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RIOT CITY, SEVEN SISTERS, RAKEL TRAXX, LOCO MUERTE au Rock’n’Eat

RIOT CITY @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Report by TI-RICKOU

Il y a presque deux ans que je n’ai pas fait un concert à Lyon, moi ! Oui, oui, je vous assure ! Donc, quand j’ai vu cette affiche, je me suis dit : « Yes, ça c’est une date à ne pas louper ! « .  Et, en effet, outre les copains glam-rockeurs de RAKEL TRAXX, on a aussi deux groupes de heavy – l’un anglais et l’autre canadien – que je n’ai jamais vus en live. L’occasion est trop belle, surtout que je pensais que l’affiche avec KINGCROWN à Montpellier était le même soir alors que c’était la veille en fait (désolé les amis de vous avoir loupés pour une raison aussi stupide, sniff !). Bref.

Donc direction Lyon et le Rock’n’Eat Live où, pour une fois, je me gare les doigts dans le nez. Et, dès l’entrée, je constate qu’il y a plein de copains que je n’avais pas revus depuis Mathusalem. La soirée s’annonce très bien ! En plus, je suis en avance car le premier groupe n’a pas commencé. La soirée va être plus longue que prévu car un quatrième groupe s’est joint à l’affiche ; ce sont les parisiano-mexicains de LOCO MUERTE. Je ne connais pas du tout mais le minuscule bout que j’ai entendu d’eux m’a semblé un peu violent.

En attendant, papotage avec les copains et j’ai aussi la joie de retrouver la fine fleur de W.T.R., Steve 74* et Seb 747. W.T.R. est en force ce soir !! Si on foire le report, je les mets sur un rail avec du goudron et des plumes !!

LOCO MUERTE @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez tiens, une petite musique folklorique mexicaine… Attention, c’est un piège !! Ca part direct en metal, punk hardcore et ça déboîte sa mère-grand à la Croix-Rousse. Du coup, dans la salle, ça bouge bien.

Ce qui me fait un choc, c’est que j’avais oublié que de prendre des photos sans pit avec un public déchainé, c’était coton, lol.

Le deuxième morceau commence et hop ! Steve et Seb ne sont plus là. Etonnant, lol. LOCO MUERTE, ce n’est pas forcément mon style et ma zone de confort, mais bizarrement j’aime bien. Ils ont leur style à eux et ils y vont à donf’. Je dois dire que quand la voix est plus douce, c’est même vraiment bien.

Et ils savent mettre le feu sur scène les parisiens ! Allez le plongeoir est ouvert ! Putain, c’est bouillant au Rock’n’Eat ! Je prends un tractopelle dans la tronche. Vraiment étonnant. En tout cas, les LOCO MUERTE ont ouvert les hostilités de belle manière.

RAKEL TRAXX @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Un petit gloug et je retrouve de Steve et Seb planqués sous les tables. Heu, les copains, c’est fini ! Vous pouvez sortir car c’est maintenant au tour de RAKEL TRAXX de monter sur scène. Là, en terme de style, on fait le grand écart car les RAKEL TRAXX, c’est du glam sleaze pêchu.

Et d’entrée de jeu, nos copains marseillais nous font savoir qu’ils ne sont pas venus pour une dégustation de beaujolais. Ca fait deux ans qu’ils n’ont pas pu faire de scène et ils lancent direct la distribution de grosses baffes. Putain que c’est bon !! Le public, qui est bien arrivé et dans lequel on retrouve pas mal de fans des RAKKEL est aux anges, ça chante, ça reprend les couplets et les refrains à tue-tête, ça saute, bref il y a une  mega ambiance dans la salle. Les copains sont déchainés sur scène. Je les ai vus des dizaines de fois en live mais ce soir, ils donnent clairement un de leur meilleur show, ils font mega fort !

Leurs morceaux, qui sont de purs brûlots glam, explosent et reçoivent l’accueil dû aux vraies pépites qu’ils sont. On a droit à leurs titres fétiches qui vont réchauffer un max le Rock’n’Eat, si besoin en était. Là, je n’ai pas perdu Seb et Steve, ils sont comme moi, aux taquets.

Comment c’est fini ? Même pas en rêve !! Il reste un morceau et pas n’importe quel morceau ! Tout le public est en train de hurler :  » Come on, feel the noise – Girls, rock your boys – We’ll get wild, wild, wild – Wild, wild, wild !!!! ». Heu les mecs, juste pour info, c’est SLADE qui l’a fait ce « Cum’on feel the Noize « et pas QUIET RIOT, lol. Le set se termine en pure folie avec comme d’habitude toutes les filles qui sont invitées à monter sur scène. Putain, la tarte aux pralines qu’on a prise !!

Je récupère comme je peux la set list de ZANTO et là, je m’aperçois que chacun des musicos a une set list imprimée avec sa photo ! Oui, il y a les mêmes morceaux dessus, bande de bananes, sinon ça aurait été mega compliqué pour jouer, lol.

On débriefe avec les copains du webzine et là, on est tous d’accord pour dire que les RAKEL TRAXX ont encore évolué et qu’on a tous hâte de les revoir en tête d’affiche. Une pensée pour Cyril qui, comme chacun le sait, est le 6e RAKKEL, chauffeur, roady et surtout leur brother et qui à cause d’un genou abimé n’a pas pu être présent.

SEVEN SISTERS @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez, ce n’est pas tout mais il reste deux groupes qui ne sont pas encore passés. Cette fois-ci, direction l’Angleterre et le heavy metal old school avec SEVEN SISTERS. Echarpe de leur club de foot préféré sur le pied de micro, le ton est donné. Les Anglais sont dans la place et nos oreilles vont être copieusement avoinées. Les fans de heavy old school comme moi sont aux taquets. Ca commence fort !

Les morceaux de leur dernier album défilent et ce pour mon plus grand plaisir car, outre que j’adore ce groupe,  j’adore aussi leur nouvel opus. Et ça ne va pas changer ce soir ! Leurs morceaux sont mélodiques, beaux, puissants, en mode 80 revisitées. Les musicos sont impériaux et, il faut le dire, ce sont des putains de musiciens ! Ils entraînent un Rock’n’Eat bien rempli dans leur monde.

Voilà un putain de groupe fin prêt pour assurer la relève !!

Yes, je suis mega content de les avoir vus sur scène et d’avoir eu la chance de les rencontrer avant et après le concert. Ces mecs sont de vrais good guys, adorables et curieux des fans qu’ils rencontrent. Trop heureux de faire des photos et de signer leurs albums. Débrief avec mon Seb et mon Steve, ils ont bien aimé. Ca tombe bien, on est raccord.

