Tagged: LE KAO

Report by SEB 747 – Photos : TI-RICKOU

Pour ce soir, c’est le rédac chef qui m’appelle : « Tu sais que je t’ai mis à contribution pour faire le report de FREAK KITCHEN à Lyon ? ». « Euh… Non, Chef ! ». « Eh bien maintenant tu le sais ! Comme ça je pourrais me consacrer aux photos »… Donc, c’est à moi qu’il incombe de faire le report… Mais étant donné que j’adore le groupe, ce n’est pas trop difficile ! Mon compère Steve*74 n’étant pas avec moi ce soir, il me faut un autre compère pour partir. Non pas que je ne pourrais m’y rendre seul, mais me connaissant, je préfère avoir un ou deux potes avec moi pour le retour car les chemins de traverses on tendances à me dévier de ma route. Et, comme le dit l’adage, plus on est de fous, meilleur est le concert ! Même Hi’ Twist s’invite sur le trajet !

La route, nous la connaissons par cœur, ce qui est plutôt cool. Oui, mais voilà, à l’heure dite, les sempiternels bouchons lyonnais (non pas les restaurants !) m’inquiètent. Ils pourraient bien nous faire rater le concert ! Heureusement que nous sommes partis en avance. Bref, plus de peur que de mal, nous voici déjà en vue de la salle. Nous sommes même tellement en avance qu’on trouve une place à deux pas de la porte du Ninkasi Kao. Le syndrome Ti-Rickou 2019 serait-t-il en train de dépeindre sur moi ? Ben oui, quoi… Avant il était toujours à la bourre et maintenant, il est toujours en avance. Lol.

En parlant du Kao, ça fait un bon bout de temps que je n’ai pas mis les pieds ici, et ça me fait plaisir de revenir… D’autant plus pour FREAK KITCHEN que je n’ai pas eu l’occasion de revoir depuis un trop long moment ! La dernière fois, d’ailleurs, c’était aussi au Kao en 2010. Dire qu’à chaque fois que le groupe est venu jouer pas très loin de chez moi, je les ai ratés… Neuf ans que j’attends ce moment, alors vous imaginez comme je suis aux taquets !

Les adeptes de FREAK KITCHEN savent qu’ils sont connus pour leurs performances en live. Après avoir secoué le Danemark début février, remué Paris la veille, ils viennent à Lyon en ce mois de mars nous montrer de quel bois ils se chauffent. Ou ils nous chauffent en l’occurrence, même si dehors il ne fait pas si froid que ça. La soirée promet d’envoyer du lourd. Les FREAK KITCHEN vont sûrement nous donner une leçon de live.

Après avoir fait la queue cinq minutes dehors, nous rentrons dans la salle du Kao, attendant l’ouverture des portes. C’est cool comme intention, nous n’attendons pas dans le froid. On a beau se dire que la température du dehors n’est pas ce qu’elle devrait être à cette période, c’est quand même plus sympa de patienter au chaud. Ça y est, les portes s’ouvrent et nous parvenons, tant bien que mal, à nous faufiler pour être devant. Le Kao n’est pas complet mais tout de même bien rempli. Le backdrop du nouvel album, « Confusion To The Enemy », trône derrière la batterie sur une scène surélevée, ainsi que les deux paravents se situant sur les côtés. Ça rend hyper bien.

En attendant que le groupe arrive, le Kao se retrouve envahi de fumée. Il y ena un qui joue avec la machine à fog ! Je vais lui tirer les oreilles, moi ! Je vois à peine mes voisins. Remarquez, ça permet de discuter avec des gens qu’on ne connaît pas. C’est toujours sympa. L’attente se fait longue, étant donné qu’il n’y a pas de première partie. D’un coup, une inquiétude me taraude :  la tournée s’intitule « Confusion of the Road », est-ce qu’ils n’auraient pas confondu la route ? Ce serait con tout de même !

Évidemment que non ! Le moment tant attendu arrive. Les lumières s’éteignent et les premières notes de « Morons », morceau issu de leur neuvième album, résonnent dans la salle du Kao. Ouf, grâce aux ventilos, la fumée s’est dissipée. L’air devient plus respirable, même si nous sommes plus nombreux que tout à l’heure, les balcons étant désormais ouverts.

