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HEAT, TEMPLE BALLS et REACH au Rock’n’Eat (69)

Date du concert : 18 mai 2022 – Report 1 : Steve*74 – Report 2 : Seb 747 – Photos : Steve*74

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le 18 mai est pour ceux qui ne le savent pas un jour spécial pour le créateur et rédacteur en chef de W.T.R. Ce jour-là, on fête la Saint-Eric et cerise sur le gâteau l’anniversaire de sa progéniture. Alors inutile de vous dire que le concert du jour était noté depuis longtemps sur son éphéméride. Seulement le destin, comme souvent, en a décidé autrement en le laissant alité dans une chambre d’hôpital. C’est donc Seb et moi qui sommes chargés de faire un report du concert du jour. Chose que je fais volontiers car j’avais prévu d’y aller de toute façon !

Après un trajet sans histoire et en évitant presque tous les bouchons lyonnais on arrive en avance au Rock‘n’Eat, la salle où se tient le concert du soir.

TEMPLE BALLS @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le temps de croiser quelques connaissances et c’est parti pour une bonne dose de rock‘n’roll !! Les finnois de TEMPLE BALLS sont les premiers à fouler les planches et à chauffer un nombreux public qui ne demande qu’à s’enflammer.

Une formation que j’ai déjà eu l’occasion de voir en première partie de SONATA ARCTICA en décembre 2019, quelques mois avant l’arrêt des concerts… A l’époque, j’avais bien aimé ces jeunes pousses en devenir et je suis impatient de confirmer – ou non – mon jugement.

Entre temps, un troisième album a fait son apparition et c’est un peu comme le veux la tradition, avec « Thunder from the north », issu de cet opus, que les festivités débutent. Un morceau qui d’entrée met le feu, un hit en puissance. Première constatation, ce sont toujours les mêmes cinq musiciens qui officient ce qui n’est si courant que ça… Autre détail ARDE TERONEN porte la même veste  jaune qu’il y 2 ans (lol). Et ANTTI HISSA, le batteur, joue sur la batterie de H.E.A.T.

Pour être plus sérieux, le répertoire n’a pas vraiment évolué et c’est, pour ma plus grande satisfaction, toujours du hard-rock mâtiné à la sauce sleaze comme les scandinaves savent si  bien le faire depuis quelques années.

Les retrouver ce soir sur la tournée n’est pas une surprise quand on sait que leur dernier disque « Pyromide » est produit pas JONA TEE le clavier de H.E.A.T. !! L’influence du sieur est palpable sur certains titres notamment avec des refrains entêtants. Les guitaristes sont à la fête et nous gratifient de solos énergiques mais toujours mélodiques.

Les petits gars ont pris de l’assurance avec de nombreux concerts dont certains en première partie de grands groupes comme les DEEP PURPLE ou encore URIAH HEEP. La sauce rythmes puissants et refrains accrocheurs fait mouche auprès des spectateurs. Quel bon début de soirée !

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Après une petite pause salvatrice, c’est maintenant au tour de REACH de monter sur scène. Une formation que je ne connais absolument pas. Jamais entendu parler d’eux ni écouter la moindre note avant ce soir. La découverte va être totale.

Ce sont eux aussi des gens du nord de l’Europe, de Suède pour être précis. C’est un power trio avec le guitariste qui assure le chant.  Le groupe existe depuis 2012 et a 4 albums à son actif, ce qui est pas mal du tout. JONA TEE, toujours lui, a produit le deuxième album du groupe. On comprend mieux avec ces renseignements comment on organise une tournée avec ses connaissances de travail !!

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Difficile de cerner la véritable identité musicale des musiciens. Après des albums plutôt tournés vers du bon vieux hard-rock, nos gaillards ont évolué vers d’autres sphères. Ce soir la set-list navigue dans des eaux rock, pop rock à la MUSE ou COLDPLAY. A certains moments, on note aussi la présence de samples. On change pratiquement de registre et d’ambiance à chaque morceau. Le changement avec les TEMPLE BALLS est pour le moins radical et me désarçonne un peu. Je ne sais pas si un tel groupe a sa place sur l’affiche du jour si l’on n’a pas une large ouverture musicale…

C’est bien fait et techniquement il n’y a rien à redire mais, dans ce contexte, j’ai du mal à accrocher. Ce rock alternatif comme on le nomme est certainement à réécouter dans d’autres circonstances pour en apprécier toutes les subtilités.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Place maintenant à H.E.A.T., ceux que je suis venu voir et écouter ce soir. Une affiche programmée depuis assez longtemps déjà mais toujours repoussée au diable vauvert à cause d’un satané Covid résistant et coriace. Comme personne ne sait s’il ne va pas repointer le bout de son nez dans un futur proche alors autant ne pas rater celui-ci !!

