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GOTTHARD 8

Retour à la case Kao. Bien sûr, on est à Lyon ! Ah, ça fait plaisir de voir autant de monde qui attend dehors sur le trottoir devant l’entrée car ça veut déjà dire qu’il y aura pleins de copains et qu’en plus, je ne suis pas à la bourre !

Ce qui est bien au Kao, c’est que les concerts commencent à l’heure.

WILD DAWNVu qu’à Lille la première partie c’était les STICKY BOYS, qu’à Paris c’était BLACKRAIN, je suis curieux de découvrir les WILD DAWN.

Euh bon, on est dans un métal moderne. J’aime bien la voix du chanteur. Le premier morceau le fait plutôt. Après, effectivement j’ai un petit peu plus de mal. Ce n’est pas que ce soit mal fait mais leur musique ne m’emmène pas. Bizarre car ce que j’avais écouté d’eux m’avait plutôt bien plus. Mais finalement, c’est encore ce morceau « Back on track » qui m’a le plus plu.

Je pars donc me balader et surtout respirer un peu car le KAO est bien plein (balcon compris) et que dedans, c’est déjà l’étuve.

Je ne vais pas avoir beaucoup de temps car il va falloir que je retraverse toute la salle blindée pour accéder au devant de la scène.

 

Bon de toute façon, ce n’est même pas la peine de penser franchir les deux premiers rangs, même avec un pass photo, sinon les filles agglutinées devant vont m’arracher les yeux ! Remarquez qu’en Suisse ce sont les huit premiers rangs qui sont impossible à franchir. La dernière fois, j’ai failli prendre un coup de tété dans l’oeil, moi !

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L’intro commence et les gyrophares se mettent à tourner pour annoncer l’arrivée de GOTTHARD. Et comme d’habitude avec nos copains suisses, la première partie du show envoie du lourd ! « Gang », « Sister Moon », « Master of Illusion », « Domino Effect »… Est-il nécessaire de préciser que ces gaillards-là savent faire le show ? LEO LEONI comme d’hab’ met sa guitare derrière la tête, va faire un petit tour à droite, va au milieu, revient à gauche. NIC MADER n’est pas devenu leur chanteur pour rien, il a vraiment une présence et une sacrée aisance sur scène. En plus, sa voix est vraiment en osmose avec les morceaux.

Bon, on arrive à la période émotion, le moment où ils vont nous jouer les petites ballades. On va même avoir droit à des morceaux à l’accordéon joué par NIC (non, non, je ne déconne pas !) pour la plus grande joie de mes voisins de concert qui clament haut et fort qu’ils ne sont pas venus voir YVETTE HORNER, lol !

NIC balance les premières notes, toujours à l’accordéon, de « Smoke on the water », s’arrête et dit à LEONI : « C’est pas toi qui l’a écrit celui-là ?!! » Une énorme complicité s’est mise en place entre LEONI et NIC.

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Ce dernier nous explique qu’il est heureux de venir en France parce qu’au moins, là, il peut parler français ! Il en profite bien évidement pour nous chambrer sur le fait qu’on parle la langue de Shakespeare comme des vaches espagnoles ! Bien content que LEO LEONI nous ait défendu en disant que NIC parle français comme un québécois ! Na !!!

NIC MAEDER nous gratifie d’une chanson qu’il a composé en français et nous dit qu’il est vraiment content de la chanter en France. Et ça se voit !

On est vraiment dans des moments de convivialité et de délire, GOTTHARD va même nous faire un blind test en nous faisant reprendre les airs de plusieurs morceaux.

Allez ! Le tempo va se ré-accélérer car les premiers accords de « Hush » retentissent. Enfin, comme diraient certains ! Les hard-rockers ne sont pas tous des sentimentaux… où alors, il ne faut pas que ça dure trop longtemps !

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« Lip Service » clôture le show. Non, je déconne ! Il va y avoir un rappel, bein sûr ! Comment ne pourraient-ils pas jouer « Anytime, Anywhere » ? Allez, j’ai gagné : ils reviennent sur scène pour nous le jouer. Ils rajoutent un petit « Thank you », saluent et là, c’est vraiment fini.

