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RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

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RAKEL TRAXX, WHISKY OF BLOOD, MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Dans la vie, il faut savoir casser les codes sinon une certaine monotonie s’installe. Par exemple dans les couples que la routine a tendance à détruire au bout de plusieurs années. Aussi, pour éviter cet écueil avec Seb 747, nous avons décidés de faire 2 reports sur ce concert et cerise sur le gâteau, pour le même prix !! (Pour info nous ne sommes pas en couple dans la vraie vie…LOL) . Alors chaussez vos bésicles pour la lecture.

La route pour aller au Brin de Zinc est gravée dans ma mémoire à force d’y aller. C’est un peu comme une deuxième maison pour moi. Si, à l’époque, E.T. réclamait « Maison », moi c’est un peu pareil, je réclame le BDZ lorsque je lis la programmation des concerts.

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MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Le premier groupe de la soirée est MONKEY BIZNESS, un groupe grenoblois. C’est un  groupe que j’ai déjà vu au même endroit il y a déjà un certain temps. Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts. Il a fallu remplacer le chanteur tragiquement disparu par MARINE en 2018. Pourtant aujourd’hui, c’est une toute nouvelle chanteuse qui officie derrière le micro. Pour EMILIE, c’est même son premier concert avec ses nouveaux compagnons de jeu. Le bassiste et le batteur sont, eux, des têtes connues.

MONKEY BIZNESS, c’est un mélange de Hard Rock qui puise ses influences dans les années 80.

Le répertoire  de ce soir s’articule autour de leur CD sorti en 2012 et de leur EP sorti en 2008 avec, par exemple, le morceau « Elected ». Ce qui saute aux oreilles, c’est la voix d’EMILIE. Le chant est juste mais il manque, à mon avis, de puissance pour le genre proposé par le groupe. C’est dommage car la setlist se déroule bien avec ses compagnons de scène qui assurent musicalement. Je pense que le manque d’énergie est également dû au fait que les musiciens sont du genre statiques sur les planches du Brin de Zinc. A revoir dans quelques temps pour confirmer ou non mon jugement du soir.

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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Juste le temps de dire bonjour aux connaissances du soir, comme YVES CAMPION de NIGHTMARE, que déjà les WHISKY OF BLOOD arrivent sur scène. Il faut rattraper le temps perdu du début de soirée. PIERRE, le batteur des MONKEY BIZNESS est toujours là derrière ses fûts car il officie dans les 2 groupes. Il a juste troqué son T-Shirt des RAKEL TRAXX contre un autre plus neutre et pris le pseudo de KING OF RICQLES.

Je sais à quoi m’attendre avec ses 4 lascars !! Je viens de les voir et de les croiser il y a à peine une semaine à l’Ilyade de Seyssinet, en première partie de BLACKRAIN. Inutile de préciser qu’ils sont à fond et que le show ronfle comme une vieille marmite sur le feu depuis déjà un certain temps.

Pour ceux qui ne connaissent pas ces Grenoblois, ils pratiquent un Hard Rock ’n’ Roll influencé par les eighties et de temps en temps par le Punk. Il n’y a qu’à voir le look du guitariste et du bassiste pour constater que je ne me suis pas trompé.

Les WHISKY OF BLOOD viennent apporter la bonne parole aux spectateurs avec la promotion de leur dernier CD, « Diablesse of Revolution ». Ce troisième album vient de sortir le 27 septembre dernier. Comme beaucoup de groupes de cette période, ils ont adopté des surnoms : LORD WHISKY pour le guitariste chanteur, PHIL THE ANIMAL pour le guitariste, SWINDLER pour le bassiste et KING OF RICQLES pour le batteur. Tout un programme comme vous pouvez le constater !

Pour entamer les hostilités, quoi de mieux que « Nothing more », extrait de leur dernier opus ?  Nous sommes partis pour transpirer pendant une petite heure avec des paroles qui parlent de bière, de sexe et de bien d’autres sujets dans la même veine.

Pour « Street ready », LORD WHISKY nous explique qu’on ne doit pas se faire emmerder dans la rue même si on n’est pas balèzes. Et ensuite, il nous assène que le rock tue…. Il nous fait un peu de promo pour la sortie prochaine d’une bière à leur nom. La classe, surtout quand on pense aux groupes prestigieux comme IRON MAIDEN, STATUS QUO, MOTORHEAD ou AC/DC qui ont ouvert la voie en ce domaine !

