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MICHAEL SCHENKER ANNECY 1

MICHAEL SCHENKER

 

Allez c’est parti ! Changement de décor total vu que ce soir c’est direction Annecy, sa vieille ville, son lac et bien-sûr le Brise-Glace… Qui n’est pas un bateau pour éclater la glace du lac mais bien une salle de concert ! Et comme ils ont eu la brillante idée d’y faire passer MICHAEL SCHENKER ce soir, il était hors de question que je loupe ça !

Dès mon arrivée, je sais qu’il va y avoir du monde : c’est marqué « complet » sur la porte. La preuve, encore une fois, que le hard-rock de qualité, ça peut attirer les foules.

Bon, je vais avoir le temps de contempler un peu cette affiche car les portes ne vont pas s’ouvrir avant 20h30. Et je vous confirme qu’au bord du lac, l’air est un peu frais !! Allez, on va bien être content de  se réchauffer !

MAXXWELL 3

MAXXWELL

 

Et pour nous y aider, on va avoir droit à une première partie. Je ne vous cache pas que je n’étais pas forcément d’un enthousiasme débordant en apprenant qu’il y avait un groupe en plus…

Surtout que pour moi, MAXXWELL c’était surtout un bon café et pas forcément un groupe de hard-rock suisse ! Et putain que j’avais tort ! Car d’entrée, c’est énorme ! Du hard-rock classique comme je l’aime avec une touche moderne, des petits côtés à la GOTTHARD mais avec un côté « j’ai des grosses couilles » plus prononcé.

Les morceaux tirés de leurs trois albums sont justes énormes ! Le groupe a une putain de présence sur scène et je viens de tomber amoureux de la voix du chanteur. Mais comment est-ce que j’ai pu passer à côté de ce groupe, moi ? Quitte à me répéter, je trouve ça purement énorme !!

En plus le chanteur parle français et j’aime bien son sens de l’humour. Et je ne sais pas ce que j’ai fait au batteur et au guitariste, mais ils n’arrêtent pas de me tirer la langue, lol !

Allez c’est sûr, cette soirée va me coûter du pognon : hors de question que je reparte sans leur bombe atomique de  CD, moi !

Bon, les lumières se sont rallumées. Mes voisins et moi, on est encore sur le cul. C’est clair que je ne m’attendais pas à prendre une baffe pareille avec un groupe que je ne connaissais pas en première partie de MICHAEL SCHENKER ! Voilà une soirée qui commence bien !

Euh, vue la clientèle du concert ce soir, je ne vais pas m’amuser à bouger de ma place car c’est clair que j’aurais du mal à revenir…  Comme je vous l’ai déjà dit, le Brise-Glace est tout simplement full.

Mais putain, on a tous eu raison de venir ! Devinez par quel putain de morceau MICHAEL  et les siens commencent le concert ? « Doctor, doctor » !!! Et oui ! Ils ont tellement de morceaux d’anthologie qu’ils sont capables de commencer par cette bombe atomique !

MICHAEL SCHENKER ANNECY 4

MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK

 

Et c’est parti comme la dernière fois où je les ai vus, il y a deux ans. C’est monstrueux ! MICHAEL SCHENKER est en grande forme. Il a le sourire. DOOGIE WHITE est toujours très à l’aise dans les morceaux de UFO et de SCHENKER. FRANCIS BUCHHOLZ et HERMAN RAREBELL sont eux-aussi méga contents d’être là et de jouer ces bombes. On a l’impression d’assister à une réunion de copains qui viennent pour s’éclater !

Les petits changements par rapport à la set list d’il y a deux ans ? On n’aura pas droit à « Holiday » ce soir. Pas forcément une mauvaise idée. Non pas que je n’aime pas ce morceau, loin de là mais perso, j’avais trouvé DOOGIE un peu à la peine sur ce titre.

