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THE DEVILS au Brin de Zinc

THE DEVILS au Brin de Zinc
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THE DEVILS au Brin de Zinc

A peine ai-je eu le temps de me remettre de mes émotions de la veille que me voilà de retour au Brin de Zinc. Cette fois-ci, mon binôme de concert n’est pas de la partie, alors j’emmène ma moitié avec moi. Que voulez-vous, depuis qu’elle a su que je faisais la route les yeux fermés, elle ne me fait plus confiance pour m’y rendre en solo, mdr ! Et puis l’avantage indéniable, c’est qu’elle prend aussi des photos et me donne un coup de main pour le report.

Ce soir, c’est un duo Italien, THE DEVILS, composé de GIANNI “BLACULA” VESSELLA (voix, guitare) et d’ERIKA “SWITCHBLADE” TOLADO (voix, batterie) qui nous vient de Naples et fait dans le Garage Rock.

Le Brin de Zinc est assez clairsemé mais ce soir, ce ne sont que des fans qui, un dimanche soir, se sont déplacés pour venir voir le duo Napolitain. 45 personnes, ce n’est peut-être pas énorme, mais c’est une bonne moyenne tout de même pour un dimanche soir. Il y en a qui bossent le lendemain, contrairement à d’autres (suivez mon regard, mdr). Je rencontre quelques copains que j’ai vu la veille, et quelques autres qui n’y étaient pas.

La batterie comprend un tom basse, une caisse claire, une seule et unique cymbale, et une grosse caisse avec un superbe dessin sur sa peau, il n’en faut pas beaucoup plus pour faire du bruit.

Il est 20h quand je remarque que deux personnes en perf’ noir et lunettes de soleil sur les yeux sont sur la scène. Un petit quart d’heure après les voilà qui démarrent leur set. Euh… excusez-moi de vous demander pardon, mais il n’y aurait pas quelqu’un qui aurait oublié d’allumer la scène par hasard ? Vous ne savez qu’il n’y a pas que le rouge et noir comme couleurs ? Ce n’est pas JEANNE MAS, celle qui chantait « En rouge et noir », qui joue ce soir ! Bon d’accord, quand on s’appelle « Les diables », le rouge et le noir sont les couleurs principales de l’enfer. Cependant, il y a le jaune aussi, voire même le bleu et parfois le vert ! Mais à priori ce soir, ces couleurs ne sont pas de sortie. Je pense sincèrement que c’est une décision du duo mais je n’aime pas demander. Pour les photos, ça va être compliqué.

Deux, trois coups de baguettes et c’est parti pour la première explosion sonore qu’est “Divine is the Illusion”. THE DEVILS, c’est l’incarnation du chaos, l’incarnation de plusieurs péchés capitaux. Ben oui quoi, ils sont sortis de l’enfer depuis neuf ans maintenant ! La preuve, les lumières sont toujours sur fond rouge comme si elles venaient du plus profond de la terre. Et cette déflagration sonore qui ne s’arrête pas. Après un “Killer’s Kiss” second titre de la soirée tiré, lui aussi, de leur récent nouvel album sorti en février dernier, c’est le premier ‘Roar” qui est suivi par le diabolique “I Appeared To The Madonna”.

Le duo dépouille son rock de toutes ses fioritures et le vit à fond. A tel point que, chacun son tour, le duo dépose le cuir, mais pas les lunettes noires, que GIANNI gardera tout le long du set. C’est vrai qu’il commence à faire chaud. Nous ne sommes peut-être pas nombreux, mais on s’éclate avec cette musique venue tout droit des rives du Styx.

L’ambiance sur la scène est sulfureuse. ERIKA, qui tient ses baguettes à l’envers pour faire encore plus de bruit, est complètement déchaînée. Tel POISON IVY, elle chante comme une damnée et frappe ses fûts comme si sa survie en dépendait. Et c’est sans compter sur GIANNI, le LUX INTERIOR de la guitare, et ses riffs méphistophéliques qui déchirent les murs. Les titres sont hyper rapides et diaboliques de mélodies et de sons furieux. Vous êtes sûr que l’enfer et ses démons ne sont pas venus envahir le Brin de Zinc ? C’est moi où je sens comme une odeur de soufre ?