Pour terminer, le dernier titre, « Whisky of Blood » est dédié aux amis décédés. C’est aussi leur morceau phare et ils vont le faire durer pour  permettre à quelques spectateurs et spectatrices de fouler sérieusement le plancher du BDZ.

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

Arrivent enfin les Marseillais de RAKEL TRAXX. C’est un groupe que j’ai déjà vu un certain nombre de fois, pour ne pas dire plus, mais aujourd’hui c’est spécial car il y a du changement dans la formation. Comme c’est déjà arrivé plusieurs fois dans le passé, le bassiste a changé. Le nouveau vient tout juste d’arriver et s’appelle EMI KELLEY. Mais le changement le plus notable est marqué par le départ de notre ami ZANTOLO, l’un des deux guitaristes, qui a dû, lui-aussi,  délaisser ses vieux copains. Le petit nouveau se nomme KIKO PHASMINO. Et puisque je suis dans la présentation des musiciens, je poursuis avec SHANON DOLLZ au chant, LESTE à la batterie et SQUALL, le deuxième guitariste.

Depuis 2008, ils arpentent les scènes de France et de temps en temps les studios d’enregistrement. C’est d’ailleurs avec « Quicksand », extrait de leur premier album que le show démarre. On est tout de suite dans le bain avec ce Sleaze Rock entraînant qui donne envie de bouger. Le public venu nombreux est en accord avec moi et réserve un accueil chaleureux au groupe.

Alors que BLACKRAIN a progressivement délaissé les terres du Sleaze au profit d’un Hard Rock mélodique, les RAKEL TRAXX, eux, sont restés fidèles à leur style musical préféré. Et, personnellement, je m’en réjouis !! Ce soir, tout n’est pas si évident pour eux, avec le premier concert d’EMI. Ces changements de membres occasionnent de nombreuses répétitions pour intégrer les nouveaux venus et apprendre le répertoire. Malgré quelques petites imperfections, le show se déroule parfaitement. Les 2 nouveaux prennent a priori du plaisir, ce qui est important pour la suite.

Les titres défilent à la vitesse d’un TGV lancé à pleine vitesse. Le medley composé d’extraits de reprises de standards du genre, comme par exemple du MOTLEY CRUE,  fait toujours sensation et permet une fois de plus au public de s’éclater et de chanter. Cyril, le manager du groupe et aussi la bassiste des WHISKY OF BLOOD fait son apparition sur scène et s’invite pour faire les chœurs, ce qui rajoute encore un peu de folie et booste le groupe qui n’en avait pas vraiment besoin !

« Give me your love » est le dernier titre annoncé ce soir. Et en parlant d’amour, on peut dire que ce sont plutôt eux qui donnent du plaisir aux spectateurs présents !!

Terminé ? Non, car il y a le traditionnel rappel avec un classique dans les classiques de notre musique, « Cum’ on feel the noize », écrit par le groupe SLADE et popularisé dans les années 80 par QUIET RIOT. Avec un tel morceau, le succès est assuré et clôture en beauté une belle soirée comme on les aime.

Il est déjà tard quand je quitte le Brin de Zinc, non sans avoir dit au revoir à mes amis Marseillais et Grenoblois. A bientôt les gars pour de nouvelles aventures !!

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

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Voilà déjà deux semaines que je ne me suis pas rendu à un concert ! Alors ce soir, je ne vais pas goûter mon plaisir en allant, une fois encore, au Brin de Zinc de Barberaz. C’est à un match, non pas de foot mais bien de Hard Rock, entre Grenoble et Marseille auquel je vais assister. Nous pourrions penser que, comme les Grenoblois sont plus nombreux que les Marseillais, le match serait plié. Mais c’est sans compter sur nos copains de RAKEL TRAXX qui sont venus en conquérants ce soir. Ils sont accompagnés par les MONKEY BIZNESS et les WHISKY OF BLOOD qui, vous l’aurez deviné, sont des groupes Grenoblois.

