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KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne

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Ouf, ce mois d’octobre se finit ! Il a été, et c’est le moins qu’on puisse dire, blindé en concerts. Je commence à être crevé mais là, je ne peux pas faire l’impasse  sur la date de KISSIN’ DYNAMITE à la Rayonne ! Je préfère ne pas aller voir ACCEPT la veille et être présent à cette soirée (même si a priori pas mal de mes connaissances ont fait le choix contraire) car outre que je suis super fan des Allemands de KISSIN’ DYNAMITE, je n’ai jamais vu MASSIVE WAGONS en live. En plus, le dernier album des KISSIN’ « Back with a Bang » est juste une dinguerie et j’ai hâte de découvrir ces titres en live.

Le mercredi, je pars de bonne heure pour ne pas avoir à trop galérer pour me garer. Et heureusement que j’avais de la marge parce qu’il m’a fallu compter sur les fameux bouchons lyonnais. Il y a même une appellation contrôlée pour eux… Ah, ce ne sont pas pour les mêmes bouchons ? Oups ! En tout cas, merci le GPS d’être là pour nous permettre de ne pas tous nous les taper. J’arrive, malgré une rallonge certaine de temps, assez tôt pour pouvoir faire marcher le food truck avant le début des hostilités. Et cette fois-ci, je ne vous décrirais pas ce que j’ai mangé comme ça Seb 747 ne pourra pas me charrier dans son prochain report, na ! Je rencontre plein de copains et de copines dont certains que je n’avais pas vus depuis Mathusalem.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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AIRSTRIKE à la Rayonne

Le temps est court malgré tout car il y a 3 groupes ce soir. Le premier à monter sur scène est AIRSTRIKE, des Allemands avec un chanteur Péruvien (Julio NORIEGA), et ce groupe m’est totalement inconnu. Ca va être ma découverte de la soirée. Je constate en entrant dans la salle qu’elle est assez dégarnie pour leur arrivée sur scène mais avec Lyon entièrement bloquée, je ne m’affole pas. Le groupe évolue avec le batterie posée sur le côté droit de la scène ; scène très raccourcie avec la partie du fond occupée par le matos de KISSIN’ DYNAMITE, bâché pour l’instant.

Et AIRSTRIKE part fort ! C’est du putain de Hard Rock influencé par AEROSMITH, GUNS AND ROSES avec un putain de chanteur à la mega voix. Il évolue avec un foulard sur le micro, ce qui me rappelle quelqu’un, et d’ailleurs il bouge autant que lui ! Ca bouge grave ! C’est mega bien fait et ils ont une présence impressionnante. Ils sont heureux d’être là et nous délivrent des morceaux qui ne peuvent que ravir les fans de Hard US.

Tout ce que j’aime ! Entre eux et les MERCURY RIOTS, les membres d’AEROSMITH peuvent être tranquilles, la relève est là. AIRSTRIKE a des morceaux qui font bouger tes cheveux en mode automatique. Quelle présence scénique ! Je me demande comment j’ai fait pour passer à côté de ce groupe alors qu’ils ont déjà deux albums à leur actif. C’est bon, trop bon mais c’est court, trop court. La grande majorité du public, qui s’est étoffé pendant le set, en aurait bien encore repris du « c’est bon pour les oreilles » !

Direction leur stand merch’ pour récupérer leurs deux CDs. Et en plus, il y a un prix si tu prends les deux ! Papotage avec eux et re-papotage avec des copains dont certains sont venus de Suisse.

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Je suis dans les starting-blocks pour MASSIVE WAGONS. Et c’est parti ! Les Anglais attaquent très fort. Gros changement de style par rapport au premier groupe car les MASSIVE WAGONS font, eux, plutôt dans le Punk Rock, mélange de UGLY KID JOE et d’OFFSPRING avec une touche de Hard Boogie enregistré sur un Skate Park.

Ils ont une putain d’énergie et leurs morceaux sont entrainants. La section rythmique menée par Adam BOUSKILL à la basse et Alex THISTLETWAITE aux drums est implacable.