L’ambiance, très intime, est peu orthodoxe, et présente un caractère d’hérésie. Elle paraît diabolique, douteuse, risquée, tendue, et elle pourrait bien prendre une mauvaise tournure… Maman, j’ai peur ! Ah ben non, c’est juste une illusion. Il faut dire que “Life Is A Bitch“ et “Time Is Gonna Kill Me” sont des titres puissants tirés de “Beast Must Regret Nothing”, le précédent album. Les deux musiciens se répondent à grands coups de riffs sales, de frappes démentielles et de voix sensuelles.

GIANNI passe derrière ERIKA, va se mettre à côté d’elle pendant qu’elle continue de taper sur sa batterie comme si elle était possédée. Il se met à genoux pour décocher ses riffs en les faisant traîner sur les amplis. C’est absolument démentiel, bruyant et sexy à la fois. Ils enchaînent les titres comme on enfile des perles, sans bla bla inutiles. Et vas-y que j’enchaîne les brûlots avec “Til Life Do Us Part” suivi par “Roar II”.

ERIKA qui est la principale chanteuse parle peu et GIANNI, qui chante aussi parfois, non plus d’ailleurs. J’ai l’impression qu’ils laissent la musique parler pour eux.

“Satan Balls” et “The Last Rebel”, un véritable mur de distorsion, une lente mouture de Garage Rock, continuent de fracasser le BDZ. Ces fameuses couleurs rouge et noir toujours aussi intenses, renforce le côté sulfureux du concert et nous emmerde toujours autant pour les photos, lol. Après “Teddy Girl Boogie” (une reprise adaptée de Teddy Boy Boogie par CRAZY CAVAN N’ THE RYTHM ROCKERS) très accrocheur et complètement dément avec son air inquiétant de malveillance, c’est “Guts is Enough”.

A peine une heure plus tard et c’est déjà le dernier morceau. Incroyable, je n’en reviens toujours pas ! “Vous en voulez encore ?”, demande ERIKA tout sourire. Et c’est carrément tout à fond que le groupe joue “Coitus Interruptus (From a Priest)” suivi sans interruption par “The Devil’s Trick Is Not A Treat”, le tout dernier titre de la soirée.

Et c’est fini. Mais quelle déflagration sonore venons-nous de prendre en pleine face ! On est complètement lessivés. Certes ce fut court, mais qu’est-ce que ce fut bon ! On en aurait bien repris un peu… mais, malheureusement pour nous, le duo en a décidé autrement. Eux aussi ont l’air HS. Le groupe plie bagages et se rend au stand de merch’ pour parler un peu avec ses fans, même si j’ai le sentiment qu’ils sont plutôt discrets.

Une fois la set list signée, je regarde l’heure et je me rends compte que, pour une fois, nous allons rentrer de bonne heure dans notre doux foyer, histoire de récupérer de cette incroyable, dans tous les sens du terme, soirée. Chouette, demain je ne serais pas crevé pour aller au boulot ! Lorsque j’arrive chez moi, je prends conscience, que c’est la première fois, que j’ai passé plus d’heures sur la route que dans un concert. Complètement dingue ! Lol.

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ACID MAMMOTH au Brin de Zinc

ACID MAMMOTH au Brin de Zinc
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Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour le concert d’ACID MAMMOUTH. J’avais assisté à leur show dans la même salle l’an dernier et j’avais bien aimé leur prestation. Du coup, j’ai hâte de voir comment ils ont évolué !

La bonne surprise, c’est que ce soir ce sont 150 personnes qui se sont déplacées au Brin de Zinc. Si la salle n’est pas pleine, on est vraiment pas loin de la jauge maxi ! C’est cool. Je suis d’autant plus content qu’en 2023, il n’y avait que 70 personnes. Le fait qu’ils aient doublé leur public est bon signe et signifie que ce groupe commence à prendre en France. Je suis d’ailleurs très surpris car je ne repère qu’une vingtaine – au grand max – de têtes connues. Tous les autres, je ne les ai jamais vus en concert. Chouette, de nouveaux copains, lol ! 

Il y a ce soir une première partie : ELECTRIC JAGUAR BABY. Je n’ai pas grand-chose à en dire. C’est un groupe en devenir qui cherche sa voie. Mais ça reste très dur à définir. Le duo français nous balancent leurs titres parfois Post Punk, parfois New Wave Punk parfois Stoner. Du coup, je n’accroche pas et je me mets en retrait. Je suis quand même bien emballé par leur reprise du « Foxy Lady » de HENDRIX. C’est juste excellent.  

Le set se termine et moi, de mon côté, j’attends le reflux du public en direction du bar pour aller me placer devant la scène pour ACID MAMMOTH. J’arrive à me frayer une place vers le bord de la scène. Content !