On va avoir droit à un titre du nouvel album (prévu pour mars) qui pré-augure un album dans la même lignée que le dernier. Et ça c est vraiment une bonne nouvelle !

Sinon, que dire de plus à part que quand MICHAEL SCHENKER est en forme et qu’il joue comme ça, c’est vraiment un des tout meilleurs guitaristes au monde. Son putain de touché, son feeling … C’est purement grandiose ! Comment je ne suis pas objectif ? Bien-sûr que si ! Et en plus, je n’ai même pas dit que contrairement à pleins d’autres, il ne se contente pas d’être un guitariste de solos car il est aussi un putain de compositeur ! Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde !

MICHAEL SCHENKER ANNECY 7

MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK

 

Je ne vais pas vous faire un détail de la set list mais il faut quand même bien dire que les répertoires de UFO, MSG et bien sûr SCORPIONS seront à l’honneur.

D’ailleurs, devinez par quel morceau ils vont nous achever après le rappel ? Un « Blackout » d’anthologie qui frappe entre les deux yeux tout autant que lorsque c’est KLAUS MEINE et les siens qui le jouent. Remarquez c’est un peu normal. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, on a quand même trois ex-SCORPIONS sur scène ! On est loin du tribute band ou d’un de ces groupes qui continuent à tourner sous les noms qui ont fait leur renommée avec beaucoup moins de membres d’origine qu’eux.

Et voilà, le concert est fini. Je suis dans un état d’épuisement total. Ce concert clôture quand même pour moi une série de cinq dates sur sept jours ! Mais putain, quel bouquet final à ce feu d’artifice !

MICHAEL SCHENKER ANNECY 3

MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK

 

S’il y a vraiment un groupe des années 80 à aller voir encore, au moment où METALLICA, MAIDEN et SCORPIONS remplissent les salles, c’est vraiment celui-là ! … Mais c’est peut-être aussi parce que SCORPIONS fait les têtes d’affiche de tous les festivals en ce moment qu’on était aussi nombreux ce soir….

Mais on s’en tape, parce que c’était peut-être plein ce soir, mais que c’était amplement mérité !

Allez, c’est vraiment fini, il faut ressortir au froid. Le temps de papoter avec les copains mais aussi avec le directeur de la salle – qui prend le temps de demander aux gens s’ils ont bien aimé le concert – et  je commence a avoir les orteils qui gèlent.

Mais d’un seul coup, qui est-ce qui essaie d’aller à son mini-bus ? Oui, c’est le groupe qui sort, MICHAEL en tête. Il prend quand même le temps de signer un autographe et s’en va très vite après. Le seul qui va se faire piéger, c est DOOGIE WHITE qui se prête au jeu des dédicaces et des photos… jusqu’au moment où les agents de sécu viennent lui rappeler que le mini-bus  n’attend que lui pour démarrer.

Merci messieurs, ça fait plaisir ! … Sauf à ceux qui sont partis chercher un truc en haut, c’était pas le moment (n’est-ce pas Steve ?!).

Bon, vous l’avez compris, une méga soirée avec le MICHAEL SCHENKER TEMPLE OF ROCK et avec une découverte musicale énorme avec MAXXWELL.

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SKID ROW

Bon allez, ce soir direction Lyon mais côté Villeurbanne et le Transbordeur. Ca change, ça fait un petit bout de temps que je n’y était pas allé. En plus, je suis content, ça commence à 20 h et j’arrive à 19h15. Je suis trop fort !

Euh.. sauf qu’il y a eu un changement de programme, qu’ils ont ouvert plus tôt et qu’il y a un groupe qui vient de finir de jouer. Là une frayeur m’envahit ; ne me dites pas que j’ai loupé SKID ROW !!! Ouf, fausse frayeur, c’est un autre groupe qui a joué. Je ne vais pas pouvoir vous en dire le nom car personne autour de moi n’est capable de me le donner et vu l’enthousiasme des foules, j’ai beaucoup moins de regrets.

