Tagged: hard-rock

DANCE LAURY DANCE 4

DANCE LAURY DANCE

Pour ceux qui suivent le Webzine de Ti-Rickou et ont lu le report de UNCLE ACID, vous savez où je me rends ce soir et pourquoi je m’y rends. Pour les autres, je vais être gentil, je vais éclairer votre lanterne. Si ce soir, je vais au Brin de Zinc voir l’un des shows de DANCE LAURY DANCE c’est tout simplement parce qu’il y a deux jours je suis arrivé au Blogg de Lyon un peu en retard… Le groupe venait tout juste de finir son set ! Bêta ? Bah oui !!!

Du coup, je suis obligé d’aller faire un peu de tourisme du côté de Chambéry !

Bon, d’un autre côté, j’adore le BDZ et en plus ce soir, les DANCE LAURY DANCE partagent l’affiche avec des groupes que je suis content de voir.

Yes, je suis trop fort ! J’arrive même en avance tellement je suis pressé. Et en arrivant, devinez qui je vois sur le parking ? Mes copains de DLD ! Heureusement pour moi, ils y sont cette fois-ci en attendant de jouer et non pas parce que leur show est fini !

rab 1

RAB

Le temps de rigoler un peu avec eux et de les voir goûter de la vieille prune comme s’ils buvaient de l’eau de Vittel et le premier groupe RAB (RIEN A BRANLER) monte sur scène.

Comme j’ai bien travaillé mon sujet, je n’ai aucune idée de ce que ce groupe lyonnais fait comme style musical. Et la surprise va s’avérer une bonne surprise car ce qu’ils font c’est bien !

Bizarrement ils ont deux albums et je n’avais jamais entendu parler d’eux. Et pourtant leur style gros rock burné est fait pour me plaire. En plus, il est évident qu’ils ont l’habitude du live et vraiment ça le fait.

Juste un petit bémol, le son méga fort, mais bon c’est histoire de chipoter, leur prestation est vraiment très bonne. A revoir et à écouter sans modération.

FLAYED 4

FLAYED

Allez, une petite pause bien méritée pour choper la crève car dehors il commence à ne pas faire bien chaud. En revanche dedans, vu que le BDZ se remplit de façon rapide, il commence à faire… caliente !

Ca tombe bien, il faut y retourner. Les viennois, pas le chocolat ni les autrichiens mais bien le groupe de Vienne FLAYED, vont à leur tour monter sur scène et comme ça fait un bon moment que je ne les ai pas vus en live, je ne vais certainement pas louper ça.

Alors c’est vrai que j’aime tout particulièrement ce groupe, mais là c’est encore meilleur. A force de jouer, ils ont encore gagné en assurance. Le chanteur explose littéralement sur scène ! Outre sa voix très particulière que j’adore, sa bonne humeur est communicative et le public apprécie.

En plus, les morceaux issus de l’album qui doit sortir lundi sont particulièrement efficaces.

Le son cette fois est parfaitement adapté, la salle commence à être particulièrement bien chargée – très surprenant pour un jeudi – c’est vraiment cool.

Ceux qui ont fait le déplacement ne vont pas le regretter car on a droit ce soir à une grande prestation de FLAYED… Bien sûr, cet avis n’est valable que pour ceux qui ne sont pas allergiques au clavier version 70 ! Tiens c’est bizarre, mais je ne retrouve pas ma femme, moi ! Tant pis, pour l’instant – et je dis bien, pour l’instant – ce n’est pas mon problème.

Moi en tout cas, je ne perds pas une miette de la prestation de FLAYED. Wah, c’est trop bon !

DANCE LAURY DANCE 5

DANCE LAURY DANCE

Allez, petit tour à leur stand merchandising où on peut avoir, en avant-première, leur nouveau petit CD.

Je n’ai même pas le temps d’aller prendre un coup de froid que c’est au tour de nos copains de DANCE LAURY DANCE de monter sur scène. Cariboooouuu !

Et DANCE LAURY DANCE sur scène, dès le début ça met le feu !