Les guitaristes ne sont pas en reste et Adam THISTLETHWAITE et Stevie HOLL bougent comme des fous furieux sur la scène. Malgré tout, les yeux ont un peu toujours tendance à rester rivés sur le chanteur, Barry MILLS. En effet, si celui-ci communique finalement assez peu avec le public, il est impressionnant car c’est une vraie pile électrique ! En plus, sa voix parfaite pour ce style. Les MASSIVE WAGONS kiffent eux-aussi de jouer à Lyon et le groupe est à donf’,

Comme pour le groupe précédent, le son est top et les lumières aussi.

Je suis heureux de les voir en live parce que ça fait un moment que je les suis mais, bizarrement, je ne prends pas la baffe que j’attendais. Attention, c’est très bien mais j’en attendais beaucoup et il faut dire que AIRSTRIKE m’a mis une grosse, grosse torgnole. Je suis quand même très content car ils ont joué les titres que j’adore. C’est un groupe que je reverrais avec plaisir et peut-être que, cette fois, je la prendrais ma grosse calotte !

Allez, nouvelle pause papotage en mode : « Tu as pensé quoi des groupes ? », « C’est quoi ton prochain concert ? ». Bref, les questions existentielles d’un petit hardos quand il rencontre d’autres petits hardos.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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KISSIN DYNAMITE à la Rayonne

C’est l’heure pour les KISSIN’ DYNAMITE d’attaquer leur set. Et là, la scène est toute utilisée. Il y a un logo géant avec les initiales du groupe en néon en hauteur, des escaliers et deux plateformes éclairées par des lights. Il y a une plateforme au-dessus de la batterie et c’est là que Hannes BRAUN, le chanteur de KISSIN’ DYNAMITE, fait son apparition. Le ton est donné : on va avoir du spectacle !

Les light sont à tomber, le son est énorme et le groupe est aux taquets. Ils sont à donf’ en mode « les freins c’est pour les lâches ». Ils bougent, montent sur le podium au-dessus de la batterie, les guitaristes, le bassiste et le chanteur se mettent en ligne et miment un arrosage du public à la mitraillette magique. Il y a toujours un truc qui se passe sur scène. En plus, ils font participer le public. Hannes nous parle en Français et nous explique qu’il y a des années, ils ont joué pas loin, au CCO, qu’ils aiment Lyon et qu’ils aimeraient bien y rester un peu plus longtemps. Bref, tout pour rendre dingue le public qui chante, bouge, saute.

On est environ 300 mais on chante et on bouge comme si on était 800. Il y a une ambiance de folie à la Rayonne. Il faut dire que leur setlist est en béton armé et que les nouveaux titres sont des armes mortelles en live. Bien-sûr, les anciens sont toujours des bombes atomiques, à l’image de mon morceau préféré « I Will Be King » sur lequel Hannes BRAUN chante sur la plateforme supérieure assis sur un trône avec une cape et un sceptre à la main. C’est la folie dans le public qui reprend le refrain à tue-tête en faisant le kangourou. C’est toujours un putain de moment, ce morceau, mais là ce soir c’est encore plus fort !

J’ai du mal à tout décrire car on est mega gâtés. Il est temps maintenant pour Hannes de se mettre au piano, mais avant il nous explique qu’au piano on peut faire autre chose que des ballades « balladesques » (en Français dans le texte) et c’est sur « Heart of Stone » qu’il va nous le prouver. C’est con, on aurait bien aimé souffler un peu, nous !

Le show continue à se dérouler dans une ambiance de fou, le groupe doit le sentir car ils nous en donnent toujours plus. D’énormes ballons de baudruche rouges sont lancés du balcon dans le public pendant « The Best is yet to Come ». Le public s’amuse à les envoyer sur la scène où ils sont au fur et à mesure récupérés par des roadies… enfin à moins que l’un ou l’autre des KISSIN ne les renvoie dans la foule !  

