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LITTLE CAESAR, Live Report au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 17 septembre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Les week-ends se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce soir, je retourne au Brin de Zinc pour assister au concert des CRUZADOS. Euh.. non, je me trompe, c’est les LITTLE CAESAR que je vais voir. Remarquez, je ne me trompe pas trop, étant donné que les ¾ des musiciens jouent avec les CRUZADOS. Comment ça, vous ne savez pas quel est ce groupe ? Suivez un peu les reports du webzine, enfin !

Trève de plaisanterie, et revenons à nos moutons. Comme vous vous en doutez, la route se fait les doigts dans le nez, à force, et nous arrivons à bon port. Évidemment, mon binôme de concerts Steve *74, m’accompagne comme souvent. Depuis le temps que, moi comme lui, nous voulions voir le groupe à l’œuvre, ce soir c’est chose faite.

Et voilà, fin du report.

Quoi ? Vous en voulez plus ? Bon, d’accord, mais c’est bien parce que c’est vous, hein ? Lol.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Cà fait une bonne demi-heure que nous sommes arrivés et le Brin de Zinc se remplit de plus en plus, ce qui est bon signe. Le temps passe et, pendant que nous papotons avec les copains, nous nous faisons gentiment bousculer par RON YOUNG, le chanteur du groupe qui traverse le public en catimini pour monter sur scène.

Il est 21h15 lorsque les LITTLE CAESAR envahissent les planches au grand complet.

Et d’entrée de set, le groupe montre les crocs avec « Pièce of The Action », un titre tiré de leur deuxième album « Influence ». Sans autres fioritures, ils enchaînent avec l’excellent « Rock’n’roll State Of Mind », du tout premier album, sorti il y a déjà 32 ans – ce qui ne nous rajeunit pas.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

Le groupe ne nous laisse à peine le temps de reprendre nos esprits, et enchaîne avec « American Dream ». Ultra groovy, et mega bluesy, ces titres, qui se retiennent comme une chanson populaire, comble le Brin de Zinc bien complet.. RON prend enfin le temps de nous parler pour nous présenter « Holy Roller ». C’est fou comme notre arrière-train n’arrête pas de bouger au son de ces morceaux. C’est très bon et tout le monde semble prendre son pied.

L’ambiance sur scène est bon enfant. RON plaisantant régulièrement avec son guitariste MARK TREMALGIA. Voire même avec LOREN MOLINARE, le second guitariste, complice de toujours, qui ne tient pas en place. Il fait presque autant le show que RON, il bouge dans tous les sens, et se frotte régulièrement au public.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

ROB KLONEL derrière ses fûts reste le métronome du groupe. C’est lui qui donne le tempo en rythme avec PHAROAH BARRETT, l’impressionnant bassiste. Celui-ci prend de temps en temps le chant lead et fait groover sa basse comme jamais.

LITTLE CAESAR continue sur sa lancée. Et vas-y que je te joue un petit « Hard Time » pour enchaîner sur l’émotion avec « Johnny », et un « Turn My World Around » qui embrase le BDZ. Des pépites sorties tout droit de l’empire du petit CAESAR. C’est tout simplement monstrueux d’efficacité.

Et paf ! C’est l’incontournable hit du premier album « Chain Of Fools » qui finit de consumer le public. Tout bonnement imparable. Notre niveau de satisfaction commence à surchauffer autant que la chaleur intense de la salle.

RON nous explique qu’un soir, après qu’il se soit disputé avec LOREN, celui-ci l’appelle vers trois ou cinq heures du matin pour se réconcilier, et ce soir-là, ils ont écrit « Rhum & Coke », un morceau au refrain de tueur, même si le titre en lui-même peut-être porté à controverses.

Les titres tous aussi magistraux les uns que les autres se bousculent en file indienne. Un petit « Straight Shooter », issu du dernier LP du groupe en date, puis un « Vegas », toujours de l’album « Eight », pour continuer sur « Motown », un excellent hommage à la maison de disques de Détroit, poursuivi par un « Stand Up » et un sale « Down & Dirty ».

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

RON remercie chaleureusement son public en Français dans le texte. Comment ne pas résister devant le charisme de cet excellent chanteur. Malgré une chaleur ultra-condensée – RON est surpris de voir ses bras tatoués plein de sueur – le groupe continue de mettre le public dans sa poche, en continuant avec les morceaux « Mama Tried » daté de quatre ans déjà, prolongé par « Every Pictures Tells a Story ».

Fin du spectacle. Les LITTLE CAESAR quittent la scène après un salut aux spectateurs. Mais pas pour longtemps, car ils reviennent sous les sollicitations du public toujours aussi nombreux.

LITTLE CAESAR @ le Brin de Zinc

« Wrong Side of the Tracks » suivi d’une belle balade, pour atomiser le Brin de Zinc avec « Real Rock Drive ». Que d’énergie déployée dans cette succession de morceaux intenses. Après plus d’une heure trente d’un show ultra-chaud, le groupe quitte les planches, tout comme le public, complètement lessivé.

