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SERIOUS BLACK + DRAGONY + AUTUMN BRIDE au Rock ‘n’ Eat Live

SERIOUS BLACK + DRAGONY + AUTUMN BRIDE au Rock 'n' Eat Live
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Ce soir, c’est au Rock ‘n’ Eat que je me rends pour une soirée de Heavy Power Metal avec SERIOUS BLACK en tête d’affiche. Ca fait un bail que je ne suis pas venu ici, moi ! En descendant l’escalier qui mène à la salle, j’ai une petite pensée pour le dernier concert d’Acces Live que j’ai fait ici, celui de TWILIGHT FORCE, car c’était, il faut le dire, un super concert.  

Une fois dans l’antre du Rock ’n’ Eat, je constate qu’il n’y a pas un monde fou.

Je suis un peu déçu qu’une belle affiche comme ça n’attire pas plus de monde mais, en même temps, le prix de la place est à 30 euros et pour la taille de la salle et le public qui fréquente habituellement le Rock ’n’ Eat, c’est un poil cher. En plus, SERIOUS BLACK est déjà passé à Lyon le 02 octobre 2024 en première partie de SONATA ARCTICA. Bref, ceci explique peut-être cela…  

SERIOUS BLACK + DRAGONY + AUTUMN BRIDE au Rock 'n' Eat Live
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AUTUMN BRIDE au Rock ‘n’ Eat Live

Je vais direct me placer tout devant la scène parce que, moi, je ne suis pas timide (ceux qui fréquentent le Rock ‘n’ Eat Live sauront de quoi je parle).

Le premier groupe à monter sur scène s’appelle AUTUMN BRIDE. Le groupe a été formé en 2015 et nous viennent de Vienne en Autriche. Leur style affiché est le Symphonic Metal mélodique. A vrai dire, je ne les connaissais pas avant ce soir.

Dès leur arrivée sur scène, ils font une bonne impression générale. Suzy FINGERNAGEL, la chanteuse, est bien présente. J’entends même un gars dire qu’il est tombé amoureux. En tout cas, jolie ou pas, elle réussit a bien emmener le public avec elle. Elle chante en lyrique mais pas que et pour ma part, je trouve que musicalement on est plutôt dans du Metal Mélodique Gothique.

Niveau présence, heureusement que la chanteuse et le bassiste (que Suzy appelle « le Viking belge ») sont là. A eux deux, ils portent le groupe et font vraiment le job pour emmener le public dans l’ambiance. C’est une première partie bien sympa.  

Il est l’heure pour un petit entracte et surtout l’heure d’aller prendre une petite boisson rafraîchissante. Et il faut dire qu’au Rock ‘n’ Eat, elles sont loin d’être dégeu !  

SERIOUS BLACK + DRAGONY + AUTUMN BRIDE au Rock 'n' Eat Live
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DRAGONY au Rock ‘n’ Eat Live

On passe à DRAGONY. Ayant vu la pochette de leur album « Hic Svnt Dracones », je m’attends à du Power Metal Symphonique à la RHAPSODY. Et donc, quand ils montent sur scène, je m’attends à voir ce style, d’autant plus qu’il y a un guitariste avec une guitare synthé.

Mais en fait, lorsque le groupe démarre, je ne suis plus du tout dans l’univers de RHAPSODY mais plutôt dans celui de SABATON. Au moins dans les textes. Ce n’est pas non plus sur toutes les chansons mais deux titres me font cette impression en particulier.

Je constate que la salle s’est un peu plus remplie.

Le guitariste monte d’un gros niveau par rapport à celui d’AUTUM BRIDE. Pour moi, c’est le meilleur musicien du groupe.

Musicalement aussi on monte en puissance et on se rapproche plus du Power Metal traditionnel. Pour ma part, je suis assez déçu par le chanteur qui manque de charisme et qui a un look de premier de la classe. Moi, n’ayant plus la chance d’avoir une belle chevelure, je trouve dommage que le chanteur n’en profite pas pour avoir les cheveux longs. Sinon, il chante bien mais c’est son manque de folie qui restera gravé dans mon esprit.  

En bref, je n’ai pas été assez emporté pour acheter leur album en partant même si c’était quand même bien.   

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On va pouvoir faire la différence avec SERIOUS BLACK ! Si le chanteur, Nikola MIJIC a lui-aussi les cheveux courts, en revanche, il sait emmener sa foule !

Comme je le disais plus haut, SERIOUS BLACK, ça ne fait pas longtemps qu’ils sont passés à Lyon mais cette fois-ci, ils ont droit à la tête d’affiche et ils vont nous servir une belle setlist.

J’attends avec impatience de voir ce groupe car le dernier album « Rise of the Akhenaton » est à mon sens leur meilleur album… et que c’est un groupe qui a quand même 11 ans d’existence au compteur !

Ce qui a éveillé ma curiosité au départ, c’est d’apprendre que SERIOUS BLACK a été monté par des ex-HELLOWEEN et des ex-BLIND GUARDIAN, Roland GRAPOW en étant le fondateur. Bon, il n’y est plus depuis. Le batteur qui était celui de FREEDOM CALL est parti lui aussi.

C’est en voyant le groupe arrivé sur scène que j’ai vu que les membres n’étaient plus les mêmes. Oui, je sais, j’ai bien suivi mon dossier mais en gros, le SERIOUS BLACK que je connaissais n’est plus là. Il ne reste que le guitariste Dominik SEBASTIAN et le bassiste, Mario LOCHERT.

Du coup, cette surprise va en être une bonne, notamment parce qu’au chant, Nico assure grave. Il a le sourire et, ce qui ne gâche rien, une belle voix. Le groupe nous met les refrains bien en tête.

Le guitariste d’origine a des faux airs à Adrian SMITH, le guitariste de MAIDEN… Enfin physiquement pas vraiment mais c’est surtout de part sa façon de se tenir sur scène, ce qui n’est pas désagréable pour un super fan de MAIDEN comme moi. En plus, Dominik est un super gratteux. Le deuxième guitariste, Maurus MEYER a lui aussi une bonne présence.

