avais vu aux Poul’Hard de Bresse il y a dix ans. Quel plaisir de revoir FABIENNE en live, quelle énergie elle a encore ! Cette femme est fantastique et sa vie est un véritable roman. Bref, je ne veux pas partir. Et je ne suis visiblement pas le seul. Il est très tard et le Brin de Zinc est encore bien plein.

Whaou, quelle soirée ! Merci bien-sûr à Laurent et au BDZ pour cette date. Ah oui, j’ai bouclé la boucle des groupes où ROSS a joué. Je l’ai vu avec MANOWAR, les DICTATORS, sous le nom de ROSS THE BOSS et avec SHAKIN’ STREET ! I’m happy !!!

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

Normalement, quand tu vas à un concert, tu es content. Parfois aussi, le groupe te motive encore plus donc tu es TRES content de faire le trajet. Et là, ce soir, j’ai plusieurs raisons d’être méga heureux d’y aller. La première, c’est que ça fait plusieurs années que je n’ai pas revu ADAM BOMB en live, la seconde c’est que je vais découvrir un nouveau groupe DOUBLE UP SHOT que j’ai vraiment hâte d’entendre, la troisième c’est que j’adore le BDZ et la quatrième, c’est que c’est l’anniversaire de Thomas, le patron. Du coup, je sais qu’il va y avoir plein de copains !

Bon Ti-Rickou, la mission que tu as acceptée c’est d’arriver à l’heure pour ne pas louper le début des hostilités. Timing tendu mais il y a encore pas mal de monde dehors quand j’arrive. C’est donc que – normalement – je ne suis pas à la bourre !

Et qui est devant la porte pour m’accueillir, un boa autour du cou et un pitbull de poche dans les bras (un caniche quoi !) : ADAM BOMB !! C’est cool, il a l’air en pleine forme. C’est mega gentil de venir nous dire bonjour avant qu’on entre dans la salle. Euh… C’est dingue, je l’avais oubliée celle-là… ce n’est pas pour nous accueillir qu’il est là mais pour nous vendre ses fameux tickets de tombola. Ce soir, il y a un CD et un T-shirt à gagner. Comment est-ce que j’ai pu oublier ça ? Le sieur ADAM BOMB, que ce soit dans une salle de 50, de 200 ou de 500 personnes, il fait toujours sa petite tombola !!

Tiens, ABEL et CHARLIE descendent des loges et se dirigent vers l’intérieur de la salle. On a juste le temps de se dire bonjour parce qu’ils montent sur scène ! Ah oui, je ne vous ai pas dit, le groupe qui ouvre ce soir, le premier groupe qui fait là son premier live, n’est autre que le nouveau groupe d’ABEL CABRITA (NOW OR NEVER, EXXCITE, JC JESS…) et de DIRTY CHARLIE (SLEEKSTAIN) ! Ces deux musiciens sont très connus dans la région, tout comme ils sont connus pour être de joyeux fous furieux. Ils ont récemment décidé de se mettre ensemble avec trois autres jeunes musiciens dans le même état d’esprit qu’eux pour former un pur groupe de sleaze.

J’ai plus que hâte de voir ce que DOUBLE UP SHOT donne, moi ! Allez, c’est parti. Le premier commentaire que j’entends de la part d’une copine c’est, « Putain c’est un vrai groupe de cheveux » !! C’est clair que visuellement déjà, pour un groupe de sleaze, c’est totalement raccord.

Quand ils commencent à jouer, c’est raccord aussi. Ils ont tous été bercés par les GUNS ‘N’ ROSES, les L.A. GUNS, les FASTER PUSSYCAT et consorts. On les croirait débarqués d’une capsule temporelle en direct de L.A. vers la fin des 80. Moi, putain, j’adore !!! Ils ont totalement l’esprit de fête à donf’, version gros délires. Au niveau scénique, on pouvait compter sur ABEL et CHARLIE pour faire le show. Les musiciens qui les ont rejoints, même s’ils sont pour l’instant un peu moins à l’aise – mais c’est normal puisque ce n’est que leur premier concert – ne dépareillent vraiment pas. J’aime bien leurs morceaux (dans la veine de leurs influences, of course). Ca tombe bien, c’est ce que j’aime !

Un début de soirée comme je les aime. J’espère vraiment qu’ils vont continuer. Perso, je les reverrai le plus souvent possible car un groupe de sleaze qui dépote, ça commençait à manquer dans notre région. Bon les mecs, il faut nous sortir un album ou un EP rapidement quand même !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

Allez, un petit tour au bar pour chanter « happy birthday to you » à Thomas. Comme j’ai quelques minutes, je fais un tour à l’annexe (le K7), situé juste à côté du BDZ, pour saluer mon copain Franck. Bon, je n’ai pas le temps d’y manger, il faut que j’y retourne !

