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DON FERNANDO

Bon allez, direction Saint-Etienne et plus précisément le Thunderbird ! Je suis assez content d’aller rendre visite à mes copains du Thunder vu que ça fait un petit moment que je n’y suis pas allé. C’est vrai qu’il y a certains endroits où on aime plus se rendre pour des concerts que d’autres : pas que le son soit meilleur, pas que la visibilité soit mieux, mais juste par le fait qu’on s’y sente en famille. Et le Thunderbird est un de ces lieux.

La raison de ma présence ce soir, c’est qu’il y a une soirée kangourous ! Heu non, ils ne vont pas lâcher des kangourous au Thunder et on ne doit pas les attraper au lasso – bien que ça aurait pu être rigolo – mais ce soir c’est une soirée rock from les antipodes et je ne veux absolument pas la louper.

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DON FERNANDO

Personne ne rigole, je suis à l’heure… ou alors c’est eux qui sont en retard, comme vous voulez. De toute façon, je ne voulais pas louper GRINDHOUSE en première partie. Bon là, ça aurait été difficile car c’est finalement DON FERNANDO qui ouvre les hostilités.

Ne me demandez pas pourquoi. Peut-être juste pour me niquer mon report, enfin bref je m’en fous. De toute façon, vous l’aurez compris, je voulais les voir eux aussi. Ils officient dans le style hard-rock stoner et bien sûr ça, j’aime !

Euh, d’entrée de jeu, je trouve qu’en live ça fait quand même bien punk rock leur histoire ! Avec un petit côté stoner quand même. Mais bon, ça change rien, c’est méga bien. Et même s’ils sont toujours à l’heure espagnole – bah oui parce qu’avant de venir en France, ils sont passés par l’Espagne – ils ne sont pas là pour refaire la déco du Thunder.

Et si ce soir, pas mal de gens préfèrent regarder le PSG se faire fesser par Barcelone, eux ils s’en tamponnent et jouent comme si on étaient 5000 ! Du coup, le show va passer à la vitesse d’un koala monté sur rollers !

Bref, un peu court. En tout cas, intéressant de voir un groupe australien pratiquer du hard stoner.

Bon, pause et sus au stand de merchandising où les T-Shirts et les CDs ne sont vraiment pas chers. Top !!

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GRINDHOUSE

J’ai à peine le temps de me ré-hydrater que la première partie qui passe en tête d’affiche commence déjà son set. Alors là c’est clair, au premier coup d’oeil, on voit que les GRINDHOUSE ne sont pas là pour se prendre la tête ni pour se prendre au sérieux.

Visuellement, on est dans un mélange entre WIG WAM et les VILLAGE PEOPLE avec en frontman un chanteur qui en impose. Le contraste est saisissant entre sa corpulence et sa voix : un mélange du chanteur de DARKNESS en plus aigu et de FREDDY MERCURY sous hélium.

Même si j’avais déjà écouté leur musique, au début, ça fait tout bizarre ! Mais bon du coup, ça leur donne vraiment un style propre. Après bien sûr, il faut aimer.

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GRINDHOUSE

Ce qui est marrant, c’est qu’ils sont rangés dans la catégorie punk-rock et que là, en live, si c’est punk- rock, c’est plutôt du côté HELLACOPTERS and family car il y a des gros riffs typiquement hard-rock.

Avec en plus un visuel : un guitariste qui sort tout droit de Crocodile Dundee et un batteur qu’on pourrait croire sorti des Muppets avec son short et une casquette de marin. Il n’y a que le bassiste qui a un look bien stoner.

Mais effectivement, sur le plan musical, on n’est pas dedans du tout, ce qui n’est pas pour me déplaire !

J’ai encore une fois l’impression que le show est un peu écourté même si la salle s’est un peu remplie depuis le coup de sifflet final de l’arbitre.

Mais non, ce n’est pas fini ! Il y avoir mi-temps et changement de joueurs… heu, de musiciens. Alors le sortant est le batteur remplacé par le batteur de DON FERNANDO, le chanteur de GRINDHOUSE pose sa guitare pour se concentrer sur le chant. Et il est rejoint par le chanteur de DON FERNANDO.

