Tagged: hard-rock

RAKEL 1
RAKEL TRAXX

Heu non, je n’ai pas déménagé à Besançon, ni à Monbeliard ! Je n’ai pas non plus de relation avec Rémy le programmateur musical du Baracat’ ! C’est juste que ce fourbe a toujours le don de programmer des groupes que je veux voir – ou revoir – et que je suis faible !!!!

Bon, vous l’avez compris, ce soir c’est direction Saint-Maurice Colombier et plus précisément le Baracat’. Ti-Rickou maisoooooon !!

Là, il faut que j’assure car il y a trois groupes et que forcément ça va commencer à l’heure. Et je ne veux pas rater le premier groupe car, dixit Rémy, c’est très bien et ça devrait me plaire. Voilà, c’est malin, je me suis mis la pression et du coup j’arrive à me perdre à Saint- Maurice Colombier ! Si, si, je ne déconne pas, j’ai suivi le canal dans le mauvais sens !!

VINCE RED
VINCE RED

Bon, même pas grave, j’avais de la marge et non seulement je ne suis pas en retard mais en plus j’ai même le temps de dire bonjour aux RAKEL TRAXX qui prennent le frais en terrasse et de dire bonsoir à Rémi et à Hervé (qui sont surpris que je sois à l’heure !) avant que VINCE RED monte sur scène.

On va commencer tout en douceur, en acoustique ; guitare et caisse à savon, un guitariste chanteur et une chanteuse accompagnés par un gars à la caisse à savon. Du rock, folk. C’est plutôt agréable et bien fait. J’aime bien la voix. On sent que c’est jeune comme projet et qu’ils se cherchent encore un peu mais en tout cas, c’est une formation à suivre.

Après une demie-heure d’un set vraiment très intéressant, c’est la pause. Je vais en apprendre plus sur VINCE RED. Entre autres qu’il était le guitariste de LIPS ADDICTION, un groupe de hard FM (leur EP 4 titres est par ailleurs très sympa).

Je profite de la pause pour re-papoter avec les RAKEL. Ils m’annoncent que je vais avoir leur nouvel album à écouter ! D’ailleurs, vous aussi vous pouvez ! En l’achetant dès maintenant, vous aurez un lien pour le télécharger et lorsque le CD sera dispo vers le 11 septembre normalement – avec une marge d’heure marseillaise de six mois bien-sûr (lol !), vous le recevrez.

DRENALIZE 3
DRENALIZE

Bon, c’est à DRENALIZE de jouer. Je suis impatient de les voir en live après la tarte que m’a mis leur album. Tiens, il n’y a pas le bassiste et c’est donc le chanteur qui s’y colle. Mais bon, au moins ils sont là et ils jouent ! Après pour le jeu de scène du chanteur, c’est sûr que c’est beaucoup moins pratique.

Allez, on ne s’arrête pas sur ce point de détail. Leurs morceaux sont toujours aussi bons et en live ça le fait, même si ce soir exceptionnellement le son n’est pas vraiment au top.

Sinon scéniquement, on sent que c’est encore en rodage. Mais je ne me fais pas de soucis, ça viendra à force de tourner. En tout cas, le public, bien présent, prend une bonne dose de hard-rock classieux délivré par de jeunes musicos qui ont la niaque.

Allez c’est fini. Je ne regrette pas d’être venu moi ! Une confirmation de ce que je pensais, DRENALIZE est un groupe qui, s’ils continuent sur ce chemin devrait allez loin.

Evidemment, à la fin de leur set, j’en profite pour les coincer pour une petite interview. Je sais, je suis trop bon !! Et pendant que j’y suis, j’enchaîne avec une interview de VINCE RED (et dire que certains pensent que je fais le webzine juste pour avoir des places gratos !!).

RAKEL 2
RAKEL TRAXX

J’enchaîne direct avec les copains de RAKEL TRAXX qui ont débuté leur set. Comme d’hab’ sur les chapeaux de roue ! Heu comment ça avec le nombre de fois où je les ai vus, ce n’est pas grave si j’en loupe un morceau ?! Ben si parce qu’en plus c’est la première fois que je les vois avec leur nouveau bassiste. Il est tout neuf puisque ce n’est que son deuxième concert avec eux. En plus, on va avoir droit à des nouveaux morceaux et le sleaze du soleil, je n’en ai jamais assez, moi !

