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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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Ne pouvant être à la fois au four et au moulin, il me faut choisir entre l’Ilyade et le Brin de Zinc. Choix cornélien, étant donné que je suis fan des deux salles. Je jette finalement mon dévolu sur Barberaz. Pourquoi ? Eh bien, d’abord parce que Chambéry c’est moins loin pour moi que Grenoble et ensuite parce que  je n’ai encore jamais eu l’occasion de voir le personnage qui y joue ce soir. En effet, je vais voir un chanteur américain venu tout droit du Minnesota qui réside désormais en Italie et s’appelle DAVID REECE.

Ancien chanteur du groupe DARE FORCE qui avait sorti au début des années 80 deux excellents albums, il fut recruté par les Allemands d’ACCEPT lors du premier départ d’Udo DIRKSCHNEIDER et a sorti avec eux l’album « Eat the Heat ». Malheureusement pour lui, le retour, temporaire tout le monde le sait, d’Udo le fit partir du groupe. Depuis, il a acquis une petite notoriété et a sorti d’autres albums sous son nom, et celui de BANGALORE CHOIR (prononcez koir). Il a aussi fait plein de participations et a été un temps chanteur du groupe BONFIRE. Voilà le pedigree du musicien.

Aujourd’hui, c’est sous son nom que le chanteur a décidé de tourner après avoir sorti un album en mars dernier. Il est accompagné de trois Italiens : les frères SAVINELLI  – Niccolò et Giovanni – à la guitare et à la batterie, et Riccardo DEMAROSI, le bassiste.

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DAVID REECE AU BRIN DE ZINC

C’est accompagné par mon fidèle acolyte Steve*74 que je me rends en direction de Barberaz. Contrairement au rédac’ chef qui trouve à chaque fois de quoi se restaurer, nous, nous n’avons rien à nous mettre sous la dent. Le restaurant qui est à côté du Brin de Zinc est malheureusement fermé. Bah, ça nous laissera plus de temps pour papoter avec les… non, pas les piliers de bar, mais bien évidemment les copains ! Qui a dit : « c’est les mêmes ? ».

Ce soir, pas de première partie, inversement à Bagnols sur Cèze lors de la première date en France de DAVID REECE. Dommage pour le rédac’ chef qui est le premier d’entre nous à l’avoir vu en live car lui a dû se taper un tribute band. Après une attente relative, le groupe ne traverse pas le BDZ, comme c’est souvent le cas, pour s’installer sur scène. Il est déjà sur le côté.

Il est 21h08 précises quand débutent les hostilités. Et, à peine les premières notes entamées de « Just One Night », un titre de BANGALORE CHOIR, que David serre les mains des premiers spectateurs. La classe. Et en plus, il se tient déjà au bord de la scène pour jouer, incroyable.

DAVID REECE AU BRIN DE ZINC
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Et on enchaîne sans temps mort avec un titre d’ACCEPT « X-T-C ». La complicité entre le chanteur et ses comparses est palpable. David chante dans l’oreille de Giovanni, et headbangue à côté de Riccardo. « It’s our third date in France and we really enjoy it », nous dit David avant d’entamer « I Can’t Breathe », un titre de 2021 tiré de l’album « Blacklist Utopia » de DAVID REECE, le groupe. Et on continue le plaisir avec « Tomorrow Don’t Matter Today » tiré du tout récent LP « Baptized by Fire ». Il est tellement récent d’ailleurs que le chanteur en a oublié le titre, ce qui l’a bien fait rire.

Après nous avoir enthousiasmé avec un nouveau titre « Payback’s a Bitch », DAVID annonce le prochain morceau « Are you ready, France ? This from ACCEPT, Come on ! Clap your hands in the air ! Come on ! I see you ! ». Et c’est le fameux hit « Generation Clash » qui fédère tout le public du Brin de Zinc qui déboule. « I’m so happy ! », nous dit le leader en faisant traîner le I. Il présente le groupe qui l’accompagne, en commençant par la rythmique, Riccardo, impressionnant de justesse avec sa basse, et Giovanni le batteur aux multiples bras. « I am DAVID REECE and I’m happy to be here ! », continue t’il en se présentant puis « And last but not least, Nicolo on the guitar ! ». Et il laisse le devant de la scène, pour un petit solo pas piqué des hannetons, au fameux guitariste qui nous démontre son talent.

