Tagged: HEAVY METAL

GAUNTLET RULE, After the Kill

GAUNTLET RULE, After the Kill
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Fighter Records

Sortie : 12 novembre 2024

Question du jour : que fait Rogga JOHANSSON lorsqu’il n’enregistre pas un album de Death Metal avec l’un de ses innombrables groupes ? Facile : il enregistre un album de Heavy Metal ! Et tant qu’à faire, autant y aller avec quelques musiciens qui ont également des CV exponentiellement grands. Voyez plutôt(pour faciliter la chose, on ne mentionnera que les groupes dans lesquels ils sont encore actifs) : le chanteur Teddy MOLLER (ONE HOUR HELL, THE HIDDEN, WUTHERING HEIGHTS), le bassiste Peter SVENSSON (ASSASSIN’S BLADE, BATTLE AXIS, HEIR CORPSE ONE, VOID MOON, WAR MAGIC, etc), le guitariste Kjetil LYNGHAUG (PAGANIZER, HEIR CORPSE ONE, JOHANSSON & SPECKMANN, etc) et le batteur Marcus ROSENKVIST (ASSASSIN’S BLADE, ANCHORITE, BATTLE AXIS, VOID MOON, etc). Autant dire que ces cinq gaillards se connaissent bien pour jouer dans quelques formations [Ndlr du publieur : QUELQUES ???] communes et nous délivrent ici ce deuxième album de GAUNTLET RULE, deux ans après “The plague court”, et le moins qu’on puisse dire, c’est que toute cette somme de talents se met au service d’un Heavy, Power Metal classieux et intemporel.

Ici, du Death Metal des principaux protagonistes, il n’y a rien : on nage entre les Allemands de GRAVE DIGGER et les Américains d’OMEN ou de MANILLA ROAD, et parfois du côté des Danois de MERCYFUL FATE. Ici, le Heavy Metal de GUANTLET RULE n’a pas de frontières, pas d’âge. Le dénominateur commun de chacun des titres est la puissance : que ce soit dans le chant, les riffs ou la section rythmique, on se retrouve comme transportés du début à la fin. Le chant puissant (on y revient) de Teddy MOLLER, se veut à la croisée de ceux d’Hansi KURSCH et de Chris BOLTENDAHL et se veut souvent poignant, “Drumhead Trial” en tête.

Mieux que ça, on se retrouve régulièrement en présence de couplets et de refrains imparables suffisamment mémorisables pour être repris en chœur. Le quintet nous alterne des titres bien énervés comme “Exception to the rule”, “Bite the hand that feels”, “The zero crag”, “After the kill”, “The scythe”, parfois à la limite du Speed Metal comme dans “Usurper”, The night wind”, l“Aeronauts” (bonus CD), avec des mid tempos ravageurs sur “Drumhead Trial”, “Vengeance”, “Empire maker”. Le tout est agrémenté de très bons passages instrumentaux sur lesquels les guitaristes nous étalent tout leur talent sans en rajouter. On notera le dernier titre, plus épique, qui s’étire sur plus de huit minutes avec des passages instrumentaux de pure folie, duels de guitares à la clé, et qui démontre à lui tout seul tout le talent de composition du groupe.

Au passage, GAUNTLET RULE s’offre deux guests de choix avec Jacques BELANGER (ASSASSIN’S BLADE, ex-EXCITER) qui pousse la vocalise sur “Bite the Hand That Feels” et la toujours divine Federica DE BONI (WHITE SKULL) sur “After the Kill”.

Bref, un Heavy Metal de grande classe pendant 52 minutes qui ravira les adorateurs du genre.

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

Je crois que je n’ai que très rarement vu un mois d’octobre aussi chargé en concerts ! En plus, la météo vient y mettre son grain de sel avec des tempêtes, des épisodes cévenols, des inondations et des vents violents à décorner Satan himself. Donc, quand j’ai vu que les SLEAZYZ avaient une date à côté de Lyon, j’ai eu les boules parce que non seulement dans la semaine, il y a FM à Marseille et GYASI à Nîmes mais en plus, la semaine prochaine, il y a KISSIN’ DYNAMITE à Villeurbanne et DREAMCATCHER du côté d’Avignon. Choix cornélien !

