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HIGHWAY 3

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Ils étaient au Rising Fest de Dijon. Moi aussi.

Ils étaient à la cabane à frites. Moi aussi !

Ils étaient dans les rues de Dijon. Moi aussiiiii !!

Bon du coup, pour éviter que je ne les poursuive à Sète, ils m’ont accordé, devinez quoi ? Une in-ter-view !!!!!  

Merci HIGHWAY !!!!!!

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Bon allez, direction Dijon. Heu oui, c’est un petit peu en dehors de mon terrain de jeux, mais je m’en tamponne : le Rising Fest, je ne le loupe pas, na ! En plus, la soirée du vendredi est un spécial groupes français et ça se passe à la Petite Vapeur.

Et moi, je l’aime tellement ce fest que je suis en avance ! Et oui, je ne vais pas louper le premier groupe, bande de mauvaises langues !! J’ai même le temps de prendre mon bracelet pass deux jours et de papoter avec des malheureux imprudents qui n’avaient pas de place pour ce soir. Je dis « malheureux imprudents » car ce soir, c’est sold out. Mauvaise nouvelle pour les retardataires mais bonne nouvelle pour les organisateurs et pour les groupes ! Moi, j’aurai bien revendu la place de ma femme le double du prix mais elle n’a pas voulu. La harpie, elle peut être hargneuse !

ELECTRIC SHOCK 5
ELECTRIC SHOCK

En parlant de groupe, je rentre dans la salle pour l’arrivée sur scène des grenoblois d’ELECTRIC SHOCK que je voulais absolument voir en live tellement leur EP m’avait enthousiasmé. 

Et putain ! j’avais bien raison. Le fest débute bien car ELECTRIC SHOCK, ça joue. On est dans du hard-heavy à l’ancienne avec un putain de chanteur à la voix puissante et mélodique et des musicos qui jouent grave, trop heureux de jouer dans un fest où la plupart des spectateurs ont eux-aussi des vestes à patch, des cartouchières et des clous. En plus, ce n’est pas souvent qu’on voit une fille en lead guitar et elle ne laisse pas sa part aux chiens !

ELECTRIC SHOCK 2
ELECTRIC SHOCK

Les morceaux du EP tapent vraiment en live. Le public ne s’y trompe pas et ne veut pas les laisser partir de scène ! Ils vont donc être obligés de nous faire deux covers à la fin de leur set list, dont un de MANOWAR – à la grande joie de la présidente de la Phoenix Rising Asso, grande fan de ce groupe.

Très bonne entrée en matière. En plus, le son est bon ; c’est de bonne augure pour la suite.

Allez, petit tour en extérieur pour dire bonjour au camion de nourriture et goûter un sandwich dijonnais au pâté de tête et à la confiture d’oignons. Pour ceux qui ne connaissent pas, dommage, c’est une pure tuerie !

EXISTANCE 2
EXISTANCE

Requinqué et réhydraté, je retourne dans la salle pour ne surtout pas louper EXISTANCE. Et boum ! Comme aux Poul’Hard de Bresse il y a quinze jours, je prends une claque d’entrée de jeu.

Malgré une scène plus petite, EXISTANCE fait le show et au Rising, le style NWOBHM, on aime ! Des musicos qui jouent comme ça, forcément ça fait réagir la Petite Vapeur qui monte en puissance.

Quitte à me répéter, leurs morceaux sont particulièrement efficaces et les garçons sont à donf. J’ai les mêmes impressions que la dernière fois : ils sont vraiment en place et savent déjà tenir une scène. Leurs morceaux sont taillés pour le live et bien sûr, c’est trop trop court.

EXISTANCE 6
EXISTANCE

Bon ça y est, c’est fini. Tout le monde a pris une grosse tarte… Et mes copines du premier rang n’ont pas eu à me le confirmer : elles m’ont vrillé les oreilles pendant le show ! Merci les gars, grâce à vous je suis à moitié sourd maintenant !

