Lundi 19 juin 2023 à Barberaz (73)
Report et Photos : HI’TWIST
Depuis le temps que j’entendais parler de GAELLE BUSWEL ! Quelqu’un qui, adolescente, se tourne vers les musiques de BONNIE RAITT et JONNY LANG et qui joue dans un groupe à l’âge de 13 ans, force mon respect ! Aussi ma curiosité me poussa à aller la voir sur scène l’année dernière, au Léman Blues Festival. Et je fus agréablement surpris par sa prestation, son plaisir à être sur scène tout comme le talent indéniable de son guitariste MICHAAL BENJELLOUN.
Retour cette fois-ci, au Brin de Zinc, dans une salle idéale pour sa musique et lieu que j’affectionne tant. Le show démarre avec « The Journey », titre éponyme de son dernier album, paru déjà en 2021. Aux premières notes qui retentissent, il y a cette voix qui t’accroche. S’ensuit presque tout son dernier album avec « Last day », « All you gotta do ». Ce dernier titre me rappelant avec ces riffs, le projet musical TOUCH (avec NORBERT KRIEF et STEVIE)
GAELLE, entre deux morceaux, nous parle du plaisir d’être enfin en ce lieu, après leur galère pour arriver à destination ce soir. De retour d’un festival en Suisse, les problèmes se sont accumulés sur la route avec leur « tour-bus » et ils ont du transférer tout leur matériel pour arriver à temps dans l’agglo de Chambéry. Face à ses désagréments, Gaëlle souligne que le groupe a montré beaucoup d’humour, un bon esprit et de la fraternité.
Avec « Razors edge », on est immédiatement séduit avec ces chœurs, cette voix qui nous transporte.
Quelle communion avec le public, qui le lui rend bien. S’enchaîne « What night have been » au son bluesy et toujours avec la patte guitaristique de MICHAAL BENJELLOUN. Un peu de douceur avec « A rose without a thorn » pour mieux repartir avec le puissant « Perfect foil ». Retour avec « Selfish game », tiré de son 2ème album »’Black to blue » (2014) et que l’on retrouve en bonus track, sur l’album suivant « New day’s waiting » (2017). Et excusez du peu : en live à Austin/Texas !
De beaux solos de guitare transpirent, toujours avec la dextérité de MICHAL BENJELLOUN. S’ensuit « 25 hours » au gros son de guitare et batterie. On a droit à une cover d’HENDRIX avec « Ain’t no telling ». Retour à « The Journey » pour un « Perfect lullaby » aux sonorités indiennes et qui s’aventure sur sa fin à un « Hey Jude » des BEATLES. GAELLE se démène pour emmener le public dans son univers musical. Et avec « So blue », titre rythmé avec MICHAAL, le spécialiste de la slide, elle fait chanter le public. Quelle belle fin de show.
Mais ce n’est que pour mieux revenir ! GAELLE BUSWEL nous envoie en rappel le « Proud Mary » de CREEDENCE CLEARWATER REVIVAL, immortalisé par IKE & TINA TURNER. Sur scène, elle est rejointe par MISS SOURY (chant) et son acolyte NICO ALLIGATORMAN (guitare), pour une cover endiablée.
« Soldier of love » verra sonner la fin d’un show, tout en générosité, avec un groupe soudé dont le plaisir à jouer transpire sur scène.