C’est sous un soleil radieux que nous partons à trois sur la route, tranquillement sans se presser, histoire de profiter un peu de nos montagnes. Arrivés sur place, nous retrouvons mon copain de concert Steve*74 parti un peu plus tôt, après avoir facilement trouvé une place pour nous garer. Nous rencontrons les musiciens qui vont jouer ce soir et les copains venus assister, tout comme nous, à ce concert. Pour Steve et moi, certains de ces musiciens sont des connaissances que nous rencontrons souvent, ou que nous voyons régulièrement sur scène. Mais pour d’autres spectateurs, cela sera une première.

Assez de palabres, parlons concert, puisque c’est pour cela que vous lisez ce report, non ? Sinon, je peux aussi vous parler du beau temps, de la nourriture et tout ça… Qui a dit : “comme le rédac’ chef… » ? Bon d’accord, parlons musique !

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MONKEY BIZNESS au Brin de Zinc

Ce sont les MONKEY BIZNESS qui commencent. Le quatuor est le seul, ce soir, a avoir en son sein une chanteuse. Il pratique un Hard Rock fort sympathique et très entraînant. C’est un quatuor composé de PIERRE, le batteur – accessoirement celui de WHISKY OF BLOOD aussi – DIDIER, le bassiste, qui lui aussi joue dans un autre groupe (URGENT), FRANCK, le guitariste et EMILIE au chant. L’ouverture du set démarre sur un cover de DANGER DANGER et en plus de l’époque de TED POLEY, le fameux “Monkey Business”. Que demander de plus ?

EMILIE fait son premier concert et semble un peu timide sur les premiers morceaux. Cependant, que ce soit « Falling to Pieces » ou « No Money Honey », nous passons un très bon moment en compagnie de ces titres mélodiques à souhait qui passent bien sur scène. Ce soir, nous avons même droit à deux exclusivités mondiales, comme nous l’expliquent PIERRE et EMILIE.

Les musiciens assurent comme des malades et leur niveau technique m’impressionne, même si EMILIE est un peu trop statique pour moi. Cependant son chant est placé comme il se doit. De toute façon, je lui pardonne tout, c’est une Savoyarde (comment ça, je ne suis partial ?). Il faut quand même relativiser, étant donné que c’est son premier show avec le groupe et que, jouer avec de tels techniciens, doit mettre une sacrée pression.

En tout cas, j’aime bien son timbre de voix, et elle se lâche petit à petit, au fur et à mesure que le concert se déroule. Le stress qui semblait la posséder, s’efface au fur et à mesure du set, et les derniers titres que le groupe interprète chauffent le Brin de zinc comme il se doit.

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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Il est l’heure pour le second groupe grenoblois, les WHISKY OF BLOOD, d’arpenter la scène. L’avantage d’avoir un batteur qui joue dans deux groupes différents, c’est que le changement de batterie se fait rapidement. L’inconvénient, c’est pour le musicien de tenir deux sets d’affilée. J’attends de voir comment notre ami Pierre « KING OF RICQLES » va gérer.

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WHISKY OF BLOOD au Brin de Zinc

Personnellement, j’adore ce groupe. Musicalement, ça groove, ça pulse et ça fait du bien. A peine le groupe installé sur scène que les freins sont lâchés avec « Nothing More » et un LORD WHISKY les bras en croix. Le chanteur guitariste est en pleine forme et harangue le public sous les riffs de PHIL THE ANIMAL, le ronflement de la basse de SWINDLER, le deuxième punk de la bande, et les frappes continues de KING OF RICQLES, qui malgré son set précédent, ne semble pas être en difficulté.

Dès “Sexy Woman With The Devil”, PHIL THE ANIMAL descend de scène pour jouer auprès du public, ce qu’il fera plusieurs fois le long du set. Le groupe est aux taquets et ne s’économise pas. Les morceaux les plus connus du groupe sont joués ce soir : “Show Me The Way” ou encore “Humanity Must Be Destroyed by Rock ‘n’ Roll” enflamment le public du BDZ qui est très bien rempli ce soir.

Les morceaux sont bons et dépotent grave. PHIL joue sur les genoux, se déplace de long en large sur la scène, tout comme SWINDLER qui va chanter les refrains dans le même micro que lui, pendant que LORD continue de tenir son public dans la main.