Je profite de la pause pour aller faire une petite interview d’ELECTRIC SHOCK.. Bon rapide l’interview car HIGHWAY monte déjà sur scène.

HIGHWAY 2
HIGHWAY

Heu, avec la baffe que je viens de prendre, je vais mettre un peu de temps à rentrer dans leur univers hard-rock classique mais les HIGHWAY savent jouer. Leurs morceaux sont bien puissants et les refrains rentrent bien en tête.Tout ça est bigrement efficace ! En plus, eux aussi sont à l’aise sur une scène et visiblement heureux d’être là donc évidement la salle rentre à fond dans leur concert.

HIGHWAY est en train de faire un carton ! La Vapeur les a adoptés. A la fin de leur show, je sais qu’ils vont repartir plus légers : leurs CD se vendent très   bien !

HIGHWAY 1
HIGHWAY

On va avoir une pause un petit peu plus longue car pour le dernier groupe, il y a un changement total de plateau.

Ca me donne le temps de papoter avec les potes. Et des potes il y en a pas mal. Ils sont venus d’un peu partout : Grenoble, Chambéry, Bourg-en-Bresse, Chalon, Besançon car il faut dire que le Rising Fest devient une institution. C’est vrai ça, y’a même France 3 qui vient nous filmer ! Bon, faut pas non plus que ça grandisse de trop parce qu’après on sera obligés de regarder les concerts sur des écrans géants !

Aller un petit tour en loges pour une interview d’EXISTANCE que je n’avais pas eu le temps de faire il y a quinze jours.

VULCAIN 1
VULCAIN

Réhydratation et prêt pour accueillir le Dieu de la Foudre : VULCAIN ! 

Dire qu’ils étaient attendus est un euphémisme : VULCAIN à Dijon, on aime et on voulait les voir ! D’entrée de jeu, on sait que la set list va être basée sur « Rock’n’Roll Secours » leur premier album et sur « V8 » le petit dernier.

Le trio parisien est particulièrement en forme ce soir et c’est donc un putain de concert que nous délivre VULCAIN. Et c’est sûr qu’avec les brûlots de « Rock’n’Roll Secours », la salle qui était déjà chauffée à blanc explose.

On va avoir droit à deux surprises : un « Blueberry Blues » des familles et le rare mais très apprécié « Soviet Suprême ». Bien sûr, un concert de VULCAIN ne serait pas un concert de VULCAIN sans l’inévitable « Digue du Cul ». Euh, y’en a même qui croient que ce sont eux qui l’on écrit maintenant. C’est malin !

VULCAIN 4
VULCAIN

VULCAIN réussit à faire mouche aussi bien avec des fans du début qu’avec des gens qui n’étaient même pas en conception quand l’album est sorti. DANIEL, VINCENT et MARC s’éclatent comme des fous, trop heureux de faire partager leur musique.

Et c’est fini. Il est tard, on a très chaud.. mais on est heureux !

Bon, c’est pas tout mais il faut reprendre des forces car on remet ça demain et que ça recommence à 15h. Je me dirige donc vers la voiture. Au moment de monter dans ladite voiture, je croise des touristes allemands : « Salut les gars ! Vous êtes qui ? Les musicos de MAJESTY ? Euh, vous êtes perdus ? Vous savez que vous ne jouez que demain ? » Ben oui…

J’en connais qui ne sont pas couchés, moi !

BILAN DE LA SOIREE

ELECTRIC SHOCK 1

ELECTRIC SHOCK
Une confirmation pour moi en live. Un groupe à gros potentiel. Des morceaux efficaces, un super chanteur, des musiciens doués et passionnés. Un groupe à suivre, quoi. Vivement le CD !

EXISTANCE 4

EXISTANCE
Encore une fois une bonne tarte in my face. En plus, le son était encore meilleur qu’aux Poul’Hard de Bresse. Donc que du bonheur ! Un bonheur partagé par une très grande partie du public présent. Pas de doute, ils viennent de récupérer de nouveaux fans. A voir et à revoir sans modération !