David nous explique qu’il habite en Italie et qu’il a trouvé ses musiciens à cinq minutes de chez lui. Vive la proximité ! Après nous avoir énoncé comment il s’est battu avec sa maison de disques pour sortir en single « Victim of the Night », la chanson suivante venue de BANGALORE CHOIR, il est l’heure, comme lors de sa première date en France, du premier cover « Changes » de BLACK SABBATH. Ce superbe morceau fait, une fois de plus, chavirer le public. D’autant plus qu’après avoir posé sa veste, le chanteur fait une nouvelle fois chanté le public. « Merci beaucoup ! », nous dit-il en Français.

Mais ce n’est pas fini, puisque l’on continue côté cover avec un titre du BOBBY « BLUE » BAND, popularisé en son temps par un autre David, COVERDALE celui-ci : « Ain’t No Love in the Heart of the City ». N’en jetez plus, la coupe est pleine ! C’est absolument dément ! Quels morceaux repris de façon magistrale par le musicien.

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La soirée aurait pu s’arrêter là, mais ce n’est pas dans l’ADN de DAVID REECE qui continue avec ses compositions « We’ve Lost the Fight », « Wrong Move ». Tout est parfait : le son, pas si mal que ça (j’ai connu pire), les lumières plus importantes que d’habitude même s’il y aurait encore à redire, l’attitude des musiciens sur scène, l’ambiance… Vraiment excellent.

Il est l’heure de s’accrocher à notre ceinture car le groupe a décidé de lâcher les chevaux pour les derniers morceaux. Ils sont tous issus du tout premier album de BANGALORE CHOIR, « On Target ». De « Slippin’ Away » à « Angel in Black » en passant par « Freight Train Rollin’ », c’est de la folie ! Moi, je suis à fond. Certes, ces titres ne sont pas tous récents, mais ce sont d’incroyables hits.

Alors que David nous remercie d’être venus, en faisant un peu de pub pour le stand de merch’, il en oublie le dernier titre. « On more ! »,  demande un copain. Il rappelle au chanteur qu’il reste encore un morceau à jouer sur la setlist. David se marre et nous annonce le dernier titre, « All or Nothin’ ».

Comme le dit bien ce titre, c’est « tout ou rien » et ce soir, nous avons tout eu. Le show était fantastique, malgré quelques problèmes de gorge, pour le chanteur et, à priori, de fièvre pour Ricardo. Cependant, cela ne s’est absolument pas fait sentir. En plus, l’énergie déployée et la virtuosité déversée n’ont pas été en reste. On en a pris plein les mirettes.

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Une fois le set fini, on retrouve tout le monde au stand merch’ où le chanteur parle avec tout le monde, signe à tout va, et nous rappelle à quel point il est content d’être venu en France pour la première fois. Un grand musicien qui a le cœur sur la main et qui nous assure qu’il va tout faire pour revenir nous voir dès que possible. Vous vous en doutez, nous serons là lorsqu’il reviendra !

Un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas pour ce magnifique concert. On se revoit l’année prochaine !

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KINGCROWN, REVENGE ORIGINS et BARTH SKY à La Ferme à Jazz

KINGCROWN, REVENGE ORIGINS et BARTH SKY à La Ferme à Jazz
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Nous voilà partis pour 2h30 de route, direction Bourg en Bresse, pour cette belle petite affiche Heavy française !! Ce soir, c’est la release party du nouvel album de KINGCROWN avec deux groupes en support, à savoir REVENGE ORIGINS et BARTH SKY.

Nous arrivons dans cette petite salle bucolique « la Ferme à Jazz » perdue au milieu d’une zone industrielle de la ville. Dès l’entrée, dans le petit hall, l’accueil des organisateurs et des bénévoles est chaleureux et on tombe sur les musicos. Content de revoir Joe et David de KINGCROWN et Titi de REVENGE !  

