Tagged: hard-rock

FURY AGE

Il y a des jours comme ça où choisir à quel concert on se rend est problématique car on a l’embarras du choix. Et le plus rageant c’est que le week-end d’après, il n’y en aura peut-être aucun ! Mais bon, il faut choisir car je n’ai toujours pas le pouvoir de me dédoubler. Donc, comme mes compères sont à Belley pour le concert des RAKEL TRAXX, je peux aller à Leyment pour le concert de soutien au Leym’Fest avec en point d’orgue la release party de l’album de FURY AGE.

Le truc cool, c’est que je sais où est la salle et qu’en plus on peut s’y garer facile. Du coup, j’arrive tranquillou en avance. Et bien-sûr, je tombe forcément sur des copains avec qui j’ai même le temps de papoter un peu… Et de m’arrêter sur le stand merch’ de FURY AGE pour regarder à quoi ressemble la pochette du CD. J’en profite pour leur caler une interview avec eux pour tout à l’heure. Et tout ça avant que CHRISTOPHE GINET – le programmateur du Leym’Fest – monte sur scène pour présenter les hostilités de ce soir.

THE MORRIGHANS

Allez, c’est parti avec les MORRIGHANS ! Pour les fidèles du webzine, ce nom doit vous parler parce que j’ai fait un report sur eux ainsi qu’un chronique de leur CD. Pour les autres, le groupe évolue dans un registre métal prog’, bien prog’. Il y a une fille au chant et une autre au clavier. Ils appliquent presque la parité homme/femme, lol !!

Bon, la dernière fois où je les ai vus, c’était de la pure découverte. Je ne connaissais pas du tout leurs morceaux. Maintenant je connais et je rentre donc encore plus facilement dans leur univers. En plus ce soir, la scène est grande et le son est très bon. Bref, des conditions idéales pour la musique de MORRIGHANS !

En plus, ils jouent sur les accessoires vestimentaires (capes, chapeaux pour les filles) ce qui ajoute une touche théâtrale à leur set. Moi, je ne suis pas déçu, bien au contraire. Ils nous offrent un très bon show et c’est une très bonne entrée en matière pour cette soirée.

Allez, chose promise, chose due (eh oui, je ne suis pas un homme politique !), je profite de la pause pour aller faire une interview pas piquée des hannetons aux FURY AGE.

CENSOR DODGE

Je suis de retour pile poil pour ma découverte live du soir, CENSOR DODGE. Alors là, vu que j’ai méga bossé mon sujet, c’est une plongée dans l’inconnu. Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. Heu, j’espère que ça va me plaire car si je ne connais pas leur musique, je viens de me rendre compte que je connais les musiciens qui la font ! Du coup, je pourrais bien être dans la daube moi si c’est du black grind à la « mords-moi le noeud » avec une grosse voix méchante !

Je vais être fixé tout de suite. Et c’est… roulement de tambour… du stoner. Mais du stoner pêchu ! Yes !! C’est méga bien fait. Le chanteur à la voix qu’il faut. Le reste du groupe est en parfaite adéquation. Les morceaux sont bons et ils ont une vraie présence scénique. Le chanteur est un vrai frontman en plus ! Ca bouge bien à Leyment ! Le public qui a répondu bien présent (une centaine de personnes) n’a pas fait le déplacement pour rien. Ca bouge, ça chante, ça charrie, bref une ambiance comme je les adore, rock’n’roll et familiale !!!

La musique et l’énergie de CENSOR DODGE est parfaite pour ça. Une bien bonne découverte que ce groupe. J’attends avec impatience qu’ils fassent un album et en attendant, je vais récupérer leur EP, moi !

FURY AGE

Bon, le dernier groupe de la soirée, FURY AGE, monte sur scène. Ce soir pour eux, ce n’est pas un simple concert car c’est la release de leur premier album ! Donc MARKUS FORTUNATO (bassiste de MZ, FORTUNATO et OBLIVION) et les siens déboulent sur scène, motrice à fond ! Ils sont visiblement très contents d’être là et de nous présenter leur nouveau né.

Et ils vont bien nous le présenter car ils vont nous jouer l’album en intégralité ce soir. Je ne vous donne pas tous les détails car je vais le chroniquer. On est dans du hard-rock comme on l’aime. Dans FURY AGE, tout le monde participe au show, de la batteuse aux guitaristes – et à MARKUS of course – tout le groupe fait corps et ça, c’est vachement agréable pour les oreilles et pour les yeux.

