Tagged: FESTIVAL

PAGANFEST 2025

Par la barbe de Merlin, voilà un beau festival qu’il fait plaisir de voir revenir !

Le Paganfest, de retour avec une tournée ambulante dans toute l’Europe, est composé de cinq groupes ô combien intéressants. Après un changement, le festival a trouvé pour sa date parisienne une salle digne de ce nom pour accueillir l’événement : le Zénith de la Villette ! Salle incontournable de la capitale, elle est située dans le Parc de la Villette, non loin de la Philharmonie. La réputation de la programmation de cette salle dépasse nos frontières et ce, pour tout style de musique. 

Certes, le festival n’a pas fait salle comble, mais il y avait facile 1500 voire 2000 personnes (et sûrement plus). La fosse dégagée était pleine et il faut rajouter dans le décompte toutes les personnes présentes dans les gradins. Un chiffre respectable tout de même. Nous avions donc cinq groupes pour la soirée : ELVENKING, HEIDEVOLK, TYR, ENSIFERUM et ALESTORM. De beaux sets en perspective que votre dévoué Marquis se fait un plaisir de vous conter.

Bien, que commencent les réjouissances de ce soir ! Arrivé de bonne heure pour ne pas en rater une miette, c’est accompagné d’un ami très cher et d’autres confrères reporters que nous nous préparons au premier concert. Le privilège de l’ouverture a été confié à ELVENKING ! Nous arrivant des terres chaudes de Vénétie, leur Folk Metal mélodique est juste magnifique. J’ai découvert le groupe avec le festival et très franchement très belle découverte.

Fort de leur discographie d’une dizaine d’albums, ils sont bien établis dans la scène européenne. Et le spectacle est au rendez-vous dès l’ouverture avec leur chanteur DAMNAGORAS, coiffé de cornes de cerf. Forcément, ça attire le regard ! Entraînés avec les superbes mélodies de leur violoniste, ils nous embarquent dans une forêt enchantée aussi magnifique que riche d’imaginaire. Un voyage folklorique dans un univers légendaire avec une inspiration elfique. Dans cet univers s’affrontent les forces magiques de la nature contre le mal, qu’il soit humain ou d’autre origine.

C’est ce qui fait la force d’ELVENKING : une musique très visuelle qui plonge immédiatement dans le fantastique. Même le visuel des pochettes fait penser au Seigneur des Anneaux et univers imaginaires similaires. Groupe italien certes, mais je suis sûr qu’ils adorent jouer en France. Pourquoi ? La chanson « Silence de mort » avec ses parties chantées en français, témoignent d’un attachement ou du moins une attirance pour la francophonie.

Bien que leur musique soit plutôt calme vis à vis ce qui arrive après, j’ai beaucoup apprécié ce concert. Les fans présents ont jubilé à coup sûr lorsqu’ils ont joué leur chanson incontournable « Pagan Revolution« . En même temps, comment ne pas être séduit par ces riffs ô combien entraînants et l’esprit de liberté qu’elle dégage.

Nous avons beau nous trouver à Paris dans une salle moderne, l’enthousiasme communiquant donne juste envie de danser dans les bois en costume ! Un ressenti d’escapade et de rêverie qui a aussi très bien marché avec les autres groupes. Personnellement, j’ai eu mon coup de coeur du set sur « The Horned Ghost and the Sorcerer« , une chanson sur un fantôme tourmenté. On croirait vraiment un conte oublié du folklore des temps éloignés, admirablement mis en musique.

En belle surprise pour la fin, nous avons droit à une nouvelle chanson du futur album qui sortira au printemps. Baptisée « Luna« , cette chanson dédiée à l’astre nocturne est une ode de cette lumière blanche qui déchire l’obscurité de la nuit et guide vers l’espoir. Il y a presque une déclaration, un amour sans retour. En clair, une superbe fin pour un premier concert qui a admirablement lancé la soirée, nous rendant encore plus excités de voir et d’entendre la suite !

Et quelle suite que voilà, car le prochain groupe est très attendu : HEIDEVOLK monte maintenant sur scène !! Ah là là, ça fait tellement plaisir de les voir ! Nos chers vikings des Pays-Bas sont bien connus dans l’Europe et au-delà pour leur Folk Metal mythique. Ce sont de véritables conteurs extrêmes des légendes nordiques, qu’elles soient fictives ou réelles. Comment ne pas être emporté dans ce plaisant tourbillon de riffs épiques sublimés par ce double chant de JACCO DE WIJS et DANIEL WANSINK ?

Il faut dire que leur concert commence très fort : des pogos à foison sur toutes les chansons ! Je crois que le premier et le plus notoire a eu lieu sur « Wahalla Wacht » avec un public qui ne se contente pas simplement de pogoter. Tiré de leur dernier album, ils ont joué « Hagalaz » avec son chant faisant penser à une incantation. Eh bien le sortilège a marché, ils ont pris possession de l’assemblée qu’ils ont ainsi déchaînée encore plus. Il faut dire que tout le concert a été une vraie claque de bonheur.

Mais ça ne se termine pas ainsi, oh non ! Il est temps de lever nos verres remplis de bière et de trinquer divinement. Plaisir personnel, ils nous jouent « Drinking with the Gods« . Cette chanson est très réussie et elle donne vraiment l’impression de se trouvé attablé à côté d’Odin. J’ai vu beaucoup de monde se faire une accolade, le verre levé, offrant ainsi une véritable osmose avec le groupe. Magnifique à voir.

Voilà que le tocsin de leur dernière bataille de ce soir arrive, et bien sûr, fidèle à leur réputation voilà « Vulgaris Magistralis » qui est joué pour notre plus grand plaisir. Autant vous dire que la fosse animée s’agite aux rythmes des « Arwoo » ! En même temps, difficile de ne pas être pris dans la chanson qui bien que datant du premier album, reste toujours adorée du public. Je ne me lasse jamais de l’écouter en voiture, ha ha.

Hélas, les bonnes chose ne durent pas. Leur concert était tellement captivant qu’il est passé trop vite…

Pour ceux qui en redemandent ou qui auraient raté leur passage, notez qu’ils reviendront en France pour l’Ar’Vran festival en juillet. A vos agendas donc ! Votre cher Marquis y sera, naturellement.

La soirée bat désormais son plein pour le troisième groupe du festival : TYR. Très franchement, je n’ai pas compris cette polémique avec les dauphins. Un groupe de musique n’est pas forcément lié à ce qu’il se passe dans son pays. Bon, les belliqueux mis de côté, nous assistons donc au lancement de leur concert. Là pour le coup, on peut parler de vrais vikings scandinaves puisqu’ils nous arrivent du Danemark. Aussi anciens que leurs amis italiens d’ELVENKING, ils ont évolué avec une approche musicale différente. Par tradition ou par piété filiale, ils ont choisi la thématique des légendes nordiques teintées de paganisme ambiant mais, musicalement, il y a une forte influence Heavy pour moi.

Leur concert commence avec un grand nuage de fumée sur la scène, belle métaphore de la brume sur les mers glacées, et telle la pointe du drakkar dépassant de la masse, on ne voit que leur logo dépasser du fond de scène. Ce qui m’a beaucoup amusé sur ce concert, c’est le nombre de festivaliers portés par la foule qui, se retrouvant à l’envers avant de disparaître, formaient ainsi un Y avec leurs jambes. Analogie d’une amusante coïncidence avec le Y renversé du logo de TYR. C’est drôle à voir. J’en ai revu plusieurs sur la chanson « Blood of Heroes » au sujet aussi épique que tragique, poursuivie par « Hail to the Hammer« .

A mon humble avis, je trouve l’écoute de leur album un peu trop calme, mais le rendu en live est bien meilleur. Excellent exemple démontré avec la chanson suivante « Northen Gate » qui a déclenché les passions, et qui a déclenché également un énorme wall of death orchestré par HERI JOENSEN.

Comme si ce WOD n’était pas assez marquant sur la chanson, nous avons assisté au vol dans la salle, non pas d’un oiseau… mais d’une chaussure ! Au grand désarroi de son malheureux propriétaire, elle a vécue un voyage bien malmené. J’en ai vu des choses en concert depuis que je suis reporter, mais là je n’avais pas encore eu le loisir de voir ceci – bien que j’imagine que la chose soit sûrement bien plus fréquente qu’on ne le croit.

Concentré dans le concert, nous arrivons trop vite à la fin du set, mais TYR a prévu un final en beauté avec « Hold the Heathen Hammer High« , une chanson dont le nom s’articule aussi bien bourré que sobre. Mais son côté pêchu nous entraîne dans cette bataille plaisante. Et sur cette note joyeuse s’achève leur concert.