Ils reviennent pour faire les photos et signer les autographes après être allé se rafraîchir dans les loges. Pour nous, malheureusement, nous n’aurons pas le temps d’attendre. Il est l’heure de retourner retrouver notre doux foyer, étant donné l’heure tardive… non sans avoir fait un petit tout au merch’, pour soutenir le groupe en achetant T-Shirt et de vieux albums.

Comme d’habitude, nous remercions vivement Thomas et le Brin de Zinc pour cette superbe soirée !

Et un peu de rab’ de photos et c’est cadeau !

ADAM BOMB et HARSH au Brin de Zinc (73)

Date du concert : 03 septembre 2022 – Report by SEB 747 – Photos : STEVE*74

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Et voilà une nouvelle année de rentrée de concerts qui commence ! Et c’est encore une fois  au Brin de Zinc de Barberaz. Et pour voir qui, me demanderez-vous ? ADAM BOMB bien-sûr !! Encore, seriez-vous tenté de me dire ! Je ne vous cache pas que j’ai tout de même hésité à faire le déplacement, l’ayant vu un nombre incalculable de fois. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, étant donné que mon copain de concert a autant chipoté que moi. Cependant, comme le dit si bien l’expression, quand on aime, on ne compte pas. De plus, comme avec ADAM BOMB il y a toujours une surprise qui nous attend au tournant, que ce soit pendant, ou après le show, je ne peux définitivement pas faire l’impasse. Et puis ce soir, ce sont les Parisiens de HARSH qui font la première partie et j’adore leur album « Out of Control » sorti en mars dernier. Ca promet une soirée dantesque !

Allez c’est parti ! Direction la Savoie voisine, non sans passer récupérer mon copain Steve *74 qui, comme toujours, fait le photographe, ce qui me permet plus aisément de vous raconter le show de ce soir. Pas de problème pour la route qu’on fait les yeux fermés maintenant. Comment ça, il faut les laisser ouverts ? C’est mieux pour la conduite même si on connaît la route par cœur ? Ah oui, effectivement, c’est beaucoup plus facile, lol !!!

Arrivés sur place, on dit bonjour aux copains qu’on n’a pas vu depuis plusieurs mois, et ce coup-ci, non à cause d’une épidémie mais à cause des vacances. Faut bien faire un break de temps en temps. Ça repose les oreilles.

HARSH @ le Brin de Zinc

Trève de bavardage, il est temps de rentrer dans l’antre du Brin de Zinc ! Les HARSH sont en place pour attaquer leur show et j’ai hâte de voir ce que ça va donner.

Dès le premier titre « Make the law », le ton est donné. Ce sera rock’n’roll à fond les ballons.

ALBERT, au chant et à la guitare, démarre sur des chapeaux de roues, sous les frappes agressives de LEO, le ronronnement de la basse de JULIEN et les riffs de tueurs de SEVERIN. Ce soir c’est un condensé d’énergies brutes, issu du fruit de leurs différentes influences qui dégoulinent dans une énergie contagieuse dans laquelle s’engouffre le groupe. Il ne faut que l’entame du deuxième morceau pour que le public commence à s’intéresser de plus près au groupe en se rapprochant de la scène.

Juste après « The Sound She Does », titre remarquablement interprété à la guitare, SEVERIN échange avec le chanteur ALBERT pour jouer et chanter parfaitement « Born To Be Wild » le classique de STEPPENWOLF. Complètement étourdissant de technicité et de justesse, cette reprise a le don de chauffer le Brin de Zinc. Le public réagit à nouveau avec les deux guitaristes qui se lancent dans un combat intense avec leurs six cordes.

Les titres défilent et c’est « Fire at will », un autre morceau de leur album, qui est joué ce soir. C’est l’occasion pour ALBERT de faire chanter le public. Et ce dernier n’hésite pas une seconde à reprendre les airs que le chanteur lui fait entonner !  

Histoire de calmer l’intensité du Brin de Zinc, HARSH nous joue la power ballade « Believe Me I’m Alive » qui se trouve également sur leur album. Celle-ci est loin de sombrer dans le sirupeux. Le mélange d’harmonies et de mélodies entrelacées apporte une couleur US rutilante que ne renieraient pas un SKID ROW.

Après un « Maniac » de folie, la deuxième cover façon HARSH, qui faisait suite à un « Tease Me » incendiaire, le chanteur nous annonce le dernier morceau de la soirée.

« Good Lovin » le premier titre de leur album, termine donc le set des Parisiens.