RIOT CITY @ Rock’n’Eat Live – Lyon

Allez, le dernier groupe commence et il est déjà tard. Place aux canadiens de RIOT CITY !!!! Eux aussi, je veux les voir, je les adore et leur dernier album est juste une tuerie. Et c’est parti en mode « les freins, c’est pour les lâches », place au heavy thrash.

Et putain, c’est fort, que dis-je, c’est mega trop fort – et non, je ne suis pas mega trop vieux. C’est dommage car ça gâche la fête. Bon, pour moi et les copains car pour le reste du public, ça n’a pas l’air très grave. Ca bouge grave dans la fosse et faire des photos sur ce coup-là, c’est carrément du sport, et du sport violent parfois, lol, mais ça fait du bien de retrouver ces sensations.

En revanche, le son est désagréable. La voix est déjà bien dans les aigues, mais quand il les pousse ces aigues à la façon d’un JUDAS PRIEST ou d’un KING DIAMOND, là ça devient difficilement supportable. Steve a déjà été se réfugier dans la salle de billard et Seb ne va pas tarder à le rejoindre.

Moi, je résiste, déjà parce que c’est mega bien scéniquement et musicalement et qu’ils bottent des culs grave. Et puis, les oreilles de Ti-Rickou ayant été élevées à TED NUGENT, MOTORHEAD, JUDAS et METALLICA, sans limitation de puissance (sauf quand la solidité du plafond a été mise à l’épreuve). Je me marre. Je tourne un peu dans la salle et je finis par trouver un endroit sur le côté gauche de la scène dans le couloir où ça va mieux et où le son est supportable.

Heureusement car je prends une mega baffe avec ce groupe. Non seulement ça joue grave, mais leurs morceaux sont une tuerie pure. Eux aussi, en parfait petits fils d’ANVIL, sont prêt pour prendre la relève du metal !

Bon, c’est fini. Il est très, très tard et les murs du Rock’n’Eat sont imbibés de sueur. Le temps de faire signer leur album à RIOT CITY, de voir avec mes deux copains qui fait le report (OK, c’est pour moi !), de dire au revoir à tous les copains et copines et là, il me faut bouger si je veux être rentrer à l’heure pour le petit-déjeuner, lol.

En tout cas, je suis mega heureux d’avoir pu être présent à cette soirée. Long Live Rock’n’Roll, putain ! Et vive les lives et le Rock’n’Eat !!!

RAKEL TRAXX @ Rock’n’Eat Live – Lyon

LIPSTICK VIBRATORS et WHAT THE FUCK au Brin de Zinc

LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc

Report by SEB 747

Samedi soir, veille du 1er tour des élections présidentielles, quoi de mieux pour se vider le crâne qu’un concert ?… D’autant plus quand c’est à deux pas (à vol d’oiseau) de chez moi ! Mon copain de virées électriques, Steve*74 devait aussi être de la partie mais un rhume de printemps l’a rattrapé. Du coup, je me retrouve un peu perdu sans mon binôme. Par chance, un autre copain a accepté de m’accompagner sur la route, non pas que celle-ci soit difficile – je pourrais la faire les yeux fermés (enfin pas trop non plus, faudrait pas se foutre en l’air avant le concert) – mais c’est toujours sympa d’avoir de la conversation pour l’aller et le retour.

Ce soir, je vais au Brin de Zinc de Barberaz voir les LIPSTICK VIBRATORS, un groupe parisien de high energy rock’n’roll avec un sauvage mélange de punk-rock et de garage et WHAT THE FUCK, un groupe de garage rock annécien que j’ai déjà eu l’occasion de voir il y a quelques années. J’ai comme l’impression qu’il va y avoir du mouvement ce soir. Bah, j’ai survécu aux pogos de THE RUMJACKS, je devrais pouvoir survivre à ceux de ce soir !!

C’est donc motivé comme jamais que je prends la route en direction de la Savoie. Il y a du monde sur la route et j’arrive légèrement en retard sur mon horaire prévu. Heureusement pour moi, ils n’ont pas encore commencé.

WHAT THE FUCK @ Le Brin de Zinc

Tenue de hockeyeur sur le dos, c’est-à-dire : jambières, coudières, casque… je suis prêt à affronter le, sûrement très chaud, public. Comment ? Je ne peux pas rentrer comme ça ? M’enfin, ça m’aurait tout de même bien servi, moi ! Lol.

Le public, clairsemé au départ, remplit petit à petit la salle. C’est cool pour l’organisation. Même si le Brin de Zinc n’est pas plein, il est tout de même bien rempli.

Les trois membres de WHAT THE FUCK s’installent sur les planches et font rugir les guitares. Pas de basse, juste un batteur, JAB, par ailleurs chanteur, et deux guitaristes, OLIV et PEDRO.

Dès le premier morceau, l’énergie punk est là. Ravageur jusqu’au bout de la crête (punk oblige), l’absence de basse ne semble pas être un problème. Un peu surpris par la structure du groupe, les spectateurs se rapprochent de la scène au bout du troisième morceau. Mais, même s’il y a de plus en plus de gens, ça reste relativement sage devant les planches. Je comprends mieux pourquoi mon équipement de hockey n’était pas nécessaire. Mdr.

WHAT THE FUCK @ Le Brin de Zinc

OLIV, chapeau sur la tête, prend le chant sur 3 titres. J’avoue que je préfère sa voix mais la rage de JAB est idéale pour la musique du groupe. Très rock’n’roll dans la musique, très punk dans la voix embellie au papier de verre et à la bière, tous les titres sont très bons et on passe un excellent moment.

On est loin du punk-rock des années 2000 mais bien dans le style des 70’s. GBH ou même THE EXPLOITED, voir les U.K. SUBS ne sont pas éloignés de la musique de WTF. Parfois ils me font même penser aux SEX PISTOLS sur certains morceaux. J’apprécie beaucoup, et j’en oublie presque de faire des photos.

A peine le temps de me réveiller, que c’est déjà la fin. Pas vu le temps passé, moi !!

LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc

Après cette intense prestation, il est temps de se rafraîchir au bar, pendant que les LIPSTICK VIBRATORS installent leur matériel. À côté de moi, le leader du groupe, demande cinq pintes à Thomas qui gère le bar ce soir. “Mais vous n’êtes pas six ?” lui demande-t-il. “Non, le dernier est aux merch’… Quoiqu’en y réfléchissant bien, s’il y a moi et moi, on est bien six”, plaisante le chanteur DANDY PUMPKIN. Ah ben, la soirée s’annonce bien ! Lol.