A la fin du titre, Hannes nous explique que c’est le dernier morceau dans un mélange de Français et d’Anglais que si ce groupe est toujours là, c’est grâce à nous, le public et que si, pendant les heures sombres du confinement, ils avaient pensé arrêter l’aventure, ils s’étaient rappelés que nous étions le pourquoi ils étaient là. Et c’est sur « Not the End of the Road » que le public reprend en chœur que les KISSIN’ DYNAMITE nous le prouve.

S’ensuit un premier rappel où Hannes BRAUN et ses comparses s’amusent à faire chanter la foule sur « Not a Wise Man » et il comprend assez vite l’étendue de notre niveau d’Anglais, lol. On passe ensuite à un morceau électro acoustique où le batteur descend de son perchoir pour venir taper sur un caisson.

On a droit à un deuxième rappel qui finit sur « Raise your Glass » où le public en ébullition fait le kangourou à la demande des musiciens. Trop top !  

Le set se termine. Les KISSIN viennent saluer le public et c’est fini. On est épuisés, sans voix mais mega heureux ! J’ai eu la chance de les voir pas mal de fois en live et c’était toujours top, mais ce soir c’était encore un cran au-dessus. KISSIN’ DYNAMITE est devenu une putain de machine de guerre. En live, ils déchirent tout. Ce groupe est au top, que ce soit la partie rythmique basse, batterie mega efficace, les guitaristes au top ou par la prestation vocale et scénique de leur chanteur. Et scéniquement, ils font de plus en plus fort. Quel plaisir de les retrouver avec cette joie de jouer, de communiquer avec le public ! C’est vraiment le groupe que je n’ai jamais envie de rater.

KISSIN DYNAMITE, MASSIVE WAGONS, AIRSTRIKE à la Rayonne
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KISSIN DYNAMITE à la Rayonne

En sortant, je m’arrête un moment pour re-papoter avec les copains avant de reprendre la route. Petit passage au stand merch’ bien achalandé mais pris d’assaut. Je ne vais du coup pas attendre de voir si les KISSIN’ DYNAMITE viennent au stand, d’ailleurs j’ai déjà presque tous mes albums dédicacés. Comment ? Qui est une groupie ???

Un grand merci à SOUNDS LIKE HELL pour cette soirée qui aurait méritée de faire salle comble. Je suis sûr que dans quelques années, il y en a qui se mordrons les doigts de ne pas être venus les voir car c’est vraiment un groupe  qui a tout pour devenir énorme.

Tiens à peine sorti de la salle, je tombe sur leur camion arborant un énorme KISSIN’ DYNAMITE. C’est un signe, je les reverrai bientôt, j’en suis sûr !

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BANDEAU WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

THE OFFSPRING, Supercharged

THE OFFSPRING - SUPERCHARGED
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Mediator de notation 4 pics de WTR LE WEBZINE DE TI RICKOU https://lewebzinedeti-rickou.com/

Label : Concord Records/Universal Music

Sortie : 11 octobre 2024

Avec « Supercharged », The Offspring sortent leur 11e album. Eh oui, déjà ! J’avais vu l’info mais, inconsciemment, je l’avais zappée. A vrai dire, je ne savais même pas si le groupe était toujours en activité, c’est vous dire.

Et je peux désormais vous le dire : oui, ils sont encore là et bien là ! Ce « Supercharged » est dans la continuité de leurs premiers albums – ce que personnellement j’appelle du Punk à roulettes – et encore une fois, ils nous prouvent qu’ils sont les rois du bitume, du Punk pour skater, du Punk Rock moderne et joyeux.

« Supercharged » est une putain de bombe. C’est pêchu et catchy avec ce qu’Offspring sait faire de mieux : du Offspring ! Les refrains donnent envie de chanter avec eux et quand ça pulse, ça pulse sa mère-grand dans le skate park. On aurait pu s’attendre à qu’ils s’assagissent avec l’âge, que nada ! Ils sont toujours en mode « les freins, c’est pour les lâches. Les compromis, ce n’est pas pour eux.

