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SILVERTRAIN

Je n’aurais jamais pensé que je pourrais dire un jour : « Dernier concert de l’année, youpi ! » mais vue l’accumulation de ces dernières semaines, j’en suis malgré tout là.

Quoi, tu m’as enregistré chérie ?!!

Mais ce soir, quelle chance, le concert n’est pas trop loin de chez moi ! Heureusement car perso, je n’ai pas encore récupéré du concert d’hier.

Mais bon, comment louper mes copains de MESSALINE et les SILVERTRAIN dans un superbe endroit comme Les Arts dans l’R à Peronnas. Non seulement cette salle est méga sympa mais en plus, c’est cool pour y aller, cool pour se garer.. le top, quoi ! J’adore aller là-bas, m’asseoir en commandant un café et papoter avec les copains en attendant le début du concert. Tiens, je m’embourgeoise, moi !

MESSALINE

Allez, je ne vais pas attendre longtemps. MESSALINE ouvre les festivités avec un ERIC MARTELAT masqué (bon, moi je l’ai reconnu. Je suis trop fort !!) et habillé en templier, une capuche sur la tête. Une entame de set théâtralisée en osmose avec le lieu.

MESSALINE joue sur ses terres devant un public qui est venu ce soir en grande partie pour eux. Et c’est donc à une set list spéciale que nous allons avoir droit.

En plus, comme d’habitude aux Arts dans l’R, le son est excellent.

MESSALINE

JIMMY, le petit nouveau du groupe est parfaitement à l’aise derrière ses fûts. Il forme une partie rythmique solide avec JAYME à la basse, un JAYME toujours très en place. MICKAEL à la guitare est bien-sûr impérial. Quel guitariste ! La classe et la technicité dans la décontraction. ERIC, encore dans la thématique du lieu, fait des sketchs entre les morceaux et le public joue le jeu. On a droit à des morceaux rarement interprétés en live en plus de leurs classiques et des morceaux du dernier album en date. 

Ce soir, MESSALINE nous délivre un cocktail de fun, d’humour et bien-sûr de hard-rock !

MESSALINE

On aime ou on n’aime pas MESSALINE, mais ce qui est sur c’est que c’est un groupe original, avec sa propre personnalité, des textes qui sont travaillés voire recherchés, pas simplistes et qui nous racontent de belles histoires. Ca faisait maintenant un petit bout de temps que je ne les avais pas revus en live, et là  – dans de telles conditions en plus – je trouve ça méga cool  de finir mon année de concerts avec eux.

Le set se termine et pour une fois, magie de ce lieu, je peux rester assis avec les copains pour papoter. Oui, vraiment, je crois que là je m’embourgeoise ! 

SILVERTRAIN

On ne va pas attendre trop longtemps car il est déjà l’heure pour SILVERTRAIN de monter sur scène. Et là, c’est le moment de vérité car SILVERTRAIN  n’a eu que quatre semaines pour trouver un nouveau guitariste et un nouveau bassiste et leur faire apprendre les morceaux. Heu, en plus ils ont choisi la complication car je vient d’apprendre que ces musiciens n’habitent pas du tout dans la même zone géographique ! J’avoue que je suis un peu inquiet…

Eh bien, je n’aurais pas du car les deux nouveaux assurent vraiment ! J’ai peine à croire qu’ils n’ont répété qu’une seule fois ensemble ! Musicalement, ça le fait. Le guitariste est à l’aise comme un poisson dans l’eau sur scène et fait la paire avec PHIL, le chanteur, pour faire le spectacle.

SILVERTRAIN

Et visiblement, PHIL est très heureux d’être là et de jouer dans ces conditions avec un public qui est lui-aussi heureux de les voir. En plus, vue la taille de la scène, le groupe peut se lâcher et croyez-moi, il y va à fond !

Mais pour PHIL, il semble que la scène ne soit pas encore assez grande car il descend dans la salle. Il a besoin de se rapprocher du public et le public bien-sûr est heureux de ce moment. Il nous montre qu’en plus d’avoir une putain de voix et d’être un pur showman, il ne fait pas semblant et se donne à 100 %.

SILVERTRAIN
SILVERTRAIN

En plus, avec ce son; les nouveaux morceaux sont encore plus efficaces. Il faut avouer que depuis la dernière fois, j’ai eu le temps d’écouter le CD et donc de me familiariser avec. Yes, c’est trop bien !