En plus la salle, surchauffée par les groupes d’avant, va s’embraser au quart de tour. Mais comment voulez-vous résister à ces phénomènes qui en plus de faire le show sur scène font les zouaves, nous racontent des histoires canadiennes du style « Savez-vous ce que c’est de fourrer un loup ? » (merci Max, maintenant on sait ce que ça veut dire !). Encore une fois DLD est à fond et nous aussi.

DANCE LAURY DANCE 6

DANCE LAURY DANCE

DANCE LAURY DANCE 8

DANCE LAURY DANCE

Même un problème de basse ne va pas les arrêter et personnellement je suis content car, du coup, on va avoir droit à un de mes morceaux préférés. Ce morceau dont la traduction française est « Je veux être saoul » est méga festif et permet à la salle de hurler à tue-tête et de communier avec le groupe. Le temps qu’on ramène une basse au bassiste et le show reprend son cours. Il est assez difficile de décrire l’ambiance et la musique d’un concert de DLD à des gens qui ne peuvent pas imaginer à quel point c’est puissant.

Bien sûr, ils vont nous achever par un petit cover de nos kangourous préférés. Ca y est, c’est fini, la messe est dite. Moi perso, j’ai kiffé grave et je ne vois vraiment pas comment j’aurais pu me passer d’un des shows de DANCE LAURY DANCE !

A peine le concert terminé, ils vont à leur stand merch. Hourra, cette fois-ci, ils ont des disques à vendre ! Je ne sais pas pourquoi ils ont un mauvais souvenir de la Poste française (serait-ce parce que l’an dernier ils ont fait toute la tournée, ou presque, sans CD et que non seulement la Poste les leur a livrés avec beaucoup de retard mais qu’en plus ils étaient au trois-quart détruits ?!!).

Bon allez, l’heure est vraiment tardive, mais c’est dingue, j’ai du mal à prendre congé de mes copains… Même si mon petit doigt me dit qu’on ne va certainement pas attendre un an pour se revoir cette fois-ci !

 

 

Bilan de la soirée

Je suis méga content d’être venu ce soir !!

rab 3RAB : très bonne découverte. Il va falloir qu’on les référencie dans les groupes de Lyon, nous !

 

 

 

 

FLAYED 5FLAYED : toujours une valeur sûre. J’ai vraiment pris une bonne tarte ce soir. Même ma femme a aimé, c’est pour dire !

 

 

 

DANCE LAURY DANCE 7

 

 

 

 

DANCE LAURY DANCE : ben, je ne sais plus quoi dire comme superlatif. Non seulement leur musique est efficace et festive, leurs prestations live sont énormes mais en plus humainement, ce sont des mecs adorables. En un an, leur prestation s’est encore étoffée. Les morceaux du futur album sont excellents. Bref, comme toujours, une énorme tarte. En plus, le buzz est vraiment en train de se faire sur ce groupe, ce qui est amplement mérité. La seule chose qui m’emmerde un peu, c’est que si je ne me trompe pas, la taille des salles où ils devront se produire dans un futur proche risque d’augmenter sérieusement et du coup l’ambiance en sera bien moins conviviale. Comment je suis égoïste ? Ce sont MES canadiens, trouvez-vous les vôtres !!!

 

Un special thanks à Nico le manager de DLD, qui a le bon goût de nous les amener régulièrement et qui prend de grands risques financiers pour ça.

Merci également au BDZ qui est toujours là pour accueillir les groupes qu’on aime.

DANCE LAURY DANCE 2

DANCE LAURY DANCE

VALIENT THORR

VALIENT THORR

Heu… Comment dire ? Quand j’ai reçu l’info – cinq jours avant la date ! – qu’un concert de plus se rajoutait dans ce mois d’octobre plus que chargé, et c’est un euphémisme, je ne peux pas dire que j’ai sauté de joie. Mais bon, VALIENT THORR, je les ai toujours loupés et je voulais vraiment les voir en live. Et en plus, les autres groupes sur l’affiche ont l’air vraiment très bons !