Bonne nouvelle, le petit nouveau s’est très bien intégré et en plus bizarrement, il n’est physiquement pas trop éloigné de TRIXTER. Les nouveaux morceaux sont très bons et le groupe n’est visiblement pas perturbé par ce changement de line-up.

Donc, rock ‘n’ roll party au Baracat’ ou comme d’habitude, l’ambiance est très bonne. Le public s’éclate sur les morceaux fun des RACKEL TRAXX qui ont bien fait de passer puisqu’ils mettent le feu !

On a droit à un petit cover de SLADE ou de QUIET RIOT pour certains. Leur « Cum’ on feel the noize »  est quand même plus dans l’esprit de QUIET RIOT, il faut bien l’avouer !

Voilà en gros une heure de set hard-rock ‘n’ roll qui déchire. Les RAKEL TRAXX ont encore prouvé qu’ils sont un groupe sur qui on peut compter pour l’avenir de notre musique. Perso, j’ai vraiment hâte de l’écouter leur petit dernier et de vous en faire partager la chronique.

Allez, il est déjà tard. Le temps de papoter avec les groupes au stand de merch’, de prendre congés de Rémy et des patrons du Baracat’, de leur dire combien je suis content d’avoir été ici pour ce dernier concert avant les vacances et voilà, il est grand temps de « in the road again » car comme vous allez finir par le savoir, le Baracat’, c’est très bien mais c’est très, très loin !!!!!

Une spéciale dédicace aux copines Patricia et Jocelyne ainsi qu’à Angus que j’ai eu beaucoup de plaisir à revoir.

Ah oui, n’oubliez pas le nouveau bébé des RAKEL TRAXX, il s’appelle « Dirty dollz » ! …Et ses papas se portent bien.

Long live rock’n’roll !!!

Incoming search terms:

  • saint-maurice chapeaus mail: @

BARRAKUDA 1
BARRAKUDA

Bon, ma semaine ayant été très calme au niveau des concerts (MDR) et n’ayant rien à proximité de ma maison (re-MDR), je suis obligé de me téléporter à Montbéliard… Enfin j’abuse, c’est un peu avant vu que c’est à St-Maurice Colombier que se trouve le lieu du concert ce soir au Baracat’. Et pourquoi, je vais jusqu’au Baracat’ faire un concert me direz-vous ? Parce que déjà, j’aime cet endroit, les patrons, l’ambiance irréelle en plein milieu d’un village. Pour un concert de hard-rock, perso, ça me fait triper.

En plus, ce soir ils ont eu la brillante idée de faire venir les parisiens de BARRAKUDA (pour ceux qui suivent ma grande claque du Rising Fest de l’an dernier) et pour finir de m’attirer, ils ont rajouté mes copains de SLEEKSTAIN. C’est donc un ensemble de très bonnes raisons d’aller manger une saucisse à Montbéliard !

Et comme je suis un petit garçon prudent, je me prévois deux heures et demie de battement pour pouvoir arriver à temps car en plus des deux groupes sus-nommés, il y a un groupe on va dire local LURE et eux, je ne les connais absolument pas. Donc pour le timing, ça devrait être bon. Comment ? J’en vois qui rigolent !

lure
LURE

Même moi, je ne croyais pas ça possible ! Eh oui, au moment où j’arrive, LURE est déjà sur scène. Bon les copains ont l’habitude que je passe devant eux à toute berzingue sans avoir le temps de m’arrêter pour dire bonjour et que je me fraye directement un passage dans le public pour vous faire de belles photos.

LURE, le peu que j’en ai vu, évolue dans un style de hard-rock classique, sans prise de tête. Ils sont contents de jouer. Après, je ne vais pas pouvoir faire un report plus poussé puisque du coup j’ai loupé plus du set que je ne le pensais…

Maintenant je profite de la pause pour aller dire bonjour aux copains. Les BARRAKUDA que j’avais zappé en arrivant alors qu’ils étaient en train de prendre le frais et de se désaltérer, les SLEEKSTAIN qui eux vont se préparer pour monter sur scène. Bref, si j’aime le Baracat’, c’est que je m’y sens à chaque fois en famille.