Enfin bref, vous l’aurez compris, ça sent le boeuf (enfin là-bas on dirait plutôt le crocodile grillé !). En fait, ça va plutôt accoucher d’un bébé crocodile car ça va être très court.

On a seulement droit à deux morceaux… Mais bon rien que leur version « d’Highway to hell » vaut le déplacement !!!

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BOEUF DON FERNANDO/GRINDHOUSE

Là, c’est fini, on n’en aura pas d’autres. C’est cool, pour une fois, on ne va pas finir trop tard.

Je prends quand même le temps de papoter avec James le taulier du Thunder pour savoir avec quels groupes (et de quels pays) il a projeté de nous éclater nos oreilles parce qu’il arrive toujours à nous dégoter des groupes qu’il est dans les rares à connaître. Et comme il le dit lui-même, il préfère que ça lui coûte de l’argent que passer à côté de nous faire découvrir des groupes qui ont un truc en plus… Quel que soit leur style de rock !

En tout cas, c’est fini pour ce soir, see you soon my friend et… LONG LIVE ROCK’N’ROLL !!!!

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MESSALINE

Allez c’est reparti ! Direction Lyon et cette fois-ci, c’est le Jack Jack à Bron. Ouverture des portes à 18h30. Heu non, pas la peine de rigoler bande de mauvaises langues, je suis à l’heure !

Bon, il faut préciser que si ça commence aussi tôt, c’est que les bressans de MESSALINE ont été rajoutés à l’affiche suite à l’annulation de dernière minute du BEAST IN BRESSE la semaine dernière.

Et comme pour MESSALINE, c’est le concert de présentation de leur nouvel album, c’est juste inloupable.

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MESSALINE

Après une présentation rapide de la soirée par le maître des lieux – Fabrice, le guitariste de BACK ROADS – les hostilités peuvent commencer.

MESSALINE a hâte de jouer et de conjurer le sort. Et d’entrée, ça se voit !

ERIC, le chanteur, est très rentre-dedans et y va à fond suivis de ses acolytes JAIME, JOHN et MICKAEL qui ne sont pas là pour faire tapisserie. Ca envoie grave la purée.. bressane of course !

On va bien sûr avoir droit à des morceaux du petit nouveau… Bon en même temps faire la présentation d’un nouvel album sans en jouer des morceaux, ça aurait fait bizarre !

Et en plus, le petit nouveau passe très bien l’épreuve du live. Même la ballade où le public arrivé pour les soutenir reprend déjà en choeur le refrain.

Le set passe à la vitesse d’un poulet qui aurait manger des champignons qui font rire. Un petit « Souffler dans le cul de Lucifer » pour le clôturer et c’est fini.

Pas de rappel malgré la demande du public car malheureusement, ils n’en ont pas le temps : il reste encore trois groupes qui doivent monter sur scène.

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, c’est déjà plus que cool de leur avoir permis de faire ce concert de sortie d’album ce soir. Et c’était très bien : court mais intense et bien exécuté par des musicos hyper motivés.

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THE MUFFIN’ TOPS

Bon, un court entracte et c’est au tour des lyonnais de MUFFIN TOPS d’entrer sur scène.

Heu, on ne peut pas dire que j’étais au taquets sur ce coup-là. Premièrement, groupe inconnu au bataillon des groupes que je peux aimer et deuxièmement on me les a vendus pour être un groupe de pop-rock. Si on rajoute à ça le look assez passe-partout des musiciens et une robe noire classe avec des chaussures rouges pour la chanteuse, on peut trouver mon état d’esprit d’avant set : un morceau et vamos to the bar !

Heu, grossière erreur ! On est dans du rock metal très bien fait avec une chanteuse qui envoie bien et qui a une vraie voix, les morceaux sont vraiment sympas et les musicos sont bien en place scéniquement.

Là, je craque pour la chanteuse… Aïe, pas la tête ! Sur sa voix, sa présence et le contraste qu’elle offre entre son look très jeune fille de bonne famille et la panthère rock metal déchaînée ! Trop bien !

Très bonne surprise que ce MUFFIN TOPS ! Ca donne envie de se pencher sur leur EP.