Je n’attends que peu de temps car déjà, lesdits ACID MAMMOTH arrivent sur scène comme il se doit au BDZ, en se frayant un chemin à travers le public. Et c’est parti ! Et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est doom de chez doom !

Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, ACID MAMMOTH est un quatuor grec créé en 2015. Il n’aura finalement fallu que peu d’années pour que le groupe se taille une solide réputation sur la scène stoner et doom metal grecque.  On a donc 4 musiciens, le guitariste chanteur, un guitariste, un bassiste. Je constate que le batteur n’est plus le même depuis l’an dernier. A noter que les deux guitaristes sont père et fils, ce qui est plutôt rare dans le monde du rock. Le groupe vient de sortir son quatrième album « Supersonic Megafauna Collision » le 05 avril dernier.

ACID MAMMOTH au Brin de Zinc
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Ce qui est marrant, c’est que le père me reconnait. Je n’en suis pas peu fier, lol ! Ils nous distillent des morceaux longs, environ 7 minutes par titre ça commence à faire ! Leur rock est lent et lourd. On retrouve leurs infra-sons caverneux, lucifériens… Flippants quoi !   

Il fait bien chaud dans le BDZ qui est presque plein mais je suis stoïque, je reste devant la scène…. D’autant plus que je galère grave pour les photos avec les lumières bleues/violettes assorties d’un fogg bien sympa. Mais bon, ce genre de lumière est une espèce de norme pour ce style de musique alors ne m’en veuillez pas si mes photos ne sont pas terribles.

A côté de moi, il y a deux jeunes qui s’éclatent bien. Ils m’apprennent que c’est la première fois qu’ils font un concert au Brin de Zinc ! Incroyable pour une salle qui vient de fêter ses 19 ans d’existence. Ils sont épatés de voir un ancien comme moi en concert. Ca ne me rajeunit pas mais je suis content de leur montrer que le rock n’a pas d’âge ! Sinon, ça se passe bien dans le public, ça secoue la tête et ça brasse dur assez régulièrement.

Quant à moi, je trouve  que les Grecs font leur truc mais, pour ma part, j’ai trouvé qu’ils étaient un peu en mode automatique. En plus, ce n’est pas un groupe qui communique beaucoup avec le public à part quelques « Merci » ou « Bravo Barberaz ! ».

A la fin du set, je demande la set list au bassiste. Il me dit : « OK mais en contrepartie, tu montes avec nous sur scène et tu prends la photo finish. ». Ca m’amuse bien sauf que du coup, je n’y suis pas sur la photo, moi ! C’est balot !

ACID MAMMOTH au Brin de Zinc
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Et voilà, c’est fini. Le concert d’ACID MAMMOTH au Brin de Zinc a duré une bonne heure et demie. Je retrouve mes deux jeunes de tout à l’heure et finalement, je fais don de la set list acquise à la sueur de mon front à l’un d’eux. Cadeau de bienvenue au BDZ, Rémy !

Allez les copains, à bientôt pour de nouvelles aventures !  

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JC JESS, EXXCITE et ARCHANGE au Brin de Zinc

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JC JESS @ le Brin de Zinc

En ce Samedi matin, ma fille m’interpelle : « Papa, tu sais que nous allons au Brin de Zinc ce soir ? ». « Euh… ah bon ? ». « Il y a EXXCITE qui joue et on doit absolument y aller et Maman est d’accord ! ». « Ah ben, si tout le monde est d’accord alors, je n’ai pas le choix. »… Que voulez-vous, la voix du plus fort… sans compter que je suis pour la paix des ménages. Lol. En plus d’EXXCITE, il y a JC JESS que je connais bien et ARCHANGE que je n’ai pas vu depuis une éternité – voire même avant. Alors, direction Barberaz et le BDZ, en trio, mon copain de concert n’ayant pu être de la fête avec nous. A peine partis que nous voilà déjà arrivés. Incroyable, non ? Bon, c’est vrai que quand on prend l’autoroute, le chemin est plus rapide. C’est ma fille qui est contente. Mdr.

Nous entrons dans l’antre du BDZ et il y a déjà du beau monde. Je croise MARKUS FORTUNATO de FORTUNATO venu soutenir ses anciens camarades d’ARCHANGE, CYRIL et PIERRE de WHISKY OF BLOOD, et même BASTIEN le bassiste des LOOKING FOR MEDUSA. Je croise aussi les membres d’EXXCITE qui m’apprennent qu’ils vont jouer en second. J’apprends aussi qu’il y a déjà 70 préventes, ce qui est une bonne nouvelle pour les groupes et pour le soutien du BDZ.