Ouah, quelle progression depuis la première fois où je les ai vus ! Bon en même temps, c’était leur deuxième concert…

Le concert passe à toute vitesse. Ah oui, un petit cover pour finir de… de RIOT ? Non, perdu ! D’ACCEPT. Cover qui fait chanter tout le monde à tue-tête. Et c’est fini.

FURY AGE

CHRISTOPHE GINET remonte sur scène, appelle les trois groupes à venir le rejoindre et nous donne rendez-vous en septembre pour la grande fête du Leym’Fest 2017 !

En tout cas, cet en-cas a un goût de reviens-y avec des groupes de qualité qui ne se prennent pas la tête et une ambiance méga conviviale.

Le temps de dire au revoir aux copains et il est temps de prendre la route. Mais je ne suis pas tout seul, j’ai le dernier FURY AGE et le CENSOR DODGE pour me tenir compagnie. Et en plus, j’avancerai sur les chroniques, elle est pas belle la vie ?!!

Un grand merci à AMM et son équipe de bénévoles ! Long live le Leym’Fest !!

FURY AGE

ECLIPSE

D’habitude les concerts se font essentiellement au Z-7 de Pratteln mais ce soir c’est vers un nouvel endroit que je me dirige. Après avoir facilement trouvé le lieu, je m’apprête à rentrer dans un casino et là je vais de surprises en surprises. Pour rentrer dans l’établissement, il faut montrer patte blanche. Une pièce d’identité est demandée et vérifiée par un employé. Ce soir, c’est interdit aux mineurs, même accompagnés d’adultes… et interdit aussi à ceux qui portent par exemple un pantalon de survêtement. Je le sais car un jeune français s’est vu refusé l’entrée pour ces raisons alors qu’il avait acheté sa place et fait plus de 300 kilomètres pour venir. Dur dur pour lui, mais ici on ne rigole pas avec le règlement !!!

Une fois ce premier contrôle passé, j’entre vraiment dans les lieux et là, je me retrouve vraiment dans le casino avec des tables de jeux, des machines à sous et tout ce qui ressemble à des jeux vous permettant de perdre votre argent dans un cadre idyllique et suave. Le plus dur est de trouver la salle où se passe le concert, car il y a 3 étages. Finalement, j’aperçois quelques chevelus qui attendent dans un coin.

Oui, gagné c’est bien là l’entrée de la salle de concert ! Vérification des tickets et tampon sur le poignet fait, j’entre enfin dans l’endroit espéré et là changement de décor et d’ambiance garantis. Je pénètre dans un autre monde, dans un univers qui m’est familier, celui d’une salle de concert. Ouf !! Je découvre une belle salle qui peut accueillir plusieurs centaines de spectateurs et la scène n’a pas la taille d’une boite à chaussures. Tout est réuni pour passer un agréable moment avec une bonne ambiance.

Ici à Bâle, on ne rigole pas non plus avec les horaires, on respecte le planning et les spectateurs en appliquant simplement ce qui est prévu. Certaines salles françaises devraient s’en inspirer. A bon entendeur, salut !

SHOTGUN REVOLUTION

Ce soir, l’affiche est 100% scandinave et je m’attends à voir des géants blonds barbus et chevelus. En gros des vikings…

Et bien c’est raté !! Pour débuter la soirée nous avons les danois de SHOTGUN REVOLUTION. Plus exactement ils viennent de Copenhague, la capitale. Ils jouent du hard-rock et revendiquent des influences 70’s comme LED ZEP, DEEP PURPLE ou BLACK SABBATH. Mais, soucieux de ne pas passer pour des has been, ils s’inspirent de groupes plus actuels comme METALLICA ou ALTER BRIDGE.

Pour jouer ils ont droit à une scène réduite mais cela ne les gêne pas car ils sont plutôt statiques et se concentrent sur la musique. Depuis 2010, date de sortie de leur premier album, ils tournent. DITLEV ULRIKSEN, le chanteur, le visage masqué par une barbe grisonnante et une casquette vissée sur son crâne, emmène ses troupes sans faillir.

Dès le premier morceau « Bleeding », le ton est donné. Les riffs sont plutôt lents mais sans compromis. Au fil des morceaux, le tempo s’accélère. Le public, un peu clairsemé au début du set, apprécie.