Surtout que depuis le line-up du groupe a évolué. ERIK GRONWALL a quitté ses compagnons de jeu pour rejoindre SKID ROW après la parenthèse NEW HORIZON. Pour le remplacer, ils ne sont pas torturés les méninges et se sont tournés vers KENNY LECKREMO, le premier chanteur du groupe. Oui celui qui officie sur les deux premiers opus des scandinaves ! Un retour en force après en gros 10 ans d’absence.

La question principale le concerne. Comment va-t-il pouvoir remplacer son illustre prédécesseur ? ERIK avait une présence scénique énorme et monopolisait à lui tout seul l’attention du public. Je sais que dans la vie rien n’est impossible mais parfois c’est difficile… car ERIK est un showman extraordinaire.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Première constatation, le public est maintenant nettement plus nombreux qu’au début, c’est bon signe. A peine le show débuté que KENNY se met à sautiller sur place sans discontinuer. Il a l’air visiblement heureux d’être présent et nous le montre sur « One by one «, le premier titre joué. Le dernier opus du groupe est aussi mis en avant avec le suivant  « Rock your body «. Un morceau qui porte bien son nom car KENNY saute toujours autant… Ce qui est une gageure car la scène du Rock ‘n’ Eat n’est pas très grande et le clavier JONA TEE Tee est coincé dans le fond  à côté de la batterie de CRASH.

D’entrée, le groupe embrase la salle avec des tubes en puissance qui donnent envie de chanter les refrains avec eux ou de battre la mesure avec les pieds ou la tête. KENNY arrive dans un registre un chouille différent à chanter les anciens morceaux d’ERIK sans souci et à faire les montées sans coup férir. C’est un grand soulagement pour moi. Chapeau bas, Monsieur !

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

La set-list est variée et couvre toutes les périodes avec forcément des vieux morceaux – jamais entendus en live depuis des lustres – qui resurgissent. Après un petit solo de batterie exécuté par un solide frappeur viking, nous aurons droit à un inédit « Back to the rhythm ». C’est toujours aussi mélodique, les solos sont inspirés, mordants et la rythmique est sans faille. Que demander de plus ?? Du hard-rock mélodique à tendance FM sur certains passages et toujours une énergie débordante.

KENNY va sautiller sur place pendant tout le concert sans paraître trop essoufflé !!  Je ne sais pas à quoi il carbure mais il faut le faire et avoir une constitution robuste ! Quel que soit l’angle d’attaque, force est de constater que ça envoie du feu de Dieu !! C’est une grande déflagration qui va droit au but.

« A shot at redemption «  est le seul titre extrait de « Tearing down the walls » qui est à mon avis le meilleur disque du groupe, ce sera ma seule déception de la soirée. Prévu en août, j’attends avec impatience la sortie du nouvel album pour valider mon impression du soir.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Un dernier « There for you » pour clôturer un set sans faille. Les spectateurs des premiers rangs ont plus transpiré que dans un sauna, c’est finalement plus économique et surtout plus festif comme activité.

Encore un excellent concert comme je les aime. Je ne regrette pas mon déplacement vers l’ancienne capitale des Gaules. Vivement le prochain !!

STEVE*74

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Ce soir, nous voilà, mon copain de concerts Steve*74 et votre serviteur en direction des bouchons lyonnais (pas les restos, les vrais !) pour nous rendre au Rock‘n’Eat Live car aujourd’hui, les Suédois de H.E.A.T. avec leur ancien, redevenu nouveau, chanteur sont venus déboucher les oreilles des spectateurs lyonnais.

Partis ni trop tôt ni trop tard, à l’heure quoi, nous arrivons au bord de la Saône après une bonne heure et demie de trajet. Et pour une fois, nous trouvons de la place pas très loin du Rock ’n’ Eat Live. Que demander de plus ?

Mais avant tout, il nous faut récupérer nos places. En effet, le rédac’ chef étant souffrant, j’ai un peu traîné pour acheter une place. Je ne suis pas le seul, puisque sur les quatre que nous sommes ce soir, un seul a déjà la sienne. Autant vous dire que c’est un peu chaud comme histoire ! Heureusement pour nous, le Rock‘n’Eat n’est pas sold out et il reste encore quelques places. Ouf !!

Etant donné la chaleur ambiante, nous décidons de rester un moment à l’extérieur pour discuter. Un de nos covoitureurs étant déjà dans l’antre de la bête, je me décide à rentrer à l’intérieur pour le retrouver. Quoi ? Mais ils ont déjà commencé ? Ils auraient pu nous attendre quand même ! C’est pas cool. Lol. Je remonte vite fait bien fait chercher mes deux camarades rester dehors.

TEMPLE BALLS @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Je rate du coup une partie du show de TEMPLE BALLS, mais heureusement, le premier titre “Thunder from the North » vient à peine de débuter.