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Le temps de boire une pression au Zinc, les premières notes de BARTH SKY se font entendre. Je découvre ce quatuor assez Rock ‘n’ Roll dans l’esprit.

Les compos sont sympas et le chanteur guitariste enflamme les compos de supers solos. Groupe à revoir.

Pour REVENGE ORIGINS, pas de concessions. Ça envoie direct dans le lard. Je n’avais plus vu ce groupe depuis les années 2000. Ils se sont reformés il y a peu et les mecs ont toujours la niaque. On est toujours dans l’esprit ACCEPT et JUDAS pour les riffs avec cette touche Hard ‘n’ Roll sur les refrains !!

Il y a du fun et du plaisir sur scène et cela se sent. REVENGE termine sur un cover de « Cum’ on feel the noize » de QUIET RIOT. Super.

KINGCROWN à La Ferme à Jazz
Crédits photos : Esther W. PINK 
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Pour KINGCROWN, on monte encore d’un échelon. Le groupe des frangins AMORE est rodé, ça se sent. C’est propre, bien joué, ça sonne pro. Les titres du nouvel album passent impeccable et la voix de Joe est toujours fabuleuse.

Et hop, un p’tit « Holy diver » de DIO en cover pour faire chanter toute la salle.

KINGCROWN à La Ferme à Jazz
Crédits photos : Esther W. PINK 
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KINGCROWN termine avec tous les musicos de la soirée sur scène.

Pour conclure, je dis bravo à Laurent pour l’orga et à toute l’asso très sympa pour cette petite soirée caritative au profit des enfants malades. Belle initiative à souligner !! On reviendra.

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HELLOWEEN, Live at Budokan

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Label : Reigning Phoenix Music

Sortie : 13 décembre 2024

Il me faut bien l’avouer, j’avais pendant longtemps décroché de ce groupe qui m’a énormément déçu après les deux volets des “Keepers” de 1987 et 1988. Il aura fallu les très bons “Better than Raw” (1998) et “The Dark Ride” (2000) pour m’y intéresser à nouveau, d’autant que l’album de reprises “Metal Jukebox” m’avait particulièrement amusé. Le problème, c’est que l’incapacité du groupe à se montrer régulier, qualitativement parlant, m’avait passablement gonflé, au point qu’il aura fallu l’excellent “Helloween” (2021) pour me ré-intéresser sérieusement à ce groupe. HELLOWEEN est désormais composé de sept membres (depuis 2017 en fait) et on compte parmi eux le retour combiné de Kai HANSEN et de Michael KISKE. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il est vrai que la période des Citrouilles que j’affectionne particulièrement reste celle de Kai HANSEN, entre 1983 et 1989 et ce ne sont sûrement pas des albums comme “Chameleon”, “Pink Bubbles go Ape”, “Rabbit don’t come Easy” ou le ratage total de “Unarmed” qui allaient me faire changer d’avis. Malgré la qualité des “Better than Raw”, “The Dark Ride” ou même “Gambling with the Devil” (2007) voire “7 sinners”, je n’arrivais plus à me passionner pour les Allemands comme ce fut le cas lors de l’exponentiel “Walls of Jericho” que je m’écoute encore régulièrement.

En revanche, la prestation du septuor au Hellfest le 23 juin 2022 a été pour moi purement époustouflante. Je découvrais enfin en live le groupe version les trois téno… euh… chanteurs. En plus de nous montrer des artistes on ne peut plus souriants et heureux d’être sur scène, ils ont démontré qui étaient les patrons du Speed / Power Metal teuton.

Et là, pour le coup, on se prend un nouveau double live, cinq ans seulement après le déjà très bon “United alive in Madrid”. Il a été, cette fois-ci, enregistré au Japon, au mythique Budokan de Tokyo lors du premier passage de leur carrière dans cette salle, le 16 septembre 2023. Ce live renferme dans un ordre différent la quasi-totalité de la setlist du Hellfest 2022, le magnifique “A Tale that wasn’t Right” en moins. Autant dire que l’écoute de ce nouveau live d’HELLOWEEN réveille d’excellents souvenirs.