J’apprends aussi que l’Oeil de Néron, une jeune asso lyonnaise plutôt spécialisée dans le stoner fait cette date à l’arrach’ pour rendre service aux groupes… Alors, si c’est pour une bonne oeuvre, Ti-Rickou direction Décines (pour les non-lyonnais, c’est près de Lyon) et plus précisément le Warm Audio !

Ce qui est méga cool, c’est qu’au Warm Audio, il y a un grand parking. Pas besoin de se galérer pour se garer. La vie comme je l’aime ! Et comme c’est toujours le cas lorsque tout roule, je suis à l’heure et même en avance ! Eh oui !

CHILD 1

CHILD

Donc bien sûr, je suis là pour le début du set du trio australien CHILD. Pour les classifier musicalement, les vieux bouquins de hard-rock les classeraient dans du blues heavy psychédélique. C’est quand même très blues psyché !

C’est très, très bon. Ils ont l’habitude de jouer en live, leurs morceaux sont excellents dans le style. En plus perso, j’adore ce style blues fin 70.

Mais effectivement, même si c’est très bien, c’est le genre de truc que j’ai plus l’habitude d’écouter dans mon salon, tranquille sur la banquette.

J’avoue que mes périples de ces derniers jours ont un petit peu diminué mon attention et donc je n’arrive pas à apprécier à sa juste valeur leur prestation…

D’autant plus que le son est vraiment très fort. J’ai même demandé s’il n’y avait pas de boules Quiès, ce qui est une première ! C’est dommage car je le redis, c’est vraiment bien et que ça m’a vraiment donner envie d’écouter leur disque.

J’ai un peu de temps pour papoter, avec les copains et les copines qui ont fait l’effort de venir, des concerts qu’on a fait ces temps-ci et de ceux qu’on fera dans les prochains jours. On tombe tous d’accord, les choix vont être cornéliens !

BLACK BONE 5

BLACK BONE

Bon, c’est au tour du deuxième trio de la soirée, les hollandais de BLACK BONE de monter sur scène. Et là, changement de décor… à part le fait qu’ils sont trois ! On est maintenant dans du hard-rock des familles qui te fait bouger les cheveux sans bouger les pieds. Et putain, qu’est-ce que c’est bon !

J’hallucine, c’est terrible ! Je me demande comment j’ai fait pour passer à côté de ce groupe. Ils ont deux albums dont ils vont se servir ce soir et il n’y a pas un morceau de faible. C’est une tuerie ! Le chanteur a une méga voix et les autres musiciens sont solides. Et putain, ça envoie !

Les morceaux sont en béton armé, on a envie de bouger, de taper du pied ! Les spectateurs présents n’auront pas fait le déplacement parce que là, carrément, ça déménage sa grand mère en rockin’ chair ! On est tous sur le cul !

Certains montent sur scène avec le groupe, c’est ambiance de folie ce soir au Warm Audio ! Bien sûr dans ces moments là, on n’a pas envie que ça s’arrête et on oublie que le groupe d’après, c’est le groupe pour lequel on est venu !

Dès que leur set est fini je me dirige, comme les copains d’ailleurs, vers leur stand merch, question d’aller le regarder de plus près. Faut pas déconner non plus !… Sauf que, trop tard ! Le premier album est épuisé ! C’est pas grave, le deuxième, ils l’ont !

VALIENT THORR 7

VALIENT THORR

Du coup, la pause passe très vite et c’est l’heure pour les américains de VALIENT THORR de monter sur scène. C’est le premier groupe à ne pas évoluer en trio ce soir. Heu, c’est marrant, parmi les membres dudit groupe il n’y en a pas beaucoup qui figurent sur les albums que j’ai… à part bien sûr le chanteur !

Je voulais les voir et putain, je ne vais pas le regretter ! Ces mecs sont des allumés ! Le chanteur est un vrai fou furieux ! On peut le dire de temps en temps sur des groupes mais là il est carrément barge. Il n’arrête pas de bouger, il fait des pompes sur scène et même lorsqu’il est assis, il n’arrête pas de se secouer comme s’il était en crise d’épilepsie !