SHOTGUN REVOLUTION

Il faut préciser maintenant que le son sera bon toute la soirée !! Un plus indéniable. Vis-à-vis de la formation du dernier CD, un deuxième guitariste vient épauler et diversifier les rythmiques de MARTIN FRANCK. Le dernier morceau « City of fire » envoie du lourd, la machine est lancée. Dommage qu’ils s’arrêtent maintenant…

Ils ont sorti l’année dernière leur quatrième disque produit par FLEMMING RASMUSSEN, qui travaille notamment avec METALLICA. A la fin du concert, ils seront présents et disponibles au stand merchandising. Encore un groupe à suivre.

ONE DESIRE

Le changement de matériel et de batterie est effectué assez rapidement et, à l’heure annoncée par le programme situé à l’entrée, les finlandais de ONE DESIRE foulent le plancher de la scène. Fondé en 2012 par le batteur OSSI SIVULA, le groupe ne décolle réellement qu’en 2014 quand OSSI rencontre le guitariste producteur JIMMY WESTERLUND. Celui rentre de Los Angeles avec une expérience importante. Avec eux deux, le groupe trouve la bonne formule et vient de sortir son premier disque sur le célèbre label italien Frontiers Records, une référence dans le genre. Maintenant, j’ai hâte de vérifier en live si les espoirs placés sur eux se confirment.

Première surprise, la présence ce soir d’un claviériste. Sur disque il y en a bien un, mais officiellement il n’existe pas. Ce musicien supplémentaire va étoffer le son général du quatuor par ses rythmiques, parfois surprenantes (limite techno sur certains passages), mais cela ne choque pas et il ne sera jamais mis en avant.

Ce qui n’est pas le cas bien entendu d’ANDRE LINMAN le chanteur, guitariste sur certains titres. Sa voix mélodieuse se mariant fort bien avec le hard-rock classique de ses compères. Si vous aimez ce chanteur, allez jeter une oreille sur son précédent groupe, STURM UND DRANG, avec qui il a sorti trois galettes.

Ce soir musicalement on peut noter que leur melodic-rock propage de la joie dans une assistance plus nombreuse qu’au début. La salle est maintenant bien remplie, tant mieux ! C’est un hard-rock mélodique de haute-volée rempli de feeling. Les riffs sont dynamiques et les refrains entêtants, impossible ensuite d’oublier les mélodies qui nous trottent dans la tête toute la soirée.

JIMMY avec ses lunettes noires et ses cheveux bruns frisottés me fait irrésistiblement penser à NEIL SCHON de JOURNEY. Je note quelques références avec ce groupe ou encore avec PRETTY MAIDS et ECLIPSE (ça tombe bien !) et je constate que l’expérience acquise par les musiciens paye car ce soir, il nous délivre un superbe show ! Pour le terminer, nous avons droit à une reprise de BLACK STONE CHERRY.

Un set parfait et un groupe à revoir en vedette pour les apprécier plus longuement… surtout s’ils progressent encore !!

ECLIPSE

C’est maintenant au tour des suédois d’ECLIPSE d’arpenter la scène du Grand Casino. Il ne manque que des norvégiens pour compléter cette soirée entièrement scandinave ! Malgré le jeune âge de ses musiciens, le groupe affiche au compteur une discographie imposante. Formé en 1999 à Stockholm par ERIK MARTENSSON (chant) et MAGNUS HENRIKSSON (guitares), ils sortent un premier disque en 2001 « The truth and a little more ». C’est le début d’une grande aventure qui perdure toujours aujourd’hui pour notre plus grand plaisir.

Ce soir encore ils vont nous asséner un hard-rock mélodique, jouissif pour les oreilles. Dès le premier morceau, « Vertigo » extrait du dernier album en titre, nous nageons allègrement dans les eaux claires de la mélodie et du riff imparable.

Sur « Killing me », ERIK empoigne aussi une guitare pour épaissir un peu la rythmique et laisser à MAGNUS plus d’espace pour ses solos. Je ne sais si c’est le prénom qui veut ça, mais après le ERIK GRONWALL de HEAT, je trouve que notre ERIK de ce soir a des similitudes avec l’autre. Même carrure, blond, les cheveux courts, et une présence sur scène importante, la comparaison est facile. Si dans votre entourage vous connaissez un ERIC blond, demandez-lui de chanter pour voir , lol !!!!

Cet homme a plusieurs cordes à son arc. Il pratique au sein d’ECLIPSE le chant et la guitare, mais avec MAGNUS il participe à l’écriture et à la production d’autres artistes. Il a notamment participé en 2015 au projet de NORDIC UNION avec RONNIE ATKINS (le chanteur de PRETTY MAIDS). Ces activités parallèles lui donne un surplus non négligeable d’expérience qu’il met bien entendu à profit pour son groupe.