SLEEKSTAIN 3
SLEEKSTAIN

Juste le temps de papoter un peu avec Rémy de ses prochaines prog’ et c’est déjà l’heure pour nos copains de Haute-Savoie de venir prêcher la bonne parole de leur sleaze en terre inconnue. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne vont pas marquer de temps d’arrêt, ils attaquent dare-dare avec des titres bien rentre-dedans. Le public encore bien présent ce soir va tout de suite rentrer dans le show. L’ambiance est déjà très chaude.

RYFF RAFF est un tout petit peu ennuyé par le manque de place sur scène – c’est vrai ça? il ne peut pas courir et bouger partout sur scène – mais ce n’est pas grave. Il va quand même bouger comme un beau diable. Moi ça me fait drôle, c’est la première fois que je les vois jouer sur une scène plus réduite mais bon ça le fait toujours grave !

En plus ce soir, ils sont vraiment déchaînés et nous livrent une prestation terrible.

Le set est agrémenté de quelques covers comme « Born to be wild » et « The ace of spades » mais c’est bien-sûr à la sauce SLEEKSTAIN ! Cerise sur le cake – où oignon sur la saucisse – on va avoir droit à un morceau de leur futur nouvel album qui, foi de Ti-Rickou, le fait bien !

Le public est content et personne, surtout pas moi, ne voudrait que ça s’arrête mais bon il faut bien qu’il y ait une fin. SLEEKSTAIN est venu, SLEEKSTAIN a vaincu ! Yeah, rock’n’rooooll !!

Quel putain de début de soirée ! Je vais essayer de me remettre en prenant le frais.

BARRAKUDA 7
BARRAKUDA

Allez, je ne vais pas avoir à patienter longtemps, BARRAKUDA monte à son tour sur scène. Et là, une question me vient à l’esprit : est-ce que je vais prendre une claque comme la dernière fois avec ce groupe parce qu’après la prestation de SLEEKSTAIN, il va falloir faire fort !

Bon je ne vais pas me la poser longtemps la question. D’entrée de jeu, BARRAKUDA attaque grave et met tout le monde d’accord ! Eh oui, je n’avais pas rêver, ce n’était pas l’état de grâce ce soir-là à Dijon. C’est vrai que non seulement ils envoient le bois, que le chanteur est un pur fou furieux mais aussi que leur arme, leur hard rock avec un coté TRUST, VULCAIN, est franchement incroyablement efficace.

Le Baracat’ est en pleine effervescence. Chauffé à blanc comme il l’était par les SLEEKSTAIN, tout ce beau monde ne demande qu’à se lâcher et c’est une ambiance des grands soirs. Leurs morceaux sont vraiment très bons et effectivement en live ils sont redoutables.

Du coup je ne regrette pas le déplacement car encore une fois je prends une méga tarte dans ma tronche. Je dois être un peu maso, j’aime ça !

C’est dingue comme il y a des moments où le temps passe à une vitesse folle surtout quand on s’éclate comme c’est le cas dans le moment présent. Les lumières se rallument et je pensais moi que ça venais juste de commencer. Trop bien BARRAKUDA !!

BARRAKUDA 2
BARRAKUDA

Bon, c’est pas le tout,  je vais papoter et rigoler avec tous les copains avant de reprendre la route en espérant retrouver BARRAKUDA prochainement dans un rayon kilométrique plus accessible pour moi. C’est clair que si ça continue, je vais être obligé de louer un appart entre Montbéliard et Besançon, moi ! Heu, non Rémy, tu ne connais pas quelqu’un… Non Rémy, même au dessus d’un magasin de disques de métal !!

Une bise aux patrons du Baracat’, un au revoir et un à très très bientôt aux copains de SLEEKSTAIN et de BARRAKUDA et on the road again…

Et le road again va se faire sous le déluge, comme quoi SLEEKSTAIN et BARRAKUDA font tomber la foudre ! Mais je m’en tape, de toute façon, j’ai des étoiles plein les yeux. Pas étonnant que ces deux groupes-là puissent se partager l’affiche car – et c’est une évidence pour moi – ils font partie des groupes sur qui on pourra compter dans les prochaines années. Non, je ne suis pas partial, juste réaliste ! Ces deux-là, c’est de la dynamite !