« Professional Help », titre venant de l’avant-dernier full length prend la suite. Un son de basse énorme. Une batterie qui claque. Une guitare qui pleure. Il y a tout pour nous faire passer un bon moment. Après un « Taste My Fist » datant de 1996, c’est un autre titre classique de FREAK KITCHEN, comme nous le dit MATTIAS « IA » EKLUNDH, le guitariste chanteur et producteur, qui débarque dans les enceintes. « Porno Daddy » voit CHRISTER HYSÉN, le bassiste, casque militaire vissé sur la tête, reprendre les cœurs et accompagner MATTIAS au chant. Tel un cirque ambulant, le trio démoniaque nous balance un super set. Musicalement parlant bien entendu mais aussi visuellement. On en prend plein les yeux et les oreilles. C’est génial !

Notre ami guitariste chanteur suédois discute énormément entre les morceaux, expliquant les titres les uns après les autres. D’ailleurs, il nous dira qu’on lui reproche souvent de trop parler. Nous, on ne lui en veut pas.

Certes, la salle du Kao n’est pas une Arena ou un stade. Mais, comme le dit si bien un proverbe chinois : « Maison de paille où l’on rit, vaut mieux qu’un palais où l’on pleure ». Et qu’est-ce qu’on se marre ! Il faut dire que les titres sont faits pour, que ce soit avec « Troll » et « Push Through » datant de l’an passé, « Speak When Spoken To » – un de mes morceaux préférés avec les « Shut up »» repris en cœur par le public – datant de l’album « Organic » ou alors « Freak of the Week » de l’avant-dernier album… Nous avons même droit à « Raw », un titre de leur premier LP.

Le groupe puise joyeusement dans une setlist prenant en compte l’ensemble de son œuvre. Il y en a pour tous les fans. Des plus exigeants qui connaissent les morceaux du groupe par cœur, à ceux qui viennent de le découvrir. Et la musique dans tout ça ? Eh bien, elle te rentre dans le lard. CHRISTER, fait ronronner sa basse sous les riffs de MATTIAS et les frappes de mule de BJORN FRYKLUND, le batteur. Ça déménage les esgourdes (les oreilles, quoi). Et toujours avec ce sens de l’humour qui fait du bien.

Il est temps pour nous d’apprendre le suédois pendant « Så Kan Det Gå När Inte Haspen Är På ». MATTIAS fait reprendre le refrain au public du Kao. En phonétique évidemment. Et c’est encore un moment fun.

Il nous explique ensuite qu’ils aiment bien changer de playlist à chaque concert et ce soir, c’est le cas. Par rapport aux concerts du début de la tournée, pas mal de morceaux ont changé de place sur la liste. « By the Weeping Willow », titre sorti en 2018, voit CHRISTER chanter en solo pour la première fois de la soirée. Du moins, il me semble.

MATTIAS, lui, s’amuse avec le public. Au lieu de lui demander de répéter les sempiternels « oh oh oh », il le fait taire, puis avec ses deux mains, attrape ses joues et fait du bruit avec sa bouche. Il invite le public à faire de même, provoquant un fou rire dans la salle. « You kick ass ! I love you ! ». Et notre ami guitariste embrasse le public. De loin évidemment. Avec « Ranks of the terrified », le guitariste tient le public d’une main de fer… dans un gant de velours forcément. Ses solos sont hallucinants. La vitesse de ses doigts qui montent et descendent de sa guitare à huit cordes est impressionnante.

MATTIAS nous annonce « Alone with my phone ». C’est un titre que j’aime beaucoup sur le dernier album. Il parle des gens qui sont collés sur leur téléphone H24 (n’est-ce pas Hi’ Twist ?). Bon, moi je ne peux rien dire, je passe mon temps à prendre des photos. Mais c’est pour le report. Euh comment ça sur ce coup-ci c’est Rickou qui fait les photos ? On m’aurait menti à l’insu de mon plein gré ? Lol.