Mon dernier groupe live de 2016, c’est SILVERTRAIN et c’est méchamment bon. Je crois que là, le groupe a trouvé son équilibre.

Sniff, c’est fini. PHIL fait venir MESSALINE sur scène pour prendre une photo de groupe. Je les laisse dédicacer et faire des photos avec le public qui ne s’en prive pas mais on ne va pas se quitter comme ça, parce que moi, je veux leur faire une interview !

Bon, le moment arrive de se quitter car il est vraiment très tard. Putain, je n’avais pas vu l’heure, moi ! En fait, il n’est pas tard, il est tôt le matin. Trop bien la soirée !

Merci à Ralph et Laetitia des Arts dans l’R de nous avoir programmé cette date au top avec les copains de MESSALINE et mes nouveaux copains de SILVERTRAIN qui comme le phénix prêt à renaître de ses cendres sont eux, prêts pour en découdre !

Allez les copains, à l’année prochaine pour les nouvelles aventures de Ti-Rickou au pays des hard-rockeurs heureux et des métalleux gentils !!

See you soon my friends !!!

MESSALINE ET SILVERTRAIN

– Quoi, tu as ENCORE un concert ce soir ?!
– Oui, chérie.
– Tu vas où ?
– Au Transbordeur à Lyon.
– Voir quoi ?
– T’es rentrée dans la police, maintenant ? SAXON et…
– Quoi, SAXON ? Je croyais que déjà la dernière fois tu y étais allé parce que la première partie c’était SKID ROW ?!
– Tu as totalement raison ma chérie mais cette fois-ci j’y vais parce que la première partie, c’est… GIRLSCHOOL !
– Attends, tu m’emmènes à l’autre bout de la France parce qu’elles sont en tête d’affiche d’affiche d’un fest, on s’y prend toute la flotte qui n’est pas tombée en deux mois sur la tronche, sans parler de la foudre – tout ça pour ne même pas les voir, je te rappelle – et quand elles passent à côté de la maison, tu ne me le dis même pas ?!!!!
– Bon, d’abord, je ne suis pas le Dieu de la Foudre, ça c’est VULCAIN, deuxièmement, tu n’as du retenir que SAXON et…
– D’accord alors, à quelle heure on part ???

Bon, comme mon médecin m’a interdit tout sport violent et que contrarier ma femme en est un, pas de négo possible.

GIRLSCHOOL

Départ de très bonne heure pour être sûr de ne pas risquer de louper la première partie et surtout pour ne pas risquer ma vie again. C’est bizarre, je suis réellement méga en avance et il y a déjà la barrière devant le parking et des voitures garées sur le côté. En revanche, le parking est quasi vide. Et oui, je suis tellement en avance que le parking n’est pas ouvert. Trop fort !  Tout ça nous donne le temps d’aller boire un café pour ne pas mourir de froid vu qu’on a minimum 1h30 avant l’ouverture des portes.

Allez, cette fois-ci les portes sont ouvertes, les gens sont en train de rentrer. On retrouve Seb 747 qui sera présent ce soir aussi. J’ai même le temps de trouver des copains qui sont accrédités photos car ce soir, ce n’est pas mon cas. Donc, ça c’est fait.

Maintenant, je découvre que la salle est bien blindée, aussi bien les gradins que la fosse. Il y a même plus de monde que lors de leur dernier concert dans cette salle avec SKID ROW. Ca c’est l’effet GIRLSCHOOL !

GIRLSCHOOL
GIRLSCHOOL

On ne va pas attendre longtemps, les filles attaquent et les fourbes elles attaquent avec « Demolition » ! Opération voyage dans le temps pour Ti-Rickou, je ne suis plus en 2016, je suis début 80, je suis à Paris et c’est trop bon. Bon, quand tu ouvres les yeux, tu t’aperçois qu’on est bien en 2016. Tu vas me dire, elles sont comme nous, il y a le passage du temps mais à part ça, sur les anciens morceaux, pas de problème, les filles envoient le bois comme à la belle époque. Perso, GIRLSCHOOL a été le tout premier groupe de hard féminin que j’ai vu en live.

Bon OK, les morceaux plus récents sont, on va dire, moins efficaces. Il y en a même un très typé ZZ TOP mais bon, on n’a pas le temps de penser à ça. Entre le morceau hommage à RONNIE JAMES DIO, le morceau hommage à MOTORHEAD et à LEMMY et ‘Racing with the Devil’, le temps passe à la vitesse de ma grand-mère en jetski.