HIGHWAY 4

HIGHWAY
Une très bonne surprise. Très bonne découverte que ce groupe qui distille un hard-rock de très bonne facture. Des fans de hard-rock qui font la musique qu’ils aiment – et que j’aime – et qui prennent plaisir à jouer sur scène. Bref, à revoir en live avec plaisir.

VULCAIN 3

VULCAIN
Sans problème le meilleur concert que j’ai vu de VULCAIN depuis la réformation. Ils étaient très en forme et ont fait un très bon choix de set list.
Bref, VULCAIN c’est comme du bon vin, ils se bonifient en vieillissant.

Un grand merci à toute l’orga de la Phoenix Rising Asso pour cette soirée spécial groupes français de ce niveau. Merci aussi pour le beau billet collector deux jours et merci bien sûr pour leur joie de vivre et leur gentillesse !

Live Report réalisé par Steve 7.4

Ouh là là !!! Ce soir j’ai rajeuni de quelques années… Je me retrouve comme au temps du lycée devant une page vierge et un premier report à faire…

Ce soir, nous avons à l’affiche HONEST JOHN PLAIN, guitariste du légendaire groupe punk anglais THE BOY et PETTER BAARLI, guitariste lui aussi, des BACKSTREET GIRLS, groupe norvégien injustement inconnu en France.

J ET P

 

Autant vous l’avouez tout de suite, je suis venu pour PETTER BAARLI, un petit bonhomme par la taille mais grand par le talent. Et débordant d’énergie !!

Musicalement, il œuvre dans un style rock influencé par les RAMONES avec, sur certains morceaux, des relents boogie à la STATUS QUO. A écouter de toute urgence pour ceux qui ne connaissent pas encore ce groupe. Il a quand même plus d’une dizaine d’albums au compteur….

THE BOY est un groupe punk créé comme tous les autres en 1976 et qui a sorti quatre brûlots entre 1977 et 1981 avant de s’éteindre au début des 80’s comme tous leurs copains de l’époque.

L’avantage de ce petit concert, c’est qu’il est à côté de chez moi, je peux même y aller à pied… Mais je prendrais quand même la voiture ! Je vieillis, donc je me ménage !

Le Chicago est un bar d’Annecy où se produisent de temps en temps quelques groupes. L’ambiance de cet endroit est sympa et ça permet de retrouver les copains et copines. Une bonne surprise m’attend : le public à s’être déplacé ce soir est assez nombreux ! Oh joie !!

JOHN PLAIN tient le lead vocal sur presque tout le répertoire. Il tisse la trame des morceaux sur sa guitare sèche tandis que PETTER complète les morceaux avec des rythmiques électriques avant de s’envoler sur des solos souvent échevelés. On alterne des morceaux des BOY comme « I hate my job », « I don’t care », « Brickfield night »… avec des reprises de standards rock, « Let it bleed » des STONES, « Pills » des NEW YORK DOLLS, « All or nothing » des FACES.

L’ambiance est rock avec des pointes plus hard grâce aux solos de PETTER.

J ET P 2

 

Un concert avec uniquement deux guitares peut vite se révéler gavant mais avec l’expérience et la foi qui animent nos deux lascars le temps passe vite. PETTER fait des chœurs avec sa voix cassée et prend même le chant sur un de ses morceaux. Il fait aussi le spectacle et nous gratifie de quelques pas de canard comme le fait si bien ANGUS – ou CHUCK BERRY avant lui.

Le bottleneck est remplacé par un goulot de canette de bière ; voilà le rock’n’roll, le vrai !! Pas le trafiqué par l’argent ou le business. Qu’on se le dise !

JOHN, lui, représente plus la force tranquille. Il regarde son compère s’activer du haut de sa chaise haute.

Après un dernier coup de folie de PETTER  BAARLI qui monte son ampli presque à fond sur le dernier morceau le silence qui suit soulage nos oreilles. Les voisins sont délivrés ! Ils vont enfin pouvoir penser à s’endormir !

