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DEAD LORD, RIVEN au Rock’n’Eat

DEAD LORD @ Rock’n’Eat Live

Report by Steve 74*

Lundi 14 mars, après plusieurs mois de contraintes en tous genres, le gouvernement lève presque toutes les restrictions en cours. Je retrouve donc la liberté et la possibilité de retourner dans les salles obscures pour assister à des concerts qui heureusement reprennent un peu partout. Comme personne ne sait si cette trêve va durer longtemps, autant en profiter tout de suite. Ce soir direction Lyon et le Rock‘n’Eat pour une soirée scandinave !

THE RIVEN @ Rock’n’Eat Live

Les lumières s’éteignent et un groupe nommé THE RIVEN investit la scène. Pour être franc avec vous, je ne connais absolument pas cette formation et je ne connais pas le style de musique développé par ces Suédois. La découverte va être totale et, je l’espère, intéressante.

Première constatation : c’est une fille, TOTTA EKEBERG, qui tient le devant de la scène, épaulée par deux guitaristes et, bien-entendu, une section rythmique. La formation vogue sur des eaux qui fleurent bon le hard rock 70’s. Un groupe rétro me diront certains… eh bien non ! Ils ont su apporter leurs touches personnelles pour ne pas sombrer dans une copie de ces vieux groupes du début des années 70.

Contrairement à l’album éponyme sorti en 2019, le groupe compte désormais dans ses rangs un second guitariste. Scéniquement et musicalement, c’est forcément un plus non négligeable. Les deux hommes se partagent les soli de façon assez équitable et jouent de temps en temps en twin. Ils régalent le public qui ne demande qu’à s’enflammer.

Et, me direz-vous, comment est le chant de CHARLOTTA ou TOTTA comme elle se fait désormais appeler ?? Outre le fait qu’elle porte un beau tee-shirt des DEAD LORD, elle maîtrise bien son sujet et son chant mélodique, sans être hyper puissant, passe très bien. Et comme souvent le fait d’avoir une musicienne plaît à la gente masculine.

Les morceaux sont harmonieux et plutôt influencés par le début et la genèse du hard-rock anglais. Le look rétro va avec et les hommes portent tous la moustache alors que la mode est plutôt à la barbe en ce moment. Un groupe à suivre dans le futur s’ils continuent sur cette voie.

DEAD LORD @ Rock’n’Eat Live

Pendant que les musiciens de THE RIVEN signent des pochettes de disques et papotent avec leurs fans, le léger changement de matériel sur scène s’effectue. Du coup, j’ai l’impression de vivre un intermède relativement court entre les deux groupes. Mais quand on entend rugir des guitares avec les premières notes de « Distance over time « , tout le monde change rapidement de salle pour aller écouter les vedettes du soir, j’ai nommé les DEAD LORD.

C’est une formation que j’ai découvert assez tardivement et c’est une erreur de ma part. Mené de main de maître par son charismatique chanteur guitariste HAKIM KRIM, le groupe tourne, on peut le supposer, pour la promotion de son 4ème album sorti en 2020. La pandémie ayant fait le reste, il n’est jamais trop tard pour partir en tournée et convertir de nouveaux territoires et fans.

HAKIM est le véritable leader du quartet suédois. Il a écrit et composé entièrement le dernier disque « Surrender ». Je ne sais pas à quoi ses parents l’ont élevé mais je suis sûr qu’il a entièrement écouté la discographie de THIN LIZZY dans sa jeunesse. L’influence des irlandais est palpable, omniprésente même dans presque tous les morceaux joués lors de ce show. Mais contrairement à certains, HAKIM a su digérer habilement cet héritage et il réussit à le faire sonner de façon plus moderne, mais pas trop, tout en restant fidèle à l’esprit qui animait la bande à PHIL LYNOTT. Tout un programme, vous l’admettrez !!

Des titres plutôt mid-tempos avec quelques accélérations mais, vis-à-vis de LIZZY, c’est nettement plus rapide et c’est très bien ainsi. Les guitares d’HAKIM et de MARTIN NORDIN sont au diapason. Ils alternent les solos et jouent souvent en twin ce qui renforce le côté 70’s d’une époque où cela se nommait encore du hard-rock mélodique. Les tenues vestimentaires vont avec ce revival, il ne manque que les pantalons pattes d’éléphants pour vivre un flash-back total. Comme leurs compatriotes, ils arborent tous les quatre une moustache. Je ne sais pas si c’est à la mode chez eux, mais ce n’est pas très courant ici.