On reconnaît qu’on est un ancien quand on a un sourire banane qui nous fend le visage. C’est clair que je ne suis pas passéiste mais là ça me fait non seulement plaisir mais en plus ça fait du bien ! En plus, ma femme a enfin pu voir les GIRLSCHOOL en live et ça, pour ma tranquillité, ça n’a pas de prix !

Bon allez, c’est la pause. Vous pensez bien que ce soir on va avoir plein de copains et de copines présents. Tout le monde refait le concert et ça discute entre ceux qui ont plus apprécié plus ou moins ou beaucoup plus ou beaucoup moins la prestation des filles ce soir. Ceux, bien-sûr, qui n’ont pas du tout aimé étant souvent les personnes qui n’étaient pas nées au moment où elles sortaient des disques.

Bizarrement, ce sont ceux-là qui rentrent les premiers dans la salle pour se positionner pour SAXON.

Bon, moi je ne me presse pas. J’essaie de voir s’il y a une possibilité de papoter avec les GIRLSCHOOL. D’ailleurs, je me fais même engueuler par ma femme qui me demande comment je vais faire un report si je ne suis pas dans la salle ! Déjà, parce que je sais que Seb 747 est devant la scène et qu’à part les morceaux de leur dernier album, je ne pense pas que je vais avoir grand-chose à changer de mon ancien report.

Bingo, c’est encore Ti-Rickou qui gagne ! AC/DC en musique d’intro, BIFF qui arrive avec son long manteau et ses cheveux façon Père Noël (là, je viens de me faire tout plein de nouveaux copains). Ah si, on a plus de feux d’artifices qu’avant et les morceaux classiques sont encore un peu plus sur-vitaminés.

La palme revient quand même à « Strong Arm of the Law » interprété de façon expérimentale. Heureusement que le public, qui scande les paroles, est lui dans le tempo. Comment, je suis dur ? Heu, je ne crois pas, non.

Après, en étant objectif, c’est toujours bien fait, très propre, les lumières sont belles, le son est très bon, les petits nouveaux jouent parfaitement leurs rôles en courant partout, BIFF a toujours une très belle voix, donc je comprends que si on prend cette prestation en ne tenant pas compte des prestations du SAXON original avec OLIVER and DAWSON, ça peut le faire. Et heureusement d’ailleurs. Et vue la réaction du public, tout le monde ne partage pas mon avis.

SAXON

Moi, je suis honnête et je l’ai dit depuis le début, je suis vraiment là parce que je voulais voir GIRLSCHOOL. Pas parce que je n’aime pas SAXON – bien au contraire – mais seulement parce que ça fait bien longtemps que je ne retrouve plus l’âme de ce groupe en live. A cette époque de Noël, j’ai bien le droit de rêver à une reformation avec les dissidents car SAXON sans OLIVER and DAWSON, c’est un peu comme une dinde sans les marrons. Mais bon, pas la peine de m’envoyer plein de petits messages d’insulte, moi je comprends parfaitement qu’on puisse apprécier cette formation-là. A vous de comprendre qu’on peut avoir un autre point de vue.

Allez, je reste quand même jusqu’à la presque fin du rappel, histoire d’aller vérifier si les GIRLSCHOOL ne sont pas déjà parties.

Je ne suis pas du tout déçu de ma soirée car j’ai revu plein de copains et de copines et surtout j’ai ré-entendu GIRLSCHOOL en live, ce que je ne croyais plus vraiment possible. Et à cette période d’anniversaire de la mort de LEMMY, son esprit était bien présent au Transbo ce soir.

Long live rock’n’roll, MOTORHEAD for ever !

PS : un grand merci à Jérémy Girard pour les photos !!

Allez, c’est parti, retour à la case Lyon. Non, pas au Kao ! Retour à la case Transbordeur. Yes, ça faisait un bout de temps ! Heu… vue l’heure où j’arrive et vu que je ne suis pas obligé de négocier pour avoir une place sur le parking, ça sent le Transclub – c’est-à-dire la petite salle du Transbordeur – à plein nez. Je vais en avoir très vite confirmation d’ailleurs. Je suis quand même assez étonné vu que ce soir, il y a deux têtes d’affiche… dont la révélation de cette année, les DEAD DAISIES. Je pensais donc que cet élément allait remplir allègrement la grande salle.