Les Finlandais sont à fond. Le chanteur, ARDE TERONEN, lunettes noires sur les yeux, est ultra motivé, tout comme ses copains musiciens, NIKO VUORELA & JIRI PAAVONAHO, les guitaristes, JIMI VALIKANGAS, le bassiste, et ANTTI HISSA le batteur.

Nous assistons à un grand show de TEMPLE BALLS, ce soir. Quasiment tous les hits du groupe sont joués. Inutile de vous dire qu’ils ont déjà conquis le public. D’ailleurs, je suis surpris qu’il soit aussi clairsemé. Il me semblait avoir entendu dire qu’il ne restait plus beaucoup de places lorsque nous sommes arrivés. Bizarre… Pourtant, le hard-rock du groupe, teinté de heavy metal, avec ses mélodies et ses riffs imparables devrait attirer du monde.

Qu’à cela ne tienne, nous profitons à fond. “Strike Like a Cobra”, “Fallen Youth”, “What Is Dead Never Dies”… Que des tueries ! Le public qui remplit petit à petit la salle n’en perd pas une miette. Le groupe n’a pas l’intention de lâcher prise et enchaîne avec un “T.O.T.C.” du feu de Dieu. Quel titre imparable ! “Let’s Get It On” puis “Bad Bad Bad”, avec là aussi, un refrain qu’on ne peut s’empêcher de chanter à tue-tête ! Que des hits !

Les deux derniers titres s’empareront du public aux taquets. Tout le monde est d’accord pour dire que les TEMPLE BALLS ont mis la barre très haut.

Direction le stand de merch’ relativement bien rempli avec les des T-Shirts des trois groupes, des CD, des vinyles… il y a même des casquettes et des masques H.E.A.T., sans oublier leur futur nouvel album, en précommandes limitées sur le stand de merch’ !

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le deuxième groupe, REACH, démarre son show devant une salle bien remplie. Je jette une oreille, puis une autre, et au deuxième titre, je m’éclipse doucement. J’avoue que leur musique n’est pas trop ma tasse de thé. Elle est un peu trop molle pour moi, trop atmosphérique.

Je retourne au stand merch’ et je discute un peu avec le vendeur. On se moque gentiment de la prestation de REACH. Je constate que, comme moi, il n’aime pas trop. C’est vrai qu’après l’énergie qu’on mise les TEMPLE BALLS, il m’est un peu difficile de me mettre dans le bain d’un groupe plus rock que hard et un peu trop atmosphérique à mon goût.

REACH @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Une reprise de MUSE me fera revenir un peu sur le côté de la scène, constatant qu’une bonne partie du public est restée, ce qui est cool pour le groupe. Personnellement, je préfère me retirer et retourner voir mon nouveau copain Suédois, pour lui parler de hockey sur glace. Et oui, quand on parle sport avec un scandinave, le foot ce n’est pas son truc.

Une bonne partie des TEMPLE BALLS (il ne manquera que ANTTI), arrive au stand de merch’ dès la fin de la prestation de REACH. Ils sont très affables et se prêtent naturellement aux selfies et autres photos. Ils discutent volontiers avec les fans, et signent les set-list récupérées sur la scène. J’en profite pour leur demander leur avis sur le championnat du monde de hockey qui se déroule actuellement en Finlande. ARDE me dit qu’ils adorent tous ce sport et qu’évidemment, leur pays va gagner ! L’avenir lui donnera raison puisque la Finlande est devenue championne du monde.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Allez, il est temps de revenir devant la scène, les H.E.A.T. ne vont pas tarder à commencer. N’ayant jamais eu l’opportunité de les voir en live, je suis impatient. Tout comme une bonne partie du Rock‘n’Eat désormais blindé, le peu de présence durant TEMPLE BALLS ne restant qu’un mauvais souvenir.

C’est avec « One by one » que les Suédois commencent leur set. KENNY LECKREMO, le chanteur, saute partout, il est intenable. On est sûr qu’il est Suédois ? Il n’aurait pas des ancêtres kangourous par hasard ? DAVE DALONE, le guitariste, chapeau de cowboy sur la tête sort des riffs d’on ne sait où. Qui a dit de son chapeau ? JONA TEE, derrière ses claviers, est relégué sur le côté gauche de la scène à côté de CRASH le batteur, qui aura son petit moment de gloire avec un solo vraiment intéressant. Il fera bien bouger le Rock‘n’Eat. JIMMY JAY, le bassiste, ne se contente pas de rester en retrait, il prend aussi les chœurs et bouge autant que KENNY, qui ne tient plus en place.

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon
H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

Le chanteur s’arrose la tête avec une bouteille d’eau tellement il fait chaud. C’est normal, H.E.A.T. met le feu et leur musique fait mouche sur chaque titre. Les spectateurs reprennent tous les refrains en chœur, c’est vous dire comment nos copains Suédois envoûtent le public lyonnais ! On passe un moment génial. Tous les morceaux des premiers albums sont interprétés ce soir et c’est l’éclate totale, sur scène avec KENNY qui continue de s’éclater comme un fou, et dans la foule qui, serrée comme des sardines, en prend plein les oreilles et les yeux.