Blazer noir sur une chemise blanche aux manches relevées, c’est sur le titre “Falling Down”,  que le frontman monte sur scène, non sans avoir déposé les pintes à ses camarades : TOM IDLE et ses lunettes noires, qu’il ne quittera pas de toute la soirée, à la guitare lead, COXCS TORNADO, la bassiste aux cheveux de feu, et les deux petits nouveaux : DUCHE à la guitare rythmique, casquette de marin sur la tête, et TARRO, aux bras multiples, derrière la batterie.

Dès le premier morceau, c’est une petite claque que je prends, face à un véritable frontman. Saisissant par le col son public dès le second titre, faisant tomber le blazer – la chemise tombera par la suite laissant apparaître les bras tatoués d’un chanteur ultra-motivé – DANDY envoûte le BDZ.

Le groupe suit derrière et est aussi déterminé que son leader. On en prend plein les yeux. DANDY est hyper-expressif et ses interventions, souvent humoristiques, font mouche à chaque fois. “C’est une chanson que j’ai écrite pendant le confinement. Je l’ai trouvé cool, alors je l’ai appelée : Lockdown” (Lockdown = Confinement en Anglais).

Le leader du groupe, n’est pas le seul à faire le show, TOM IDLE démontre ses talents et est le premier à descendre dans le public, allant jouer jusqu’au fond de la salle. Évidemment, au fur et à mesure du set, le public se rapproche mais laisse tout de même une marge suffisante pour que DANDY descende lui-aussi de la scène. Il est surmotivé et pour tout dire, carrément en transe. Ses morceaux coulent littéralement à travers lui.

Souvent punk, de temps en temps rock, voire parfois même hard, la musique des LIPSTICK VIBRATORS est très entrainante. Evidemment, DANDY est celui vers qui tous les regards se tournent. Il n’arrête pas de bouger (sympa pour les photos), se retrouve souvent à genoux sur scène, se tient à son pied de micro pour hurler vers le sol. En bref, il fait le spectacle à lui tout seul.

Cependant, les autres musiciens ne sont pas en reste, Coxs TORNADO, la bassiste au sourire ravageur, fait ronronner sa basse, que l’on entend particulièrement bien, derrière les multiples frappes de TARRO, et les mimiques de DUCHE, guitariste émérite. TOM IDLE qui sort des riffs puissants de sa guitare est aussi celui qui, souvent, soutient son camarade chanteur, en se mettant à genoux pour jouer, ou comme sur les derniers titres, en montant sur les retours. Il fait autant le show que son leader.

“Vous en voulez encore ?”, demande DANDY à la fin de “Kiss While I’m Drunk”, “Ca tombe bien, on avait prévu d’en faire d’autres”. Toujours autant pince sans rire ce chanteur !!

Trois autres titres suivent et la petite claque qu’on vient de se prendre à travers le dentier, continue de grossir. Les spectateurs se lâchent un peu plus sur ces morceaux et, la prudence étant mère de sûreté, je préfère me retirer du devant de la scène. Le chanteur, descendu une fois encore de la scène, finit son set couché à même le sol, complètement éreinté. D’ailleurs, dans le genre boxon, quasiment tout le monde est descendu de la scène, instrument en main, pour le dernier titre.

LIPSTICK VIBRATORS @ Le Brin de Zinc

Sur les 18 morceaux interprétés ce soir, tous sont excellents. Contrairement à mes a priori, pas un titre ne se ressemble. J’avais quelques petites appréhensions avant ce concert, mais j’avoue avoir été agréablement surpris par les deux groupes et même par le public relativement très sage.

Conclusion, je suis content de mon concert avec deux excellents groupes, que j’irais revoir volontiers.

VISIONS OF ATLANTIS @ le CCO de Villeurbanne

Report et Photos by Ti-Rickou

Bon, après le Transbo, le Kao, le Rock ‘n’ Eat Live, c’est maintenant le tour du CCO. L’année concert sera bien lancée car à Lyon, c’est vrai, ça tourne essentiellement autour de ces quatre salles pour notre style de musique.

Donc, direction Villeurbanne. Je pars de bonne heure en espérant passer avant les bouchons, trouver une place pour me garer sans trop galérer et surtout arriver à l’heure pour ne pas rater le premier groupe de cette soirée metal symphonique à chant féminin.

Et vous n’allez pas le croire ! Quatrième concert et pas de retard pour Ti-moi !!! J’ai en plus le temps de dire bonjour aux copains présents. Na !!

MORLAS MEMORIA @ le CCO de Villeurbanne

Allez, c’est parti. Les allemands de MORLAS MEMORIA ouvrent les hostilités. Mon copain Serge aurait été aux anges : du metal symphonique avec chant lyrique féminin ! Belle voix, bien fait. Pas original mais pour le genre assez agréable. Ca joue et les morceaux se laissent écouter. Heu… la robe à paillettes de la chanteuse, ça fait un peu étrange quand même, lol !

C’est au troisième morceau que ça se corse pour moi ; le guitariste se met à faire la grosse voix beurk caca pour mes pauvres oreilles qui n’ont pas méritées un tel traitement… surtout en n’y étant pas préparées. Même si je comprends le côté contraste, j’y suis carrément réfractaire. Encore plus qu’à la flûte traversière dont la chanteuse se sert un peu sur quelques morceaux.

Allez zou, je disparais !

CHAOS MAGIC @ le CCO de Villeurbanne

Papotage à l’extérieur avec des copains venus pour la tête d’affiche. Le temps passe plus vite quand on papote !!

Allez, c’est au tour de CHAOS MAGIC, le groupe de la chanteuse chilienne CATERINA NIX de monter sur scène. D’entrée de jeu, c’est plus hard FM, hard prog’, hard symphonique. Le chant aussi est moins lyrique, plus hard. Yes, là je suis beaucoup plus client ! Les morceaux sont très bons, la voix est superbe et même la voix masculine est cool. Pas de gargouillis vocaux, un vrai chanteur de hard-rock. Le mariage est parfait.

Visuellement aussi ça la fait. Le public présent accroche bien au spectacle. Il y a un clavier guitare qui fait aussi le show. Si j’ai bien compris, il a été le clavier d’un petit chanteur de heavy metal du nom de… BRUCE DICKINSON ! En tout cas ce qui est sûr c’est qu’il a une présence scénique de quelqu’un qui a traîné ses guêtres sur pas mal de scènes !

