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FRANCK CARDUCCI

Allez, c’est au Jack Jack de Bron que se déroule ce soir les festivités. Ca tombe bien, je connais et il y a un grand parking à côté. Ca, c’est du concert en toute sérénité.

Et bingo, j’arrive juste quand les portes s’ouvrent donc je ne vais même pas me les cailler. Trop fort. J’ai même le temps de passer au bar dire bonjour aux copains et copines avant de descendre dans la salle.

mary reynaud

MARY REYNAUD

MARY REYNAUD va ouvrir, j’allais dire les hostilités mais avec MARY REYNAUD c’est plutôt tout en douceur qu’on commence la soirée. Juste elle et sa guitare. Pas de fioritures, que sa voix et sa gratte. Non, je ne suis pas parti ! Je suis toujours bien là car MARY REYNAUD, moi j’aime bien.

En plus ce soir, son show est moins country que le précédent que j’avais vu. Les morceaux sont parfaits pour nous faire décoller. Elle va puiser dans les morceaux de son premier groupe, morceaux qu’elle a ré-orchestrés et c’est vraiment un bon moment qu’on passe avec elle.

Ca nous donne une prestation de qualité que j’apprécie vraiment. En plus, pas trop longue la prestation. C’est parfait pour celles qui n’aime pas les filles au chant (cf report précédent). Non, je ne vise personne ! Ah d’accord, ce n’est pas du lyrique !!

Allez, petite pause histoire de se dégourdir les jambes jusqu’au bar. Moi j’aime bien cette salle avec le bar en décalé. Au moins, ça fait une balade.

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FRANCK CARDUCCI

On redescend dans la salle qui s’est bien remplie. Et d’entrée de jeu je sens qu’on va prendre une claque. Eh oui, FRANCK CARDUCCI et son groupe entame le set en grande forme.

Les lumières sont superbes et le son, comme d’habitude au Jack-Jack, ultra-bon. Le public est composé en grande partie de fans du groupe et tout est fait pour que l’alchimie se produise.

Bien sûr, on va retrouver MARY REYNAUD dans le rôle de choriste chanteuse et moi je suis bien content. Je ne vais pas vous dire que la copine moins… On va naviguer dans les deux albums du groupe.

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Musicalement et visuellement, je suis toujours client. On n’est pas dans du simple rock progressif, on est dans du rock à la FRANCK CARDUCCI, c’est-à-dire un mélange de rock, de prog’ et de hard. Son jeu de basse est toujours aussi précis et il est entouré d’excellents musiciens ce qui donne toute l’amplitude nécessaire à la musique pour s’exprimer.

Le public est bien chaud. Le show se déroule comme par magie et on est tout surpris quand CARDUCCI nous annonce deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. La mauvaise c’est que c’est le dernier morceau et la bonne c’est qu’il dure quatorze minutes ! Très taquin le mister CARDUCCI !

Allez, là c’est fini, il nous dit au revoir. Bien sûr… Comme si j’allais croire qu’il allait clore un show dans sa ville sans le terminer par son « Alice’s Eerie Dream » ! Et bien sûr, gagné ! Ils reviennent pour ce morceau que personnellement je trouve magnifique. En plus, il met son chapeau haut de forme et MARY REYNAUD met son déguisement d’Alice en infirmière lubrique. Et là, c’est l’apothéose.

On est tous heureux et quand les lumières se rallument on a conscience d’avoir vécu un de ces moments qui nous rend la vie moins compliquée.

Bon voilà, pour moi, la soiré est terminée. Je vais juste aller papoter un peu avec FRANCK et MARY, histoire de prolonger ce moment. C’est bizarre, j’en ai même oublié qu’il y avait ZEP SET, un groupe qui fait un cover band à LED ZEP après…

En tout cas, moi encore une fois, sans vouloir en rajouter, je trouve que la prestation de FRANCK CARDUCCI est vraiment de très très haut vol… tout comme ces deux albums d’ailleurs. Et non, il ne me donne pas de pognon ! 

Allez, je vais poursuivre mon petit moment à moi en écoutant le dernier album sur le chemin du retour. 

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FRANCK CARDUCCI

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GAMMA RAY 7

GAMMA RAY

Bon allez, direction Lyon et plus précisément le Kao à Gerland. Et sortie du périphérique Porte de Gerland, « Heu, c’est bizarre ces voitures garées n’importe comment ici… » ? Re-heu, « c’est pas bon, mais pas bon du tout ! ». En clair, ça veut dire qu’il y a match au stade et que comme par hasard, la salle est juste à côté. Et c’est gagné ! En plus, c’est un match pour la Champions’s Ligue, il y a tout Lyon qui va débarquer. Ca va être coton pour se garer.