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SKID ROW

Le côté positif c’est que je vais avoir le temps de me placer pour l’arrivée de SKID ROW. Cette fois, c’est sûr, je vais les voir ! La dernière fois qu’ils devaient passer à Lyon le concert a été reporté à une date ultérieure et ils avaient en fin de compte joué le soir même dans une péniche devant une poignée de personnes… Et bien sûr sans moi !

Allez, c’est parti. C’est devant un Transbo bien rempli qu’ils arrivent sur scène. D’entrée, le nouveau chanteur s’avère un bon frontman. Bien sûr, on ne va pas revenir sur le fait que ce n’est pas SEBASTIAN BACH, ça on est au courant depuis un bon moment !

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SKID ROW

Le problème vient plutôt du son sur la voix mais bon. La set list en grande partie composée de morceaux que j’aime et qui sont de vraies bombes atomiques fait passer la pilule.

En revanche, il est clair que le SKID ROW 2014 est plus musclé tendance heavy métal que le SKID ROW du début. De toute façon, je ne suis pas forcément objectif car non seulement je suis une vraie groupie mais en plus je fais partie des gens qui aiment bien leur virage musical et leurs dernières productions.

Donc forcément moi, je ne suis pas déçu ! Si, un bémol : ben c’est trop court !

Mais bon, n’oublions pas que SKID ROW n’est pas ce soir la tête d’affiche même si je pense qu’ils ont bien contribué au remplissage de la salle ce soir car le Transbo est presque full.

Le temps d’aller dire bonjour au gentil marchand de hamburgers avant qu’il ne soit dévalisé, d’échanger quelques points de vue avec les potes et il est déjà temps de regagner la salle.

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SAXON

Les lumières s’éteignent, « Long way to the top » d’AC/DC résonne jusqu’au moment où les bruits de motos arrivent, ce qui bien sur annonce l’entrée de SAXON sur « Motorcycle Man » !

Et là, comment dire ? C’est un morceau que j’adore mais j’ai un sentiment d’un petit manque de peps… Cette impression est renforcée par le choix du deuxième morceau bizarrement issu du dernier album. C’est un choix surprenant surtout sur une tournée pour fêter les trente cinq ans du groupe..

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SAXON

Mais bon, je vais quand même avoir droit à mes morceaux favoris, dont je ne vais pas forcement vous faire la set list, mais on a « Princess of the night », « Crusaders », « Power and Glory », « Heavy metal thunder », etc…  Et pour le coup, je ne vais pas du tout vous nommer les morceaux que j’aime le moins !

Ils vont terminer le set sur « Wheels of steel » et « Denim and leather ».

Après, bien sûr, c’est bien fait, ce sont des morceaux qu’on aime mais pour ma part, je les ai peut-être trop vus dans les années 80. Du coup, je reste un peu sur ma faim.

Je comprends malgré tout l’enthousiasme de mes voisins qui découvrent SAXON sur scène pour la première fois et qui sont aux anges.

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SAXON

Pour moi, c’est peut être aussi le fait d’avoir vu OLIVER and DAWSON SAXON il n’y a pas longtemps qui me fait regretter les années glorieuses et surtout qu’ils n’aient pas réussi à se mettre d’accord pour faire cette tournée reformée. Ce qui n’enlève rien à la qualité des musiciens présents sur scène ce soir.

Comme je l’ai déjà dit, là je fais vraiment le difficile. Ca fait quand même toujours plaisir de revoir BIFF sur scène. Lui au moins, il a gardé sa voix. Et il n’y en a pas beaucoup de la même époque qui peuvent en dire autant !

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SAXON

En tout cas, le Transbordeur est aux anges et ça c’est le plus important. Après, le truc rigolo, c’est que la dernière fois qu’ils sont passés à Lyon, il y avait nettement moins d’affluence. Ca prouve bien qu’on est en plein revival et qu’on a besoin de se rassurer avec nos héros d’avant. C’est certainement aussi le second effet Kiss Cool des grands fests qui les programment en tête d’affiche.