Attention, votre dévoué Marquis a radicalement changé d’attitude avec le groupe qui suit, et la raison n’en est pas des moindres puisqu’il s’agit d’un de mes trois groupes préférés : ENSIFERUM monte désormais sur scène !!! Aaaahhhh, j’adore, j’adore, j’adore !!! C’est un plaisir d’autant plus apprécié que le célèbre groupe finlandais ne fait que de rares apparitions en France. Batailles ô combien épiques, légendes nordiques, le tout sur une extraordinaire musique, c’est ça ENSIFERUM ! Démonstration de leur riffs délectablement entraînants, cette tournée est le moyen pour eux de mettre en avant leur dernier album « Winter Storm » sorti trois mois plus tôt (n°2 de mon top 10 albums de 2024).

La tempête de l’hiver s’est abattue sur la Capitale mais qu’importe ! Ils démontrent d’un enthousiasme survolté pour leur arrivée sur scène et ça n’a pu que plaire. ENSIFERUM fait une entrée en scène triomphante sur l’intro « Aurora » qu’ils enchaînent avec « Fatherland« , une superbe chanson évoquant la piété filiale et l’attachement à la terre. Sur le break musical à la fin du morceau, j’ai vu des gens bras en l’air, et nous n’en sommes qu’à la première chanson !

Mais bien sûr, nous avons droit à la chanson éponyme de l’album : « Winter Storm Vigilantes« . Et il faut le dire, elle est impressionnante en live ! Cependant, il y a eu plus marquant : le retour de la chaussure volante, ha ha ! Cela semble contagieux car j’en ai vu une deuxième différente voler (non, je n’avais pas la berlue). Vous vouliez plus prenant ? La suite en réjouit plus d’un, lorsqu’ils jouent « Lai lai hei« . Comment ne pas succomber à cette irrésistible envie de chanter avec eux ? J’ai craqué bien sûr, j’aime trop cette chanson. Et, alors que je disais à un confrère « j’espère qu’ils vont jouer une chanson tirée de « Victory Songs », c’est mon album préféré », je vous le donne en quatre, je vous le donne en cent : ils ont joué LA chanson « Victory Song » justement !

Dommage que je n’ai pas eu le temps de prendre la scène suivante en photo car la moitié de la fosse, à l’entente des premières notes de cette chanson, s’est mise assise et tout ce petit monde, dans une synchronisation surprenante, s’est mis à ramer. C’était beau à voir. Comme si ce concert n’était pas déjà ô combien épique, la suite l’a été encore plus ! Ils nous jouent « Two of Spades« , admirable par sa rapidité, rendant ainsi les pogos encore plus bourrins. Le rythme s’empare de nous avec cette chanson grâce à son côté volontairement disco.

Hélas, quand on s’amuse le temps passe trop vite, et voilà qu’il est déjà l’heure de leur dire au revoir. Une petite dernière pour la fin tout de même. Et comme de bien entendu avec eux, elle fût parfaitement choisie : « Iron« . Il n’y a plus rien à dire, la conquête du public est totale. Une véritable grosse poutrerie musicale comme on les aime. Vous vous en doutez, ça a été mon concert favori de la soirée, un souvenir que je n’oublierai pas.

C’est la fin, mes canards. Et ce, sans mauvais jeux de mots, puisque nous voyons apparaître sur scène pour le dernier groupe des canards gonflables géants, annonçant de manière sans équivoque qui arrive : ALESTORM, bien entendu ! Les célèbres pirates anglais connus mondialement dans le Metal ont toujours su passer dans les festivals avec fracas et humour hilare, laissant autant de pagaille que de bonheur. Vous l’aurez compris, ils sont prêts à nous faire embarquer dans leur bateau pirate ! Groupe attendu ? Bien sûr que oui !

Et pour s’en assurer, il suffit de voir le nombre de gens déguisés en pirates ce soir. A L’AVENTURE, MOUSSAILLON ! Le concert s’ouvre sur « Keelhauled« , choix explicite pour bien dire que rien n’est pris au sérieux dans ce groupe. Ils enchaînent avec « Shipwrecked » qui met en avant le travail musical de PATTY GURDY. Elle ne se contente pas de jouer, elle chante aussi puisque nous la retrouvons sur le refrain de « Voyage of the Dead Marauder » tiré de leur dernier EP. Il faut dire que la tournée du Paganfest leur permet de bien le promouvoir ! Ils ont aussi joué « Uzbekistan« . Cette chanson est déjà prenante en album, mais en vrai c’est encore plus entraînant. Impossible de passer outre : Il y a bien-sûr eu l’incontournable reprise de TAIO CRUZ « Hangover » qui rappelle les côtés amusants d’une bonne cuite.

Mais ça donne chaud de boire sur scène, il semblerait ! Au début de la chanson, voilà le claviériste ELLIOT VERNON qui se met torse nu sous les sifflement bien admiratifs. Dommage qu’il se soit arrêté là, ça manquait de fesses à l’air vue l’ambiance ! Et pirate oblige, pour le break de la chanson, un deuxième chanteur arrive, enfin plus précisément, un requin arrive !! Il prend son rôle absurde très à cœur car il se met à courser les musiciens pour les croquer.

Pour rester sur l’ambiance pirate, c’est la chanson « Nancy the Tavern Wrench » qui déclenche le retour des rameurs dans le public. Sur ce coup-là, il y avait deux fois plus de monde, transformant le public de la fosse en véritables galériens. Et bien en rythme avec la musique, magnifique !

Vous croyez que les gens vont commencer à fatiguer ? Grave erreur vu ce qui arrive. Prétendant que c’est la fin du concert, c’est « P.A.R.T.Y. » qui est joué ! Les mots me manquent pour décrire le boxon fulgurant qui émerge. Impossible de rester stoïque devant une telle chanson, ça pogote, ça danse à foison dans tous les sens, le tout sur une lumière de scène multicolore digne des plus grandes fêtes psychédéliques. On ne se sait plus où donner de la tête dans cette joyeuse cohue.

ET NON, en fait ce n’était pas la fin ! Ils nous jouent non pas un, mais deux rappels gardant bien-sûr le meilleur pour la fin. Le vrai final c’est sur « Fucked with an Anchor » et son langage fleuri qui a été très apprécié. Et c’est seulement maintenant que j’ai compris que les grandes bâches vertes qui étaient devant la scène n’étaient pas là pour rien : il s’agit d’autres bouées qui se sont gonflées tout au long de la chanson et qui ont formé les lettres « Fuck you » ! C’est à la fois déplacé et admirablement marquant en même temps pour la fin du concert. Le genre de « détail » qu’on n’oublie pas.

Cette fois, ils ont vraiment tiré leur révérence, mais non sans un dernier trait d’humour puisqu’ils quittent la scène sur l’emblématique générique du dessin animé « Wallace & Gromit ». C’est bien anglais, ça ! En toute franchise, un concert mémorable.

Il me reste cependant une dernière anecdote pour la soirée : alors que je me dirigeais vers la sortie, j’ai aperçu sur le bord d’un gradin une semelle de chaussure décollée, je reste persuadé qu’il s’agit du cadavre de la chaussure volante que nous avons vu lors des concerts !

Eh bien, on a passé une bien belle soirée qui nous laisse avec un enthousiasme palpable et revigorant ! Je remercie très chaleureusement Garmonbozia pour l’accréditation. Je salue mes collègues / confrères présents et bien-sûr, je vous donne rendez-vous sur un prochain concert !

WINTEROCK FEST 2025

WINTEROCK FEST 2025
https://lewebzinedeti-rickou.com/

Après un bon mois de jachère niveau concerts, me voilà reparti sur la route pour mon premier festival de l’année 2025. Ce soir, je me rends à Bonneville pour le WinterRock Fest. Ce festival se tient chaque année à l’Agora, une salle qui fait aussi restauration (ah, je vois déjà le rédac’ chef qui commence à se lécher les babines !), et en plus, c’est fait maison.

C’est en famille que je vais sur Bonneville, accompagné de mon copain de toujours Steve*74 qui, comme souvent, va faire les photos.

Cette année, comme chaque année d’ailleurs, le WinterRock Fest se déroule sur deux jours, mais pour moi, ce ne sera que le deuxième jour. Non pas que la programmation de la veille soit mauvaise mais ce soir, c’est un peu plus dans notre style de prédilection. Ce ne sont pas moins de quatre groupes qui vont se succéder et pas des moindres. En premier lieu, il y a UNTIL THERAPY puis STAR RIDER, NIGHTMARE et pour finir SMASH IT COMBO. De quoi remplir les esgourdes de bon son.