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ARCHANGE @ le Brin de Zinc

Ce sont donc les ARCHANGE qui commencent à 21h15. Une batteuse qui semble posséder plusieurs bras, JULIE, un gratteux aux cheveux longs, PACO, un autre guitariste sapé comme un Men in Black, LAURENT, et WINCE, un géant chanteur, c’est ainsi que se compose le groupe. Pas de bassiste, suite au départ de ce dernier en septembre de l’an passé.

Beaucoup de monde semble être venu pour eux puisque d’un seul coup, un nombre important de spectateurs vient devant les planches. « Vous êtes prêts ? », nous demande l’immense chanteur, en taille et en talent. Une intro démarre et c’est le premier titre qui commence. Celui-ci me fait accrocher immédiatement à leur univers. Cette façon de jouer me plaît bien et je prends vite mon pied.

La voix de WINCE est grave et écorchée, les guitares sont cinglantes, la batterie puissante. L’absence de basse se sent à peine. « J’ai attrapé une crève et ma voix n’est pas au top mais on va faire de notre mieux », nous dit le chanteur. Les morceaux sont mélodiques et très agréables à l’écoute. Les musiciens sont hyper contents d’être sur scène et cela se voit. LAURENT enchaîne les riffs pendant que PACO, qui tient sa guitare à l’envers, fait les poses de rigueur sous les coups de butoir assénés par Julie.

Des spectateurs de tous âges semblent être venus voir ARCHANGE. J’ai l’impression que le groupe a convoqué le ban et l‘arrière ban pour faire le public, en bref, qu’il a convoqué toute sa famille. Il n’empêche que j’ai beau faire de l’humour facile, la démonstration qu’ils nous font me fait réviser mes dires.

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ARCHANGE @ le Brin de Zinc

Dans le public, l’ambiance est à la galéjade. On entend plusieurs fois “PACO à poil !” WINCE demande à la fin d’un titre : “Qui c’est qui veut voir PACO à poil ? Ah, c’est toi ? On ne peut pas, il y a des enfants devant. C’était prévu mais bon, on ne peut pas !”. Evidemment, les spectateurs sont morts de rire.

Au fur et à mesure que se déroule le set, on sent que WINCE semble souffrir de sa voix et fait de son mieux pour tenir son chant. Personnellement, je ne remarque qu’à peine ses problèmes de voix cassée, tellement sa prestation est impeccable. Les chœurs, par contre, semblent sonner faux, sûrement à cause des gros effets dans les micros mais comme musicalement ça tient largement la route, ça passe crème. J’aime bien “From the dead” qui est un titre assez sombre.

Puis, c’est le premier cover de la soirée, une reprise très originale du tube “Crazy” qui fait taper des mains le public. Les morceaux défilent avec ce mélange d’AOR et de Rock Prog’  qui ont tendance à vous faire bouger sans vous en rendre compte.

Et nous voilà déjà au dernier morceau, et toujours sans striptease de PACO. Lol. La fin est une surprenante reprise du tube de LADY GAGA, « Paparazzi ». Cette façon de speeder la chanson est vraiment géniale et elle aurait mérité d’être interprétée de cette manière lorsqu’elle est sortie sur les ondes.

WINCE nous annonce qu’ils seront, dès la fin du morceau, au stand de merch’ et que : « Si vous voulez une crève… Venez nous faire un petit bisou. ». Euh… sans façon, merci. Lol

C’est au tour d’EXXCITE de jouer. Les membres traversent le BDZ bien rempli, prêts à démontrer aux sceptiques qu’ils sont là pour faire remuer le public. « Hey, Chambéry, est-ce que vous êtes prêts pour une bonne dose de Hard-Rock ? », demande ABEL avant de lancer le premier titre.

Le groupe est motivé comme jamais et se fait plaisir sur scène. Dès le deuxième titre, « One Way Ticket », je remarque que le public semble s’intéresser de plus en plus à EXXCITE et répond bien aux sollicitations du groupe. Que vous dire de plus que je n’ai pas dit sur les deux derniers reports ? Ce n’est pas un webzine consacré à EXXCITE, contrairement aux vœux secrets de ma fille.