Inutile de préciser que tout est parfaitement millimétré, huilé, et que la setlist de ce soir fonctionne à merveille. Après la superbe ballade « Hurt » et son intro calme et reposante à guitare acoustique et chant, voici venu l’éternel solo de batterie. PHILIP CRUSNER nouvel arrivant dans la troupe s’appuie sur une bande son de musique classique pour nous délivrer ainsi un solo moins rébarbatif pour les non batteurs. C’est nettement plus agréable de cette façon et les spectateurs participent à cet exercice de bon cœur.

Son prédécesseur à ce poste MAGNUS ULFSTED, lui occupe maintenant le poste de bassiste. Efficace et discret, il est lui aussi un membre indispensable à la maison ECLIPSE.

L’heure tourne inexorablement et c’est déjà l’heure de la fin sous les applaudissements avec « Bleed and scream ». Si vous aimez un hard rock classique puissant aux mélodies imparables, précipitez-vous pour les écouter ou les entendre en live même si sur cette tournée, ils ont soigneusement oublié la France !!! Comme c’est bizarre…

Après quelques minutes d’un repos bien mérité, ils seront frais et dispos au stand merchandising pour le plaisir des nombreux fans venus faire dédicacer CDs ou billets de concert – entres autres.

Encore une fois, je ne regrette pas les nombreux kilomètres avalés sur l’autoroute pour venir assister à des concerts de cette qualité. Mieux, j’en redemande !!

ECLIPSE

ULI JON ROTH

Quand j’ai vu que ULI JON ROTH, le guitariste mythique du SCORPIONS des années 70 passait en concert, j’étais fou de joie. Comme un gamin à qui on annonce qu’il va à Disney. ULI JON ROTH, dès que ça a été possible, je suis allé le voir, que ce soit dans sa période « HENDRIX est en moi » ou « VIVALDI Revival ». Et je n’ai jamais été déçu. Bien au contraire ! Il m’a mis une telle putain de tarte avec sa vision des « 4 saisons » que j’en frémis encore. Son beuf avec MORGLBL et CHRISTOPHE GODIN était terrible, lui-aussi.

Bref, direction les environs de Grenoble et une salle que je ne connais pas : l’Iliade. Tiens, les parkings sont bien vides… « C’est bien là ? ». Heu… oui, je vois au loin une file d’attente et de l’autre côté des parkings bien remplis. Je ne connais pas cette salle, mais rien que pour ça, je l’aime déjà : tu peux te garer méga facile. Et à Grenoble, à part la Bifurk, c’est la seule salle que je connaisse où c’est le cas.

Allez, les concerts s’enchaînent et les premières parties sont les même : il n’y en a pas ! Cool, ça veut dire plus de ULI et de sa guitare magique.

Bon, la salle est déjà bien remplie (vers les 350 personnes) de fans de la première époque de la bête qui pique et de plus jeunes qui ne l’ont pas connu. Tout ce monde est venu ce soir car c’est un spécial « Tokyo tapes ». Eh oui, « Tokyo tapes » comme le double live mythique des SCORPIONS sorti en 1978 ! Ce double live est personnellement dans mon top 10 des dix meilleurs live, tous styles confondus !. Et pour nous, chanceux, c’est à une version « revisited » à la mode ULI à laquelle on va avoir droit… enfin, je crois.

Je vais être fixé très vite, des musiciens montent sur scène. Tiens, ils sont jeunes… Heu, il y a une première partie ? Moment de flottement. Et il arrive : ULI JON ROTH :: Les musiciens sont ses musiciens et j’apprends que la plupart font partie du groupe CRYSTAL BREED.

Et c’est parti pour un voyage dans le temps et la destination est 1978 !

ULI JON ROTH

Mon interrogation de ce soir portait sur les musiciens qui accompagnent ULI. Vont-ils être à la hauteur des morceaux et de ULI ? D’entrée de jeu, je suis rassuré. Bassiste, batteur, clavier, guitariste rythmique, tous le font. En plus, ils sont jeunes mais on l’habitude de la scène. Reste le chanteur. Pas facile de chanter des morceaux auxquels KLAUS MEINE se collait ! Eh bien, ça le fait aussi, différemment mais c’est raccord. Et puis, comme il est lui-aussi allemand, il y a un petit accent comme KLAUS, lol !