Je vais être franc, je n’attendais pas grand-chose de cet album mais il m’a attrapé au collet et retourné comme une crêpe. Et putain, ça fait vraiment du bien de les retrouver avec cette pêche et cette inspiration !

Oyé, Oyé, les petits graisseux qui avaient oublié ce groupe, Offspring is back et vous allez prendre de bonnes grosses baffes car il n’y a rien à jeter sur cet album. Comme la pochette est belle, n’hésitez pas à l’acheter en version physique. C’est un 4 pics, forcément. Euh, comment ça, où je vais ? D’après toi, chérie, je vais où avec une planche à roulettes ?!

ERIC JAYK et STEVE ESTATOF à l’Espace Jean Monnet

ERIC JAYK

Il y a des groupes que je vois plein de fois en live, d’autres rarement et d’autres que je n’ai tout simplement jamais vus. Si, ma fille, il y a encore des groupes que je n’ai pas vus en live ! Et WILDSTREET en est le parfait exemple, même si mes compères de W.T.R. ont eu, eux, la chance de faire un report dessus.  

Je n’ai jamais vu non plus ERIC JAYK, le leader de WILDSTREET, en solo non plus d’ailleurs. C’est pourquoi je suis aux taquets sur toutes ses dates qui sont jouables pour moi. Et là ça tombe : un dimanche après-midi, à une quinzaine de bornes au sud de Lyon et avec mon pote STEVE ESTATOF ! C’est une concentr’ motos et voitures américaines. Bref, inloupable !

En revanche, ça joue tôt, très tôt. A partir de midi. Non, non, je ne déconne pas !  Alors go to Sérézin du Rhône pour une messe dominicale acoustique. Heu… une messe avec des Harleys et des bikers et en parlant de messe, il y a même un stand de bikers chrétiens ! Si, si.

Lorsque j’arrive, il y a déjà une chanteuse sur scène. Bon que des covers, donc je fais le tour des stands. Quoi ? Pas un disquaire !! Il y a des stands de bijoux, de fringues, d’objets design, un stand Easy Rider, une buvette mais pas de skuds, sniff !

Allez, un chien chaud pour me consoler avant qu’ERIC JAYK monte sur scène, avec sa guitare et son tabouret. Heu comment chérie ? Pourquoi est-ce que je n’ai pas envoyé Steve*74 parce que c’est lui le spécialiste des shows acoustiques pour le webzine ? Pas faux…

Et c’est parti ! Alors, bien-sûr, ce n’est pas évident comme exercice. Il joue seul sur scène dans une grande salle et la majorité des gens présents s’en désintéresse, continue à boire au bar, dos à la scène, ou à être sur les stands. Au final, ERIC joue devant une poignée de personnes mais venues, tout comme moi,  pour le voir.

Malgré la difficulté de l’exercice, il s’en sort plutôt bien. N’oublions pas que sa spécialité à lui est de chanter du sleaze avec son groupe. En tous cas, moi je suis content de le voir en live et en plus, l’acoustique ça passe bien à midi, lol ! 20 minutes après, c’est fini.

STEVE ESTATOF

Un câble à rebrancher et mon pote STEVE ESTATOF monte sur scène. Lui aussi est seul avec sa guitare et assis sur un tabouret. STEVE ESTATOF, celui qui court et saute partout ?!! Ca fait bizarre. Mais je m’en fous car je suis trop content de le revoir. On a droit à des compos et à des covers. Et, même s’il y a un peu plus de monde devant la scène, le même sort qu’ERIC lui est réservé : les bikers, ils écoutent (ou pas) mais de loin.

Ca donne une ambiance bizarre mais finalement c’est cool un concert en début d’aprèm. Là, il est moins de 14 heures et je vais pouvoir aller faire une petite sieste dominicale. Ou pas car bien que les musiciens – que ce soit ERIC ou STEVE – aient rangé leurs guitares, on vient me dire qu’ils vont rejouer. Loupée  ma sieste !