Les « sèches » d’ABEL traînent, comme d’habitude, sur scène mais le chanteur ne jette même pas un œil dessus, trop content de faire la fête avec ses copains sur scène. Il est de plus en plus à l’aise sur scène quand il pose sa guitare et ne s’occupe que du micro. Il  commence vraiment à prendre ses marques en tant que chanteur.

ERWIN, lui, s’éclate toujours autant et décoche encore des riffs de tueur. Quant à MATT, il tient bien la scène et sait mettre en valeur ses coéquipiers sous les frappes constantes de THOMAS, notamment lorsque ABEL et ERWIN se lancent, de nouveau, dans un petit duel de guitares. Ce duel est un peu plus court, ce qui n’est pas si mal, que celui de Hauteville. Il   séduit néanmoins les spectateurs qui n’en ratent pas une miette. Même ceux du fond.

Les titres s’enchaînent et déchaînent le public et la fin du set est proche. « OK, on va vous en faire une dernière. Pour ça, on a un invité de marque mais il n’est pas là. Alors on va l’appeler : JC ! JC ! ». Au bout de quelques minutes, celui-ci ne venant pas, le groupe décide de faire leur dernier morceau quand même, et c’est un « Live Wire » de feu qui clos le set de EXXCITE.

Superbe performance des Hauts-Savoyards qui, au fur et à mesure des sets, prennent une assurance qui me fait dire que le potentiel – si le line-up reste le même – est énorme. Un futur grand, je peux vous l’assurer !

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JC JESS @ le Brin de Zinc

Il est temps pour les vétérans, en terme de date de création bien-sûr, de prendre d’assaut la scène du Brin de Zinc une bonne demi-heure après l’horaire prévu. N’est pas Savoyard qui veut, lol. Dos au public, JC JESS, le groupe, démarre une intro dans une pénombre presque complète. Les lumières s’allument et le groupe se retourne. « Est-ce que ça va ? On est JC JESS et ça va chier ! », nous annonce JC, le chanteur avec un grand sourire.

Et, comme la dernière fois où je les ai vus, ils déchirent tout dès le premier morceau. Leur mélange de Heavy Metal speedé teinté de Thrash est vraiment bon. Perso, j’adore ! Je suis fan. Une fois le premier morceau effectué et un timide merci, on attaque dans le dur avec “Crappy Day”. Le groupe est de plus en plus à l’aise sur scène et JC de plus en plus détendu. Que ce soit avec “Better to  low” un morceau bien lourd au refrain à tomber par terre ou “Silly Little Girl”, tout est vraiment excellent.

Nous avons même droit à une petite surprise. Un tout nouveau morceau, un peu lourd, composé par ERWIN, qui déchire complètement. Tellement que j’en ai oublié le nom. Mdr. “Vous nous direz ce que vous en pensez”, avait demandé le leader avant le début du titre. Evidemment, c’est un grand oui dans le public qui a largement plébiscité cet inédit.

Les titres s’enchaînent sans crier gare. Nous avons même droit à un très vieux titre de 2007. “Qui était là à cette époque ?”, demande JC. “Toi, tu étais là !”, dit-il en parlant à ABEL venu assister de plus prêt au show de ses copains. Rappelez-vous qu’à l’époque, il était leur bassiste. “Tu étais tout petit mais tu étais là. Lui aussi, il était là”, redit JC en regardant ERWIN tout en se marrant. L’ambiance est toujours aussi fun. Que ce soit dans le public, que sur scène, même si DICK (DEDE pour les intimes) semble avoir des difficultés à jouer aussi rapidement qu’avant sur les titres les plus speed.

“On arrive au dernier morceau,  mesdames et messieurs. On remercie le BDZ et tous les copains d’être venus nous voir !”. Et c’est reparti pour un titre ultra-rapide qui secoue la nuque des spectateurs. “Bon, c’était la dernière. Ça vous a plu ?”, demande le guitariste chanteur dès la fin du titre. “Vous en voulez une dernière ? DEDE, il est fatigué… Bon, on vous en fait une dernière, mais parce que c’est vous !”, dit-il en se marrant.

“On va vous faire une surprise”, continue t-il. Il fait monter ABEL sur scène. “Un petit JUDAS, ça vous tente ?”. Et c’est un « Breaking the Law » qui explose le reste des spectateurs du BDZ. Mais qu’est-ce qu’ils nous font ?!! C’est du délire dans le BDZ !