Et le mieux, c’est que la quasi-totalité de la setlist contient des titres que j’affectionne particulièrement, la période Kai HANSEN étant la plus représentée. Quel régal de se remettre entre les oreilles les formidables “Eagle Fly Free”, “Future World”, “Save Us” “Dr. Stein”, “I want Out” ou le plus récent et bourré d’ondes positives “Perfect Gentleman”. Et surtout, n’oublions pas le phénoménal “How many Tears”, sans omettre de parler du point d’orgue de cet album, le “Kai’s medley” qui regroupe à lui tout seul ce qui représente pour moi l’argument de vente de ce double live. Voyez plutôt : “Metal Invaders”, “Victim of Fate”, “Gorgar”, “Ride the Sky” et “Heavy Metal (is the Law)”… Il ne manque qu’un “Phantoms of Death” voire un “March of Time” et c’était la totale !

Promotion oblige, on a droit à quatre titres du dernier album éponyme en date. D’entrée, on se prend l’enchaînement de l’intro instrumentale “Orbit” avec le long et puissant “Skyfall” qui pose de suite les jalons prometteurs d’un spectacle haut en couleurs, en décibels et en puissance. Et ce ne sont pas les “Mass Pollution” et “Best Time” qui feront descendre l’intensité du show. En revanche, on pourra déplorer quelques longueurs, notamment lors de la partie instrumentale de “How many Tears” ou lors d’un “Keepers of the Seven Keys” qui s’étale sur une vingtaine de minutes, là où les treize initiales auraient largement suffi !

Malgré tout, on ne décroche pas une seconde à l’écoute de ces deux heures de pur régal. Face à une telle setlist, on ne trouvera rien d’autre à redire que le groupe a quand même fait l’impasse sur les albums “Pink Bubbles go Ape” (1991), “Chameleon” (1993), “Better than Raw” (1998), “The Dark Ride” (2000), “Rabbit don’t come Easy” (2003), “Keeper of the Seven Keys – The Legacy” (2005), “Gambling with the Devil” (2007), “7 Sinners” (2010), “Straight out of Hell” (2013) et “Mister God – Given Right” (2015)…

On ne va pas se mentir, ce “Live at Budokan” fait d’ores et déjà partie des meilleurs lives enregistrés aux côtés des “Made in Japan” (DEEP PURPLE), “Live after death” (IRON MAIDEN), “World wide live” (SCORPIONS) ou “Unleashed In The East” (JUDAS PRIEST).

Et on annonce un nouvel album pour 2025…

GIRISH AND THE CHRONICLES à l’O’liver Pub

GIRISH AND THE CHRONICLES à l’O’liver Pub
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Dans le haut de ma liste des groupes à voir en live, il y a le groupe Indien GIRISH AND THE CHRONICLES. J’ai carrément craqué sur eux et leurs albums passent très régulièrement chez moi. En revanche, chaque fois qu’ils jouent en France ou dans un pays limitrophe, c’est vraiment trop loin ou trop compliqué pour moi. Je suis maudit avec ce groupe ! Et là, ça recommence : ils ont des dates en Europe et bien sûr nada en France.

Tiens, c’est quoi cette date qui vient de tomber à Lattes, à côté de Montpellier ? En plus, dans un endroit que j’aime, l’O’Liver Pub ! J’y ai vu KORITNI et HIGHWAY l’an dernier et j’ai planifié d’y retourner le 29 novembre car HIGHWAY y rejoue. Du coup, je vais y aller plus vite que prévu, à l’O’Liver !

Et on se dépêche, go, go, go ! Heu, comment ça on va arriver 3 heures à l’avance si on part tout de suite ? Pas faux mais on ne sait jamais, il faut bien manger et puis tout peut arriver sur la route, une tempête, un blocage des agriculteurs, une attaque de Martiens. Bref, il ne faut pas courir le risque d’être en retard parce qu’il n’y a pas de première partie. Non, on ne s’arrête pas pour prendre de l’essence, on verra au retour ! Allez, on se magne ! 