BILAN DE LA SOIREE

Le bilan de la soirée est positif : des musiciens sympathiques avec qui on peut discuter et un public réceptif. Pour être honnête, le seul bémol c’est que hormis ma fille pas un seul jeune ne s’est déplacé.

Pour ma part, j’attends avec impatience le nouvel album des BACKSTREET qui doit sortir prochainement. En plus, il a été enregistré – comme celui d’avant d’ailleurs – à Seynod. A côté d’Annecy, quoi !

Allez, c’est l’heure de rentrer. La prochaine fois messieurs, revenez avec vos musiciens… I hope see you again !!

J ET P .

 

airbourne 1-

Airbourne

Bon, j’avais un choix cornélien : soit rester sur la plage au soleil, soit rentrer pour aller à Guitare en Scène. Heu… d’un autre côté, l’eau est à 20 °, le sable n’est pas terrible, et ça fait 15 jours que je n’ai pas vu de concerts !!!! Donc, le temps d’échanger mes tongs et mon bermuda contre un beau jean et un T-shirt qui le fait bien et je suis déjà devant les portes.

Je suis sûr que vous n’allez pas me croire : le son que j’entends de l’extérieur m’annonce que je suis à la bourre. J’avais oublié qu’on est à 2 minutes de la frontières suisse et qu’ils sont réglés comme des coucous.

DITYSOUND 1

Dirtysound Magnet

Du coup, j’ai bien sûr louper le début de DIRTYSOUND MAGNET, le gagnant du tremplin de l’année dernière. Vous allez vous dire, c’est pas grave puisque tu les as déjà vu l’année dernière… Sauf que l’an dernier, j’avais fait encore plus fort : je les avais carrément loupé !  Au moins là, j’en vois une bonne partie. C’est bien fait. C’est carré. Le groupe maîtrise bien la scène et c’est surtout bien rock. Bref, bonne entrée en matière.

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UDO

J’ai juste le temps de passer sous le chapiteau qui se remplit pour l’arrivée d’UDO. La dernière fois que je l’avais vu sur scène, c’était déjà pendant ce festival… mais bon, depuis y’a un chapiteau qui a poussé !

Donc bien sûr, je vais faire des comparaisons. De suite, la différence est flagrante. Le groupe est beaucoup plus en place et UDO est beaucoup plus en voix et en forme. Du coup, ça le fait bien et ça me permet de découvrir sur scène leurs nouveaux morceaux.

UDO 4

UD

Mais effectivement, comme tout le monde, ce que j’attends vraiment, c’est la fin du concert car UDO qui chante du UDO, c’est bien, mais UDO qui chante du ACCEPT, là, ça déménage !

Le public ne s’y trompe pas. Dès que UDO commence à dire « Métal » en se tapant sur le coeur, le chapiteau entier s’embrasse sur ce putain d’hymne qu’est « Métal heart » ! C’est le seul moment où j’écoute la « Lettre à Elise », moi ! « Balls to the wall » en remet une couche et voilà, c’est fini.

Pas de « Princess of the dawn », pas de « Restless and wild ». Du coup, on reste sur un goût d’inachevé. On aurait voulu un feu d’artifice en rappel… qui ne viendra pas.

udo 1

UDO

Bon je quitte le chapiteau pour aller sur la scène village où doivent se produire mes copains de SIDEBURN. Loupé ! Ils joueront finalement après AIRBOURNE. Donc, temps libre pour découvrir les nouveautés de cette année dont un putain de disquaire qui ferait peur à mon banquier. Vade retro Satanas ! Bien sûr, je rencontre des copains, fidèles comme moi à ce festival… et ils sont nombreux !

Retour sous le chapiteau qui là, du coup est bien blindé. Heureusement qu’il est ouvert sur les côtés, ce qui permet de  se déplacer facilement et de ne pas mourir de chaud, même avec une très forte affluence.