C’est donc dans une voiture bien remplie que nous nous rendons à Bonneville sous un soleil radieux. Une fois arrivés sur place, le temps s’est un peu couvert mais ce n’est pas ce qui nous empêche de trouver de la place facilement pour nous garer à deux pas de l’entrée. Arrivés un peu en avance, nous faisons le pied de grue devant l’entrée et nous nous pelons un peu pas mal les miches. Heureusement, nous n’allons pas attendre trop longtemps

Après avoir montrés patte blanche, nous avons droit au joli petit bracelet souvenir et nous montons dans l’antichambre de la salle. En attendant l’ouverture, un DJ nous fait patienter avec du bon son. Un peu fort, mais c’est sympa quand même. Il nous fait passer le temps avec des titres de CLUTCH et de THE HU et d’autres un peu plus bourrins. Après s’être détendu sur les fauteuils en cuir, c’est le moment de rentrer dans la salle. Nous prenons vite fait nos marques afin de nous préparer à la déferlante qui nous attend.

WINTEROCK FEST 2025
UNTIL THERAPY
Crédits Photos : STEVE*74
https://lewebzinedeti-rickou.com/
Until Therapy – WinterRock Fest 2025

19h30 pétantes, il est temps de faire parler la foudre avec UNTIL THERAPY, le premier groupe à fouler les planches ce soir. Le groupe vient d’Annecy et fait dans le Nu/Metalcore avec des influences à chercher du côté de TOOL, PARKWAY DRIVE et KORN. Une chose est sûre, le groupe déménage et débouche, s’il en est, les bouchons d’oreilles. En parlant bouchons, je suis bien content de ne pas les avoir oubliés ce soir. C’est que je n’ai plus vingt ans non plus et que mes feuilles de choux sont fragiles.

A peine le premier titre entamé que le chanteur ALEK descend dans le public. Il demande au public de se rapprocher et celui-ci s’exécute volontiers. Dans l’ensemble, c’est assez violent mais il y a beaucoup de chant clair. J’avoue que j’apprécie bien les chansons, surtout que sur scène, ils sont tous à fond et qu’ils sont hyper actifs. Ils déclenchent même le premier Wall of Death de la soirée. « Un wall de l’amour, pas de violence », nous dit ALEK.

En revanche, pour les lumières, ce n’est pas le top mais ça s’améliore au fur et à mesure du set.

Scéniquement parlant, ça bouge tellement qu’on ne peut rester de marbre. Personnellement, j’aime l’énergie que dégage le groupe ainsi que son chanteur qui saute de partout. D’ailleurs, il descend régulièrement de scène pour aller dans le public. Notamment pour aller dans un Circle Pit. Complètement dingue ! Je continue d’apprécier la prestation des Annéciens et, même si ce n’est pas forcément ce que j’écoute tous les jours, c’est fort sympathique. A mon avis, c’est grâce à leur énergie et à leur sens de la mélodie infusée dans leurs morceaux les plus violents.

Pendant les traditionnels remerciements, ALEK demande au public de continuer à soutenir les groupes en allant aux concerts et en achetant leur merch’, précisant que le prix d’un CD, c’est l’équivalent de 20.000 streams. A l’aire du numérique, ça laisse à réfléchir.

Après un second Wall of Death composé uniquement de filles, pour montrer que dans le Metal il n’y a pas que les garçons qui sont des guerriers et que les filles sont aussi capables de slammer comme des folles, ALEK finit son concert juché sur un caisson de basse qui roule en plein milieu du public.

Original et très impressionnant d’énergie, le groupe a mis le feu à l’Agora.

WINTEROCK FEST 2025
STAR RIDER
Crédits Photos : STEVE*74
https://lewebzinedeti-rickou.com/
Star Rider – WinterRock Fest 2025

Afin de nous remettre de cette déflagration sonore, enfin surtout mon copain Steve, nous retournons sur les canapés dans l’antichambre. Pas trop longtemps non plus car les grenoblois de STAR RIDER ne vont pas tarder.

20h45, une intro démarre pendant que tous les membres s’installent. Dès que KILLER KIM  le chanteur entame « Outta Time », je découvre un groupe déjà aux taquets qui n’a pas peur des clichés. Effectivement, le groupe est habillé comme un groupe des années 80. Et musicalement, c’est exactement le cas. D’un coup, je retrouve mes vingt ans, c’est incroyable ! Comme leurs confrères d’ANIMALIZE, ils ont décidé de rendre un hommage aux années bénies.

« Bonsoir, nous sommes STAR RIDER », nous annonce le chanteur avant de continuer sur « Gimme Speed », un titre qui, comme vous vous en doutez, est très rapide. Le groupe enchaîne les titres de leur tout nouvel album. « Deal Breaker », « Résistance » ou encore « Angle Mort », voire ceux du premier EP « Burning Star », « Out the Cave » avec des petits speeches écrits sur la setlist pour les présenter.

Côté lumières, un gros changement est intervenu puisque celles-ci sont plus claires. C’est nettement mieux.

Nous sommes toujours à donf’ sur les Eighties et j’apprécie le set, d’autant plus que je suis fan des T-shirts que portent les gratteurs de manches et le frappeur de fûts : un RUSH pour CHAINSAW CHARLY, un LOUDNESS pour LATHER DETH l’autre six cordistes, un ENFORCER pour ALEX RENEGADE, le bassiste. Et quand j’aperçois celui de LIZZY KICKS, derrière ses fûts, je suis jaloux car c’est un « Kill ‘em all » de qui vous savez (METALLICA pour les ignares). Note à moi-même, penser à aller le lui piquer dans les loges.

Le public répond au groupe et devient complètement fou. Les slams et autres joyeusetés sont de mise mais toujours en mode safe, même si deux keupons bien éméchés brassent un peu.

Le temps passe et c’est déjà le dernier morceau. J’en aurais bien pris un peu plus, mais il y a deux autres groupes à venir. Belle prestation en tout cas, qui m’a rappelé ma jeunesse.

WINTEROCK FEST 2025
STAR RIDER
Crédits Photos : STEVE*74
https://lewebzinedeti-rickou.com/
Star Rider – WinterRock Fest 2025

Avant le changement de plateau, on nous annonce que la chanson surprise ne va pas tarder à commencer. Et c’est une partie du staff qui se met à reprendre la fameuse chanson de HUGUES AUFRAY « Santiano » en version métal évidemment, et avec des paroles changées en hommage à toute l’organisation. Un moment bien fun, qu’une bonne partie du public n’a pas suivi, trop accaparé à partir se rafraîchir. Ce qui n’était pas en soi une mauvaise idée.

WINTEROCK FEST 2025
NIGHTMARE
Crédits Photos : STEVE*74
https://lewebzinedeti-rickou.com/
Nightmare – WinterRock Fest 2025

22h00, NIGHTMARE se prépare. Les guitaristes règlent leurs instruments, le kit de batterie est complètement changé. On enlève les toms, on en remet d’autres. Les cymbales et les micros sont remis en place. Les panneaux latéraux à l’image du dernier album sont installés. La scène de NIGHTMARE est prête.

Un quart d’heure plus tard, les lumières s’éteignent et une intro retentit. Il est l’heure pour le groupe de fouler les planches. Dès le premier titre, « The Blossom of my Hate » le groupe envoie du gros et BARBARA MOGORE du growl. D’entrée de set, NIGHTMARE annonce la couleur : ça va être fort et puissant. C’est qu’il faut montrer les muscles pour être au niveau d’intensité des groupes précédents ! Je suis un peu surpris par la puissance déployée.

Les lumières sont de nouveau faibles et je plains mes copains photographes. Le son est  vraiment étrange. On entend à peine la chanteuse en voix claire. C’est dommage parce que, lorsque je les avais vus en première partie de RHAPSODY OF FIRE, j’avais bien aimé le compromis entre growls et chant clair. Ce soir, je suis plus dubitatif. S’ensuit un second morceau, « Divine Nemesis », un peu moins agressif et un peu plus calme. Au fur et à mesure, le ton s’adoucit pour enfin laisser entendre le joli son de chant clair que possède BARBARA. Et là, je comprends mieux ce qui m’avait séduit.