HAKIM fait le show à lui tout seul, faisant de nombreuses mimiques avec ses yeux, ce qui ne l’empêche nullement d’être hyper efficace. Cela plait au public malheureusement pas assez nombreux ce soir. Un spectateur enthousiaste brandit même sa prothèse de jambe ce qui visiblement surprend un peu les musiciens. Personnellement, je n’avais encore jamais vu ça !! Il y a un début à tout…

La rythmique est réglée comme du papier à musique et laisse les coudées franches aux deux guitaristes qui s’en donnent à cœur joie. La mélodie des titres est entraînante et donne une irrésistible envie de taper du pied. Inutile de vous préciser que je passe une agréable soirée. Et comme souvent dans ces cas-là, le temps passe trop vite. Les titres issus des différents albums défilent et c’est déjà la fin.

Pas le temps de souffler et de reprendre ses esprits que déjà ils reviennent pour les rappels avec le morceau « Dystopia », bientôt suivi de trois autres dont une reprise, non pas de LIZZY mais de DAD. Comme quoi…

DEAD LORD @ Rock’n’Eat Live

Quelques minutes après le clap de fin, ils viennent pour les traditionnelles séances de dédicaces et photos. HAKIM, visiblement toujours en forme, continue ses mimiques pour le bonheur de tous.

En résumé, un excellent concert avec deux groupes prometteurs et j’encourage tous les absents du soir à les découvrir… si vous n’êtes pas réfractaires à un bon vieux classic rock joué avec fougue et talent. DEAD LORD est la preuve vivante qu’on peut faire du neuf et innover avec du vieux !! Vive la Suède !!!

WILDSTREET et URGENT au Rock’n’Eat

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Report : STEVE*74

Petit à petit, l’agenda des concerts reprend vie avec une programmation de plus en plus nombreuse. Et cerise sur le gâteau, comme le dirait le rédacteur en chef du webzine, des groupes américains retrouvent le chemin de l’Europe !! Ce soir, ce sont les newyorkais de WILDSTREET qui viennent fouler le plancher du Rock ‘n’ Eat Live de Lyon. Alors pas d’hésitation, cap à l’est vers la cité des Gaules !

Pendant que les kilomètres défilent, je calcule que cela fait 20 mois que je n’ai pas remis les pieds dans cette salle…  Inutile je pense de vous en préciser la raison !!

URGENT @ Rock’n’Eat Lyon

Avec un léger retard (c’est un euphémisme) sur l’horaire annoncé, les hostilités débutent enfin avec les grenoblois d’URGENT. Soirée spéciale pour le groupe qui vient ici fêter la naissance d’un nouveau CD intitulé « Point of no Return » et qui doit paraître officiellement le 12 novembre. C’est vraiment un événement à noter car depuis 10 ans, le groupe n’avait rien enregistré de nouveau. URGENT ne travaille pas dans l’urgence !! Donc les amis, le public et moi sommes impatients d’entendre les nouveaux titres.

Comme souvent lors de la sortie d’un nouvel opus, le premier morceau « Moon is rising » est issu du nouvel album, « Silence », qui lui aussi est une nouveauté, s’enchaine sans temps mort. Ces 2 titres sont de qualité et de bons ambassadeurs pour écouter la galette au complet.

Les musiciens sont manifestement contents d’être là. Le son est bon, les lights sont eux un peu faiblards mais ne gênent en rien la prestation du groupe et je peux apprécier en live les nouveaux titres. Surfant sur un hard-rock mélodique qui se veut parfois un peu plus heavy les morceaux défilent.

YANN, le chanteur, dont j’aime bien le look fait le boulot avec un chant mélodique tandis que STEFF et PIERRE se partagent les solis avec, pour ma part, une préférence pour STEFF et un son plus chaud que celui de son comparse. Question de goût, je pense. Mais PIERRE est de loin le moins statique. Il est celui qui insuffle de la vie sur scène !! La rythmique, YVES et DIDIER, qui officient ensemble depuis déjà de nombreuses années, tourne comme un avion de ligne sur un vol transatlantique, c’est propre et en place. Cela rajoute une petite touche pas désagréable de groove. Le chant est épaulé par de très nombreux chœurs.

Le répertoire du soir revisite les titres des 3 albums mais avec une nette préférence pour les deux derniers. Arrive le long morceau « Rise up », un nouveau lui aussi, qui permet aux duettistes de la guitare de briller séparément puis ensemble. Un moment fort du concert !

Toutes les bonnes choses ayant une fin, c’est avec « Now or never » suivi du tube (dixit YANN) « Into the fire », extrait de l’album « Asylum » que nos amis finissent un show puissant, mélodique et efficace.

Soutenez la scène française en allant écouter ou mieux acheter le nouveau bébé d’URGENT à sa sortie. Merci pour eux.