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Airbourne

Allez ! L’intro n’a pas changée. Le TGV AIRBOUNE est annoncé ! Direct in the face !! Nos copains les 12 amplis Marshall, n’en déplaise aux mécréants, envoient la purée.

Joël O’Keefe comme à son habitude fait plus que le show. Il passe du côté droit au côté gauche de la scène tellement vite pour pourrait croire que l’image est en accélérée ! Il a toujours une manière bien à lui d’ouvrir les canettes de bières en se les fracassant sur la tête pour en asperger le public. Bien sûr, il traverse la foule sur les épaules d’un roads pour aller faire un solo perché sur des cubes en face de l’estrade. Et encore ici, il n’a pas eu le droit de faire le ouistiti sur les poteaux ! Ce mec c’est un vrai dingue !

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Airbourne

 

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Airbourne

Les autres membres du groupe ne sont pas en reste pour faire le show. Les morceaux du dernier album sont de vrais brûlots en live et se marient parfaitement aux méga bombes du premier album qui font littéralement exploser le public. Les musicos sont couverts de sueur. Ils ont encore une fois tout donné. Et ils ont bien réussi car on a pris encore une fois une énorme baffe.

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Sideburn

Allez, ce n’est pas tout, il faut vite reprendre ses esprits pour gagner la scène du village où les plus australiens des suisses, les SIDEBURN,  vont continuer à nous distiller du boogie hard. Bon je ne suis pas objectif pour ce groupe car avec cette formation je suis un fan absolu. Le public est venu en masse pour les voir et pour découvrir leurs morceaux.

…Quand d’un seul coup, le chanteur s’excuse et nous dit qu’ils ont un problème. Et devinez quoi ? Le problème, c’est qu’ils ont un invité surprise ! Notre Joël – oui, oui, le chanteur d’AIRBOURNE – celui qu’on a quitté il n’y a pas longtemps exténué et tout en sueur déboule sur scène sans sa guitare et frais comme un gardon pour participer à la fête pour un « TNT » des familles.

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Sideburn et Joël O’Keefe (Airbourne)

 

sideburn 2

Sideburn

L’effet est terrible, accentué par le fait que la ressemblance de Joël avec BON SCOTT est assez marquante.

Bien sûr du coup, même ceux qui étaient en train de faire la queue pour aller manger se précipitent sur le devant de la scène. Allez, Joël redescend. SIDEBURN peut terminer son concert avec une énorme banane plaquée sur le visage. Je crois qu’ils ne sont pas prêts de redescendre de leur nuage !!!

 

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Steve Vai

Bon, pas le temps de reprendre nos esprits. C’est au tour de STEVE VAI de rentrer sur la grande scène. Je vais dire que ça me fait le même effet qu’à chaque fois que je le vois. Les 3-4 premiers morceaux, je suis sous le charme comme un gamin qui découvre ce qu’on peut faire avec une guitare. Les 2-3 suivants, je me dis qu’il est vraiment bon mais que ça me touche de moins en moins. Et les autres morceaux, je les suis… de l’extérieur !

Ca tombe bien, il fait beau. Le site est comme toujours magnifique. En plus y’a des écrans géants partout.. Et puis çà me permet de me restaurer en musique ! Après deux groupes boogie hard, le choc est rude.

eric sardinas 1

Eric Sardinas

Du coup, j’ai le temps de bien me positionner devant la scène village et d’être au premier rang pour le concert de clôture : ERIC SARDINAS. Et là, plus rien à voir avec la vision de la guitare de STEVE VAI. On est dans du blues-rock qui tâche avec un trio qui nous distille un blues-rock teinté fortement de whisky qui fait taper du pied et bouger les cheveux.

ERIC SARDINAS sur scène, ça déménage.

Le concert parfait pour terminer cette journée. Heu je devrais dire pour commencer cette matinée car il est déjà 2h30 du mat’. A Guitare en Scène, quand on aime, on ne compte pas.

eric sardinas 2

Eric Sardinas

Et voilà, il est temps de rentrer. Même un petit hardos à besoin de sommeil après de telles baffes !