Quoi ? Comment ? Ils nous ont spolié de trois morceaux par rapport à la set list qu’ils ont joué hier à Paris ? Ils ne nous aiment pas ? Non, pas du tout : on a déjà eu beaucoup de chance qu’ils aient pu jouer et que surtout personne ne se soit rendu compte que NIC MAEDER était vraiment très très malade ! Donc, on ne leur tape pas sur la tête et on les remercie de nous avoir délivré une prestation de cette qualité !

En parlant de prestation, c’est la troisième fois que je vois GOTTHARD avec NIC MAEDER au chant. Maintenant, il est vraiment intégré au groupe et le groupe l’a parfaitement adopté en adaptant les morceaux pour lui.

GOTTHARD a réussi le challenge de non seulement continuer à exister sans STEVE LEE, mais encore de rebondir sur un nouvel avenir.

 GOTTHARD 1

 

LAS FURIAS 7

LAS FURIAS

Ce soir, c’est direction la Ferme. Heu, non, je ne déconne pas ! Et c’est même pire, c’est à la Ferme à Jazz de Bourg-en-Bresse que je vais. Je vous rassure tout de suite, ce n’est quand même pas pour écouter du jazz !! Je n’ai rien fait de mal, moi. Je suis gentil moi. Il y a ce soir une soirée organisée par une association très fun et très active, plutôt branchée punk-rock, rock garage : 98 dB.

Gros avantage de cette salle, je me gare facile avec un parking juste devant la salle !

ELVIS UNDEAD

ELVIS UNDEAD

Euh ? C’est quoi ce truc ?? Une sorte de monstre guitariste se balade dans l’herbe en jouant vraiment de la guitare dont le son est diffusé par un gros ampli situé vers le mur de la ferme ! Heu ! y’a plein d’autres créatures du même genre devant la porte !!! Même pas peur ! Je réfléchis deux secondes : on n’est pas le 31 octobre, c’est pas halloween… Ah moins que…. Mais oui bien sûr, sur l’affiche il y a marqué LA MINUTE NECESSAIRE D’ELVIS UNDEAD CLUB, troupe de théâtre de rue !

Passage de l’entrée au prix libre. J’aime bien le concept, moi. Tu donnes ce que tu veux. A nouveau des gentils monstres se rapprochent mais pour me mettre un coup de tampon sur le bras cette fois. Toujours pas peur. Et enfin, direction l’arrière du bâtiment, à l’extérieur, où se trouve le bar et la nourriture. C’est quoi ces tartines violettes ? De la mousse de betteraves et c’est vachement bon ? Euh, je crois que je vais plutôt goûter à la cervelle du canut. Re-euh : la cervelle DE canut. M’ont pertubé tous ces montres !!

Je vais pouvoir manger pendant que la DJ de la soirée, la folle furieuse de NICE GIRL EDDIE passe des trucs ronds en cire sur des platines. J’aime bien ! Elle doit être une des rare DJ à passer les SWEET en France !

LITTLE GARCON 3

LITTLE GARCON

Bon, c’est parti ! Direction la salle pour les lyonnaise de LITTLE GARCON. Un fille à la guitare, une fille au chant et une moustachue à la batterie. Ah là je déconne, c’est un garçon ! Un infiltré !!! Heu, y’a pas de bassiste… elle est malade ? Ah, c’est normal ? Le groupe n’a pas de guitare basse !

Donc formation guitare, batterie et chant pour nous jouer du rock garage. Et c’est bien fait. La voix est très sympa, la guitariste est bonne – aîe ! pas la tête ! Elle joue bien, c’est mieux ? – le batteur va bien. Après, c’est quand même très teinté années 60 pour moi, effet renforcé par des amplis très vintage qui accentuent ce côté sixties. Donc forcément, pas mon style de prédilection.

LITTLE GARCON 2

LITTLE GARCON

 

LITTLE GARCON 1

LITTLE GARCON

Mais le public bien présent et bien branché rock garage apprécie vraiment.

Bon, retour à l’extérieur où nous attend un happening fait par la troupe d’ELVIS UNDEAD. Le truc irréel éclairé par les phares des camionnettes.

Bref, un intermède qui nous emmène jusqu’à la montée sur scène du dernier groupe qui nous vient directement de Barcelone : les LAS FURIAS !! Et putain, ça part méga fort !! Et là, une batteuse, une guitariste chanteuse, et (eh oui !) une bassiste chanteuse !