Bon, moi je suis parti loin, emporté par les morceaux dont, pour une bonne partie sont les morceaux que je préfère de SCORPIONS : « All night long », « We’ll burn the sky’, « In trance »… Bref, je suis aux anges ! En plus, on n’est pas dans du copié-collé mais dans une relecture des titres (pour les solos ) et c’est magique.

On va avoir droit à un morceau acoustique où ULI sort la double manche, et là aussi, c’est un moment magique… Un « Fly to the rainbow » de toute beauté.

Le chanteur est juste excellent. C’est beau, magnifique même.

Fini. Quoi, fini ? Heu, pas drôle !! Ah, c’est l’entracte ? Putain, j’ai eu peur. Bon allez, pause méritée, ravitaillement et c’est reparti. « Pictured Life », « Hell cat », « Dark lady », je suis au paradis des petits hardos gentils !!!

ULI est comme d’habitude magique. Sa guitare m’ensorcelle. Il a un côté mystique qui te met sous hypnose.

En plus, même s’il est comme un chef d’orchestre qui dirige ses musiciens, il ne les cantonne pas à un rôle de faire valoir. Il les laisse faire des solos.

ULI JON ROTH

Heu, qu’est-ce qu’il se passe, ils viennent saluer… C’est fini ? Non, non ! Ouf, comme on est gentils, ils vont continuer ! Yes, c’est reparti pour des classiques de SCORPIONS. Mais évidement, un concert d’ULI JON ROTH sans un peu de HENDRIX, c’est juste pas possible. Mais même du HENDRIX, il le fait à sa manière. Trop fort !

Bon là, c’est fini. Ils sortent de scène. Nous on en reveut, on crie, on chante… mais rien n’y fait, sniff ! C’est vraiment fini.

Même en enlevant l’entracte, ils ont joué plus de deux heures. Rien à dire à part que c’était trop bon. ULI JON ROTH est vraiment un guitariste hors paire même s’il n’est souvent pas apprécié à sa juste valeur !

Allez, un petit tour au stand merch’… Et ouiiii ! Il vient ! Incroyable ! Après deux heures de concert, il fait des photos, il signe des autographes et le tout avec le sourire et toute sa gentillesse. Un grand musicien et un grand monsieur proche de ses fans. Lui, il le fait gratuitement son meet and greet !!

Voilà, petit papotage avec le chanteur et c’est le départ pour mon home sweet home… avec SCORPIONS comme camarades de route… et surtout « Tokyo tapes ». Tiens, il est gribouillé le mien, lol !!

Méga salle, méga concert, méga soirée. Une spéciale dédicace à Tine et encore un joyeux anniversaire… piquant à souhait.

Un méga remerciement à Metallian Prog’ pour la soirée ! A bientôt les copains. Ah oui, cette salle, gardez-la !!!

Incoming search terms:

  • longing bonhomme mail: @

Pas le temps de me remettre du concert de DYNAMITE à Lyon hier que ça continue ! Ce soir, c’est à Bourg-en-Bresse que ça se passe. D’abord chez ADIPOCERE où Christian et Sylvie organisent une séance de dédicace d’une heure. BLAZE BAYLEY s’y prête à l’exercice avec plaisir. Il signe les albums de MAIDEN qu’il a fait avec le groupe (of course !) et les albums de BLAZE BAYLEY (of course aussi !) avec le même plaisir. Il discute, accepte les photos avec le sourire, plaisante. Bref une très bonne intro pour ceux qui seront là pour le concert… et une consolation pour ceux qui malheureusement n’y seront pas.

Allez, il est temps de se diriger vers la Tannerie car l’ouverture des portes est prévue à 19h. Heu… il n’y a pas la queue pour rentrer. Les gens arrivent doucement par petits groupes de deux ou trois, parfois tout seul. Et pourtant, « mercredi c’est Tannerie ! ». Bon d’accord, mercredi c’est aussi le milieu de la semaine !

AMON SETHIS

Enfin bon, nous on est là pour le premier groupe, les grenoblois de AMON SETHIS et leur univers « le pharaon est mon copain ». Pour ceux qui suivent le webzine, la dernière fois que je les ai vus, c’était en première partie de MYRATH. Et bien, ils ont gardé la même intro et ils ont bien fait car ça tape très fort !! JULIEN arrive masqué et met le feu à un pupitre. Directement dans le feu de l’action !