Cependant, ce soir je trouve la prestation un tantinet moins fascinante. Non pas que ce soit mauvais, détrompez-vous, mais je pense avoir été plus attiré par les deux premiers groupes. Après, ce n’est que mon impression qui n’est pas celle d’une grosse partie du public, à fond derrière le groupe. Le problème de ce soir, selon mon copain Steve, vient de la configuration de la salle. Elle a un plafond haut et comme NIGHTMARE joue fort sur scène, le son, malheureusement, ne suit pas. Les interventions de BARBARA sont quasiment inaudibles.

Même si le son s’améliore le long du set, et qu’on commence à mieux entendre sa voix claire, pour les growls il n’y a pas de soucis. Quant à moi, je préfère me retirer parce que le public devient un peu trop violent à mon goût. Ce qui n’est que le début, mais je ne le saurais que plus tard. Je préfère apprécier de loin, c’est plus sûr.

En attendant le dernier groupe, nous tapons la discute toujours dans l’antichambre de l’Agora. Puis des copains nous indiquent qu’il existe un photomaton totalement gratuit afin de garder un souvenir de la soirée. Nous en profitons, avec mon copain Steve pour aller nous faire tirer le portrait.

Allez, il est l’heure d’aller assister à la prestation de SMASH IT COMBO. Le groupe fait dans le Rapcore Metal à deux chanteurs en mélangeant les styles, allant du Hardcore, en passant par le Death Metal et le Deathcore, le tout en français. Le groupe frappe fort en dénonçant les travers du 21e siècle : surconsommation d’images, jeux vidéo et culture geek. Tout un programme. D’ailleurs, sur leur stand de merch’, il y a même une petite console de jeux vintage avec laquelle on peut jouer.

Après un premier titre tonitruant (ils se sont donnés le mot avec NIGHTMARE ?), l’un des deux chanteurs remercie ceux qui sont restés pour assister à leur prestation. Des écrans ou sont diffusées des images, assez psychédéliques et parfois effrayantes d’ailleurs, sont disposées un peu partout derrière la scène. D’où, sûrement, le manque de lumières. Je plains, encore une fois, les photographes, d’autant plus que dans le public, c’est la guerre. D’ailleurs, mon copain Steve a totalement disparu. Il faut dire que ce genre de musique n’est absolument pas sa came.

Même si le style, très étrange, est un peu éloigné de ce que couvre W.T.R. habituellement et que je suis loin de ma zone de confort, j’apprécie la prestation et l’énergie phénoménale du groupe.

En ce qui concerne les paroles, les quinquas dont je fais partie, et, à mon avis, certains quadras sont un peu paumés par les références du groupe mais ma fille, elle, comprend tout. Un des chanteurs vient à deux centimètres de mon visage pour déclamer ses paroles. Mais qu’est-ce que j’ai fait, moi ? J’ai rien demandé, je suis gentil ! Enfin bref, un sacré moment. Dans le public, c’est de plus en plus chaud et les gros bras de l’association sont là pour veiller au grain et éviter tout débordement.

Après avoir tout démonté et fini leur set avec un Circle Pit autour des deux cordistes descendu dans la fosse, le groupe prend congé de son public bien éreinté.

Petit bilan de la soirée : UNTIL THERAPY était intéressant et original. STAR RIDER m’a ramené trente ans en arrière et ils ont fait une belle présentation. Heureusement qu’ils étaient là pour apporter un peu de fraîcheur ! NIGHTMARE n’a malheureusement pas été aidé par le son, dommage. Quant à SMASH IT COMBO, il y avait un peu trop de voix Death et Scream qui m’ont arraché les oreilles, mais j’ai apprécié l’énergie déployée. Il est temps pour nous de quitter le WinterRock fest avec notre petite photo souvenir sous le bras et de rentrer à la maison en écoutant, non pas SMASH IT COMBO, mais bien le nouveau STAR RIDER.

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

RISING FEST 2024 – Jour 1

2023 avait été une année historique pour le Rising Fest. Déjà, c’était la dixième édition. Et surtout pour la première fois, le festival affichait complet. C’est un beau signe de reconnaissance du dévouement de l’association Phoenix Rising et la preuve aussi que le festival dijonnais prenait de la visibilité et avait bien imprimé sa marque dans le paysage des festivals de metal français. C’est bien entendu amplement mérité.

Pour ma part, même si mon avis est quelque peu partisan, c’est tout à fait normal au vu des affiches de qualité et variées susceptibles de plaire à tous les fans de Heavy, Hard Rock et Thrash et de l’ambiance très familiale qui y règne. Je n’ai jamais hésité à traverser la France pour m’y rendre depuis 2014, et ce n’est pas demain que ça va s’arrêter ! Outre les affiches où je trouve toujours mon compte, j’y retrouve également un bon nombre d’amis que je n’ai pas beaucoup d’occasions de voir le restant de l’année. La capitale de la Bourgogne offre une magnifique cousinade pour le deuxième week-end d’octobre. Ça marque également en général la fin de la saison des festivals avant une période d’hibernation. L’hibernation est bien-sûr toute relative vu qu’il y a toujours des concerts en salle et qu’habitant Toulouse, on est plutôt gâtés… Sauf que les concerts de Heavy sont assez rares dans le sud donc le Rising est l’occasion aussi de prendre un dernier shoot de mon style de prédilection avant un bon moment. Et rien que pour ça, ça vaut le coup de faire 750 bornes !

Habituellement au Rising Fest, la journée du vendredi est un peu plus légère avec un nombre de groupes moins important et essentiellement français. Ca avait changé l’année dernière avec la présence le premier jour de GIRLSCHOOL et de BURNING WITCHES. On continue cette année avec les Canadiens de TRAVELER et surtout les Américains de NIGHT DEMON en tête d’affiche et un nombre de groupes presque égal entre les deux journées (6 le vendredi, 7 le samedi). Signe que le festival gagne en importance. Autre signe : la diversification du merchandising avec un superbe sweat premium brodé, de très bonne qualité et à un prix correct (60 euros) en comparaison des tarifs que d’autres festivals ou groupes pratiquent pour ce type d’articles. Autre article original proposé : le slibard Rising Fest ! On n’en est certes pas au niveau de la marque Wacken où l’on peut tout trouver aux couleurs du festival, jusqu’aux articles de barbecue ou de salle de bain, mais cette diversification du merch’ est quand même une très bonne chose.

A signaler également qu’en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le festival met à disposition des protège-gobelets anti-drogue pour éviter que les enfoirés qui en aient l’idée viennent gâcher le festival et la vie des festivalières. A tout le public féminin, il faut bien insister sur ce point : le Rising Fest est un festival safe et vous pouvez venir en toute sécurité physique et mentale. Sans compter bien sûr l’ambiance familiale qui y règne et la programmation de qualité !

RISING FEST 2024 - Jour 1
STAR RIDER
Crédits photos : Rock'n'Roller Photography
https://lewebzinedeti-rickou.com/
STAR RIDER au RISING FEST 2024

Musicalement, ça commence très fort avec les Grenoblois de STAR RIDER ! Formé en 2022, le groupe se compose de KILLER KIM au chant, CHAINSAW CHARLY et LATHER DETH aux guitares, ALEX RENEGADE à la basse et LIZZY KICKS à la batterie. Rien qu’avec les pseudos des musiciens, on n’a aucun doute sur le style ! C’est 80’s et anglais à mort (jusque dans les looks) et on sent dans les influences du MAIDEN, du MOTORHEAD, du SAXON, une touche de vieux SCORPIONS et surtout, avant tout, du JUDAS PRIEST. On y trouve également quelques mélodies typées Hard US (coucou BLACKIE LAWLESS !) loin d’être désagréables.

Ils ont sorti un premier EP éponyme 4 titres en 2022 et leur premier véritable album, “Outta time”, sort le 11 octobre 2024 soit pile poil la date de leur prestation à Dijon. Ils ont donc quelque chose à fêter ! Et puis ça faisait un bout de temps que j’en entendais parler et que j’avais envie de les voir. Je les imaginais même un peu plus haut sur l’affiche car ils commencent à se faire un nom sur la scène Heavy underground française après avoir joué avec des groupes comme SORTILEGE, ENFORCER et les potes de TENTATION.

Mais au moins avec eux, le festival commence fort car ils vont se montrer à la hauteur de leur réputation naissante. C’est une belle prestation de Heavy Metal de tradition parfaitement exécuté et valorisé par un chant irréprochable, haut perché comme il se doit et assez proche de celui d’OLOF WIKSTROM d’ENFORCER (qui jouera le lendemain).