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BACK ROADS

Allez encore une courte pause pour faire un tour au stand merchandising des groupes avant l’arrivée des organisateurs de la soirée, j’ai nommé BACK ROADS !

Là bien sûr, on est dans la famille rock sudiste, hard blues qui fait bouger les pieds et nique la nuque. Et nos copains et copine le pratiquent de bien belle façon, alternant covers savamment choisis (dont un putain de rock ‘n’ roll de LED ZEP de derrière les fagots) à la sauce BACK ROADS avec leurs compos personnelles qui frappent juste.

Les musiciens prennent du plaisir et putain ça se ressent grave ! En plus, ils ont vraiment bien pris leurs marques depuis la première fois où je les avais vus.

A l’image en fait de leur chanteuse qui est vraiment impressionnante – même sur des morceaux méga compliqués à interpréter – avec une énergie à la JANIS JOPLIN et un putain de charisme qui fait mouche sur le public bien présent ce soir (200 personnes et des brouettes à vue de nez).

Bref, tout le monde est chaud bouillant ! En plus, le son est très bon. Le set tire à sa fin mais personne n’a vraiment envie que ça s’arrête. Mais bon il y a encore un groupe qui n’a pas jouer…

Donc revoilà le moment de la pause réhydratation. Comment ça, c’est de la musique qui donne envie de boire du houblon ? Je ne sais pas, moi ! Je retourne faire un tour au stand merch où ça signe et ça photographie à tour de bras car BACK ROADS est déjà là pour se prêter au jeu. Et ils le font avec leur gentillesse légendaire.

J’en profite pour présenter mes excuses à Fabrice le guitariste, que j’avais un peu engueulé il y a plusieurs mois pour avoir programmé cette date à quelques jours du  BEAST IN BRESSE. Mais là, je dois reconnaître que s’il ne l’avait pas fait, MESSALINE n’aurait pas pu présenter son nouveau CD. Donc voilà. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Son idée s’est avérée bien inspirée et en plus il a eu la générosité de rajouter les potes de MESSALINE à la fête et ça, c’est vraiment une très bonne chose !

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NATCHEZ

Bon ça c’est fait, et avant d’être obligé de me flageller, je rejoins les NATCHEZ, nos rock sudistes du Nord. Si, si, c’est possible !.. Ainsi que vont nous le prouver les deux guitaristes, stetsons collés sur la tête à la cowboy et le bassiste qui ressemble à un indien !

Et c’est parti pour un tour dans leur longue discographie, basée sur le mode « le rock sudiste est mon copain ». Et putain, ça fait du bien !

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NATCHEZ

Bien sûr, avec leurs années d’existence et leurs nombreux concerts, NATCHEZ sait tenir la scène et mettre de l’ambiance en live. Sans artifices, juste avec les tripes et leur cœur.

L’ombre de BLACKFOOT, MOLLY HATCHET, 38 SPECIAL et bien sûr LYNYRD SKYNYRD plane ici. LYNYRD qu’on va d’ailleurs retrouver avec une putain de version de « Free bird » pour clotûrer le set…

Heu, finalement pas ! Car chez les sudistes, quand on fait la fête, on y va à donf ! Les BACK ROADS les rejoignent sur scène pour deux morceaux et les deux autre groupes montent sur scène pour le salut final ! Oh Yeah ! Là ça peut être fini !

Bon, tout ce beau monde se retrouve pour les séances de photos et d’autographes.  Of course, on n’est pas des sauvages, ma brave dame, chez nous, le public est respecté !

Pour ma part, je prends difficilement congé des copains. C’est dur de sortir de la salle et de se rendre contre qu’on n’est pas au Texas mais à Bron. L’avantage, c’est que je ne suis pas obligé de rentrer à cheval !!! Hi yaaaa !!!

Un grand merci à BACK ROADS pour cette soirée et pour leur énorme gentillesse et un spécial merci à Sylvaine pour son putain de chili !! Allez les amis, I hope to see you on the road again !!

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NATCHEZ

Report de STEVE 7*4

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Votre mission si vous l’acceptez est de vous rendre à Chambéry pour faire un report d’un groupe suédois totalement inconnu en France, j’ai nommé SIENA ROOT. Attention, ce concert peut s’avérer dangereux pour vous et votre entourage, leur musique pouvant s’incruster insidieusement dans votre esprit pour ne plus le lâcher.. Ce message s’auto-détruira dans les 30 secondes.