Allez, c’est pas tout mais je ne vais pas dormir ici moi. Déjà que je viens de prendre un putain de coup de vieux !

 

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Report de Steve *74

Tout le monde le sait, nous vivons à l’heure de la mondialisation où nos entreprises délocalisent à l’étranger pour le plus grand plaisir des asiatiques. Et bien maintenant, ce principe s’applique aussi à la musique. Si tu ne peux pas aller au Wacken le célèbre festival allemand, et bien il viendra à toi ! Il se délocalise lui-aussi à travers l’Europe pour une tournée de dix-sept dates dont une à Chambéry pour le Wacken Road Show.

Direction le Scarabée, c’est le nom de la salle – ça ne se rate pas ! Je ne connais cet endroit que de nom car je n’ai encore jamais mis les pieds là-bas. Grave erreur, car elle grande, bien aménagée avec une scène où les groupes peuvent bouger, amener des décors et du matos, mettre des backdrops… Dehors, on peut se garer facilement. En somme tout pour plaire ! Dommage que la programmation de cette salle soit si frileuse avec notre musique…

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Pour débuter cette soirée marathon, les allemands de GRAILKNIGHTS. Et là, attention les yeux ! J’ai bien dis les yeux, car tout est dans le visuel, la musique venant bien après. Ils sont déguisés façon super-héros, avec de grandes capes, des visages peinturlurés de différentes couleurs suivants les héros (euh, les musiciens !). Imaginez Superman, Spiderman, Batman sur scène et jouant de la musique. Et bien GRAILKNIGHTS l’a fait en parodiant ces héros !

Le spectacle est permanent. Le chanteur prend des poses en écartant les bras ce qui fait un effet bœuf avec sa cape. Ils s’accroupissent en demandant au public de les imiter. Ca fait drôle de voir les premiers rangs du public comme ça ! Ceux de derrière apprécient la manoeuvre et sont tout contents car tout d’un coup, ils ont une vue dégagée de la scène !

Le délire continue avec l’arrivée d’un faux cheval, comme dans les cirques avec les clowns. Après s’être promené sur scène entre les musiciens, le faux cheval offrira un tonneau de cinq litres de bière à un heureux spectateur.

Et la musique me direz-vous ? Et bien, ils sont loin du death mélodique dans lequel ils sont catalogués. Pour le mélodique, je suis d’accord mais pour le death, je suis plus que sceptique. Du death comme ça, je suis prêt à en écouter tous les soirs, moi !

Non, GRAILKNIGHTS évolue plutôt dans un registre lorgnant vers le heavy mélodique avec des passages assez cool, des lignes de chant claires et accessibles à tous. Au détour d’un morceau, j’entends même un riff de JUDAS PRIEST, c’est dire ! Et puis un chanteur qui prend son accordéon, ce n’est pas très death, non ?!!

MAC DEATH, le chanteur s’exprime en français entre les morceaux. Bravo à lui, car j’apprends par JO de NIGHTMARE qu’il a spécialement appris certaines phrases pour se faire comprendre d’un public qui reste très francophone et assez peu anglophone, il faut le dire.

« Moonlit Masquerade » clôture ce show à la Marvel.

Alors, peut-être que GRAILKNIGHTS n’est pas le groupe de l’année mais ils ont une présence scénique improbable qui a captivé – ou interloqué – le public.

Jaded Heart 4

Après cette entrée en matière prometteuse, place à un autre groupe allemand : JADED HEART.

Il faut noter que l’intermède entre les groupes sera tout au long de la soirée court. Une batterie commune, des têtes d’amplis entassés les unes sur les autres, tout est pensé pour gagner du temps.