Finalement, le sort en décide pour moi et il m’est impossible d’aller voir FM, quand à GYASI, Nîmes est frappé par un épisode cévenol donc on oublie. Du coup, je recommence à lorgner sérieusement sur la date de SLEAZYZ. Inconvénients : la météo annonce un nouvel épisode catastrophique et le groupe de première partie est un tribute band (sic).

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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Le jour J, le temps est plus calme que prévu et j’apprends que le tribute passe en dernier, ce qui signifie que je ne rentrerais pas tard et que je vais revoir les copains de SLEAZYZ !

Yes !!!! Le côté cool de l’OVER EIGHTEEN MOTORS, c’est que je sais y aller, que je n’ai pas à rentrer dans Lyon et qu’on peut se garer. Euh, c’est quoi ça ? Je vois des monstres, des vampires et tout un tas d’autres créatures étranges… Ah, c’est une soirée déguisée parce que c’est bientôt Halloween ? Bah, j’avais juste zappé l’info. Mais si, je suis déguisé ! Je suis déguisé en TI RICKOU. M’enfin !

Bon, avec les déguisements, ça donne des situations bizarres : pas évident de reconnaître qui est qui. Je croise SYLVAIN, le boss de l’OVER EIGHTEEN, avant sa transformation. C’est plus simple pour le reconnaitre. Pour FRED DEE CEASED, le bassiste-chanteur et PANDEMONIUM RODRIGUEZ, la guitariste de SLEAZYZ, pas de problèmes non plus parce que eux, je les ai  connus à l’occasion d’un concert Halloween avec leur maquillage de scène. On est tous contents de se retrouver et on papote un peu autour d’un hamburger maison, géant et mega bon. Message non subliminal pour un petit chambreur de ma connaissance : oui, Monsieur, je fais tourner les salles où je me rends et en plus c’est bon les hamburgers à l’OVER EIGHTEEN MOTORS !

Il est temps d’aller dans la salle. Une intro annonce l’arrivée des Troyens de SLEAZYZ sur scène. Et c’est parti pour du pur Horror Sleaze Metal ! C’est la première fois que je vois le groupe avec ce line-up avec RAPHA EL RAPHALE, le nouveau batteur et THOMAS HEALSTONE,le nouveau guitariste. Et d’entrée de jeu, je sais qu’ils n’ont pas été pris par hasard. En plus, le guitariste n’est pas un inconnu pour moi car c’est le chanteur du groupe marseillais THE WARM LAIR (que je vous conseille d’aller écouter). Le duo matche très bien avec PANDEMONIUM et FRED.

Le set démarre à donf’ en mode « les zombies attaquent, tu vas prendre des baffes et tu vas aimer ça » ! Le son est excellent, les lumières sont là et au-dessus de la batterie, un écran va diffuser tout le long du set des images de films d’horreur ou de science-fiction, ce qui apporte un plus au set.

C’est finalement une bonne idée de faire jouer le groupe de compos avant le tribute, comme ça les familles et les amis sont déjà présents sur site – ce qui n’aurait pas forcément été le cas dans l’ordre inverse – et le public est assez fourni ce soir. Et il se prend la baffe in the face !! Les SLEAZYZ ne sont pas venus pour manger des quenelles de Lyon, leurs morceaux du premier et du deuxième album sont des brûlots en live. Le groupe fait participer le public, leur fait chanter les refrains. On est vraiment dans un Halloween en avance avec leurs titres : « Satan’s School », « Halloween in Hollywood », « Monster gogo »… etc. L’ambiance est sympa et le groupe est à donf’.