Les morceaux passent comme une lettre à la poste et sont taillés pour la scène. Musicalement, c’est parfaitement en place et c’est bien mis en valeur par un son nickel.

Bref, les Grenoblois ont bien tenu leurs promesses. Et ce n’est à mon avis pas la dernière fois qu’on les voit. Ils font d’ailleurs partie des premiers groupes annoncés aux éditions de 2025 du Pyrenean Warriors Open Air et du South Troopers. Série en cours !

RISING FEST 2024 - Jour 1
VIOLET ROCK TRIBU
Crédits photos : Eireen Dole
https://lewebzinedeti-rickou.com/
VIOLET ROCK TRIBU au RISING FEST 2024

La suite m’a beaucoup moins accroché. Locaux de l’étape, VIOLET ROCK TRIBU sont originaires de Nuits-St-Georges où l’on produit l’un des meilleurs vins de Bourgogne. Je n’en sais pas beaucoup plus sur eux à part qu’ils ont sorti leur album “Charognes” en 2021. Les mecs ont l’air d’avoir pas mal de bouteille mais je ne connais pas leur background. Je ne sais pas s’ils ont joué dans d’autres groupes ou si VIOLET ROCK TRIBU existe depuis plus longtemps sans s’être fait connaître ailleurs…

En tout cas, ça joue bien. C’est du Hard Rock avec une touche de Blues, des guitares bien graisseuses, le tout chanté en français. Reste que je ne suis pas fan. Je suis assez difficile lorsque c’est chanté en français et il faut que ce soit ou bien très drôle, ou bien revendicatif (même si le Punk se prête mieux à l’exercice que le Metal, à mon humble avis), ou encore très bien écrit. Là, ce n’est pas vraiment le cas.

Pourtant le chanteur n’est pas mauvais, le reste du groupe non plus. Mais je n’adhère pas et je préfère le bar et ses bonnes bières locales ainsi que la compagnie des potes dijonnais, francs-comtois et autres que je vois trop rarement dans l’année.

RISING FEST 2024 - Jour 1
ELECTRIC SHOCK
Crédits photos : Eireen Dole
https://lewebzinedeti-rickou.com/
ELECTRIC SHOCK au RISING FEST 2024

On passe ensuite à un autre groupe français habitué des lieux : les Grenoblois (encore) d’ELECTRIC SHOCK ! Enfin habitués… Ce n’est que la deuxième fois qu’ils s’y produisent mais on voit leur chanteur ANTOINE VOLHARD ici régulièrement, soit en guest, soit avec ses autres groupes (on se rappelle l’excellente prestation de SACRAL NIGHT un an plus tôt, mais aussi de SILVER WIND en 2018), soit tout simplement dans le public. Vu son immense taille, on ne peut de toute façon pas le louper !

Suite à quelques changements de line up en 2023, le groupe partage depuis le guitariste avec STAR RIDER, et CHAINSAW CHARLY nous fait donc sa deuxième prestation en deux heures. Respect à lui ! A titre personnel, ELECTRIC SHOCK est le tout premier groupe que j’ai vu au Rising Fest, en 2014. J’avais trouvé ça sympa sans plus mais le groupe était encore jeune.

Ils ont bien progressé depuis et ils savent désormais parfaitement tenir une scène. Et clairement, niveau compos, “Blow it off” est également d’excellente facture avec les influences d’origine (AC/DC, ROSE TATTOO, SCORPIONS…) désormais parfaitement digérées et des compos accrocheuses et plus personnelles qui vont faire leur petit effet sur scène. Du bon Hard Rock très énergique avec des mecs (et une fille à la basse) qui en veulent et qui donnent tout ! Et ça fait du bien !

RISING FEST 2024 - Jour 1
TRAVELER
Crédits photos : Eireen Dole
https://lewebzinedeti-rickou.com/
TRAVELER au RISING FEST 2024

C’est maintenant au tour de TRAVELER d’investir la scène. Comme ils étaient en Europe sur la période et notamment au Keep It True Rising le week-end précédent, cela a permis à l’orga de les faire venir à Dijon. On ne s’en plaindra pas car ce groupe canadien est particulièrement rare dans nos contrées. Autre raison de ne pas s’en plaindre et de savourer le bonheur de les voir : ils ont annoncé leur split quelques mois plus tard. C’est bien dommage. J’ai beaucoup aimé leurs trois albums : celui éponyme de 2019, “Termination shock” (2020) et le tout récent “Prequel to madness” et c’était l’un des groupes que j’attendais le plus ici.

La nouvelle scène NWOTHM sort chaque mois des groupes de grande qualité à défaut d’être originaux (ce n’est pas ce qui est recherché quand on veut faire du traditionnel, de toute façon) grâce à des labels comme High Roller, Cruz del Sur, No Remorse ou encore Jawbreaker, chez qui les festivals underground peuvent piocher au hasard dans les catalogues et proposer de belles affiches.

Mais TRAVELER fait (ou plutôt faisait) partie du haut du panier. Un chanteur exceptionnel en la personne de JEAN-PIERRE ABBOUD, des duels de guitare flamboyants, une alternance de mid-tempo à la SAXON avec du pur Speed Metal tendance RIOT période “Thundersteel”, une batterie au taquet….

TRAVELER est d’une efficacité redoutable. Et le JEAN-PIERRE, en plus d’avoir du talent vocalement, est également un fabuleux frontman dont les pauses et la tenue chaînes et cuir évoquent le ROB HALFORD de sa jeunesse, quand le Metal God courait partout sur scène. L’entrée en matière a été de qualité, je ne dénigre en aucun cas les groupes passés avant, mais voilà la première vraie claque du festival ! Dommage qu’on n’ait plus d’occasion de revoir TRAVELER. Peut-être se reformeront-ils un jour ? En tout cas, leurs futurs projets seront à suivre, notamment VIPERWITCH qui est le nouveau groupe du chanteur.

RISING FEST 2024 - Jour 1
KINGCROWN
Crédits photos : Eireen Dole
https://lewebzinedeti-rickou.com/
KINGCROWN au RISING FEST 2024

Retour en France avec KINGCROWN (à ne pas confondre avec le groupe de Prog’ Metal italien KINGCROW), groupe de l’ancien chanteur de NIGHTMARE, JO AMORE avec son frère DAVID à la batterie et des membres de GALDERIA et DEBACKLINER aux guitares et à la basse. Ils pratiquent un Heavy Power légèrement symphonique de très bonne facture.

Leur troisième album “Nova Atlantis” n’est pas encore sorti au moment du festival et ils vont nous le présenter sur scène en avant-première, en jouant les titres “Real or fantasy” et “The magic stone”. La prestation va être agrémentée d’une reprise de “Holy Diver” de DIO que JO AMORE chante toujours aussi bien, et d’une tout à fait naturelle de leur ancien groupe NIGHTMARE, “The preacher”.

Je ne sais pas quel âge a JO AMORE mais il doit bien avoir passé la soixantaine vu qu’il a commencé au début des années 80. En tout cas, il a bien la voix et l’énergie intactes. C’est un chanteur fabuleux qui aurait peut-être eu bien plus de reconnaissance à une époque s’il avait été allemand ou suédois au lieu d’être français. Il est très charismatique et sait parfaitement tenir une scène. De plus, il est très bien entouré et ne prend pas toute la lumière pour lui.

Ses acolytes sont également très présents et on sent un groupe bien uni. Après, je ne suis pas fan de leur tenue de scène en combinaisons blanches mais c’est une histoire de goûts ! Et sinon, je serais aussi ravi d’avoir des nouvelles des marseillais de GALDERIA et de DEBACKLINER, vu comment les membres qui sont dans KINGCROWN sont en forme.

RISING FEST 2024 - Jour 1
NIGHT DEMON
Crédits photos : Rock'n'Roller Photography
https://lewebzinedeti-rickou.com/
NIGHT DEMON au RISING FEST 2024

C’est NIGHT DEMON qui va assurer la tête d’affiche et donc conclure ce premier soir. En treize ans d’existence, le groupe de JARVIS LEATHERBY vient défendre “Outsider”, son troisième album sorti un an plus tôt autour d’un concept sur l’histoire d’un jeune fossoyeur nommé Johnny découvrant un royaume parallèle mystérieux. Ce n’est pas compliqué : les Américains en ont joué la quasi-intégralité avec une première partie du concert de six extraits de cet album (sur huit titres) et une deuxième partie best of.