Comme THE ANSWER et DEAD DAISIES se partagent l’affiche, c’est donc un jour sur deux qu’ils sont en tête d’affiche. Et ce soir, c’est THE ANSWER qui clôture le bal. Perso, je suis plutôt content car les deux groupes jouent sur une même durée de temps et moi je suis vraiment là pour THE  DEAD DAISIES. Pas que je n’aime pas THE ANSWER – mes différents reports de leurs lives sont là pour le prouver – mais autant l’album de DEAD DAISIES m’a mis sur le cul autant « Solas », le dernier THE ANSWER m’a laissé perplexe.

THE DEAD DAISIES

Et donc, je suis bien content que ce soit JOHN CORABI, DOUG ALDRICH, MARCO MENDOZA, DAVID LOWY et BRIAN TICHY qui ouvrent les hostilités.

Et bien sûr, c’est parti sur les chapeaux de roue !… Et ce n’est rien de le dire !! Ces mecs-là individuellement sont déjà des monstres non seulement en virtuosité mais aussi au niveau scénique. Et en plus, ce sont tous de vrais barges. Là, non seulement ils sont tous ensemble mais l’alchimie fonctionne au-delà de toutes espérances. Je pèse mes mots, c’est une putain de tuerie !

C’est bien fait, c’est fun, c’est technique mais pas du tout chiant. En bref, c’est énorme !!

CORABI a une voix qui frappe entre tes deux yeux. On dirait que les morceaux sont bâtis pour lui. BRIAN TICHY et MARCO MENDOZA assurent une section rythmique énorme. MARCO est toujours en train de faire le clown (moi, je le connais alors je me suis mis à l’opposé de lui pour éviter qu’il me canarde de médiators pendant que je prends des photos – Aie, le fourbe, il m’a repéré !). DOUG ALDRICH est comme à son habitude impérial. C’est non seulement à mon humble avis un des meilleurs lead guitar en activité dans notre style. Non seulement pour sa dextérité mais aussi pour son jeu de scène. En plus, il est tellement décontracté que ses parties de guitares semblent faciles.

Bien sûr le public est aux anges, ça bouge, ça chante. Une grande partie du public est en plus venue pour eux et il ne va vraiment pas le regretter car – j’en rajoute une couche – le show que nous délivre les DEAD DAISIES ce soir est tout bonnement énorme. Il est sans conteste dans les trois meilleurs concerts que j’ai vu cette année. Et en prestation de groupe, je dirais que c’est celle que j’apprécie le plus.

Je suis carrément aux anges. D’autant plus que la dernière fois que j’ai vu CORABI, il était tout seul avec sa guitare sèche et qu’il jouait devant quarante personnes (si, si, c’est possible !). Et là, l’entendre jouer avec ses copains et le voir bouger comme ça, je me dis que je suis vraiment chanceux.

Bon, pas la peine de vous dire que ni moi ni les autres ne voyons le temps passer. Je ne vais pas rentrer dans le détail des morceaux qu’ils ont joués, les différents albums, les covers… de toute façon, vous ne méritez pas, il fallait être là. Car je confirme, s’il y avait un concert à faire en cette fin d’année, c’était vraiment celui-là ! Les DEAD DAISIES, c’est un groupe à voir en live a-bso-lu-ment ! Ce n’est pas un all stars band, c’est vraiment un vrai putain de groupe !!

THE DEAD DAISIES

Bon, je suis encore sur mon petit nuage. Je vais allez prendre l’air dans la zone fumeur… euh ou pas ! C’est quoi cette file sur le côté droit du merchandising ? C’est pas vrai ! C’est déjà DOUG, MARCO, BRIAN, DAVID et JOHN qui, à peine sortis de scène sont déjà là !

Alors bien sûr, tout le monde veut une petite photo, se faire signer un autographe. Les pochettes des CD de WHITESNAKE sont légion devant DOUG ALDRICH. Non, moi je ne ferais pas comme tout le monde, je lui ferais signer que le DEAD DAISIES… Heu comment chérie c’est parce qu’il m’a déjà dédicacé une soixantaine de CD ?!!! Beuhhhh….. C’est pas de ma faute s’il a fait plein d’albums avec différents groupes et que je les ai tous !