Putain quelle baffe ils nous mettent encore ! Ils terminent sur « Life will never be the Same » de leur dernier album « Glitter Ghoulz from Hell« . Ouah !! Mais non, je ne veux pas que ça finisse, moi ! C’est trop, trop court (normal quand c’est aussi bon). Je suis content de les voir car SLEAZYZ est un des rares groupes Français dans ce style. Petit tour au merch’. Comment ça, j’ai déjà les albums ? Ah oui !!! Pas grave, ils ont des beaux T-Shirts avec leur logo en fluo.

Un petit moment plus tard, je les attrape pour leur faire une interview. Je jette un léger coup d’œil sur le tribute qui a commencé à jouer mais je ne ferai pas de commentaires vu qu’on ne chronique que les groupes de compos, et je dis au revoir aux copains et au taulier.

Et c’est reparti, on the road again mais pour une fois, il est encore tôt. Un grand merci à l’OVER EIGHTEEN MOTORS pour avoir fait passer ces fous furieux de  SLEAZYZ et en plus dans d’excellentes conditions.

SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors
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SLEAZYZ à l’Over Eighteen Motors

P.S. pour me faire de nouveaux copains : c’est quand même navrant qu’un groupe qui a deux albums de qualité au compteur doivent ouvrir pour un tribute band amateur pour avoir un peu de monde dans la salle, d’autant plus que la grande majorité s’en bat les roubignolles du groupe qui joue avant leur neveu, leur cousin ou leurs potes. Alors soyez un peu curieux parce que les petits groupes qui passent aujourd’hui dans des petites salles seront peut-être dans quelques années un de ces groupes copié par les tribute.

Encore une fois, dommage pour les absents, vous avez vraiment manqué quelque chose.

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IMPELLITTERI, War Machine

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Label : Frontiers Music

Sortie : 08 novembre 2024

IMPELLITERI est le groupe du guitar hero Chris IMPELLITTERI. C’est un guitariste important pour le Hard Rock et le Heavy Metal et je suis donc impatient d’écouter cette « machine de guerre », d’autant plus que la pochette est magnifique. Ca annonce la couleur : ça va bastonner !

Et ça bastonne effectivement. Les morceaux sont direct in the face et ça continue avec de gros riffs, une basse-batterie meurtrière et la voix de Rob ROCK par-dessus. Ouah, le matin ça réveille mieux qu’un café noir ! Et je n’ai pas parlé des solos de Chris. Il peut être heureux, ce groupe-là est mega puissant et efficace comme les morceaux qui me fond reprendre les chœurs à pleins poumons.

Euh, il faut peut-être que je baisse le son… J’ai les cheveux en l’air et les murs tremblent. La voisine vient de frapper à ma porte croyant qu’il y avait un tremblement de terre… Non, non, Madame, c’est juste le second effet de ce « War Machine » ! Allez, 4 pics.

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

S’il y a bien un concert que je ne veux absolument pas rater en cette presque fin d’année, c’est bien celui de ce soir. NIGHTMARE fête en grandes pompes les 40 ans de son premier album.

Je connais bien la route et logiquement le trajet doit bien se passer mais une panne de commodo va entrainer un voyage plus rock ‘n’ roll que prévu avec la perte des clignotants durant tout le périple. Et puis, malgré un maire écologiste, la mobilité douce n’est pas encore faite pour tous car tous les principaux axes de la ville sont en rouge et c’est la galère pour arriver à la salle.

Bon, j’arrive quand même dans les délais et en attendant la venue du premier groupe, je peux déjà rencontrer pleins de connaissances récentes ou pas… Je pense que ce soir je vais rajeunir. Au moins dans ma tête et mes souvenirs.

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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AVALAND à l’Ilyade

NIGHTMARE a invité AVALAND pour ouvrir la soirée. C’est un groupe que je ne connais que de nom, malgré une certaine renommée dans la région, et que je vais donc découvrir. Pour ceux qui ne les connaissent pas, ils œuvrent dans le style Metal Opéra, mélangeant allégrement du Power Metal avec du Metal Symphonique. Un genre peu répandu en France.