Que dire de plus ? Juste que c’est une méga-claque avec un JARVIS survolté. Je ne trouve pas que Outsidersoit leur meilleur album mais il y a quelques morceaux comme la chanson titre qui passent parfaitement. Jouée en début, elle lance le concert sur les meilleurs rails, le reste est sympa et on passe à la tuerie avec les morceaux best of du groupe comme “Dawn rider” ou “Screams in the night”.

Comme avec beaucoup de power trios, NIGHT DEMON envoie une débauche d’énergie considérable et jouissive. Seul petit bémol : un son pas toujours top avec des basses un peu trop saturées. Tout le reste était parfait avec une heure et demie de pur Heavy Metal de tradition qui fait du bien par où il passe.
Voilà pour cette première journée de la onzième édition du Rising Fest. Il faut aller au dodo pour reprendre des forces parce que le programme du lendemain est encore meilleur !

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024

– Papa, pourquoi tu as mis toutes ces croix sur le calendrier ? 

– Je barre les jours avant la prochaine édition du PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024 , ma puce.

– Mouais, c’est bizarre quand même !

– Pas bizarre, ma puce. Le fest me manque, les copains me manquent, les mega groupes qui ne passent jamais ou rarement en France me manquent… 

– T’es en pleine déprime, là ! Mais tu as vu, papa, il ne reste que 8 jours à barrer… 

– Yes, le P.W.O.A. arrive ! Et tu sais ce que ça veut dire ? Apérooo !

Ca y est, le grand jour est arrivé, en route pour Torreilles City, capitale du Heavy Metal pour ce week-end !

– Dis papa, on est vendredi et le fest c’est seulement demain, on n’est pas un peu en avance quand même ? 

– Comme ça on ne sera pas en retard ! Et en plus, ce soir, il y a une before sur le site !! 

Oulà, il y a vraiment beaucoup de camions de pompiers qui descendent aussi vers le sud en direction de Perpignan. Il y a en effet un incendie géant dans le secteur. Bon, Torreilles n’est pas concernée mais je reçois un message me disant de ne pas me garer sur la route à côté du fest pour laisser le passage aux compagnies de pompiers. L’incendie est très sérieux. En espérant que ça ne sente pas le roussi pour demain…

J’ai bien fait de prendre les gros sweats, moi ! Il y a un putain de vent froid, voir glacial qui souffle. Les maillots de bain ont fait le déplacement pour rien. La malédiction du vendredi 13 est sur moi, je me rends compte en arrivant que mon appareil photo est resté à la maison, à plus de 2h30 de route ! Je finis par me calmer et décide d’aller faire un tour à la Jonquera. A 5 minutes de la frontière espagnole je me rends compte que mes papiers sont restés au camp de base. La loose ! Bref, un aller-retour gratuit pour aller récupérer les papiers. Je finis de manger quand je vois sur Face de Bouc que la soirée risque d’être compromise à cause du vent et du froid. Vendredi 13, quoi ! Il est temps que cette journée de m… s’arrête, donc retour en France et dodo.

Le lendemain, petit tour sur la plage. Elle est là, belle, magnifique, rien que pour nous. Personne à perte de vue. Les gens ne sont pas  fous, il caille grave, la Tramontane est déchainée !

Bon, ma chérie à moi rien que a trouvé une solution pour l’appareil photo. Petit tour dans un magasin d’occasion où, chance incroyable, l’appareil que je pensais m’acheter dans quelques temps est en vente ! Yes ! Appareil photo OK, carte mémoire OK. Ken la malédiction ! Petite pause à la résidence, le temps de recharger la batterie et il est déjà 12h15. Je me prépare à partir et là, putain, ce n’est pas vrai, le vendeur ne m’a pas donné la bonne carte mémoire ! Le premier groupe passe dans 45 minutes donc hyper-espace Mister Spock, je fonce au centre commercial le plus proche pour acheter une nouvelle carte mémoire. C’est le banquier qui va être content !!

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024

Tout est OK cette fois, go, go, go !!! Heureusement, je connais bien le site et je sais y aller. Je me gare facile dans un grand champ transformé en parking et là, miséricorde, j’entends de la musique ! Non, ça recommence comme l’an dernier, je suis en train de louper le premier groupe ! C’est surtout pour les photos que c’est chiant, on a droit aux trois premiers morceaux. Je fonce. Récupérage du bracelet photo et je speede à la barrière. Yes, on me laisse passer ! Coup de chance, ce n’était que le 1er morceau que j’ai entendu en arrivant. De Profundis, la malédiction !

Ah oui, le premier groupe c’est DUNWITCH RITUAL, un groupe de Speed Metal parisien que je ne connais pas du tout. J’accroche directement à la musique, aux morceaux bien speed comme je les aime et à la voix de la chanteuse qui me rappelle un peu celle de Kate du groupe ACID. Ils ont une bonne présence scénique et du coup, je trouve leur set trop court. Groupe à suivre, bonne découverte et bon démarrage de festival.

Je profite de la pause pour bien regarder le site. Pas de changement par rapport à l’année dernière, 3 food trucks, des grandes tables en fond de site, le bar, le stand jetons, le stand merch’ des groupes et celui des marchands de petits CDs ! Maisooooon !

Bien-sûr, les copains sont massés au stand. Ils sont en train de tout acheter !!!!! La cousinade commence. Ce n’est pas deux ou trois copains et copines que je vois, ils sont venus, ils sont tous là : les Lyonnais, les Grenoblois, les Burgiens, les Parisiens, les Dijonnais, les Strasbourgeois, etc ! Petits achats entre deux bises et serrages de main. Pour le T-Shirt de l’édition 2024 du P.W.O.A, c’est mort… comme l’année dernière. Il est à peine 13h15 et il n’y en a plus ! Sniff.

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024

Allez, pas le temps de dire bonjour à tout le monde, le deuxième groupe va commencer. Là, je suis en terrain connu avec les Lyonnais de MEURTRIERES, groupe de Heavy Speed avec une chanteuse. J’avais bien aimé la nouvelle chanteuse la dernière fois où j’ai vu le groupe en live et je suis aux taquets pour voir leur progression.

Ca commence ! Les musiciens sont agenouillés et la chanteuse brandit une épée et les adoube chevaliers. Et c’est parti pour les morceaux de leur EP et de leur album ! « Ronde de nuit » est un morceau qui fait bouger le public qui arrive petit à petit.

Le groupe a bien progressé et c’est efficace. En plus, sur cette superbe scène avec ce son, ces lumières et ce putain de public de Warriors, ça donne grave ! MEURTRIERES est une formation solide qui maîtrise la scène. Un groupe à suivre, of course !

Allez, petit tour du site jusqu’au bar car le soleil frappe quand même bien, c’est juste le vent qui est frais. Ici, dès que tu tournes la tête, il y a de la lecture, les vestes à patches sont reines, les T-Shirts sont variés et surtout, il y a les Espagnols ! Ils sont lookés à donf’ ! Les T-Shirts des filles sont très courts, les mini-jupes sont plus courtes encore, les tenues sexy en cuirs sont de sortie. Bref, c’est très Hard Heavy. On voit que l’Espagne n’est vraiment pas loin ! J’ai l’impression qu’ils sont encore plus nombreux cette année mais il est vrai qu’il a souvent des groupes espagnols à l’affiche.

Je croise de nouveaux copains, on parle des prochains festivals, du Rising Fest à Dijon, du South Troopers à Marseille. Une chose est sûre, les vestes à patches vont pouvoir ressortir !

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024

On est dans les temps, c’est l’heure pour les Lyonnais d’ANIMALIZE de monter sur scène. Là, je suis encore en terrain connu. En plus, j’aime beaucoup ce groupe et je suis mega content de les revoir en live.

Petits soucis sur les balances, surtout sur le micro du chanteur, c’est bêta. Mais pas de problème, au Pyrenean, il n’y a que des solutions.

Et c’est parti ! Ca démarre comme toujours à  donf’ en mode « les freins, c’est pour les lâches ». Et putain, ils bougent ! Ils s’éclatent, c’est mega efficace. ANIMALIZE a tout compris, un look qui tue, des morceaux qui tabassent, des hymnes à reprendre en chœur. Ca matche avec le public de plus en plus nombreux et aux taquets vers les barrières. On monte encore d’un cran. Putain, c’est bon et efficace !

Ce groupe a tout pour être très grand. J’adore leurs morceaux avec une mention spéciale pour « Samouraï de l’Univers » et « Sous l’œil du charognard » avec son solo bien approprié de « L’Aigle Noir », morceaux où on se met à hurler les paroles en chœur avec eux.