Mais moi, c’est MARCO MENDOZA que je vais embêter avec une pochette de BLUE MURDER. Et là je crois que sur ce coup là, je suis le seul ! Ti Rickou ne joue pas les groupies en se faisant photographier avec les musicos, lui… Heu comment chérie ? C’est parce que je l’ai déjà fait les coups d’avant ?!!! Re-beuhhhh.

THE ANSWER

Bon, la sécurité fait signe qu’il serait temps que ça se termine car la pause tire à sa fin et qu’en bas THE ANSWER va commencer. Je me dirige avec un enthousiasme modéré vers la scène. Et vous savez pourquoi ? Parce qu’ils commencent par le titre phare de leur dernier album, « Solas ». Et qui c’est qui a gagné un morceau qu’il n’aime pas ? C’est Ti-Rickou ! Bon allez, on ne va pas jouer les vierges effarouchées ; « Je savais pas, piou piou piou », je savais donc voilà, c’est fait.

Maintenant, on va voir ce que ça donne en live… bien que j’en ai une petite idée. Bah oui, c’est beau, c’est sympa, c’est mignon, bucolique, irlandais mais bucolique. Le petit souci, c’est que le concert de ce soir va très fortement mettre en avant la nouvelle facette du groupe. Et donc je vous explique – comme je l’avais déjà fait pour la chronique de leur dernier album – ils ont fait un virage… on va dire à 80 % et même si c’est bien fait, super beau, ce n’est pas le THE ANSWER des débuts.

Bon, il faut bien l’avouer quand même, quand ils reprennent les morceaux de leurs autres albums, là ça bouge ! La différence est vraiment flagrante.

…Dans le public aussi. Ce dernier s’est très largement dégarni depuis le début de THE ANSWER. En toute honnêteté, c’est clair qu’ils sont toujours très bons, qu’en plus ils ont eu le courage de changer d’orientation mais c’est clair que ce n’est pas le concert de THE ANSWER que je vais retenir.

Mais bon, pour continuer à être honnête, après l’énorme tarte que nous ont mis les frappadingues de THE DEAD DAISIES, de toute façon le challenge était trop énorme pour que j’apprécie le concert d’après. Mais bon, ceci est aussi une histoire de goût et certaines personnes ont beaucoup apprécié ce show et les morceaux de cet album. Why not ?

THE ANSWER

Bon, il se fait tard et je ne vais pas m’éterniser pour voir THE ANSWER après le concert. Je ne sais pas s’ils sont montés dédicacer comme THE DEAD DAISIES (d’habitude, ils le font), mais moi, je suis déjà dans ma voiture. Et devinez quoi, je me mets le dernier DEAD DAISIES à donf’ et mon sourire banane doit éclairer toute ma voiture… Cà doit être pour ça que les gens me regardent bizarrement… Heu non chéri, c’est parce que tu n’arrêtes pas de headbanger tout seul à ton volant !

Un grand merci à ELDORADO pour ce moment exceptionnel.

 

« Hey Steve ! L’Australie à accouchée d’un nouveau rejeton nommé PALACE OF THE KING, et ils sont en concert au Bouffon de la Taverne à Genève, ce soir. Comment ça, tu ne connais pas ? C’est du hard blues tendance country sous stéroïdes. Et en plus, dans deux jours, ils seront en en première partie d’AIRBOURNE à Lyon ».

Voici retransmise à peu près la causerie que j’ai tenu à mon ami Steve 74* afin qu’il m’accompagne à ce concert. Et puis, à tort ou à raison, comme Steve me fait souvent confiance en ce qui concerne les groupes qu’il ne connait pas, je me devais de le lui proposer.
Ayant déjà vu AIRBOURNE récemment dans cette même ville, j’ai donc préféré faire un peu moins de kilomètres, et en plus bénéficier d’une set-list plus longue.

C’est donc les yeux fermés que nous nous rendons chez nos proches voisins helvètes. Euh pas tant fermés que ça, faut quand même qu’on regarde la route, lol !

Comme toujours en Suisse, vous trouvez des salles de concerts dans des endroits complètement improbables. Ce soir, l’exception ne fait pas la règle. C’est dans un bar de quartier de Genève que se trouve le Bouffon de la Taverne, juste à côté d’un casino théâtre réputé.