Comme avec les illustres maîtres du genre, comme par exemple AVANTASIA, la particularité majeure est le nombre de chanteurs présents sur scène. Autour d’Adrien G. GZAGG et de Jeff KANJI, Sophie YANELLI, Cara de ELTHARIA et Ma Die de FAITH IN AGONY (mais aussi ex-NIGHTMARE) jouent les choristes de luxe ce soir. D’ailleurs rapidement, à tour de rôle, ils prennent les rênes et le pouvoir en chantant comme lead vocal, ce qui donne un large spectre musical aux morceaux. Tout y passe : que ce soit en solo, en duo ou en chœur, les parties vocales ne lassent pas l’auditeur.

Dès  le premier titre « Theater of Sorcery », le ton est donné : nous sommes bien dans le Metal Opéra avec en plus un côté médiéval pour les costumes.

Les chanteurs sont entourés de Camille SOUFFRON à la basse, Léo MOUCHOUNAY à la batterie et de Lucas MARTINEZ à la guitare. Les titres des deux albums sortis à ce jour sont brillamment interprétés. Lucas maîtrise parfaitement son instrument avec des plans que ne renierait pas Yngwie MALMSTEEN dont il s’est manifestement inspiré. Il y a pire comme référence !!

« Crimson Tyranny » clôture un show plein d’énergie et haut en couleurs si l’on aime bien entendu ce style de Metal. Le rideau noir en façade est fermé, fin du premier acte.

Le temps pour la technique d’installer le matériel pour le NIGHTMARE originel ou presque. Le temps aussi de rencontrer les nouveaux arrivants et d’aller aux stands merchandising des groupes et de saluer par exemple Raskal qui vend les dernières sorties de son label Steel Shark Records.

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

Enfin, le moment tant attendu par une très grande partie de la salle arrive. Le rideau s’ouvre et les musiciens du soir arrivent dans la clameur des spectateurs. Ce concert est exceptionnel et historique. Il y a 40 ans sortait sur le label anglais Ebony le premier album du groupe « Waiting for the Twilight ». L’occasion de faire la fête était trop belle pour nos amis Grenoblois. Ce concert clôture de manière éclatante une brouille qui a fait couler beaucoup d’encre entre Yves CAMPION et les frères AMORE. Vive le calumet de la paix !

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

Pour ce premier 33T, Yves CAMPION à la basse, Jean STRIPPOLI et Nicolas DE DOMINICIS aux guitares sont présents ce soir. A l’époque, Jo AMORE était encore à la batterie, siège qu’il quittera par la suite pour prendre le micro. Il sera remplacé aux fûts par son frère David. Eux-aussi sont là et pour compléter le casting Stef RABILLOUD occupe le poste du troisième guitariste.

« The Legend » et « Trust a Crowd » sont les deux premiers titres interprétés. Retour en arrière pour moi qui ai bien connu le groupe un peu après la sortie du disque. A l’époque, on ne parlait pas encore de Metal mais de Hard Rock et de Heavy Metal. Ceux qui ne connaissent que le NIGHTMARE actuel peuvent être surpris, étonnés ou désarçonnés par ces morceaux totalement différents de ceux joués actuellement.

Moi qui suis venu pour réentendre ces vieux classiques du groupe, je ne suis pas déçu. Les musiciens sont manifestement contents, heureux d’être là et nous le montrent. La communion avec le public est communicative, tout le monde a le sourire, la banane.

Jo nous dit plusieurs fois sa satisfaction d’être ici ce soir. Entre deux morceaux, il rend hommage au fidèle Jeep MONCORGER, son agent ainsi qu’à Attila et au regretté Jean-Yves, les deux roadies historiques du groupe. Subtilité du jour, après « Lord of the Sky », Jo AMORE rend un hommage à Jean-Marie BOIX, le chanteur du second album. Un chanteur malheureusement disparu, mais qui l’a fortement influencé quand il a décidé de chanter à son tour.

On quitte alors le répertoire du premier disque pour le second album. C’est avec un « Power of the Universe » que continue le concert. Un morceau mélodique à souhait que Jo, avec sa voix si caractéristique, restitue fidèlement. Bravo à lui !