Allez tiens et si je me remettais le premier CD  d’AIRBOURNE à fond dans la caisse ? Runnin’, Running wild ! Runnin’ wild and free !!!!

Rock’n’rooooll !!!

 

BILAN DE LA SOIREE

 

DIRTYSOUND VIGNETTEDIRTYSOUND MAGNET

Groupe sympa à approfondir en écoutant leur CD.

 

 

 

 

udo 3UDO

Content de l’avoir revu dans de telles conditions. Il a toujours sa putain de voix reconnaissable entre toutes. Seul bémol : les morceaux perso qu’il a fait ces dernières années ne sont quand même pas du même calibre que ceux faits sous ACCEPT. Mais moi, rien que le fait de pouvoir beugler « Balls to de Wall », ça me rajeunit de 30 ans… et ça, ça fait du bien !

 

airbourne vignetteAIRBOURNE

Comme à chaque fois que je les ai vus depuis leur tout premier showcase au Virgin Mégastore de Paris, la méga grosse baffe intersidérale. Ce groupe a vraiment le truc en plus. N’en déplaise aux détracteurs qui pensaient qu’ils ne feraient qu’un petit tour et puis s’en vont, AIRBOURNE est en passe de devenir un des groupes majeurs des prochaines décennies. Ce qui m’a fait marré, c’est que la plupart de ceux qui me charriaient il y a quelques années ont fait spécialement le déplacement pour les voir, eux, ce soir. AIRBOURNE est pour moi le meilleur groupe live en activité.

 

 

sideburn vignetteSIDEBURN

Mes petits chouchous ont fait encore une grosse prestation ce soir et ont pu montrer qu’ils faisaient du hard-rock boogie de qualité et avec une grande générosité. En plus, ils ont pu reprendre du AC/DC avec Joël O’Keefe ! Trop bon !

 

 

 

steve vai vignetteSTEVE VAI

Alors d’accord, c’est un des meilleurs guitaristes de la planète, mais s’il pouvait faire un album avec un peu plus de mélodie et de feeling, ça m’arrangerait. Car contrairement à JOE SATRIANI avec son « Surfin with the alien », les albums de STEVE VAI sont plus difficiles d’approche quand on n’est pas guitariste. Je le préfère effectivement avec le G3 ou alors quand il représente le diable dans CROSSROADS ! Bon d’accord… je sors !!!

 

 

eric sardinas vignetteERIC SARDINAS

On a trouvé la relève de STEVIE RAY VAUGHAN. Il est dans la même optique : du blues texan qui envoie le bois. Il ne faudrait juste pas lui censuré le mot whisky dans ses chansons parce que sans ça, il n’y aurait plus beaucoup de textes ! Lol ! En tout cas, je l’ai trouvé plus à l’aise sur cette scène qu’il y a deux ans dans la MAGIC MIRROR. Bref, le musicien à suivre.

 

 

Encore une fois GUITARE EN SCENE, est le fest où il faut être en été, tant pour son infrastructure, sa taille humaine, ses toilettes nickel, sa nourriture un peu chère mais bonne que sa programmation et son esprit. Il n’y a qu’à GUITARE EN SCENE qu’on peut voir des boeufs spontanés comme on en voit. De toute façon, il y a des signes qui ne trompent pas. Il y a des musiciens qui, à l’instar de JOHNNY GALLAGHER, même lorsqu’ils ne sont pas sur l’affiche y viennent quand même car ils y sont comme à la maison. En plus, cerise sur le gâteau, ils ont une équipe de bénévoles adorables et méga efficaces.

Bref, c’est je ne dirai jamais assez à quel point c’est un vrai plaisir d’aller dans ce festival !

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L’été n’a pas officiellement débuté – enfin sur le calendrier parce que nous au niveau température, on est bien – que les fest ont déjà commencé. Pendant que Vienne se prépare à accueillir son Festival de Jazz, un peu plus haut sur les hauteurs de la ville on contre-attaque à Seyssuel avec un fest branché rock. Et même métal !