L’ambiance monte d’un cran lorsque celui-ci nous annonce le titre “Street Ready”. Le sourire du chanteur en dit long sur le plaisir qu’il prend ce soir, tout comme ses trois autres comparses. LORD WHISKY est tellement enthousiaste qu’il en casse même une corde. L’hymne incontournable qu’est le titre “Whisky of Blood” clôt le set intense de nos copains Grenoblois qui ont littéralement mis le feu au Brin de Zinc.

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

L’heure de Marseille est venue. Il était temps me direz-vous ! C’est qu’on a failli attendre. Ahh, les RAKEL… Comme ce n’est ni le premier, ni le dernier des reports consacrés à ce groupe, qu’est-ce que je pourrais vous dire ? Même leur malédiction du bassiste – qui une fois de plus a changé – est connue comme le loup blanc. Cependant, il y a un autre fait important : il y a un nouveau guitariste. ZANTOLO, ayant raccroché les gants après tant d’années de service au sein du groupe phocéen. C’est donc le baptême du feu pour KIKO PHASMINO, le nouveau et jeune guitariste et EMI KELLEY le bassiste. J’ai un peu d’appréhension, n’ayant pas eu encore l’occasion d’entendre les RAKEL nouvelle formule, mais en ayant discuté un peu avec SHANON avant le concert, je suis plutôt rassuré.

Après un petit “Quicksand” qui pose de suite les bases, c’est au tumultueux “Sexy Night” de continuer à secouer le Brin de Zinc alors que d’habitude nos copains Marseillais prennent le temps d’installer leur show, souvent en mode tranquille peinard (en mode marseillais, quoi). Ce soir, ils sont à fond. SHANON sur son pied de micro virevolte, pendant que SQUALL, l’historique guitariste se frotte au plus près du public sous les coups de butor de LESTE, l’autre membre historique des RAKEL.

Évidemment, vous vous demandez comment s’en sortent les petits nouveaux ? Eh bien, je dirais : à merveille. Certes, les automatismes qu’avaient SQUALL avec ZANTO sont un peu compliqués à retrouver sur scène, mais KIKO s’en sort très bien. Il fait même un peu le show en jouant avec la guitare derrière la tête. Son maquillage, un mélange d’ALICE COOPER et d’Orange mécanique (dixit EMI), est un peu kitsch mais il compense par son talent et son envie d’être sur scène. Quant à notre ami bassiste, malgré son poste en retrait à cause de l’étroitesse des planches, il tient bien la rythmique, même s’il est moins démonstratif que SWYLDE l’ancien quatre cordiste.

Les classiques des RAKEL TRAXX sont expédiés à une vitesse phénoménale. « 19 nights » est devenu un classique. Quant à « I Need You Honey » et «  Wild Girls », ils sont devenus des incontournables.

L’heure du crime largement débordée, le groupe finit son set par la reprise du groupe britannique SLADE, popularisée par les américains de QUIET RIOT, « Cum’ On Feel The Noize ». Cette reprise verra SWINDLER et  KING OF RICQLES de WHISKY OF BLOOD monter sur scène et reprendre les chœurs. « Thank You, Good Night, Stay Sleazy », conclut SHANON DOLLZ. Et c’est la fin.

Mais quelle baffe nous avons pris ce soir avec trois groupes venus démontrer leur détermination à nous secouer les tripes !

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RAKEL TRAXX au Brin de Zinc

Les RAKEL TRAXX, descendus de scène, tapent la discut’ avec tous les copains restés tardivement dans le Brin de Zinc. Il est près d’une heure du matin lorsque nous prenons congé, non sans avoir dit à la prochaine à nos copains phocéens. Sur le chemin du retour, en écoutant en boucle le dernier album des WHISKY OF BLOOD et le dernier EP des RAKEL, une étrange lumière est apparue derrière moi et je me retrouve en direction de Chambéry au lieu de rentrer chez moi. J’ai été enlevé par les extraterrestres ou quoi ? Comment ? La lumière que j’ai vue est un flash de radar ? Vous êtes sûr ?

Un grand merci aux trois groupes de ce soir pour nous avoir fait passer une soirée…  interminable ? Mais non, INOUBLIABLE !!

BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

EVE’S BITE

Pour le premier concert de l’année, c’est mon ami Steve*74 qui m’en fait la proposition :
– Tu fais quoi ce samedi ?
– Heu, rien pourquoi ?
– Ca te dit un concert de glam au BDZ ?
– Ouais, y’a qui ? 
– BLACKBURST, MONKEY BIZNESS et EVE’S BITE
– Ouais ! Allons-y !