GIRISH AND THE CHRONICLES à l’O’liver Pub
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GIRISH AND THE CHRONICLES à l’O’liver Pub

Alors sur ce coup-là, c’est vrai qu’on a été vite et qu’on arrive bien en avance, surtout que GATC ne jouera finalement qu’à 21h30. Oups !! Ca me laisse du temps pour papoter avec Valentin LABANI (le manager de KRASHKARMA, de DAVID REECE, etc) et de rencontrer Stéphane de Hard Force (venu lui-aussi faire un report) autour de planches de charcut’- fromage. Et je ne veux rien dire mais j’ai eu raison d’arriver tôt, car même si on est un mardi, il y a déjà pas mal de monde. Cool, c’est l’happy hour ! Sur le site qui est très grand, il y a des billards à l’étage, des flippers (dont le flipper RUSH, s’il vous plait !) et tout au fond, un écran géant pour ceux qui voudraient voir le match du PSG. Vouloir regarder un match de foot quand il y a GATC en live ? Quelle idée !

Je papote à gauche et à droite et du coup, le temps passe très vite, surtout que la musique de fond, c’est du tout bon : RAINBOW, AIRBOURNE, DIO, MOTLEY. C’est nettement mieux qu’un tribute band d’amateurs qui veut se la jouer rock star pour nous faire patienter !

Allez, les fumigènes sont lâchés, la musique s’arrête et les GIRISH AND THE CHRONICLES arrivent. La salle est très bien remplie (à vue d’œil, on est plus de 200). Et d’entrée, les jeux de lumière sont top, même si elles le sont un peu moins pour les photos avec la prédominance du rouge, lol. Et c’est parti avec un morceau de leur putain de dernier album ! Ils ne sont visiblement pas là pour faire du tourisme mais pour nous déboîter la tête avec leur Heavy classieux. On voit qu’ils ont fait beaucoup de scène, des gros festivals et des premières parties importantes. Ils sont chez eux sur scène, ça bouge, ça harangue le public… Ouah !

La setlist fait bien-sûr la part belle à leur dernier album mais sans oublier les deux premiers. Et, je vous le dis, leurs morceaux sont des tueries en live. Putain, ça joue grave ! Ils vivent leurs morceaux à donf’. Pour ma part, j’ai la confirmation que le chanteur GIRISH PRADHAN est juste fabuleux, qu’il a une voix magique. C’est à la fois puissant et mélodique. Sur album c’est top, mais en live c’est encore plus flagrant. Sans parler que GIRISH est également un putain de frontman. Il communique bien avec le public, même si, une fois de plus, le niveau de notre Anglais n’est pas toujours au rendez-vous. En tout cas, on est à donf’, on chante, on danse, on headbangue. Quelle ambiance de fou ! Quel set !

A un moment, il y a un guest qui les rejoint à la guitare pour quelques morceaux. Je n’ai pas tout compris mais GIRISH nous dit que c’est en quelque sorte un pont entre l’Inde et la France et il en profite pour laisser de côté sa propre guitare.

GIRISH nous fait la promo de leur dernier single « Kaal » et nous explique que cela signifie « The end of the death »… Bon, ce doit être un concept Indien parce que moi je ne sais pas trop ce que c’est, lol.

GATC est depuis 1 heure et demie sur scène et je n’ai pas vu le temps passer. C’est fini… ou pas. Bien-sûr qu’on en veut encore du « c’est bon pour les oreilles » même si ça nique la nuque ! Le public hurle : « Une autre, une autre ! ». GIRISH demande avec une petite mimique : «  What does it mean : une autre ? ». Une âme charitable crie « One more ! » et tout s’éclaire. C’est parti pour les rappels. Tiens, c’est marrant, ils jouent « Rock the Highway »… Sont-ils au courant que dans quelques jours HIGHWAY, le groupe Sétois sera sur cette même scène ? A creuser…