« Razor flowers » est le deuxième titre chanté par CHRISTER, qui nous démontre à quel point son timbre de voix se marrie bien avec celui de MATTIAS. Il est suivi de très près par « Propaganda Pie » qui commence à remuer une partie du public. « Nobody’s laughing » et surtout « Walls of Stupidity », voit le public lyonnais s’exciter et sauter sur place comme des puces sur un chien. Nous aurons même droit à un mini wall of death.

C’est sur « My new haircut » que nos punks suédois, comme nous l’a dit MATTIAS tout le long de son set, nous quittent. Ça y est, les lumières se rallument, c’est la fin du spectacle et le salut de nos copains scandinaves. MATTIAS est surpris par un spectateur qui a écrit sur un bout de papier « give me a stick please ». Vous vous doutez bien que BJORN lui donne une de ses baguettes ! Après avoir serré les mains, le groupe quitte la scène.

Oui, mais voilà, les lyonnais ne veulent pas que le groupe parte et manifestent avec véhémence. C’est MATTIAS qui revient sur la scène en nous indiquant qu’ils n’avaient rien de préparé. Cependant, comme il nous aime bien, il explique qu’ils vont nous rejouer un morceau, après être allé chercher une guitare backstage. Les musiciens reprennent d’assaut la scène pour nous jouer une nouvelle fois le titre « Nobody’s laughing ». C’est à ce moment-là qu’on se rend compte que nous sommes des privilégiés.

Cette fois, c’est bien la fin. Sniff ! Les musiciens reviennent serrés les mains et nous dire au revoir.

Comme il faut sortir, nous faisons un petit tour au merchandising et voilà les musiciens qui viennent nous voir. Ils discutent avec les fans, signent sur tout ce qui passe à leur portée et prennent des photos. MATTIAS, CHRISTER et BJORN se prêtent volontiers au jeu avec beaucoup de patience, de gentillesse et surtout d’humour. Des musiciens super cool.

Allez, il est temps pour nous de retrouver nos pénates. Arrivés à la voiture, nous continuons de parler du concert, lorsque nous croisons MATTIAS qui se rend à l’hôtel et nous salue de loin. Vraiment géniale cette soirée ! Un grand merci à Base Productions pour cet excellent concert !

JOHN GARCIA 1
JOHN GARCIA AND THE BAND OF GOLD @ le Kao – Lyon (69)

Report + Photos by Ti-Rickou

Bon, le choix du concert de ce soir n’a pas été simple pour moi : POWERWOLF et KISSIN’ DYNAMITE d’un côté et JOHN GARCIA de l’autre. Pas facile de se décider… En même temps, je n’ai jamais vu JOHN GARCIA et je n’ai vraiment pas envie de le louper donc mon choix est fait. Direction Gerland et le Kao ! De toute façon, Steve*74 et Seb 747 ont prévu d’aller au Transbordeur. Il ne faut pas que j’arrive à la bourre car je ne veux pas louper la première partie, les canadiens de DEAD QUIET. Je ne les connais pas mais mon instinct me dit qu’ils sont à découvrir.

Cool, je me gare facile et donc, je suis en avance ! CQFD. Du coup, je peux tranquillement me positionner pour prendre des photos avant que DEAD QUIET ne commence.

DEAD QUIET @ le Kao – Lyon (69)

Allez, c’est parti !! Et encore une fois mon instinct ne m’a pas trompé, putain c’est mega bon ! Du hard-rock, hard 70 avec un clavier limite stoner. Ouah, ça j’aime ! En plus, leurs morceaux ne sont pas monotones, il y a de gros riffs, des mélodies. C’est puissant.

Et visuellement, ça le fait aussi. Les musicos s’éclatent à fond et communiquent avec le public, surtout le chanteur qui se fait adopter direct. La Mort Tranquille frappe entre les deux oreilles directement au cerveau qui percute ça comme du pur bonheur. En revanche, ça peut te niquer les cervicales !!! Une bien bonne découverte. La soirée s’annonce très bien.

C’est l’heure de la pause. Reprendre des forces avant le Sergent… heu non, JOHN GARCIA !

Allez, j’y retourne. Bon, ce n’est pas compliqué de retourner devant la scène car malheureusement on ne doit pas être plus de 300 pour ce moment. Sniff ! Mais je m’en tape, moi je suis là !

Les membre du BAND OF GOLD commencent à jouer un instrumental. Tiens, çà ressemble à du KYUSS, lol !!! 