Mais revenons à JADED HEART. Dès le premier morceau, la messe est dite. Je suis en transe (napolitaine bien-sûr). Le son est excellent. Leur hard-rock mélodique me donne envie de monter aux rideaux (s’il y en avaient !). Le tatoué suédois JOHAN FAHLBERG assure un chant sans faille avec une voix puissante et de temps en temps plus rauque. Il est fait pour la scène, cet homme !

Malgré des changements de line-up assez importants, MICHAEL MULLER (le bassiste) restant le seul membre fondateur du combo, le groupe est hyper homogène. La machine allemande est lancée à pleine vitesse et plus rien ne pourra l’arrêter, à part malheureusement le timing de la soirée trop restrictif pour moi.

Dans ce style musical battu et rebattu par plein de formations, l’originalité n’est forcement de mise, mais les morceaux ont une âme. Ils évitent les pièges tendus et c’est joué avec une telle maestria !

Bon, vous l’avez compris, c’est LE groupe de la soirée. Ils ne viennent pas souvent nous voir alors la prochaine fois, ne les ratez sous aucun prétexte.

Nightmare 1

Le groupe suivant dans l’ordre de passage de ce soir est le régional de l’étape, j’ai nommé NIGHTMARE. Tout d’un coup les abords de la scène deviennent inaccessibles, les bras se tendent, le public crie. Je devine que la moitié de la salle a parcouru les cinquante kilomètres depuis Grenoble pour supporter leur groupe fétiche.

Pourtant ça commence mal. On n’entend presque rien durant tout le premier morceau. Le son est fouillis, le chant ressort avec un drôle d’effet et il y a trop de batterie. Heureusement, le sonorisateur qui a du finir par enlever ses boules Quies remet vite les choses en place.. A part pour MATT HASSELERGHS le guitariste dont les solos resteront inaudibles pendant tout le concert.

Musicalement, nous sommes loin du hard-rock mélodique de leurs débuts dans les années 80. Les guitaristes ont durci le tempo et les riffs. Les compos sont plus sombres, plus compliquées. Maintenant, le groupe flirte avec le power métal mais garde avec un chant typé année 80, une originalité qui est sa marque de fabrique.

JO AMORE le chanteur, fait participer ce public tout acquis à sa cause en échangeant avec lui entre les morceaux. Il remarque dans la foule JC JESS, un des anciens guitaristes du groupe et lui tend le micro pour chanter un bout de refrain.YVES CAMPION le bassiste, viendra lui-aussi lui dire bonjour. Ce même YVES nous fera un petit jeu de mot bien à lui en parlant de la date d’Oberhausen qui, si vous le dites vite, peut se dire Robert Hossein ! Bref, une bonne ambiance règne.

Devant un public conquis d’avance, le groupe joue sur du velours et déroule un set hyper efficace. Pour conclure ce show et rappeler les origines du groupe, « Holy diver » de DIO termine en beauté cette prestation.

Lacrimas 3

Place au groupe vedette de la soirée, les allemands de LACRIMAS PROFUNDERE. Tous les fans de NIGHTMARE ayant quittés la salle, je peux revenir tranquillement vers le devant de la scène.
D’entrée, le nouvel album « Antiadore » est mis en avant avec les deux premiers morceaux du set « Dead to me » suivi de « Remembrance song ». Une couleur musicale s’installe, une ambiance se crée pour un rock gothique mélancolique.

Evoluant à leurs débuts dans la mouvance doom/gothique, LACRIMAS PROFUNDERE se dirige, en 2004 avec l’album « Ave end », vers un rock gothique plus calme, plus apaisé, moins torturé et souvent comparé à HIM.

Nous sommes loin de la joie et des couleurs de GRAILKNIGHTS. Ici tout le monde est habillé en noir, l’ambiance est plus sombre, plus lancinante, plus dépressive.

Le timbre de voix du chanteur ROB VITACCA est grave et profond mais sait se montrer plus clair quand l’occasion se présente.

Pour pallier l’absence de clavier sur scène, c’est comme souvent le batteur qui envoie le séquenceur. Parties vitales pour eux et servant à créer l’atmosphère générale en live.