Je suis aux anges mais cette fois-ci, c’est vraiment fini. Il est déjà temps de la photo finish avec le groupe dos au public. Les GATC viennent ensuite à leur stand merch’ pour faire des photos, signer leurs CDs et papoter avec nous. Une fin parfaite pour une soirée inoubliable. Je comprends bien pourquoi Frontiers Records les a signés. « Heu, chérie, tu ne veux pas aller faire un tour du côté de Milan en avril ? Il fera beau et [… ]. Oui, ça tombe en même temps que le Frontiers Festival, tu as raison… ». Mince, je me suis fait griller… Ah, OK si GRIRISH AND THE CHRONICLES est à l’affiche ? Bingo !!!

Le temps de dire au revoir à Valentin LABANI qui me dit que DAVID REECE jouera ici le 05 décembre (heu, je vais finir par déménager, moi !!) et on the road again. Un grand merci à l’O’liver Pub et plus particulièrement à Guillaume pour cette soirée et pour avoir saisi l’opportunité de faire jouer GATC en France sur cette tournée. Ah oui, je ne vous l’ai pas dit mais, cerise sur le cake, ce concert était gratuit ! Respect. A très bientôt. Longue vie à l’O’liver Pub !  

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WHITE TOWER, Night Hunters 

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Label : Steel Gallery Records

Sortie : 06 décembre 2024

Quelle claque ! Au printemps 2022, lors de la découverte de ce groupe grec avec son premier album éponyme, ça avait déjà été une bonne surprise. Mais quels progrès depuis !!! WHITE TOWER continue de nous envoyer son Heavy Metal des plus old school avec une cohérence, une attitude et une attaque des compositions inhérentes habituellement aux précurseurs du genre de la première moitié des années 80. Que tout ceci est rafraîchissant ! Ici, on ne jure que par la NWOBHM, le bon vieux Heavy Metal de Papa, celui des JUDAS PRIEST ou des ACCEPT époque “Defenders of the faith”, “Metal heart”, avec beaucoup d’influences de la scène germanique (RAGE et GRAVE DIGGER en tête) et un gros côté Classic Metal US cher à OMEN, STEEL VENGEANCE ou RUTHLESS.

Déjà, au niveau des progrès mentionnés plus haut, on a l’artwork. Autant celui de “White tower” se situait entre l’abominable et le kitsch, autant celui-ci est des plus réussis et nous met d’entrée dans l’ambiance de ce qu’on va entendre. C’est après la traditionnelle intro instrumentale (“Blood”) relativement calme que les choses sérieuses commencent. “Total Evil” déboule avec du riff bien agressif sur fond de Speed Metal. Le chant se montre toujours aussi divin, avec des montées dans les aigus comme il se doit dans le genre, désignant le chanteur comme le rejeton de Rob HALFORD et d’Udo DIRKSCHNEIDER. On ne va pas se mentir : on arpente des sentiers tout ce qu’il y a de plus balisés.

Mais quelle énergie ! WHITE TOWER nous envoie trois quart d’heure d’un Heavy Metal tout ce qu’il y a de classieux et de classique et fera mettre les poils des plus nostalgiques au garde-à-vous. Ce n’est pas faire injure à WHITE TOWER que de dire qu’ils ont très bien écouté les albums du PRIEST entre 1982 et 1984. Très peu de mid tempos sont à dénombrer sur cet album. Il est axé principalement sur un tempo rapide, avec une vélocité remarquable et une intensité addictive. Lorsque le tempo ralentit, ce n’est pas uniquement pour nous coller de bons passages mélodiques mais aussi pour ouvrir la porte à de bonnes accélérations souvent ponctuées par des soli de grande classe, mais sans les surjouer.

Chaque titre est une belle petite bombe à lui tout seul et cet album nécessite plusieurs écoutes pour qu’on se l’approprie au mieux. C’est bien simple, depuis hier je me l’écoute en boucle, avec une tendresse particulière pour “Masters of menace” qui fait immédiatement penser au “Sign of the cross” de RUTHLESS (album « Discipline of Steel » de 1986).

Une réussite !