C’est sur « There for you » que se termine le show des Suédois.

Nous irons refaire un petit tour au merch’ pour essayer de voir nos copains Suédois, mais malheureusement pour nous, ils ne viennent pas tout de suite et, comme nous avons de la route à faire, nous repartons en direction de notre contrée, avec le sentiment d’avoir passé une sacrée soirée, comme aurait dit Michel Drucker.

SEB 747

H.E.A.T. @ le Rock’n’Eat Live de Lyon

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H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Report et Photos de STEVE*74

C’est une déjà longue histoire d’amour entre ma fille et H.E.AT, aussi dès qu’une date fait son apparition sur internet, c’est toujours la même question : « Papa, on peut y aller ? ». Cette année, deux dates sont disponibles mais, à cause d’autres concerts, une seule est envisageable pour moi, celle de Montbéliard. L’occasion de découvrir l’Atelier des Môles, la salle où se déroule ce concert.

D’habitude, j’écris qu’après un trajet sans encombre, je trouve très facilement de la place pour me garer mais ici ce n’est pas vraiment le cas. La route entre La Chaux de Fonds et Montbéliard est loin d’être facile. Enfin après un ralentissement à un rond-point dû aux gilets jaunes nous voici enfin arrivés devant l’Atelier des Môles.

C’est la première fois que je viens ici et tout de suite la première chose que j’aperçois, ce sont les très hauts murs surmontés de barbelés situés en face de la salle… Eh oui, c’est bien une prison qui nous fait face. Comme nous sommes en avance (eh oui René, certains arrivent à l’heure), j’ai tout le temps d’étudier les lieux et de constater que cette proximité ne gêne pas l’ambiance dans la file d’attente.

Enfin les portes s’ouvrent et je découvre un lieu sympathique et de taille humaine.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Pour débuter cette soirée 100% scandinave ce sont les SHIRAZ LANE qui investissent la scène en premier. C’est aussi une première pour moi. Jusqu’ici, je ne connaissais d’eux que leurs disques et j’ai hâte de les voir en live. C’est plein de fougue et bondissants qu’ils apparaissent, surtout HANNES KETT, le chanteur. Durant tout le show il bougera, faisant flotter ses longs cheveux blonds au vent.

Ce qui me surprend, c’est la jeunesse apparente des musiciens. C’est rafraîchissant de voir évoluer des jeunes dans un milieu où ce sont de vieilles légendes qui remplissent des stades. Ce soir, je vois peut-être les futurs GUNS ou MÖTLEY CRÜE.

Sur du sleaze mâtiné à du hard-rock mélodique, les natifs de Vantaa emportent tout sur leur route. Réellement formé dans la formule actuelle en 2015, ils ont déjà deux disques à leurs actifs ce qui leur a ouvert les portes à de nombreux concerts ou festivals à travers toute la planète. Ils ne chôment pas !!

Bien entendu, ils nous jouent des morceaux du dernier album « Carnival Days », sorti en début d’année. Des titres dans la lignée du premier album. MIKI KALSKE, le deuxième guitariste, ressemble comme deux gouttes d’eau à son illustre aîné de H.E.A.T., DAVE DALONE, avec presque le même look et la même attitude. Son compère JANI LAIN n’est pas là pour amuser la galerie, il nous assène riffs sur riffs.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Malgré un son général assez moyen, je passe un agréable moment et je n’ai qu’une envie, les revoir, mais cette fois-ci avec un set plus long pour pouvoir vraiment les apprécier dans des conditions optimales.

Pendant le changement de matériel, j’ai la surprise de revoir les SHIRAZ LANE arpenter à nouveau la scène pour changer des branchements et déplacer des amplis. C’est étrange, d’habitude c’est le rôle et la fonction des roadies. L’intermède est court car c’est avec la même batterie que les trois groupes vont jouer.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Juste un changement de backdrop en fond de scène et des amplis changés de place et c’est au tour de ONE DESIRE d’arriver sur le plancher de l’Atelier des Môles.

Maintenant, je rentre sur un terrain qui m’est plus familier car j’ai déjà eu la chance de les voir sur scène. Là encore, ce sont des finlandais. La Finlande est peut-être un petit pays vis-à-vis de son nombre d’habitants mais grand de par le nombre et la qualité de ses groupes !!

Fondé en 2012, une fois n’est pas coutume, par le batteur OSSI SIVULA, le groupe avance moins vite que ses collègues de SHIRAZ. Eux n’ont sorti qu’un seul disque en 2017. Bon, d’un autre côté, la formation actuelle n’a été constituée qu’en 2016, alors je leur donne une circonstance atténuante pour leur non-prolifération vinylique !