Un certain nombre de chroniqueurs de tous poils regrettent la musique distillée durant les premiers albums du groupe, la facilité des nouvelles compos et le peu d’originalité qu’elles dégagent. Et bien, pour rester poli, tant pis pour tous ces détracteurs. Moi, j’ai bien aimé ces morceaux ! Ils sont finalement faciles à écouter et surtout, ils ne sont pas gavants.

En revanche, le public n’adhère que moyennement à cette prestation. Ils veulent de l’adrénaline.

Sleekstain 1

Le taux de testostérone va vite remonter avec SLEEKSTAIN, le dernier groupe à l’affiche de ce soir. Ami lecteur, si tu as lu les reports de ce webzine tu connais déjà ces jeunes français. Devant un parterre de jeunes filles déchaînées, les hauts-savoyards déroulent, dans un registre hard rock/sleaze, un show maîtrisé de bout en bout.

Les tournées européennes avec CRASHDIET et STEEL PANTHER ont aguerri les musiciens. Ils ont gagné de la maturité et de l’expérience. En un mot comme en cent, le travail paye !

« My friend Jack », « Shoot », les morceaux s’enchaînent sans temps mort. Petite cerise sur le gâteau, ils interprètent ce soir un inédit, « Disgust » qui figurera sur le prochain album.

Après la traditionnelle reprise de JERRY LEE LEWIS « Great balls of fire », ils nous assènent un « Hard rain » de derrière les fagots.

Déjà plus de trois heures de musique mais pas de compassion ni de pitié pour nos oreilles. Ils achèvent le public avec un « Whole lotta Rosie » d’ AC/DC joué tambour battant.

SLEEKSTAIN est vraiment un groupe en pleine ascension. Ils marchent sur les traces de BLACKRAIN. A suivre.

En ce qui concerne le Wacken Road Show, cette idée de tournée est à creuser. A ré-éditer même ! Eh oui, tout le monde ne peut pas s’offrir le Wacken ou le Hellfest… Merci aux organisateurs d’avoir pris le risque d’organiser ce concert.

Long live Rock ‘n’ Roll !!!!

 

DANCE LAURY DANCE T1

Heu non, je ne suis pas bourré, je ne me suis pas gouré sur le groupe que je vais voir ce soir, c’est bien les québécois de DANCE LAURY DANCE qui me font aller redire un petit coucou à mon copain James du Thunderbird de St-Etienne ! C’est pour vous dire si j’ai aimé !

Bon, là il y a déjà un changement par rapport à Genève. Déjà on est dans un vrai temple du rock et en plus, il y a un groupe de première partie.

Bon, c’est HIGH FOR A DIVE, un groupe de la région stéphanoise, qui à priori évolue plus en hardcore. On va être fixé tout de suite. Et… des fois je regrette qu’il y ait des groupes de premières partie car là même si le hardcore n’est déjà pas forcément mon truc à la base, là on est plutôt dans du death métal. Ca doit venir de la façon de beugler dans le micro… Alors, on a beau m’expliquer que c’est un style musical, que ça renforce le côté violent de la musique, honnêtement je trouve qu’il y a plus de différence entre la musique que j’aime et ce style qu’entre la musique que j’aime et du blues. Allez tiens, je crois que je préférerai encore écouter un concert de CABREL, lol ! Après sur les qualités techniques des musiciens, je ne me permettrai pas une appréciation vu que je suis déjà remonté me réfugier au bar !

J’en profite pour papoter avec les DANCE LAURY DANCE et leur faire une interview (à bon entendeur !..).

DANCE LAURY DANCE T12

La bonne nouvelle de la soirée, c’est que malgré le fait qu’il y ait ce soir vingt-deux mecs qui courent après un ballon sur un stade, il y a quand même pas mal de monde. Après en espérant que les potes du premier groupe restent un petit peu et que ceux qui sont au bar descendent !