A part les vrais puristes, qui connaît réellement ce groupe ?? Pas moi, en tous cas… Pourtant, ils viennent de sortir leur cinquième album studio et ils effectuent une tournée européenne de 28 dates durant tout le mois de mars. Un peu comme d’habitude, une seule date est programmée en France !! J’ai donc une chance unique et inespérée de pouvoir les découvrir et c’est l’esprit léger et dénué de toute idée préconçue que je rejoins la capitale des Savoies.

Traditionnellement, le lundi n’est pas un bon jour pour organiser un concert. C’est même l’un des pires avec le dimanche. Mais là, divine surprise, un public honorable est présent dans la salle lorsque débute enfin le concert.

Ca ne sert à rien de payer l’autoroute pour arriver à l’heure, nous ne sommes pas en Suisse mais plutôt dans le quart d’heure savoyard avec des horaires pas vraiment respectés…. C’est donc avec 45 minutes de retard sur l’heure prévue que retentissent les premières notes.

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Une intro d’ENNIO MORRICONE (ça me rappelle un célèbre groupe américain) permet aux SIENA ROOT de traverser la salle pour rejoindre la scène. Car pour ceux qui ne connaissent pas le Brin de Zinc, les backstages ne sont pas situés derrière la scène mais à l’extérieur ! Eh oui !

La Suède est en partie connue pour la froideur de son climat et ces sympathiques suédois donnent l’impression de sortir d’un congélateur, ou d’une longue période de cryogénisation. Une sorte de retour vers le futur version métal. Vous montez dans la DeLorean avec Marty McFly pour un voyage intemporel vers le passé. Le groupe arbore un look beatnik de la fin des 60’s et du début des 70’s. Tous les musiciens portent la barbe. Le bassiste a une énorme tignasse et autour du cou le symbole de la paix cher aux hippies. Le guitariste lui a des colliers babos et une belle chemise tout droit sortie de l’armoire de son grand père. ERIK PETERSSON, le claviériste, joue sur un vieil orgue Hammond très vintage ainsi que sur un clavier Hohner de la même époque.

Et pour compléter le tableau, même le backdrop en fond de scène avec ses couleurs chamarrées rappelle l’ambiance particulière de cette période.

Formé à Stockholm à la fin des années 90, le groupe se veut classique. Mais leur rock psychédélique fleure bon la fin des 60’s avec notamment comme influence PROCOL HARUM, DEEP PURPLE, JIMI HENDRIX, CREAM, URIAH HEEP…

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Dès le premier morceau, « Between the lines » extrait du dernier album, on comprend vite le fonctionnement du groupe et la structure des morceaux. Ils sont très longs avec des passages instrumentaux proches d’une jam parsemée de nombreuses cassures de rythmes et d’envolées de guitares ou d’orgue.

Tout s’articule en effet autour d’un orgue omniprésent sur scène et d’une guitare rapide, brutale, douce, tout en n’étant jamais saturée comme ça peut l’être avec le métal.

MATTE GUSTAVSSON (le guitariste) a réussi son intégration dans le groupe, ainsi que JONAS ÅHLEN le nouveau chanteur dont le chant s’inscrit parfaitement avec l’esprit du groupe. SAM RIFFER tisse des lignes de basse énormes sur sa Rickenbaker tandis que LOVE FORSBERG frappe tout en nuances sur ses cymbales et ses toms.

Les titres se suivent mais ne se ressemblent pas. Tantôt bluesy, tantôt hard ou rock. « In my kitchen » dépasse allègrement les dix minutes et baigne dans un climat cool, apaisant, avec un clavier aux sonorités très DOORS.

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L’intro du morceau suivant « Root rock pioneers » a plutôt « Lazy » de DEEP PURPLE comme source d’inspiration. Mais rassurez-vous, SIENA ROOT n’est pas un cover band ou un groupe qui pompe bêtement ses idées à droite ou à gauche. Ils ont habilement digérés leurs influences pour créer une musique pleine de feeling qui vous prend aux tripes…. et qui ne vous lâche qu’à la fin du concert !