Je suis super content car ils vont nous jouer pas mal de chansons du dernier album – 5 si j’ai bien compté – et annoncent la couleur direct en entamant le show avec « Akhenaton ». Sur le second titre, Nico lance un « Hey Lyon, are you ready ? ». On est prêts, c’est sûr, à se prendre leur Power Metal en pleine tronche !

Ce soir, le son est vraiment bon et ça vaut le coup de le mentionner parce qu’au Rock ‘n’ Eat Live, je suis souvent déçu.

Perso, je bugge sur le bassiste qui me fait trop penser à Kai HANSEN. Il porte en plus une veste dans le style de GAMMA RAY. Plus tard, après le show, Mario me dira qu’en fait la corrélation entre lui et Kai n’est pas si ridicule car il fait partie de sa famille proche. C’est qui le plus fort, hein ?!!!

Les SERIOUS BLACK savent mettent l’ambiance. Quand arrive « United », ils nous font jumper et l’ambiance monte encore d’un cran.

Tout le monde est unanime que c’est un super groupe. On en oublie même les 30 euros ! Le concert passe crème même si, malheureusement, on n’est pas suffisamment nombreux. C’est dommage que cette affiche n’ait pas attiré plus de monde. Ca me rend dingue que lorsque les salles programment des tributes, elles font le plein alors qu’une vraie affiche de qualité ne remplit pas.

En tout cas, les 3 groupes ont fait le job et les gens étaient contents. Quant à moi, j’ai passé une super soirée dans une ambiance sympa. Merci Accès Live !

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THUNDERMOTHER, COBRA SPELL et VULVARINE AU MARCHE GARE

REPORT
THUNDERMOTHER, COBRA SPELL et VULVARINE AU MARCHE GARE
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Yes, les copines suédoises de THUNDERMOTHER sont de retour en live à Lyon ! Je suis comme un dingue surtout qu’elles sont accompagnées des COBRA SPELL et de VULVARINE. Ca tombe bien, je suis un grand fan de COBRA SPELL et j’ai une grosse baffe avec le dernier album à venir en mars de VULVARINE. En plus, les festivités se passent dans une salle dans laquelle je ne suis pas allé depuis mega longtemps : le Marché Gare. Seul bémol, le concert à afficher sold out depuis pas mal de temps et un sold out au Marché Gare, ça veut dire qu’on va être très, très serrés. Mais bon, même pas peur Ti-Rickou !

L’avantage du Marché Gare c’est qu’il est situé juste à l’entrée sud de Lyon donc on ne se tape que cinq minutes de bouchons. Euh, depuis le temps que je ne suis pas venu, le quartier n’a pas changé, il s’est métamorphosé. Adieu les places devant la salle, adieu les petits immeubles en face. Le bon plan c’est qu’il y a un immense parking juste en face de la salle. Le mauvais plan c’est que c’est payant.

Je savais que la salle avait changé de physionomie mais c’est surtout l’entrée en bas qui a vraiment changé. Pour le haut, hormis les peintures, je n’ai pas vu de gros changement et surtout, ils n’ont pas poussé les murs de la salle. J’ai eu beau me dépêcher de monter, m’empêcher de papoter avec les copains, copines que je croisais, il y a déjà énormément de monde dans la salle. Après, il y en a qui vont s’étonner que mes photos ne sont pas super (n’est-ce pas chérie ?)…

THUNDERMOTHER, COBRA SPELL et VULVARINE AU MARCHE GARE
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Je n’ai pas le temps de me poser plus de questions métaphysiques car je suis arrivé juste à temps pour le début de VULVARINE qui comme vous vous en doutes est un groupes de filles. Ce soir, c’est soirée Girl Power. Je suis mega content de les découvrir en live et j’adore aller voir un groupe quand leur dernier album est très bon.

Visuellement, eh bien c’est agréable (chérie pas la tête !). En plus, la batteuse a des baguettes lumineuses à la Cozy POWELL.

Bon j’ai une copine qui a trouvé que c’était un mélange sympa des BANGLES et des RUNAWAYS. Pas totalement faux mais pas totalement vrai non plus. Je botte en touche. Nous les garçons, on n’est pas comme ça, on ne regarde pas le physique, on écoute que la musique (j’en vois qui se marre, vous allez finir par me faire avoir des ennuis…).

Revenons à la musique. On est dans du Rock Hard, c’est frais, c’est bien fait, les nanas s’éclatent et sont heureuses d’être là. Elles nous font découvrir qu’elles ont pris des cours de français à l’école.

J’adore leurs anciens morceaux et je suis aux taquets pour les nouveaux et surtout pour la reprise de « Cheri, Cheri Lady » des MODERN TALKING. Je m’attendais presque à voir arriver Filippa NASSIL pour se faire le bœuf avec elles. Si vous vous demandez pourquoi, allez voir la chro de l’album. Mais à quoi ça sert que Ti-Rickou se décarcasse ?!

En tout cas, les VULVARINE nous ont offert un set bien exécuté. C’est une très bonne découverte en live… qui va forcément me coûter du pognon car hors de question que je reparte sans au moins un album !

Un peu de papotage avec les copains, copines pendant la pause avant que les filles arrivent à leur stand merch’. Je suis quand même un peu étonné ce soir, en premier lieu de ne pas voir plus de têtes connues dans la salle et surtout de voir la salle remplie de gens qui n’ont pas forcément le profil pour ce genre de soirée (comme quoi…). Je suis également surpris qu’il y ait autant de monde ce soir alors que la première fois que les THUNDERMOTHER ont joué au Rock ‘n’ Eat, il y avait même pas 70 personnes. Tant mieux pour elles et tant mieux pour les organisatrices.

Allez, ça va repartir. J’en ai marre d’avoir toujours raison. On n’en est qu’au deuxième groupe et la salle est archi bondée et on se croirait dans un sauna. Pour les photos, ça se corse encore plus, d’autant plus que le public n’est pas forcément réceptif à laisser passer les gentils photographes.  

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En tout cas, c’est parti pour COBRA SPELL et pour la distribution de baffes. Alors désolée pour les copines qui trouvent juste que c’est un peu vulgaire dans l’attitude et le look, moi personnellement je ne trouve ça absolument pas vulgaire. Comment, vous ne portez pas un body simili cuir avec des bas résilles tous les jours, vous ? Pour moi, c’est juste sexy.