Moi, je suis toujours fan. J’adore leur univers et leur vision du métal. En plus ce soir, le son est méga bon. Bref, que du bonheur ; bonheur partagé avec le public qui pour une grande part découvre le groupe. Et vu le nombre de gens qui vont acheter leur dernier CD après le set, AMON SETHIS a remporté haut la main la partie !

La pause sera courte car les deux groupes jouent sur la même batterie. Donc changement de plateau rapide !

Allez, les musiciens – bassiste et guitaristes – de dos avec un sweet BLAZE BAYLEY commencent à jouer et c’est parti ! BLAZE arrive et tout de suite le ton est donné : il va y allez à donf’ ! Les nouveaux morceaux sont top en live et côtoient les plus anciens.

Bon il n’oublie pas non plus quelques titres de la VIERGE DE FER mais ce n’est vraiment pas beaucoup. Trois morceaux de l’ère MAIDEN seulement. Normal, BLAZE BAYLEY, lui, ne fait pas dans le tribute band à l’instar de certains ex-chanteurs de groupes très connus qui passent leur vie à reprendre leurs anciens morceaux.

Les morceaux de BLAZE BAYLEY ont la part belle et ça le fait.

Les musicos qui forment le groupe sont les musiciens du groupe ABSOLA. Ils forment un groupe très soudé et comme ils tournent depuis pas mal d’années maintenant en soutien de BLAZE BAYLEY quand il tourne en Europe, ça fonctionne grave. On a KARL SCHRAMM à la basse, MARTIN McNEE à la batterie (putain de solo qu’il nous a fait !) et CHRIS APPELTON le guitariste. Ce dernier m’épate chaque fois que je le vois jouer. Non seulement, c’est un killer à la six cordes mais en plus il joue facile, décontracté, sans en rajouter… et avec le sourire.

BLAZE BAYLEY est impérial, comme toujours. J’adore sa voix puissante mais mélodique. Il chante avec son coeur… et il est énorme ! Il donne tout en live. Il ne joue pas, il est vraiment lui-même. On voit qu’il y a une véritable complicité avec les autres musiciens qui ne sont pas uniquement des faire-valoir mais bien un ensemble. Un groupe, tout simplement.

Et bien-sûr, le public le ressent et le leur rend bien.

Encore une fois, l’adage « les absents ont toujours tort » est justifié car ce soir BLAZE BAYLEY met tout le monde d’accords : il n’est pas seulement le chanteur qui a fait deux disques avec IRON MAIDEN. Il chantait avant et il chante après. Et c’est toujours aussi jouissif !

La tornade BLAZE ne faiblit pas. Jusqu’au bout c’est à un set et à une set list parfaite auxquels on aura eu droit ce soir.

DEDICACE BLAZE BAYLEY CHEZ ADIPOCERE

Les musiciens ne prennent même pas le temps de se changer, ils vont directement au stand merchandising pour signer des autographes, faire des photos ou tout simplement parler avec les gens, parler avec les fans. Une grande voix pour un grand monsieur.

Bon, moi j’en profite pour me prendre le dernier ABSOLVA dont je n’avais pas la version physique, et voilà c’est fini. On papote entre copains et on est tous unanimes, on a bien fait d’être là car c’était vraiment une soirée parfaite pour les fans de hard heavy.

Dommage qu’il n’y ai pas eu plus de monde pour partager ça mais d’un autre côté, il vaut mieux une centaine de personnes qui sortent de la salle avec un sourire banane aux lèvres  et qui retourneront le voir dès que possible que cinq cents personnes qui sortent en se disant que le concert n’était vraiment pas bon, que le chanteur chantait faux, qu’il avait passé son temps à insulter ses musicos (musicos recrutés pour l’occasion) et qu’ils regrettaient d’être venus. Mais je m’égare. Heureusement, BLAZE BAYLEY est totalement à l’opposé d’un PAUL DI ANNO qui, lui, ne vit que sur son glorieux passif avec MAIDEN.

Qu’on se le dise, avec BLAZE BAYLEY, on vient pour voir un ancien de chez MAIDEN et on revient pour voir BLAZE BAYLEY et son groupe ! Long live BLAZE BAYLEY !! Long live ABSOLVA !! Un grand merci à  la Tannerie pour nous avoir permis de vivre ça !!

A force de rencontrer les IRON BASTARDS, il fallait bien que je leur fasse un petite interview, non ?
Allez, c’est parti !

Interview réalisée le 14 février 2017 à la Fabrique d’Amancy