ANDRE LINMAN au chant et à la guitare, JIMMY WESTERLUND à la guitare et JONAS KUHLBERG, bassiste de son état et dernier arrivé, complètent la formation finnoise. Mais il y a, comme de bien-entendu, une subtilité de taille : la présence non négligeable d’un clavier. Il n’est mentionné nulle part mais il existe vraiment cet homme !! Et il participe lui-aussi activement au show !

Leur hard-rock mélodique fait des étincelles. Le public en prend plein les oreilles pour sa plus grande satisfaction. Le son a nettement gagné en qualité et les morceaux en sortent grandis. Les solos sont majoritairement effectués par JIMMY mais il en laisse quelques-uns à ANDRE qui savoure ces moments avec sa Flying V.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

JONAS et JIMMY ont un côté assez reposant alors qu’ANDRE, en véritable showman, fait le spectacle en gardant toujours un grand sourire. Cela fait toujours plaisir de voir des musiciens contents, contrairement à certains que je ne nommerais pas ici mais qui tirent des tronches pas possible….

Je passe un excellent moment et j’apprécie mieux la prestation de ce soir que celle que j’avais déjà vue. ONE DESIRE est un groupe en nette progression et que je vous invite à les découvrir au plus vite (pour les néophytes). Pour ma part j’attends avec impatience un deuxième disque !!

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Place maintenant aux vedettes du soir, ceux que nous sommes venus voir si loin de nos bases, nos suédois préférés, H.E.A.T. ! Premier constat, pas de changement de line up, ce sont toujours les cinq mêmes musiciens qui déboulent sur scène. ERIK GRÖNWALL, le chanteur arrive comme une furie et gesticule d’entrée dans tous les sens. Le bonhomme a l’air remonté comme un coucou suisse, je sens que le concert va être torride avec un tel frontman.

Comme souvent lors des tournées ils attaquent avec un titre issu du dernier disque en date « Bastard of society ». Les hostilités sont lancées et il n’y aura pas de survivants !!  Les titres suivants sont puisés dans les différents albums du groupe mais j’ai toujours une petite préférence pour ceux issus de « Tearing down the walls », un album qu’il faut absolument posséder et qui est rempli de tubes que l’on a envie de chanter avec eux.

La marque de fabrique de ce groupe, ce sont des refrains entêtants, de grosses guitares et de belles mélodies. Et cerise sur le gâteau, des refrains que l’on retient, un véritable must pour les fans.

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Entre deux morceaux, ERIK nous explique qu’ils ont failli ne pas jouer ce soir à cause d’une panne de bus… Ouf, nous avons échappé au pire ! Faire autant de kilomètres pour rien aurait été rageant !! Sur leur page Facebook, ils écriront le lendemain un petit message en français pour leurs fans : << Aucun bus cassé sur terre ne peut nous arrêter > >. Moi je dis bravo les gars (ou tack så mycket, en version originale), continuez comme ça, vos fans apprécient cette mentalité !!

Un show de H.E.A.T. ne se décrit pas, il se vit à 200 km à l’heure. Il est intense et vous donne une patate d’enfer. Vous en redemandez car avec la morosité ambiante qui règne actuellement, des moments comme ça vous n’en vivrez pas tous les jours. Le côté pop du dernier album est exclu du répertoire de la soirée pour laisser la place au hard-rock mélodique qui les caractérise si bien.

Alors forcément dans ces conditions, les titres défilent à toute vitesse et c’est déjà le passage où les musiciens quittent la scène pendant qu’ERIK empoigne sa guitare acoustique pour nous chanter « Laughing at tomorrow ». C’est le seul moment calme de la soirée, le seul instant où il est obligé de rester assis. Un exploit pour lui, mais cela permet à tout le monde de recharger ses batteries avant l’assaut final.

Le set se termine sur les incontournables du répertoire comme « Mannequin show » ou encore « A shot at Redemption » en rappel. De véritables hymnes qui achèvent un public conquis depuis longtemps déjà.

Distribution de médiators et serrages de mains et c’est bel et bien terminé. J’en aurais bien repris une petite dose pour la route, moi…

H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l'Atelier des Môles
H.E.A.T, ONE DESIRE, SHIRAZ LANE à l’Atelier des Môles

Comme le chantait Edith Piaf à l’époque, « non, je ne regrette rien », moi je suis comme elle, je ne regrette absolument pas d’être venu ce soir à Montbéliard. En revanche, si la prochaine fois vous pouviez jouer plus de près de chez moi, ce serait parfait…

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HEAT

En novembre, les concerts ne se comptent plus. Chaque jour apporte sa pierre à un édifice monstrueux en ce moment. Choisir devient cornélien, aussi dois-je malheureusement faire des choix. Dans ma liste il y a HEAT à Pratteln que ma fille me réclame à cors et à cris. C’est loin, mais à part Paris, aucune date en France… C’est d’ailleurs une habitude ! Alors, une nouvelle fois, direction la Suisse.