Tiens, c’est qui celle qui a des moustaches ? Bien-sûr, vous l’avez compris, c’est l’intrus de la soirée, c’est le seul musicien de la soirée. J’ai quand même un peu l’impression qu’au niveau du look, il sort tout droit de SPINAL TAP.

On va quand même parler musique sinon ma chérie va faire la gueule… Pas de surprise, on est dans du pur COBRA SPELL avec des morceaux Heavy qui démontent sa mère-grand dans les traboules. Ils y vont en mode « les freins, c’est pour les lâches » même si au démarrage il y a un problème technique avec le micro de la chanteuse. Mon public bizarre est assez amorphe pendant le set sauf quand les musiciennes les encouragent à crier. Et là, ça fonctionne.   

Il fait de plus en plus chaud dans la salle. Je n’ai pas parlé du son qui, là, est bon, ce qui n’était pas forcément bien le cas sur le premier groupe. Par contre, no comment sur les lumières et les fumigènes.

La set list est mega efficace et la chanteuse a une voix puissante comme je les aime mais je me replis jusqu’à la porte pour pouvoir respirer un peu. Tiens, il y a les VULVARINE qui sont à leur stand merch’… Allez hop, petit saut rapide. Récupération CD faite, signatures faites. Retour pour la fin du set des COBRA SPELL sans me faire happer par les copains, copines qui eux-aussi, ont préféré rejoindre la porte pour respirer.

Les COBRA SPELL ont réussi leur set. Tout le monde est un petit peu fatigué et surtout en sueur. Les gens se précipitent pour trouver le bar et c’est là que Ti-Rickou malin en profite pour re-rentrer dans la salle et surtout se caler devant la scène. L’entracte est toujours un très bon moment pour se positionner.

THUNDERMOTHER, COBRA SPELL et VULVARINE AU MARCHE GARE
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Mon attente, un poil longue, va être récompensée, elles arrivent sur scène, les THUNDERMOTHER ! Elles attaquent bille en tête par un « Can you feel it » qui met tout le monde d’accord. La chanteuse monte sur un bloc posé sur le devant de la scène pour surplomber le public.

Alors évidement, par rapport aux fois où je les ai vues en live, il y a eu énormément de changements dans le line up. Bien sûr, Filippa NASSIL, la guitariste, est toujours là, mais c’est elle le leader du groupe. Je ne suis pas surpris vu que je le savais, mais bon, ça me fait un peu bizarre.

Visuellement, c’est toujours aussi efficace et musicalement aussi. Alors oui, les nouveaux morceaux sont plus policés et moins typés AC/DC qu’avant mais en live, ça le fait. La setlist est bien équilibrée entre anciens et nouveaux morceaux. On va avoir droit à un « Don’t believe a word », un cover de THIN LIZZY. Elles n’ont pas mégottées sur la setlist vu qu’il y a une vingtaine de morceaux. Ce soir, elles nous ont gâtés.

A un moment donné la chanteuse sort de la salle pour réapparaitre au fond, au milieu du public. Scéniquement aussi, elles sont en putain de forme.

Comme avec les deux groupes précédents, je décide de suivre la fin du set de l’extérieur où je retrouve les mêmes copains, copines que les autres fois.

Tiens, les filles de COBRA SPELL sont dans le coin. J’en profite pour aller faire mes emplettes et quelques selfies avec elles. Je retourne dans la salle pour la fin du set. Je trouve cette prestation plus carré que les autres fois mais du coup, un peu moins fun et Rock ‘n’ Roll. C’est peut-être dû au fait que j’ai trop chaud et que, du coup, j’ai un peu de mal à rentrer totalement dans le set. Mais bon, les THUNDERMOTHER, ça me plait toujours autant.

C’est fini. J’ai un peu de temps devant moi pour papoter un peu avec les potes – dont le petit malin qui a oublié de nous dire que demain c’était son anniversaire (bien vu Jean-Michel, j’avais soif !). J’en croise aussi quelques-uns que je n’avais pas vu depuis Mathusalem . J’ai, pour ma part, passé une très bonne soirée et je suis content d’avoir retrouvé le Marché Gare. Bon, il est tard, on a tous faim et là, la priorité c’est de trouver un truc ouvert à Lyon, à plus de 23h, pour manger.

Encore un grand merci aux SOUNDS LIKE HELL pour avoir programmé cette affiche.       

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LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au Rock’n’Eat

LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au  Rock'n'Eat
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Il y a à peine un mois, j’ai reçu un message de ma chère et tendre : « Vendredi 14 Juin, nous allons à Lyon. ». « Ah bon ? Pourquoi ? Je voulais aller au Brin de Zinc, moi ! ». « Oui, mais il y a LOOKING FOR MEDUSA qui passe au Rock ‘n’ Eat et ils jouent avec URGENT et ARCHANGE. ». Ah ben dans ce cas-là, je n’ai pas le choix. Comme je me suis très bien entendu avec certains membres de LOOKING FOR MEDUSA que j’ai vus l’an dernier à Largentière et au Brin de Zinc, et qu’à chaque fois j’ai pris une claque, je ne peux que me réjouir de ce concert. En plus, il y a ARCHANGE que j’ai beaucoup apprécié la dernière fois (voir le récent report) et URGENT, un groupe que je connais de réputation mais que je n’ai pas encore eu l’occasion de voir… ou alors, c’était il y a très longtemps. En tout cas, j’ai hâte de les (re)découvrir.

Comme vous vous en doutez, c’est en famille que je me rends dans la capitale des Gônes, mon binôme de concert étant occupé ailleurs. Arrivés relativement tôt, nous trouvons de la place facilement, et nous nous dirigeons tranquillement vers le Rock ‘n’ Eat. Une fois à l’intérieur, je croise OLIVIER, le leader des LOOKING FOR MEDUSA et BASTIEN, le bassiste ainsi que MARKUS FORTUNATO et les guitaristes de son groupe.