L’impression que j’ai eu en arrivant se révèle juste, ADAM BOMB est en grande forme ! En plus, son nouveau line up batteur et bassiste est mega bien. Ils ont vraiment l’air de s’entendre avec ADAM ce qui explique aussi qu’il soit aussi détendu. Pour ceux qui ne connaissent absolument pas ADAM BOMB, c’est juste un fou furieux extrêmement doué à la guitare. Il a failli jouer dans KISS. AXEL ROSE, lui, l’avait trouvé trop bon pour qu’il intègre les Gunners au début du groupe. Tout ça pour vous situer le niveau du monsieur !

Un concert d’ADAM BOMB, c’est un show très visuel : il fout le feu aux cymbales, il fout le feu à sa guitare, bref, on ne s’ennuie pas une seconde ! Au niveau musical, il nous fait des covers de dingue, que ce soit de VAN HALEN, de KISS ou de plein d’autres. Il y a des morceaux à lui aussi, bien-sûr, des morceaux avec des paroles carrément dingues. Ce que j’aime dans ses concerts, c’est entendre les filles reprendre en choeur son « Je t’aime bébé… suc… ma bi… ». C’est plus fort que moi, ça me fait toujours tordre de rire.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

A un moment, il fait une pause au milieu du concert pour effectuer le tirage de la tombola. Bon, il le fait à la Méthode ADAM BOM : je jette la boîte en l’air et je chope un ticket au passage. Putain, c’est pas moi qui ai gagné ! Pas de T shirt ni de CD pour Ti-Rickou, sniff… Je repars avec ma tringle à rideau… et un médiator quand même ! Depuis le temps que je n’ai pas vu ADAM, il a un peu modifié sa liste de covers et sa set list de compos car entre-temps il a fait un nouvel album. C’est donc une découverte pour moi, lol, même si après la dixième fois où je l’ai vu, j’ai arrêté de compter, lol !

Après, ADAM BOMB, c’est soit le pire soit le meilleur et, ce soir, on a droit au meilleur. Ce concert est dans le top 3 de ceux que j’ai vu de lui. Je ne me lasse pas de l’entendre faire ses solos. Ce mec est vraiment un guitar heroe mésestimé. Tous les guitaristes savent comment c’est compliqué de reprendre du EDDY VAN HALEN, alors croyez-moi,  il faut absolument l’écouter faire « Eruption » !

Je ne suis pas tout seul à m’éclater grâce à ADAM, le BDZ – bien rempli ce soir par ceux qui voulaient le voir et ceux qui voulaient aussi découvrir DOUBLE UP SHOT – s’éclatent eux aussi comme des petits fous. Le temps passe vite et je ne me méfie pas, le show est en train de se terminer quand je manque me faire griller comme une merguez par sa guitare feu d’artifice !!!

Allez, la fête du glam sleaze, des fûts moule-burnes et des copines est malheureusement terminée, mais je vous le dis cash : « Putain, ça fait trop de bien ce genre de soirée ! ».  Bien-sûr, on prend un peu de temps pour papoter avec tout le monde. Bon perso, je n’ai plus rien à faire signer à ADAM et, même si je n’ai pas gagné à la tombola, je lui pardonne !!

Je prends congés de Steve*74, de Seb 747, de Metalfreak (Soil Chronicles) et de la star de la soirée, Thomas que je remercie encore pour cette soirée. Et je me sauve avant qu’Abel ne m’oblige à reprendre encore une fois son cul en photo…. Je ne vais quand même pas faire comme Metalfreak et lui dire que je n’ai plus de pellicule !!!

Message perso : Abel, on t’a menti, avec les groupes de sleaze, ce sont les filles qui se mettent à poil, pas les musiciens !!!

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc (73)

THE DARRELL BATH BAND @ le Brin de Zinc – Barberaz

Report et photos de Steve*74

D’habitude en octobre la pluie fait son apparition et les feuilles mortes tombent doucement des arbres et recouvrent petit à petit les chaussées ou pelouses. En 2018, rien de tout cela… Il fait toujours un temps estival et ce sont les concerts qui se ramassent à la pelle. Il y en a tellement que j’ai du mal à suivre et je dois malheureusement faire des choix forcement arbitraires.

Après un concert blues vendredi et les 58 Shots la veille avec Seb 747, ce soir direction Barberaz, situé dans la banlieue chambérienne, pour un concert rock. Oui je sais il faut savoir varier les plaisirs sinon une certaine monotonie vous gagne doucement et subrepticement, et votre sens critique disparaît progressivement faute d’ouverture musicale. Enfin c’est mon avis et ma façon de faire.