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JC JESS + EXXCITE @ le BRIN DE ZINC

Le groupe quitte la scène pendant que le public commence à sortir de la salle. JC s’excuse auprès d’ABEL de ne pas être venu sur scène un peu plus tôt, alors celui-ci lui propose de refaire le titre. ABEL remonte donc sur scène, prend le micro et annonce qu’ils vont refaire le MOTLEY CRUE qu’ils ont raté avant. Le temps de remettre les choses en place, c’est EXXCITE au grand complet qui est sur scène, accompagné de JC. “On va se rattraper, on est là.”, nous disent les deux leaders chacun son tour. “Est-ce que vous voulez un Live Wire ?”.  Evidemment que oui. Et c’est une ambiance de folie qui s’empare de nouveau du BDZ. Ca devient incontrôlable sur scène et dans le public. Les deux leaders ont même délaissé leurs guitares pour ne s’emparer que du micro, laissant ERWIN, MATT et THOMAS s’occuper de la musique. Les musiciens sont en feu et s’éclatent une fois de plus sur scène.

Comme d’habitude, ce sont les absents qui ont eu tort. Il fallait rester jusqu’au bout pour voir, quasiment, le meilleur moment de la soirée.

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THE CLAMPS au Brin de Zinc

THE CLAMPS au Brin de Zinc
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Ce soir, je pars en virée pour aller voir THE CLAMPS au Brin de Zinc de Barberaz. Comme la voie  rapide en bas de chez moi est fermée, je suis obligé de me coltiner toute la traversée de la ville et de ses centaines de feux !

Malgré un parcours semé d’embuches tricolores, j’arrive au BDZ pile poil pour le premier morceau des CLAMPS. Le groupe, créé en 2012, est un Power Trio Stoner qui nous vient de Bergame en Italie. Il effectue actuellement quelques dates pour défendre son nouvel album « Megamouth » sorti en janvier, soit 6 ans d’écart avec leur précédent opus.

Le line up qui se produit devant nous ce soir est composé des trois membres d’origine : BEN qui assure le chant et la guitare, BELY qui officie  à la basse et MARCY leur copain batteur.

Si la salle est assez loin d’être pleine, ce sont quand même une bonne cinquantaine de personnes qui se sont déplacées pour venir assister à leur concert.

Et dès le début, ça sonne fort et ça envoie grave ! Les CLAMPS ne s’encombrent pas de détours et vont directement à l’essentiel avec des morceaux qui nous font bouger la tête et un peu les pieds aussi. Le son est impeccable, en revanche pour les lights, on a droit à une lumière Bleu Violet Rouge Fumée et comme tout le monde pourra vous le dire, dur pour  faire de bonnes photos – mais ouf, je ne m’en sors pas trop mal !

Les CLAMPS déroulent leur concert avec un stoner bien gras qui envoie du steak. Ca sonne bien Speed Rock (presque Punk parfois dans l’énergie) à la MOTORHEAD, HELLACOPTERS et consorts grâce, entre autres, à la Rickenbacker de BELY.

Tout le monde est conquis par ce groupe qui après avoir fini son set revient pour nous en jouer une petite dernière. Pour ma part, j’ai passé une bonne soirée, bien énergique comme je les aime. Merci le Brin de Zinc !

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LOCOMUERTE et KPTN N3MO au Brin de Zinc

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Changement radical de style après mon dernier passage au Brin de Zinc puisque ce soir, je ne vais pas voir du Blues, mais du Thrash Punk Crossover Chicanos originaire d’île de France et portant le doux nom de LOCOMUERTE. Ils sont accompagnés ce soir par un groupe de Metal Electro Hip-Hop venu, lui, de Belley dans l’Ain et qui s’appelle KPTN N3MO. Mon copain de concert étant indisponible et surtout réfractaire à ce genre de musique, c’est avec ma moitié que je me retrouve à Barberaz, pour assister à ce concert. Je suis conscient que, étant donné le style pratiqué des groupes de ce soir, les spectateurs seront bien agités. Comme l’armure médiévale de mon précédent concert m’avait été refusée, ce coup-ci je prends d’autres précautions. Je suis habillé comme un footballeur américain, coudières, jambières, épaulières… Evidemment, pas folle la guêpe, je ne prends pas le casque. Comment chérie ? Je ne peux pas y aller comme ça ? Bon, d’accord, mais si à la fin du concert je suis mort, je viendrais hanter tes nuits. lol.

Une fois rhabillé correctement, nous partons en duo, direction la Savoie voisine, et arrivons rapidement sur place. Ma fille étant prudente est restée à la maison. Bien lui en a pris ? Ça, je ne le saurais qu’à la fin du concert.