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Après une petite demi-heure d’attente durant laquelle nous avons un peu tapé la discute avec OLIVIER (qui nous a expliqué vouloir faire une pause côté concerts afin de se concentrer sur le nouvel album de LOOKING FOR MEDUSA), URGENT fait résonner le Rock ’n’ Eat. Je me déplace donc vers la scène pour assister au concert.

Dès le début, la musique des Grenoblois me séduit. Ce mélange de Heavy Metal à l’ancienne et de Hard-Rock proche de l‘AOR est vraiment sympa. Dès le second titre, ils s’attirent toutes les faveurs du public avec un excellent cover d’ALICE COOPER “House of Fire”.

Celle-ci aurait pu être la conclusion du set, mais ils ont eu la bonne idée, selon moi, de la mettre en second. S’ensuit toute une série de titres plus attirants les uns que les autres. Leurs chansons passent toutes seules sur scène.

YVAN, le chanteur, est plutôt charismatique, DIDIER à la basse est la force tranquille, STEPH et PIERRE qui tiennent les grattes et sont en feu sous les frappes, toutes en nuances d’YVES.

Je suis agréablement surpris par leur musique et me laisse entraîner par les mélodies. Le groupe conclut une dernière fois par un autre cover : le “Fear of the Dark” d’IRON MAIDEN qui fait son effet dans un Rock ’n’Eat qui s’est rempli peu à peu. Une très bonne prestation malgré – comme d’habitude dans cette salle serais-je tenté de dire – le manque de lumière. Le son n’était pas trop mal. J’ai connu pire ici.

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Après la pause habituelle nourriture et hydratation, c’est au tour d’ARCHANGE. Que dire de ce groupe que je n’ai pas déjà dit lors de mon dernier report. Déjà, pas de “Paco à poil !” demandé, Lol. La musique du groupe est toujours aussi bonne, et je l’apprécie toujours autant.

La set list est peu ou prou exactement la même que celle du Brin de Zinc. J’ai bien aimé. Cependant, les samples qui ressortent beaucoup ce soir, me hérisse un peu plus les poils que la dernière fois.

D’autant plus que le son, qui s’est dégradé et laisse à désirer, nous empêche d’entendre correctement la superbe voix du chanteur, les samples, prenant, une fois encore, le dessus. Dommage. Les deux covers ont fait leur surprenant effet et m’ont confirmé l’impression que la version d’ARCHANGE est bien meilleure que les originales. Mais c’est mon côté rocker qui parle. Dans tous les cas, la prestation a été impeccable. Malgré le manque de place sur scène, notamment pour WINCE qui a dû éviter de marcher sur les pieds de ses coéquipiers, le groupe s’en est tiré avec les honneurs.

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Bon, assez de lamentations, il est temps de faire parler la foudre. Les Clermontois de LOOKING FOR MEDUSA sont attendus ce soir. Je constate que le public du Rock’ n’ Eat n’est plus dans la salle annexe et s’est installé devant la scène en attendant les vedettes de ce soir. Tout le groupe est au charbon ce soir pour installer correctement leur matériel sur scène. Les balances se font devant un public nombreux venu parfois de loin pour assister au concert. Nous sommes aux premières loges et attendons avec impatience le début.

Je constate que MANU, le guitariste que j’avais vu en Ardèche et qui était absent au Brin de Zinc est de retour et qu’AUREL, le premier guitariste absent en Ardèche et présent au BDZ est toujours là. C’est qu’il y a du mouvement chez les LOOKING, Mdr !

Trêve de galéjades, le groupe va commencer.

“Est-ce que vous êtes chaud patate ?”,  demande OLIVIER. “Ok, c’est parti pour le voyage !”. Et une intro démarre avant que le groupe attaque avec “Colisee”. Il n’y a pas à dire, ils sont motivés comme jamais !

Comme lors des précédents concerts que j’ai fait, OLIVIER est toujours aussi chaud et descend dans la fosse puis fait le tour du quartier. Il est temps de faire venir la Comtesse de sang, j’ai nommé “Erzebeth Bathory”. Ce superbe titre voit arriver sur scène la Duchesse en chair et en os. Elle ensorcelle le public, et les musiciens, faisant même monter ma fille sur scène (qui n’en revient pas), puis redescend dans le public pour trouver de la chair fraîche. Heureusement, le titre se finit et la Comtesse disparaît. Ouf, sauvés ! Mdr.

OLIVIER qui met, comme toujours, ses tripes et son âme dans son interprétation, est toujours à fond. Il lâche les cheveux et aussi les chevaux avec “Contact”. S’ensuit un triptyque de morceaux encore inédits avec “Hades”, le fameux titre que j’adore et qui me reste toujours en tête, “Odyssée”, un morceau totalement inédit pour moi, sur lequel les membres de FORTUNATO sont invités à reprendre les chœurs. Nous avons même droit à quelques growls à la fin (décidément, OLIVIER a un registre vocal impressionnant) et “Strangers”.

BASTIEN, qui annonce avoir des problèmes pour accorder sa basse, en cordes de nylon, à cause de la chaleur qui règne sur scène, fait marrer ces coéquipiers. “C’était le dernier concert de notre bassiste”, plaisante OLIVIER.

Les morceaux qui déchaînent les passions des spectateurs, “Alcatrazz” et “Looking for Medusa”, font mouche à chaque fois. Les guitaristes s’éclatent comme des fous pendant que BASTIEN galère toujours planqué à côté d’UGO, même s’il s’en amuse et vient devant les planches.

Scéniquement parlant, le groupe est toujours aussi bon et tous les musiciens se donnent à 200%. L’ambiance sur scène et dans le public est vraiment au top. Il faut dire qu’à cause de la chaleur qui règne dans le Rock ‘n’ Eat, les bières, alimentées par les membres de FORTUNATO, sont rapidement sifflées.