Bon, un tour au bar et à l’extérieur pour voir les Harleys et les vieilles Américaines, pendant que CECILIA PASCAL, la chanteuse du début, repart pour un petit tour de covers. Elle a une belle voix, c’est toujours bien fait mais ce n’est résolument pas ma came. Son set ne dure pas longtemps mais ça me laisse quand même le temps de papoter avec des copains et des copines qui habitent ici ou dans les environs, et notamment, Sylvain, le patron de l’OVER EIGHTEEN MOTORS.

ERIC JAYK remonte sur scène. Il semble plus détendu. Bizarrement, je préfère ce deuxième passage. Peut-être le choix des morceaux, peut-être que je suis plus réveillé aussi !!

Cerise sur le cake, STEVE ESTATOF le rejoint pour faire un morceau – morceau qui sortira en vidéo et qui sera sur le prochain album de  WILDSTREET. Putain, il est mega bon ce morceau ! Vivement la version électrique.

ERIC sort de scène et c’est parti pour le deuxième set de STEVE, lui aussi sans tabouret. Avec STEVE, je suis difficilement impartial, je l’avoue, car il est toujours vrai et intense quand il est sur scène. Il ne joue pas à être quelqu’un. Il est lui et se donne sans retenue, que ce soit sur un show télé, devant plusieurs milliers de personnes ou une petite cinquantaine.

Bien-sûr, perso, je préfère quand il joue ses morceaux à lui mais ses set lists sont toujours équilibrées.

Allez là, c’est fini. Le temps de taper la bise aux potes, de dire à très bientôt à STEVE et à ERIC avec son groupe pour un concert sleaze électrique et on the road again. On ne va pas se coucher trop tard sur ce coup-là, lol !!! En tous cas, c’est vraiment mieux que de regarder Jacques Martin à la télé. Comment ça, il est mort ? On ne me dit jamais rien, à moi !!!!

NAMASS PAMOUSS 2023, jour 1

Report by SEB 747 – Photos de STEVE*74

Vous souvenez-vous du festival en montagne de l’an passé ? Mais si, rappelez-vous, là où on doit monter à pieds un chemin à 45° (d’ailleurs, je me demande s’il n’a pas pris quelques degrés de plus cette année) « dré dans l’pentu » comme on dit chez nous ! Eh bien, on y retourne cette année. L’association NAMASS PAMOUSS a remis le couvert et ce, comme l’an passé, sur deux jours.

C’est mon binôme habituel qui m’accompagne. Après une montée plus que hardie, nous voilà sur le site. Une chose est sûre, c’est que c’est toujours aussi impressionnant de beauté et de hauteur aussi, mais c’est un autre sujet. En revanche, j’ai l’impression qu’il n’y a pas beaucoup de monde aujourd’hui, étrange… La montée aurait-elle fait peur aux futurs spectateurs ? En attendant, moi, je refais encore un checking de mes organes histoire de voir si je n’ai rien perdu en route. Je n’ai pas envie de redescendre et remonter après. Lol !

En attendant, allons récupérer des forces en se restaurant avec une super bonne tartiflette maison (quel Reblochon, mes aïeux !!!) et en s’hydratant, avec une bonne limonade bio. Eh oui, pas de bière parce que, alcool + montagne + chaleur ne font pas bon ménage et vu que j’y retourne demain, il faut rester en forme. Ah ben d’un coup, il y a de plus en plus de monde. Cela me rassure, il y en a d’autres qui ont dû en baver pour monter ! Mon questionnement de tout à l’heure n’est plus d’actualité, heureusement pour l’asso. C’est juste que, pour une fois, nous sommes arrivés un peu trop en avance.

VICEPREZ @ Namass Pamouss 2023

J’entends une voix qui vient de la scène, c’est le premier groupe de la soirée qui commence. VICEPREZ, un groupe de Punk Rock franco-germano-italien basé entre Annecy et Lyon et qui vient tout juste de sortir son second album après être allé enregistrer son premier au fin fond de l’Ardèche. Mélangeant aisément le Punk des années 80 et le Hardcore, c’est six musiciens sur scène, trois guitaristes, une section rythmique (basse et batterie) et une chanteuse aux pieds nus.