Bon, trente minutes plus tard, j’arrive enfin devant le KAO… à pieds. Cool, il y a encore une queue devant. C’est bon, je ne suis pas en retard ! Re-heu again, c’est quoi cette musique ? Soit ils font encore les balances, soit ils ont commencé alors que tout le monde n’est pas rentré. Malheureusement re-gagné again sur la deuxième possibilité. Tout ça à cause des nouvelles mesures qui font que les agents de sécu sont obligés de vous passer au détecteur de métaux !

Du coup, les bonjours pour les copains ce sera pour plus tard. Je fonce vers le devant de la scène en priant les Dieux du Métal pour qu’on n’en soit pas au troisième morceau car sinon vous n’aurez pas de photos. Là, je suis vraiment dégoûté car être à l’heure et louper le début du concert, c’est ce que je déteste le plus.

NEONFLY 3

NEONFLY

Surtout que là, les franco-anglais de NEONFLY, ce n’est carrément pas le groupe à louper. Ils sont tout ce que j’aime dans cette musique. Ils jouent un hard-rock classique mais avec un son moderne. Sans être déguisés, ils ont un vrai look. Et en plus, ils savent tenir vraiment une scène et leurs morceaux sont de pures bombes.

Bref, je rentre direct dans l’ambiance de leur show, tout comme les spectateurs qui ont eux-aussi réussi à rentrer. Là, on ne va pas le regretter !

La prestation de NEONFLY est vraiment de haut vol. En plus, ils ont su se créer un univers… on va dire Inca. Bref, je prends direct une bonne tarte dans ma tronche. Je ne m’attendais pas à avoir du hard-rock de ce style dans cette soirée plutôt branchée metal allemand.

En tout cas, j’ai du mal à m’en remettre. Comme mes copines d’ailleurs… mais pas pour les mêmes raisons ! C’est pas juste, ils ont tout pour eux !! Le genre de  groupe à pouvoir se retrouver au sommet un jour, quoi !

Allez, là j’ai le temps de dire bonjour aux copains et aux copines tout en ne m’éloignant pas trop de l’avant scène.

SERIOUS BLACK 2

SERIOUS BLACK

Bon là, c‘est au tour de SERIOUS BLACK de monter sur scène. Vu le nombre de fois où je les ai vus, je suis en terrain connu. Mais je ne vais pas être déçu pour autant ! J’aime leurs morceaux, leurs présence sur scène, la voix de leur chanteur. Qui est toujours un putain de frontman !

Bref, chronique d’une bonne prestation annoncée. Je trouve même que c’est encore meilleur que la fois précédente où je les ai vus. C’est vraiment un groupe qui monte et ce n’est pas pour rien. Le Kao bien rempli – du moins le bas – est de mon avis : il commence à faire vraiment chaud dans la salle.

Allez, je profite de la pause pour aller faire un petit tour et je ne peux pas résister à coincer le guitariste de NEONFLY pour lui faire une interview. Non, mon anglais ne s’est pas amélioré, c’est surtout que le guitariste en question est à moitié français ! Ca aide !!

GAMMA RAY 1

GAMMA RAY

Du coup, ma pause va être de courte durée car c’est au tour de GAMMA RAY de rentrer sur scène. Et vu que la salle est bien chauffée, ça va démarrer au quart de tour. Il faut dire que le happy métal de nos copains germaniques n’engendre pas la staticité. C’est dans une ambiance qui bouge bien que le concert commence.

Et ça ne va pas s’arrêter car leur set list est vraiment un condensé de leur carrière. KAY HANSEN est toujours impérial, il s’amuse comme un gamin.

La seule inconnue était leur nouveau chanteur, mais bon, moi perso, je l’aime bien. Sa voix passe bien, donc pas de problème. Après, comparé aux autres shows de GAMMA RAY que j’ai vus, je trouve leur set list bougrement efficace.

Le seul bémol pour moi est que la scène est un peu petite pour leur permettre de vraiment s’éclater. Mais bon, c’est mon côté rabat-joie…

Je me remets à hurler les refrains en choeur, comme tout le monde. Bien sûr, on va avoir droit à un rappel, on ne va pas les laisser partir comme ça car grâce à leur happy metal, on se sent bien. D’ailleurs moi, je ne comprends pas qu’ils ne veuillent pas jouer jusqu’au bout de la nuit ! Lol ! Les fainéants ! Re-lol !