LAS FURIAS 3

LAS FURIAS

Les filles ne sont pas là pour amuser la galerie. leur punk-rock garage sur scène sonne très hard, Les morceaux sont très courts et du coup pleins de pêche et d’énergie. Mais il y a aussi des solos de guitare et des rythmiques très hard-rock  !

Elles vont alterner compos et covers avec frénésie. La batteuse maltraite ses cymbales, ses peaux, et bien sûr ses baguettes mais toujours avec un grand sourire, comme si c’était facile. La guitariste, outre le fait de manier rythmique, solos et chant a une putain de présence sur scène ! Comme sa compère à la basse d’ailleurs qui n’arrête pas de bouger ! Euh, peut-être un peu trop car elle se fait à moitié assommée par un coup de guitare au front !

LA FURIAS

LA FURIAS

Mais ce n’est pas ça qui va les arrêter ! Elles méritent vraiment leur nom car ces filles sont vraiment des furies sur scène. En plus, le contraste entre l’image de filles  bien sages en jupe et la folie rock en live est énorme !!

Allez, un petit rappel… Heu, pas gagné ! La guitariste a un problème : elle s’est péter un.. ongle ! Allez, quelques coups de dents et même pas mal ! La bassiste a un œuf de pigeon au front mais même pas mal non plus ! Il en faudrait plus pour les empêcher de nous faire un rappel ! Et nous, même si on a l’impression d’être dans un sauna, on est trop contents ! Ma voisine reconnaît un morceau des BEATLES « Helter Skelter ». Moi, je trouve leur version bien plus proche de celle de MOTLEY CRUE.

Mais bon voilà, c’est déjà fini. Sniff !!

LAS FURIAS A

LAS FURIAS

 Mais, je ne vais pas les lâcher comme ça ! Je tiens absolument à vous les faire découvrir un peu plus en leur faisant une interview.

Donc, en attendant les filles, retour au stand nourriture où, même pas peur again, je goûte à la tartine violette de crème de betterave. Eh bien, je dois le dire, c’est réellement bon !

Bon papotage rapide avec LAS FURIAS et il est temps de rentrer. Les monstres on repris forme humaine, la fête est finie.

Vivement la prochaine, les 98 DECIBELS !!

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ET POUR FINIR, L’INTERVIEW DE LAS FURIAS

ET UNE PETITE VIDEO DE LEUR SHOW !!

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Ca faisait longtemps, voire trop longtemps, que je n’avais pas été dire bonjour à mes copains du Brin de Zinc, moi ! Donc direction Barberaz pour une soirée placée sous le signe du hard-rock qui glam !

Et trop fort, je suis non seulement à l’heure mais même en avance. Eh eh !

 

monkey bizness 1-

Je ne voulais pas manquer le premier groupe les MONKEY BIZNESS parce que j’avais bien apprécié leur album, même si à vrai dire, je ne suis pas trop capable de mettre un style dessus. En plus, ce soir, c’est la première fois qu’ils remontent sur scène depuis deux ans !

Et c’est parti !… Et moi je suis toujours dans la daube pour vous décrire leur style musical ! On va dire, comme ils le décrivent eux-même, du glam-rock hard-rock. Surprenant quand on les voit car leur look ne fait pas, au premier coup d’oeil, penser à un groupe de sleaze ! En plus, je trouve que le chanteur a plus des faux airs au chanteur des MIDNIGHT OIL qu’à MICHAEL MONROE ! Bon, assez parlé chiffons !

Musicalement, leurs morceaux sont encore plus sympas en live. Perso, il y a trois de leurs morceaux que je trouve vraiment excellents et qui me restent en tête. Le chanteur est très joueur avec le public et le batteur assure grave. Au final, bien qu’ils n’aient pas joué depuis un certain temps, le show est assez carré.

Bref, prestation sympa pour ce début de soirée.

Allez, juste le temps de prendre un petit peu l’air pour se rafraîchir car à l’intérieur, il fait quand même très chaud. Ce qui donne le prétexte à certains de goûter les innombrables bières proposées au bar !