Putain, c’est vraiment très bon ! Franchement, tu n’as pas envie d’en louper une miette ! Une mega bonne découverte pour moi. Et cette voix… trop belle !! Je suis sous le charme, moi !

Les autres zicos aussi sont excellents. En écrivant ce report, j’ai encore des morceaux qui me restent dans la tête et c’est plutôt bon signe !

Allez, c’est fini. Sniff ! Dernière pause. J’en profite pour faire signer la set list et faire un selfie avec CATERINA. Rickou en mode groupie, quoi !

VISIONS OF ATLANTIS @ le CCO de Villeurbanne

Bon, c’est le moment de rentrer dans la salle pour le dernier groupe, VISIONS OF ATLANTIS. Ca fait un bout de temps que je ne les ai pas vus, moi. Je suis donc aux taquets pour l’arrivée sur scène de CLEMENTINE DELAUNEY et des siens.

Et c’est parti pour du metal symphonique de haut vol. Je suis fan de la voix de CLEMENTINE et des morceaux du groupe. En live, c’est carrément magique. Tous les musiciens sont parfaits, la voix masculine est ici aussi chantée et sert les morceaux sans être obligé de brailler. Les VISIONS OF ATLANTIS sont en forme.

CLEMENTINE est chez elle et veut montrer à ses copains italiens du groupe qu’à Lyon ça bouge aussi ! Si, si, c’est possible et même si, malheureusement, on n’est pas assez nombreux, on est tous aux taquets pour profiter du spectacle !

Tiens un morceau avec juste CLEMENTINE sur scène et seulement un piano en accompagnement… Whaou, quelle voix et quel superbe moment !

Et c’est reparti de plus belle. On est là, heureux.

Voilà un dimanche comme je les aime, moi. Un grand merci aux Sounds Like Hell pour cette soirée magique !!! Vivement le prochain concert !!!

Fans de KYUSS, HERMANO et consorts, sortez le mezcal et le peyotl : JOHN GARCIA is back et il vous emmène dans le dessert pour une initiation mystique au stoner carrément barré. Attention, car dès que le voyage à commencer, pas question de s’arrêter ! De toute façon, on ne peut pas, on ne veut pas. La basse nous tient, la rythmique nous hypnotise. Les morceaux nous montent très haut et nous redescendent pour mieux nous faire repartir. Et cette voix… Elle est magique !!

JOHN GARCIA avec son BAND OF GOLD a carrément réussi son coup car dès que ça s’arrête, on en reveut du c’est bon pour les oreilles… et des rencontres avec un indien zarbi à poil dans le désert !

Alors bien-sûr, c’est un putain de coup de coeur pour cet album et ce merveilleux voyage !!!! L’année 2019 commence fort, la dinde devrait être blindée !

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Je suis mega content, les JETBOY sont de retour avec un nouveau CD. Et de 12 nouveaux morceaux, pas des démos, pas de fonds de tiroir. Tous ceux qui ont craqué sur ce groupe dans les 80 peuvent comprendre ce que je ressent. Pour les autres, les bébés de 30 ans et moins, les JETBOY c’est du hard glam de fous furieux, des morceaux qui tuent ta nuque et te crêpent les cheveux sans mettre un poil de laque !

Donc sans attendre, go pour ce « Born to Fly » ! Et c’est magique. Aux premières notes déjà, ma nuque sait qu’elle va souffrir, mon visage s’illumine comme devant un Paris Brest. JETBOY is really back ! Les morceaux sont top, même les ballades. On retrouve vraiment l’esprit du groupe et (ouah !), les morceaux n’ont pas été composés pour remplir une galette mais parce qu’ils sont désirés. Désirés pour aller faire la fête aux 4 coins du globe avec leur public.

Merci à Frontiers de nous avoir permis de les retrouver ; et pas n’importe comment : comme je les avais quittés ! C’est évidemment un plus que mega coup de coeur pour cet album ! I’m very happy ! Vivement une tournée, putain ! JETBOY, JETBOY !!!

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C’est le moi des retours. Là, c’est au tour du bodybuildé guitariste KANE ROBERTS. Je suis très fan de ce qu’il a fait, ses albums solo, le « Constrictor » d’ALICE COOPER. Bref, j’ai hâte de découvrir celui-là. En plus, KANE ROBERTS est loin d’être tout seul sur ce CD, il a des copains et il les a fait participer.

Et ses copains, ce n’est pas Polo, le prof de dessin, c’est ALICE COOPER, KIP WINGER, JOHNNY 5, ALISSA WHITE GLUZ, etc.

Vous allez me dire que ce n’est pas parce qu’il y a des mega guests qu’un album est forcément bon… Et vous n’auriez pas tort. Mais quand ces guests sont bien utilisés, comme c’est le cas présentement, c’est un gros plus. KANE a su leur trouver la place parfaite sur les morceaux et ça donne un superbe album de hard-rock moderne, puissant et mélodique avec des morceaux qui restent bloqués dans ta tête.

Ouah, ça fait mega plaisir de le retrouver, et en plus avec ALICE COOPER ! Non, ce n’est même pas la peine de le demander, c’est un coup de coeur. Automatique.

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Comment vous présenter les Suisses de SIX MONTHS OF SUN ? Ils oeuvrent en stoner instrumental, donc tous ceux qui n’aiment pas le stoner et l’instrumental ne devraient déjà plus être là ! Et c’est dommage car leur stoner flirte avec le doom mais ce n’est pas trop pesant, bien équilibré entre puissance et ambiance lourde.

Perso, je suis fan. Les morceaux te font voyager dans les forêts profondes, dans des course-poursuites avec des sectes au fin fond d’un cimetière quand ils ne t’emmènent pas en vadrouille dans un désert brûlant. J’arrête mon délire perso car chaque persone peut faire le sien. C’est ça l’avantage de ne pas avoir de paroles, pas de fil directif ; c’est toi le héros de l’histoire !

Un album vraiment conseillé aux amoureux du genre. A écouter très fort et sans modération !!!

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En me passent le CD de LOOKING FOR MEDUSA, comme je le fais régulièrement depuis que je l’ai, j’ai eu comme un doute… est-ce que j’en avais fait la chronique ou pas ? Et, comme de bien entendu, et à ma grande honte, je me suis aperçu que non. Le comble pour un disque que j’adore ! Je répare donc ça illico !