Une fois sur place, je retrouve quelques habitués du BDZ et papote avec les copains du prochain concert et de l’absence de mon « co-concerteur ». Je remarque que, contrairement à ce que je pensais avant de venir, pas mal de spectateurs se sont déplacés. Ce n’est pas plein, mais nous n’en sommes pas loin. C’est vraiment cool. Ma femme se planque sur un côté, ce sera mieux pour prendre des photos et m’épauler dans la future rédaction de ce report, et moi, n’écoutant que mon courage, je me place devant la scène.

KPTN M3MO @ le Brin de Zinc

Les lumières se font pâles et le premier groupe investit les planches. Il est 21h15 et le batteur lance une intro. D’un coup les lumières se rallument sur le groupe et les musiciens entament leur premier morceau. Une guitariste, MARIE, aux longues dreadlocks, un cogneur habité, K-MIKAZ, bâti comme il se doit et un bassiste, MATT, tout sourire, sans compter sur le look impressionnant du KPTN N3MO, YANN MONET, c’est ainsi que se compose ce projet de fusion Metal-Hip-Hop qui s’articule autour de l’univers de la piraterie des temps modernes inspiré de Jules Verne.

“Bonsoir le BDZ, est-ce que vous allez bien ?”, interpelle le leader, une fois son casque enlevé, avec une voix me rappelant celle de REUNO le chanteur de LOFOFORA. Dès le premier titre “Bâteau Fantôme”, le ton est donné. Nous sommes dans du Nu Metal très (trop ?) électro.

Personnellement j’apprécie la musique du groupe et rentre assez facilement dans leur jeu. Le set est intéressant, et les morceaux sont bien construits. Leur groove en fusion ne me déplait pas, même si, au bout du troisième titre, j’ai le sentiment d’entendre toujours le même morceau. Attention ! C’est hyper bien fait, et musicalement, le groupe assure. Tant au niveau des membres d’équipage, que de l’interprétation bouillonnante du “Kptn”, et le public, très sage au demeurant, apprécie largement le groupe. Ma femme, aime beaucoup, mais personnellement, je suis moins dithyrambique qu’elle.

KPTN M3MO @ le Brin de Zinc

Durant “Nautilus” et son refrain entêtant, MARIE accompagne le KPTN dans son chant.

Certains morceaux sont très rap mais grâce aux grosses guitares, et à la batterie puissante, ils passent bien dans le Brin de Zinc. Après une intro “Nouvelle vague” laissant le KPTN seul sur son looper, où le côté électro à tendance à me faire fuir et une fin un peu plus rock qui me fait re-tendre l’oreille, KPTN N3MO finit sur un triptyque plus métal. YANN, n’oubliant pas de remercier tout le monde, y compris le public.

KPTN M3MO @ le Brin de Zinc

Même si ce n’est pas trop mon truc, c’est une très bonne entame de concert avec certaines chansons plus intéressantes que d’autres à mon goût. Heureusement pour moi, le public est resté très sage. Pas de pogos, ni de stage-diving. Ouf. Lol. Les pirates ont bien chauffé le Brin de Zinc, qui semble n’attendre qu’une seule chose, les LOCOMUERTE !

Nous continuons de bavarder avec les copains en attendant la suite, pendant que d’autres vont se désaltérer. Peu de temps après, les Franciliens installent leur matériel, dont un support du pied de micro, scotché sur un coupe-coupe, non aiguisé (ce qui est rassurant), orné de crânes et qui fait son effet.

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Il ne va pas falloir attendre trop longtemps, puisque une heure et quart après le début de set de KPTN N3MO, soit moins d’une dizaine de minutes après la fin, LOCOMUERTE investit la scène. C’est FLORIAN « EL FLOCO » PONS, le marteleur en chef qui s’installe le premier, suivi par le riffeur RICHARD « EL MITCHO » VIEMONT et le furieux bassiste NICOLAS « NICO LOCO » HUSSARD.

Une intro mariachi retentit dans le BDZ et les premières notes de «Tiro Po Matar» démarrent sous un hurlement venu de nulle part. C’est le moment pour STEEVEN « EL TERMITO » CORSINI, le chanteur, de faire une entrée remarquée. Il est complètement survolté, prenant dès le début du titre le devant des planches. Et si seulement ce n’était que lui. Mais EL MITCHO et NICO LOCO ne tiennent pas non plus en place. Cette furie lancée par le premier titre, n’est pas prête de s’arrêter. Pour les photos, ça va être costaud. Lol.