Allez long live rock ‘n’ roll et à bientôt pour de nouvelles aventures métalliques !

BARRAKUDA 5
BARRAKUDA

Ce soir, c’est dans la direction de Genève que je me rends. Plus précisément à Versoix. Pour vous situer un peu, vous continuez après Genève sur les bords du lac, et vous vous arrêtez là où les propriétés font des kilomètres carrés, et les hôtels 5 étoiles pullulent.
Ce qu’il y a de bien avec les Suisses, c’est qu’ils sont capables de vous faire une salle de concert dans des endroits totalement improbables. En route, donc, pour les sous-sols de « la Ferme », dans les Caves, ou se produit, BLAZE BAYLEY.

Ce concert est entièrement gratuit. Oui, vous avez bien lu : GRATUIT !!! Le jour où on verra, en France, une star internationale de notre musique préférée en concert gratuit… Qui a dit « quand les poules auront des dents » ?

Précision Suisse oblige, on commence à l’heure, il n’est donc pas question d’être en retard.

D’entrée de jeu, je remarque que nous sommes bien dans une cave (manquait plus que les bouteilles. Je subodore, d’ailleurs, qu’elles ont été bues avant que je n’arrive). Il n’y a pas beaucoup de lumières et elles sont essentiellement blanches, ce qui n’est pas l’idéal pour les photos.

HEADLESS CROWN 3
HEADLESS CROWN

Pour la première partie, nous avons droit à HEADLESS CROWN. Nouveau venu sur la scène métal – le groupe existe depuis 2011, mais n’a commencé les concerts que l’an passé – ces Genevois entamaient leur 1er concert de l’année. Mais, que demander de plus ? Premier concert de l’année, et première partie de BLAZE BAYLEY. Je pense que ça en ferait rêver plus d’un.

Musicalement, nous sommes dans le heavy metal teinté de speed des 80’s, bref tout ce que j’aime.

Dès le début les membres d’HEDLESS CROWN sont à fond dedans. On sent qu’ils ont plaisir à jouer sur scène, trop contents de faire la première partie d’une aussi importante tête d’affiche.

STEFF PERRONNE le chanteur, nous le précise aussitôt. Il faut dire aussi que l’an passé, ils ont fait un concert en première partie d’ABSOLAV, et que les musiciens qui accompagnent BLAZE, sont issus de ce groupe. Ceci expliquant peut-être cela.  En tous les cas, les gars sont heureux et ça se voit.

STEFF est à fond dedans, headbanguant à se tordre le cou même lorsqu’il ne chante pas. MANU FROELICHER à la guitare rythmique, toujours à faire des grimaces, s’amuse avec ses compères tout en plaquant des accords de feu. CED LEGGER, en lead guitare nous assène des riffs assassins soutenu par les métronomes MACK MACHET à la basse et CARLOS BENSABAT à la batterie.

Les titres s’enchaînent les uns derrières les autres et sont beaucoup plus pêchus que sur l’album. En plus, on entend bien la basse de MACK et les coups de marteaux de CARLOS. La rythmique est bien en place. Pour la 3ème fois que je les vois, que de chemin parcouru ! Vivement un nouvel album parce que des titres tel que « Edge of Sanity », ou « Men Or Machine » vous rentrent dans le crâne pour ne plus en sortir et vous vous surprenez à les fredonner encore une fois que le show est terminé (voire même des jours plus tard !).

BLAZE BAYLEY 2
BLAZE BAYLEY

Malheureusement, régularité suisse oblige, ils ne peuvent finir leur set, coupant à deux morceaux de la fin. Moi, j’aurais bien aimé qu’ils finissent mais le timing doit être respecté. Frustration légère des musiciens, mais ils le prennent bien. Ils auront la possibilité de se rattraper le lendemain au Manoir Pub de St Maurice puisqu’ils continuent de suivre BLAZE durant sa tournée helvétique.

Changement de cymbales sur la batterie, petit soundcheck, les membres d’ABSOLVA se préparent. Les lumières se font porter pâle, et on attaque.