Notre rockeur national chante « Allumer le feu », ADAM BOMB met le feu à sa guitare et les SIENA ROOT créent eux aussi un effet pyrotechnique lors du dernier morceau « Dreams of tomorrow ». Le haut des cymbales et des baguettes s’enflamment ainsi que le haut du clavier sur toute sa longueur. Cela symbolise à merveille cette ambiance si particulière.

Un petit « Words » extrait du premier album en rappel, morceau étonnamment court pour eux, et c’est terminé.

En gros, 1H45 de musique pour huit euros, que demander de plus ?? Moi, j’ai passé une excellente soirée. J’ai fais un flash-back dans le temps très agréable et une découverte plus qu’intéressante. Vivement une prochaine tournée avec plus de dates pour notre beau pays.

Je conclurais par le vieux dicton qui affirme que « c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe ». En musique c’est pareil, de vieux ingrédients avec une touche de modernité et vous obtenez un groupe extraordinaire en live. Je n’ai plus qu’à écouter sur disque pour confirmer.

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Je ne peux pas terminer ce report sans avoir une pensée pour Ti-Rickou, le créateur et principal chroniqueur de ce webzine, qui a passé cette soirée au fond d’un lit d’hôpital…. A force de donner son amour aux autres son cœur a montré quelques signes de faiblesse. A bientôt au détour d’une salle de concert !!

 

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Bon, retour à la case Lyon mais cette fois-ci c’est la case Ninkasi Kao à Gerland. Et à Gerland, il y a aussi le stade de foot… Ouf, coup de bol, ce soir c’est à Marseille que l’équipe va jouer !! 

Et ça c’est une putain de bonne nouvelle car je ne voulais absolument pas louper un des groupes à l’affiche ce soir !

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DIRTY PASSION

Bingo ! J’arrive juste à l’heure pour les suédois de DIRTY PASSION. Et ça commence fort ! On est dans du hard sleaze rock-hard et putain, c’est bon ! Ca joue et le Kao commence à bien chauffer. Leurs morceaux sont bigrement efficaces avec un côté mélodique.

Au niveau scénique, rien à redire non plus : une putain de bonne découverte ! Bon OK, tardive la découverte car ils ont déjà trois CD à leur actif !!

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HOLLYWOOD GROUPIES

Bon, le temps de se rafraîchir un peu et les italiennes et italiens de HOLLYWOOD GROUPIES montent sur scène.

Heu, c’est quoi ces sales lights et ce son tout pas bon ? Pas gâtés les HOLLYWOOD GROUPIES sur ce coup-là ! Putain, c’est dommage car sur CD, c’est bien leur hard-rock classique avec une chanteuse qui se situe entre DORO et LIV de SISTER SIN ! Mais là, du coup, avec le son pourri, ça le fait moins…

En tout cas, la guitariste et la chanteuse sont très bonnes… bonnes musiciennes, bien sûr, lol !! 

Sans déconner, ça joue. Donc à revoir dans de meilleures conditions car là je suis un peu frustré. Qui a dit que c’est parce qu’on ne peut pas toucher ?!!

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LORDI

Allez dernier entracte et c’est au tour des finlandais de LORDY d’attaquer le Kao. Heu, d’entrée de jeu, la scène paraît petite pour eux et leurs énormes costumes…

Mais ce n’est pas ça qui va les empêcher de faire le spectacle ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit, un concert de LORDI, c’est aussi un putain de show où il se passe toujours quelque chose : des effets spéciaux, des accessoires (têtes de mort.. ), un personnage grimé en un croisement de DEE SNIDER de TWISTED SISTER et de vieille pochette de WASP… Les maquillages des musicos sont comme d’hab’ énormes.

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Musicalement, LORDI c’est un hard-rock mélodique et efficace avec des putains de hits qui font bien sûr plus que mouche parmi le public. « Hard-Rock Hallelujah » en troisième titre, il faut avoir du lourd derrière ! Et LORDI a ce qu’il faut ! Leur prestation passe à la vitesse d’un Gloubi-Boulga avalé par Casimir. On a bien sûr le rappel obligatoire et MONSTER MAN annonce la fin des festivités. Le voyage au pays des monstres gentils est terminé.