JOHN GARCIA AND THE BAND OF GOLD @ le Kao – Lyon (69)

JOHN GARCIA les rejoint sur scène, très stylé crooner des années 60. Et c’est partie pour des morceaux de son dernier album. L’ambiance monte d’un cran et lorsqu’ils nous jouent du KYUSS, le public devient limite dingue. Ca bouge grave ! L’ambiance redescend quand ils nous font des nouveaux morceaux mais c’est pour mieux repartir lorsqu’ils redémarrent du côté du répertoire de KYUSS.

C’est dingue le charisme de JOHN ! Il est presque hypnotique. Sa voix est chaude, grave. Et comment il monte sa voix pour changer de tonalités sans efforts apparents !! OK, je suis fan ; et un fan heureux vu que j’ai droit à plein de morceaux de KYUSS que je n’avais jamais entendu en live.

En plus, les BAND OF GOLD assurent grave. Les nouveau morceaux passent bien en live et JOHN a résisté à mettre des morceaux de HERMANO dans la set list. Heu, désolé pour les fans de ce projet mais moi je n’ai pas accroché et j’avais un peu peur qu’ils en fassent plusieurs.

Bon, un dernier morceau du dernier album et c’est fini. Putain, ça aurait été bêta de louper ça !

En plus, j’ai appris depuis que KISSIN’ DYNAMITE revient en octobre en tête d’affiche avec BLACKRAIN au Hard-Rock Café de Lyon ! Une nouvelle qui me fait encore plus apprécier cette soirée !

Un grand merci à Médiatone pour nous avoir permis de vivre ce grand moment ! 2019 s’annonce comme un bon cru pour les concerts !!!

ANGRA @ Le Kao de Lyon

Vu que ça fait un bail que je n’ai pas vu ANGRA en live, qu’ils passent avec OPERATION MINDCRIME en première partie (plus deux autres groupes que je ne connais pas), que c’est un dimanche et que c’est au Kao, je ne résiste pas à la tentation !

Aujourd’hui, je suis déjà sur Lyon, à dix minutes de la salle, donc ça devrait être bon, lol ! Sauf qu’un copain me demande « Tu ne pars pas au concert ? ». Bah, il est 18h45 et ça ouvre à 19h, je suis bon. Ah, l’ouverture est à 18h ?!!! Pas bon !!! Du coup, je pars de suite. Direct, un panneau_ lumineux m’interpelle : « Match de rugby, évitez Gerland ». Là, c’est sûr que ça se corse, comme on dit à Bastia. Je suis vert : depuis que l’OL ne joue plus à Gerland, je ne fais plus gaffe parce que maintenant je me gare les doigts dans le nez… Bah, pas cette fois. En plus, les fans de rugby sont aussi bourrins (j’ai pas dit bourrés) que les fans de foot et il leur faut trois places pour se garer…. Bref, je mets pile poil trois quart d’heure à trouver une place !

Là, je flippe. Combien de groupes est-ce que je vais avoir loupé cette fois ? Heu, les copains sont au bar… pas bon ça. Il n’y a pas de musique repas, mieux. Allez, la mauvaise nouvelle c’est que j’ai loupé les deux premiers groupes (on ne rigole pas !) donc pas de découverte pour moi ce soir. Difficile de me faire une idée de ce que j’ai raté car selon les uns, je n’ai rien loupé et selon les autres, c’est soit le premier groupe qui était bien et pas le second soit le contraire.

OPERATION MINDCRIME @ Le Kao de Lyon

La bonne nouvelle, c’est que j’arrive juste pour OPERATION MINDCRIME quand même. Bon, je me rapproche de la scène. Avec difficultés car le Kao est bien rempli ce soir. Et c’est parti pour OPERATION MINDCRIME avec bien sûr GEOFF TATE (le chanteur de QUEENSRYCHE) !

Ce soir, ils vont nous jouer l’intégralité de « Operation Mindcrime » de QUEENSRYCHE, et même si à part GEOFF, il n’y a pas d’autres musiciens de QUEENSRYCHE dans cette formation, entendre ces titres en live, c’est vraiment cool ! GEOFF TATE a encore sa voix. Les musiciens assurent. Le public reprend les couplets, c’est top. Le son est bon, l’ambiance est chaleureuse. Tout le monde s’éclate…. enfin ceux qui aiment QUEENSRYCHE, lol !!!