Contrairement à un copain qui reste mitigé sur la prestation des musiciens, attendant un petit plus qui semblait lui manquer, moi j’ai bien apprécié leur show. Pendant que le groupe plie bagage pour laisser la place à la vedette de ce soir, j’en profite pour discuter avec SEVERIN et lui proposer une interview que vous pourrez voir sur le webzine dans peu de temps.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

A peine le temps de tout ranger, que voilà celui que tout le monde attend et pour qui les spectateurs se sont déplacés. D’ailleurs, ça se voit, il ne reste plus beaucoup de places devant la scène. J’ai nommé ADAM BOMB !! Première constatation et qui fait plaisir à voir, ADAM a gardé le line-up avec lequel il était venu nous voir il y a trois ans déjà. Souvenez-vous, il y avait eu un report (Vous devriez le savoir si vous suivez un temps soit peu le webzine… Et sinon, vous n’avez aucunes excuses) ! Cerise sur le gâteau, il a ramené dans ses bagages, un autre guitariste, VIC JONES. Et le peu qu’on puisse dire c’est qu’il assure !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Lorsque vous venez assister à un show d’ADAM BOMB, vous savez que vous allez en voir de toutes les couleurs. Aussi bien musicalement que physiquement, notamment avec ses guitares éclairées aux néons et sa pyrotechnie. Et ce soir, ne vas pas faire exception à la règle. ADAM qui porte, tel un pirate, un cache-oeil est comme souvent en pleine forme. La preuve, les titres de l’acabit d’un « I Want my Heavy Métal » ou encore « Pure S.E.X », un incontournable tiré de son deuxième LP datant de 1990, enchaînés l’un derrière l’autre, sont interprétés avec une conviction intense. Tout comme « Crazy Mother Fucker » qui suit tout de suite après. Quel enchaînement ! Le public est aux anges.

KOZZY, le bassiste, est exactement le même qu’il y a trois ans, Il en fait des tonnes. Il s’accroche au plafond, saute de partout, n’arrête pas de faire des allers-retours devant la scène, et enchaîne les pauses. Peut-être un peu too much d’ailleurs, mais dans ce contexte, ça le fait. C’est limite s’il ne vole pas la vedette à ADAM. Mais les regards sont tout de même tournés vers le guitariste. Je pense que d’avoir plein de lumières sur sa guitare, ça aide quand même à attirer l’attention, lol !

LEO, surnommé affectueusement « KID LEO » par ADAM, nous fait un solo renversant, se levant derrière ses fûts pour faire participer le public, pendant qu’ADAM BOMB met le feu à ses cymbales. Je suis vraiment impressionné par le jeune batteur qui a pris une assurance incroyable depuis la dernière fois où je l’ai vu.

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

Il est l’heure pour l’incontournable « Je t’aime Bébé » qui fait toujours son effet dans un auditoire blindé et les spectateurs s’en donnent à cœur joie pour reprendre le refrain.

Adam nous fait une petite démonstration de guitare en nous jouant un petit « Éruption » de qui vous savez. Eddie Van Halen pour ceux du fond qui n’ont toujours rien compris ! Par ce biais, il nous démontre qu’il n’a rien perdu de son talent.

Cependant, ce morceau annonce aussi, le moment des reprises. On se dit qu’avec la discographie du musicien, plus d’une dizaine d’albums, en plus de trente-six ans de carrière, cela ne devrait pas durer. Oui, mais c’est sans compter sur le personnage et sa longue histoire de musicien. Le groupe rend hommage aux anciens du genre, VAN HALEN, KISS, qu’ADAM BOMB a failli rejoindre à ses vingt ans. Il nous fait même un cover des SEX PISTOLS joué juste après « Pissed », un titre de l’album « Get Animal ». Certes, ses morceaux ressassés à foison, maintes et maintes fois, traînent sur la longueur et, en tant que fan, nous aurions aimé qu’il y en ait un peu moins, mais ADAM a toujours ce côté rock’n’roll en version street punk qui fait qu’on lui pardonne aisément. Et puis, comme il le dit lorsqu’il reprend le fameux morceau « It’s m’y Life » de THE ANIMALS : « C’est ma vie et je fais ce que je veux, pense ce que je veux ».

Le groupe interprète aussi certains de ses mémorables titres tels que « S.S.T. » qui date de 1986, durant lequel ADAM ne peut s’empêcher de faire une petite incartade aux DOORS.

« Rock Like Fuck » déclenche les pogos et le dernier feu d’artifice de la soirée. Encore une fois, les flammes sont de sortie sur les cymbales et réchauffent l’atmosphère. Et comme s’il ne faisait pas déjà assez chaud, ADAM met le feu à sa guitare et KOZZY, tout comme GENE SIMMONS de KISS, crache du feu sur une torche… Torche qu’il aura d’ailleurs du mal à étouffer, ce qui l’oblige à sortir de la salle pour l’éteindre. Carrément explosif cette fin de morceau !!

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

La fumée persistante voit KOZZY donner sa basse au second guitariste et s’éclipser pendant deux titres avant de reprendre sa place. Cela n’a pas l’air de plaire à ADAM qui se pose la question de son absence. Mais tout rentre dans l’ordre pour les tout derniers titres de la soirée. En observant d’un peu plus près le musicien, je sens qu’il a souffert de la fumée persistante dans le Brin de Zinc, malgré les ventilateurs présents.

A peine descendu de scène, ADAM prend des photos avec les fans, pendant que Pip son caniche râle après tout le monde. Il semble nous dire « Maintenant ça suffit, laissez mon maître tranquille et occupez-vous de moi ! ». Du coup, après avoir fait une caresse quasi obligatoire au chien, et avoir félicité « KID LEO » de sa prestation, moi je vais faire l’interview de HARSH, laissant mon copain Steve*74 veiller sur le merch’ des Parisiens.