On va bientôt le savoir car c’est au tour de DANCE LAURY DANCE de descendre dans la salle. Waouh ! Bon d’entrée de jeu, ce ne sont pas du tout les mêmes conditions qu’à Genève. Le son est fort mais bon et la salle est bien remplie. D’ailleurs ça fait un bon moment que je n’ai pas vu le Thunder aussi blindé. Le bouche à oreilles commence à bien fonctionner, tellement bien qu’il y a même des lyonnais dans la salle ! Si, si !!

En tout cas, ils ne vont pas regretter le voyage car nos copains canadiens sont particulièrement en forme. En plus – toujours par rapport à Genève – même si la scène n’est pas énorme au moins ils peuvent bouger un peu ! Et pour les autres musiciens ça peut être un avantage car le chanteur de toute façon, même dans un mouchoir de poche, il faut qu’il déménage !

Sinon, pas beaucoup de changement dans la set list par rapport à Genève sauf effectivement que leur brûlots avec des gens qui connaissent les paroles et qui sont venus spécialement pour les voir, ça change vraiment la donne.

DANCE LAURY DANCE T2

Bon, on va bien sûr avoir droit à plein de petites histoires rigolottes car un concert de DANCE LAURY DANCE, ça n’engendre pas la monotonie. Encore une fois, ça passe à une vitesse dingue. On en est déjà au cover de Queen – entre nous encore plus percutant que la première fois où je l’ai entendu.

Là, je sais que ça va bientôt se terminer. C’est ça. « Austin TX » arrive et à la fin il nous disent que c’est fini…

Que neni !!! Nous on est gentils, on veut continuer ! Et comme eux, ils sont gentils aussi, ils veulent bien continuer à s’amuser avec nous. A la demande générale, ils acceptent de nous faire un des morceaux que je préfère : « To be drunk ». Mais bon pour nous le faire, ils ne peuvent pas le faire avec de l’eau, ainsi qu’ils vont nous le pérciser ! Donc le temps que le ravitaillement arrive, on va avoir droit à un autre morceau pas piqué des vers qui nous permet d’apprécier encore une fois le délire des copains.

Dans la salle, l’ambiance est aussi chaude que la température. Ca slamme dans tous les sens : une vraie putain d’ambiance rock ‘n’ roll !

Et le moment que je voulais vraiment est arrivé. Ils vont nous faire le morceau qui m’avait manqué cruellement à Genève : « To be drunk » !!!! Bon il faut dire qu’ici c’est assez approprié ! Et j’avais méchamment raison d’avoir envie de voir ce morceau sur scène car c’est franchement une tuerie absolue ! En plus, il y a plein de gens qui connaissent les paroles par coeur ! Trop top !

Bon ben là malheureusement, c’est fini. Je suis toujours dans un état groggy style KO debout ! La baffe a encore été plus forte que la première fois ! Franchement je ne regrette pas mon déplacement au Thunder.

DANCE LAURY DANCE est vraiment un groupe énorme.

Tellement que comme ça, à quelques jours d’écart, je ne suis pas sûr de pouvoir résister à me les refaire une troisième fois, moi !

C’est pas tout, mais l’heure est quand même pas mal avancée, même si on a du mal à se séparer. C’est vrai, ces mecs non seulement leur musique est top mais en plus ils sont du même calibre ! Tabernacle !!!

Bon, allez là il faut vraiment que j’y aille. Ils n’ont pas annoncé d’inondations sur Sainté mais vu le déluge qui nous tombe sur la tronche, j’ai quand même un léger doute !

Heu, ça n’a pas l’air de déranger ma femme qui n’a pas encore compris que le concert est fini depuis une demie-heure et qu’il faut arrêter de hurler « I just want, want to be drunk » à tue tête !

DANCE LAURY DANCE T4

 

 

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ET POUR FINIR, UNE VIDEO DE TI-RICKOU

(devinez quel morceau ?!!)