Il se donne à 200 %, j’ai rarement vu ça !

VALIENT THORR 8

VALIENT THORR

Et ce n’est pas tout, dans le style carrément barré, j’ai demandé le bassiste qui lui aussi est impressionnant dans son jeu de scène ! Lui aussi est carrément possédé ! Les autres ne sont pas en reste et ça déménage grave !

Leur hard-rock stoner envoie vraiment du lourd. Juste un petit bémol, le son toujours fort mais un peu faible sur la voix, ce qui est bêta. Mais bon, sur le moment, on s’en tape ! VALIENT THORR en live, c’est énorme ! 

Je me demande même comment ils trouvent la force de venir nous faire un rappel tellement ils ont donné. En plus pour ce rappel, ils font participer le public qui est tout heureux – bien sûr – de chanter. C’est vraiment tequila royale ce soir ! On est exténués mais heureux. Ce qui est dommage, c’est qu’ils aient joué devant trop peu de personnes par rapport à la capacité de la salle. Mais bon, pour un concert à l’arrach’, c’est déjà pas mal !

Je suis lessivé, crevé mais I’m happy ! Non seulement j’ai vu VALIENT THORR mais j’ai découvert de nouveaux groupes que je ne connaissais pas. Et ça, ça n’a pas de prix !

Le temps de remercier les organisateurs qui ont eu les corones d’organiser cette soirée et il est vraiment grand temps que j’aille me coucher. Putain de soirée !!! Je ne suis pas prêt de l’oublier, celle-là !

VALIENT THORR 4

VALIENT THORR

GLENN HUGHES 8

GLENN HUGHES

Wah !!! GLENN HUGHES est en tournée en Europe et il y a deux dates en France. Heu, une date à Paris et l’autre à Clermont-Ferrand. L’un comme l’autre, c’est loin ! Mais quitte à choisir, Clermont-Ferrand c’est mon territoire et de plus ça me donnera l’occasion de retourner à La Puce à l’Oreille où je sais par expérience que je vais être très bien accueilli.

Et puis je n’ai pas le choix car GLENN HUGHES à eu la brillante idée de se faire accompagner par mon copain DOUG ALDRICH. C’est donc pour ça que je mets les chaînes dans le coffre et direction l’Auvergne !

Heu, en revanche pour le groupe de première partie, vu mon horaire de départ et la route que j’ai à faire, ça me parait compliqué. Et ben non ! Quand j’arrive il y a plus d’une centaine de personnes qui font la queue devant la salle. Yes, mission réussie !

Ou pas. J’hallucine, la première partie a déjà commencé ! Il y a plus de cent personnes sur le trottoir et la première partie a déjà commencé ! Je crois que j’ai une malédiction en ce qui concerne les groupes de première partie ! Si vous avez un désenvoûteur dans le coin…

JARED JAMES NICHOLS 2-

JARED JAMES NICHOLS

Alors bien sûr, je ne dis bonjour à personne et je me précipite comme je peux – mais vraiment comme je peux car la salle ce soir est sold out et que le public présent est, comment dire… en grande majorité un public qui vient au concert mais qui veut avoir les mêmes conditions que dans son salon ! Même si vous dites excusez-moi, je suis photographe et que vous montrez votre pass, il y a vingt personnes qui vous diront nous aussi en vous montrant leur IPhone !

Bon on s’en fout. Je prends le train en marche et putain qu’est-ce que c’est bon ! Avec JARED JAMES NICHOLS, on est plutôt dans la famille (non ! pas beau gosse comme dirait la copine d’à côté – moi personnellement je n’ai pas d’avis), dans la famille donc blues rock. Comme quoi entre les garçons et les filles on n’a pas les mêmes valeurs. Les filles regardent si le musicien est mignon et nous on écoute sa musique… et on regarde sa petite amie !!

Bon, revenons plutôt à nos moutons ou plutôt à notre rock bluesman. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça joue ! J’aime bien la voix, les morceaux sont efficaces et même sa cover des BLUES BROTHERS percute. Là vraiment, je regrette de ne pas avoir vu le set depuis le début ! Donc effectivement quand ça s’arrête, je suis dégoûté.