Pour moi, ayant déjà vu BLAZE l’an passé, je ne suis pas surpris par le backing band, même si, je l’avoue volontiers, j’ai eu un peu de mal à les reconnaître. Pour ma défense, ils ont bien changé en un an, les barbes ont poussé en longueur. Quoi qu’il en soit, les musiciens sont contents d’être présents, et ça se voit. D’autant plus qu’une grande complicité s’est instaurée avec BLAZE sur la tournée de l’an passé. A tel point que c’est avec eux que BLAZE à fait son nouvel album. Nous voilà dans l’ambiance.

C’est sur « Infinite Entanglement », titre tiré de son dernier album, que le set démarre sur les chapeaux de roue. Les musiciens sont aux taquets. CHRIS APPLETON le guitariste, nous démontre tout son talent n’hésitant pas à s’avancer devant la scène pour nous montrer toute sa technique.

Le géant bassiste KARL SCHRAMM et le massif batteur MARTIN McNEE en imposent par leur présence. BLAZE peut être fier d’eux, ce sont d’excellents musiciens et il a enfin trouvé ceux qu’il lui fallait, c’est flagrant.

« A thousand years » suit avant d’arriver sur un titre de la Vierge de Fer « Futureal ». BLAZE est en pleine forme. Il chante en donnant tout ce qu’il a, posant sa main sur la tête des spectateurs. Mais, contrairement à ce que j’ai vu l’an passé, il ne leur chante pas dans l’oreille. Sûrement pour ne pas les rendre encore plus sourds !

Le son est massif et à une bonne résonance, ce qui est plutôt surprenant dans ce genre de salle.

BLAZE BAYLEY 12
BLAZE BAYLEY

Durant « Human » BLAZE nous rappelle comment il s’appelle (ce qu’il fera souvent pendant le set) et remercie le public d’être venu le voir. « Kill and Destroy » montre qu’il tient la foule dans sa main. Voilà BLAZE qui nous montre son visage tourmenté ; il chante en se tapant le front avec son poing. C’est un homme habité par ses chansons que nous découvrons ce soir. « Identity », un autre titre du sieur BAYLEY, puis « Stars are Burning » se suivent. Pendant « Ten Seconds », c’est le public qui se déchire.

Tout le monde est aux anges… et BLAZE est en nage. Une accalmie arrive avec « Calling you Home » et BLAZE se fait plus tendre. Souriant au public qui n’en demande pas tant, tellement c’est bon.

BLAZE reprend son visage torturé sur « Stare at the Sun » puis plus profond sur « Virus ». Encore un titre de la Vierge de Fer. Le public est en délire et bouge bien. On sent que les musiciens prennent autant de plaisir que nous. Ce qui ne m’étonne guère, vu les nombreux tatouages de MAIDEN, dont un superbe de The trooper que porte le bassiste. Il a même un autographe de STEVE HARRIS et de BLAZE sur son bras. On peut aussi lire « I’ve got BLAZE BAYLEY on my arms » au-dessus de la signature. Impressionnant. Je vous laisse imaginer à quel point il est fan !

L’ambiance s’apaise pendant que BLAZE nous raconte ses anciens déboires avec le label SPV : « Chaque soir, quand je joue, je vends du merchandising et les fans achètent mes CD et mes t-shirts pour me soutenir, il n’y a personne derrière moi, tout revient à BLAZE BAYLEY. C’est comme ça que je peux continuer à tourner et payer mes musiciens, même si ce soir ils ne seront pas payés ». Fou rire dans la salle et sur scène.

Passé ce petit laïus, il nous rappelle qu’on ne doit pas se laisser marcher sur les pieds et que nous ne devons pas être le « Ghost in the machine ». Et la foule entre encore plus en délire. C’est presque démentiel cette ambiance. S’ensuit « Silicone Messiah » qui fait bien vibrer la salle.

BLAZE nous annonce que nous sommes un public sexy mais qu’il est le plus sexy de tous et « Man Hunt » titre de Wolfsbane, son ancien groupe, démarre. C’est la bagarre sur scène. Dans une ambiance très bon enfant, CHRIS et KARL volent la vedette à BLAZE, ne le laissant plus prendre le devant de la scène, l’obligeant à se retirer au fond. Mort de rire, on se croirait retourné en maternelle !