Le concert commençant à 22h, heure tardive s’il en est, il n’y a pas de première partie. Mais, prudent, nous ne retardons pas notre départ, étant donné que trouver de la place en plein centre-ville le soir tient du miracle. Nous arrivons largement en avance, et ça c’est cool. Mais évidemment, arrivés sur place, nous sommes obligés de nous garer assez loin du lieu. Et en plus, le temps est contre nous, il fait un froid sibérien et un brouillard londonien. Alors, bravant les intempéries, nous marchons seuls dans le froid à la recherche du lieu annoncé.

Enfin, nous nous réfugions dans le bar où une chaleur constante et bienvenue est fortement agréable. Ouah, nous sommes tellement en avance, qu’il n’y a quasiment pas âme qui vive. Euh… on est sûr que c’est là où bien ? Oui, une ardoise située à l’entrée, indique « Concert ce soir – PALACE OF THE KING – rock ‘n’ roll Australien ». Ouf, nous ne nous sommes pas congelés pour rien, il y a bien un concert ! 

Depuis le mois de novembre, nos amis les Kangourous sont déterminés à aller faire rocker l’Europe entière, en vue de faire la promotion de leur dernier LP « Valles Marineris », sorti en juillet dernier. Pour des bushmen, ce n’est pas vraiment la meilleure des saisons qui soit, le froid n’étant pas forcément leur période préférée… Et d’autant plus que, dès leur arrivée en Espagne le premier jour, ils se sont fait cambrioler leur van. Mais ce n’est pas un petit temps frisquet et des abrutis qui les ont arrêtés. Ils sont venus pour jouer et la tournée a continué. C’est donc en Suisse que les australiens ont décidé de poser leurs valises avant d’aller faire headbanguer les lyonnais.

Bon, il est l’heure et chez nos copains helvétiques, il ne faut pas s’amuser avec ça. Le temps d’un coup de tampon qui fait la taille du poignet et nous descendons dans la salle, qui se situe au sous-sol. Remaniée de fond en comble, elle est super chouette, mais la scène très petite. Il ne faut pas être trop grand pour s’installer, la hauteur du plafond n’étant pas très haute. Et puis pour les photos cela va être coton avec des lumières en façade !

Est-ce dû à l’horaire tardif ou le froid aurait-t-il eu raison des genevois ? Toujours est-t’il que malgré les 7 Francs suisses, la foule ne s’est pas déplacée en nombre. Ceci étant dit, la salle ne peut pas accueillir la ville toute entière, non plus. 

Les habitants de l’État de Victoria s’installent sur scène en n’oubliant pas de baisser la tête pour ne pas se cogner. Ce serait ballot d’entamer le set par un accident de travail, non ?! La musique retentit et leur énergie étant élevée, ils animent rapidement le Bouffon. Pas de doute, ils veulent en découdre !  

Leigh MADEN et Matt HARRISON, les guitaristes, sont installés chacun dans un angle. Faute d’espace, la batterie est surélevée dans un renfoncement et le clavier planqué en fond de scène. Vous vous doutez bien, qu’étant donné la place qui leur est allouée, pour les six musiciens de PALACE OF THE KING, bouger sur les planches, relève de la gageure. Mais ils n’en ont cure, ils sont ici pour nous réchauffer et nous le montrent bien.

Après l’entame de « Let the Blood Run Free », Tim HENWOOD le blondinet chanteur, qui ferait s’évanouir n’importe quelle adolescente rien qu’avec un sourire, nous accueille par un chaleureux « Good Evening ! Geneva ! ». Les Australiens jouent pour la première fois en Suisse et sont content d’être présents ce soir. Le sextet fait flamber ses riffs et abat des lignes de basse.

Le claviériste, Sean JOHNSTON, caché dans un coin, headbangue comme un damné. Ses cheveux pendent sur son visage alors qu’il est accroupi sur ses touches. Malheureusement, on n’entend quasiment que lui, ce qui est ennuyeux puisqu’il mange les sonorités des guitares. Son instrument est martyrisé dans tous les sens.

Sans compter que Travis DRAGANI, le batteur, avec ses airs de Sébastien CHABAL cheveux et barbe longue de jais, carrure de rugbyman, frappe comme une mule sur ses fûts avec une précision ahurissante. Comme quoi, même les rugbymen sont capables de jouer de la batterie ! D’ailleurs, si vous voulez soutenir mon mouvement contre les instruments martyrisés, n’hésitez pas à prendre contact avec W.T.R. qui transmettra !!