Bref, une fois de plus ADAM BOMB nous a éblouis par son charisme et son talent de guitariste et sur ce coup-là nous sommes vraiment contents d’être venus !  

Un grand merci au Brin de Zinc et à Thomas, son patron, pour cette excellente soirée et nous avoir fait découvrir HARSH en live !

ADAM BOMB @ le Brin de Zinc

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GIRLSCHOOL et ALCATRAZZ au Secret Place (34)

Date du concert : 02 septembre 2022 – Report et Photos : TI-RICKOU

GIRLSCHOOL @ Secret Place – Montpellier (34)

Vamos a la playa, oh ohoh ohoh ! Comment, qu’est-ce qui m’arrive ? Rien, juste une envie de plage, de Sud… ça fait trop longtemps. Comment c’est quel groupe et c’est où ? Femme de peu de foi !!! Bon d’accord, c’est à Montpellier. Comment, il n’y a pas la mer à Montpellier, on m’aurait menti ?!! En tout cas ce qui est sûr, c’est qu’au Secret Place, il y a les GIRLSCHOOL. Euh oui, les mêmes GIRLSCHOOL qu’on avait tenté d’aller voir au-dessus de Cannes (au Tribal Fest) il y a quelques années. Elles devaient y être en tête d’affiche mais un orage et la foudre en avaient décidé autrement ! Là, à priori, s’il y a le moindre doute, le concert se fera dans la salle donc pas de risque d’annulation. En plus chérie, tu adores les GIRLSCHOOL. Rappelle-toi que tu m’avais cassé les pieds pour aller à Lyon parce qu’elles jouaient en première partie de SAXON !!!

Ce soir en plus, la première partie c’est ALCATRAZZ. Non chérie, ce n’est Alka-Seltzer, ce n’est pas un aspirine (lol), c’est l’ancien groupe de GRAHAM BONNET (si, GRAHAM BONNET, l’ancien chanteur de RAINBOW), l’ancien groupe aussi d’YNGWIE MALMSTEEN et de STEVE VAI…. Euh, je vois à ta tête que ce n’est pas la peine d’en rajouter parce que je sais que ce n’est pas forcément ton style. N’oublie pas, on y va pour les GIRLSCHOOL !!!

Jour J, j’espère vraiment qu’ils ont prévu de les faire jouer dans la salle car la météo annonce des putains d’orages mega violents par là-bas… Allez, on part tôt pour éviter les embrouilles et bien-sûr on arrive tôt… euh mais vraiment trop tôt. Ma chérie était tellement pressée de voir le concert qu’elle s’est juste plantée d’une heure sur l’ouverture de la salle.

Ca me permet de voir arriver les GIRLSCHOOL et l’arrivée d’une partie d’ALCATRAZZ. J’ai évidemment bien bossé mon sujet, je ne sais pas qui est le chanteur du groupe actuellement. C’est peut-être le mec qui m’a demandé en anglais où était le Secret Place et qui, lorsque je le lui ai montré a ajouter : « It’s very secret » !   

Allez, après avoir attendu deux plombes pour pénétrer dans l’enceinte du Secret Place, je vois avec soulagement que la scène extérieure n’a pas été préparée et vu la moiteur et l’état du ciel, ce n’est vraiment pas con !

Et sur qui je tombe ? Mon copain JO AMORE (KINGCROWN, ex-NIGHTMARE, etc) ! Mega content de le revoir !! En plus, on va pouvoir faire ce qu’on adore : nos langues de p….s !!! Vous devinez sur quel groupe qui est en pleine bad activité ? lol ! JO est là pour soutenir son copain JOE STUMP avec qui il a un groupe, JOE STUMP’S TOWER OF BABEL. D’ailleurs, mon petit doigt me dit que le nouvel album ne devrait pas tarder. Entre deux déconnades, je demande à JO qui est le chanteur actuel d’ALCATRAZZ (quand même, je m’intéresse) et il me répond que c’est DOOGIE WHITE. Yes, je n’avais pas reconnu DOOGIE ! Trop fort le Rickou ! Pour ceux qui ne savent pas qui c’est, démerdez-vous, je ne répondrais pas. Bon, je suis gentil, je vais quand même vous aiguiller, on reste dans la famille RAINBOW, MSG… Yes, du coup, je suis un peu plus aux taquets.

Allez, à force de papoter (en plus on croise des copains du PYRENEAN WARRIORS, des copains de Grenoble… Les gens ont fait le déplacement pour cet évènement et heureusement car les locaux n’ont pas forcément répondu présent en grand nombre), c’est l’heure du début des hostilités.

ALCATRAZZ @ Secret Place – Montpellier (34)

Et c’est parti pour ALCATRAZZ ! Un chanteur, c’est toujours particulier. On aime ou on n’aime pas la voix, c’est comme ça. Moi, la voix de DOOGIE, j’adore. J’adore son timbre et donc je suis déjà acquis à la cause du groupe.