LOOKING FOR MEDUSA, ARCHANGE, URGENT au  Rock'n'Eat
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Alors que “Land of my father” conclut le set, le public du Rock ’n’ Eat se met à faire comme au BRIN DE ZINC et en réclame encore. C’est donc au tour de “Hells Parade” d’être joué. Et là, ça devient de la folie complète ! Les LOOKING FOR MEDUSA font monter le public sur scène et tout part en vrille. Les membres de FORTUNATO chauds comme la braise montent sur les planches pour chanter avec les LOOKING. Du coup, AUREL et MANU descendent de scène, suivis par BASTIEN qui veut jouer avec ses copains, et OLIVIER qui va chanter au milieu du public. Je me demande si UGO derrière ses fûts n’est pas un peu jaloux de ses potes vu qu’il ne peut pas sortir de sa batterie, mdr ! Pendant que les musiciens jouent dans un public médusé et conquis, ce sont les membres de FORTUNATO qui sont restés sur scène et font les chœurs.

Et c’est la fin. Dommage que certains titres que j’adore n’aient pas été interprétés par manque de temps. Cependant, le concert étant absolument génial, je ne suis pas mécontent quand même.

L’heure tournant beaucoup plus vite que prévu, et ayant encore de la route à faire, nous prenons congé des Clermontois en souhaitant les revoir bientôt. Vivement le prochain album qui devrait sortir bientôt, ou en 2035, comme l’a annoncé en rigolant OLIVIER pendant le show. Enfin, on n’espère pas, lol !

Pour tirer un petit bilan de la soirée : URGENT, excellente prestation. J’irais les revoir avec des meilleures lights. ARCHANGE,  super set, mais peut-être envisager de limiter les samples, et LOOKING FOR MEDUSA encore meilleur. Un groupe qui semble se bonifier au fil du temps.

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TENTATION, MEUTRIERES, CABARET FANTOME et CRAZY NIGHT KILLERS au Rock’n’Eat

Ce samedi 9 décembre, je suis de retour à Lyon pour une journée shopping en famille et, le hasard faisant bien les choses, un concert a lieu le soir même au Rock ‘n’ Eat. Comment ça,  ce n’est pas un hasard que le jour où je décide de faire un tour sur Lyon, un concert ait lieu ? Meuh non, je t’assure chérie, je ne l’ai pas fait exprès ! Mdr.

C’est donc après une après-midi éreintante, que je me rends au Rock ‘n’ Eat, en pleine Fête des Lumières. Avouez qu’il y mieux pour se rendre à un concert, mais même pas peur, j’y vais quand même ! Comme je suis déjà sur Lyon, je pense que je n’aurais pas de mal à trouver de la place pour me garer. Grosse erreur, évidemment. Heureusement que la journée shopping n’a pas duré plus longtemps. C’est donc après plus de vingt minutes de galère que je réussis enfin à me garer pas trop loin. Une fois descendu dans l’antre du Rock ‘n’ Eat, je fais découvrir les coursives de la salle et son originalité à mes zamours.

CRAZY NIGHT KILLERS

Les CRAZY NIGHT KILLERS, venus du Jura, sont le premier groupe à arpenter la scène. Ils font du Heavy Metal des années 80 avec du chant en Français. Avec un look typique des premières années de notre musique préférée et dans le style des premiers albums de SORTILEGE.

La musique est très bonne, avec une petite voix de fausset qui détonne un peu. J’aperçois même deux membres d’ANIMALIZE qui, venus en voisins, s’éclatent à fond. J’aime bien, même si tout cela me parait un peu jeune. Avec 6 titres interprétés ce soir, le groupe a bien chauffé la salle. J’irais bien les revoir dans quelques années lorsque la maturité sera au rendez-vous.

CABARET FANTOME

Une petite pause hydratation s’impose, puis c’est au tour du second groupe CABARET FANTOME de prendre d’assaut les planches. Changement de registre pour le second groupe. Beaucoup plus calme que CRAZY NIGHT KILLERS avec un chanteur. Ils pratiquent un genre de Dark Rock légèrement grunge. Le quatuor nous vient de Nantes. Il entame son set avec un chanteur déjà au bord de la scène dès le premier titre.

Cependant, c’est un peu trop mélancolique pour moi et je préfère passer mon tour en attendant la suite. Ce n’est pas vraiment mon style, même si c’est sympathique. Personnellement, je trouve le temps un peu long et je n’ai pas l’impression d’être le seul étant donné le nombre important de spectateurs dans l’arrière-salle. Cependant, il reste une bonne partie des spectateurs à soutenir le groupe. Il est vrai que c’est aussi l’heure pour se restaurer, ceci expliquant peut-être cela.

MEURTRIERES

De plus en plus de monde vient remplir le Rock ‘n’ Eat. Après la pause hydratation, c’est l’heure de la restauration. Du coup, je me mets à faire comme le rédac’ chef, chercher partout un food truck. Heureusement, je n’ai pas à aller bien loin, il y a déjà de quoi manger dans l’enceinte de la salle. Je serais à l’heure et ne risque pas de rater le show de MEURTRIÈRES. Lol.

Tiens d’un coup l’arrière-salle se vide, il est temps d’aller voir ce que les locaux ont dans le ventre. Personnellement, n’ayant jamais eu l’occasion de les voir en live, je n’ai aucune idée de ce que cela peut donner, mais voyant le devant de la scène bondé, je me dis que cela ne peut être que bon.

Et effectivement, je ne me suis pas trompé, dès le premier titre, ça envoie du bois. La chanteuse FIONA prend déjà la scène d’assaut et le public avec. Nous sommes dans du Heavy Metal traditionnel sur une voix aiguë. De suite, l’ambiance dans le public change. Les fans headbanguent de partout. Ils sont à fond ! Il faut dire qu’avec un chant en Français et une chanteuse ultra-motivée, il y a de quoi enthousiasmer un public déjà aux taquets. Les morceaux issus de leur tout premier album sont joués avec frénésie et passent à merveille en live.

A peine ai-je le temps de prendre la température que c’est déjà terminé. Le set est passé à une vitesse ! J’en aurais bien repris une dose, moi ! Une très bonne prestation d’un groupe que j’aurais plaisir à revoir.

TENTATION

Il est bientôt l’heure pour TENTATION de prendre les planches d’assaut mais avant il faut se dégourdir les jambes. Tiens, mais qui voilà ? SHANON DOLLZ des RAKEL TRAXX venus soutenir ses copains de Torreilles ! “On a fait un aller/retour juste pour aller soutenir les copains”, me dira-t’il. Complètement fadas, ces Marseillais !