Andrew GILPIN le bassiste d’origine n’est, à priori, pas du voyage et est remplacé par un jeune aussi fou que lui. La set-list est remplie, nous allons avoir droit à pas loin de treize titres tirés de leurs deux albums et même de leur premier EP. D’une efficacité rare, entre hard blues fortement enraciné dans le bush australien et groovy totalement décomplexé, les PALACE OF THE KING, nous montrent la voie. Leur musique, si elle n’est pas toujours très originale, est en revanche diablement efficace et imprégnée de blues arrogant et de riffs heavy psychédéliques dignes des 70’s. C’est le rock and roll comme il se doit.

Leigh et Matt enchaînent les riffs sous les plaintes de Tim. D’ailleurs, il ne me lâche pas du regard en me pointant régulièrement du doigt. « Je vous assure, Monsieur le Juge, je suis innocent ». Il faut dire aussi que je suis quasiment le seul à prendre des photos, alors…

Les titres tels que « Another Thing Coming » (non, non, pas le tire de JUDAS PRIEST), ou alors « White Bird (Bring Your Armies Against Me) » sont joués à la perfection avant un « Down the Valley » qui déchire. Le public présent apprécie l’ambiance feutrée qui règne au Bouffon. « Vous allez bien ? » nous demande Travis en Français ? « It’s good to be here in Switzerland ! »

Après nous avoir amener à hurler, et avoir fait un pacte avec le diable, « Bring It On, Howlin’ et Deal with the Devil », les morceaux s’enchaînent vite.

Tiens, c’est étrange, je sens mon sang qui est en train d’affluer dans mes veines. Mais oui, bien sûr, c’est « We are the Vampires » qui nous est interprété ! Ce morceau, qui monte dans notre cerveau, est génial !! On a l’impression qu’ils vont venir se jeter sur nous pour boire notre sang.

Et nous voilà déjà à la fin. Mais les voici de retour avec notre copain bassiste qui se la joue solo. L’important pour un musicien qui fait des solos n’est pas le nombre de pédales qu’il a aux pieds, mais bien ce qu’il a à raconter. Et quelle histoire il nous raconte en tricotant des rythmiques complexes et très bluesy ! Sacré solo de basse et c’est sûrement pour cela que Tim nous amène à prendre des médicaments sur le dernier titre du set. « Take your Medecine », tiré de « White Bird / Burn the Sky » clôt ce chapitre australien.

C’est fou ce que la scène m’a semblé plus grande, tellement nos chers amis de Melbourne ont joué fiévreusement. Quelle claque nous avons pris ce soir ! Les aussies ont réchauffé les spectateurs de ce soir et, au cas où vous ne l’ayez pas compris, j’ai adoré ! 

Report by Seb 747

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MYRATH

Et ça continue encore et encore, les petits et les grands concerts. C’est que le début d’accord, d’accord. Et donc ce soir, direction Lyon – euh, précision pour les parisiens, pas Lyon mais juste à côté, à Rillieux-la-Pape – et plus précisément la MJC O’Totem. Bref, le changement dans la continuité, lol !

Rien qu’en regardant devant la salle en arrivant, je sais qu’il va y avoir du monde ce soir. Il y en a déjà pas mal qui attendent devant les portes, c’est bon signe !

Le temps de retrouver les copains (ça faisait longtemps depuis hier soir !) et de papoter du concert d’ANVIL, de retrouver la sécu d’hier (si j’étais parano, je dirais qu’ils me suivent), et abracadabra, les portes s’ouvrent.

Le temps de rentrer dans la salle (très belle salle bien faite au demeurant) et les hostilités commencent. Heu, en lisant l’affiche rapidement, j’avais vu que le premier groupe c’était NIGHTMARE. J’avais tiqué. Ca m’étonnait vraiment, surtout que le groupe fait une méga release party le week-end prochain à la Belle Electrique de Grenoble (release party où malheureusement le webzine ne sera pas présent car pas possible d’être partout).

Non, bien sûr ce n’est pas eux ! Il s’agit de NIGHTMARES AND COMEDY, groupe lyonnais. Bon de toute façon avec un mec à l’accordéon, le doute n’est pas permis. En plus, ils sont tous grimés et déguisés. Le seul point commun, c’est qu’il y a une chanteuse – eh oui les copains, maintenant NIGHTMARE a une chanteuse ! Enfin… pour ceux qui ne le savaient pas ! Et là, la chanteuse n’est pas une inconnue puisqu’il s’agit de CAROLE EYRAUD, la chanteuse de BEL O KAN !