Je ne vais pas quitter ma place parce que de toute façon, je ne pourrais pas revenir. En plus, même pendant l’entracte je ne vais pas pouvoir me positionner mieux et je me cantonne au quatrième rang. Même pas la possibilité d’aller au bar ni aux toilettes… Comment, je ne vais pas me plaindre ? Mais si !!! Car si dehors il fait froid, ici on est comme dans un four. Le contraste est saisissant.

GLENN HUGHES 5

GLENN HUGHES

Mais bon je suis aux taquets. Et ça y est, c’est parti ! GLENN HUGHES, DOUG ALDRICH et leur copain à la batterie débarquent sur scène dans une formule trio pour le plus grand plaisir d’une salle chauffée à blanc. Même Manie Renée assise au balcon s’est réveillée ! Non, je déconne, y’a quand même quelques jeunes… de quarante ans dans la salle (lol !) ! Mais bon, on s’en tape.

« Stormbringer » vient nous mettre la première tarte de la soirée et c’est parti pour le show. Et putain que la fabuleuse voix de GLENN HUGHES se marie merveilleusement bien avec la guitare de DOUG ! On ne va pas être déçus ! Alors bien sûr nos compères vont puiser dans le répertoire de DEEP PURPLE, de TRAPEZE, de WHITESNAKE (oh surprise !). Comment chérie ? C’est un tribute band que j’ai été voir ? Wouarf wouarf, wouarf ! Bon, on te pardonne femme de peu de foi !

Et putain, c’est vrai que ça le fait grave ! DOUG ALDRICH est encore une fois – à mon humble avis – un pur tueur de la six-cordes, tout en feeling et avec une étonnante facilité. GLENN HUGHES fait bien sûr étalage de ses possibilités vocales, peut-être un peu trop d’effets pour certains, mais bon moi c’est pour ça que je l’aime. E à la basse, ça le fait grave aussi. Je suis carrément sous emprise et j’apprécie à sa juste valeur l’interprétation des différents morceaux.

Bon, il y a des fois où le temps paraît passer trop vite, voire carrément en accéléré. Et quand retentissent les premières notes de « Burn », je sais avec certitude que ça annonce le dernier morceau. Bon j’avoue, c’est plus facile quand on connait la set list des concerts des jours d’avant  ! Mais cela ne va pas me gâcher ce moment d’exception et, de même que toute la salle, je suis à fond avec eux. Et quand les lumières se rallument, on en voudrait encore.

DOUG ALDRICH 3-

DOUG ALDRICH

Mais bon, c’est vraiment fini. Un petit tour au stand merchandising où on peut acheter tout plein de belles choses, des T-Shirts, des photos dédicacées, des médiators, des baguettes usées… Bref, ce n’était pas la peine de se casser le cul pour les attraper ! Mais comme dirait un de mes copains, cinq euros le médiator, dix euros la photo dédicacée, c’est quand même pas donné. Moi je pense que c’est un beau souvenir et que ça n’a pas de prix. Quoi, moi j’ai eu de la chance d’attraper le médiator en vol ? Et alors, c’est le même, lol !!!

Allez, c’est pas tout, je ne vais pas pouvoir attendre de voir DOUG et consorts. GLENN HUGHES, ça m’étonnerait qu’il vienne dans la salle vu qu’il y a eu un meet and great de proposé.

De toute façon, ce qui me préoccupe à l’instant présent c’est de savoir s’il va falloir chaîner ou pas pour rentrer !

 

ALLEZ UN PETIT BILAN DE LA SOIREE

.  JARED JAMES NICHOLS s’est révélé une très bonne découverte,  vraiment agréable dans le style.
.  GLENN HUGHES, que dire à part que c’était… c’était grand ! J’espère que la collaboration avec DOUG ALDRICH ne s’arrêtera pas là. J’aimerais bien qu’ils fassent un disque, moi !
.  LA PUCE A L’OREILLE,  comme d’hab’ une équipe super adorable et le son de la salle est très bon.