JOE STUMP est un putain de guitariste qui perpétue la tradition du groupe dans la continuité des guitar heroes. Et c’est clair que lui ça aurait pu être le rejeton de BLACKMORE et de MALMSTEEN car c’est un croisement des deux… et musicalement et visuellement. Les poses, les mimiques… Enfin bref, tout y est. Et le plus important, c’est qu’il joue grave. Ce croisement de deux Dieux de la Guitare, c’est son style. 

Sur le plan musical, c’est du hard-rock classieux à la RAINBOW, PURPLE. Tiens c’est bizarre, j’ai perdu ma chérie… Je lui avais dit que ce n’était pas son style. Moi, je profite d’être à quelques mètres d’eux et de ne pas être trop serré pour kiffer grave cet instant. Bon, pour être honnête, ça fait quand même drôle de ne pas voir GRAHAM BONNET au chant. Arriver à se faire virer de son propre groupe, il a du faire fort !

Bien-sûr, DOOGIE fait plus que de la figuration, ça matche bien avec non seulement le groupe mais aussi les morceaux. Le son est audible, un peu fort. Les lights, bah…. Et surtout, il fait mega, mega chaud à l’intérieur ! Je suis obligé d’aller écouter de l’extérieur pour ne pas tourner de l’œil. Je crains pour les musiciens qui eux ne peuvent pas s’échapper.

Allez, c’est l’heure de la pause. Ré-hydratation ! Le food truck installé dans la cour est ouvert et c’est l’idéal pour reprendre des forces. Je profite de la pause pour aller voir le stand merch’ des deux groupes. Il y a de beaux T-shirts et des CDs. En revanche, le fait que les CDs soient pré-signés n’augure pas le meilleur pour voir les groupes après le show…

En tout cas, JOE STUMP, lui, je vais le voir. Et c’est un plaisir de le rencontrer. J’ai hâte d’entendre le nouvel album du TOWER OF BABEL !

GIRLSCHOOL @ Secret Place – Montpellier (34)

Allez, j’ai bien pris l’air, je suis presque frais et bien dispo pour la suite des évènements, les GIRLSCHOOL sur scène ! La batteuse est déjà à son poste, les autres musiciennes arrivent sur le côté de la salle, ça sent le début du concert.

Bon, seul bémol dès le début, c’est qu’on est, à vue d’œil, vraiment à peine plus d’une centaine… Pour un groupe de ce calibre et avec leur carrière, j’ai un peu les boules pour elles. Moi par contre, je vais vraiment kiffer cette petite configuration !

Et c’est parti ! Ca déboule à donf’. Les freins, ce n’est même pas pour les lâches, ça n’existe pas. Je ne vous explique pas la putain de set list qu’elles nous ont concoctée pour ce soir. Et de toute façon quand tu attaques par « Demolition » et « C’mon », tu n’es pas là pour faire de la dentelle.

Moi c’est clair, j’ai attrapé ma Delorean, je suis remonté au début des 80’s et elles ouvrent pour MOTORHEAD. La baffe ! Chaud, pas chaud, on s’en bat les balls, on hurle les refrains avec elles.

Les filles ne jouent pas à l’économie, le jour et la nuit avec leur prestation en première partie de SAXON. Là, elles font plus qu’envoyer le bois, elles envoient leurs tripes avec. Et ça leur plait, elles ont un sourire banane et continuent à enchaîner les titres, pas les perles mais les bombes de leur répertoire.  

Et putain, c’est loin d’être fini ! Elles vont nous atomiser à grands coups de « Take it all away », « Race with the Devil », « Bomber » et « Emergency » pour finir le set !

Et non, ce n’est pas fini car même si elles sont visiblement rincées, comme elles sont heureuses d’être là et qu’elles sont gentilles, on va avoir droit à un « Screamin’ Blue Murder » pas prévu sur la set list. La tarte totale in the face !

Waouh, quel concert et quelle prestation des GIRLSCHOOL !!! Imaginez quand même qu’elles ont l’âge de votre mère ou de votre grand-mère…. Un énorme respect pour KIM et ses copines qui font plus que jouer sur leur réputation d’avant.

On est tous sur le cul, on essaie de reprendre nos esprits. Moi, je récupère enfin ma femme qui n’a pas bougé de devant la scène, prête à mordre toute personne qui aurait tenté de passer devant elle (mdr). On dit au revoir aux copains et on souhaite un bon PYRENEAN WARRIORS FEST à ceux qui le font (sniff, pas nous cette année !). Au revoir aussi à JO AMORE et à sa femme. J’essaie bien de lui faire cracher les noms des deux guitaristes qui vont jouer sur son nouveau projet avec son frère DAVID, mais bon, il résiste (tout ça pour le balancer une semaine après sur les réseaux, t’es sérieux, là ? lol !).

Bon allez, on va quand même tenter de faire signer aux GIRLSCHOOL deux ou trois petits trucs (mais non, elle n’est pas si monstrueuse que ça la peau de batterie que j’ai ramenée). Deux membres sur quatre qui ont joué le jeu, ce n’est pas si mal. Je peux comprendre que DENISE soit carrément vidée et pressée de repartir à l’hôtel d’autant plus que le groupe joue demain soir en Espagne.