EL TERMITO et son chant en Espagnol fait fureur dans le Brin de Zinc. Je me souviens de la première fois où je les ai vus au Rock ‘n’ Eat de Lyon, j’avais été intrigué par leur musique, mais très vite le son n’étant pas au rendez-vous, j’avais décroché. Ce soir, c’est complètement différent. Le son est aux petits oignons et j’accroche facilement à leur univers. NICO LOCO est très communicant avec des punchlines idéales pour chauffer le public.

Dès le second titre de ce soir « Pa mi gente », constatant que le public est toujours très sage, ce qui, vous vous en doutez, ne saurait durer, il décide de le séparer en deux et fonce d’un coup au travers pour se retrouver au fond de la salle. Complètement barjot ! Mais comment résister devant cet amas d’énergie que développent Los Chicanos de la muerte, en transformant le BDZ en véritable champ de bataille. Leur enthousiasme est hors norme. Les morceaux sont ré unificateurs, surtout quand ils décident de chauffer le Brin de Zinc à blanc notamment avec « La brigada de los muertos » et « Corazon ». Le public commence à se réveiller saisi par une puissance musicale et scénique qui rend hommage à l’héritage d’un groupe légendaire issu de Venice en Californie. Je parle bien sûr de SUICIDAL TENDENCIES.

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Le Crossover Thrash, Punk et Metal, “muy brutal” comme dit NICO, continue de mettre le feu aux poudres avec « Bandolero ». EL TERMITO est toujours en feu et son chant en espagnol apporte un petit côté festif très entraînant. Certes, il y a du growl et des voix harsh qui font un peu saigner les oreilles, mais l’énergie déployée par nos copains franciliens est tellement contagieuse qu’on y prête peu d’attention.

Après « Sangre por Sangre », l’ambiance continue de monter, comme une sauce pimentée mexicaine qui fait son effet une fois ingurgitée. La folie musicale communicative des LOCOMUERTE est déployée et le public devient de plus en plus incontrôlable. « Ronque » déclenche un circle pit de fous furieux et il est temps de faire un repli stratégique vers ma femme toujours sur le côté. Le concert continue d’être un rouleau compresseur de violence euphorisante. « Barrio » qui veut dire quartier en français fait monter EL TERMITO sur les retours qui hurle dans un mégaphone pendant que la fosse enchaîne les pogos. Mon repli stratégique était donc une bonne idée. lol.

Dans le public ça bouge beaucoup, mais sur scène, ce n’est pas mieux. NICO et EL MITCHO arpentent les planches de droite à gauche changeant de place toutes les trente secondes pendant qu’EL TERMITO continue de courir et de chanter comme un possédé dans son micro. Heureusement que EL FLOCO ne peut pas quitter ses fûts parce que sinon, je suis certain qu’il serait avec ses camarades en train de bouger de partout.

Pas de temps mort, pas de répit, les LOCOMUERTE continuent d’enflammer le Brin de Zinc avec « Mi Familia » en faisant monter les aficionados sur la scène. Il n’en faut pas plus pour que l’ambiance monte encore d’un cran. Le Brin de Zinc est littéralement en feu, tout le monde est à fond derrière les musiciens durant « En La Cala Muero ». Le public et le groupe sont en véritable communion.

LOCOMUERTE @ le Brin de Zinc

Il est l’heure du dernier titre, le frénétique “La Vida Loca”. Sur ce dernier morceau de la soirée, nous nous sommes tous accroupis, sans exception, pour mieux rebondir en folie. Mais ce n’est pas fini. En effet, à peine le morceau terminé, que devant l’insistance du public, les chicanos remettent le couvert avec le même titre, et ce coup-ci, avec carrément des crocodiles gonflables qui donnent lieu à un mémorable croco-slam-rodéo du public faisant un aller-retour complet de la scène au fond de la salle. Une des serveuses du BDZ s’en souviendra toute sa vie, puisqu’elle a eu droit à un retour en crocodile de la scène jusqu’au bar. Lol.

Une fois la photo finish prise, le groupe descend de scène pour discuter avec ses fans et les retrouver au stand de merch’. Mais quelle claque nous venons de prendre !

Personnellement, je suis content d’être toujours vivant et d’avoir assisté, une fois de plus, à une soirée complètement dingue. Si j’ai un conseil à vous donner c’est, si le Crossover Thrash, Punk et Metal, “muy brutal” ne vous fait pas peur, allez les voir, vous n’allez pas en revenir !

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