En résumé, set XXL pour ANIMALIZE. Comme je le disais, ce groupe est encore en énorme progression, ce n’est pas pour rien que leur CD est sorti au Japon. Des morceaux qui tuent, un vrai look et une prestation scénique au top, on a là un vrai combo gagnant. Ils ont tout pour eux. Dommage qu’il va y avoir un départ du groupe (le batteur), ça c’est la bad news du jour.

Enfin, on reste sur leur prestation 3 étoiles, leur joie de jouer, de communiquer avec le public… NIELS, le chanteur, n’oublie pas de faire de la promotion pour ses potes de STAR RIDER pour le groupe soit sur cette même scène l’année prochaine. Première grosse baffe de la journée.

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024

Bon, j’ai un peu oublié de manger, moi. Tiens, un sandwich à l’omelette, jambon aïoli, ça doit être bon ça… Et un sandwich pour reprendre des forces avant le prochain groupe, Espagnol cette fois-ci, PHANTOM SPELL.

Si ce groupe m’est à peu près inconnu, KYLE McNEILL, en revanche, je connais ! C’est le guitariste de SEVEN SISTERS, groupe de Heavy Metal qui est venu au Rock‘n’Eat de Lyon en 2022. Là, il est avec un groupe qui joue dans un style, on va dire, plus Hard Prog’. C’est une formation guitare, basse, batterie, clavier et guitariste chanteur.

J’étais un peu septique, surtout après le passage des fous furieux d’ANIMALIZE mais j’avais tort. Le set débute sur un titre avec un chant très pur. C’est saisissant et surtout, ça fonctionne grave. Les morceaux sont beaux, classieux, la voix est top et moi, j’aime le clavier. C’est Metal Prog’ mais pas mou et, chose qui ne gâte rien, les musicos ont une grosse présence scénique.

Je ne suis pas le seul à être séduit, le public aux barrières est aux taquets – surtout les Espagnols –  et même ma chérie qui n’est pas une fan du style et qui, elle, déteste les claviers, apprécie.

Tiens, un hélicoptère qui transporte un gros seau passe au-dessus de nous… C’est surprenant… Histoire qu’on n’oublie pas que pas loin des pompiers se battent contre le feu pendant que nous on s’éclate ? C’est bizarre, quand même… Je me reconcentre sur PHANTOM SPELL et leur set va me paraitre court. Très,  très bonne découverte et bonne surprise.

Next. Il y a maintenant tellement de monde que je ne peux malheureusement pas voir tout le monde, sniff ! Les pauses sont presque trop courtes. J’ai du mal à ne pas repasser devant les stands merch’, moi. D’ailleurs, je n’y arrive pas, lol !

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024

Heureusement, c’est reparti. C’est au tour des Suédois de TYRANN. Je ne connais pas, mais ce sont des anciens d’ENFORCER donc je suis aux taquets.

En route pour un set de pur Heavy Metal sans fioritures. Pas de claviers, du Heavy qui déboîte et qui nique le cou. Le genre qui rend le public dingue dans un fest. Et là, tout de suite, c’est le cas ! Ca bouge, ça saute, ça chante, ça crie. En plus, les bougres, ils encouragent le public ! Les Espagnols sont aux taquets, les filles se déchainent devant un groupe qui, face au vent, tient résolument bien la scène.

On a droit à des compositions comme « Face The Tyrant » ou encore le morceau phare du groupe « Don’t make Fashion of our Heavy Metal Passion », qui est un véritable hymne à notre musique. C’est top, mega ambiance avec des morceaux qui appellent à chanter les refrains avec eux.

Ils finissent sur le titre éponyme « Tyrann » sous les ovations du public. Voilà, c’est simple mais efficace, c’est bien fait, très bon et ça remet un coup de peps.

Il reste encore 4 groupes à passer sur scène, et quels groupes !

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024

Ce sont les Japonais de BLAZE, groupe que je n’ai jamais eu la chance de voir en live et que je veux absolument voir qui se présentent devant nous. Comment vous dire à quel point je suis prêt ?!

Et c’est parti, on a un chanteur avec un bandana sur la tête, un guitariste classe et surtout on est saisis par leur Hard Rock Heavy classe avec une voix un peu à la LOUDNESS. C’est typiquement ma came. J’aime la voix du chanteur et le guitariste, qui n’est autre que HISASHI SUZUKI, a une putain de présence et un mega feeling. Ils ont une présence scénique très forte et eux-aussi ont l’air heureux d’être là.

Le public – certains ne sont venus que pour eux – est aux taquets. Il faut dire qu’on est très nombreux maintenant. Plus de 900 personnes sont sur le site. Je rencontre même des Allemands. Le Pyrenean est vraiment un fest international et sa réputation est largement méritée !

Heu, pourquoi il nous demande si on veut des gâteaux le Monsieur, lol ?! Perso,  j’apprécie beaucoup leur prestation. Je ne suis pas déçu du tout, bien au contraire. En plus, j’ai eu la chance d’entendre en live un super guitariste.

Bon, je n’ai pas forcément faim vu qu’il est un peu plus de 19h30 mais avec ce vent glacial, du chaud ne me ferait pas de mal. Je me décide pour des pâtes à la Carbonade, cuisinées avec de la viande et de la bière. Ca fait du bien !

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024

Je suis donc fin prêt et j’ai repris des forces pour les Anglais de SATAN ! Evidemment, j’avais acheté « Court in the act » à sa sortie en 1983. J’ai toujours aimé cet album. Après, j’ai un peu décroché jusqu’à leur « Life sentence » qui a été une bonne surprise. En tout cas, c’est la première fois que je les vois en live.

Le chanteur va bien, j’aime beaucoup sa voix. La setlist est composée d’anciens morceaux et de nouveaux titres qui passent bien la barre du live. Les musiciens ont l’expérience de la scène et font participer le public qui ne demande que ça  pour se réchauffer !

Encore une fois, le son est bon et l’ambiance dans le public est top. Et, il faut le dire, les fans du groupe sont déchaînés ! Pour ma part, je trouve leur set bien mais ce n’est malheureusement pas la tarte à laquelle je m’attendais.

Allez, je m’éloigne un peu pour aller prendre un café. J’ai besoin de me réchauffer, moi, car la Tramontane ne faiblit pas depuis ce matin. J’en profite pour papoter avec GUILLAUME puis avec PATRICE de TENTATION et pendant que je discute, je me tape une nouvelle bourrasque de sable. Pénible ce vent glacial. Malgré un sweat et une veste, j’ai froid.

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/

Mais je vais pouvoir me réchauffer car voilà le groupe que je voulais absolument voir, les Anglais de DEMON. Bon, les fans de STRYPER sont à la fête, après SATAN, on a maintenant DEMON, lol !

Ca démarre fort. « Night of Demon », avec le masque de l’époque de sortie  – qui donne au chanteur de faux airs à Freddy Krüger, soit-dit en passant, je suis aux anges. Pas sûr que ce soit le bon mot !

J’adore leurs trois premiers albums et leur Hard Rock classieux avec des paroles très branchées occulte.

OK, je ne suis pas objectif mais putain c’est excellent, ça joue !

Leur setlist est top, les musiciens sont impeccables. Quel bonheur d’entendre enfin ces titres en live après avoir usé mes vinyles jusqu’à la corde.

Bon, il me manque encore un morceau dans ce set. Je le veux sinon je crie ! Mais à la première note, je le reconnais, ça y est, c’est lui ! « Don’t break the Circle » ! C’est non seulement mon morceau préféré du groupe mais il fait partie du Top 10 de mes morceaux préférés !! Alors là, je chante, je hurle le refrain, je ne veux pas qu’ils arrêtent ! Ce solo de gratte… tout est magique.

Bon, c’est fini. Le Démon est parti rejoindre Satan, normal quoi.

PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024
https://lewebzinedeti-rickou.com/
PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR 2024

Encore un petit effort pour résister au froid et à la fatigue. Il ne reste plus qu’un groupe et ce sont les Américains de WARLORD ! Bizarrement, je suis passé à côté de ce groupe… Etrange car je n’en ai pas loupé beaucoup des groupes dans les années 80. C’est pourtant un groupe culte et beaucoup de copains autour de moi sont impatients de les voir enfin en live car c’est leur première date en France. Il ne reste que le batteur du groupe d’origine. A première vue, les changements de line-up sont récurrents pour ce groupe. Donc, séance découverte.