Un énorme merci au Secret Place pour cette affiche. Encore une mega putain de bonne soirée ! Long Live Rock’n’Roll !

WILL BARBER et EYES à Charols (26)

Date du concert : 25 juillet 2022 – Report by TI-RICKOU

Bien que mon téléphone n’arrête pas de m’annoncer qu’il pleut, le ciel me dit le contraire. Ca tombe bien, car après toute cette période de mega sécheresse, ça serait bêta que la pluie vienne me gâcher mon premier concert autour de ma nouvelle base.

Bon, il a plu deux ou trois gouttes mais ce n’est pas ça qui va m’empêcher d’aller au concert ! En effet, pendant que mes petits copains parcourent la France et l’Europe pour assister à de mega festivals ou de mega grands concerts dans des arènes, moi je préfère aller sur la place d’un petit village, à la fraîche, pour voir un artiste que je n’ai jamais vu live, WILL BARBER.

Mon GPS ayant décidé arbitrairement de me faire faire la route touristique, j’arrive forcément pas en avance. Bon, tu sais que tu es arrivé lorsqu’il y a plein de voitures garées, même dans les champs, et tu comprends qu’il faut accélérer le pas quand tu entends de loin un mec au micro présenter la soirée. Là, je pense que c’est ballot, mais que je suis bel et bien en train de louper le début !

Que neni, ce n’est pas WILL BARBER sur scène mais EYES, le groupe de première partie ! Je ne savais même pas qu’il y avait une première partie, moi ! Il faut dire à ma décharge, que ce n’était marqué nulle part..

Allez, on essaye de rentrer dans leur univers. C’est blues, blues-rock. Bien fait. La chanteuse a une belle voix et surtout, ce que j’apprécie, c’est qu’ils jouent leurs compos ! On a un ou deux covers, mais là, c’est normal.

Le son est très bon, la scène très grande et le groupe joue dans de bonnes conditions, ce qui est plutôt rare pour un groupe de première partie.

Je ne vais pas pouvoir les regarder jusqu’au bout car j’ai une ouverture pour faire une interview à WILL BARBER. Mea culpa EYES !

Interview terminée, EYES terminé, copains retrouvés, bar trouvé. Entracte.

Alors, j’avais oublié de vous dire que la soirée est organisée par Montélimar Agglo et donc faite pour un large public, voire très large. Du coup, il y a plein de chaises devant la scène et il y en a même qui ont ramené leur transat (non, non, je ne déconne pas !). Public très bigarré, un mélange entre le troisième âge, les familles, les touristes et les bikers… Intéressant. Tout ça pour dire que je risque ma peau en me glissant devant la scène pour faire des photos. Pas par les bikers (eux ils sont gentils) mais par les papys et les mamies qui seraient capables de m’attaquer à coups de canne, lol !

Bon allez, c’est parti, WILL BARBER arrive sur scène. Il s’assoit sur une chaise, met sa guitare à plat sur ses genoux en mode JEFF HEALEY (sauf que lui n’est pas aveugle) et ça part doucement, lui et… les fumigènes. Le bassiste et le batteur le rejoignent, le tempo augmente. Yes, c’est magique !

J’adore la voix de WILL, un des rares musiciens que j’ai découvert lors d’une émission de télé-réalité (clin d’œil à mon copain STEVE ESTATOF qui a joué avant-hier pas loin de Lyon).

Musicalement, WILL a son propre style, mélange de blues, de country, de rock, voire même de metal moderne. L’avantage, c’est que même les personnes qui n’aiment pas le blues (n’est-ce pas chérie ?) ne s’ennuient pas. C’est bien le blues quand c’est fait comme ça ! De plus, la formule trio, basse/guitare/batterie donne encore une fois la preuve de son efficacité. Eh oui ! Les morceaux sont non seulement très bons mais ils sont en plus très puissants.

WILL est un vrai magicien, même quand il fait un cover, c’est une version apocalyptique qui en ressort. L’exemple parfait est sur la reprise de « Another Brick in the Wall » des FLOYD, carrément hallucinante en puissance, en distorsion, en appropriation. La tarte !

Tiens, papy et mamie ont résisté… Ils sont encore là, le cul sur leur chaise alors que WILL a dit au public qu’il n’avait pas l’habitude de jouer devant un parterre de personnes assises et les a invité à se rapprocher de la scène. Ce que de nombreuses personnes se sont empressées de faire !

Putain, qu’on est bien ! L’air est doux, les morceaux s’enchaînent et nous tiennent en haleine dans l’attente du suivant. WILL BARBER nous demande si on en reveut. Bien sûr qu’on en reveut du « c’est bon pour nos esgourdes » ! Et donc, ça continue ; WILL et ses acolytes sont visiblement très bien, eux-aussi.

Bon, bien-sûr tout a une fin sauf la banane qui en a deux (ça faisait longtemps que je ne vous l’avais pas faite celle-là !). Le groupe ne va pas quitter les lieux comme ça. WILL annonce que dans quelques instants, il sera à son stand merch’ pour papoter et boire des pots. Non seulement c’est un grand artiste mais c’est aussi humainement un grand bonhomme.