Bon, c’est parti ! Gros riffs, accordéon, une belle voix, ça part bien. Un univers à eux musicalement et visuellement. Je rentre bien dedans… jusqu’à la grosse voix qui intervient ! Bon, il paraît qu’on dit une « voix saturée » maintenant (en plus j’ai appris récemment qu’il y avait même des cours ! Si, si je ne déconne pas !). Je vois bien le côté contraste mais pour le côté musicalité, c’est un peu râpé. En plus, j’ai toujours un côté rejet de la chose assez énorme.

Mis à part cela, tout en sachant qu’il intervient avec modération – heureusement car sinon je ne serais déjà plus là – j’aime bien leur contexte. Ils ont vraiment leur truc à eux, leur univers. En plus, ils ont deux danseuses avec eux sur scène, donc il y a vraiment à regarder.

Même musicalement, c’est assez intéressant. En tout cas, voilà une première partie que je ne vais pas oublier, ce qui est assez énorme en ce moment !

Bon allez, petite pause syndicale. Le temps de se désaltérer et c’est reparti.

Ca continue dans la famille des groupes qui ont leur univers particulier avec les copains grenoblois d’AMON SETHIS. Pour ceux qui ont suivi le webzine, il n’y a pas si longtemps que vous les avez vu apparaître dans un report et donc vous n’allez pas être surpris par ce que je vais dire.

JULIEN TOURNOUD, le chanteur, arrive bien sûr sur scène tout de noir vêtu avec un masque noir sur le visage. Le pupitre s’enflamme. Ca en jette encore plus dans une grande salle comme ça.

L’attaque de leur set est très efficace. Le public qui les découvre est d’entrée avec eux dans leur monde.

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AMON SETHIS

Pour ce qui est de la prestation musicale, comme je l’avais dit la dernière fois, c’est hyper rôdé, hyper carré. En plus ce soir le son est méga bon, ce qui renforce l’effet. Et même si je les ai vus il y a peu, je ne boude pas mon plaisir. Ils sont toujours aussi performants et leurs morceaux sont toujours envoûtants.

Bref, c’est vrai que je ne suis pas impartial avec AMON SETHIS, mais bon, ils le méritent bien !

Voilà c’est fini. A nouveau l’entracte.

Et c’est reparti pour la découverte scénique que je voulais absolument faire, les metalleux tunisiens de MYRATH. Et putain, d’entrée de jeu, la baffe ! C’est vrai que leur dernier CD est une tuerie mais en live, c’est encore mieux !

C’est marrant, je ne sais pas pourquoi mais pendant les deux premiers morceaux, ça me fait penser au groupe brésilien ANGRA, mais le ANGRA du début avec ANDRE MATOS. Après, sur les morceaux plus anciens avec la touche orientale, cette impression se dissipe.

Le groupe a une méga présence scénique du guitariste au chanteur. ZAHER ZORGATTI, le chanteur possède une voix fabuleuse. Je suis vraiment sous le charme de ce groupe. C’est frais, c’est moderne, c’est mélodique. Le public présent, tout comme moi, se prend une grosse tarte. On est bien.

Comme avec AMON SETHIS, le son est super bon. C’est un moment magique, un peu comme si j’étais au pays des mille et une nuits… bon d’accord des mille et une nuits un peu métalliques, faut pas déconner quand même ! Non, je n’en fais pas de trop ! C’est méga bien joué et ils nous entraînent vraiment avec eux. Et quitte à me répéter, les morceaux de leur dernier CD « Legacy » sont de véritables bombes.

Voilà c’est fini, les lumières se rallument. Je n’ai pas vu Sherazade… enfin, pas tout à fait vrai… car j’ai oublié de préciser qu’ils avaient une chanteuse à la mode orientale avec eux. Aïe, pas la tête, j’ai vraiment oublié de préciser, chérie !

Bon, le temps de dire au revoir aux copains et copines et il est temps de rentrer. Un grand merci à SOUNDS LIKE HELL PRODUCTIONS pour cette soirée !!!

Pour ma part, c’est cool de penser que demain je ne remets pas ça. Si, si, c’est moi qui le dis !!!