 RAKEL TRAXX FIVE

« Mesdames et messieurs, ils n’avaient pas besoin de nous amener le soleil, on l’avait déjà, voici venir en provenance directe de la Canebière et de la Bonne-Mère, les glameurs à l’accent du soleil, j’ai nommé les RAKEL TRAAAAAXX !! »

Et comme d’hab’, les RAKEL sur scène, ça envoie ! Ca faisait grosso modo un an que je ne les avais pas vus en live et je ne vais pas regretté d’être venus ce soir car : premièrement, leur progression est flagrante – leur prestation a encore augmenté d’un bon cran – et deuxièmement, on va avoir droit à trois nouveaux morceaux qui perso me donnent vraiment envie d’entendre le reste de leur prochain album !

Les RAKEL TRAXX sont toujours contents de venir dans notre région car ils ont pas mal de potes et de fans par ici. Du coup, l’ambiance est joyeuse et le public reprend les refrains.

On va droit, bien sûr, à un petit cover qui va encore enflammer la salle.. Eh oui, rien de tel qu’un petit « I wanna rock » de TWISTED SISTER pour mettre le feu !

 RAKEL TRAXX FOUR

Le son ce soir est très bon et les morceaux sont particulièrement bien mis en valeur.

A la fin du show, une surprise attend le batteur quand le tout le monde se met à lui chanter un Happy Birthday. A l’inverse des groupes qui lancent leurs T-shirts au public, c’est lui qui reçoit un T-shirt en cadeau de la part de Cyril, le sympathique gérant du magasin ROCK AZYLUM – 5 rue Sermorens à Voiron. Euh non, ce n’est pas une pub déguisée ! C’est juste un clin d’oeil de Ti-Rickou à ce personnage hors-normes et passionné… Qui plus est, est le manager du groupe !

Bref, le concert se termine avec la séquence émotion. Eh oui, messieurs dames, les glameurs ont du coeur ! Un épisode qui clôture en beauté cette soirée.

RAKEL TRAXX est vraiment un groupe à voir en live dès que vous avez l’occasion.

Bon, moi j’espère qu’ils vont bientôt repasser car il y a une marseillaise bien sympa qui m’a dit que la prochaine fois elle viendrait avec toutes ses copines danseuses (à lire avec l’accent marseillais !). Voilà le meilleur moyen marketing de faire venir 400 garçons dans leurs concerts !

Quoi chérie ? j’ai rien dit, moi ! C’est elle-euh !

 

Encore une fois, une soirée comme je les aime au Brin de Zinc !

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ET POUR FINIR, QUELQUES PETITES VIDEOS DE TI-RICKOU


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Bon, retour à la case Lyon. Mais cette fois, c’est le Ninkasi Kao la destination !
Là, j’ai prévu large pour pas louper le début des hostilités. Non mais, je ne vais pas me faire avoir à tous les coups non plus ! Heu, c’est quoi ces panneaux lumineux qui me disent qu’il y a un match ce soir à Gerland ?!!!!

Ouf, fausse alerte ! Il a du y avoir un bugg !

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JUNSTARS

Donc pas de problème. Je suis pile à l’heure pour le début du set du trio des punk-rockers suédois de JUNKSTARS.

Et c’est in the face ! De l’énergie rock-punk sans fioritures. Le Kao qui se remplit petit à petit est très réceptif à leur musique sans prise de tête. Un très bon groupe pour commencer cette fête au rock énergique.

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SUPERCHARGER

Bon, c’est déjà fini. Le temps de souffler un peu et c’est reparti avec les SUPERCHARGER. Là, on est plus dans du hard-rock’n’roll. La chaleur commence à monter dans le Kao et leurs morceaux bigrement percutants n’y sont pas pour rien ! Les musiciens jouent à donf et sont méga heureux d’être là. Et bien sûr, Lyon y est réceptif. Du coup, ça commence sérieusement à bouger. Le groupe assure vraiment. Bref, on a encore passé un cran. Yes !!

L’attente est un peu plus longue cette fois mais la sono déverse de la bonne musique donc pas de problème.

Ca y est, c’est reparti pour la tête d’affiche, mes suédoise préférées, j’ai nommé les CRUCFIED BARBARA !

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CRUCIFIED BARBARA

Et d’entrée de jeu, le changement est impressionnant ! Les filles on pris de la bouteille – euh, pas dans un sens péjoratif, dans le sens présence sur scène. Jeu plus carré tout en gardant un côté hargneux. Même les anciens morceaux sonnent différemment. Il est vrai que la première fois où je les avais vues en live c’était en 2005 et qu’elles étaient très jeunes !