Allez, c’est la pause. Réhydratation. 

ANGRA @ Le Kao de Lyon

Et c’est au tour d’ANGRA de venir clôturer cette soirée. Moi, ça me fait drôle de voir que ce groupe que j’ai vu pas mal de fois en live n’est plus du tout le même. Bon, pour le chanteur j’avais bien-sûr suivi que c’était FABIO LIONE qui était au chant. D’ailleurs, c’est une des raisons de ma présence ce soir. Je voulais voir et entendre ce que ça donnait sur les anciens morceaux.

Et putain, ça le fait ! En plus, il aime jouer en France. Il s’éclate et fait adhérer le public comme un seul homme. Il fait partie intégrante d’ANGRA. Il forme une unité visuelle et bien-sûr musicale !! Les nouveaux titres (même si je n’ai pas trop accrocher en CD) passent bien en live et les anciens comme « Carry on » sont superbes. La set list est très équilibrée entre nouveaux titres et anciens. ANGRA est toujours là et FABIO est un très bon choix.

Voilà, c’est fini. Une bien belle soirée que nous a fait vivre Sounds Like Hell ! Allez, retour avec ANGRA à donf’ dans la voiture !!!!

Bon, je ne suis plus en manque de concerts mais THERION ça fait un bail que je ne les ai pas vus en live, donc je craque et direction Gerland pour me rendre au Kao !

La voiture connait le chemin, je suis presque en pilotage automatique. J’ai dit presque parce que je me suis aperçu à 17h que l’ouverture des portes était à 18 et que déjà ça allait être compliqué d’être à l’heure. Mais pour une fois, les Dieux du Metal sont avec moi, je me gare juste devant la salle. Plus près, je suis à l’intérieur !

Effectivement, j’arrive pile poil pour le début du premier groupe,  MIDNIGHT ETERNAL. Comme d’habitude, j’ai mega bossé mon dossier, je ne sais absolument pas quel style c’est et ce qu’ils vont nous faire. Tiens, c’est bizarre, c’est du metal symphonique avec chanteuse. Bon, c’est des américains.

Musicalement, ça tient la route. La voix de la chanteuse n’est pas désagréable… Après, à part le fait que la chanteuse porte un bustier à pointes, c’est le genre de groupe que dans une semaine j’aurais probablement oublié. Comme dirait l’autre : ni envie d’aller me jeter sur l’autoroute ni envie de rester. Mais bon ça ne dure pas longtemps car ce soir il y a quatre groupes à l’affiche.

Le Kao est bien rempli. Pour un dimanche soir, c’est cool ! Vue la nouvelle config’ de la salle ouverte sur la première salle du Ninkasi, le public est bien dispatché. Le balcon est bien-sûr ouvert. On en profite pour papoter des prochains concerts en attendant le prochain groupe, NULL POSITIV.

Bon, comme pour le premier groupe, je ne les connais ni d’Eve ni d’Adam. Visuellement déjà, ça le fait. Tous en noir avec le visage peinturluré de traits noirs. Pareil pour la chanteuse qui en plus est très grande avec un regard à faire flipper Freddy Kruger. Moi en tout cas, elle me fait flipper. Musicalement, ils sont dans un metal qui flirte avec le goth et l’indus, un style bien à eux. C’est bien fait. Ca commence bien.

Bah ça commence bien jusqu’à ce que la chanteuse commence… à chanter ! Alors là, je ne suis pas un spécialiste du genre pour définir sa voix ou son style de voix. C’est un mélange de death et de voix venue de l’au-delà. J’ai d’un seul coup de la sueur sur le front, les poils qui se dressent tout seuls. Maman, au secours ! Je suis gentil, je n’ai rien fait de mal. C’est vachement dommage car quand elle prend une voix chantée, c’est plutôt bien. En plus, comme je le disais au début, j’accroche bien à leur univers mais pour moi la voix est rédhibitoire. Je précise que je donne là mon point de vue personnel. Pour certains dans la salle, ce sera peut-être le meilleur groupe de la soirée.