Euh… C’est moi ou ça commence ? Ah ben, il n’y a plus de places devant la scène, c’est bien ma veine. Lol ! Heureusement, je me débrouille pour être pas trop mal placé. Une première constatation s’impose : TENTATION joue à trois au lieu de quatre suite à l’absence du chanteur habituel pour raisons professionnelles. C’est GUILLAUME « GUIX » PASTOR, le bassiste qui assure le chant lead. LAURENT « LOLE » METIVIER le suit à la batterie et  GUILLAUME DOUSSE prend la guitare comme d’habitude.

Dès le premier titre, je me rends compte que c’est le groupe le plus attendu de la soirée. Les bras sont levés, les Horns Up sont de sortie, le public est à fond. Il reprend en chœur les paroles dès le refrain du deuxième titre. C’est complètement dingue ! L’ambiance est brûlante.

Le bassiste prend la parole pour annoncer l’absence du chanteur principal. “Je vais préciser un truc : normalement pour ceux qui ne nous connaissent pas, on est quatre. Y’a une espèce de truc au milieu, là”, dit-il en mimant avec son bras et son doigt l’emplacement. “Pour des raisons professionnelles, il n’a pas pu être là ce soir. Mais comme pour nous, il était hors de question d’annuler cette date, nous avons travaillé d’arrache-pied pour vous faire un set digne de ce nom !”. Evidemment, c’est une ovation des nombreux fans.

Musicalement, nous sommes, une fois de plus dans du Heavy Metal Français interprété dans la langue de Molière. Je pencherais d’ailleurs pour un style s’approchant d’ADX et de SORTILÈGE (encore une fois). Traditionnel, quoi. GUIX nous annonce qu’il a même un prompteur pour ne pas oublier les paroles. Nous sommes vraiment de retour quarante ans en arrière car c’est un cahier ouvert en grand qui trône devant lui. Les musiciens font preuve d’humour et ne se prennent pas au sérieux, même si leur musique, elle, l’est.

Personnellement, je suis agréablement surpris par la voix de GUILLAUME. Et dire qu’il nous annonce qu’ils vont faire de leur mieux, que ce ne sera pas parfait mais qu’ils ont bossé dur pour nous faire une prestation digne de ce nom. Si ce n’est pas parfait, je n’ose même pas imaginer ce que cela pourrait être lorsque ce sera le cas.

LAURENT accompagne très souvent le chant de GUILLAUME et a une frappe de malade qui s’entend bien dans le Rock ‘n’ Eat malgré le son un peu écrasé. Les deux GUILLAUME changent de place régulièrement, ce qui permet à tout le monde de les observer. Les titres sont joués à la vitesse d’un TGV sur les rails. J’en prends plein les yeux et les oreilles. J’adore. Après “Conquérant”, GUIX remercie les fans et nous dit : “C’était un super stress pour nous mais, grâce à vous, il s’est envolé en un instant !”. On s’en serait douté, le groupe reçoit une énorme ovation du public. Mais quelle claque je viens de prendre ce soir !

Malheureusement, l’heure devenant de plus en plus tardive et ayant de la route à faire, je ne peux assister à la fin du set et je vais rater les trois derniers morceaux.

Un petit bilan quand même : les CRAZY NIGHT KILLERS sont vraiment cool avec leur look 80’s à fond, CABARET FANTOME, ce n’est pas ma came, mais d’après ceux qui ont assisté complètement à leur prestation, c’était bien. MEURTRIERES, c’est un groupe à ne pas rater si vous aimez le Heavy des années 80. Quant à TENTATION, depuis le temps que j’en entends parler, je suis content de les avoir vus ce soir, même si c’est en version tronquée. D’ailleurs, ça ne m’a donné qu’une seule envie, les revoir en version complète. Par contre, je vous déconseille le shopping avant un concert, c’est éprouvant. Lol.

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OOMPH ! et BOSE FUCHS au Marché Gare

OOMPH! @ le Marché Gare

Quand j’apprends en lisant les pages « Agenda Concerts » d’un certain webzine qu’une date de l’un de mes groupes industriels allemands préférés tombe dans la région et que le groupe va jouer au Marché Gare de l’ancienne capitale des Gaules, je me rue dessus. En effet, les pionniers de la Neue Deutsche Härte, OOMPH!, qui sillonnent les scènes européennes depuis plus de trente ans, sont en pleine tournée française. Tiens, ça fait un petit moment que je n’ai pas fait de concerts sur Lyon, moi !

Alors que, depuis plus de deux semaines d’affilée, le temps est apocalyptique, celui-ci a décidé de se calmer et c’est sous un soleil radieux que je prends la route. Ce n’est pas pour me déplaire, loin de là, parce qu’un peu plus d’une heure et demie de route – sans compter le retour – sous une pluie diluvienne, ce n’est pas vraiment un top. Mon photographe attitré qui m’accompagne régulièrement, n’étant pas trop fan du genre pratiqué par nos camarades Allemands, c’est avec ma femme que je fais le chemin. Elle qui n’aime pas l’Allemand a quand même décidé de venir avec moi pour assister à ce concert. Et là, une question me taraude : est-ce qu’elle a bien fait ? Si je l’emmène et que ça ne lui plaît pas, je ne suis pas dans la mouise, si vous voyez ce que je veux dire. Mdr.

N’ayant pas envie de mettre plus de temps que prévu avec les traditionnels bouchons lyonnais, je pars relativement de bonne heure… mais c’est surtout pour pouvoir me garer plus facilement. La route ne se passe pas trop mal, même si certains abrutis ne savent pas qu’une voiture a des clignotants et qu’il faut les utiliser quand on double… surtout si c’est un camion ! Enfin bref.

Une fois arrivé sur place, je tourne un peu puis trouve une place dans une rue qui porte mon nom. Si ce n’est pas un signe, ça !!!! Nous attendons un petit moment devant le Marché Gare dans la fraicheur lyonnaise et je constate d’ores et déjà qu’il y a beaucoup de monde devant l’entrée. La soirée est complète. C’est cool. En revanche, pour prendre des photos, ça risque d’être galère étant donné le monde.