Autre époque avec « Cosmovision », un album plus récent puisque sorti en 2001. Stef RABILLOUD s’occupe alors des claviers et c’est surtout le dernier disque avec nos deux compères guitaristes. Le son est déjà nettement plus Metal que sur les opus précédents.

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

Sur les derniers accords et après avoir salué le public, nos amis quittent les planches de l’Ilyade pour laisser la place à Matt ASSELBERGS et à Franck MILLELIRI, les guitaristes actuels, pour deux titres de l’album « The Burden of God » sorti, lui, en 2012.

Finalement, cet anniversaire est surtout un moment de communion entre vieux amis pour un court récapitulatif d’une longue carrière discographique,  ce qui est assez rare dans le paysage musical Français !!

Ce nouvel entracte est le bienvenu, je me remets lentement de mes émotions. Il me permet aussi de dire bonjour à Gil, l’ancien guitariste de PRESENCE. C’est vraiment une soirée placée sous le signe des souvenirs et d’un brin de nostalgie…

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

Un peu après 22h, le rideau s’ouvre à nouveau pour le NIGHTMARE actuel. Autour d’Yves, Matt et Franck, toujours présents, Niels QUIAIS à la batterie et Barbara MOGORE au chant complètent la formation.

Après l’intro, le ton est tout de suite donné avec le puissant « The Blossom of my Hate », extrait de la dernière galette du groupe. Pas de temps mort, ils ne sont pas là pour faire de la figuration. Il faut y aller à fond pour faire aussi bien que le vieux NIGHTMARE qui a mis la barre très haut.

Ils enchaînent rapidement avec « Divine Nemesis ». L’avantage, c’est que tout le monde ou presque a déjà entendu ces titres car plus actuels ou vus sur scène. N’oublions pas qu’ils jouent à la maison devant un public acquis à leur cause.

Musicalement, le Hard Heavy du début a fait la place à du Heavy Thrash qui cartonne. Certains passages chantés le sont en growl. Amis de la poésie, passez votre chemin. Barbara en rajoute une couche en invitant le public à participer à un wall of death. Inutile de préciser que cela ne calme pas la ferveur de certains. Pour les photographes, c’est tous aux abris pour sauvegarder les appareils et éviter les chocs !

Les morceaux défilent à la vitesse d’un mistral force 5 et déjà pointe la fin de la set-list avec « Nexus Inferis », extrait lui-aussi de l’album « Encrypted » sorti récemment.

NIGHTMARE + AVALAND à l’Ilyade
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NIGHTMARE à l’Ilyade

C’est la fin ? Non, les revoilà. Pour le dernier morceau, « Eternal Winter », les anciens membres du groupe, les roadies et quelques amis viennent faire les chœurs. Comme pour un feu d’artifice, c’est le bouquet final. Toute la troupe présente est réunie ensemble ce soir à l’Ilyade. Grand moment.

Après un dernier au revoir aux amis, il est temps de rentrer et de galérer sur l’autoroute sans clignotants. J’ai passé une excellente soirée et même si tous les musiciens ayant participé à l’aventure NIGHTMARE n’étaient pas présents, cela m’a fait plaisir de revoir les pionniers de la formation. A bientôt j’espère, les gars !!

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HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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Me voici de retour au Brin de Zinc peu de temps après la baffe que m’ont mise les RAKEL TRAXX. Ce soir, mon copain de concert n’est pas de la partie, il fait l’impasse. Du coup, c’est en couple que je descends dans mon antre préféré. Arrivés sur place, je constate que le parking est presque plein. Cela annonce t’il un concert bien rempli ? Lorsque je rentre dans le BDZ, je me rends compte que, pour le moment, il n’y a pas grand monde. Le parking a dû être pris d’assaut pour un autre événement. Les gens ne savent pas ce qu’ils perdent, pardonnons-leur. Il est vrai qu’il est un peu tôt et que nous sommes jeudi. Cependant, au fur et à mesure, le Brin de Zinc se remplit, ce qui est une bonne nouvelle.