Comme je ne suis pas toujours au fait de ce qui se passe dans les groupes régionaux, je ne connais que les stéphanois de EVE’S BITE sur les trois groupes mais bon, je fais entièrement confiance à Steve lorsqu’il me propose des concerts… D’autant plus qu’il m’annonce qu’on doit y représenter W.T.R… Là, la question ne se pose même plus !

Départ tranquille et sans stress en direction de Barberaz sous un froid hivernal. Décidément, ces temps-ci, à chaque fois que je fais des concerts, le temps est sibérien. Du coup, la prochaine fois je prendrais ma petite laine, Mdr ! 

Après un petit détour chez un copain qui s’est lancé dans le pari fou de recenser tous les groupes de hard mélodique français (des années 80 à nos jours) ayant publié au minimum une démo et nous voilà de retour au BDZ.

BLACK BURST

Les concerts commencent à l’heure ici. A peine le temps de rentrer que les BLACKBURST commencent. Tiens, mais je reconnais le bassiste ! C’est CYRIL du magasin ROCK AZYLUM de Voiron ! Marrant de le voir sur scène alors que d’habitude, il est avec nous dans le public. A la fin du concert, il nous dira d’ailleurs qu’il rêvait de jouer dans cette salle où il a vu tant de concerts.

PHIL, le chanteur guitariste qui arbore un joli T-Shirt MOTORHEAD, a emprunté la voix de LEMMY.

Le groupe n’a que six semaines d’existence, mais ils n’en donnent vraiment pas l’impression.

Vous vous doutez bien qu’avec si peu d’activité, nous allons avoir droit ce soir, essentiellement à des covers. De FU MANCHU pour les cinq premiers, et de – je vous le donne en mille – MOTORHEAD pour les quatre dernières. Mais celles-ci sont interprétées à leur sauce, bien évidement. D’ailleurs, durant tout le début du set, je n’avais même pas reconnu FU MANCHU, c’est pour dire ! Alors vivement qu’ils se mettent à composer, parce qu’avec de tels musiciens je pense que ça va être génial.

PHIL, tatoué et tatoueur à plein temps, a piqué la guitare de ZAKK WYLDE et fait résonner sa voix. CYRIL, le bassiste, n’hésite pas à prendre les chœurs, ce qui est loin d’être évident lorsqu’on n’est pas chanteur. BIRDY, le guitariste soliste porte bien son surnom, il fait voler les notes de sa gratte comme personne. Quant à AXEL, le batteur, il sait bien donner le ton lorsqu’il maltraite (encore un) ses toms.

Pas de doute, ces gars-là savent ce qu’est le rock‘n’roll !

MONKEY BIZNESS

Place maintenant à MONKEY BIZNESS, groupe formé en avril 2007. PIERRE, le batteur, nous annonce d’entrée que le groupe joue sa biennale ce soir. Eh oui, ils n’ont pas joué depuis deux années et leur dernière date s’était déroulée exactement au même endroit. Qui a dit à la même heure ? Mauvaises langues !

Musicalement, on est plus dans du glam rock à la MOTLEY CRUE et c’est très sympa. En plus, je reconnais encore un des musiciens, puisque PIERRE joue aussi dans un groupe que j’avais vu l’an passé, les CHARLIE’S FRONTIERS FUN TOWN.

Ce soir, ils sont venus nous présenter leur nouveau bassiste, DIDIER qui officie dans URGENT. Ils n’hésitent pas à le chambrer régulièrement mais il ne semble pas en vouloir à ses potes et montre qu’il sait jouer en faisant vibrer sa basse dans l’enceinte du Brin de Zinc.

Le guitariste FRANCK sait se faire incisif avec des riffs qui font mal. MISTIF le chanteur, bonnet vissé sur la tête, lunettes de soleil sur les yeux, fait le pitre à longueur de titres. C’est un vrai showman qui sait tenir son public. D’ailleurs, celui-ci le lui rend bien et participe à ses facéties. PIERRE assure les backing vocal, tout en doublant souvent le chant et frappe ses fûts comme un fou furieux.