Comme j’ai buté le suspect de suite, je ne fais pas de détour : l’album de ce groupe de Clermont-Ferrand est un pur bonheur en barre. Du hard-rock comme on l’aime, mélodique, couillu, inspiré. Le chant est en français ou en anglais selon les titres, la voix d’OLIVIER COSTES colle parfaitement à la musique et c’est aussi bon dans les deux langues. En plus, les paroles ne sont pas connes ! Et que dire des refrains ? Tu les reprends en chantant à tue-tête et ils sont encore dans ton cerveau quand tu te réveilles. Les duels de guitares sont subtils, la prod’ est très bonne… Bref, le premier album de LOOKING FOR MEDUSA est une pure tuerie !

En plus, il est addictif. On a du mal à s’en passer. Et la pochette, j’adore ! En résumé, rien à jeter sur cet opus ! C’est bien-sûr un mega coup de coeur qui dure, qui dure ! Je sens qu’il va retrouver mes album de hard-rock français préférés celui-là !!

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Vous détestez le hard-rock psyché 70, les morceaux longs avec changements de rythme, l’orgue Hammond, les gros délires musicaux ? Et bien dans ce cas, vous pouvez aller jouer sur l’autoroute la plus proche car les SULPHAT’ KETAMINE sont tout droit sortis des années 70 et de toute cette ambiance où la seule limite est celle d’une imagination délirante.

Les bougres se lâchent grave, mélange de blues et de spyché… Ils flirtent même avec MOTORHEAD. Bref, ils sont en version « les freins, c’est pour les lâches » et putain ça joue et ça sonne grave ! On ne s’ennuie pas une seconde et cerise sur le gâteau, on est toujours surpris. Il suffit de se laisser emporter dans leur délire et on se sent mega bien. Attention car lorsque l’écoute est terminée, on se retrouve comme un junkie qui ne veut pas redescendre de son truc : on ré-appuie sur « play » pour en reprendre une dose.

Bref, un mega coup de coeur pour ce groupe hors normes, hors modes !! Achat plus que conseillé.

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Allez, c’est le 18 août – le début du festival in – je suis chaud bouillant ! J’arrive (non René, pas en retard) très en avance. Ils ont tout prévu, il y a un immense parking et, à l’heure où je suis parti, les gens n’ont pas encore décidé d’aller à la plage.

Là, je découvre le site monté avec plein de stands : des stands de disques (oui chérie, j’ai laissé ma CB à la tente !), des stands de fringues, de quoi se restaurer et s’hydrater. L’hydratation c’est très important surtout qu’aujourd’hui, le soleil va cogner. Il y a même, pour les plus petits ou pour ceux qui ont garder une âme d’enfants, un stand de bonbons. Cerise sur le cake, face à la mer, il y a une méga grande scène !

Là, je suis content. Au moins pour les groupes qui passeront en journée, il devrait y avoir de belles photos.

Bon, le président de l’asso monte sur scène pour présenter le festival et nous rappelle que c’est la vingtième édition du festival crescendo ! Après, c’est Pat qui endosse le rôle de Monsieur Loyal. C’est lui qui, vêtu d’une chemise blanche et d’un kilt, présentera les groupes. Sa tenue de gala, quoi ! D’entrée de jeu, je sens que ces quatre jours de fest vont très bien se passer.

 

JULIAN @ Crescendo 2018

Le premier groupe de ce samedi m’est totalement inconnu. Il s’agit de JULIAN, groupe d’Angoulême qui a la dure tâche d’essuyer les plâtres. Bon, comment dire ? On sent plein d’influences dans leur musique, du PINK FLOYD, du ZAPPA, du KING CRIMSON, les musiciens jouent bien mais je ne sais pas, ni visuellement ni musicalement je ne rentre dedans. Pas mon truc. Peut-être un peu jeune, je ne sais pas…

Du coup, je vais continuer à faire mon tour des stands, on ne sait jamais si j’ai oublié quelque chose au premier tour ! L’avantage avec Crescendo, c’est que le changement de plateau se fait assez vite. Il y a un petit coin à l’ombre où je suis bien et je ne vois donc pas passer le temps… surtout que je papote avec plein de gens !

YANG @ Crescendo 2018

C’est déjà le temps pour YANG de monter sur scène. YANG ne vient pas comme son nom pourrait l’indiquer du pays du Soleil Levant et le guitariste ne s’appelle pas Ying. Ils sont français et ils font du rock prog’ instrumental. Bien sûr, ma femme est déjà partie sur une planche de surf pour chercher des huîtres en pleine mer…

Quant-à moi, d’entrée de jeu, je sais que ça va le faire. FREDERIC L’EPEE à la guitare, yes ! Leurs compos ne sont pas là juste pour mettre en valeur leur talent, elles sont très accessibles tout en étant techniques. Il y a un petit côté ROBERT FRIPP dans leurs influences. Il y a de la pêche dans leurs compos et on voit qu’ils ont tous l’habitude de faire du live.

En plus, le son est excellent ! Je passe pour ma part un très bon moment. YANG c’est une bonne découverte !

Bon, retour de Pat pour nous annoncer la suite. Il est toujours en kilt et, d’après moi, s’il le porte en vrai écossais – et je pense que c’est le cas – il doit les avoir un peu au frais, lol !! En effet, le soleil s’est couché et même en période de canicule, ici la nuit on supporte bien un gros sweat. Bon lui, il a rajouté une paire de chaussettes hautes.

KARCIUS @ Crescendo 2018

Allez, une petite attente en changement de plateau et je vais retrouver les québécois de KARCIUS. Alors c’est clair, même si à Royan j’avais trouvé ça très bien, là à Saint-Palais, sur cette scène magnifique, je sais d’entrée de jeu que je vais encore plus aimer.

Leur musique est vraiment faite pour être jouée dans ce cadre, sur cette scène, avec un gros son, devant un public tellement nombreux que je suis incapable de dire combien on peut être, même à peu près.

C’est marrant, lors du festival off, j’avais remarqué que le clavier bougeait beaucoup, mais là j’hallucine : il se met à genoux, il saute, il fait vraiment le show ! On sent qu’il vit vraiment sa musique à fond. Bien sûr, il n’est pas tout seul, les cousins du Quebec assurent grave.

Moi, vu que j’ai découvert leurs morceaux il y a quelques jours, j’apprécie encore plus. C’est vrai que leur musique à quand même un côté heavy qui est forcément pour me plaire. Là, j’en suis sûr, KARCIUS doit faire partie de ma CDthèque !