TARCHON FIST 1

TARCHON FIST

Et pour une fois, vous allez rigoler, je suis tellement à l’heure que les portes du fest ne sont même pas ouvertes. Si, si ! Je décide donc d’aller faire un petit tour du village, et bien sûr, je tombe sur les italiens de TARCHON FIST. Et évidemment, on en profite pour papoter. Moi, mon instinct me dit qu’on va avoir une bonne surprise avec ce groupe.

Bon, ça y est, les portes sont ouvertes ! On va pouvoir découvrir le site : la scène principale est en salle et il y a une petite scène en extérieur. Où d’ailleurs un groupe de d’jeuns commence déjà a faire des covers.

Un coup de corne nous avertit que les hostilités vont commencer à l’intérieur donc évacuation du bar en direction de la salle.

Premier groupe. Bon alors, ils ont un beau look, ils jouent bien… Vous ne voyez pas arriver le problème ? Devinez un peu ?!!! La voix !! Alors là, dire si c’est du death, du black, je ne sais pas… je ne suis déjà plus là !

Téléportation au bar !!! En plus, dehors, y’a un petit groupe – toujours de d’jeuns – qui jouent eux, une musique que je comprends. Voilà.

Ca permet de papoter avec les potes, de tenir compagnie à Renaud HANTSON qui, comme à son habitude, vient papoter avec les membres de la secte – c’est-à-dire les porteurs de T-shirts de SATAN JOKERS.

HOLY CROSS 2

HOLY CROSS

Ca permet de patienter jusqu’au prochain coup de corne qui nous prévient de l’entrée sur scène de nos copains stéphanois : les HOLY CROSS. Bon, HOLY, ça ne fait pas trop longtemps que je les ai vus en live, mais c’est toujours avec plaisir que je les retrouve. Je constate que le nouveau bassiste a bien pris sa place. Le groupe comme à son habitude met tout le monde dans sa poche pour un set très carré.

Retour à l’extérieur pour profiter un peu de la « fraicheur » et des méga hamburgers… Et de l’animation musicale branchée « RENAUD – SECHAN, pas HANTSON – est mon copain ».

Enfin c’est cool. Tout est fait pour qu’on ne voit pas le temps filer.

TARCHON FIST 3

TARCHON FIST

Un nouvel appel de la corne nous indique que les hostilités reprennent. Et putain, ça va être vraiment le cas !!! Très difficile d’expliquer la tarte au démarrage de TARCHON FIST. Direct in the face !

Musicalement et scéniquement, ça part à toute vitesse, à fond la caisse. Ca joue grave de grave. Les musiciens sont tous d’incroyables showmen. Y’a même des feux d’artifice… au début du show! J’hallucine, moi ! J’ai failli me retrouver avec la coupe du chanteur de HOLY CROSS, alors appréciez les photos, lol !

Sans déconner, le groupe m’avait prévenu que sur scène ils étaient vraiment le métal mais putain, là c’est vraiment du grand ! Le chanteur a une putain de voix. Les morceaux power heavy sont puissants et entraînants, mélange entre MANOWAR et RHAPSODY, avec toujours de l’humour.

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TARCHON FIST

 

TARCHON FIST 5

TARCHON FIST

En plus le chanteur parle français couramment. Du coup, c’est encore plus facile pour lui de communiquer… Et bien sur, il en use et en abuse pour le plus grand bonheur de tous les kangourous réunis devant la scène – chérie, je t’ai vue !!! L’ambiance est chaude  de chez chaude. Je ne déconne pas, j’ai l’impression de sortir de la piscine, moi !

Bon, c’est fini. Je cherche des yeux le TGV qui vient de m’éclater. Il a un nom : TARCHON FIST !!!

TARCHON FIST 2

TARCHON FIST

 

TARCHON FIST 4

TARCHON FIST

Téléportation d’urgence au bar pour réhydratation d’urgence again !!!