Comment, je n’ai pas encore parlé des groupes de ce soir ? Oui, ben… vous ne savez pas lire ? C’est écrit dans le titre ! Décidément, il faut tout vous dire ! C’est dingue ! Ce soir, deux groupes sont au programme : THE MERCURY RIOTS venus de la capitale des Anges, Los Angeles, et les HEADCHARGER venus de la région de Caen, chef-lieu de la Normandie. C’est un surprenant packaging, les groupes évoluant dans des styles assez différents.

En attendant que le concert ne commence, je croise du beau monde. L’ancien bassiste des HEADLESS CROWN, le nouveau chanteur de SOHO… Et pendant ce temps-là, du FREAK KITCHEN est diffusé dans le Brin de Zinc. J’adore.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

A 20h55, alors que la musique d’attente se tait, retentit un petit « Thunderstruck ». Là-aussi, il faut que je vous dise de qui il s’agit ? Le moment de la Révolte de Mercure va débuter. Jonny UDELL s’installe derrière la batterie, accompagné du bassiste de ce soir dont je n’ai pas trouvé le nom, et qui n’est pas Fede DELFINO – si j’en crois les photos – qui a participé à l’album…

Deux trois coups de baguette, et les deux musiciens entament le premier morceau au son flamenco de la guitare de Felipe RODRIGO qui traverse carrément le Brin de Zinc. Justin WALKER, le chanteur, veste rouge sur le dos, chapeau vissé sur la tête, monte sur le côté gauche et apparaît dos au public. D’un coup, il se retourne et hurle dans son micro : “Bonsoir ! We are MERCURY RIOTS from Los Angeles, and we’re gonna play rock and roll music. OK ?”.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

Les bases sont posées dès le premier titre “Make It”. Un bon Classic Rock qui bouge, qui swingue et qui groove. Absolument génial. L’ambiance dans le Brin de Zinc est de plus en plus chaude, et fait tomber la veste de Justin au bout du troisième titre, mais pas son chapeau avec lequel il ne cesse de s’amuser. Les riffs fulgurants de Felipe n’arrêtent pas de groover pendant que Justin s’éclate comme un fou avec son pied de micro. C’est un chanteur dans la grande tradition, doté d’une voix d’or, d’une portée, d’une profondeur et d’un timbre incroyable qui délivre des sons percutants et des parties plus nuancées et délicates avec la même facilité. Au fur et à mesure que le set se déroule, il tient le public en haleine à chaque note, chaque geste, chaque attitude.

Et c’est sans compter sur Felipe qui menace même la foule avec sa guitare sur “Light it Up”. Jonny, qui depuis le début du set est sous les lights pendant que ses camarades sont dans l’ombre, à une frappe de sourd. On entend quasiment que lui. Le bassiste sans nom, avec sa veste canadienne d’un vert absolu, est tout à fond, il fait corps avec le batteur.

Sweet Melody” calme le jeu puis rentre dans le lard juste après. C’est complètement fou et de plus en plus brûlant dans le BDZ. Justin passe son temps à jouer avec son chapeau tout en nous influent son rock ‘n’ roll dans ses chansons. “Good Time Overload” déchire tout en groove et en soul à tel point que le chanteur en pose son couvre-chef qu’il ne quittait pas depuis le début du set. “Santé”, nous dit-il en Français dans le texte, en levant son verre à la fin du titre.

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THE MERCURY RIOTS au Brin de Zinc

Fender blanche usée jusqu’à la corde, Felipe nous sort des riffs de folie et continue de faire le show avec Justin. Ils nous font même un petit pas de danse durant ”Take Me When You Go” avant que le guitariste nous colle un solo absolument fantastique collé au bord de la scène. Il y a une certaine arrogance, une certaine facilité dans ce groupe américain ; que ce soit l’accent, le style.. Bon sang ! Peut-être que c’est le climat californien, ou peut-être que c’est simplement notre fascination sans fin pour les États-Unis. Quelle que soit cette chose indéfinissable, THE MERCURY RIOTS l’a à la pelle.