Le retour à la réalité ne va pas être aisé.

Lorsque LORDI avaient remporté l’Eurovision, ils avaient déclaré qu’un groupe de monstres qui jouait du hard-rock et qui remportait l’Eurovision, ça pouvait faire bouger les choses. Pas sûr que ça ait vraiment fait bouger en profondeur les problèmes mais en tout cas ils réussissent toujours à nous apporter un vrai bonheur et un pur moment d’évasion. Et ça, c’est déjà énorme !

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Le Kao se vide lentement, les stands de merch se remplissent, les metalleux encore ce soir on fait l’Europe avec un groupe suédois, un groupe italien et un groupe finlandais. Pourquoi est-ce qu’on ne ferait pas un hymne européen de hard-rock, du style « Hard-Rock Hallelujah » ? Ouais d’abord, pourquoi pas ?!!!

Un grand merci bien sûr à BASE PRODUCTIONS et plus particulièrement à ROGER WESSIER pour cette soirée !!

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Bon, direction la Capitale des Gaules, Lyon, et plus précisément le Marché Gare. Heu, j’ai du mal à me retrouver, les Halles ont été démolies et le quartier entier a été remodelé… Non, je ne suis pas perdu, juste désorienté !! Bon, la patinoire est toujours là.. Maintenant deux ou trois tours du pâté de maisons et j’arrive enfin à me garer.

Comment ça, ça sent le « j’ai raté la première partie » ? Pas faux. Mais l’important, c’est que je sois là pour le début de FREAK KITCHEN, et là pari réussi !!

Et c’est parti ! Sous les « goody, goody » du public bien présent ce soir, MATTIAS, CHRISTER, BJORN montent sur scène et le show commence. Les FREAK KITCHEN en live, c’est carrément le délire, et musical et visuel. MATTIAS nous balance une série de speachs. Euh, il n’a pas du être prévenu que les français et l’anglais ça fait trois  ! D’autant plus qu’il nous les sort en version accélérée ! En clair, il n’y a plus grand monde qui suit !

Mais bon, on comprend l’essentiel et l’essentiel c’est de délirer avec eux ! Il faut dire que leurs morceaux s’y prêtent un max ! On va bien sûr avoir droit à des morceaux issus de leurs différents albums avec entre autre un « Goody, goody » très attendu par tout le monde.

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FREAK KITCHEN, en plus d’être un groupe de putains de musiciens, c’est aussi un groupe de vrais clowns qui délirent grave. Ce soir, le délire c’est que MATTIAS va se mettre à la batterie et BJORN à la guitare. Heu, le le truc c’est que BJORN est pieds nus et que ses deux copains n’ont pas arrêté de cracher sur scène !.. Heureusement, il n’a pas du le voir !!

En tout cas, ils nous prouvent qu’il ont plusieurs cordes à leurs arcs ou… plusieurs baguettes !!!

Bref. Chacun reprend sa place et c’est reparti pour du pur FREAK KITCHEN ! Des morceaux qui groovent, qui rappent presque, qui fleurent bon le métal et qui permettent à MATTIAS de nous prouver encore une fois qu’on peut être un putain de guitariste et ne pas être chiant ni se la péter « musique prise de choux », accessible uniquement aux musiciens. Chez nos fous furieux, rien de tel : du fun et du plaisir à jouer.

Bon, on arrive à bientôt deux heures de set et malheureusement, c’est fini. On a tous le sourire-banane aux lèvres, le genre d’expression qu’il n y a qu’un concert de FREAK KITCHEN qui puisse te le donner.

Ils vont vite venir nous rejoindre au stand merchandising pour se prêter avec humour aux photos et aux dédicaces. Le petit plus qui termine cette soirée à merveille.

Le temps de dire au revoir aux copains et il est temps d’aller voir s’il n’y a pas de « madames qui attendent le bus » assises sur ma voiture, car si le quartier a changé de look, le reste n’a pas bougé !

Goody, goody les gens !

Bon c’est malin maintenant, je parle le FREAK KITCHEN couramment !!

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