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GAMMA RAY

GAMMA RAY 5

GAMMA RAY

Allez, bien sûr ça doit se finir un jour mais pas tout à fait vu que NEONFLY et SERIOUS BLACK sont déjà à leurs stands merch pour papoter et faire des photos avec nous.

De toute façon, on est pour une fois pas pressés de sortir de la salle car tant que les spectateurs du match de foot ne sont pas partis, on en va pas pourvoir bouger. Mais bon, comme l’OL a perdu, ils ne vont pas avoir le coeur à faire la fête. Et puis, on est aussi bien au chaud avec les copains !

Malgré le fait qu’on ait attendu un petit bout de temps et que la salle doit fermer, on n’a pas aperçu KAY HANSEN et les siens… Mais bon, là il est vraiment tard et on va continuer la soirée dans la voiture à headbanguer comme des dingues. A la plus grande surprise des footeux !

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GAMMA RAY

Allez, encore une bien bonne soirée de passée en compagnie de GAMMA RAY. Un grand merci à Base Prod pour cette soirée. En tout cas, on rentre avec la banane et pour moi, c’est ça qui est important.

JUDAS PRIEST RIDEAULive Report de STEVE*74

Une semaine après les terribles attentats de Paris et les trop nombreuses victimes du concert au Bataclan, la vie reprend ses droits. Surtout ne pas rester enfermé chez soi dans ses peurs, reprendre goût à la vie et repartir sur le chemin des concerts.

C’est décidé, l’occasion d’entrer en résistance et de repartir sur de bonnes bases est trop belle et trop tentante avec le concert de JUDAS PRIEST à l’Arena de Genève.

Quand je franchis les portes d’entrées et ensuite le grand rideau noir qui sépare le hall de la salle, je suis surpris par le monde présent, la salle est bondée. Je me rapproche à coups de coudes de la scène, et là stupeur, une fois les premiers rangs passés je m’aperçois qu’en réalité la taille de la salle a été réduite. La scène a été avancée pour réduire l’espace et les sièges au balcon ne sont remplis que sur les premiers blocs. Du coup nous sommes, à vue de nez, à peu près 2.500 personnes, ce qui est peu vis-à-vis de la capacité de l’endroit.

Je ne sais pas si c’est le prix des places –  c’est super cher même pour un suisse, alors que dire pour nous, pauvres français ! – ou un manque d’intérêt pour le groupe ? Pour ma part, je ne sais pas quel est le cachet du groupe, mais je crois que l’organisateur devrait peut être revoir ses prix à la baisse s’il désire remplir à nouveau cette belle salle.

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JUDAS PRIEST

Pour débuter cette soirée qui s’annonce sous les meilleurs auspices, les BLACK STAR RIDERS prennent place sur scène. Pour ceux qui auraient migré sous d’autres cieux ou hiberné ces derniers temps, ce groupe s’est formé autour des cendres encore chaudes du dernier THIN LIZZY. Formé autour du charismatique guitariste SCOTT GORHAM, le line up est composé de musiciens ayant tous joué au sein de grands groupes. En 2013, ils se lancent dans l’inconnu avec cette nouvelle formation. Enfin, quand je dis dans l’inconnu, c’est plutôt un euphémisme.

Il suffit de fermer les yeux et d’écouter RICK WARWICK au chant pour avoir l’impression d’entendre PHIL LYNOTT. La similitude est frappante et troublante. Sur leur premier disque le mimétisme fonctionne à fond, mais pour être honnête c’est un peu moins vrai maintenant. En effet, sur leur deuxième album, sorti cette année, ils se démarquent un peu de l’emprise THIN LIZZY pour voler vers des contrées nouvelles pour eux.

Ce soir, leur hard-rock bon enfant très classic-rock pioche dans le répertoire du groupe mais aussi chez son illustre parrain. Le son est excellent et permet d’admirer la virtuosité des musiciens ainsi que la complicité qui règne dans la bande de copains.

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JUDAS PRIEST

RICK épaule de temps en temps ses camarades en jouant lui aussi de la guitare. Il est posé et concentré sur son chant. Depuis son précédent groupe, THE ALMIGHTY, sa voix a évolué : elle est moins rocailleuse, plus mélodieuse. Il ne cherche pas à imiter PHIL LYNOTT, mais il s’en inspire fortement. Et l’exercice est plus que concluant ! En entendant par exemple, « The boys are back in town », des souvenirs me reviennent et me font repenser au concert de LIZZY en 82 au Palais d’Hiver de Lyon. Eh oui, c’est vrai que je ne suis pas tout jeune !!

DAMON JOHNSON, s’il n’a pas l’étoffe ni l’aura d’un JOHN SYKES à la guitare, est tout de même un musicien plein de talent. Sourire aux lèvres, il livre une prestation brillante et se montre un impeccable alter-ego à SCOTT GORHAM.