Bon, il y a encore une surprise à venir car Crescendo c’est cela aussi, à la fin du programme officiel, il y a toujours un bonus. Malheureusement, j’ai trop froid (j’aurais du écouter ma femme finalement). Je n’ai que mon T-Shirt sur moi et avec le passage du très chaud au froid, je déclare forfait. De toute façon on se revoit demain.

 

Dimanche 19 août – Day 2

AKIKO’S COSMO SPACE @ Crescendo 2018

Allez, même joueur rejoue. Tching ! Parking, garé nickel, en avance… Juste à temps pour le retour de Pat et de son kilt – mais sans les chaussettes – pour nous annoncer AKIKO’S COSMO SPACE. Eux, ils viennent du pays du Soleil Levant ! Heu… moi je suis perplexe. Je suis toujours content de découvert des groupes japonais mais là, le projet – car il s’agit d’un projet de la multi-instrumentaliste AKIKO TAKAHASHI – à priori, n’est pas facile d’approche. On m’a dit : « Tu rentres dedans ou tu ne rentres pas dedans ». Là, c’est inquiétant !

Bon déjà, visuellement, ça le fait. Elles arrivent avec de petites antennes comme des petites abeilles. Elles ont la pêche, le sourire.  Déjà pour les photos, c’est top.

Après, musicalement effectivement on va dire que c’est un peu… carrément barré ! Mélange de musique de mangas westernisant, c’est joyeux, c’est… oui, étrange ! Le guitariste – eh oui il y a aussi un garçon – est un personnage à lui tout seul. Il ressort d’autant plus qu’il a un look très particulier qui le fait non seulement remarquer mais qui en plus le rend sympathique. Sans oublier qu’il est de surcroît très bon musicien.

En revanche, la voix d’AKIKO, on pourrait imaginer une petite abeille qui aurait respiré de l’hélium. Donc le tout est forcément étrange. Mais, bizarrement, on n’a pas envie de se sauver car c’est joyeux, festif. Le public s’amuse. Tout le monde s’amuse en fait, c’est communicatif.

GALAAD @ Crescendo 2018

Petite pause avec Pat, toujours avec son kilt (qui n’a pas son kilt n’est pas Pat, qui n’a pas son kilt n’est pas Pat !!). Il nous annonce les suisses de GALAAD. Et GALAAD, depuis que le sieur MARTELAT, chanteur de MESSALINE, m’a dit qu’il voulait les faire passer en live pas loin de chez nous et que pour lui ils avaient fait un des tout meilleurs albums de prog’ metal, c’est vraiment le genre de truc qui me donne envie de les voir de mes propres yeux et bien-sûr de les écouter de mes propres oreilles.

Donc là, Ti-Rickou aux taquets. Ben oui, forcément ; dès qu’on me parle de prog’ metal, je me réveille !

Et je ne vais pas être déçu car GALAAD, c’est un peu comme si ANGE avait décidé de faire une version metal prog de leurs titres. Pourquoi ce parallèle ? Parce que GALAAD, c’est des textes en français. On sent une forte influence ANGE, on sent une forte influence prog’ metal et le résultat est clairement excellent. En plus, en live, c’est une tarte !

Le chanteur est un mega frontman. Il est maquillé (légèrement), il a une putain de présence, sa voix fonctionne à merveille avec les compos. Ce n’est pas tout d’avoir des morceaux très bons : si visuellement on a l’impression qu’il ne se passe rien, tout de suite, c’est beaucoup moins bien. Là, il y a tout.

En plus, je me répète mais le son est vraiment plus qu’au niveau. Et pour un festival en plein air, c’est vraiment à signaler.

Je ne suis pas le seul à être conquis, le public, bien nombreux pour un dimanche est majoritairement de mon avis. Malheureusement, il y a encore minimum un groupe à passer et donc ils doivent céder la place. En tout cas, ERIC MARTELAT avait totalement raison sur ce coup-là, GALAAD c’est vraiment à voir en live !

Retour du froid et des chaussettes avec le kilt. Pat vient nous annoncer qu’avec le prochain groupe, on va voyager au Chili pour TRYO ! La demi-heure de changement de plateau va me permettre de redescendre un peu parce que pour l’instant, je suis encore dans les montagnes suisses !

TRYO @ Crescendo 2018

Allez, c’est parti pour mon deuxième voyage au Chili en quelques jours grâce à TRYO. J’ai hâte de les revoir dans ces conditions. Et il n’y a pas à pousser mémé dans les huîtres, les lights, le son et cette scène, et toujours la mer qui ne s’est pas barrée en fond, même si ce n’est pas ROGER HARTH qui a fait les décors, ça le fait grave.

Leur musique dans ces conditions prend encore plus d’ampleur. Je rentre vraiment encore plus dedans. Après, avec eux aussi forcément, je m’attache plus à des petits détails, de comment ils jouent, comment ils vivent leurs musique, l’émotion qu’ils mettent dedans.

Et c’est d’autant plus vrai quand on sait qu’ils ont perdu un membre très proche de leur famille quelques jours avant le festival et qu’ils ont décidé de rester pour jouer. Comme preuve d’amour de leur art, on ne peut guère trouver plus fort ! Pour moi, l’émotion dégagée par les musiciens est presque aussi importante que la musique qu’ils font.

Pour ceux qui n’auraient pas lu le report du festival off, leur musique c’est du rock progressif quand même assez musclé… même si on n’est pas dans le heavy metal. Et comme la première fois, je préfère les morceaux qu’ils jouent à trois plutôt que ceux où ils jouent à quatre. Mais bon, ça n’a peut-être pas de rapport avec le nombre qu’ils sont sur scène mais plutôt avec la direction musicale.

Comme le soir d’avant, malheureusement, je ne vais pas pouvoir rester pour la fin, la surprise et le tirage au sort de la guitare. En plus il faut que je reprenne des forces pour le lendemain !

 

Lundi 20 août – Day 3

Retour à la case Saint-Palais pour le troisième jour de Crescendo ! J’ai même le temps de papoter et de rigoler avec l’équipe de bénévoles, toujours aux taquets même si la fatigue commence à faire son effet. J’apprends malheureusement que ce n’est pas moi qui ai gagné la guitare, ce sera peut-être pour la prochaine… ou pas !

ZIO @ Crescendo 2018

Retour de Pat sans kilt qui nous annonce le début de cette troisième journée avec ZIO, un groupe anglais. C’est surtout le nouveau side project du batteur JIMMY PALAGROSI. Découverte totale pour moi car comme vous le savez, j’ai une nette tendance à bien bosser mes dossiers, lol. Donc je découvre ZIO en direct live.