Moi qui ne suis pas venu depuis un bout de temps dans le coin, je découvre aussi le travail qui a été fait sur la reconstruction du Marché Gare. Exit le côté « craignos » d’antan et bienvenue dans un monde nouveau, tout beau. Il faut dire que mon dernier concert dans cet endroit remonte à une éternité et qu’à une certaine époque le quartier était un peu chaud. Passé ce petit détail, il est venu le temps… des cathédrales ? Mais non, de parler musique, voyons !!!

OOMPH!, constitué de CRAP (RENE BACHMANN)  et FLUX (THOMAS DOPPNER), vient nous présenter leur quatorzième album « Richter und Henker » et aussi leur tout nouveau chanteur, DANIEL « DER » SCHULZ qui les a récemment rejoints en remplacement de DERO, l’ancien fondateur du groupe parti fin 2021. Ils sont accompagnés par BÖSE FUCHS, un autre groupe germanique.

A peine le temps de rentrer tout le monde dans la salle, que déjà les lumières s’abaissent. Il est temps pour la première partie de commencer. Composé de trois filles et d’un gars (bonjour la parité, lol), le groupe fait dans de l’industriel avec une petite partie gothique légèrement death qu’ils appellent Digital Metal. BÖSE FUCHS c’est surtout le nom de scène de VALERIA ERETH, clavier, guitare et chant, la leader de la bande. Elle est accompagnée par KATE KHAIAURI au chant, de RAJA MEISSNER à la batterie, et de MAX NASH derrière la guitare.

Dès le premier titre, le ton est donné, ça sera baston à tous les étages. Heu… il n’y aurait pas quelqu’un qui aurait oublié les lumières par hasard ? Je sais bien que c’est la première partie, mais quand même ! La place allouée au groupe est un peu juste avec les trois piétements de devant et la place des instruments de OOMPH! mais ce n’est pas ce qui retient le groupe pour donner tout ce qu’il peut pour faire monter l’ambiance.

KATE, en chanteuse principale, prend le devant de la scène avec sa voix particulière. Elle danse régulièrement alors que les autres musiciens agitent la tête.  Le groupe se fait plaisir sur les planches et bouge beaucoup. VALERIA et KATE se complètent en voix claires, pendant que MAX et son Looper, font les voix arrachées, rejoint régulièrement par VALERIA. Personnellement, j’aime bien… même si certains morceaux, notamment quand il y a trop de growls, m’irritent un peu le poil. Heureusement que la voix de KATE vient contraster les hurlements de MAX et VALERIA. Même si cette dernière est capable de jolies voix claires.

Musicalement leur Digital Metal passe bien la scène, même si par moments le son part en vrille et je n’ose même plus parler des lumières. Mais bon, passons.

RAJA est vraiment impressionnante derrière ses fûts, tenant la cadence sans broncher. Le public applaudit avec ferveur entre les chansons, souvent encouragé par la chanteuse principale, mais aussi par MAX et VALERIA qui n’hésitent pas à échanger quelques mots avec tous les fans. D’ailleurs, c’est cette dernière qui nous explique que la veille ils étaient à Paris et que le public était bien, mais que ce soir il est encore meilleur. Évidemment, le groupe reçoit les acclamations du public !

C’est à la vitesse de l’éclair que passent les morceaux de BÖSE FUCHS et c’est déjà le dernier morceau. Alors que depuis le début, VALERIA laisse régulièrement son clavier pour chanter avec KATE, en voix claire ou en scream, la voilà qui récupère la guitare de MAX, le laissant seul au chant. Sur ce dernier titre, le guitariste présente les membres du groupe et se lâche sur le chant, tout en growls. Étonnante fin qui me surprend par rapport aux autres morceaux mais qui semble satisfaire un partie de l’assemblée.

Juste après, les musiciens remercient leurs fans et l’organisateur, nous font la désormais classique petite photo de fin et laissent la place au groupe vedette de ce soir sous les ovations du public.

Oomph! @ le Marché Gare

En attendant OOMPH!, nous découvrons le joli et monumental backdrop à tête de mouton tiré de la pochette du dernier album en date : « Richter und Hecker ». A peine avons-nous le temps d’admirer le dessin, que déjà les lumières s’éteignent. Il est 21h22 précises (désolé, j’ai oublié les secondes, Lol) et une intro démarre. Les deux roadies, de chaque côté de la scène, accordent les guitares et se préparent pour l’arrivée des deux principaux pères fondateurs de OOMPH!.

C’est d’abord SILVESTRI (MICHAEL MERKERT) le batteur, suivi de HAGEN GODICKE, le bassiste qui salue au passage la foule en levant les bras puis FELIX, le claviériste, qui investissent la scène. Ce sont les musiciens live qui accompagnent depuis quelques années le groupe (21 ans pour le bassiste). Puis, sous les hourras du public, ce sont les trois vedettes de ce soir, manteau de fourrure sur le dos, qui s’installent sur scène alors que l’intro de « Ein Klein bisschen Glück » prend fin.

FLUX et CRAP prennent leur guitares, tandis que DER SCHULZ, tapote le micro. « Good evening Lyon », annonce t’il avant d’attaquer « Soll das Liebe sein? », le premier titre. Ce soir, le morceau met tout de suite le feu dans le Marché Gare. Nos copains allemands sont venus pour déboucher les bouchons lyonnais (celle-là, elle est faite. lol) et ça s’entend ! « Merci », nous dit DER SCHULZ dans un français au fort accent allemand. En véritable frontman, il fait le show, s’adressant dans un Anglais quasi parfait et s’essayant même au Français par moments. Le sourire ne quitte pas le visage du chanteur qui semble très à l’aise ce soir.

Dans la salle du Marché Gare, il fait une chaleur étouffante. C’est sûrement pour ça que les trois vedettes enlèvent leurs manteaux dès le second morceau, « Träumst du », laissant apparaître un costume seyant qu’ils garderont tout le long du set.

Oomph! @ le Marché Gare

Fort de leurs quatorze albums depuis 1992, le duo que forment CRAP et FLUX – rejoint par DER SCHULZ cette année – semble plus en forme que jamais. Ils enchaînent les tubes comme on enchaîne les perles.