Bref, bonne prestation des BLACK STAR RIDERS qui reçoivent un très bon accueil d’un public qui n’hésite pas à entonner certains refrains.

L’entracte est toujours l’occasion de croiser des têtes connues et de prendre des nouvelles des groupes présents. C’est aussi le moment de s’hydrater et de reprendre des forces avant d’aller affronter les godfathers du heavy métal !

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JUDAS PRIEST

Dès les premières notes de « War pigs » de BLACK SABBATH, le public quitte le bar et reflue vers la scène, cachée par un énorme backdrop avec le logo du groupe écrit dessus. On peut se demander pourquoi ils débutent le concert avec cette intro, mais n’oublions pas que ROB HALFORD a joué l’intérimaire de luxe pour eux en 1992 et pour un concert de l’Ozzfest en 2004. Et puis, comme ses illustres copains, il est lui aussi né à Birmingham !

Et lorsque « Battle cry », la véritable intro retentit, tout le monde est dans les starting-blocks, prêt à recevoir sa dose de heavy métal !

Ce soir, le premier morceau joué est « Dragonaut », il est issu du dernier album en date « Redeemer of souls » sorti en 2014.

Le chant n’arrive pas tout de suite car ROB est resté dans les coulisses. Et c’est d’ailleurs de cet endroit qu’il commence à chanter pour ensuite faire son apparition sur scène. Il marche lentement en s’appuyant sur une canne. Je prends peur et je me demande si c’est un accessoire de scène ou s’il en a réellement besoin pour se déplacer… Crainte vite envolée car dès le deuxième morceau, ce chanteur mythique posera définitivement sa canne ! Ouf !!

Même inquiétude pour le chant. Sur les premières mesures, TROB HALFORD est très bas et plutôt rauque, mais là encore le bougre va nous prouver qu’à soixante quatre ans, il a encore des ressources et que ses poumons fonctionnent bien !

Les mauvais coucheurs nous diront que « c’était mieux avant, qu’il avait plus d’octaves à son actif, que sa voix était moins trafiquée et qu’il y avait moins de reverb’ que ce soir… ». Je répondrais qu’ils ont raison, mais dans la catégorie des chanteurs des 80’s, il assure encore grave !! Croyez-moi, il a encore de belles années devant lui et l’heure de la retraite n’a pas encore sonnée !

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JUDAS PRIEST

Comme d’habitude, la rythmique est sans faille. Fidèle à son habitude IAN HILL, le bassiste, reste toujours sagement dans son périmètre à headbanger en rythme. Perso, je ne l’ai jamais vu marcher. Et encore moins courir !

Pour cette tournée, il est accompagné par SCOTT TRAVIS à la batterie. Ce dernier ne se gêne pas pour faire tourner ses baguettes dès qu’il le peut ! L’assise du groupe est imparable et laisse le champ libre aux autres.

JUDAS PRIEST, c’est aussi un duo de guitaristes qui se rendent coups pour coups. GLENN TIPTON, après plus de quarante ans de tournées communes s’est retrouvé quasi orphelin après le départ de KK DOWNING en 2011. Ce dernier a été remplacé par le tout jeune RICHIE FAULKNER… qui pourrait être son fils ! Il leur a fallu apprendre à se connaître, créer une complicité pour arriver à une vraie osmose entre eux. En quatre ans, l’alchimie a eu le temps de se faire et c’est une formation bien huilée qui déroule un show sans failles ce soir.

Le virevoltant et souriant RICHIE nous gratifie d’un long solo sur « You’ve got another thing comin’ » comme preuve de son intégration et implication totale dans le groupe.

Côté visuel, entre chaque morceau, ROB sort se changer et revient avec une veste ou un manteau différent. Il a une garde-robe impressionnante ! On n’échappera pas non plus à sa traditionnelle arrivée pétaradante sur scène en Harley-Davidson.

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JUDAS PRIEST

Le décor est composé – comme souvent de nos jours – d’écrans où sont projetées des animations et les pochettes des albums d’où sont extraits les morceaux joués. Pour les néophytes, ça permet de suivre et pour les autres, de réviser la discographie du groupe. Et il y a de quoi faire !

Il ne faut pas oublier que c’est JUDAS PRIEST qui a généralisé le port du cuir et des perfectos dans le milieu métal des années 80. Ce look viril, toujours présent se ressent aussi dans la musique comme lors du puissant « Painkiller » qui a l’époque avait marqué les esprits.