C’est plutôt mélodique, plaisant, bien fait mais – je ne sais pas si c’est l’heure, le froid ou les deux – j’ai du mal à rentrer dedans. Pourtant, j’apprécie la voix du chanteur et à première vue, les anciens morceaux du groupe. A approfondir. Je vais, une fois n’est pas coutume, faire le contraire des autres, je vais découvrir l’album après les avoir vus en live. Je suis quand même dégoûté de ne pas les avoir découverts à l’époque.

Cette fois-ci, le froid prend le dessus, je n’en peux plus. Je pars avant la fin. Je n’ai pas pu dire au revoir à tout le monde, dommage. Je suis triste de partir mais il faut bien partir pour mieux revenir !!!

BILAN DU FEST : cette 8e édition du P.W.O.A. est un très bon cru. Il n’y a aucun groupe que je n’ai pas aimé, j’y ai fait de grosses découvertes et j’ai eu la confirmation du bien que je pensais d’eux pour les autres. Je suis vraiment heureux d’avoir vu DEMON qui n’était pas prévu à l’affiche au départ. Désolé pour les fans de FIFTH ANGEL, mais moi j’y ai gagné au change. Cette année encore l’orga s’est révélée au top. Le son, les lumières et l’accueil ont été, comme d’habitude, nickel.

P.S. : Bien-sûr, un énorme merci aux organisateurs et aux Bénéfits pour ce superbe fest. A l’année prochaine, les copains ! Et en plus, ce seront les 10 ans de la création du fest. Je ne vous explique pas la bringue ! Vive le Pyrenean Warriors !!!!

P.S. du P.S. : les copains, on remet ça à Dijon pour le RISING FEST des 11 et 12 octobre !

Long Live Rock’n’Roll, my friends et long live le P.W.O.A. !!

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Incoming search terms:

  • https://lewebzinedeti-rickou com/pyrenean-warriors-open-air-2024/

DIESEL DUST à Charols

DIESEL DUST à Charols
https://lewebzinedeti-rickou.com/
DIESEL DUST à Charols

Lorsque tu débarques du bateau, que tu mets le double temps pour rentrer chez toi, tu sais que les vacances sont finies. Là, tu as le choix : t’enfermer dans une pièce climatisée et pleurer, genre la Corse me manque, les copains me manquent, la charcut’ et le fromage me manquent… Heu non, pour ces derniers, j’en ai ramené, pas folle la guêpe !… Ou te rappeler que ce soir, à 20 minutes de chez toi, il y a les copains de DIESEL DUST qui passent en concert. C’est dans le cadre du Festival Off du Montélimar Agglo Festival qui fait passer des groupes dans les villages autour de Montélimar. Et le programmateur a bon goût ! Tous les ans, des groupes que j’aime sont programmés. On croirait qu’il pique dans mes amis Facebook, lol ! On a ainsi eu WILL BARBER, SAM WILLCOX, NATCHEZ, etc.

DIESEL DUST à Charols
https://lewebzinedeti-rickou.com/
DIESEL DUST à Charols

Bon, j’ai choisi mon camp. Donc sieste, douche et comme même pas faim, retour in my car et go to Charols. Pour une fois, je me gare facilement, cool. La place du village est déjà bien pleine et les sièges sont presque tous pris. Si, si, c’est assis !

Yes, en plus de DIESEL DUST, il y a des copines et on est tous heureux de se revoir. Il faut dire que les DIESEL DUST, RAPH, NICO et moi, c’est une très longue histoire. Je les ai vus en live un paquet de fois, dans des petites salles comme dans des grosses. Avec une constante : le turn over des musiciens autour deux. Je les avais d’ailleurs comparés à une bande d’Outlaws qui changerait de membres avant chaque attaque de banque ou de diligence, lol. Et bien là, c’est encore le cas. Je vais découvrir le nouveau line up – qui tourne dans cette version depuis deux ans quand même et qui a un album à son actif.

DIESEL DUST à Charols
https://lewebzinedeti-rickou.com/
DIESEL DUST à Charols

La première partie commence. Pendant que les deux filles viennent chanter et jouer la chansonnette sur des covers, on papote, on rigole… surtout en pensant à la tête des gens quand DIESEL DUST va commencer car la clientèle de ce soir est, comme chaque année, âgée et majoritairement pas rock. Je rassure les copains en leur disant qu’il y a deux ans WILL BARBER avait joué sur cette scène et qu’il  en était sorti vivant !!!

Allez, la future hypothétique candidate à la Star Machin et sa copine ont fini, sous les applaudissements de leurs familles, de leurs amis mais aussi du public.

Les gars font les derniers réglages, et c’est parti pour DIESEL DUST ! Visuellement, ça le fait. J’aime bien le guitariste en kilt noir et haut de forme, le chanteur a de la présence, le batteur est bien dans l’esprit du style. Le bassiste quant à lui est un peu moins looké, mais ce n’est pas gênant. Musicalement, j’aime la voix du chanteur. Elle colle bien aux anciens morceaux, et les nouveaux morceaux sont top. La partie rythmique basse-batterie est mega efficace et solide et, comme d’hab’, RAPH à la guitare et NICO à l’harmonica sont impériaux.

L’intro a donné le ton : du rock sudiste, de beaux morceaux avec des duels de guitares. RAPH est toujours souverain sur scène et le nouveau guitariste, se révèle une très fine gâchette de la six cordes. Quant aux solos d’harmonica, c’est un pur bonheur. NICO est, pour ma part, un des tout meilleurs harmonicistes Français, avec JEAN-JACQUES MILTEAU. DIESEL DUST nous octroie de très belles ballades et des morceaux bien burnés, mélodiques et puissants. Waouh, ça joue ! Le son est bon, les lumières aussi, et moi je suis heureux de les ré-entendre. J’adore les morceaux du dernier album (heu chérie, je ne l’ai pas le dernier, lol !!).

DIESEL DUST à Charols
https://lewebzinedeti-rickou.com/
DIESEL DUST à Charols

Côté ambiance, c’est bien-sûr mega bizarre. Il y a plein de gens – à vue de nez, il y a plus de 500 personnes réunies ce soir sur la place – mais personne ou presque n’est debout devant la scène. Les premier sièges sont à six voire sept mètres et ça fait tout vide devant la scène. En revanche, les gens restent. Et non seulement ils restent mais en plus ils apprécient et applaudissent copieusement  entre les morceaux ! Et pourtant, le groupe n’a pas choisi de faire dans la facilité : pas de covers (même pas une petite reprise de ZZ TOP), rien que des titres de compos. Chapeau bas Messieurs ! Et vous avez bien eu raison car comme le dit l’adage, « A vaincre sans péril, il n’y a aucune gloire ».

Les DIESEL DUST nous prouvent ce soir qu’un groupe de compos de qualité n’a pas besoin de faire de la reprise. Ceci est of course un message non subliminal aux organisateurs locaux, très frileux à l’idée de faire passer un groupe qui ne soit pas un tribute band ou qui ne fasse pas que des covers.

Bon, fini de digresser, je reprends le fil de mon report. Le groupe déroule sa setlist sous les regards d’un public attentif. La nuit est chaude et, malgré les attaques des indiens… heu, des moustiques, les DIESEL DUST nous livre une grosse prestation.

DIESEL DUST à Charols
https://lewebzinedeti-rickou.com/
DIESEL DUST à Charols

Allez, c’est fini. Vous en revoulez ? Comme c’est oui, on a droit à un rappel qui voit monter sur scène en renfort une choriste de choix. Ce n’est autre que LOETITIA, bien connue des Bressans car elle est la patronne avec RAPH des célèbres Arts Dans l’Air, un café-théâtre où ils font aussi passer des groupes. LOETITIA a fait les chœurs sur l’album, mais ne s’attendait pas à monter sur scène, là maintenant.

Allez, une photo du groupe et c’est fini. Waouh, c’est trop bon ! DIESEL DUST est bien de nouveau en activité et RAPH et NICO peuvent être contents car ils ont réuni une très bonne formation.

Une fois le concert fini, le groupe se rend à son stand merch’ où le public se rend en masse pour acheter un CD, un vinyle ou une fiole d’élixir DIESEL DUST. Eh oui, le public de Charols est connaisseur. J’espère que  l’année prochaine il y aura toujours un Festival Off dans les villages et j’espère que le public pourra encore découvrir des groupes qui le font sortir de sa zone de confort.  Vive le Montélimar Agglo Festival et vive la programmation très pointue du Festival Off !!!!

P.S. : trop bien de revoir les copains et les copines ! A très vite. Long Live Rock ‘n’ Roll les amis !

DIESEL DUST à Charols
https://lewebzinedeti-rickou.com/
DIESEL DUST à Charols
BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/