Le show passe relativement vite… aussi vite que MISTIF bouge sur scène. On passe un bon moment. Les tires sont assez explicites et ils n’hésitent pas à dédicacer un titre à la femme d’un certain Emmanuel M, décidément très en vogue en ce moment. Le style pratiqué est très enjoué. Ca déménage bien et le public du Brin de Zinc commence à mettre le feu.

La voix de MISTIF n’est pas toujours facile à aborder mais on s’y habitue vite, d’autant plus que la voix de PIERRE se marie bien avec la sienne. MISTIF nous fait un petit jeu de scène très sympa en s’emparant d’une petite caméra pour filmer ses comparses et le public en même temps.

L’ambiance est festive et bon enfant. Le public rigole souvent lorsque le groupe interagit avec lui. C’est un moment très agréable et, cerise sur le gâteau, musicalement c’est très bien fait.

EVE’S BITE

C’est maintenant au tour des gars de Saint-Etienne, les EVE’S BITE d’investir la scène. Fort de leur premier EP sorti en 2015, les quatre musiciens sont venus faire le show. Pour beaucoup de chambériens, le groupe est une découverte mais pour moi, qui les avais déjà vu l’an passé ce n’est pas le cas.

« EVE’S BITE se situe entre le heavy metal bien gras et le hard-rock subtil. C’est de l’énergie pure, balancée par quatre gars déterminés à jouer de la bonne musique et à vous faire prendre votre pied. », voilà ce que j’ai dégoté sur le net. Et il faut bien dire que je suis entièrement d’accord avec ça car mon pied, je l’ai réellement pris !

Pour un début d’année, c’est chouette. OLIVIER, le chanteur et guitariste, ROB le batteur fou, « King Size » BER le bassiste géant et TONY STRINGS, le second guitariste sont quatre musiciens enflammés venus faire rocker la Savoie.

Après une petite intro bien sentie, les stéphanois entament leur set à la vitesse d’un TGV. D’entrée de jeu, je suis agréablement surpris par les progrès effectués par OLIVIER, et notamment au niveau du chant. J’adore le timbre rocailleux de sa voix qui part dans un petit air doux pour mieux nous retourner ensuite par une accélération dont lui seul connaît le secret.

Après « Rock‘n’Roll « , deux titres de leur dernier EP s’enchaînent et passent bien la scène. Puis, vient la reprise de MOTORHEAD (et encore une !) avec « Born To Raise Hell ». Comme c’est un morceau que j’adore, je suis largement emballé, d’autant plus, que c’est à la sauce stéphanoise qu’ils l’interprètent.

Le Brin de Zinc est en feu et nous n’en somme même pas à la moitié du set. Les métalleux présents ce soir s’emballent. L’alcool aidant, les pogos sont de plus en plus virulents, mais toujours dans une ambiance bon enfant et c’est loin de déplaire au groupe, trop content d’être là. BERANGER et sa basse qui résonne dans la salle est aux taquets et OLIVIER a la banane tout le long de son set. TONY est plus discret, laissant ses deux copains faire le spectacle.

« Salut les amis ! Vous allez bien ? Vous êtes chaud ce soir ! », nous dit OLIVIER dans son micro, et c’est évidement pour nous annoncer  » Hello dear friend ». Lui qui est relativement modeste lorsqu’on discute avec lui, est un furieux sur scène. Il va se frotter de près à son public, le laissant s’amuser avec son instrument. Et c’est « King of the Wind » suivi de « Ultraviolence » qui déboule dans les enceintes du BDZ.

Bien évidemment, en arrivant en fin de set, OLIVIER, toujours sourire aux lèvres, nous annonce « Party never Ends » et il devient quasiment impossible de rester debout tellement ça se bouscule. « Every one gets Warm » clôt le set bouillonnant de nos copains stéphanois.

Avant de ranger, ils décident de faire la photo de fin, dos au public. Celui-ci ne se prive pas pour hurler et se battre pour être sur la photo.

FIN. Comment ça fin ? C’est que les chambériens ne l’entendent pas de cette oreille et veulent encore un titre avant de les laisser partir. Du coup, ils sont obligés de jouer un autre morceau, et c’est « 666 Dance of Metal » qui clôt enfin le concert.

Ce soir, j’ai pris mon pied avec un grand P. C’était excellent. Une bonne soirée rock‘n’roll comme on les aime. Et comme d’habitude, les absents ont eu tort, ce soir c’était magique.