Une spéciale dédicace pour le stand de crèpes. Rien que pour ça, il faut venir faire un concert ici !

Et surtout, un special thank à Rock the Night qui nous a booké cette date !

GLENN HUGUES 7-

Bref, une soirée et un concert qu’il ne fallait absolument pas manquer car ce soir GLENN HUGHES et DOUG ALDRICH nous ont prouvé qu’on pouvait faire de la musique en s’amusant et en y prenant du plaisir… et que quand on a des putains de morceaux à son répertoire, c’est con de ne pas les utiliser !

Allez, pour lutter contre le froid, rien ne vaut de s’écouter un petit « Live in London » de PURPLE sur le chemin du retour. Heu… GILLAN, tu ne veux pas prendre ta retraite ?

ULI JON ROTH

ULI JON ROTH

Report de Steve*74

St-Julien en Genevois n’est qu’à 40 kilomètres, alors comment rater l’opportunité de rencontrer une légende du hard-rock lorsqu’elle pose ses valises à côté de chez vous ? Pas de choix cornélien en vue, une telle offre ne se refuse pas !

ULI JON ROTH à St-Julien, ce n’est pas une nouveauté ; notre homme a déjà fréquenté le festival Guitares en Scène comme artiste en 2013 et 2014. C’est plutôt le lieu où se déroule le concert qui est original : un Casino ! Pas le supermarché bien sûr, mais bel et bien l’endroit où certains viennent rechercher des doses d’adrénaline à la roulette ou au black jack et, accessoirement, perdre leur argent.

C’est la première fois que j’entre dans ce bâtiment alors que je passe régulièrement devant. Bon, il faut dire que les jeux d’argent, ce n’est pas vraiment mon truc, même si on y trouve une certaine jouissance. Le grand parking qui entoure le casino est presque plein, c’est bon signe !

A peine le temps de franchir les contrôles et les portes d’entrée que la lumière s’éteint. Même pas le temps de dire bonjour aux copains, quoi !

CRYSTALL BREED 1

CRYSTALL BREED

Le public est venu en nombre pour la capacité de cette salle. Je découvre une scène et des lights dignes de ce nom pour accueillir un concert. Alors, pourquoi est-ce le premier que je voie ici ?? La capacité est de 200 à 300 personnes et l’endroit est excellemment placé. Genève n’étant qu’à 10 kilomètres, il peut donc potentiellement rassembler du monde. J’espère qu’encouragé par le concert de ce soir, d’autres suivront !!

Pour enfin parler musique et non faire des considérations sur tout et rien, rien de mieux que CRYSTAL BREED. Cette formation allemande est cataloguée heavy prog par les spécialistes du genre. Moi, je pencherais plutôt vers du prog tout court, mâtiné classique et métal pour certains passages.

CORVIN BAHN, le clavier à l’abondante chevelure blonde, occupe une place importante dans groupe. Il a joué en studio et parfois sur scène avec GAMMA RAY, UDO, KAMELOT, MOB RULES… Avec de telles références, le bonhomme est forcément bon et ça s’entend !

L’autre élément moteur de la formation est NIKLAS TURMAN, guitariste et chanteur principal. Il partage de temps à autre le chant et les chœurs avec CORVIN. Sa voix est assez haut perchée et colle parfaitement au style progressif.

Les influences comme PORCUPINE TREE se font sentir tout au long du show. Le son est excellent et met en valeur des morceaux d’une grande musicalité, souvent complexes, et qui mettent notamment en valeur les solos de guitares. « The place unknown », sorti en 2011 déjà, est pour le moment le seul CD à avoir vu le jour. Mais un petit frère serait en gestation d’après les bruits de couloir !

Je vous encourage vivement à découvrir ce groupe sur scène ou faute de mieux sur disque.

ULI JON ROTH 1

ULI JON ROTH

Place maintenant à l’attraction de la soirée : ULI JON ROTH. Certains points d’organisation étant un peu obscurs, je me posais quelques questions.