WILDSTREET @ Rock’n’Eat Lyon

Après un entracte court et une mini balance, voici venue la tête d’affiche de la soirée, j’ai nommé les américains de WILDSTREET. Première surprise la formation de ce soir n’a que 4 membres. Exit le deuxième guitariste. Seconde surprise, le batteur n’est à priori plus le même non plus. Mais qu’importe le flacon du moment pourvu que nous ayons l’ivresse !.

WILDSTREET est quasi inconnu dans nos contrées même si le groupe a été fondé en 2006 et vient de sortir son troisième album. A priori, grâce aux réseaux sociaux et à quelques concerts en première partie d’artistes connus, ils ont réussi à crever le plafond de verre et à émerger un peu de la nasse des nombreux groupes underground. C’est peut-être l’occasion ou jamais de vérifier de visu le potentiel de nos nouveaux amis.

Cela démarre bille en tête ! Ils sont tous au maximum dès le début. JIMMIE MARLOWE, le guitariste rescapé, s’agite dans tous les sens mais sans quitter sa zone car la scène du Rock ‘n’ Eat, faut-il le rappeler, n’est pas très grande. Sur la fin du set, il sera un peu plus calme… ce qui me rassure vu l’énergie dépensée par le bonhomme !! ERIC JAYK, le chanteur, est plus calme. Son look avec des cheveux en bataille savamment laqués lui donne un look glam punk tirant sur le côté horrifique, ce qui colle assez bien au style dégagé ce soir.

On navigue entre du hard-rock et du glam/sleaze, pour le plus grand plaisir des fans de ce style. On ressent vite l’envie de bouger avec les rythmes endiablés dispensés ce soir par des musiciens qui maîtrisent parfaitement leurs instruments. La disparition d’une guitare ne se fait pas trop sentir, JIMMIE assurant très bien et brillamment sa tâche tout seul.

Ce soir, c’est seulement le second concert des WILDSTREET en France alors on lâche les freins et on fonce !! Forcément si l’on veut conquérir un nouveau public, il ne faut pas lésiner sur la marchandise. Pas de répit, tant pis pour ceux qui voudraient reposer un peu leurs tympans avec des morceaux plus cools…

Certains pensent, à cause du chant, à une filiation avec JOE ELLIOT de DEF LEPPARD, personnellement je ne trouve pas. Le chant d’ERIC a peut-être des intonations proches de JOE mais il manque, à mon avis, de puissance. C’est dommage car c’est le petit moins d’une formation en plein essor.

Musicalement, c’est très bien fait et comme assez souvent pas hyper original mais les musiciens arrivent à se démarquer de la concurrence avec ce côté un peu punkisant du chanteur qui donne un léger vent de fraîcheur sur un style vu et revu. Quand ERIC empoigne une guitare pour un instrumental, c’est le seul titre qui se démarque du répertoire et apporte un esprit différent par son approche à la soirée.

Les titres défilent vite et je ne vois pas le temps passer. Sur un dernier accord, ils quittent la scène. Il faut dire pour être honnête qu’ils n’ont pas joué très longtemps. A vue de nez, moins d’une heure… ce qui finalement est même très court ! Est-ce le temps normal du show ? Ou est-ce dû au changement de musiciens ?? Je ne sais pas.

Assez rapidement, ils viendront au stand merchandising signer les jaquettes et poser pour de nombreux selfies. Un groupe à suivre s’ils continuent sur cette voie.

Au final, j’ai passé un agréable moment. Quelques CD d’URGENT vendus en avant-première par le groupe ont fait le bonheur de quelques fans. Pour moi, il n’y a plus que la route à faire, ce qui va me laisser assez de temps pour repenser au concert !!

By Ti-Rickou

Le concert des Vampires d’Helsinski vient de se terminer. Bien-sûr, j’ai récupéré la set list du concert et j’ai même acheté une très belle litho (non Matthias, tu ne l’auras pas !). Maintenant mon objectif est de me faire dédicacer tout ça.

C’est clair, ils ne viendront pas signer, on va essayer un plan B. Je demande au responsable de la sécurité s’il peut aller me faire signer la litho et la set list par le groupe. Gentiment, il me les prend et part avec. Il est de retour quelques minutes après en me disant qu’ils ont tous les cheveux longs et qu’ils ne les connaît pas du tout, puis il me dit de le suivre.

On va vers les loges, il frappe, ouvre la porte et me fait rentrer. Heu, là je les découvre cool, en slip, en train de boire et de fumer. Et sur le coup, j’ai les boules de les déranger. Je leur dis que je ne reste pas, que je m’excuse et je me dirige vers la porte. Là, ils me disent de rester, qu’il n’y a pas de problème. Ils prennent la litho et me la signe.