Alors que le set touche à sa fin, sur “Save Me a Drink” et que le BDZ bouge et danse sauvagement, Felipe descend de scène pour jouer dans le public puis s’arrête au bar pour commander une bière avant de remonter sur scène pour finir le titre. Complètement fou ! Un set court, mais efficace qui après 45 minutes a mis le feu et a carrément cramé l’énergie du public.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Alors que le stand de merch’ des Californiens se fait dévaliser, les HEADCHARGER s’installent. Les deux guitaristes David ROCHA et David VALLEE, suivi de Romain NEVEU le bassiste et d’Antoine CADOT le batteur s’installent sur scène pour régler leurs positions respectives pendant que Sébastien PIERRE, le chanteur, saute sur place avant de monter sur les planches.

Il est 22h10 et une intro démarre, HEADCHARGER commence… Puis s’arrête d’un coup. L’intro a planté. Deux minutes plus tard et c’est reparti. “Insane” et “Up to You” prennent de cours un public pas encore bien remis de la prestation de THE MERCURY RIOTS.

SEBASTIEN ne tient pas en place et court de partout de long en large de la scène et dès les deux premiers titres, il se frotte au public. “Salut le Brin de Zinc ! Comment ça va ce soir ? Ça s’appelle « Coming back to life ».”.  Après le chaos qui secoue, un peu de mélodie fait du bien. “Salut ! On s’appelle HEADCHARGER et on est content d’être là ce soir. Pour nous, c’est une évidence de faire une date ici à Barberaz durant la tournée”, nous dit le chanteur à la fin du morceau.

Le calme est de courte durée, et on reprend les hostilités avec “Magical Ride”. HEADCHARGER mélange du Stoner teinté de Sludge avec des relents à la PANTERA mais tout en sachant rester mélodique lorsque les morceaux le demandent. Les voix arrachées de Sébastien, casquette sur la tête, se fondent avec ses voix claires et font mouche dans le public. Il est bourré d’énergie et, malgré l’étroitesse de la scène, il l’arpente de long en large lâchant son pied de micro pour aller hurler au visage des fans en montant sur les retours. Ses capacités vocales m’impressionnent. Il passe d’une voix claire à une voix hurlée en une fraction de seconde pour revenir en voix claire qui vous prend aux tripes (avant de vous les faire vomir juste après).

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Et encore, si ce n’était que le chanteur qui prenait la scène mais en plus, les deux tauliers que sont David ROCHA et Romain NEVEU nous en mettent plein la vue. Les deux petits nouveaux – depuis 2020 quand même – ne sont pas en reste même s’ils sont plus discrets. Le show continue à envoyer du lourd, voire du très lourd. Ce n’est pas une déflagration sonore auquel nous avons droit, mais bien une explosion auditive. Le public bien présent est à fond derrière les Normands, tout en restant relativement sage malgré les incessants encouragements du chanteur.

N’étant pas friand des pogos et autres crowd-surfings, je ne suis pas mécontent que tout le monde soit sage. HEADCHARGER termine son concert avec un ancien titre intitulé « You Wanna Dance You Gotta Pay The Band », tiré de l’album « Watch The Sun ». C’est incroyablement efficace et terriblement accrocheur avec ses voix claires sur le refrain.

HEADCHARGER + THE MERCURY RIOTS au Brin de zinc
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HEADCHARGER au Brin de Zinc

Une heure et vingt minutes plus tard, c’est la fin sur un dernier mot de Sébastien, enfin, un mot… je dirais plutôt un hurlement qu’il pousse en montant sur les retours : “Nous sommes HEADCHARGER ! Bonne soirée !”.

Bilan de la soirée : malgré le packaging assez hétéroclite de ce soir, les deux groupes ont mis le feu. J’ai apprécié le set de HEADCHARGER, et adoré celui de THE MERCURY RIOTS. Deux groupes que j’irais revoir volontiers. Un grand merci, une nouvelle fois, à Thomas le GO du BDZ pour cette superbe soirée !

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