Le nouveau chanteur est vraiment à l’aise avec toutes les périodes du groupe. Que ce soit avec les titres de l’album de 2004 « Wahrheit Oder pflicht » qui a vu la notoriété de OOMPH! décoller en flèche ou avec ceux du premier, qui date d’il y a 31 ans tout de même, il s’est approprié les morceaux. Il leur donne donne une couleur très proche de celle de l’ancien chanteur (pour ne pas déstabiliser les fans ?), mais avec une légère intensité qui fait toute la différence.

Enchaînant les morceaux de quasiment toute la discographie de OOMPH! – les albums les plus marquants – le trio tape fort. Les titres dépassent régulièrement les 110 db. « Richter und Henker », « Labyrinth », « Bis der Spiegel zerbricht »… Ces sont littéralement des mandales que nous prenons en pleine figure. Heureusement, de temps en temps, nous avons droit à des accalmies, notamment avec « Mein Herz », la première balade de la soirée tirée du tout premier album, qui voit notre ami FLUX s’installer derrière un petit clavier et s’éclater en secouant la tête de droite à gauche, pendant que CRAP, de son côté, entame une petite danse et que DER SCHULZ fait chavirer le public. Quel morceau !

« That’s wunderbar », lance un spectateur. Cela fait sourire le chanteur qui remercie chaleureusement le public. Et nous voilà repartis dans une cavalcade de hits qui vous rentrent dans le cerveau pour ne plus en sortir. « Nur ein Mensch » précède « Sandman » et ses 150 décibels. Mais quelle baffe nous prenons ce soir !!

Même s’ils restent en retrait, les musiciens live sont aussi à fond derrière les trois vedettes de ce soir qui ne s’accaparent pas tout le temps la lumière. « Nichts wird mehr Gut », un nouveau morceau issu de leur dernier LP détruit tout sur son passage. Il est suivi par « Gekreuzigt » de 1998 qui continue son travail de sape. C’est dingue ce concert est tout simplement phénoménal.

Après un « Jede Reise hat ein Ende », tiré de  « XXV », voilà que tous les musiciens disparaissent, abandonnant DER SCHULZ. « This is a special time for me », nous dit le chanteur seul sur scène accompagné de sa guitare avant d’entamer « Brenden Liebe », un titre de l’album de la consécration. Dès les premières notes, il demande l’aide du public afin qu’ils utilisent les lumières des téléphones. L’effet, dans une salle blindée, est vraiment superbe. En plus, des lumières violettes tournant sur elles-mêmes se découvrent derrière le chanteur. Ca rajoute encore plus de valeur à la superbe interprétation du musicien.

Avec « Wem die Stunde schlägt », un nouveau titre de « Richter und Henker » qui vient à peine d’être en bacs, on se dit que l’accent est mis sur ce dernier mais en fait pas tant que ça. Sur les vingt et un titres joués ce soir, seulement cinq sont interprétés. Il faut aussi expliquer, pour ceux qui ne connaissent pas bien nos copains Teutons, qu’ils existent depuis 35 ans maintenant et que leur discographie comporte 14 albums. Créer une setlist digne de ce nom, qui satisfasse les nouveaux comme les anciens fans tient de la gageure, et c’est ce qu’a réussi le groupe ce soir.

Les roadies sont hyper sollicités, ils essuient la sueur sur les guitares et sur les visages, donnent de l’eau aux musiciens voire de la bière pour CRAP. Leur boulot est énorme.

Après le titanesque morceau « Gott ist ein popstar » qui déclenche les pogos, DER SCHULZ demande au public, toujours en anglais, de faire du bruit. Il s’interrompt et reprend dans la langue de Molière « en France. Euh… En Français ! », se corrige-t-il en faisant rire la foule. « Is it good ? », redemande t-il. C’est évidemment une grande approbation du public.

Et on continue avec « Schrei nur Schrei », un nouveau morceau de « Richter und Henker » qui fait vibrer la foule. Dès la fin du titre, DER SCHULZ serre les mains des spectateurs et disparaît pendant un court moment. Il réapparaît quelques minutes plus tard pour interpréter « Der neue Gott ». Il est suivi par « Kleinstadtboy », « Das weisse Licht » et « Mitten ins Herz » qui voit notre copain DER SCHULZ faire du crowd surfing tout en continuant de chanter.

Après nous avoir demandé une nouvelle fois si nous passions une bonne soirée, le chanteur continue « We Have one more song for you. This is Augen auf ! ». C’est de la folie au milieu du public, il devient impossible de le retenir tellement il s’enflamme. Heureusement pour moi, je suis bloqué sur un côté de la scène, et ce n’est pas plus mal.

A la fin du titre, le groupe salue le public et s’en va. Il revient sous les acclamations soutenues du public qui ne veut pas les laisser partir. « We’ve got one more song for you », nous dit DER SCHULZ toujours aussi souriant. « Alles aus Liebe » continue de mettre le feu et de faire suer les musiciens qui sont carrément trempés de sueur. La chaleur qui règne dans le Marché Gare devient insoutenable.

« Jump all together !! », nous dit le chanteur avant d’attaquer le dernier morceau de la soirée « Niemand ». Heu… comment dire… Ce n’est pas forcément une bonne idée. Lol. Évidemment, le public ne se fait pas prier pour sauter de partout. Ce morceau fédérateur fait rugir de plaisir les spectateurs. Que voulez vous, c’est ça la « Deutsche Qualitat ». Le chanteur re-serre les mains du public, CRAP et FLUX saluent de la main, ainsi que les musiciens live et c’est la fin.

Tous les spectateurs semblent heureux du set de nos copains Allemands. Et ma femme me diriez-vous ? Eh bien, elle a adoré ! Ouf, je suis sauvé. lol. Le stand de merch’ est vite dévalisé et la route pour repartir n’est pas courte. Il est donc l’heure pour nous de retourner dans « notre » rue où nous avons garé la voiture et de rentrer à la maison tout en réécoutant le dernier album de OOMPH!, natürlich !

Un grand merci à Sounds Like Hell pour cette magnifique soirée !

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