Au moment où j’allais leur passer la set list, ils se mettent à me poser plein de questions sur la France, Johnny Halliday, notre cuisine, etc. Le temps passe à une vitesse subsonique et je suis surpris quand le responsable de la sécurité revient me voir et me demande de sortir. Du coup, je ne pense même plus penser à faire signer ma set list, ni à prendre des photos avec eux. Mais bon, sur le moment, le plus important, c’était de passer un moment (magique) avec eux.

Cette petite histoire est dédiée à un responsable de sécu adorable qui était un mec en or. RIP Christian.

ANVIL @ le Rock’n’Eat Live – Lyon

Report et Photos by Ti-Rickou

Cool, les canadiens de ANVIL sont de retour à Lyon, ils passent au Rock’n’Eat et, vu les claques qu’ils m’ont toujours mis en live, il est hors de question que cette fois encore je les manque !

Donc le jour J, direction le Rock‘n’Eat avec mon copain Christian d’Adipocère et sa femme. Et pour une fois, pas de pression. Il y a trois groupes donc pas de risque de louper le début d’ANVIL. Heu… RAMAYA, le groupe italien qui les accompagne sur la tournée, n’a pas joué hier… Pas bon signe. Ca change un peu la donne. Du coup, même si on se gare assez facilement et qu’on se magne pour arriver, bah c’est loupé, les parisiens de HARSH ont déjà fini de jouer. La seule bonne nouvelle, c’est que ANVIL n’a pas commencé !

Le Rock‘n’Eat est plein comme un œuf. Cool pour les groupes ! Il y a plein de copains qui sont venus de partout, Saint-Etienne, Grenoble, Bourg en Bresse, Annecy et il y a même un peu de lyonnais !!! Tout le monde est chaud et prêt à prendre des baffes en faisant un retour dans les 80’s.

Allez, c’est parti. Le batteur et le bassiste sont sur scène et LIPS est dans le public et il parle dans sa guitare pour nous dire bonsoir. C’est mon morceau favori, l’instrumental « March of the crabes » qui ouvre les hostilités.

LIPS est toujours au centre du public. Même pas peur ! Ledit public est aux anges, le touche mais le laisse jouer !! Wouah, quelle entrée en matière ! A la fin du morceau, il rejoint ses camarades et c’est reparti en version « les freins, c’est pour les lâches »! ROB REINERE est toujours mega impressionnant derrière ses fûts. Putain, ça fait plaisir de le retrouver !!!

LIPS fait toujours le fou et danse des gigues avec le bassiste. Il fait toujours des sourires. Bref, il s’éclate à donf’. Il fait bien sûr un morceau avec un vibromasseur (dans les 80’s, c’était sa marque de fabrique) en guise de médiator.

Le Rock’n’Eat est en ébullition, surtout sur les vieux morceaux donc je ne vous explique pas la folie quand vient le tour de « Metal and metal » qui clôture le set ! C’est de la folie pure, tout le monde chante « Metal and metal », putain c’est beau !!!

Voilà, c’est l’heure du rappel. Eh oui, on en reveut du heavy metal canadien, nous ! « ANVIL, ANVIL, ANVIL », crie la foule ! Yeees, on a gagné, ils reviennent ! Et là, c’est mon pote Christian qui est aux anges car ils nous jouent « Forge in fire », son morceau préféré à lui. Heu… pas qu’à lui d’ailleurs, dans le pit et jusqu’au bar c’est du délire !!

Allez, un dernier petit morceau pour la route est là c’est fini.

Le groupe profite du moment photos : photos dos au public, photos pour le public… Public qui bien sûr se rue sur leur stand merch’. Heu, c’est pas donné ! Les T-shirts à 25 euros, les sweats à 50, les photos à 10… En revanche, même s’ils vendent des photos signées, le groupe va venir faire des photos et serrer des mains. Même pas peur du Coronavirus, lol ! Ils sont heureux d’avoir joué et d’être là tout simplement. Moi aussi, je suis heureux. C’est toujours important de soutenir ce genre de groupes – rares – qui sacrifie tout pour aller jouer leur musique partout dans le monde (voir le documentaire sur le groupe).

Il est temps pour moi de dire au revoir aux copains. Et c’est parti, on the road again avec « Metal on metal » à donf’ !!!!!!!!!!!!! Un putain de merci au Rock ‘n’ Eat pour cette soirée !

Un PS pour HARSH : vraiment dégoûté de vous avoir loupés, surtout après avoir écouté votre EP. A très bientôt sur la route les mecs !!!!