Il faut attendre la seconde partie de la setlist pour voir arriver les classiques avec des morceaux que tout le monde attend et qui font monter la température dans la salle. Comment rester impassible sur « Breaking the law » ?!

JUDAS PRIEST termine en apothéose avec le morceau que j’attends depuis le début, un « Living after midnight » qui permet au public de chanter son amour au groupe une dernière fois.

Si c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe, c’est avec les vieux groupes qu’on passe les meilleurs moments. Pas de doute, les vétérans du métal ont encore leur place au panthéon des légendes encore en activité !

Allez, c’est terminé et il ne me reste plus qu’à rentrer… Et à braver les intempéries sur la route parce qu’il fait quand même un temps de chien dehors !

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JUDAS PRIEST

Pour finir, un grand merci à Isabelle pour les photos.

J’ai une pensée particulièrement émue pour tous ceux qui ont perdu la vie vendredi dernier. Je vous dédie ce report, les amis.

HARDCORE SUPERSTAR 2

HARDCORE SUPERSTAR

– Dis papa, est-ce qu’on peut aller à Pratteln pour voir HARDCORE SUPERSTAR ? S’il te plait, dis oui ! Quand ils sont passés dans le coin, je les ai toujours ratés !
– Euh… bah… c’est juste que c’est un peu loin, ton concert.
– Oui, je sais ! Mais il y a MICHAEL MONROE en première partie !!! Et puis je ne raterai pas les cours, c’est pendant les vacances scolaires !
Avec de tels arguments, comment voulez-vous ne pas céder à votre fille sans passer pour un père indigne ?

Donc, c’est réglé ! Comme nous ne voulons surtout pas rater le début du concert, nous partons en début d’après-midi afin d’éviter les pièges d’éventuels bouchons. Du coup, nous arrivons tellement tôt que nous avons le temps d’effectuer quelques courses en Allemagne. Cool !!!

Lorsqu’enfin, nous arrivons sur le parking de la salle, peu après 19 h, je me demande si le concert a bien lieu car il n’y a personne. Heureusement, j’aperçois un peu plus loin les tours bus et mon inquiétude disparaît comme par enchantement ! Pas pour longtemps car, une fois la porte d’entrée passée, je vois que la salle est aménagée et coupée en deux. Ce soir, faute de préventes, les groupes joueront en configuration mini Z7, et donc avec une scène plus petite et moins de lights.

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CHASE THE ACE

Lorsque ROI VETO PELEG, le guitariste chanteur, prend la parole et essaye de rameuter les quelques personnes présentes dans la salle, je me dis que cette soirée s’annonce pas terrible.
Avec quelques années de moins, ROI ressemble à SLASH, le chapeau en moins, avec une similitude assez surprenante. Son groupe se nomme CHASE THE ACE et ils tournent pour la promotion de leur deuxième album « Yell Heah ! » qui sort officiellement le 1er novembre. Mais ce soir, vous pouvez l’acheter en avant-première au stand merchandising… Et donc avant sa date de parution dans les bacs !

Ce groupe est originaire d’Israël, ce qui n’est pas trop courant, surtout dans un style hard-rock traditionnel teinté sleaze. Le quatuor nous offre ce soir un show bourré d’énergie.

ROI, qui arbore un beau T-Shirt de BLACK SABBATH, quitte un moment ses camarades de jeu pour aller jouer sur le comptoir du bar placé en face de la scène. Il se démène pour faire chanter le public, délaissant un peu son rôle de guitariste rythmique au profit de son compère DAN PARSONS, le seul anglais du groupe, qui nous gratifie de bons solos de guitare.

Pour le dernier morceau, deux énormes ballons rouges font leurs apparition sur scène avant d’aller se promener et rebondir sur les bras des spectateurs dès les premiers accords.

Pour un groupe que je découvre, je suis agréablement surpris. Pour chauffer la salle, c’est excellent. Reste maintenant à découvrir les disques pour confirmer l’impression de ce soir.

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MICHAEL MONROE

Place maintenant à l’une des vedettes de la soirée, MICHAEL MONROE. Etant donné sa carrière, son C.V., son charisme et tout le tralala, il aurait largement pu être en tête d’affiche !… Même si les HARDCORE SUPERSTAR méritent de l’être eux-aussi. Choix cornélien finalement.

Entre temps, la salle s’est bien remplie et c’est devant un auditoire conséquent que vont jouer MICHAEL et ses acolytes. Je suis content pour eux, ils le méritent grandement. De la grande épopée d’HANOI ROCKS au début des années 80, il ne reste que SAMI YAFFA à la basse et bien entendu MICHAEL MONROE au chant.