Bon, eux aussi, même s’ils jouent un peu plus longtemps que le premier groupe, ça ne sera pas long.

On ne va pas attendre trop longtemps pour le troisième groupe : IMPERIAL AGE. Encore une fois, changement total de décor. Les musiciens et musiciennes arrivent en costume typée OSI et si on pouvait avoir un doute, dès le début du premier morceau, on sent une forte influence russe dans la voix du chanteur. Même s’il chante en anglais.

Eux, ils œuvrent à un chanteur et deux chanteuses et font du metal symphonique, voire dans l’opéra metal. Ce soir, ils vont nous interpréter l’intégralité de leur album qui est un context album.

Je ne sais pas si c’est l’influence russe, la qualité des musiciens, la voix des chanteurs et chanteuses qui collent parfaitement à la musique mais je rentre directement dans leur monde, que ce soit visuellement – elles sont habillées plutôt sexy ! – ou musicalement. Il n’y a en plus pas de temps mort. Moi, j’accroche bien et effectivement, je trouve que ça apporte une fraîcheur au style. Bref, une bien bonne découverte à approfondir. IMPERIAL AGE va jouer à peu près une heure et je n’ai même pas eu envie d’aller au bar.

Allez, dernière pause de la soirée. Et là, question existentielle : hamburger or not ? C’est vrai ça, à force de voir les gens en train de manger, ça me donne faim ! Non, je ne suis pas qu’un ventre !! Mais bon, je résiste.

Allez, THERION attaque. Là, je suis en terrain connu. Euh… ou pas car depuis la dernière fois que je les ai vus, le line up a un peu changé. Mais bon, c’est toujours aussi efficace. Les lights sont très beaux, le son est lui aussi bon, surtout au niveau de la table de mixage.

Après l’inconnu de la soirée pour moi était la set list. Bien-sûr, elle sera composée des différents albums du groupe et de titres du dernier opus. Du coup, eh ben c’est très beau, c’est toujours très bien fait mais au bout d’un moment, je me rappelle les bons hamburgers et je me dis que je verrai aussi bien assis à une table en mangeant. Surtout que THERION est parti pour jouer deux heures !

Contrairement à la personne qui a décidé que slammer, bouger à mort dans un concert de THERION, c’était une bonne idée et qui ne comprend pas pourquoi il s’est fait jeter, moi je trouve qu’il y a une bonne ambiance. Les gens s’éclatent dans leur coin en ne faisant chier personne. Le public réagit en applaudissant. Bref, ce qui est plutôt logique dans un concert de THERION. C’est sûr que celui qui veut slammer ou pogoter n’a pas forcément compris le style.

Moi je regarder tranquillement les musiciens. J’adore la voix du chanteur. Je suis bien, tranquille assis à apprécier le concert. Bon, je vais me rapprocher quand même pour la fin du show. Dans la salle, il fait chaud. Le concert touche à sa fin. Les fans du groupe sont contents, trouvent que ce concert est largement supérieur au dernier que THERION avait donné à Lyon (euh, moi comme c’était la tournée « Les fleurs du mal », j’avais piscine ce soir-là !).

La salle se vide pour remplir la zone des stands merch’ où, bien-sûr, les T-Shirts et les albums de THERION s’arrachent comme des petits pains tout chauds… de même d’ailleurs que les CD de nos copains russes IMPERIAL AGE. Ce groupe s’est fait ce soir de nombreux fans qui en profitent pour se faire dédicacer l’album et faire des photos avec eux. A souligner que les trois groupes de dernières parties étaient dispo à leur  stand dès qu’ils avaient fini de jouer. Très bon état d’esprit.

En ce qui concerne les musiciens de THERION, je vais juste dire qu’ils y en a qui ont bien fait d’attendre, ils en ont été récompensés ! Un petit coucou à la famille qui était venu spécialement de Pau pour cette date, je suis content pour eux.

Voilà la soirée est finie, il ne neige pas. Je suis bien content d’être revenu voir THERION et d’avoir découvert un groupe que je ne vais plus lâcher.

Merci les Sounds like Hell pour cette super soirée !

Incoming search terms:

  • la chanteuse du groupe null positiv