Report et Photos by Ti-Rickou

Heu, oui je suis très content ! Et d’une parce qu’il y a à nouveau des concerts que je veux voir et de deux parce que je suis à peu près en état d’y aller ! C’est cool !!!! La date de ce soir est quand même bien proche de la dernière que j’ai faite mais, mais bon, comment louper les allemands de THE NEW ROSES ! Ca fait trop longtemps que je ne les ai pas vus. La dernière fois c’était à la Belle Electrique de Grenoble en première partie d’ACCEPT.

Allez, c’est parti pour le Rock ‘n’ Eat Live et donc pour Lyon. Je prends une bonne marge pour y aller car oui, à Lyon il n’est pas toujours simple de se garer (smile). En plus, il n’y a pas de première partie donc il faut se la jouer fine.

Cool, garage finger in the noze. J’arrive donc avec une bonne demi-heure d’avance sur l’horaire prévu pour le démarrage du concert. J’ai le temps de dire bonjour aux copains et copines. Il y a d’ailleurs beaucoup de copines ce soir… on se demande pourquoi (re-smile). Du hard classique fait par des beaux gosses peut-être (tripotée de smiles). Ils sont venus de Saint-Etienne, de Grenoble, d’Annecy (coucou Steve !) et même d’Allemagne pour cette date. Et bizarrement, il n’y a pas énormément de lyonnais pour le coup !!

Bon, j’ai même le temps de manger un délicieux burger maison avec ses frites et sa salade verte, un vrai plat diet comme les aime ma diététicienne, lol !!!

Et j’ai bien fait d’être à l’heure car c’est comme en Suisse, ça démarre à l’heure. Yeeeeeesss !! Et c’est parti. Bon OK, j’adore ce groupe, ses morceaux hard-rock classique avec un soupçon de GOTTHARD et de BON JOVI des débuts, un putain de chanteur, des refrains qui restent en tête et qui, bien-sûr, permettent de chanter avec eux… Ce que le public présent ne manque pas de faire ! TIMMY ROUGH (chant et guitare), DIZZY PRESLEY (en remplacement pour la tournée de NORMAN BITES, guitare), HARDY (basse) et URBAN BERZ (aux drums) vont d’ailleurs nous y encourager et nous faire participer à la fête, lever les bras, danser et chanter. Du coup, il y a une putain d’ambiance au Rock ‘n’ Eat ce soir.

On n’est malheureusement pas trop nombreux mais on s’éclate grave ! On profite de notre chance de les avoir dans une salle à échelle humaine car après cette tournée, ils enchaîneront avec les premières parties de KISS en Allemagne. Donc on chante « Yeh, yeh, yeh » à fond car, même s’ils n’ont pas inventé le hard-rock, ils en ont une vision bien à eux, mega bien faite avec ce petit truc en plus qui en fait un groupe bien à part. Ils ont un putain de charisme et un énorme potentiel et ça éclate en live. Ils sont aussi à leur aise devant cent personnes que devant des milliers. Ils jouent pour se faire plaisir et parce que c’est vital pour eux. Et nous, on le ressent, on est heureux. Leurs morceaux sont vraiment faits pour faire bouger les gens en live.

C’est trop bon ! Ca fait du bien d’avoir un groupe comme eux pour reprendre le flambeau de tous nos groupes qui tournent grabataires. Hey les gars, prenez votre retraite, la relève est prête !

Bon allez, c’est déjà l’heure d’un rappel… Mais oui bien-sûr qu’on en reveut encore du « c’est bon » dans nos cages à miel !! « Una Mas, una mas », comme disent nos copains espagnols. Oui, encore un morceau ! Yes !!

Bon là, c’est fini. Sniff. Le truc, c’est que comme il est tôt, je peux rester un peu pour papoter avec eux parce qu’en plus, ils sont venus signer des autographes et prendre des photos avec le public. C’est classe. Pas besoin de meet and great payant ! Tiens, une allemande me donne sa carte. Heu, c’est pour avoir le lien de mes photos, c’est la présidente du fan club allemand des NEW ROSES. Elle les suit sur cette tournée. Une vraie fan, quoi !!

Allez, il faut quand même que je pense à rentrer mais je ne peux m’empêcher de profiter du moment présent. Putain, c’était excellent !

Un grand merci aux Sounds Like Hell pour cette soirée et au Rock ‘n’ Eat Live d’exister et de permettre aux asso de faire passer ce genre de groupes. Et bien-sûr, long live rock ‘n’ roll, bande de petits graisseux !! Yes, le hard-rock n’est pas mort !!!!!!