Bon, j’aurais dû dans un moment de sagesse regarder les prévisions météo car là l’hiver est en avance sur le calendrier. Faire de la route dans ces conditions est pénible et fatigant et la moyenne s’en ressent.

Avec tous ces éléments contraires, lorsque j’arrive devant la salle j’entends de la musique qui s’échappe des murs. Pourtant je ne suis pas trop en retard sur mon horaire, c’est juste que l’organisation a avancé l’heure du début de la soirée.

L’avantage d’arriver à la bourre, c’est qu’il n’y a pas de file d’attente pour rentrer. Et étant donné le temps, c’est toujours ça de gagner !

BLACK DIAMONDS

A priori, j’ai juste raté un ou deux morceaux, ouf !! Je me dirige rapidement vers les premiers rangs pour ne rien perdre des BLACK DIAMONDS, le groupe qui ouvre les hostilités ce soir. En regardant autour de moi, je reconnais quelques têtes françaises qui ont, elles aussi, bravé les éléments.

Je découvre cette formation, formée en 2004 aux alentours de St Gall, ville située dans la suisse alémanique orientale (pas loin de l’Autriche pour faire simple). Le groupe revendique depuis ses débuts une attirance vers le hard-rock 80’s. En gros, ils sont les fils spirituels de tous les groupes glam américains de l’époque bénie par les aficionados du genre.

BLACK DIAMONDS

Le quatuor a notamment participé en 2013 à une publicité officielle des chemins de fer fédéraux suisses et participé à un épisode d’une série télévisée helvétique, inconnue en France il me semble.

Après la sortie de « Perfect sin » en 2013, ils ont effectué un tour de Suisse et visité les pays limitrophes avec en point d’orgue des dates en première partie des allemands de KISSIN’ DYNAMITE.

La musique pratiquée ce soir donne envie de bouger la tête avec ses rythmes hard glam. MICHAEL KEHL (chant et lead guitar) et ANDI FASSLER (basse) sont les deux rescapés de la formation originelle. Rejoints en 2011 par MANUEL PENG à la batterie et ANDREAS ROHNER à la deuxième guitare en 2014. Le groupe est rodé et cela s’entend.

BLACK DIAMONDS

Quand j’arrive, ils interprètent « Romeo & Juliet », extrait du dernier album en date « Once upon a time », sorti en mars 2017 sur AOR Heaven, un must pour ce style. Cet enregistrement a été produit en Suède par TOBIAS LINDELL qui s’occupe entre autres de H.E.A.T. Tiens, tiens, comme le monde est petit…

Première partie oblige, ils ne jouent que 8 titres mais j’ai fortement envie de les revoir avec une set list plus longue. Une vraie découverte à déguster sans modération même s’ils n’apportent aucune nouveauté à un genre vu et revu.

DEGREED

Après un changement de plateau assez court, place maintenant aux stockholmois de DEGREED. Décidément ce soir, je vais de découverte en découverte car je ne connais pas non plus ce groupe ! C’est là aussi un quatuor qui foule le plancher du Z7.

Emmené par ROBIN ERICSSON (basse, chant), la formation compte dans ses rangs MATS ERICSSON (batterie), MICKE JANSSON (clavier) et un guitariste nommé DANIEL JOHANSSON. Formés en 2005, ils ont au compteur 4 albums. « We Don’t Belong », sorti en 2013, leur met vraiment le pied à l’étrier. Le disque reçoit un accueil chaleureux de la critique. Ils tournent avec des grosses pointures comme TURBONEGRO, DAN REED NETWORK ou encore EUROPE. Pour asseoir définitivement cette notoriété plus que naissante, ils sortent cette année leur quatrième CD.

Ils participent à la tournée de HEAT, des compatriotes donc, pour promouvoir leur dernier rejeton et pour véhiculer la bonne parole à travers toute l’Europe.

Musicalement, nous sommes à la croisée des chemins entre du métal et du hard-rock plus conventionnel. Avec un soupçon à certains moments de pop. ROBIN, le leader, chante comme personne. Il faut dire ici qu’il a gagné en 2008 un concours de chant réputé en Suède. Le monsieur connait la technique mais ne sombre pas non plus dans la démonstration comme certains qui auraient tendance à le faire. Non, même sous la torture, je ne citerais pas de noms !!

DEGREED

Les musiciens qui l’accompagnent sont aussi excellents techniquement. Même si nous sommes loin de l’univers des BLACK DIAMONDS, j’apprécie aussi à sa juste valeur de tels musiciens. Comme souvent ce soir, ils mettent en valeur les dernières compositions, c’est de bonne guerre. Des titres travaillés et qui passent avec succès l’épreuve de la scène.