Les morceaux sont ultra courts, mélodiques mais pas trop, c’est du Punk Rock pas de la pop, et il y a pas mal de samples. Surprenant mais ça passe tout seul. Et cela permet aux musiciens de s’accorder pendant que ceux-ci sont lancés.

La voix de la chanteuse est écorchée et j’aime bien son timbre. Mais elle n’est pas la seule à prendre le chant lead, les guitaristes aussi le font de temps en temps. J’apprécie beaucoup cette entrée en matière qui a le mérite de remettre sur pied. Trois guitares pour du Punk c’est très étrange, cependant je trouve que c’est très intéressant et j’aime bien. C’est des punks sans le look, d’après mon copain Steve. Je lui rappelle juste que les années 70 et le punk à crête, c’est dépassé. Mdr.

Les titres défilent à une vitesse impressionnante. 38 minutes et 15 morceaux plus tard, c’est plié. Le groupe dit au revoir avant d’aller directement au stand de merch’ à côté de la scène. Une chose est sûre, c’est qu’ils ont mis le feu au public !

ALPI CORPS @ Namass Pamouss 2023

Le temps de se reposer les oreilles de cette déferlante, nous avons droit, en entracte, au groupe ALPI CORPS. Mais kesako ? Du gros Thrash Death ? Du Black Metal des montagnes ? De l’AOR ? Du Heavy psychédélique ? Du Stoner ? Du heavy power machin bidule truc ?

Non, c’est tout simplement un groupe de cor des alpes. Cette sorte de grosse corne dans laquelle ils soufflent pour en sortir des sons. Pas très métal tout ça me direz-vous… Et je vous répondrais que non effectivement mais que c’est plaisant et en plus très sympa. Et puis en attendant, pourquoi pas ? Nous sommes au beau milieu de la montagne et ce n’est pas désagréable. Ça fait passer le temps.

EL PERRO @ Namass Pamouss 2023

On entend des sons de basse depuis tout à l’heure, EL PERRO ne devrait pas tarder. Et en effet, ils sont en train de faire la balance. Puis ils repartent en coulisses, ce n’est pas l’heure. Cinq minutes plus tard, revoilà le groupe sur scène. PARKER GRIGGS, qui a fait ses classes au sein de RADIO MOSCOW, trio de psyché-blues explosif célébrant avec ferveur le culte de l’Expérience hendrixienne, s’est entouré de musiciens de talents. HOLLAND REDD, son comparse à la six-cordes, le batteur de son ancien groupe, LONNIE BLANTON, le bassiste SHAWN DAVIS, et un percussionniste du nom de TAWNY HARRINGTON.

Changement de style, par rapport à tout à l’heure. Venus de San Diego en Californie, le groupe joue un rock à tendance psychédélique, très typé 70’s et que j’aurais tendance à qualifier de Funk Rock sous acides. Après un petit problème à la batterie et une cigarette spéciale amenée par un roadie, le groupe entame son second titre.

D’entrée de set, le groupe est phénoménal. L’indiscutable paire rythmique fait le job à merveille. LONNIE frappe comme un sourd et maltraite ses fûts, SHAWN plus en retrait tire sans arrêt sur sa clope, groove à fond, TAWNY frappe ses kongas avec habileté et ça donne une couleur différente à la musique. Ceux qui s’éclatent le plus sont tout de même les deux guitaristes qui se rendent coup pour coup.

Sur scène, la voix grave de PARKER fait résonner les montagnes et c’est tout bonnement génial. On prend un pied phénoménal, tout comme les musiciens qui se font réellement plaisir. HOLLAND et PARKER se lancent dans un duel sans merci, chacun reprenant les notes de l’autre. Quelle claque nous prenons à travers la tête ! Le public n’en revient pas.

Une fois le set terminé, nous voyons de nouveau les musiciens au stand de merch’, tout content de discuter avec les fans.