C’est un MICHAEL en grande forme que nous voyons ce soir. Tout habillé de noir avec de beaux motifs rouges, il a une allure svelte et sportive. Lui aussi se démène dans tous les sens, et en plus il n’hésite pas à monter sur tout ce qui peut être escaladé sur la scène. Un vrai kamikaze !

Le répertoire de ce soir est une sorte de best of de sa longue carrière. Et il n’oubliera rien, le bougre !!

Ca part sur les chapeaux de roue avec un « ‘78 » qui d’entrée nous annonce la couleur. Nous aurons du hard-rock sleaze avec des influences punk sous-jacentes. Les morceaux suivants comme « Old Kings Road », par exemple, confirment l’impression première.

SAMI joue sur une basse qui doit avoir un âge canonique vu son état. Si elle pouvait parler, je crois qu’elle pourrait nous en raconter des histoires intéressantes ! On pourrait vivre de l’intérieur les frasques et la vie du groupe depuis la genèse d’HANOI ROCKS jusqu’à nos jours. Quelle tranche du rock ça ferait !

D’ailleurs, pour nous rappeler ce groupe si important dans les années 80, voici venir « Oriental Beat », un morceau de 1982 qui n’a pas pris une ride. C’est dire la qualité des morceaux et le niveau du groupe à l’époque !

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MICHAEL MONROE

MICHAEL, pour varier les plaisirs, empoigne son saxophone rouge et manie l’harmonica avec un talent certain. Ces instruments donnent une couleur un peu plus adoucie dans l’univers musical du groupe.

Le show passe vite, trop vite même. C’est déjà l’heure des rappels. Et là, pas de fioritures ! Les musiciens envoient du lourd avec deux morceaux issus de l’unique album de DEMOLITION 23 : « Nothing’s Alright » suivi d’un tonitruant « I Wanna be Loved ». En un mot comme en cent, un show parfait, bravo !!

Comme je ne veux pas perdre ma place pour HARDCORE SUPERSTAR, je reste prudemment où je suis pendant le changement de matériel. Le mini Z7 est maintenant plein et les filles approchent à grands pas de la scène pour voir de près ou toucher leurs idoles.

HARDCORE SUPERSTAR 3

HARDCORE SUPERSTAR

La Suède est le terrain de jeux de nos principaux groupes sleaze du moment et le leader incontesté du mouvement est sans controverse possible HARDCORE SUPERSTAR. Depuis leur formation en 1997, les quatre larrons n’ont pas chômé, c’est le moins qu’on puisse dire ! Pas moins de dix albums au compteur et une compilation (excusez du peu !) à l’heure où certains groupes mettent cinq ans pour en sortir un seul ! Les suédois de Gothenburg ont placé plusieurs titres N°1 dans leurs pays et obtenu un Grammy. Ca fait rêver quand on connaît les Victoires de la Musique et les charts en France ! J’ai tout d’un coup envie de déménager, moi !!!

C’est devant un public chauffé à blanc par les groupes précédents qu’arrive sur scène nos suédois préférés et que résonnent les premières notes de « Sadistic Girls ».

Le son, dont j’ai oublié de parler jusqu’à maintenant, est excellent. Les trois groupes ont joué dans de très bonnes conditions à ce niveau-là.

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HARDCORE SUPERSTAR

Les musiciens sont contents d’être là et envoient la sauce sans tergiverser et sans trembler. C’est direct, lourd, tout en étant puissant. On sent l’expérience des concerts, le groupe se connaît par cœur et joue sa partition les yeux fermés.

Pas trop tout de même, car JOAKIN BERG (surnommé JOCKE) le chanteur, s’avance parfois dangereusement du bord de scène. Il est à moins de dix centimètres du premier rang des spectateurs ! Lui aussi bouge beaucoup et se dépense au moins autant que MICHAEL MONROE tout à l’heure. Après avoir vu cet été ERIK GRONWALL de HEAT, je me demande à quoi ils élèvent leurs chanteurs dans les pays scandinaves ! C’est décidé, j’alerte les autorités et je demande un contrôle anti-dopage à la fin du show ! C’est un minimum !

Le dernier album, sorti cette année n’est pas trop mis en avant. Seulement deux titres « Touch the Sky » et « Don’t Mean Shit » sont joués. Il faut dire qu’ils ont une palette hyper-large avec leur telle discographie !

Le sleaze-rock pratiqué ce soir est sans faille. C’est un régal pour tout le monde et comme d’habitude dans ces cas là, on ne voit pas le temps passer.