BLAZE BAYLEY 9
BLAZE BAYLEY

Pendant qu’ils font leurs solos, CHRIS jouant sur la basse de KARL et vice-versa, BLAZE essaie de revenir et, toujours mort de rire, ces derniers l’empêchant de chanter. Cela fait bien rire le public qui se prend au jeu des musiciens. Qu’est-ce qu’on se marre ! Ça fait plaisir de voir qu’on peut encore s’amuser dans ce monde de brutes.

Après cette petite récréation, on repart avec le côté maidenien et c’est sur « Fear of the Dark » qu’ils enchaînent. Tiens, un titre que BLAZE BAYLEY n’a pas écrit durant son séjour chez MAIDEN. S’ensuit un petit « Man on the Edge » de derrière les fagots et c’est déjà l’heure du rappel.

C’est qu’avec tout ça, je n’ai pas vu le temps passé, moi. Excellent set.

Le public réclame son idole, et c’est en tendant l’oreille que BLAZE revient pour attaquer avec un titre de MAIDEN « Como Estais Amigos ». Il finit sur « Dark Energy 256 » un titre de son dernier album, dont il n’oublie pas de faire la promotion, nous expliquant qu’il va faire partie d’une future trilogie et qu’il travaille même sur un jeu vidéo qui va être basé sur l’histoire. Un grand travailleur ce BLAZE !

BLAZE BAYLEY 10
BLAZE BAYLEY

Salutations du public qu’il remercie chaleureusement d’être venu nombreux le voir.

Comme à chaque fois, à peine le set fini, BLAZE BAYLEY nous attend pour signer des autographes, prendre des photos, taper la discute. Un personnage qui a le cœur sur la main et cela se voit. Trop cool !

PATRICK RONDAT 2

PATRICK RONDAT qui fait une Master Class à Voiron chez ROCK AZYLUM, le magasin de mon pote CYRIL CAILLAT ? Je ne pouvais décemment rater ça !

Et comme je suis joueur, je lui ai fait une petite interview !!

Interview réalisée le 09 avril 2016 au ROCK AZYLUM de Voiron

blaze bayley 3
BLAZE BAYLEY

Tiens, ça faisait un bout de temps que je n’étais pas allé faire un tour du côté de Grenoble, moi ! Et encore plus à l’Ampérage. La bonne nouvelle, c’est que je sais y aller, la mauvaise c’est que je sais que ça va être une galère pour me garer.

Heu quoi, vous me voyez déjà venir ? Je ne peux même pas vous traiter de mauvaises langues car bien sûr je vais louper en beauté l’intégralité du set du groupe de première partie et même pire, j’ai aussi failli louper le début du deuxième groupe.

C’est vraiment bêta car je voulais vraiment voir les SMOKY EYES. Et vu les échos que j’en ai eu des copains sur place, j’ai vraiment loupé quelque chose ! Bon je me rattraperai un peu en chroniquant leur album et en allant les voir en concert dès que possible. Promis !

SILVERWIND 1
SILVERWIND

En attendant, c’est SILVERWIND qui monte sur scène. Tiens, ça faisait trop longtemps que je n’avais pas vu ANTOINE sur scène et derrière un micro ! Pour ceux qui suivent régulièrement le webzine, il y a peu de temps j’ai parlé du monsieur lors d’un report à l’Hôtel de la Musique étant donné qu’il est également chanteur au sein d’ELECTRIC SHOCK.

Avec SILVERWIND, on est dans une autre facette de heavy-metal mais il s’en sort toujours méga bien et sa voix est vraiment superbe.

Je suis vraiment content de voir enfin SILVERWIND sur scène car j’adore leur EP. Et en live, ça ressort vraiment bien ! En plus, on voit qu’ils jouent à la maison, c’est-à-dire heureux d’être là et de s’éclater avec un public qui est très réceptif. Bon, il faut dire que le public présent est très branché heavy et du coup SILVERWIND, ça le fait !

Allez, je profite de la pause pour aller dire bonjour aux copains. C’est toujours un plaisir de venir à Grenoble car je me sens toujours en famille. En plus, ça permet d’avoir des nouvelles de plein de groupes car les musiciens de Grenoble répondent toujours présents aux concerts des copains.

blaze bayley 6
BLAZE BAYLEY

Bon, on ne va pas avoir trop le temps de faire la papote car c’est déjà au tour de BLAZE BAYLEY de venir sur scène. Et… wouaaah !! On a beau dire ce qu’on veut mais BLAZE BAYLEY, d’entrée de jeu c’est toujours énorme !