Le temps d’échanger avec les gens dehors et de se rendre compte qu’on a tous la même impression : celle d’avoir vécu un méga moment de live.

Bon, le temps aussi d’entendre à nouveau le chanteur qui reprend du RENAUD – toujours pas le bon- et de récupérer un peu que le dernier coup de corne résonne nous annonçant l’arrivée de SATAN JOKERS.

Il est déjà pas loin de 23h30. Même pas vu le temps passer.

SATAN JOKERS 1

SATAN JOKERS

Et c’est sur un « Sorcier » made in 80 que SATAN JOKERS ouvre le show. Contrairement au concert de Grenoble, on a le SATAN JOKERS A avec Pascal MULOT à la basse. Le groupe et Renaud HANTSON en tête sont en forme. Le son, comme tout le long de cette soirée est très bon et donc on rentre très facilement dans le concert…

D’autant plus qu’après « Fétish X », retour au premier album avec un de mes morceaux favoris : « ¨Pas fréquentable ». Pas cool de me faire ça parce que prendre des photos en chantant à tue-tête, c’est franchement pas pratique, lol !

Bref un debut de concert parfait. Bien sur, petit tour pour une série de quelques morceaux écrits en collaboration avec le psy de Renaud HANTSON. Période émotion…  A l’instar de Pierre PERRET, Renaud – le bon cette-fois-ci – va nous dire tout sur le zizi… Enfin plutôt sur sa bite à lui ! Merci Renaud !!!

SATAN JOKERS 3

SATAN JOKERS

Bon, après on repart pour une set list composée de morceaux à eux et de covers dont le « Get it on » de T-REX.

Bien sûr, solo de basse de Pascal MULOT. Comme à leur habitude, une grosse présence de Michaël ZURITA et d’AUREL, respectivement à la guitare et à la batterie.

On termine par deux tueries du premier album « En partance pour l’enfer » et « Les fils du métal », ce qui nous amène à la fin de la soirée.

SATAN JOKERS 2

SATAN JOKERS

Bon, ça tombe bien parce qu’on est plutôt vers les 1h du mat’. Le bonheur quand on sort, c’est qu’on est toujours bien en t-shirts ! Les gens sont contents et ça se voit. Le stand merch est bien sûr pris d’assaut.

Le temps de dire au revoir aux copains et à nos nouveaux copains de TARCHON FIST et il me faut reprendre la route.

 

BILAN DE LA SOIREE

HOLY CROSS VIGNETTEHOLY CROSS

Toujours aussi bien et en progression constante. En plus, je les ai trouvés bien à l’aise en festival.

 

 

 

 

 

 

 

 

TARCHON FIST VIGNETTETARCHON FIST

Je pense que vous avez compris que c’est MA révélation de la soirée. Ca fait du bien d’arriver encore à prendre une tarte comme ça ! Sans déconner, c’est vraiment une bombe !! Mention méga atomique trop bien ! Et en plus, ce sont des mecs adorables, ce qui ne gâche rien. Bien sûr, un groupe que je vais suivre.

 

 

 

SATAN JOKERS VIGNETTESATAN JOKERS

Bonne prestation du groupe. Bon choix dans la set list. Bien sûr, excellente communication entre Renaud et le public. SATAN JOKERS se sent toujours très en famille en fest. A mon sens, c’est la meilleure prestation que j’ai vu de ce groupe depuis leur reformation.

 

 

 

 

 

 

Un grand merci aux orga du Seyssuel Fest – euh Renaud, on a dit Seyssuel Fest, pas Sexuel Fest !  Un festival méga bien organisé fait par des bénévoles adorables. Ni le côté festif ni le côté qualitatif de la nourriture et des boissons n’ont été oubliés. La programmation sur les 3 jours est, elle-aussi, très qualitative tout en étant variée.

Bref, un méga petit festival que je retrouverai avec grand plaisir l’année prochaine. Merci à tous !!

Et n’oubliez surtout pas : long live rock’n’roll !!