Et c’est marrant, encore une fois, c’est au début si je sais si je vais accrocher ou pas. Eh ben là, je sais que ça va me plaire. En plus, le clavier a un beau kilt ! Tiens c’est étrange, il ressemble au kilt de Pat… Ah, c’est le sien ?!!!!

ZIO @ Crescendo 2018

Le batteur est non seulement un très bon batteur mais en plus il nous a fait un projet qui musicalement passe très bien pour moi. Une bassiste aux cheveux roses qui joue avec une basse bleu-vert, ça en jette grave. En plus, elle a une putain d’attitude rock et un putain de charisme. Si on rajoute à ça une chanteuse rousse avec une robe bleue pétante et une mega voix, ZIO fait tout pour qu’on se rappelle bien d’eux ! Les deux filles font la paire, elles s’éclatent comme des petites folles. Un chanteur vient même se rajouter. Lui n’a pas les cheveux décolorés mais j’aime bien sa présence scénique et sa voix. J’adore quand ça bouge sur scène et avec ZIO, je suis servi ! 

JIMMY PALAGROSI passe sur une mini-batterie d’enfant pour faire un délire sur l’intro d’un cover. Ce mec est carrément barge ! C’est délire et le public de Crescendo aime les allumés fun à souhait. 

Visuellement, ça passe très très bien. Musicalement, c’est quand même prog’ mais très rock et surtout facile d’accès. C’est vraiment fait comme j’aime, quoi ! Même si les musiciens sont très techniques, la musique n’est pas chiante et pas faite uniquement pour des musicos. Un très très bon moment.

ARS NOVA @ Crescendo 2018

Intermède pour nous annoncer une demi-heure d’attente et le départ immédiat pour le Japon avec ARS NOVA. Bon, comme ARS NOVA, c’est aussi le groupe de AKIKO TAKAHASHI que j’ai vu le jour d’avant.

Je suis un peu perplexe. Musicalement, c’est un peu moins barré – j’ai dit un peu ! Là, on oscille plus entre le manga et une boucle de DREAM THEATER. La voix n’est pas aiguisée à l’hélium et c’est déjà beaucoup plus accessible. Visuellement et scéniquement, c’est toujours un peu la folie et ça c’est glop ! Ce n’est donc pas forcément un mauvais moment, bien au contraire, mais bien évidement, ce n’est pas trop mon truc et je ne vais pas foncer pour m’acheter un de leurs CDs.

MORGLBL @ Crescendo 2018

Retour de Pat « kilt chaussettes » qui nous annonce MÖRGLBL ! Ouh, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu CHRISTOPHE GODIN, moi ! Ouarf, ouarf, ouarf. Mais bon, comment résister à MÖRGLBL,  surtout dans ces conditions ?

Je ne suis visiblement pas le seul car ce soir le théâtre des opérations est bien chargé. Bon, pour ceux qui connaissent MÖRGLBL, vous allez pouvoir imaginer sans problème ce que je vais vous décrire. Pour les autres, eh bien il faut aller les voir en live car MÖRGLBL, ce n’est pas juste de la musique, c’est comme de la bande dessinée carrément dingue, délirante ! Il se passe toujours un truc. Les musiciens sont des personnages, les sketchs entraînent les morceaux, un vrai univers cartoon pour une musique qui est un mélange de métal, de rock, de prog’…

Bref, c’est un monde issu de  de l’imagination de trois fous furieux, et quand ce sont des gens comme YVAN ROUGNY, AUREL OUZOULIAS et CHRISTOPHE GODIN qui se lâchent, c’est clair que ça donne forcément un truc de dingue.

Encore une fois, MÖRGLBL ne va pas faillir à sa réputation. Le public est scotché devant la scène, hypnotisé par le spectacle qui s’y déroule, la musique, les délires. Tout le monde est content, heureux, et les sourires bananes se comptent pas centaines. Ce lundi ce termine superbement.

TRIANGLE @ Crescendo 2018

Moi aujourd’hui encore, je ne vais malheureusement pas pouvoir rester, c’est ma chérie qui ne tient plus debout et je lui ai promis de partir dès que c’est terminé. Je dis au revoir aux copains mais là PAT me dit « Tu ne restes pas pour TRIANGLE ? ». Là, je le regarde et je lui réponds : « Tu déconnes, TRIANGLE, le groupe qui a splitté en 74 ? ». « Non, je ne déconne pas. Ils sont d’ailleurs là, juste derrière toi ! ».

Là, je pense que ma chérie va beaucoup moins m’aimer car je suis déjà en train de papoter avec le chanteur, seul membre restant de l’époque. Il m’explique que tout le monde lui a mis la pression pour rejouer et qu’il avait finalement accepter parce que c’était le vingtième anniversaire de Crescendo.

Il me dit aussi qu’ils ne feront que cinq morceaux. Mais cinq morceaux de TRIANGLE, ce n’est pas comme cinq morceaux des RAMONES, ça dure longtemps ! Moi, je m’en fous, je vais boucler ma trilogie des groupes prog’ français 70… MAGMA… ANGE et maintenant TRIANGLE ! I’m happy !!

Bon, je ne vais bien sûr pas regretter d’être resté ! Je trouve ça magique, surtout que quarante minutes avant, je n’aurais jamais pensé que je vivrai ça !

TRIANGLE @ Crescendo 2018

Le premier qui me dit qu’il ne reste qu’un membre d’origine, je lui répondrais que je m’en tamponne le coquillard car, entendre du TRIANGLE en live, ça fait plus de quarante ans que ce n’est pas arrivé !! Ce qui est dommage, c’est qu’une bonne partie du public n’ait pas attendu l’annonce de la surprise du soir. A mon avis, un grand nombre de ceux qui sont partis ont du se taper la tête dans un plat de moules en apprenant le lendemain le nom du groupe ! C’est d’autant plus bêta qu’ils ont vraiment loupé un moment historique !!

Là, moi je n’en peux plus. Il faut que je garde des forces pour la der de Crescendo 2018 !

 

Mardi 21 août – Day 4

Allez, dernier jour de Crescendo et dernier jour de mes vacances, sniff ! J’ai donc plein de trucs à faire, vu que le départ est demain matin de très bonne heure et que ce soir j’ai promis de chez promis de ne pas traîner. En tout cas, ça commence pour faire rigoler mon copain René : pour la première fois de ces quatre jours, j’ai malheureusement loupé les espagnols de ON THE RAW ! Dommage. Je ne pouvais pas faire autrement, désolé pour eux.