EARTHLESS @ Namass Pamouss 2023

Un repos s’impose en attendant le prochain groupe de ce soir : EARTHLESS.  Nous retournons déambuler sur le site, histoire de reprendre quelques forces, pendant que le groupe prépare sa balance. Une fois terminée, pas de retour en coulisses, on attaque directement. “Ready ?”, demande le régisseur au groupe ? “OK, you can go”. Et d’un coup, un invité surprise monte sur la scène. Un gros chien blanc, type Labrador, décide lui aussi de participer après être grimpé par les coulisses. Hey, c’est cool, ils ont aussi un chien qui joue dans le groupe ! C’est le quatrième membre. Lol. Bon, il est vite invité à descendre, même s’il semble n’en avoir pas trop envie. Lui aussi veut faire la fête.

Passé cette surprenante entrée en matière, EARTHLESS entame son set. Et devinez qui revient après devant la scène ? Le chien, tel un roadie, qui vient voir si tout est parfait, et récupère, au passage quelques caresses, avant de repartir visiblement satisfait.

Dès les premières notes, je regarde de plus près. Un trio de vieux briscards de San Diego, qui font dans le gros Stoner. Musicalement, les musiciens sont plus que doués, cependant il me manque un petit je ne sais quoi. Puis, d’un coup, je me rappelle que j’avais écouté leur dernier album et qu’il était quasiment entièrement instrumental. Un genre de KARMA TO BURN pour ceux qui connaissent. N’étant pas musicien, je préfère m’éclipser et profiter des montagnes de nuit. Musicalement, le groupe est ultra bon, ça joue fort et hyper bien techniquement, mais ce n’est décidément pas pour moi. Nous aurons droit aux deux derniers titres chantés et j’avoue que j’aurais préféré que ce soit le contraire, ayant bien aimé la voix du guitariste chanteur.

Une petite discussion avec Nicolas, l’organisateur du festival, nous apprend qu’ils ont dû lutter contre les éléments ; une tempête s’est abattue sur l’Est de la France en milieu de semaine, ruinant les efforts fournis les jours précédents. Monter la scène et organiser le festival en deux jours et demi pour ce week-end ? Nous ne pouvons que saluer l’énorme effort fait par toute l’équipe !

WITCHFINDER @ Namass Pamouss 2023

WITCHFINDER, le dernier groupe joue à minuit. Venus de Clermont-Ferrand, le groupe fait du gros Doom teinté par moment de Sludge. C’est lent, écrasant et intense. Tout pour plaire. C’est un bon groupe qui sait jouer.

J’aime bien leur musique seulement la fatigue me rattrape et les odeurs de certaines substances m’obligent à faire un repli stratégique. De plus, les pogos ont été déclenchés très tôt, et c’est devenu un peu compliqué devant la scène.

Les morceaux sont très bons et on sent la densité immense des titres. Des notes de clavier lugubres, un chant hypnotique ultra saturé, avec une section rythmique qui envoie du lourd. C’est puissant et mélodique à la fois. Il est quasiment impossible, si l’on tient à sa vie, d’être devant. Du coup, j’apprécie de loin.

Si je ne devais retenir qu’un morceau ce serait “Majijuana”. Le morceau dédicacé pour une certaine Marie-Jeanne a fait exploser les spectateurs qui, malgré l’heure tardive, se sont éclatés comme des fous.

L’heure du crime bien passée, il est temps pour nous de descendre des montagnes. La route pour rentrer n’étant pas vraiment courte et il ne faudra pas traîner demain vu que le premier groupe joue en début d’après-midi. Une petite heure de route nous attend. Ce n’est   rien comparé à celle que doivent effectuer deux fans que nous croisons dans la descente ; venus de Saint-Etienne, ils ne sont venus que pour EL PERRO et eux en ont pour 4 heures de route !

Enfin bref, demain étant un autre jour, il faut aller se reposer. Rendez-vous donc demain pour la suite de l’aventure !