Pas qu’elles soient vieillies non plus, faut pas déconner quand même ! Mais effectivement les années sur les routes et les enregistrements de nouveaux disques leur ont apporté une expérience et une maturité qui font la différence.

Même la set list  a été bien pensée avec un mélange de nouveaux et d’anciens morceaux. C’est très réussi ! Les CRUCIFIED BARBARA ont une présence sur scène tout bonnement énorme !

Un putain de show que les fille nous ont délivré ce soir ! Le public bouge et il y a une super ambiance. Y’a du monde même si le Kao n’est pas tout à fait rempli. En tout cas, ceux qui sont venus ont bien eu raison de le faire car MIA et ses copines sont vraiment en grande forme !

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CRUCIFIED BARBARA

 

Bref, un gros concert d’un gros groupe ce soir ! Quand ça s’arrête, ça fait tout drôle. On en veut encore du hard-rock de nos copines ! Mais bon, il se fait tard et c’est vraiment fini..

Les gens se précipitent sur le stand merchandising pour acheter albums, T-Shirts, etc.. pour avoir un souvenir de cette soirée .

Voilà, je suis vidé mais vraiment heureux car les CRUCIFIED BARBARA m’ont vraiment mis une grosse, grosse baffe.

Un grand merci à BASE PRODUCTIONS et bien sûr à Roger pour nous avoir permis de vivre ce moment rare avec une affiche de cette qualité !

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Allez, ça faisait longtemps ! Direction Lyon et plus précisément le Kao. Cool, il n’ y a pas de match de l’OL ce soir, ni de grande messe à la Halle Tony Garnier.

Résultat : gâche facile et donc… je suis à l’heure !! Si, si, et même en avance : les portes ne sont pas encore ouvertes.

J’ai donc tout mon temps pour me positionner pour la première partie : 7 WEEKS. Là, on est plutôt dans du stoner. Un stoner moderne bien fait par une formation avec un clavier, une guitare, une basse et une batterie. Assez efficace sur scène.

Le clavier a du mal a rester statique et veut aussi faire le show.

Mais, même si musicalement ça joue, j’ai du mal à rentrer dans leur musique. Certainement le côté moderne de leur stoner…

Bon, le temps de respirer le bon air frais de Lyon (lol !) et c’est reparti. Les TRIGGERFINGER montent sur scène.

Heu… ils sont en costume, voire même en costume cravate pour le bassiste et le batteur ! Le batteur ressemble à un Beatles. Je suis soudain pris d’un doute : c’est bien le bon groupe ? Ces mecs ont joué au Hellfest ? Je commence à me dire que Saint-Etienne n’est qu’à quarante cinq minutes de voiture et qu’en partant maintenant je serais à l’heure pour le début de CARROUSEL VERTIGO au Thunderbird…

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Mais je n’ai pas le temps de me poser d’autres questions. C’est parti ! Et d’entrée, mes doutes partent en fumée ! Evaporés par la folie et l’énergie du trio !

Le guitariste chanteur bouge partout, monte devant la batterie, sur le côté de la scène. Le bassiste, colosse chauve, est impressionnant. Le batteur martèle ses fûts avec une rage énergique.

Leur style de musique est difficilement descriptible : du rock, hard metal tendance hypnotique par moment, tendance blues à d’autres.

Le Kao assez bien rempli par un public très éclectique – en regardant la foule, difficile de deviner le thème de la soirée – réagit et l’ambiance est très chaude.

Même le solo de batterie n’est pas chiant ! En plus, truc marrant, le bassiste déplace un spot blanc pour mieux éclairer le batteur.

Bref, tout est réuni pour que une fois le concert finit, tu te dises : »Wah, c’est déjà fini ? ». Une bonne baffe donnée par un groupe différent. Et même si je ne suis toujours pas capable de mettre une étiquette à leur musique, ça valait vraiment le déplacement ! Je ne regrette vraiment pas d’être venu (et d’être resté) car les belges de TRIGGERFINGER, outre le fait d’être des putains de musiciens, font une musique bien à eux. Et c’est franchement rares par les temps qui courent !

Euh, toujours une réserve pour le look du batteur quand même !! Quoi ? Je suis futile ? J’ai encore mal aux yeux à cause de sa veste, moi !!