Pour le dernier morceau « Above the Law », un roadie arrive sur scène et monte le micro de VIC ZINO (le guitariste) de telle façon que ce dernier ne peut plus faire les choeurs. Il doit se mettre sur la pointe des pieds pour essayer d’y arriver. Ensuite ce même roadie va entreprendre de démonter élément par élément la batterie de MAGNUS ANDREASSON qui finira le titre avec le strict minimum, la caisse claire et son charleston.

Toutes ces blagues potaches sentent bons la fin de tournée. L’atmosphère est à la fête, tout le monde est content. Par les temps qui courent, c’est agréable. On en redemande !

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HARDCORE SUPERSTAR

En conclusion,

j’ai passé une très bonne soirée. Vivement d’autres concerts de cette qualité ! Mais pourquoi faut-il que ce soit toujours aussi loin ?!!!

Report de Steve*74

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RENAUD HANTSON – SATAN JOKERS

Bon, ça fait vraiment longtemps que je ne suis pas allé sur Lyon moi, lol ! Sans déc’, j’ai presque l’impression de vivre là-bas. Le côté positif, c’est que je n’ai pas à chercher la salle… Bien que !  J’arrive quand même à la louper !  Je suis décidément trop fort !

En tout cas, pour ceux que ça intéresse, je suis à l’heure. Je ne louperai donc pas le début de MESSALINE qui est le premier groupe à passer ce soir. Ca aurait quand même été ballot. Comment ça, ce n’est pas grave puisque j’ai du les voir au bas-mot au moins une bonne vingtaine de fois ? Mais si, mais si ! Et en plus on ne sait jamais, il peut toujours y avoir des surprises !

Bon, le temps de dire bonjour aux copains, de faire quelques petites photos, une petite interview de RENAUD HANTSON – et dire qu’il y en a qui pensent que je m’amuse ! – et le Warm Audio se remplit. Dommage pour les retardataires mais c’est maintenant le moment pour MESSALINE d’ouvrir les hostilités.

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ERIC MARTELAT – MESSALINE

Le groupe ne porte pas ses chasubles de templier ce soir, mais rassurez-vous, elles ne sont pas loin !

Et d’entrée de jeu, ERIC MARTELAT, le chanteur de MESSALINE annonce la surprise dont je parlais tout à l’heure : ce n’est plus JOHN qui officie derrière les fûts mais JIMMY. Pour ceux qui ne l’ont pas reconnu, JIMMY n’est pas un illustre inconnu dans le circuit. En effet, il se trouve être également le batteur de FORTUNATO. Bon, là j’avoue qu’il faut suivre un peu !

Et voilà, c’est parti pour du MESSALINE pur jus avec des copains bien motivés et un ERIC bien en voix. JAYME et MICKAEL, comme à leur habitude, sont impériaux et JIMMY, pour sa première apparition live avec eux, s’en tire très bien.

Sinon pour la set-list, on a droit aux titres habituels auxquels se rajoutent des morceaux du petit dernier.

Ils sont servis par un son qui se révèle très bon. Ils sont visiblement heureux de jouer avec JIMMY et le public s’éclate avec eux. Mais comment pourrait-il en être autrement quand on « Souffle dans le cul de Lucifer » ?

Leur show se termine. Ils n’ont pas eu beaucoup de temps de jeu, ce qui est normal vu qu’il y a eu un peu de retard au démarrage. En tout cas, leur set a été intense et… apprécié du public présent !

Bon, comme vous en avez l’habitude, petit intermède non musical – intermède houblon comme diraient les copains. Ca me laisse le temps de commenter avec les copains la prestation de MESSALINE et ça laisse le temps aux petits malins d’essayer de me tirer les vers du nez en ce qui concerne la surprise finale. Mais je tiens bon. Ti-Rickou n’est pas un homme facile ! En plus, il n’y en a même pas un qui a essayé de me proposer de l’argent en échange, lol !!

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MARKUS FORTUNATO – FORTUNATO

Enfin sauvé par le gong ! En l’occurence, c’est FORTUNATO qui rentre sur scène. Bon, d’entrée de jeu, on voit que MARKUS est particulièrement en forme, voire déchaîné ce soir. Tiens, je ne sais pas pourquoi, moi ? Les autres musiciens ne sont pas en reste, eux-aussi aidés par un son de bonne qualité.

Ils vont piocher dans le répertoire de leurs deux albums dont un morceau écrit par le propre fils de MARKUS – moment émotion.

N’oublions pas non plus JIMMY le batteur qui entame son deuxième concert ! Et ça pour moi, c’est une prouesse assez remarquable. Le show est bien rôdé et bigrement efficace.