Eh bien dès le début du concert, j’ai mes réponses. Tout s’éclaire comme par enchantement ! NIKLAS et CORVIN de CRYSTAL BREED sont aussi des membres du groupe accompagnant ULI ce soir. Obtenir la première partie de la tournée a du être assez facile dans ces conditions ! Mais reconnaissons que ça n’enlève rien à leurs qualités.

ULI remercie le Casino et le festival Guitares en Scène. J’ai du coup là aussi une explication pour le choix de cette salle. Il y a un partenariat entre les deux !

ULI JON ROTH 8

ULI JON ROTH

La tournée actuelle du groupe est placée sous l’égide de SCORPIONS. ULI JON ROTH a participé de 1974 à 1978 à quatre albums studio, dont le remarquable « Virgin Killer » et un live « Tokyo tapes » entré dans la légende des meilleurs double-albums. Son apport au sein du groupe à cette époque a été primordial et KLAUS MEINE lui a même laissé le chant sur certains morceaux… chose inimaginable aujourd’hui !

Profitant d’un revival général dans l’air du temps, ULI vient de sortir un disque intitulé « Scorpions revisited ». C’est la tournée promotionnelle de cet album de reprises auquel nous assistons ce soir. Alors forcément l’accent est essentiellement mis là-dessus avec « Longing for fire », « In trance », « Fly to the rainbow » et « Dark lady » pour n’en citer que quelques-uns.

Inutile de préciser que les titres sont revisités à la sauce actuelle et ne baignent plus dans leur jus d’origine. Ce petit décrassage n’est pas dérangeant pour les puristes des années 70 car l’esprit du hard planant – avec des petites touches psychédéliques – est toujours présent dans ces relectures.

ULI reste un maître incontesté de la guitare, fortement influencé par JIMI HENDRIX. Il domine les débats ce soir avec une maestria reconnue par tout le public. Cet homme, malgré un look baba cool inchangé depuis 40 ans, est un virtuose.

Fidèle à sa carrière, il n’oublie pas le répertoire de son ancien groupe, ELECTRIC SUN, avec « Just another rainbow », ni son maître avec une reprise de « All along the watchtower ».

En véritable gentleman, il laisse les autres musiciens s’exprimer, chose assez rare pour le signaler. Le chant est essentiellement laissé à NIKLAS, ULI ne se chargeant que de quelques titres.

En véritable touche à tout, il va aussi chasser sur les terres de la musique classique. Un sens mélodique incomparable, une technicité et un feeling au-dessus de la moyenne font de ces morceaux des moments d’exception.

La vitesse d’exécution des solis ne fait pas tout… contrairement à ce que pensent certains guitaristes !

ULI JON ROTH 5

ULI JON ROTH

Petit bémol pour cette excellente soirée, le son. L’espace sonore est super rempli avec pas moins de trois guitares et un clavier. Il est déjà difficile en temps normal de sonoriser tout ce beau monde, alors il ne suffit pas de pousser le bouton du volume général pour avoir un travail de qualité ! Il serait préférable que le régisseur son enlève ses boules Quies avant de se mettre à la table.

Bon, j’exagère mais c’était tout de même trop fort. Dommage car pour CRYSTAL BREED, c’était parfait.

Dès la fin du concert, ULI vient presque immédiatement au stand merchandising pour échanger avec ses fans. Il est accessible et humble. Bravo !!

Et pour finir, une question : que serait devenu SCORPIONS s’il était resté dans le groupe ???

ULI JON ROTH 9

ULI JON ROTH

raven 10

RAVEN

Il y a un bon moment que je ne suis pas allé au Marché Gare à Lyon. Mais là, ce n’est franchement pas le meilleur moment pour y aller : non seulement l’OL joue juste a côté pour la Champion’s Ligue mais en plus tous les alentours du Marché Gare sont en travaux.

Donc coton pour y arriver… et pour se garer aussi !