Seul petit reproche à leur faire, une attitude un peu trop statique sur scène. Mais lorsque le chanteur est aussi un musicien, c’est une chose assez courante. Un peu plus de peps serait tout de même le bienvenu pour emporter dans un tourbillon les derniers réfractaires car seul le clavier semble vraiment s’éclater… Surtout qu’ils bénéficient d’un temps de scène plus long que mes nouveaux copains suisses.

HEAT

Place maintenant à HEAT, les vedettes de la soirée, ceux pour qui j’ai parcouru de nombreux kilomètres. J’ai déjà assisté dans cette même salle à un concert du groupe en 2015. Depuis cette date, un nouvel album vient de voir le jour, le bassiste s’est coupé les cheveux et ERIC RIVERS (le guitariste) a laissé sa place à DAVE DALONE, lui aussi un ancien guitariste du groupe. Je m’explique : en 2012, le groupe avait en son sein les 2 guitaristes sus-nommés. Au fil du temps, l’un est parti avant de revenir alors que l’autre est resté avant de partir. Bon, je suis d’accord avec vous, ce n’est pas simple, mais avec les histoires de famille, c’est souvent le cas.

Je ne vais pas vous cacher que je suis un peu inquiet avant que ne commence le concert. Je trouve le dernier album « Into the great unknow » nettement plus passe-partout que l’excellent « Tearing down the walls ». Est-ce dû au changement de guitariste, de compositeur ou une nouvelle orientation musicale, l’avenir immédiat va me le dire. Je croise les doigts !

HEAT

« Bastard of society » ouvre le bal. Issu du dernier disque, ce morceau dégage une belle énergie et reste dans le registre hard-rock mélodique. « Mannequin show » maintient la pression et ne laisse aucun répit au public. D’ailleurs dès le premier morceau, ERIK GRONWALL, le chanteur, descend de scène pour aller à la rencontre des spectateurs massés devant les barrières de crash sécurité. En véritable showman qui ne reste jamais inactif, il fera à plusieurs reprises ces allers retours. Il fera même (après avoir prévenu le public) un stage-diving pour rejoindre, porté à bout de bras, le bar et demander une bière à un barman plus que surpris. Surtout que pendant ce temps-là, ses copains continuent de jouer et qu’il sera obligé de finir le morceau debout sur le comptoir !

DAVE au contraire est fidèle à l’image que l’on se fait des nordiques. Avec ses longs cheveux blonds recouverts par un chapeau noir, il ne sourit ni ne bouge beaucoup. Il reste concentré sur sa guitare, tout en retenue, alors que ses 3 collègues assument plus et font plus le spectacle.

Les morceaux défilent sans temps mort. L’accent est bien évidement mis sur le dernier opus. Des titres qui swinguent bien, qui sont mélodiquement bons mais qui n’atteignent pas leurs illustres prédécesseurs. En un mot comme en 100, les nouveaux titres sont moins tubesques que les anciens… Enfin, c’est mon avis bien-sûr.

Sur « Beg beg beg », ils interprètent au milieu du morceau des mesures de « Whole Lotta Rosie ». Original et bien vu de leur part ! Ensuite CRASH, le batteur, qui fait aussi les chœurs a la part belle lors d’un traditionnel solo, heureusement pas trop long contrairement à d’autres batteurs qui ne savent plus s’arrêter.

S’ensuit « Breaking the silence », suivi, lui, d’un solo de guitare. « Inferno » clôture un set parfaitement huilé et qui ravit les fans venus assez nombreux malgré le fait que nous soyons un dimanche et que demain les réveils seront durs pour certains.

Fini ? Non pas tout à fait car il reste les rappels ! 3 titres endiablés qui mettent définitivement le public en fusion. Les tubes sont là pour nous rappeler si besoin était, combien HEAT sait écrire des chansons imparables. Des refrains accrocheurs qui hantent nos têtes longtemps après la fin du concert, des riffs qui tuent, bref des morceaux imparables !!

HEAT

Mais ce n’est jamais tout à fait terminé avec ERIK. Au lieu de regagner les loges, il demande la guitare de DAVE tandis que ce dernier s’installe à la batterie. CRASH du coup se réfugie à côté de JONA TEE, le clavier. Seul JIMMY JAY reste à sa place derrière la basse. ERIK entame un vieux classique du rock « Lucille » et c’est parti pour quelques minutes de semi jam. Le morceau se termine en queue de poisson et ERIK continuerait bien encore un peu, mais ils s’arrêtent cette fois-ci pour de bon.

Quelques minutes après la fin du set, ils sont disponibles pour photos et dédicaces.

Il est temps pour nous de reprendre le volant et de recroiser un peu plus loin la neige entre Lausanne et Annecy. J’ai passé une agréable soirée, vu des bons groupes, mais lors du prochain concert, je pense que je regarderai la météo avant de partir !!