ELECTRIC SWAN @ Crescendo 2018

Bon, je suis quand même arrivé à temps pour entendre Pat « Kilt » annoncer les italiens d’ELECTRIC SWAN. Là, de toute façon, il n’y a pas photo, je voulais les voir, impossible pour moi de les louper. ELECTRIC SWAN, c’est un peu les Ovnis de cette édition car ils font plutôt du blues-rock.

Ils sont passés dans une édition précédente, c’était le guitariste qui chantait, il y avait un orgue Hammond et il parait que c’était terrible.

ELECTRIC SWAN @ Crescendo 2018

 

ELECTRIC SWAN @ Crescendo 2018

Là, ils ont une chanteuse et je peux vous dire que c’est toujours terrible ! C’est marrant, ça me fait penser à nos copains de BACK ROADS. Le premier morceau qu’ils ont joué, c’est typiquement dans la même veine. C’est vous dire si c’est bon !

Moi, le rock blues comme ça, j’en suis friand. En plus, j’adore la voix de la chanteuse ! Ses copains et elle ont non seulement l’habitude de la scène mais également un putain de charisme. J’adore être surpris comme ça !

Les morceaux sont méga bons, même les morceaux un peu plus lents, c’est bon pour mes petites oreilles ! Je n’étais pas là quand ils sont passés dans l’édition précédente mais là, c’est terriblement efficace. D’ailleurs le public – présent une fois de plus en nombre – apprécie autant que moi. Sauf une copine peut-être qui bizarrement a décidé de gagner la Grande-Bretagne à la rame. Je ne suis pas sûr qu’elle soit de retour avant CARDUCCI, moi !

Très bonne initiative de Crescendo que d’avoir fait revenir ELECTRIC SWAN. En tout cas, ils ont gagné un fan : moi !

FRANCK CARDUCCI BAND @ Crescendo 2018

Allez, normalement c’est la dernière pause annoncé par Pat. Le dernier à venir est le FRANCK CARDUCCI BAND. Marrant leurs têtes quand ils m’ont vu à près de sept cent bornes de notre base !! Perso, ça va me faire du bien de les revoir. De un parce que ça commence à faire un moment que je ne les ai pas vus et de deux parce que je vais enfin avoir la chance de les voir sur une très grande scène avec un très gros public.

Il faut préciser qu’il y a plusieurs années, ils étaient déjà passés à Crescendo et que depuis, c’est une véritable histoire d’amour entre FRANCK CARDUCCI et me festival. Beaucoup de gens sont venus ce soir pour les revoir. En plus, depuis cette prestation, le FRANCK CARDUCCI BAND a atteint une notoriété méritée et c’est une véritable ovation qui accueille le groupe.

Pour ceux qui ne connaissent pas FRANCK CARDUCCI, visuellement c’est un véritable spectacle. D’entrée de jeu, le ton est donné, ça va être visuel, il va y avoir des scénettes faites par MARY REYNAUD et les autres musiciens, des changements de costumes, des effets de lumière… Bref, même les sourds peuvent profiter d’un concert de CARDUCCI !

D’entrée de jeu, CARDUCCI annonce la couleur. Ce soir, on va avoir droit au nouveau show, à de nouveaux morceaux et même à un morceau écrit et chanté par MARY REYNAUD. Bien sûr, on va avoir droit aux morceaux que j’adore avec « Torn Apart », « Alice’s Eerie Dream » et, cerise sur le cake, ils vont même nous faire un a capella ! Ca c’est le genre de truc irréel ! Et non seulement ça a marché mais c’était magnifique ! La résonance avec la mer, le site… un moment super, fabuleux, exceptionnel ! Bref, ce concert, c’est terrible !

FRANCK CARDUCCI BAND @ Crescendo 2018

Alors bien-sûr, tous les musiciens du band sont d’excellents musiciens, mais en plus, ils ont compris que faire de la musique en live c’est aussi donné du spectacle et donner de l’émotion. Encore une fois, ils ont plus que réussi la mission et gagner énormément de fans. Et c’est plus que mérité ! C’est le groupe qui monte et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Pour les habitants de la région Rhône-Alpes, vous pourrez le constater par vous-même aux Arts dans l’R de Péronnas le 26 septembre. Bon d’accord, il n’y aura pas la mer mais c’est une salle qui se prête elle-aussi extrêmement bien à leur contexte.

Allez, je vous aime les copains mais j’ai fait une promesse et Ti-Rickou tient ses promesse. Bon, il faut quand même que je dise au revoir à tout le monde. Eh oui, quand on passe quatre jours avec une équipe de bénévoles comme ça, ça crée des liens et j’ai du mal à partir.

Un petit au revoir à FRANCIS DECAMPS (GENS DE LA LUNE, ex-ANGE) à qui je dis que j’aimerai bien le voir au moins une fois sur scène… Et là, il me regarde et me répond que je n’ai qu’à rester cinq minutes et que mon vœu sera exaucé. Putain, c’est pas vrai, les Dieux du Rock me font un tour à leur manière ! Je sens qu’il y en a une qui, je ne sais pas pourquoi, ne va pas aimer… Mais bon, je résiste à tout mais là, FRANCIS DECAMPS qui monte sur scène avec le CARDUCCI BAND pour faire un blues improvisé, c’est trop pour moi ! Je suis faible, je ne peux pas résister !

FRANCIS DECAMPS @ Crescendo 2018

Et c’est encore un grand moment. Un moment vraiment comme je les aime, où les musiciens s’amusent sans calcul, font des jams à l’ancienne. Ca, putain, ça n’a pas de prix !

Bon, là il n’y a pas photo, si je ne pars pas tout de suite, je suis mort ! Il est déjà très tard, voire très tôt. Je ne peux décidément pas rester pour voir tous les bénévoles monter sur scène. Je sens que le retour vers mon home sweet home sera long et difficile demain (enfin, tout à l’heure) mais au moins j’aurai vécu un moment exceptionnel.

FRANCIS DECAMPS @ Crescendo 2018

Voilà, le voyage de Ti-Rickou au pays du rock prog’ est fini. J’ai découvert des groupes que je ne connaissais pas. J’ai vu des groupes que je connaissais dans des conditions exceptionnelles. J’ai  partagé des moments qui font chaud au coeur avec toute l’équipe de bénévoles.

Un énorme merci à Nath et Pat en particulier et à toute l’équipe de Crescendo pour leur gentillesse et ces moments partagés.

Long live Crescendo !