Le public du Warm Audio, en connaisseur, apprécie le show à sa juste valeur… d’autant plus que ce soir il y a beaucoup de fans du groupe et de musiciens dans la salle.

Et voilà, c’est déjà fini… ou pas, car le chanteur de MESSALINE revient sur scène interpréter avec MARKUS un morceau qu’ils ont écrit ensemble « Heavy métal dans les veines ». Le morceau est chanté en français (alors que MARKUS ne chante qu’en anglais d’habitude) et il est en passe de devenir un incontournable lors des concerts unissant les deux groupes. Et on comprend pourquoi ! Ce morceau est vraiment une tuerie !

Bref, ça donne une fin de set qui se termine sur un gros « waaah « !!! Traduction Ti-Rickou pour ceux qui ne savent pas ce que Waaah veut dire, ça signifie grosse tarte dans ta tête à toi ! Vivement que ces deux zigomars nous sortent un album !

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RENAUD HANTSON – SATAN JOKERS

Bon allez, dernier intermède de la soirée et c’est le moment où SATAN JOKERS vient clôturer la soirée. D’entrée de jeu, on sent que RENAUD HANTSON et les siens sont en forme et que ça risque de déchirer. Et ce ne sont pas les deux morceaux d’ouverture, issus du premier album, qui vont nous donner une indication contraire !

RENAUD est vraiment en voix et il tient la grande forme. Bon, il a intérêt car la salle, par un prompt renfort de dernière minute (des fans qui étaient sur un autre concert et qui voulaient quand même voir la prestation de SATAN JOKERS), est désormais bien remplie.

Alors bien sûr, on est dans du SATAN JOKERS pur jus. La set-list survole leur carrière du premier au dernier album. Entre les morceaux, RENAUD à son habitude nous raconte des histoires. Bref, le SATAN JOKERS qu’on aime ! En plus, perso, à partir du moment où ils jouent « Quand les héros se meurent », je suis plus qu’aux anges !

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PASCAL MULOT – SATAN JOKERS

Le concert se rapproche de la fin, RENAUD nous dit qu’ils vont faire comme si on avait hurlé pendant longtemps pour un rappel et qu’ils vont nous faire deux autres morceaux. Il ajoute qu’à la fin de ce rappel, il nous réserve une surprise.

Bien sûr, on va avoir droit à l’incontournable « Fils du métal ».

Enfin, RENAUD HANTSON rappelle MARKUS et ERIC pour faire les choeurs et il nous annonce l’invité surprise – enfin une surprise pour ceux qui ne l’auraient pas vu sur les réseaux sociaux ! – c’est STEVE ESTATOF ! Eh oui, vous savez le STEVE que je suis allé voir en unplugged il y a quelques jours ! Il vient rejoindre RENAUD pour un duo sur « Knockin’ on the Heaven Doors »… Pas la version de Dylan, mais la version des Gunners, of course !

Et là gros, gros moment de live ! Un moment magique !!! Je dirais même que c’est pour ces moments particuliers que j’adore les concerts. C’est fait juste pour se faire plaisir et nous faire plaisir. Re-waaah !!! Trop bon !

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MICHAEL ZURITA – SATAN JOKERS

RENAUD remercie STEVE et annonce que là c’est fini… sauf que le petit MARTELAT en a décidé autrement et demande un dernier morceau. Du coup, RENAUD et les siens décident de nous faire plaisir avec un petit cover que personne ne connait : « Breaking the Law » de JUDAS PRIEST ! Alors, re-MARKUS, re-ERIC, re-ELIAD (de FORTUNATO) dans les choeurs. Et même STEVE ESTATOF remonte sur scène !

Qu’est-ce que vous vouliez de plus pour terminer une soirée, vous ?!

Euh… peut-être des dédicaces et des photos ! Eh bien oui ! SATAN JOKERS va se prêter au petit jeu, de même que STEVE qui alors même qu’il n’était pas annoncé avait été repéré lors de ses brefs passages dans la salle. Là, pour l’incognito, c’est grillé !

STEVE ESTATOF & RENAUD HANTSON

STEVE ESTATOF & RENAUD HANTSON

Voilà, la soirée se termine et j’ai cette impression rare d’avoir été encore une fois dans un très, très bon plan. C’était vraiment un de ces concerts à ne pas louper.

Un special thanks à MESSALINE et à FORTUNATO pour avoir organisé cette soirée. Merci aussi à RENAUD d’avoir bien voulu faire un duo avec STEVE ESTATOF. Je crois que ces deux-là ne sont pas prêts de se perdre de vue. Content Ti-Rickou !

Allez, long live rock ‘n’ roll car ce soir, on y était vraiment en plein dedans !