Et on sait qu’on va en avoir pour son argent : BLAZE n’est pas là pour faire semblant ! Il va comme d’habitude tout donner et avec une telle énergie, une telle sincérité que j’en suis toujours admiratif.

En plus, ce soir comme c’est le cas depuis quelques temps, les musicos autour de lui sont les mecs du groupe ABSOLVA et eux aussi non seulement ils jouent grave, mais en plus ils aiment jouer en live. Ils le pratiquent méga bien et leur joie d’être sur scène est carrément visible.

C’est dingue de voir l’évolution de la setlist de BLAZE BAYLEY entre les toutes premières fois où je l’ai vu et maintenant : 95 % de la setlist est désormais composée de morceaux originaux. Il n’y a presque plus de morceaux de MAIDEN. J’ai dit presque pas, faut pas déconner non plus ! Comparé à certains ex-membres de groupes connus, c’est quand même à signaler.

blaze bayley 8
CHRIS APPLETON (ABSOLVA)

Les morceaux de BLAZE BAYLEY tiennent vraiment la route. Ils sont tout bonnement excellents ! Même les morceaux de son dernier album, putain ça le fait ! Je vous avoue – ne me jetez pas de cailloux – que je préfère même son dernier opus au dernier que nous a sorti la Vierge de Fer.

Bon, comment vous décrire un concert de BLAZE BAYLEY ? Il vient au contact avec les gens, il veut toucher le public… Son besoin d’être au contact et de communiquer avec le public est énorme. Bon bien sûr, le public est aux anges et le lui rend bien… sauf quand il veut serrer certains copains et qu’ils s’aperçoivent qu’ils vont être mouillés !

Mais bon, ceci n’est qu’un détail. Encore une fois, on vit un grand moment de concert.

blaze bayley 7
BLAZE BAYLEY

Ce qui est marrant, par rapport aux autres concerts où je l’ai vu, c’est qu’il y a moins de curieux qu’avant, c’est-à-dire des fans d’IRON MAIDEN venus juste parce que BLAZE est un ancien chanteur du groupe. Désormais, ceux qui sont présents le sont parce que c’est BLAZE BAYLEY sur scène et c’est tout.

Bon, ça n’empêche pas une putain d’ambiance de dingue lorsqu’il va nous interpréter les morceaux de MAIDEN, of course. Là, c’est même carrément l’apothéose !

Je n’oublie pas mes copains d’ABSOLVA. CHRIS APPLETON à la guitare est vraiment au top et MARTIN McNEE nous fera un solo de batterie pas chiant qui emmène tout le monde. J’adore sa frappe ! Vraiment, ils apportent un méga plus à BLAZE BAYLEY.

blaze bayley 4
BLAZE BAYLEY

Malheureusement c’est déjà fini. Bon bien sûr, c’était une fausse fin ! On va avoir droit à un petit rappel !

Mais là c’est vraiment fini… Ou pas bien sûr car à peine ont-ils terminé leur set que, même pas le temps de passer sous la douche, ils vont directement sur leur stand merchandising pour signer et faire des photos. Tout ça avec le sourire, la gentillesse, et bien sûr… un peu de sueur !

Putain que ça fait du bien ! Mais comme BLAZE le disait sur scène, c’est lui qui produit ses disques et ses tournées et donc le contact avec le public c’est vachement important. Et à voir le monde qui se presse au merchandising, ça fonctionne bien !

Le temps de prendre congés des copains de Kheops Project qui organisaient la soirée et il est temps de rentrer. Avec bien sûr le dernier ABSOLVA à fond dans l’auto radio !

Voilà comment j’aime cette ville moi, minuit et demie, personne sur la route. Les seuls qui bougent sont dans les bars. Si c’était pareil la journée, ce serait magnifique…

C’est beau Grenoble la nuit !!! En plus, on ne voit pas les montagnes, il fait noir !!

blaze bayley 2
BLAZE BAYLEY