Report by Seb 747

Ca faisait longtemps, voire trop longtemps, que je n’avais pas été dire bonjour à mes copains du Brin de Zinc, moi ! Donc direction Barberaz pour une soirée placée sous le signe du hard-rock qui glam !

Et trop fort, je suis non seulement à l’heure mais même en avance. Eh eh !

 

monkey bizness 1-

Je ne voulais pas manquer le premier groupe les MONKEY BIZNESS parce que j’avais bien apprécié leur album, même si à vrai dire, je ne suis pas trop capable de mettre un style dessus. En plus, ce soir, c’est la première fois qu’ils remontent sur scène depuis deux ans !

Et c’est parti !… Et moi je suis toujours dans la daube pour vous décrire leur style musical ! On va dire, comme ils le décrivent eux-même, du glam-rock hard-rock. Surprenant quand on les voit car leur look ne fait pas, au premier coup d’oeil, penser à un groupe de sleaze ! En plus, je trouve que le chanteur a plus des faux airs au chanteur des MIDNIGHT OIL qu’à MICHAEL MONROE ! Bon, assez parlé chiffons !

Musicalement, leurs morceaux sont encore plus sympas en live. Perso, il y a trois de leurs morceaux que je trouve vraiment excellents et qui me restent en tête. Le chanteur est très joueur avec le public et le batteur assure grave. Au final, bien qu’ils n’aient pas joué depuis un certain temps, le show est assez carré.

Bref, prestation sympa pour ce début de soirée.

Allez, juste le temps de prendre un petit peu l’air pour se rafraîchir car à l’intérieur, il fait quand même très chaud. Ce qui donne le prétexte à certains de goûter les innombrables bières proposées au bar !

 RAKEL TRAXX FIVE

« Mesdames et messieurs, ils n’avaient pas besoin de nous amener le soleil, on l’avait déjà, voici venir en provenance directe de la Canebière et de la Bonne-Mère, les glameurs à l’accent du soleil, j’ai nommé les RAKEL TRAAAAAXX !! »

Et comme d’hab’, les RAKEL sur scène, ça envoie ! Ca faisait grosso modo un an que je ne les avais pas vus en live et je ne vais pas regretté d’être venus ce soir car : premièrement, leur progression est flagrante – leur prestation a encore augmenté d’un bon cran – et deuxièmement, on va avoir droit à trois nouveaux morceaux qui perso me donnent vraiment envie d’entendre le reste de leur prochain album !

Les RAKEL TRAXX sont toujours contents de venir dans notre région car ils ont pas mal de potes et de fans par ici. Du coup, l’ambiance est joyeuse et le public reprend les refrains.

On va droit, bien sûr, à un petit cover qui va encore enflammer la salle.. Eh oui, rien de tel qu’un petit « I wanna rock » de TWISTED SISTER pour mettre le feu !

 RAKEL TRAXX FOUR

Le son ce soir est très bon et les morceaux sont particulièrement bien mis en valeur.

A la fin du show, une surprise attend le batteur quand le tout le monde se met à lui chanter un Happy Birthday. A l’inverse des groupes qui lancent leurs T-shirts au public, c’est lui qui reçoit un T-shirt en cadeau de la part de Cyril, le sympathique gérant du magasin ROCK AZYLUM – 5 rue Sermorens à Voiron. Euh non, ce n’est pas une pub déguisée ! C’est juste un clin d’oeil de Ti-Rickou à ce personnage hors-normes et passionné… Qui plus est, est le manager du groupe !

Bref, le concert se termine avec la séquence émotion. Eh oui, messieurs dames, les glameurs ont du coeur ! Un épisode qui clôture en beauté cette soirée.

RAKEL TRAXX est vraiment un groupe à voir en live dès que vous avez l’occasion.

Bon, moi j’espère qu’ils vont bientôt repasser car il y a une marseillaise bien sympa qui m’a dit que la prochaine fois elle viendrait avec toutes ses copines danseuses (à lire avec l’accent marseillais !). Voilà le meilleur moyen marketing de faire venir 400 garçons dans leurs concerts !

Quoi chérie ? j’ai rien dit, moi ! C’est elle-euh !

 

Encore une fois, une soirée comme je les aime au Brin de Zinc !

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ET POUR FINIR, QUELQUES PETITES VIDEOS DE TI-RICKOU


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