Après un trajet sans encombre, je trouve très facilement de la place pour me garer alors que d’habitude c’est un peu plus difficile. Mes craintes seront confirmées un peu plus tard dans la soirée par un public un peu clairsemé. D’un autre côté, il faut reconnaître que le dimanche soir n’est pas forcément le meilleur jour de la semaine pour ce genre d’activité.

THE DARRELL BATH BAND au Brin de Zinc

Pas de première partie pour épauler la vedette du soir : DARRELL BATH BAND. Cet homme même s’il n’est pas hyper-connu dans nos contrées est dans son pays un musicien renommé. Pour vous situer le bonhomme, je vous dirais simplement qu’il a débuté sa carrière avec le groupe punk les BOYS, puis ensuite avec les VIBRATORS ou les UK SUBS. Ensuite, il se tourne naturellement vers le rock et joue pour IAN HUNTER, l’ancien chanteur de MOTT THE HOOPLE (groupe que j’adore), c’est aussi une des raisons de ma venue au Brin de Zinc ce soir. Il a aussi joué avec les QUIREBOYS, CRYBABYS et les DOGS D’AMOUR. La carte de visite du monsieur est plus qu’intéressante et elle nécessite un déplacement dans les terres savoyardes.

Il se présente aujourd’hui sur scène en formule trio. Quand on rajoute Band à son nom on s’attend au moins à un quatuor, mais je dois certainement chipoter. CHRIS McDOUGALL, bassiste, et ROBBIE RUSHTON, batteur (lui aussi ex-CRYBABYS), l’accompagnent. Un instrumental pour se mettre en jambes et c’est parti pour 1h30 de rock’n’roll parfois bluesy.

La voix est comme on l’imagine râpeuse à souhait. Venant d’un rockeur qui a écumé toutes les scènes et les pubs britanniques, elle est cassée à souhait. Cela sied à merveille au style musical proposé. Une voix fluette aurait été un sacrilège et tant pis pour ses cordes vocales.

ROBBIE assure une assisse solide et sans faille tandis que les lignes de basse que CHRIS tisse apportent le complément idéal pour une rythmique irréprochable. ROBBIE donne de sa personne alors que CHRIS coiffé d’un beau chapeau noir est assez imperturbable.

Ce qui vous vous en doutez n’est pas le cas de DARRELL ! Le rock délivré suinte et coule dans ses veines depuis si longtemps qu’il fait corps avec. D’ailleurs dans son sang coule aussi une certaine dose d’alcool. Entre les morceaux, il porte en effet assez souvent un verre à ses lèvres et descend même de scène pour aller au bar chercher une boisson. Non, non je vous rassure, ce n’est pas une bouteille d’eau !! Cela entraîne un petit manque de punch un peu dommageable à mon avis, surtout que son copain CHRIS à la basse est toujours aussi calme et ne bouge pas un sourcil de tout le concert. Heureusement que ROBBIE est plus expressif !!

DARRELL est un personnage sympathique avec qui l’on peut parler même avant le concert, ce qui n’est pas si courant. En vieux briscard, il n’appréhende pas la scène. Mieux, il la foule depuis si longtemps qu’il en a fait un deuxième chez soi. Il y est aussi à l’aise que dans son salon.

THE DARRELL BATH BAND au Brin de Zinc

Musicalement nous sommes un peu à un croisement entre certains titres d’un IAN HUNTER et des DOGS D’AMOUR. Il exécute quelques solos, chose plutôt rare dans le milieu purement rock. Il sait manifestement écrire de bonnes chansons et jouer de la guitare. Ce n’est pas un guitare hero comme le milieu métal en compte dans ses rangs mais le bougre se défend bien dans son style.

Les morceaux défilent devant un public réceptif et différent de celui que je côtoie habituellement dans les concerts plus hard, mais il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier, c’est connu. Le changement c’est maintenant nous disait un homme politique, pour moi le changement ce sont des concerts de cet acabit qui le sont. Pas de pogos dans la salle et des spectateurs calmes, c’est aussi une des raisons pour laquelle je passe un sympathique moment. Ce n’est pas le concert de l’année mais c’est agréable et il aurait mérité un peu plus de monde à cette soirée. Je ne regrette pas mon déplacement et d’avoir raté le film du dimanche soir à la télé !!

Pour conclure, l’esprit du rock a plané ce dimanche soir au Brin de Zinc. Il y avait du rock, de l’alcool, ne manquait que des filles…. DARRELL perpétue cette formule et la reprend à son compte. Avec lui, la légende du rock n’est pas prête de s’arrêter, mieux elle continuera encore longtemps avec des tels personnages. Alors la prochaine qu’il passe vers chez vous, ne le manquez pas !!

THE DARRELL BATH BAND au Brin de Zinc