 

H.E.A.T.

H.E.A.T.

Live Report de Steve*74

Pendant l’été impossible d’échapper aux magazines avec des belles filles en couverture. Généralement ils nous vantent des régimes permettant (essentiellement aux femmes) de perdre quelques kilos avant d’aller parader sur les plages. Et bien moi, je vais suivre ces conseils sur ce report un peu tardif et vous livrer un report light, allégé des bavardages secondaires.

H.E.A.T. est en tournée depuis un certain temps déjà et toujours pas de dates proches géographiquement à l’horizon. Pourquoi presque tous les groupes évitent de passer par la France, mis à part Paris et encore ??? Le dernier album du groupe est un live et c’est une véritable bombe atomique. Les rater serait inhumain et impardonnable, donc direction la lointaine Pratteln en Suisse.

Pour débuter la soirée, FIRE ROSE, un groupe local de Bâle inconnu au bataillon. Formé en 2005, ils oeuvrent dans un registre hard-rock mélodique avec de petites incursions dans le heavy. Ils ont à leur actif plusieurs premières parties dont notamment SHAKRA, GRAVE DIGGER et MOLLY HATCHET. La musique n’est pas révolutionnaire, mais les musiciens assurent plutôt bien. Le chanteur PASCAL DAHINDEN essaye d’enflammer un public légèrement amorphe et visiblement venu pour H.E.AT. Un groupe prometteur et plaisant à écouter. A suivre donc.

HEAT 6-

H.E.A.T.

Enfin le moment tant attendu arrive. Pendant la musique d’intro H.E.A.T. arrive sur scène sous les vivas d’un public réveillé tout d’un coup. ERIK GRONWALL, le chanteur arrive en courant sur les premières notes de « Point of no return ». Il gesticule dans tous les sens et n’arrêtera pas jusqu’à la fin. Quelle pêche, quelle énergie ! Il reprendra des forces de temps à autre avec une bouteille offerte par le public – et ce n’est pas de l’eau !

Ses collègues ne sont pas en reste ; JIMMY JAY à la basse et ERIC RIVERS à la guitare bougent eux aussi pas mal sur scène. ERIK au chant restant hors concours !!

La machine à tubes est lancée « A shot of redemption », « Better off alone », « Heartbreaker ». La set list est essentiellement basée sur les deux derniers albums studios et l’arrivée d’ERIK au sein du groupe. Comme avec « It’s all about tonight », les morceaux sont entraînants et donnent envie de chanter.

H.E.A.T.

H.E.A.T.

H.E.A.T. avait déjà joué en mai 2014 dans cette salle, mais avec une configuration petite salle. Depuis la notoriété du groupe a grandi et c’est maintenant devant une salle bien remplie que le concert s’effectue. ERIK nous le fait remarquer et remercie les spectateurs.

Ce groupe avec son hard rock mélodique échappé des années 80 a un potentiel très important et ils peuvent devenir énormes s’ils continuent sur cette voie.

CRASH, le batteur, nous gratifie d’un solo de batterie à l’ancienne. Cela n’apporte rien au show mais fait plaisir à son auteur et aux batteurs présents dans la salle.

Le rythme ne faiblit pas, aucun signe de fatigue sur les visages des musiciens. Pourtant ils tournent depuis longtemps maintenant. Telle une locomotive lancée à pleine vapeur, les morceaux défilent à une vitesse folle. « Living on the run » et c’est déjà terminé.

Quoi de mieux en rappel qu’un « Laughing at tomorrow » ? Je vous le demande. Tout le monde est content, les musiciens s’éclatent, le public chante, une osmose règne sur cette fin de concert.

C’est normalement terminé, mais ERIC fait une erreur en laissant sa guitare à l’autre ERIK. Il l’empoigne et commence à faire le malin avec. Alors que les autres s’apprêtent à quitter la scène, il plaque l’accord de « Rock & roll » de LED ZEP. Aussitôt un bœuf s’organise avec JONA (le clavier) à la batterie, ERIC à la basse et les deux autres tripatouillant le clavier. Certes ce n’est pas parfait, le morceau est tronqué, mais quel plaisir de voir des musiciens s’éclater sur scène. Quel groupe fait encore des boeufs de nos jours sur scène ???

Cette soirée s’achève avec une saveur toute particulière. Un concert mémorable. Nous sommes récompensés de touts ces kilomètres parcourus. Et puis le destin s’en mêle… au moment de quitter la salle un violent orage s’abat dehors et comme la voiture est assez loin, je reste au sec dedans. Et là divine surprise, les musiciens, excepté le batteur, viennent voir le public restant !

En un mot comme en cent, s’ils repassent un jour par la France, ne les ratez sous aucun prétexte !

HEAT 14-

H.E.A.T.