En conclusion, je ne regrette vraiment pas d’être venu. J’ai fait ce soir une très, très bonne découverte live. WILL BARBER est un vrai frontmann doté d’un énorme charisme et j’attends avec impatience son nouvel album.

Bref, une mega soirée très bien organisée par Montélimar Agglo qui tout l’été anime l’agglo par ses concerts journaliers. Un petit PS : perso, j’aimerais plus des concerts dans ce style… un petit POPA CHUBBY, un petit SCORPIONS ou un petit IRON MAIDEN (voyons grand !) seraient appréciés, lol !

Allez, il est tard, il faut y aller… papoter avec les copains devant la voiture pendant deux plombes. Il faut dire qu’on est bien à Charols.

PS : bien-sûr, ce report est fait avec humour (on les aime bien les papys et les mamies, nous !) et j’apprécie que l’organisation emmène ce genre de groupe dans des lieux où les gens n’ont pas l’habitude de les voir.

NASHVILLE PUSSY à l’Undertown (CH)

Date du concert : 23 juin 2022 – Report : SEB 747 – Photos : STEVE*74

NASHVILLE PUSSY @ l’Undertown de Meyrin

En ce jeudi 23 juin, le temps est complètement chaotique. Des orages se succèdent dans notre région. Est-ce que cela va nous arrêter pour aller à un concert ? Bien sûr que non, il faudrait un tremblement de terre, voire une pandémie (Ah m*rde, c’est déjà arrivé) pour ne pas s’y rendre. D’autant plus que nous sommes accrédités, mon copain Steve *74 et votre serviteur. Nous partons chez nos voisins helvètes dans une salle où nous avons l’habitude de nous rendre. J’ai nommé : l’Undertown de Meyrin, juste à côté de l’aéroport de Genève.

Ce soir, ce sont les NASHVILLE PUSSY qui ont posé leurs valises à Genève. Ils sont en tournée européenne depuis début mai, et après avoir écumé les salles françaises telles que le Rock ‘n’ Eat de Lyon, le Ferrailleurs de Nantes ou encore l’Atelier des Môles de Montbéliard, secouer Neuchâtel au Corn Rock Fest, ils sont venus continuer de remuer les chevelures des têtes helvétiques.

Nous partons relativement tôt, histoire d’être à l’heure pour le concert et la route se passe sans trop de soucis, bien qu’une fois arrivés à Genève, nous nous trompons de route. Heureusement qu’on ne connait pas trop mal le coin, car nous arrivons tout de même à temps.

Je retrouve certains copains et copines que j’avais déjà revu à DANKO JONES, et nous descendons dans l’Undertown. La salle n’a pas changé depuis l’an passé où nous étions venus pour le concert des RUMJACKS. Il est toujours aussi agréable de s’y rendre, il y a des escaliers partout qui permettent de s’asseoir de temps en temps, ce qui n’est pas négligeable à nos âges car nous n’avons malheureusement plus vingt ans. Sniff. La plupart des spectateurs présents ne sont pas dans la fleur de l’âge non plus, ce qui n’est finalement pas plus mal ; au moins, nous ne serons pas bousculés par des pogos incessants.

MAMBA BITES @ l’Undertown de Meyrin

C’est un trio féminin, portant le doux nom de MAMBA BITES, qui ouvre le bal. Venues de Romandie, elles évoluent dans un registre plutôt pop, mais en version punk-rock. Ne vous fiez pas à leurs jolies minois, ces filles envoient du bois. Fortes d’un premier EP, tout récent et contentes d’être là, elles sont venues enflammer l’Undertown.

Les deux guitaristes prennent le chant à tour de rôle. La gratteuse à une voix un peu agressive et la bassiste, une plus douce, sauf lorsqu’elle accélère dans les refrains. Et c’est là tout l’intérêt de leur musique. C’est officiel, ces filles rockent et cela s’entend. La guitare est énergique, les riffs déchirants, les lignes de basse captivantes et la batterie ferme et groovy. Pour couronner le tout, les voix et les chœurs puissants sont un mélange de douceur et d’agressivité. Cela me fait penser au gentil et au méchant flic.

C’est super bien fait et je suis vite vaincu. J’en reviens à avouer tous mes crimes, même ceux que je n’ai pas encore commis, et je deviens rapidement fan.

Excellente première partie. Idéale pour faire monter la pression (ou la descendre, si l’on parle de boisson) avant la venue des NASHVILLE PUSSY.

On discute avec les copains pendant l’entracte, des concerts passés et à venir, de la salle, (ou pour certains c’est la première fois qu’ils s’y rendent) en attendant la suite, qui ne saurait tarder.

NASHVILLE PUSSY @ l’Undertown de Meyrin

Les lumières baissent, une intro country démarre, il est temps de se retrouver devant la scène, les NASHVILLE PUSSY vont commencer !