Et quand j’arrive, je vous le donne en mille, les copains de Saint-Etienne, HEAVYLUTION, ont déjà commencé à jouer. 

heavylution 2

HEAVYLUTION

Bon, je rentre directement dans leur show. Ca faisait vraiment méga longtemps que je ne les avais pas vus évoluer en live. Ils ont vraiment pris de la bouteille. Ils ont plus d’assurance et du coup ils sont plus à l’aise sur scène.

Le chanteur qui officie dans la famille MAIDEN, HELLOWEEN est très à l’aise. Perso, j’aime beaucoup sa manière de chanter.

Leurs nouveaux morceaux font mouche sur le public qui apprécie en connaisseur.

Evidemment, et comme souvent lorsque j’ai loupé le début d’un set, je trouve ça très court. Trop court même. Je me console en me disant que j’aurais forcément l’occasion de les revoir bientôt en live.

Bon, là je peux dire bonjour aux copines et aux copains. Il faut dire que même si on n’est pas 200 personnes dans la salle ce soir, la plupart des présents sont des habitués des concerts, des connaisseurs qui n’auraient pas louper les corbeaux pour tout l’or du monde. Heu… tout l’or du monde, là j’exagère peut être un peu !

Mais bon, tout ça pour dire que le public qui est devant la scène est un public de fans de hard ‘n’ heavy et qu’ils attendent de pieds ferme un groupe que la plupart d’entre nous n’ont jamais vu en live.

raven 12

RAVEN

Et dans un instant, ça va être réparé ! Ladies and Gentlemen, venus du début des années 80 et accessoirement d’Angleterre, RAVEEEEEEEEEEN !!!!!

Et c’est parti ! Putain ça part fort, très fort ! Le trio n’est pas là pour la déco mais bien pour nous mettre des tartes dans la tronche !

Nous, on ne s’attendait pas à ça. On est venus voir et écouter un groupe qui a une quarantaine d’années d’existence et on tombe sur des fous furieux qui nous assènent leur NWOBHM sans relâche, sans temps mort.

raven 1

RAVEN

raven 8

RAVEN

Leur musique, elle te prend, te transporte et quand les RAVEN prennent trois secondes de répit, c’est pour nous chauffer encore plus en nous disant qu’on est très bons !

Whaou, on est tous KO debout ! Et ce n’est pas fini.

Là, le bassiste se livre à un exercice pas forcément nécessaire : non pas un solo de basse mais un carnage sonore de basse ! Ca fait rigoler le guitariste et le batteur – batteur qui se cache les oreilles et feint la douleur ! Bref, du fun et de l’énergie.

Et c’est reparti dans le style « les freins, c’est pour les lâches ». Ils sont dégoulinants de sueur mais ne lâchent rien. La set list est en béton armé : des anciens morceaux aux plus récents, c’est une tuerie.

En plus, ils nous annoncent à la fin du show que dans cinq minutes ils seront au stand merchandising ! Ils sont vraiment incroyables !!

Lorsque les lumières se rallument, on a tous le même sentiment d’avoir assister à un moment rare, à un de ces concerts qu’on raconte aux plus jeunes en disant : « Moi, j’y étais ! ».

Et franchement, en arrivant je n’aurais pas cru ça possible.

raven 5

RAVEN

raven 6

RAVEN

Enfin bref, pas le temps de reprendre mes esprits que c’est direction le stand merch où le guitariste et le bassiste chanteur sont là pour faire des photos, signer des CDs et des galettes d’un autre âge. Ils sont  méga nazes mais heureux et super adorables avec les fans et n’hésitent pas à prendre des poses ! 

Bref, un méga happy end !!

Un méga merci à BASE PRODUCTIONS pour ce moment d’exception.

raven 4

RAVEN

raven 9

RAVEN

Et voilà c’est malin, je ne sais plus où est ma voiture. C’est bêta, ça ! Mais je m’en fous ; c’était trop bon ! Même meilleur que dans mes souvenirs de l’époque.

Putain, un concert où j’aurais eu les boules grave de ne pas y être allé !!

Ca y est, j’ai retrouvé ma voiture, il y a des corbeaux dessus… C’est bizarre, non ?!!