Les voici qui arrivent, dos à la foule. Le nouveau batteur, pour leur European Tour, DUSTY WATSON (THE BELLRAYS, SUPERSUCKERS, LITA FORD, RHINO BUCKETT) donne la mesure, le couple RUYTER SUYS et BLAINE CARTWRIGHT accordent vite fait leurs guitares, BONNIE BUITRAGO sa basse, et c’est parti avec « Struttin Cock ».

BLAINE avec sa casquette de redneck vissée sur le crâne assure au chant et déploie une super énergie derrière sa guitare, bien soutenu par RUYTER à ses côtés, qui agite sa crinière blonde tout en en alignant les riffs. BONNIE, élément du groupe depuis officiellement 2013 mais officieusement 2010 (voir même avant, puisque c’était une groupie), et DUSTY complètent bien le quatuor, qui en sont quand-même à leur quarante et unième concert sur quarante-six de cette tournée, en deux mois !

CARTWRIGHT éructe les hymnes du gang : « Come On Come On » « Go Home & Die » « She Keeps Me Coming and I Keep Going Back ». Que des titres ultra-efficaces qui vous rentrent dans le crâne pour ne plus en sortir.

Le rock’n’roll sale, sordide et lourd de nos copains d’Athens en Géorgie, est toujours aussi redoutable sur les planches et vaut vraiment le détour. Personnellement, ça fait pas loin de huit ans que je n’ai pas eu l’occasion de les voir vu que j’ai raté à chaque fois le coche lorsqu’ils passaient pas loin de chez moi. C’est pour vous dire si je suis aux taquets ! D’ailleurs, je ne suis pas le seul, le public genevois étant déjà à fond derrière le groupe.

NASHVILLE PUSSY @ l’Undertown de Meyrin

Durant « CCKMP » la reprise de STEVE EARLE, BLAINE pose sa guitare, remplace sa casquette par un Stetson et joue avec son pied de micro, le lançant régulièrement devant lui, pour le récupérer, tel un yoyo, par son fil. Il en profite pour remplir son chapeau de bière et s’en sert de verre pour finir sa boisson, le remet sur sa tête et reprend le chant. Mdr.

RUYTER ne cesse de s’agiter dans son coin, se jetant à genoux sur la scène pour un solo débridé ou envoyant un coup de pied en l’air, se frottant régulièrement au public, ou se couchant carrément sur la scène tout en continuant de jouer.

« Going down swinging », « Pillbilly Blues », « Meat Bone » se succèdent et l’ambiance est de plus en plus chaude devant la scène.

Si vous êtes dans le blues hipster terne et sérieux, passez votre chemin, car les NASHVILLE PUSSY, en sont l’antidote parfait. Ça groove à fond les ballons, la musique est crade et puissante, tout en étant mélodique à souhaits. Elle est même entraînante sur « Why Why Why » avant de repartir sur le côté crasseux sur « Pussy is Not a Dirty Word »

NASHVILLE PUSSY @ l’Undertown de Meyrin

BONNIE est toujours plus discrète que les deux leaders, mais n’en est pas moins efficace pour les sessions rythmiques. Sourire aux lèvres, elle n’hésite pas à headbanguer régulièrement derrière sa basse. Elle a pris énormément d’assurance et cela se ressent au sein du couple leader des NASHVILLE PUSSY.

Le CV de DUSTY parle pour lui, ce n’est donc pas étonnant de le voir aussi à l’aise avec ses fûts, mais on a aussi l’impression qu’il joue depuis une éternité avec le groupe. Rien ne vaut la route pour former un groupe solide.

Après « Keep on Fuckin’ », c’est sur un « Go motherfuckers Go » ultra intense et efficace – qui verra RUYTER finir dos au sol après avoir arraché les cordes de sa guitare pour les donner aux spectateurs – que se termine le show des Américains. Ils sortent de scène, serrant les mains des fans, saluant humblement son public.

NASHVILLE PUSSY @ l’Undertown de Meyrin

Waouh ! Quelle claque nous avons encore pris ce soir avec les NASHVILLE PUSSY !! C’était un super concert. Tiens ? Qu’arrive-t-il à RUYTER ? Elle est toujours allongée sur la scène depuis cinq bonnes minutes. La manageuse vient prendre des nouvelles, sous le regard inquiet des spectateurs restants. Elle repart dans les coulisses et revient avec une bouteille de Bourbon. Elle en fait boire deux petits verres à la guitariste, et celle-ci se relève comme si de rien n’était. RUYTER en profite pour donner des pics aux fans et repart tranquillement dans les coulisses. Plus de peur que de mal, heureusement !

Nous allons en direction du merch’, regarder tous les goodies qui sont installés depuis le début de la soirée, et essayons de savoir si le groupe va venir où pas. D’après le responsable du stand, cela dépend de leur humeur. Je lui réponds que cela dépend s’ils ont trop bu ou pas, et lui me rétorque en se marrant : s’ils n’ont pas assez bu plutôt. C’est sur cette note d’humour que nous prenons congés, et repartons loin de notre voisine Helvétique.

Un grand merci à l’Undertown pour cette accréditation de dernière minute. Nous vous donnons rendez-vous au prochain report !

NASHVILLE PUSSY @ l’Undertown de Meyrin